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Milei
Le président libertarien se vante d’avoir réduit l’inflation et retrouvé l’équilibre financier du pays. Au prix pourtant d’une explosion de la précarité et du sacrifice des services publics, retrace la sociologue Maricel Rodriguez Blanco.
Journalistes montrés du doigt, harcelés, adversaires politiques insultés, escouade digitale amplifiant les saillies du chef de l'Etat : une année de présidence Milei a distillé en Argentine, au nom de la "liberté" d'expression et de communication "directe" avec le peuple, une violence discursive qui inquiète.
En hausse depuis deux ans, la pauvreté a augmenté de 11 points en Argentine sur les six derniers mois pour atteindre 52,9 % de la population, selon des chiffres officiels publiés jeudi. La politique d'austérité du président Javier Milei, qui a permis de faire baisser l'inflation, a aussi occasionné des milliers de pertes d'emploi dans le pays.
De nieuwe ultrarechtse president van Argentinië Javier Milei wil de kettingzaag zetten in de milieu- en klimaatregels van het land. Voorlopig komt hij van een kale reis thuis.
Quasi inconnu il y a encore deux ans, Javier Milei, le candidat libertarien d'ultra droite, a remporté une victoire écrasante à la présidentielle argentine. Le candidat antisystème a promis de mettre une terme à l'interminable descente aux enfers de l'économie argentine. Quarante ans après le retour de la démocratie, l'Argentine entre dans l'inconnu.
L’économiste d’extrême-droite a réussi à séduire une majorité d’Argentins avec son programme pour «tronçonner» l’Etat argentin. Il remporte le second tour de la présidentielle plus de 55% des suffrages face au péroniste Sergio Massa.
C’est une large victoire, avec plus de 55,6 % des voix selon les premiers résultats. L’économiste ultralibéral et climatosceptique Javier Milei a été élu président de l’Argentine, dimanche 19 novembre. « Aujourd’hui commence la reconstruction de l’Argentine », a-t-il déclaré. L’homme de 53 ans se définit comme « antisystème » et veut la fin du « modèle appauvrissant de l’État omniprésent ».
Inflation délirante et population à 40 % en dessous du seuil de pauvreté justifient-elles de tester l'extrémisme sous toutes ses formes ? Sans doute pour les Argentins qui ont voté à 56 % pour Javier Milei, le Trump de la pampa, avec un taux de participation de 76 %. Ultralibéral et ultramacho, il a gagné à coups de clips et de messages simplistes à l'image de ceux qui ont été les premiers à le féliciter, Trump et Bolsanaro. Va-t-il mettre à exécution toutes ses menaces sur les aides sociales, la banque centrale et l’abolition de l’avortement ? Suspens !