La veille

Plusieurs centaines voire quelques milliers de morts, c'est le lourd bilan qui pourrait être attribué au cyclone Chido qui vient de frapper Mayotte.

Si le lien entre le cyclone très destructeur à Mayotte et le réchauffement climatique est difficile à établir, la tendance à long terme est claire : les cyclones vont être plus intenses plus rapidement, et associés à plus de pluies, en raison de la hausse des émissions de gaz à effet de serre.

Le cyclone Chido, classé en catégorie 4 sur l’échelle Saffir Simpson (qui jauge l’intensité des tempêtes tropicales de 1 à 5), a ravagé les îles de Mayotte samedi. À cette heure-ci, les autorités font état de 20 morts - un bilan provisoire qui pourrait rapidement grimper à plusieurs centaines de victimes.

Le cyclone Chido a, selon les autorités, probablement causé des centaines ou même des milliers de victimes sur l’archipel français. Mais cette catastrophe n’est pas seulement un désastre naturel, c’est aussi un désastre politique, observe la presse étrangère.

Le cyclone tropical Chido a frappé Mayotte, samedi 14 décembre, avec une violence “exceptionnelle”, provocant des dégâts considérables. Les premières informations font état de deux morts mais les autorités craignent que le bilan ne s’alourdisse sensiblement dans les prochains jours.

Le cyclone Chido s'est abattu samedi matin sur l'archipel de l'océan Indien, placé en alerte violette, le plus haut niveau, provoquant d'importants dégâts. "La situation est catastrophique", a déploré le président de l'association des maires. ,

Les habitants de Mayotte se préparent au passage de Chido, un cyclone tropical intense qui s’apprête à balayer tôt samedi matin l’archipel de l’océan Indien, placé en alerte maximale.

Selon le ministère de l’intérieur, 1 600 policiers et gendarmes sont déployés. Aucun bilan humain ou matériel n’a pu être établi par les autorités à ce stade.

L’archipel de l’océan indien a été frappé ce samedi 14 décembre par un cyclone particulièrement violent. Au moins deux personnes sont mortes et une cellule interministérielle de crise doit se tenir dans la soirée.

Selon le météorologue François Gourand, la puissance du phénomène qui s’est abattu sur le territoire français ce samedi tient à deux raisons : il a directement frappé l’archipel et a été dopé par des eaux particulièrement chaudes.