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Fossile

décembre 2024

Mauvaise nouvelle pour le climat : la demande mondiale de charbon a atteint un nouveau record en 2024, année la plus chaude jamais enregistrée, et seul l'essor des énergies renouvelables devrait contribuer à la stabiliser jusqu'en 2027, a rapporté l'Agence internationale de l'énergie (AIE) mercredi."Après avoir atteint un niveau record en 2024, la demande mondiale de charbon devrait se stabiliser" jusqu'en 2027 du fait de la forte progression des énergies renouvelables, écrit l'AIE dans son rapport annuel sur le charbon dans le monde sur la période 2024-2027.
Le Parlement moldave anticipe un arrêt au 1er janvier 2025 des livraisons de gaz russe. Une façon pour le Kremlin de saper la popularité de la présidente Maia Sandu, une pro-européenne qui vient de se faire réélire, pour un second mandat.
L'Ukraine a affirmé samedi avoir bombardé pendant la nuit un site pétrolier dans la région russe d'Oriol (ouest), déclenchant un incendie, les autorités locales confirmant une "attaque massive" de drones.
Dans un rapport publié ce jeudi 12 décembre, des organisations font état de violations accrues des droits humains dans les régions investies par des grands groupes comme TotalEnergies.
Milton, Helene, Beryl, Boris, Kong-rey, Kirk… Ces noms résonnent pour les assureurs et les pays comme des gouffres à milliards, causés en l’espace de quelques heures par des inondations et des intempéries extrêmes. L’Europe, l’Asie et le nord de l’Amérique, aucun territoire n’est à l’abri. Ces événements mettent en question la viabilité et la pérennité des régions touchées au hasard des vents. Si le nombre de morts reste pour l’instant supportable par la communauté, les coûts financiers explosent et la quantité d’hydrocarbures et d’électricité nécessaires à la remise en état grimpe de manière exponentielle.
Face aux dégâts causés par les entreprises les plus polluantes, Paloma Moritz, journaliste et responsable du pôle écologie du média en ligne Blast, appelle à réinventer nos démocraties en impliquant davantage les citoyens que nous sommes.
Outre-Atlantique, si chaque État a sa propre histoire, les modes de production d’électricité ont bien changé en vingt ans. Mais les énergies fossiles dominent encore.
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
La Lituanie a célébré vendredi l'acquisition formelle d'un terminal flottant de gaz naturel liquéfié (GNL), une nouvelle étape sur le parcours de ce pays balte visant à mettre fin à sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.Baptisé Independence, le terminal a déjà été exploité pendant dix ans sur la base d'un contrat de location. Il est considéré dans ce pays balte comme une pierre angulaire de sa stratégie de sécurité énergétique.
Le pétrole a été mis sur orbite grâce aux deux guerres mondiales. L'or noir porte depuis la croissance mondiale et ses qualités intrinsèques lui ont permis d’être plus efficient que le charbon pour de nombreux usages et de porter la croissance mondiale à des niveaux inégalés souligne Thomas Norway dans ce 10ème épisode de sa série sur l'Efficicité.

novembre 2024

À 250 mètres sous terre, la poussière est épaisse et l'oxygène rare. La mine Mramor, en Bosnie, alimente en charbon la centrale de Tuzla, censée tourner jusqu'en 2050, quand ce pays pauvre chauffé au charbon devra avoir décarboné toute son énergie.
La consommation de charbon en Chine, principal pays émetteur de gaz à effet de serre, va probablement atteindre son pic en 2025 avant de décliner grâce aux efforts de Pékin pour développer des énergies plus propres, selon un rapport publié mercredi.Plus de la moitié (52%) des experts interrogés dans le cadre d'un rapport publié par les groupes de réflexion Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA) et International Society for Energy Transition Studies (ISETS) s'attendent à ce que la consommation de charbon de la Chine atteigne son maximum l'année prochaine.
Face à des résultats toujours insuffisants, des propositions se font jour pour sélectionner les hôtes des conférences climat, exclure les lobbyistes des énergies fossiles et passer à la mise en œuvre pratique des accords.
La compagnie pétrolière nationale du Nigeria a repris mardi l'exploitation d'une raffinerie à Port Harcourt, au coeur de la région pétrolifère du Delta, dans le sud-est du pays, au terme de rénovations retardées à sept reprises.Il s'agit d'une des quatres raffineries de la compagnie qui avaient été fermées en 2020 pour être modernisées.Mele Kyari, directeur général de la Nigerian National Petroleum Corporation Limited (NNPCL), a organisé une visite du site et des employés ont présenté aux autorités des échantillons de pétrole, de kérosène et de diesel.
