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focusclimat cop27

janvier 2023

La COP27 a commencé à Charm el-Cheikh. Bien que la guerre en Ukraine et les élections américaines de mi-mandat aient détourné notre attention immédiate de la lutte contre le réchauffement climatique, cela reste une préoccupation centrale de notre époque. Les rapports indiquent que non seulement nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs en matière de changement climatique, mais nous sommes également en deçà des objectifs par une large marge. Pire encore, les puissantes émissions de gaz à effet de serre de méthane ont augmenté beaucoup plus rapidement, posant autant de menace au changement climatique que le dioxyde de carbone. Même si le méthane dure moins longtemps dans l’atmosphère, sur une période de 100 ans, c’est un gaz à effet de serre plus puissant que le dioxyde de carbone.

décembre 2022

Responsabilité sociale - Que dire de la COP27 (Climat) qui a s’est tenue en novembre en Egypte ? Remarque préliminaire : évaluer l’impact que peut avoir une COP ne peut sérieusement se faire qu’avec un recul de plusieurs années. Par exemple, la COP15 en 2009 à Copenhague, qualifiée d’échec par la majorité des commentateurs, a en fait ouvert la voie à la COP21 de 2015, reconnue quasi-unanimement comme un succès historique, même si, 6 ans après la ratification de l’Accord de Paris, les impacts concrets se font attendre et restent bien moindres que ce qu’a accompli le Covid-19 par exemple.

