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riches pauvres
Pour la première fois, les économies les plus riches ont tenu en 2022 leur promesse annuelle de financement de l’adaptation au changement climatique des pays les plus vulnérables. C’est deux ans plus tard que prévu. Et c’est loin d’être suffisant.
En France, le constat semble clair : 63 milliardaires émettent davantage de gaz à effet de serre que la moitié de la population. A l’échelle mondiale, la tendance est similaire : les 1 % les plus riches polluent autant que les 66 % les plus pauvres, selon Oxfam. Ces chiffres évoquent la responsabilité des plus fortunés dans le changement climatique et sous-entendent que leur empreinte carbone est particulièrement alourdie par les énergies fossiles. Mais qu’en est-il vraiment ?
De nombreux rapports montrent que les populations les plus riches émettent davantage de gaz à effet de serre que les plus pauvres. Ce constat doit pourtant être nuancé pour organiser au mieux la lutte contre le changement climatique.
Sur le plateau de QR Le Débat ce mercredi 13 décembre, Jean-Marc Nollet (Ecolo) et Georges-Louis Bouchez (MR) se sont opposés sur un chiffre précis lancé par l’écologiste : "En Belgique, ceux qui émettent le plus de CO2, ce sont les 10% les plus riches : 50 tonnes de CO2 (par personne et par an). Et si on regarde le 1% les plus riches, c’est 115 tonnes de CO2 (par personne et par an)." Georges-Louis Bouchez a réfuté la véracité de ces chiffres en indiquant qu’il s’agissait là de chiffres mondiaux et non de chiffres belges. Jean-Marc Nollet a enfin avancé un dernier chiffre : "les 10% les plus pauvres émettent dix fois moins de CO2 que les plus riches". Après vérification, les chiffres avancés par Jean-Marc Nollet sont un peu exagérés, mais leur ordre de grandeur est conforme aux chiffres du "Stockholm Environment Institute" qui fait référence en la matière.
Climat: les 1% les plus riches émettent autant que les deux tiers des plus pauvres, selon un rapport
(20/11) - AfpLes 1% les plus riches de la planète émettent autant de de gaz à effet de serre que les deux tiers de la population la plus pauvre, soit environ cinq milliards de personnes, selon un rapport de l'Oxfam publié dimanche.Si la lutte contre le changement climatique est un défi commun, certains en sont plus responsables que d'autres et les politiques gouvernementales doivent être adaptées en conséquence, a déclaré à l'AFP Max Lawson, coauteur du rapport publié par l'ONG de lutte contre la pauvreté.
Les statistiques le prouvent : les riches polluent plus que les populations davantage modestes. Le 28 septembre, le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique (Citepa) et l’Association pour la transition bas carbone (ABC) ont publié une étude sur la répartition de l’empreinte carbone des Français.
Nous sommes en train de vivre le septième été le plus chaud de l'histoire de la Belgique depuis l’enregistrement des températures en 1833. Avec un record : celui du mois de juin, le plus ardent de tous. Et que dire de l’été 2022 ? Le mois d’août de cette année-là dépassait également tous les relevés. De record en record, une question se pose : notre pays est-il adapté à ces fortes chaleurs qui deviendront à l’avenir plus longues, plus fréquentes et plus intenses ? Qui paye le prix de ce changement climatique indiscutable ?
Les grands argentiers du G20 se sont attaqué mardi à la réforme fiscale et aux bailleurs multilatéraux, sans grand progrès sur la restructuration de la dette, tandis que la Banque mondiale s'est alarmée du fossé qui se creuse entre pays riches et pays pauvres.
Alors que les pays en développement ont fustigé, lors de la COP27 à Charm-el-Cheikh (Égypte), le manque d'ambition des pays riches et leur faible soutien aux pays les plus vulnérables, l'Union européenne a assuré, mardi, être prête à réhausser ses engagements en faveur du climat.
