Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.
Filtre :
filtre:
société
La transition écologique ne peut se faire sans une bifurcation qui repose sur des ruptures avec les doctrines énergétiques du XXe siècle, estime Fanny Lopez, historienne de l’architecture et des techniques.
La Commission européenne planche sur la création d’un 28e État membre totalement fictif, qui pourrait être doté de son propre droit des sociétés, droit des faillites et droit du travail. Toutes les entreprises européennes pourraient opter pour ce régime alternatif à la place de leur législation nationale. Il s’agit ni plus ni moins de créer un droit fédéral des affaires taillé sur mesure pour les multinationales – un potentiel État virtuel du dumping réglementaire, pour le plus grand bonheur de nos patrons. Un projet sans équivalent au monde, qu’aucune entreprise n’a obtenu, pas même aux États-Unis sur leur propre territoire. Un paradis fiscal, juridique et social virtuel, sous drapeau européen, pourrait-il être proposé par la Commission en 2026 ? Des États s'y opposeront-ils ? On vous explique tout !
Chaque jour, je rencontre des Belges, issus de tous les angles de l'échiquier politique, et donc des personnes ayant voté pour les deux partis francophones du gouvernement. Ces personnes, d'abord de manière silencieuse, puis aujourd'hui de manière ouverte, voire en colère, ne comprennent plus la marche à suivre du pays. À cet égard, il n’y a aucun projet de société, sauf la contraction des déficits budgétaires, ce qui est, on l’admettra, désolant.
La Société scientifique de médecine généraliste (SSMG) dézingue l’audience du toxicologue Alfred Bernard devant les Commissions Santé et Agriculture du Parlement wallon. Celui-ci confondrait opinion et sciences, ne se baserait pas sur des données actualisées et évacuerait la question des perturbations endocriniennes. Le principal intéressé dénonce une tendance à imposer une idéologie à la science. Tour d’horizon d’une polémique scientifique et politique.
La « socialisation » de la production d’énergie est nécessaire pour démocratiser l’économie et réduire les inégalités, estime le chercheur Lucas Chancel dans un nouvel essai d’histoire globale de l’énergie.
D’ici 25 ans, à quoi ressembleraient nos vies si nous n’agissons pas dès aujourd’hui ? Le docteur en sciences de l’environnement et de l’éducation Nathanaël Wallenhorst utilise des mots très forts : si nous restons sur la même trajectoire climatique, nous avons de grandes chances de "pulvériser nos sociétés". Julie Morelle et Pascal Claude le recevaient pour son nouvel essai "2049, ce que le climat va faire à l’Europe" (Editions Le Seuil) dans Le Monde en direct.
Si nos décideurs veulent réaliser des économies, la lutte contre l'usage du tabac constitue une stratégie efficace, à tous les niveaux. Le fait que des voix s'élèvent actuellement pour une baisse des accises sur le tabac est alarmant. Pour préserver la santé publique, il faudrait les augmenter afin de rendre ces produits moins accessibles.
En Russie, le boom de l’économie, lié principalement à l’effort de guerre, appartient désormais au passé, et les contribuables vont être davantage mis à contribution, souligne, dans sa chronique, Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde ».
Deux ans après les attaques terroristes du 7-Octobre, suivies de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, Luc Bronner, correspondant du « Monde » à Jérusalem, décrypte l’opinion de la société israélienne sur cette guerre.
À partir de ses travaux, Olivier prône un modèle de société qui s'inspire du vivant, et dont les principes soient en conséquence guidés par la recherche de la robustesse plutôt que par celle de la performance. Il définit la robustesse comme “le maintien d'un système stable malgré les fluctuations.”, le vivant étant maître dans l'art de la robustesse puisqu'il a su s'adapter et survivre à 3,8 milliards d'années de fluctuations. Avec lui, nous évoquons les enjeux des transitions à l'échelle locale et territoriale. Pour lui, les milieux ruraux ne doivent plus être perçus comme des territoires en retard mais comme des laboratoires du monde à venir, notamment dans ses fluctuations. Il prône d'y installer le laboratoire d'un contre-modèle humaniste à créer.
S'engager pour le bien commun et lutter contre les injustices ne devrait pas être une honte, encore moins un crime.
En cette rentrée 2025, quelles sont les préoccupations de la population russe ? Quel est l’état d’esprit au sein des élites et des cercles dirigeants ? Quels " signaux faibles " doivent attirer l’attention de l’observateur et que disent-ils du fond de l’air à Moscou ?
Dans une tribune au « Monde », le chercheur Nicolas Tenzer considère que les récents survols de drones dans le ciel de l’Europe et les brouillages GPS ne visent pas seulement à vérifier les capacités techniques de l’Europe, mais surtout à la déstabiliser. Ne pas répondre à ces tentatives équivaudrait, selon lui, à encourager la stratégie du Kremlin.
