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Dans un futur proche, les soldats américains ne seront plus seuls sur le champ de bataille. À leurs côtés, des robots capables de comprendre, de communiquer et d’agir de manière autonome pourraient bien révolutionner les opérations militaires. Grâce à l’intégration poussée de l’intelligence artificielle dans la robotique, l’armée américaine explore en effet une nouvelle ère de collaboration homme-machine. Lors de la National Robotics Week, des chercheurs du laboratoire DEVCOM ARL (Army Research Laboratory) ont présenté des avancées spectaculaires qui pourraient changer la façon dont les conflits sont menés.
[…] un groupe de chercheurs écossais a peut-être trouvé une solution révolutionnaire. En s’appuyant sur l’intelligence artificielle (IA) et des données comportementales historiques, ils ont développé un modèle qui peut prédire où les personnes perdues ont de fortes chances de se trouver, en reproduisant leur logique de comportement dans des situations similaires. Ce modèle pourrait radicalement transformer les missions de recherche et de sauvetage, en permettant aux équipes d’intervention de concentrer leurs efforts de manière plus ciblée et efficace.
Le rassemblement a été organisé, samedi, alors que l’Assemblée doit examiner fin mai une loi adoptée au Sénat, sous la pression d’une partie du monde agricole.
La fonte des glaciers est une métamorphose plutôt qu’une disparition, selon Nastassja Martin et Olivier de Sépibus. Dans « Les Sources de glace », l’anthropologue et le photographe appellent à repenser nos liens avec ces géants.
Malgré les effets du réchauffement climatique, peu de personnes sont prêtes à renoncer à l’avion. Notre calculette estime le temps nécessaire pour contrebalancer individuellement les émissions d’un aller-retour.
L’Allemagne, engagée dans une augmentation massive de ses investissements de défense, est prête à compenser en partie la suspension de l’aide militaire américaine à l’Ukraine, a promis jeudi son ministre de la Défense Boris Pistorius.
Nous avons rencontré Bruno Latour le 28 avril 2017, dans son bureau à Sciences PO, rue de Grenelle à Paris. Nous lui avons proposé de le faire réagir à plusieurs extraits de textes issus principalement de ses ouvrages, de Nous n’avons jamais été modernes (1991) à Face à Gaïa (2016), afin de traquer avec lui ce qu’il appelle « le monstre moderne ».
Le géant pétrolier britannique BP, à la traîne par rapport aux autres majors pétrolières, a vu son bénéfice s'effondrer en 2024 et annoncé mardi une "nouvelle direction", qui pourrait le voir s'éloigner un peu plus de ses ambitions climatiques passées.BP "a posé en 2024 les bases de (sa) croissance" en remodelant son portefeuille et en réduisant ses coûts et "nous prévoyons désormais de repenser fondamentalement notre stratégie" pour améliorer les retours aux actionnaires, a assuré son directeur général Murray Auchincloss.
IA et téléphone cellulaire, chacun dans leurs dimensions respectives, sont des outils. Chaque outil est dangereux s'il est mal utilisé. D'où l'importance d'enseigner à penser, car là se joue la vie ou la mort de la démocratie.
Les réseaux sociaux les plus connus sont actuellement de plus en plus critiqués. Les profils utilisateurs font l’objet d’une marchandisation portant atteinte à la vie privée. Les idéologies des propriétaires de ces plateformes se font de plus en plus présentes. La haine est de moins en moins régulée. Etc …
Face à la menace russe, l’Europe doit impérativement sortir de sa torpeur et dépenser “beaucoup plus” pour sa défense, a averti jeudi Mark Rutte. Pour la presse européenne, le retour de Trump à la Maison-Blanche est une pression supplémentaire qui pèse sur les pays du continent européen.
Les consensus scientifiques sur les causes et conséquences du dérèglement climatique et la médiatisation des aléas qui y sont liés témoignent d’une prise de conscience de la menace pesant sur la stabilité de nos existences. La mise en œuvre de politiques environnementales depuis plusieurs décennies dans un contexte d’accélération d’effets délétères ne peut qu’acter l’échec de notre modèle consumériste à se réguler.