La conférence sur les changements climatiques COP29 s'est terminée dimanche sans mention explicite de la "transition" vers la sortie des énergies fossiles, un recul jugé "inquiétant" par nombre d'experts qui y voient un "pas en arrière" dans les chances de maintenir la planète sous 1,5 degré de réchauffement.
La ministre des Affaires étrangères allemande, venue à Bakou pour le sprint final de la COP29, a accusé samedi la présidence azerbaïdjanaise du sommet des Nations unies sur le climat d'être sous l'influence de certaines puissances pétrolières, visant implicitement l'Arabie saoudite, sans la nommer.
L'appel à la "transition" vers la sortie des énergies fossiles, acquis principal de la COP28 de Dubaï combattu par l'Arabie saoudite, n'apparaît pas explicitement dans les principaux textes finaux présentés à la conférence sur le climat de l'ONU, la COP29, à Bakou dimanche.L'appel à "opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques" avait été arraché dans la douleur en 2023.
Ce vendredi 22 novembre est le dernier jour de la COP29 à Bakou. Les négociateurs n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur un financement pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique et un autre point est devenu clivant : les pays pétroliers ne veulent même plus faire mention de l’accord de l’année dernière, qui vise à sortir progressivement des énergies fossiles.
Le négociateur de l'Union européenne à la COP29, Wopke Hoesktra, a estimé jeudi que le projet d'accord publié dans la nuit était "inacceptable" en l'état.
Le groupe des pays arabes refusera tout texte ciblant "les énergies fossiles", a indiqué jeudi son représentant, le Saoudien Albara Tawfiq, à la conférence climatique de l'ONU à Bakou, à l'avant-dernier jour théorique de la COP29."Le groupe arabe n'acceptera aucun texte qui cible des secteurs spécifiques, y compris les combustibles fossiles", a déclaré en plénière ce négociateur saoudien dont le pays préside cette année le groupe arabe à l'ONU Climat.
Le Premier ministre indien Narendra Modi, en visite de deux jours au Guyana, a réaffirmé jeudi l'intérêt de son pays pour le pétrole guyanien lors d'un discours devant le Parlement de ce petit pays du nord de l'Amérique du sud, disposant des plus grandes réserves de pétrole per capita de la planète. "L'Inde entre dans une nouvelle ère. La demande d'énergie augmente rapidement en Inde et le pays diversifie ses sources d'énergie. À cet égard, nous considérons le Guyana comme une source d'énergie importante", a-t-il déclaré.
Le géant pétrolier britannique BP a annoncé jeudi un investissement groupé de sept milliards de dollars pour démultiplier les ressources gazières d'une usine existante dans la province indonésienne de Papouasie, dans l'extrême est du pays."L'investissement devrait permettre de débloquer environ 3.000 milliards de pieds cubes de ressources gazières supplémentaires", a annoncé dans un communiqué BP, opérateur de cette installation de production de gaz naturel liquéfié, Tangguh LNG, au nom d'un consortium dont il détient un peu plus de 40%.
Des émissaires des pays développés sont réunis cette semaine à l'OCDE pour discuter de l'arrêt d'un soutien financier public aux industries fossiles, espérant une évolution de la position américaine avant l'arrivée du climatosceptique Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.Ces discussions qui ont démarré lundi se poursuivent jusqu'à jeudi auprès de l'Organisation de coopération et de développement économiques, basée à Paris, "mais il est possible qu'elles se poursuivent après", a indiqué à l'AFP une source proche des négociations.
Vingt-cinq pays, riches pour la plupart, se sont engagés mercredi à la COP29 à ne plus ouvrir de centrale au charbon, dans l'espoir d'emmener d'autres pays vers la fin du charbon.Le Royaume-Uni, qui vient de fermer sa dernière centrale au charbon, le Canada, la France, l'Allemagne et l'Australie, très gros producteur de charbon, ont signé cet appel volontaire pendant la conférence sur le climat de l'ONU en Azerbaïdjan. La Chine, l'Inde et les Etats-Unis n'y sont pas.