novembre 2022

Alors que la COP27 sur le climat vient de s'achever, c'est un autre sommet qui va débuter dans quelques jours, la COP15 sur la biodiversité, du 7 au 19 décembre à Montréal, au Canada. L'enjeu est là aussi très important puisqu'il s'agit d'adopter de nouveaux objectifs mondiaux pour lutter contre la perte de biodiversité. Mais aucun élan politique n'a été envoyé d'une COP à l'autre et les observateurs craignent un échec.
La COP27 s’est conclue sur la création d’un fond de pertes et dommages pour les pays victimes du réchauffement climatique. Les parties gardent l’objectif de limiter le réchauffement de 1.5°C. Les émissions de carbone devaient être progressivement ralenties, atteindre un maximum en 2025 puis diminuer. Malheureusement, la date butoir de 2025 et le rythme de réduction prévu ont disparu cette année. Or si nous ne limitons pas les émissions au rythme voulu, si nous en rajoutons plus que prévu chaque année, l’accumulation de gaz carbonique dans l’atmosphère sera plus importante et les températures dépasseront probablement les 1.5°C.
Jean-Marc Jancovici, ingénieur, professeur à l'École des Mines, fondateur du cabinet de conseil Carbone 4 et président du think tank The Shift Project, est l'invité du Grand entretien de France Inter ce jeudi.
La COP27 et son bilan mitigé laissent à penser qu'on n'en fait toujours pas suffisamment en matière de lutte contre les changements climatiques. C'est l'avis de l'activiste française Camille Etienne qui dit comprendre, sans la défendre totalement, la radicalisation de certains militants.
Tenue dans un Etat policier qui a tout fait pour isoler la COP de la réalité du pays, la 27e du nom entrera dans l’histoire comme une gigantesque farce. Non seulement les lobbyistes des énergies fossiles s’y sont infiltrés par centaines, mais c’est bien la première COP où la volonté de réduire les émissions mortifères de CO2, à la durée de vie dans l’atmosphère d’un siècle, reculait.
Plus gros émetteur mondial de CO2, le pays ne financera probablement pas le fonds pertes et dommages acté durant la COP27, selon l’économiste Jean-Joseph Boillot. Ce fonds doit aider les pays plus vulnérables au réchauffement climatique.
La COP27 s’est achevée le 20 novembre 2022 dans un climat tendu et mitigé. D’un côté, une victoire historique pour les pays en développement qui attendaient depuis plusieurs décennies la reconnaissance d’un financement pour les pertes et préjudices. D’un autre côté, les décisions finales occultent largement l’urgence d’accélérer la sortie de toutes les énergies fossiles.
L’accord signé à Charm El-Chekh sur l’aide aux pays pauvres victimes du changement climatique est bienvenu, mais aucun progrès n’a été fait sur les seuils d’émissions de CO2 ou l’abandon progressif des énergies fossiles, déplorent les experts.
Avec plus de 24h de retard, la COP27 vient de se terminer sur un parfum d’inachevé. Si des progrès ont été obtenus, comme la création d’un fonds pour les pertes et préjudices, les énergies fossiles n’ont toujours pas été mentionnées dans l’accord final.
La COP27 s’est achevée sur un bilan mitigé : un accord historique a été adopté sur la question des pertes et dommages, mais les États n’ont pas renforcé leur ambition climatique, toujours insuffisante.
Clap de fin pour la conférence sur le climat. Après d’âpres négociations, une résolution a été adoptée, qui prévoit la compensation des dégâts causés par le changement climatique, déjà manifestes pour les pays les plus pauvres. “Le Pays” craint que ce mécanisme ne constitue une nouvelle désillusion, certaines résolutions prises lors des COP précédentes étant restées lettre morte.
Bien, mais pas Cop. Outre une annonce historique en faveur de la justice entre pays du Nord et du Sud, l’accord conclu à l’issue de la 27ème Conférence des Nations unies (COP27) manque d’ambition sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre et l’atténuation du changement climatique.
Au terme d’âpres négociations, les pays réunis à la conférence climat de Charm el-Cheikh (6-18 novembre 2022) sont parvenus à un accord sur la question des financements climatiques, via la création d’un fonds « pour pertes et dommages ». Dans sa décision finale(1), la COP27 ouvre ainsi la perspective d’un élargissement des transferts financiers des pays riches vers les pays moins avancés. En l’absence de tels transferts, il n’y a pas de chemin praticable vers les « 1,5 °C », la cible ultime introduite par l’Accord de Paris.
La COP27 sur le climat, qui s'est achevée ce week-end à Charm el-Cheikh, en Egypte, laisse un goût amer. Si elle a effectivement avancé au-delà des espérances sur les pertes et dommages, en créant un fonds dédié, elle a en revanche échoué à s'attaquer aux principales causes du changement climatique, les énergies fossiles. Sous la pression intense des lobbyistes et des États pétroliers et gaziers.
Le texte sur l’indemnisation des pays les plus pauvres victimes de dégâts climatiques a été adopté dans la nuit de samedi à dimanche, à l’issue de la conférence des Nations unies sur le climat.
Au terme de la journée de prolongation de la COP27, les participants ont arraché un accord historique dimanche sur l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique mais ont échoué à s'entendre sur de nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre. Après trente-six heures de retard par rapport à la clôture officielle, la COP27 s'est terminée dimanche 20 novembre en demi-teinte. Les dirigeants ont certes signé un accord historique sur l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique mais sans nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre. 
La conférence climat de Charm El-Cheikh a reconnu pour la première fois la nécessité d’aider financièrement les pays les plus vulnérables à faire face aux dégâts causés par le réchauffement. Mais les 196 pays présents ont échoué à s’attaquer aux énergies fossiles.
L’une des plus longues COP de l’histoire a pris fin dans la nuit de samedi à dimanche en Egypte après de rudes négociations. Le deal comprend une résolution sur «pertes et dommages» mais pas de nouveaux engagements pour la baisse des gaz à effet de serre.
