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Production

octobre 2025

La « socialisation » de la production d’énergie est nécessaire pour démocratiser l’économie et réduire les inégalités, estime le chercheur Lucas Chancel dans un nouvel essai d’histoire globale de l’énergie.
La production européenne de plastique est "au bord du gouffre" et son poids dans un marché mondial en hausse constante continue de s'éroder, a assuré mercredi l'organisation professionnelle Plastics Europe, en appelant à l'aide les autorités politiques européennes et nationales. L'Europe a produit plus de matières plastiques en 2024 qu'en 2023, 54,6 millions de tonnes (+0,4%). Mais l'année précédente avait été marquée par une forte baisse et sur le long terme le déclin est notable (62,3 millions de tonnes produits en 2018), selon le bilan annuel rendu public mercredi par Plastics Europe.
En mars dernier, je constatais une évolution des discours écologiques : enfin, en 2025, le pouvoir d'achat intégrait le débat (voir ce post : https://lnkd.in/dP3C7NzF). […] ❓ J’interpelais alors certains acteurs sur la difficulté à énoncer que la contrainte environnementale (l'impossible développement infini dans un monde fini) allait nécessairement impacter la production de richesse

septembre 2025

TotalEnergies va augmenter sa production globale d'énergies jusqu'en 2030 tout en réduisant ses investissements, y compris dans les énergies bas carbone, et ses coûts opérationnels pour faire face à un environnement "incertain" dans un contexte de baisse des prix du pétrole. Le géant pétro-gazier français a annoncé lundi vouloir augmenter sa production de pétrole, gaz et électricité d'environ 4% par an jusqu'en 2030.
À un peu moins de deux mois de l’ouverture de la COP30 à Belém, deux informations importantes : pour la première fois la Chine va s’engager sur un objectif de baisse de ses émissions ; le rapport Production Gap(1) indique que les émissions mondiales de CO2 résultant de la combustion d’énergie fossile devraient continuer d’augmenter si l’on se fie aux prévisions d’extraction des grands producteurs.
D’ici cinq ans, les gouvernements envisagent de produire une quantité d’énergies fossiles plus de deux fois supérieure à celle compatible avec la limitation du réchauffement de la planète à 1,5 °C, alerte un rapport publié ce lundi 22 septembre.
L’écart ne cesse de se creuser entre la quantité de charbon, de pétrole et de gaz que les gouvernements des pays producteurs projettent de mettre sur le marché et celle qui permettrait de limiter le réchauffement sous la barre des 1,5 °C.
The Production Gap Report finds that 10 years after the Paris Agreement, governments plan to produce more than double the volume of fossil fuels in 2030 than would be consistent with limiting global warming to 1.5°C, steering the world further from the Paris goals than the last such assessment in 2023.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, soit une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence.
Très remarquée pour ses scénarios traçant la voie pour sortir des énergies fossiles, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) se retrouve dans le collimateur de l'administration Trump, qui cherche à imposer sa vision d'un monde toujours gourmand en pétrole. "Ils sont dans une position difficile", reconnaît une source habituée des discussions avec cette institution. L'écriture de son prochain rapport annuel sur les perspectives énergétiques, par exemple, passe pour un numéro d'équilibriste. Contacté par l'AFP, le ministère américain de l'Energie renvoie aux propos musclés de son secrétaire Chris Wright: "Nous ferons l'une des deux choses suivantes: nous réformerons le fonctionnement de l'AIE ou nous nous retirerons", a averti en juillet le responsable dans une interview à Bloomberg.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence. "Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d'énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C", a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l'Institut de l'environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude. "Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans", lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la "déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire".
Les mesures de soutien public aux combustibles fossiles peuvent encourager la production et l’utilisation de ces combustibles, ce qui augmente les émissions et renchérit le coût de l’atténuation du changement climatique. Ces politiques peuvent aussi fausser les coûts et les prix, générant ainsi des inefficiences dans la production et l’utilisation de l’énergie.
Analysis and forecast to 2030
L'hashtag #IEA a publié cette semaine un rapport peu commenté mais aux enseignements majeurs, "The Implications of Oil and Gas Field Decline Rates" On y apprend notamment que 90% des investissements du secteur Oil and Gas servent à maintenir la production, face à un taux de déclin de plus en plus important. En 2025, le "déclin naturel" annuel des champs pétroliers représente 6 millions de barils/jour.
Le paradoxe du pétrole. En théorie, la transition énergétique devrait freiner la production et la consommation de pétrole. En pratique : - Des subventions mondiales qui s'élèvent encore à 1 100 Md$ en 2023 (en baisse par rapport aux 1 600 Md$ en 2022, mais toujours massives). - Des investissements qui ont augmenté de +53 % depuis 2020, concentrés au Moyen-Orient et en Amérique du Nord qui veulent sécuriser leurs positions d’exportateurs. - Une production prévue en hausse de +2,3 Mb/j en 2025, quand la demande n’augmentera que de +1,1 Mb/j.


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