La sortie des énergies fossiles "reste toujours d'actualité" et il faut "maintenir la pression" pour que cet objectif soit réaffirmé au niveau international, a estimé mardi la ministre française de la Transition écologique et de l'Energie dans un entretien aux Echos.Cette question d'une réduction progressive du recours au pétrole, charbon et au gaz pour tenter d'enrayer le réchauffement climatique faisait partie de l'accord obtenu l'an dernier à la COP28 de Dubaï. Mais depuis, elle semble progressivement reléguée au second plan voire remise en cause par certains.
Avant son investiture, le 20 janvier 2025, le nouveau président américain doit pourvoir plus de 4 000 postes – notamment ses ministres, leurs adjoints, mais aussi des ambassadeurs, des responsables militaires et des directeurs d’agences fédérales.
Le président-élu des États-Unis Donald Trump a annoncé samedi la nomination au poste de secrétaire à l'Energie de Chris Wright, magnat de la fracturation hydraulique, PDG de l'entreprise Liberty Energy, qui devra "réduire les formalités administratives", pour stimuler les investissements dans les combustibles fossiles. "En tant que secrétaire à l'Energie, Chris sera un leader clé, stimulant l'innovation, réduisant les formalités administratives et inaugurant un nouvel +âge d'or de la prospérité américaine et de la paix mondiale+", a déclaré Donald Trump dans un communiqué.
Climatosceptique, PDG d'une entreprise et soutenu par les compagnies pétrolières américaines: Donald Trump a nommé au poste de secrétaire à l'Energie Chris Wright, PDG de l'entreprise Liberty Energy, avec pour feuille de route la dérégulation du secteur. "En tant que ministre de l'Energie, Chris sera un leader clé, stimulant l'innovation, réduisant les barrières administratives et inaugurant un nouvel +âge d'or de la prospérité américaine et de la paix mondiale+", a déclaré Donald Trump dans un communiqué.
Au moins 1.773 lobbyistes des énergies fossiles ont été autorisés à accéder à la COP29 Climat à Bakou, selon le compte réalisé par la coalition d'ONG Kick
Les acteurs des énergies fossiles déploient de nouveaux lobbying pour bloquer la transition climatique. A la COP29, ils sont plus de 1770.
Venu passer la journée à la COP29 à Bakou, le PDG de la compagnie pétrolière française TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a défendu vendredi les actions de son entreprise et du secteur, accusé d'influence indue sur la diplomatique climatique."Oui, on est une partie du problème" climatique, mais "on est dans une logique de progrès continu", même "si on ne va jamais assez vite" aux yeux de la société, a déclaré à l'AFP Patrick Pouyanné.
À l’occasion de la COP29, qui se tient actuellement en Azerbaïdjan, France 24 a enquêté sur les fuites de méthane en Roumanie, pays qui abrite les plus grandes réserves de pétrole d’Europe. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, en partie responsable du réchauffement climatique.
Près de 1.800 personnes liées à des intérêts dans les énergies fossiles ont obtenu selon une coalition d'ONG une accréditation pour la conférence de l'ONU sur le climat (COP29) qui se tient jusqu'au 22 novembre en Azerbaïdjan.
Le monde de l'énergie converge vendredi à la COP29 à Bakou, où les ONG dénoncent la présence en masse et l'influence des lobbyistes des énergies fossiles sur les négociations de l'ONU, organisée cette année encore dans un grand pays producteur de pétrole.Un serpent géant représentant les intérêts fossiles à l'entrée de la COPLe PDG de la major française TotalEnergies, Patrick Pouyanné, est l'une des figures du monde du pétrole et du gaz à Bakou vendredi, avec de nombreux autres patrons, ministres de l'Énergie et consultants du monde entier.
L'ancien vice-président américain Al Gore juge "absurde" d'organiser les COP sur le climat dans des "pétro-Etats" tels que l'Azerbaidjan et appelle à réformer le système actuel.Dans un entretien à l'AFP en marge de la COP29 à Bakou, le prix Nobel de la paix et président de l'ONG The Climate Reality Project, 76 ans, dit aussi espérer que l'élection de Donald Trump n'aura pas d'effet significatif.
Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a annoncé vendredi la création d'un Conseil national de l'énergie (CNE), dont la mission sera de "superviser le chemin vers la domination énergétique des Etats-Unis", désignant le gouverneur du Dakota du Nord Doug Burgum à sa tête.M. Burgum a également été désigné jeudi ministre de l'Intérieur, chargé non pas de la police mais de la gestion des terres fédérales.
