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neutralité climatique
La Belgique s’est engagée à atteindre la neutralité climatique en 2050. Mais à mesure que cette date butoir approche, de nombreuses questions subsistent. C’est notamment le cas pour la façon dont notre pays produira son électricité, dont la consommation pourrait plus que doubler dans les 25 prochaines années. D’où proviendra-t-elle alors ?
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Commençons par rappeler quels sont ces objectifs climatiques dont on parle tout le temps. Au niveau européen, ils ont été initiés dans le cadre du Green Deal et sont incarnés par la loi européenne pour le climat[1]. Celle-ci inscrit dans la loi “neutralité carbone pour l’Europe en 2050”, et fixe également l’objectif intermédiaire d’une réduction des émissions de 55% entre 1990 et 2030. Ces deux objectifs sont repris en Wallonie dans le Décret neutralité carbone[2].
La Commission européenne a reporté la présentation de son objectif climatique pour 2040 initialement attendue au premier trimestre, a confirmé lundi une porte-parole. Cette révision de la législation vise à fixer un cap intermédiaire entre les objectifs de réduction des émissions à l’horizon 2030 et la neutralité carbone en 2050, un engagement clé de l’UE. Pour 2030, l’objectif est de réduire les émissions de 55% par rapport aux niveaux de 1990.
Atteindre la neutralité climatique en 2050, comme la Belgique s'y est engagée, nécessitera des investissements supplémentaires, qui pourraient aller jusqu'à 25 milliards d'euros par an, soit 4,3% du produit intérieur brut (PIB). Mais l'ampleur de ces investissements additionnels variera fortement en fonction des choix politiques qui seront faits, selon une étude conjointe du Comité d'étude sur les investissements publics (CEIP) et du Service public fédéral (SPF) Santé publique.
Cosigné par une dizaine de membres du collectif Scientifiques en rébellion, l’ouvrage, qui replace la question de l’engagement des chercheurs dans une perspective historique, rappelle que dépolitiser la science conduit à protéger les intérêts dominants.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
La Belgique avance, certes, vers la neutralité climatique, mais à un train de sénateur qui ne lui permettra pas, à ce rythme, de l'atteindre à l'horizon 2050, aucun secteur analysé n'échappant à ce constat, selon un bilan dressé par le Service Changements climatiques du SPF Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, candidate à un second mandat, défend la technologie des carburants de synthèse pour atteindre l'objectif de neutralité climatique des automobiles en 2035, un moyen de prolonger l'utilisation des moteurs thermiques, selon un document publié jeudi.Une concession confirmée par Ursula von der LeyenL'Union européenne a validé au printemps 2023 l'obligation imposée aux automobiles neuves de ne plus émettre de CO2, mesure centrale du plan climat des Vingt-Sept.
De plus en plus de produits sont étiquetés "climatiquement neutres". Toutefois, cette promesse peut se révéler trompeuse. Pour lutter contre les dérives du "greenwashing", les principaux fournisseurs de labels climatiques en Suisse et en Europe ont décidé de réagir en clarifiant la terminologie utilisée.
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On en parle beaucoup moins que l'avion, mais la filière ciment-béton contribue fortement au réchauffement planétaire. Une réalité qui n'est pas près de changer, malgré les prétentions des cimentiers d'atteindre la carboneutralité.
Le groupe pétrolier français TotalEnergies a annoncé mardi qu'il démarrerait en 2025 l'exploitation du champ de Ballymore situé au large du Golfe du Mexique, tablant sur 75.000 barils de pétrole par jour, dans un communiqué. La compagnie française s'est engagée vers la neutralité carbone, pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique, mais elle ne cesse de dire qu'elle veut continuer à répondre à la demande en gaz et en pétrole tant qu'il y en a, et qu'elle ne compte pas renoncer à développer de nouveaux gisements.
Une vaste enquête du Guardian révèle que les majors pétrolières et gazières sont en train de développer 195 "bombes à carbone" qui feraient voler en éclats nos objectifs climatiques. Dans le même temps, le think tank Carbon Tracker a passé au crible les politiques climatiques des 15 plus grandes majors pétrolières et gazières. Sans surprise, très peu d'entre elles ont des politiques suffisamment ambitieuses pour atteindre la neutralité carbone et respecter le seuil de 1,5°C de réchauffement.
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