Dimanche, presque partout en Europe, et très cruellement en Belgique, l’écologie – au sens le plus large – a perdu une nouvelle bataille. Cette défaite est celle de l’ensemble du mouvement écologique. Une prise de recul montre que, plus qu’une bataille, et à force de défaites, c’est la guerre que perd l’écologie, depuis 50 ans qu’elle a émergé. Or l’enjeu de cette guerre est l’habitabilité planétaire pour les vivants, dont les Humains. Mais c’est en particulier la défaite de la forme « parti » qu’a prise ce mouvement depuis les années 1980. Le parti belge Ecolo en particulier, un des premiers à entrer dans un parlement national en 1980 précisément, se distingue depuis lors par son incapacité à parvenir au pouvoir et s’y maintenir structurellement, afin de pouvoir déployer son programme, en temps utile. La défaite du dernier étage de la fusée « écologie », celle du gouvernement de la société, devient dès lors une question existentielle. C’est pourquoi nous plaidons ici pour un aggiornamento total – une remise
Entretien avec Jean-Philippe Decka, qui travaille sur la transformation des modèles économiques des entreprises dans le respect des limites planétaires.
Le secrétaire général de l'ONU a jugé "affligeant" mardi que certains gouvernements sacrifient la lutte contre le réchauffement climatique et la faim pour "dépenser sans compter dans l'armement".
La France a développé un arsenal législatif pour lutter contre le gaspillage et favoriser la transition verte. Mais quiconque fait ses courses aujourd’hui dans le pays peut constater que la société, les entreprises et les individus ne sont pas tout à fait à la hauteur de ses lois citées en exemple à l’étranger.
Malgré les effets du réchauffement climatique, peu de personnes sont prêtes à renoncer à l’avion. Notre calculette estime le temps nécessaire pour contrebalancer individuellement les émissions d’un aller-retour.
Le premier jour du sommet de l’ONU à Dubaï ce jeudi 30 novembre est marqué par la concrétisation du fonds destiné à aider les pays vulnérables à réparer les «pertes et dommages» climatiques qu’ils subissent.
Le 7 octobre, le fondement idéologique d’Israël s’est retrouvé en ruine. Le pays où plus jamais les Juifs ne devaient mourir massacrés comme des victimes sans défense, s’est transformé en théâtre d’un pogrom, ravivant les pires cauchemars. Que faire de cette réalité nouvelle ?
Selon le gouvernement, cet argent sera consacré principalement au développement d’infrastructures de désalinisation et de réutilisation des eaux usées, mais aussi à l’amélioration du système de canalisations afin de réduire les déperditions.
Volgens nieuw onderzoek van de Universiteit van Cambridge en de Vrije Universiteit Amsterdam overdrijven de meeste CO2-compensatieprogramma’s in hoeverre ze bomen planten of ontbossing voorkomen. Dat zet het systeem van de populaire koolstofkredieten zwaar onder druk.
Dans une tribune à Franceinfo, onze associations demandent aux pouvoirs publics de prendre la mesure de l’urgence et d’agir pour une nouvelle et meilleure répartition de l’eau.
Une étude parue en mai 2023 tente de comptabiliser le montant des réparations que devraient payer les plus gros producteurs d’énergie fossile : plus de 200 milliards de dollars par an pendant 25 ans.
Faire sauter le "plafond de verre" d'un futur désirable. C’est le but de l’Assemblée citoyenne des imaginaires qui va proposer aux citoyens de penser un monde de demain bas-carbone et souhaitable, sans dystopie et scénario catastrophe. Une nécessité pour créer des nouveaux récits et une culture à la hauteur des enjeux contemporains.
un essai pour penser l’évolution contemporaine du droit qui correspond de moins en moins à un droit imposé par le commandement de l’État et de plus en plus comme un droit co-construit par un ensemble d’acteurs et d’institutions ;
Tandis que l'étau de la répression se resserre sur les Soulèvements de la Terre, la priorité est à la solidarité, à la riposte juridique, et au soin des blessé·es. La question de savoir comment ne pas reproduire une telle hécatombe paraît néanmoins urgente. Ce qui suit est une série de propositions afin de continuer à se renforcer mutuellement et faire de la place à tou·tes en contexte d'actions de masse.