Système mondial d’alerte pour les fuites de méthane, initiative pour refondre le système financier mondial, « bouclier assurantiel » pour les pays vulnérables, accords internationaux pour la transition énergétique de pays producteurs de charbon… Les annonces de la COP27 restent maigres en attendant son texte final.
La COP27 de Charm el-Cheikh, en Egypte, s'est terminée dimanche sur un bilan contrasté et les réactions ont afflué pour saluer des avancées dans l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique mais aussi regretter un manque d'ambition sur la baisse des émissions. - Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres: "Nous devons drastiquement réduire les émissions maintenant --et c'est une question à laquelle cette COP n'a pas répondu". "Cette COP a fait un pas important vers la justice. Je salue la décision d'établir un fonds pour les pertes et dommages et de le rendre opérationnel dans un futur proche. Ce ne sera clairement pas assez mais c'est un signal politique tout à fait nécessaire pour reconstruire une confiance brisée".
Les avis ce dimanche après la fin de la conférence sur le climat en Égypte sont mitigés. Les pays du Sud saluent la création d’un fonds destiné aux «pertes et dommages» du réchauffement climatique tandis que de nombreuses voix dénoncent des objectifs de réductions des émissions à l’arrêt.
Les délégations présentes pour la 27e édition de la conférence annuelle des Nations unies sur le climat ont trouvé, à la dernière minute, un accord final par consensus, que ce soit sur la réduction des émissions ou l’aide aux pays vulnérables.
Si la création d’un fonds consacré aux pertes et préjudices des pays en développement face au changement climatique est saluée par tous, d’autres volets de l’accord laissent sur leur faim.
Les dernières péripéties de la COP27 sont révélatrices du fonctionnement des COP, basé sur des négociations entre pays, avec de lentes avancées. Le réchauffement planétaire, lui, progresse vite. Sans rien négocier.
La COP27 s'est terminée dimanche à l'aube avec l'adoption d'un texte qualifié d'"historique" sur l'aide aux pays pauvres affectés par le changement climatique, mais sans nouvelles ambitions concernant la baisse des gaz à effet de serre. Un accord "mi-figue, mi-raisin" que regrette une grande partie de la communauté internationale.
Depuis deux semaines, les dirigeants des pays riches se pressent d’annoncer les financements qu’ils sont prêts à engager pour lutter contre le changement climatique. Quelques nouveautés et beaucoup de recyclage : Reporterre fait le point.
La COP27, cette conférence mondiale de l'ONU s'est prolongée par des jours de négociations. Ça patine, notamment sur les questions de financement pour les pays pauvres. Dans une COP, on va trouver trois grosses masses d'effectifs. D'abord, des délégations nationales qui viennent pour négocier. Ensuite, énormément de journalistes et enfin, on va trouver des représentants d'ONG.
Les négociations s'intensifient à deux jours de la fin de la conférence sur le climat, mais elles patinent toujours sur la question d'un fonds d'indemnisation pour les dégâts subis par les pays pauvres. L'annonce d'un possible accord pourrait être reportée à samedi.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, le représentant européen a répondu positivement à l’attente des pays en développement d’ouvrir un fonds d’aide pour les dommages créés par le réchauffement climatique. La Chine et les Etats-Unis n’ont pas encore commenté.
Finir le bec dans l’eau. De nombreux·ses observateur·rices espéraient que la 27ème Conférence des parties (COP27) sur le climat lance un élan autour de la préservation des écosystèmes, en amont de la COP15 sur la biodiversité qui s’ouvre à Montréal le 7 décembre prochain. Un espoir douché par l’absence d’attention portée au sujet.
La conférence mondiale de l'ONU sur le climat, dont les négociations patinent notamment sur les questions de financement pour les pays pauvres, sera prolongée jusqu'à samedi, a annoncé vendredi son président égyptien Sameh Choukri.
La COP 27 s’est ouverte en Egypte dans un contexte marqué par les conséquences déstabilisatrices sur le marché de l’énergie de la guerre en Ukraine. La France maintient ses objectifs climatiques et sa transition. Vouloir préserver le pouvoir d’achat et poursuivre la lutte contre l’inaction climatique est-il possible ?
Les émissions de ce gaz, responsable de 25 % de la hausse des températures depuis l’ère préindustrielle, atteignent des records. Mais leur réduction partielle, et rapide, est à portée de main.
La COP27 touche à sa fin. Malgré une prolongation attendue des négociations entre États ce week-end, des organisations comme Greenpeace font déjà part de leur déception quant à ce sommet sur le climat, dont les premiers engagements sont jugés insuffisants. Un énième bilan décevant pour ce rendez-vous international qui pousse à se poser la question suivante : faut-il réformer la COP ou bien créer un autre cadre de négociations pour mieux répondre à l’urgence climatique ?
The climate talks are going into overtime with little progress toward the emissions cuts required to meet the goals of the Paris Agreement.
La plupart des engagements à la neutralité carbone des entreprises, villes ou régions ne sont pas à la hauteur des récentes recommandations du groupe d'experts de l'ONU dédié à cette question, selon une analyse publiée mardi à la COP27.
La guerre en Ukraine place l’Europe « à un tournant » de sa politique énergétique et climatique selon Climate Action Tracker : soit remplacer sa dépendance à la Russie par de nouvelles dépendances, soit « accélerer le développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique ». D’urgence et massivement.
Lula, qui prendra ses fonctions le 1er janvier, a promis une « déforestation zéro ». Il doit prononcer en fin d’après-midi un discours très attendu à Charm El-Cheikh.


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