Lucas Chancel, codirecteur du Laboratoire sur les inégalités mondiales, rappelle que lutte contre le réchauffement et lutte contre les inégalités doivent aller de pair. Les 1 % les plus riches émettent autant de gaz à effet de serre que les 50 % les plus pauvres de la planète… Tirée du dernier « Rapport sur les inégalités mondiales », un travail coordonné par un groupe d’économistes menés par Thomas Piketty, cette donnée conduit à s’interroger sur le ciblage de la transition, afin qu’elle ne génère pas plus d’inégalités qu’il n’en existe déjà et que les efforts portent bien sur ceux qui ont le plus mauvais bilan carbone.
À Miami Beach, les villas luxueuses en bord de mer n’ont plus la cote. Face à la montée des eaux, les quartiers en hauteur deviennent attirants pour les promoteurs. Au détriment des plus pauvres qui en sont peu à peu chassés.
Les pays producteurs de pétrole et de gaz les plus riches devraient cesser d'ici 2034 toute production pour espérer contenir le réchauffement climatique à 1,5°C, alors que les plus pauvres devraient bénéficier d'un délai, selon une étude d'un consortium scientifique britannique parue mardi.
Dans une lettre ouverte publiée au cœur du sommet virtuel de Davos, dominé par les entreprises, 102 riches particuliers – dont des personnalités aussi éminentes que l’héritière Disney, Abigail Disney, et le spécialiste du capital-risque Nick Hanauer – avertissent que « l’histoire donne une image assez sombre de ce à quoi ressemble la fin de partie des sociétés extrêmement inégales. » « Pour notre bien-être à tous, riches et pauvres, il est temps de faire face aux inégalités et de choisir de taxer les riches », peut-on lire dans la lettre. « Montrez aux peuples du monde que vous méritez leur confiance. »
C'est une donnée qui n'est pas encore prise en compte dans les politiques publiques. Alors que les plus fortunés émettent bien plus de CO2 que les ménages les plus modestes, les politiques climatiques s'adressent à tous sans distinction, pesant même parfois davantage sur les plus pauvres. De nouvelles études récentes confirment le poids des plus riches dans la crise climatique et recommandent de prendre des mesures ciblées tels que des impôts progressifs en fonction des émissions et des revenus.
Ce sont les riches qui réchauffent la planète, pas les pauvres. Et quand je dis riches, je parle de nos riches à nous, nos riches ordinaires, pas les oligarques russes ou les milliardaires américains.
Selon les calculs du World Inequality Lab, le patrimoine est très inégalement réparti sur la planète. Exemple le plus extrême : les 1% des personnes les plus riches possèdent près de deux fois plus que les 90% des plus pauvres.
Les 10 % les plus riches de la planète sont responsables de près de la moitié des émissions de carbone. Ce constat saisissant est dressé par le Laboratoire sur les inégalités mondiales, dans son rapport 2022, publié mardi 7 décembre. « Les inégalités de revenus et de patrimoine mondiales sont étroitement liées aux inégalités écologiques et à l’inégalité des contributions au changement climatique », y déclare Lucas Chancel, économiste français et principal auteur de l’étude.
Criminel parce que les Etats promettent de rester en-deçà de 1,5°C mais nous conduisent vers 2,7°C au moins. Indécent parce que les pays riches refusent de payer le prix de leur responsabilité historique, au détriment des populations pauvres. Dilatoire parce qu'ils vendent une "neutralité carbone" de long terme pour ne (presque) rien faire à court terme. Ils nous font honte.
La promesse non tenue de milliards d'aide climat des pays riches empoisonne la COP26, mais les pays pauvres veulent faire avancer à Glasgow un autre dossier lié : celui des dommages qu'ils subissent déjà.
L’empreinte carbone des 1% les plus riches de la population mondiale sera 30 fois supérieure au seuil par habitant fixé par l’Accord de Paris pour limiter le réchauffement à 1,5 °C d’ici 2030, dénonce une nouvelle étude publiée vendredi par Oxfam. Les émissions de CO2 des 50% les plus pauvres devraient quant à elles rester bien inférieures à cette limite, précise l’organisation internationale.