Les géants de l'énergie fossile affichent des ambitions pour réduire drastiquement les rejets de méthane, un puissant gaz à effet de serre, mais ces objectifs comportent d"importantes lacunes", au risque d'"exacerber la crise climatique", affirme jeudi un rapport du centre de réflex
Pour décarboner l'industrie et respecter les engagements climatiques de la France, les usines françaises consommeront en 2050 deux fois plus d'électricité qu'actuellement, soit 207 térawattheures contre 103 Twh en 2023, selon une étude du centre de réflexion La Fabrique de l'industrie parue jeudi. L'industrie a besoin d'électricité pour remplacer les énergies fossiles émettrices du CO2 qui réchauffe l'atmosphère, telles le gaz ou le fioul, dans tous ses procédés de séchage, chauffage de fluides, ou traitements thermiques.
En pleine COP29 et à contrepied du précédent exécutif conservateur, le nouveau gouvernement travailliste de Keir Starmer a annoncé, ce jeudi 14 novembre, qu’il allait comptait rejeter les «nouvelles licences d’exploitation du charbon».
Les rejets issus du pétrole, du gaz et du charbon ont continué d’augmenter cette année, même si le rythme de la hausse ralentit, selon le consortium scientifique Global Carbon Project.
Les émissions de CO2 issues des énergies fossiles ont augmenté de 0,8 % par rapport à 2023, estiment les scientifiques du Global Carbon Project dans un rapport. Ce qui augure d'un réchauffement de 2 °C atteint dans 27 ans.
La production d'hydrocarbures du secteur pétrogazier a atteint en 2023 son record absolu et il a investi en moyenne 61,1 milliards de dollars pendant 3 ans dans l'exploration de gisements, selon un rapport de l'ONG Urgewald.Le rapport, publié mardi, est dévoilé au moment où le monde se retrouve à la COP29 de Bakou en Azerbaïdjan (11-22 novembre) avec un enjeu crucial: s'accorder sur un nouvel objectif d'aide financière que les pays développés doivent fournir au monde en développement pour assurer leur transition écologique et s'adapter au changement climatique.
L'hôte de la conférence annuelle de l'ONU sur le climat, le président azerbaïdjanais Ilham Aliev, a défendu mardi le droit des pays à exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, en ouverture d'un sommet de dirigeants mondiaux à Bakou.Les dirigeants des pays en développement, très représentés à la COP29, plaident mardi pour un accord financier historique sur l'aide des pays riches, mais la plupart des chefs d'Etats du G20 sont absents, au début d'une des négociations climatiques les plus difficiles depuis l'accord de Paris en 2015.
La centrale de Saint-Avold (Moselle), l'un des deux sites à charbon de l'Hexagone, a repris du service mardi pour répondre aux besoins de production d'électricité alors que le froid arrive, a-t-on appris auprès de GazelEnergie.
Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, qui accueille cette année la COP de l'ONU sur le climat à Bakou, a répété et assumé mardi son expression de "cadeau de Dieu" pour désigner les hydrocarbures, qui ont fait la richesse de son pays.
La Commission de transition du charbon (CTC), co-présidée par la France et l'Indonésie, publie des recommandations pour accélérer la sortie du très polluant charbon, dont celle de débloquer le financement public et privé, l'une des batailles centrales de la conférence du climat de la COP29 à Bakou.
Deux mondes ont défilé mardi au pupitre de la 29e conférence de l'ONU sur le changement climatique, des dirigeants de pays pauvres et vulnérables appelant à redoubler d'efforts tandis que d'autres plaidaient pour ne pas diaboliser gaz et pétrole.Les dizaines de discours de présidents et Premiers ministres à la COP29, qui se déroule à Bakou jusqu'au 22 novembre, montrent que les cicatrices de la dernière COP, à Dubaï, sont encore vives. Les pays avaient alors adopté par consensus un appel inédit à une transition vers la sortie progressive des énergies fossiles.
Le gaz naturel liquéfié (GNL), ressource très disputée dans le monde, est souvent présenté comme une énergie de "transition" pour remplacer le charbon, terriblement polluant. Mais son bilan climatique est alourdi par sa production très gourmande en énergie et les fréquentes fuites de méthane dans l'air.Pourquoi le GNL a-t-il le vent en poupe ?En 2024, la demande mondiale de gaz devrait augmenter de plus de 2,5% à un nouveau record historique, soutenu par les besoins de GNL, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Les banques françaises, malgré leurs promesses vertes, continuent de financer les énergies fossiles tandis que des alternatives existent.
