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Agence Science-presse
Ce ne sont pas les mauvaises nouvelles de cette année sur le front climatique qui semblent empêcher les géants pétroliers de revenir sur leurs promesses de réduire leurs émissions. Coup sur coup, trois des plus gros ont fait des annonces allant dans l’autre direction.
Avec la réglementation qui restreint l’utilisation du bisphénol A, l’industrie se tourne vers de nouvelles substances pour le remplacer. Le Détecteur de rumeurs a vérifié ce qu’on sait des risques de ces substituts.
Coup sur coup cette semaine, trois rapports ont apporté un regard différent sur l’avenir : deux tracent un portrait sombre des promesses des différents pays, et un offre une lueur d’espoir… grâce à la guerre en Ukraine.
Longtemps décriée, la géoingénierie pourrait-elle acquérir ses lettres de noblesse en sauvant les glaces du Groenland? C’est l’objectif que semblent s’être donnés des entrepreneurs et au moins un milliardaire.
On est en septembre, et le Groenland continue de fondre. C’est l’avertissement inquiet qu’avait lancé au début du mois le glaciologue américain Jason Box, depuis son poste d’observation sur la banquise, alors que la pluie se mettait à tomber.
La vague de chaleur intense qui frappe l’Europe cette semaine n’est pas la première, mais ces canicules ont augmenté en fréquence et en intensité depuis 40 ans.
Il avait été suggéré à la mi-juin que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) allait peut-être déclencher son plus haut niveau d’alerte pour l’épidémie de variole du singe. Le 25 juin, la décision était reportée. Mais même si ce niveau d’alerte était déclenché, cela permettrait-il de contrôler l’épidémie?
Lorsque de la pluie tombe sur le plus haut point de la calotte glaciaire du Groenland, ça n’est pas une bonne nouvelle. Pourtant, une nouvelle analyse de cet événement survenu en août dernier, révèle que cette pluie n’était qu’un élément mineur d’un plus vaste ensemble.
Le récent documentaire de la réalisatrice canadienne Jennifer Abbott, L’ampleur de toutes choses, aborde les changements climatiques sous l’angle de la perte et du deuil – celle de sa sœur, décédée d’un cancer, mais aussi d’une sortie de crise que les innovations technologiques ne peuvent nous offrir.
On ne le croirait pas à écouter Fox News ou les élus républicains, mais même aux États-Unis, l’opinion publique est résolument en faveur de politiques d’aide aux énergies renouvelables, et ne doute plus de la nécessité d’agir contre le réchauffement climatique.
À première vue, rien ne ressemble plus à une molécule de CO2 qu’une autre molécule de CO2. Voilà que des chercheurs proposent une voie alternative pour les distinguer, plus facile que les méthodes actuelles et qui pourrait venir en aide à ceux qui cherchent à déterminer la quantité très précise de gaz à effet de serre que nous envoyons là-haut.
En lice pour le prix de la nouvelle la moins étonnante de l’année: une étude des propos tenus par les quatre plus grandes compagnies pétrolières conclut qu’elles font du greenwashing —de l’écoblanchiment.
Lorsqu’on fait « l’analyse du cycle de vie » d’un produit, il s’agit de l’ensemble de son empreinte sur l’environnement, depuis sa fabrication jusqu’à sa décomposition. Mais le microplastique, qu’on savait déjà tenace, vient de s’enrichir d’une nouvelle étape: ce qui se retrouve dans les océans… peut nous retomber dessus au milieu des gouttes de pluie.
Même les pesticides « bio » ont un impact sur l’évolution des espèces des alentours. Selon une étude réalisée en Belgique sur de minuscules crustacés vivant dans des étangs à proximité des champs, ces petites bêtes s’adaptent différemment, tout dépendant du type de produit utilisé par les fermiers.
Lors de la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP26), en novembre en Écosse, beaucoup de pays arriveront avec un bilan gênant. Le Canada est-il le pire? Il n’est en tout cas pas parmi les meilleurs, constate le Détecteur de rumeurs.
Une autre étude sur l’efficacité des masques contre le coronavirus, mais celle-ci dépasse les précédentes par plusieurs longueurs: 340 000 personnes, et de surcroît une étude randomisée, c’est-à-dire dans laquelle les participants sont assignés au hasard à un des groupes.
Si l’augmentation des températures atteint les trois degrés à la fin du siècle, l’enfant né en 2020 pourrait observer dans sa vie deux fois plus de feux et d’ouragans, trois fois plus d’inondations, quatre fois plus de récoltes détruites, et 36 fois plus de canicules, que ce que ses grands-parents nés en 1960 ont observé.
Si le sixième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) déposé le 9 août contenait les mêmes signaux d’alarme que dans ses précédentes éditions, la différence était cette fois dans le langage plus robuste. Cela vient du fait qu’en 30 ans, on a accumulé quantité de mesures sur les océans et l’atmosphère: ces mesures n’ayant cessé de gagner en précision, la marge d’incertitude s’est rétrécie. Le Détecteur de rumeurs a identifié 5 éléments dont on peut désormais dire qu’ils ne laissent plus place au doute.
Si le sixième rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) déposé le 9 août contenait les mêmes signaux d’alarme que dans ses précédentes éditions, la différence était cette fois dans le langage plus robuste. Cela vient du fait qu’en 30 ans, on a accumulé quantité de mesures sur les océans et l’atmosphère: ces mesures n’ayant cessé de gagner en précision, la marge d’incertitude s’est rétrécie. Le Détecteur de rumeurs a identifié 5 éléments dont on peut désormais dire qu’ils ne laissent plus place au doute.
Il y a plusieurs façons de calculer comment les pays riches pourraient atteindre leurs cibles de réduction des gaz à effet de serre. Mais l’une d’elles est sans équivoque: pour éviter de dépasser le seuil de 1,5 degré, il faudrait laisser dans le sol près de 90% des réserves encore inexploitées de charbon, et 58% de celles de pétrole.
Chronique des temps à venir dans les pays riches : aux États-Unis, les assauts répétés des grandes tempêtes, des inondations et des incendies, poussent de nombreuses communautés rurales, déjà fragiles, au bord de la faillite.
En plus de frapper une des parties des États-Unis les plus exposées aux ouragans —la Louisiane— l’ouragan Ida a frappé de plein fouet, le 29 août, une région possédant une des plus grandes concentrations d’industries pétrolières, gazières et chimiques.
Le Québec doit combler son retard pour s’adapter aux changements climatiques et cette adaptation « ne peut passer par la construction d’un troisième lien », s’exclame la professeure de l’École nationale d'administration publique, Fanny Tremblay-Racicot.
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