Il y a donc eu ce billet « oui/non » sur Gaza, Israël et la Palestine (1, 2) et, comme je m’y attendais, il y a eu des réactions. Ça a été un moment plus intéressant qu’éprouvant pour lequel j’ai eu envie de prendre un peu de temps afin de l’analyser et peut être de le comprendre. J’ai écrit ces quelques réflexions, c’est long, ce sera donc assez peu lu ou partagé, mais cela n’a pas d’importance, il s’agissait pour moi d’éclaircir mes propres idées en les mettant par écrit.
Face à la révolution conservatrice et obscurantiste, maintenir la science comme guide de notre action est l’un des combats les plus importants du XXIe siècle, plaide le président de Grenoble Alpes-Métropole et enseignant chercheur.
Face à la prolifération des discours climatodénialistes, défendons et investissons les initiatives concrètes resserrant les liens entre chercheurs et citoyens, plaide la membre de l’association The Shifters en Isère.
Trois jeunes Belges, de retour de la 18e conférence de la Société internationale d'Économie écologique à Oslo, racontent leur expérience.
En plein backlash écologique, “2049, ce que le climat va faire à l’Europe”*, le nouveau livre de Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement, devrait fonctionner comme un électrochoc. Pénurie, famine, mortalité liée à la chaleur, migrations…voilà un aperçu de ce qui nous attend. Entretien.
Depuis des années, Jean-Marc Jancovici se consacre à l'étude du changement climatique et aux manières de décarboner l'économie. Son sens de la formule lui vaut d'être l'une des figures les plus populaires dans son domaine. De passage en Suisse, il explique vouloir s'adresser avant tout à la société civile.
Les comptes climatosceptiques sur Twitter/X sont souvent associés à l’extrême droite, montre une nouvelle étude coécrite par le mathématicien David Chavalarias. Dans un entretien à Vert, il détaille le rôle du réseau social d’Elon Musk dans la création du doute sur le consensus climatique.
Avec le meurtre de 220 journalistes palestiniens depuis octobre 2023, c’est la liberté de la presse que l’on assassine et c’est la réalité des bombardements et de la famine qui est réduite au silence, dénoncent plus de 40 rédactions et Reporters sans frontières.
L’ONG, qui estime que 220 journalistes ont été tués par l’armée israélienne depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023, lance un appel pour que cessent « les meurtres à Gaza ». Les sociétés de journalistes, dont la société des rédacteurs du « Monde », demandent l’ouverture de l’enclave palestinienne aux journalistes internationaux.
Il faut réenchanter le futur. Partout, la démocratie deviendra un combat parce que son entretien deviendra insupportable pour ceux qui nous dirigent et sont incapables de formuler un avenir. La mondialisation a fait de chacun un concurrent, et les problèmes de nature holistique, comme l’écologie, sont devenus une réalité existentielle qui conduit à les nier faute de pouvoir les résoudre. La proximité de leur imminence va dresser les peuples, qui tendront eux-mêmes leurs mains au fer dans un maelström de vérités tronquées et d’irresponsabilités collectives. L’histoire dira un jour que notre consumérisme était un chemin mortifère, et que la mondialisation nous aura abaissés en de tristes individus en quête de jouissances dont ils se verront privés. C’est d’ailleurs une pulsion de mort qui nous pousse, par prédation, à sacrifier nos descendants pour les protéger contre les autres.
Le mot « pollution n’est pas neutre, loin de là. Emprunté, d’un point de vue étymologique, au vocabulaire du sacré pour désigner ce qui « souille » ce dernier, le mot n’est pas aussi factuel qu’il y paraît. Ce qu’on considère comme polluant n’est pas seulement défini par des critères scientifiques ou sanitaires, mais également de règles sociales implicites. Il revêt aujourd’hui des enjeux de pouvoir : qui peut désigner la pollution peut non seulement désigner ce qui pollue, mais également « qui » pollue.
Ces derniers temps, nous semblons dangereusement abandonner notre empathie, cette capacité à se mettre à la place d’autrui pour ressentir ses souffrances. L’empathie n’est pourtant pas qu’une preuve de gentillesse. La conserver, c’est une garantie de vivre ensemble, et donc un ciment des démocraties. Chronique dans Le Monde en direct.
Le retour au pouvoir des talibans, acté le 15 août 2021 avec la prise de Kaboul, a entraîné le pays vers une crise humanitaire profonde, une répression généralisée et une organisation ultraconservatrice de la société.
A la veille du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, un collectif regroupant des organisations des droits humains et de la société civile appelle, dans une tribune au « Monde », les dirigeants mondiaux à refuser tout accord qui serait conclu sans le consentement de l’Ukraine ni celui de l’Europe.
Plus l’humain uniformise la forêt, plus elle est inflammable, explique la philosophe Joëlle Zask. Pour répondre aux incendies, nous avons une révolution culturelle à mener.
La censure par le Conseil constitutionnel de la réintroduction de l’acétamipride a été accueillie avec un soupir dans les rangs des citoyens mobilisés. Mais le combat contre les autres dispositions du texte continue.
Alors qu’Elon Musk est en froid avec Donald Trump, au point de vouloir créer son propre parti politique, le milliardaire peut désormais se vanter d’avoir fait naître une nouvelle ville, au sud-est du Texas. Ce qui n’est pas sans poser des problèmes humains et environnementaux.