Trajectoire de réchauffement, émissions, concentration de gaz à effet de serre, financements : tous les signaux sont au rouge avant la COP29. 
TotalEnergies entrevoit un pic de la consommation mondiale de pétrole au mieux après 2030, dans les scénarios les plus probables, selon son rapport annuel sur l'évolution du système énergétique mondial, publié lundi à une semaine de la conférence climatique de la COP29.
La France va fortement réduire sa consommation d'énergies fossiles d'ici 2030, avec en ligne de mire la diminution de 50% de ses émissions brutes de gaz à effet de serre par rapport à 1990, a annoncé le gouvernement en présentant lundi sa feuille de route pour l'énergie et le climat d'ici à 2050.
Les États-Unis cherchent à limiter la pollution liée au charbon, mais les communautés fondées sur cette ressource souffrent toujours des fermetures des mines. En Virginie, une ville se reconstruit petit à petit.
Un an après l'accord sans précédent des pays du monde entier à Dubaï en faveur d'une "transition" vers l'abandon des énergies fossiles, les dirigeants mondiaux peinent ou rechignent à traduire cette promesse en actes, constatent des diplomates, militants et experts.
La 29e Conférence des Nations Unies sur le changement climatique, ou COP29, se déroulera à Bakou, en Azerbaïdjan, du 11 au 22 novembre 2024. Les critiques des ONG de défense des droits de l’homme concernant cette COP29 sont particulièrement vives. Des organisations comme Human Rights Watch et Amnesty International expriment de vives inquiétudes sur la répression des libertés fondamentales dans le pays hôte.

octobre 2024

Gouvernement "autocratique", promotion des énergies fossiles et corruption: un rapport publié jeudi souligne des risques pour le bon avancement des négociations sur le climat à la prochaine COP29, qui se tiendra en Azerbaïdjan.
Le géant pétrolier a annoncé ce jeudi 31 octobre une baisse de 39 % de ses bénéfices par rapport au trimestre précédent. Mis en cause, la moindre rentabilité du raffinage et les prix du pétrole très volatils à cause des tensions qui secouen
À quelques jours de l'élection présidentielle, l'EIA américaine (US Energy Information Administration) a annoncé que la production de gaz de schiste(1) des États-Unis avait « légèrement diminué au cours des neuf premiers mois de 2024 par rapport à la même période en 2023 ».
Les majors pétrolières européennes ont vu leurs bénéfices fondre au troisième trimestre en raison de la baisse des prix du pétrole et des marges de raffinage sur fond de faible croissance mondiale, mais affichent une belle rentabilité et continuent à rétribuer généreusement leurs actionnaires.Pour TotalEnergies, il s'agit même de la plus forte baisse de bénéfices depuis la pandémie. Son résultat net a reculé de 65% au troisième trimestre 2024, à 2,3 milliards de dollars, presque autant que les -65,7% du quatrième trimestre 2020, en plein Covid-19.
Gouvernement "autocratique", promotion des énergies fossiles et corruption: un rapport publié jeudi souligne des risques pour le bon avancement des négociations sur le climat à la prochaine COP29, qui se tiendra en Azerbaïdjan.
Les Emirats arabes unis, organisateurs de la COP28 l'an dernier, l'Azerbaïdjan, qui accueillera la COP29 à partir du 11 novembre, et le Brésil, futur pays hôte de la COP30 l'an prochain, prévoient d'augmenter leur production d'énergies fossiles de 32% d'ici 2035, dénonce mercredi un rapport de l'ONG Oil Change International.
La santé de toutes les populations du monde est en péril à cause du dérèglement climatique, alerte le rapport « Lancet Countdown 2024 ». La faute, en partie, aux énergies fossiles qui progressent.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) publie ce jour son édition 2024 des « perspectives technologiques ». Le premier constat est à nouveau celui de l’accélération de la diffusion des énergies de flux – le solaire et l’éolien à titre principal – via deux canaux principaux : la production d’électricité et l’électrification des usages amorcée dans le secteur des transports et, à un moindre degré, de l’industrie.
Kamala Harris et Donald Trump ont des vues différentes sur la transition énergétique… mais aussi un point commun : tous deux considèrent les énergies fossiles comme clé de l’indépendance énergétique.
En Belgique, l'édition 2024 du mouvement Code Rouge contre l'industrie fossile s'en est pris à TotalEnergies. Un site du groupe a été bloqué pendant 30 heures près de Bruxelles tandis que 270 activistes ont été arrêtés à Anvers.
Selon une étude, les subventions accordées aux voitures de société à essence et diesel coûtent 42 milliards d'euros par an aux contribuables de l'UE.
Le site de TotalEnergies à Feluy (Hainaut) est bloqué par des manifestants du groupe Code Rouge depuis 08h00 samedi matin, indique le mouvement de désobéissance civile dans un communiqué.
La police fédérale a confirmé avoir procédé à des interpellations dans la foulée.
Le développement des concessions pétrolières et gazières dans le "Triangle du corail" de l'océan Pacifique, surnommé "l'Amazonie des mers", multiplie le trafic maritime et fait courir des risques de "marées noires", a dénoncé samedi un collectif d'ONG.Cette espace maritime de 10 millions de kilomètres carrés contient plus de 600 aires marines protégées (AMP), chevauchées sur 16% de leur surface par des blocs pétroliers et gaziers en grande majorité en phase d'exploration, alerte Earth Insight.
Le black-out géant qui a affecté Cuba pendant plusieurs jours a mis en évidence la forte dépendance aux combustibles fossiles de l'île pour produire son électricité et sa difficile transition vers les énergies renouvelables, selon plusieurs experts.95% de l'électricité d'origine fossile. Malgré les objectifs maintes fois annoncés de transition vers les énergies renouvelables, gage d'indépendance énergétique de l'île communiste, les progrès ont été minimes.
Le G20, le groupe des vingt principales économies mondiales, a annoncé vendredi dans un communiqué sa volonté de "s'éloigner des énergies fossiles" et d' "atteindre la neutralité carbone d'ici 2050", reprenant les engagements énoncés à l'occasion de la COP28, l'année dernière à Dubaï.
Le mythe d’un « âge de l’électricité », qui fait un retour en force dans le débat public, oublie que l’utilisation de charbon et de pétrole continue à augmenter, rappelle l’historien Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Les 10 pays d'Asie du Sud-Est(1) constituent « une force motrice des tendances énergétiques mondiales » et devraient connaître la 2e plus grosse hausse de consommation d'énergie dans les décennies à venir (après l'Inde), selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui alerte sur les défis associés dans un nouveau rapport publié ce 22 octobre(2).
World Energy Outlook 2024 - Analysis and key findings. A report by the International Energy Agency.
Le besoin urgent de délaisser les combustibles fossiles au profit d’énergies renouvelables et d’adopter des politiques visant à réduire la consommation énergétique ne devrait même pas être sujet à débat, et jusqu’à tout récemment, au tournant des années 1990, il ne l’était pas.
Les politiques ambitieuses d'exclusion du charbon des banques françaises laissent apparaître des failles, selon Reclaim finance.
L’électrification des procédés est un élément central de la stratégie de décarbonation de notre société. Or, les conditions actuelles n’incitent pas les citoyens comme les entreprises à aller dans cette direction. Un transfert des accises de l’électricité vers les énergies fossiles (gaz et produits pétroliers principalement) permettrait d’inverser la tendance pour que notre mobilité, notre production de chaleur ou nos processus industriels prennent la voie de la décarbonation !
Les grandes banques françaises ont continué d'investir dans le charbon entre 2021 et 2023 alors qu'elles avaient "à maintes reprises affiché leur sortie" du secteur, selon une étude de Reclaim Finance publiée mardi.20 groupes « problématiques » soutenus par BNP Paribas"Malgré une baisse des financements au secteur du charbon depuis 2019, notre analyse montre que de nombreuses transactions problématiques persistent entre 2021 et 2023" dans le développement de nouvelles mines ou centrales à charbon, affirme l'ONG.
À 470 mètres sous terre, Serguiï Faraonov tient de l'or noir dans sa main : du charbon extrait, malgré la guerre, d'une mine du Donbass, dans l'Est de l'Ukraine.À l'abri des bombardements mais...La roche est d'autant plus précieuse que les bombardements russes ont ravagé l'infrastructure énergétique de l'Ukraine depuis deux ans et demi. Donc chaque source d'énergie est cruciale, à l'approche de l'hiver et face aux coupures quotidiennes d'électricité.
Alors que l’Agence internationale de l’énergie s’apprête à publier son rapport annuel, mercredi, les pays producteurs qualifient de « fantasme » ses prévisions qui annoncent une diminution de la consommation de charbon, de pétrole et de gaz d’ici à 2030.


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