Invité de franceinfo, le professeur d'hydrogéologie Alain Dupuy, alerte sur une situation de "quasi sécheresse généralisée" en France. Il s'agit selon lui d'une situation inédite qui appelle à consommer moins d'eau.
En offrant une alternative plus propre aux carburants fossiles, ces e-fuels pourraient servir la cause de la transition énergétique.
Le message de Sainte-Soline est limpide : le pouvoir est prêt à tuer pour défendre son modèle mortifère. Une violence étatique dont le mouvement social doit tenir compte pour ne pas se laisser enfermer dans la confrontation. La manifestation qui s’est déroulée à Sainte-Soline ce week-end marque un tournant dans l’histoire du mouvement climatique. Elle atteste que l’écologie génère le conflit, et non le consensus. Jusqu’à récemment, beaucoup pensaient que la passivité des dirigeants à l’endroit du (...)
Dans son nouvel essai (Après le changement climatique, penser l’histoire, Gallimard 2023), Dipesh Chakrabarty interroge la juxtaposition de deux pensées globales : la mondialisation et le dérèglement climatique. Pour l’historien indien, il est grand temps qu’Homo Sapiens devienne un Homo Prudens…
Parler de science est, aujourd’hui, périlleux. On la voit à la fois farouchement attaquée et fermement défendue. Ses énoncés sont mis en doute, relativisés, décrédibilisés par les uns et sa méthode et ses résultats sont ardemment défendus par les autres. Qui donc a raison ? Faut-il trancher entre les sceptiques radicaux qui refusent d’admettre les conclusions des études scientifiques ou bien faire ce que toute raison humaine devrait faire : adhérer aux propositions de la science comme à ce qui, seul, échappe au doute ? Ou bien y a-t-il là une fausse alternative ?
Une équipe internationale d’une centaine de scientifiques, coordonnée par INRAE, le CNRS et l’Université d’Alicante (Espagne), a mené une première étude mondiale afin d’évaluer l’impact du pâturage sur les écosystèmes arides de la planète, où se situent 78 % des parcours. Leurs résultats, publiés le 24 novembre dans la revue Science, montrent que le pâturage est bénéfique sous des climats relativement froids, et dans des zones géographiques montrant une forte biodiversité animale et végétale. A l’inverse, ces effets deviennent largement délétères dans les régions plus chaudes de la planète et pauvres en biodiversité. Les conclusions de cette étude peuvent contribuer à développer une gestion plus durable des pâturages, ainsi qu’à établir des actions de gestion et de restauration efficaces visant à atténuer les effets du changement climatique et de la désertification.
La Déclaration des droits de l’enfant fêtera son centenaire en 2024. Face à la complexité des crises qui nous font face, l’héritage d’Eglantyne Jebb, autrice de la Déclaration, et son insistance sur la nécessité de placer les droits de l’enfant en priorité dans l’agenda de la communauté mondiale doivent être plus que jamais pris en compte.
Plus écologiques et moins coûteux que le gaz: les réseaux de chaleur -- et de froid -- gagnent à être mieux connus, soulignent les défenseurs de ces infrastuctures, à même selon eux d'assurer 20% du chauffage en France d'ici 2030 (au lieu de 5% aujourd'hui). - 6.500 km aujourd'hui - Le pays compte 898 réseaux de chaleur, soit 6.500 km de canalisations de chauffage urbain courant dans 850 villes, selon un état des lieux de la Fédération des Services énergie environnement (Fedene) publié mercredi.
Plutôt que de réduire leurs émissions à la source, un nombre croissant de grandes entreprises et d’États promettent de planter des quantités phénoménales d’arbres pour compenser leurs activités. Or, cette solution ne peut en aucun cas être la seule déployée. Si c’était le cas, il nous faudrait pas moins de quatre planètes Terre.
L’Institut Open Diplomacy organisait ce vendredi en Occitanie les Rencontres du Développement Durable, avec Montpellier Business School, en partenariat avec le JDD, sur le thème « Repenser la prospérité ». Thomas Friang, le directeur général de ce think tank et créateur des Rencontres, nous livre son éditorial.
Le pays a misé sur l’irrigation et les cultures de contre-saison. Une stratégie réussie économiquement, mais qui assoiffe un pays qui subit les sécheresses.
http://afrique.le360.ma/autres-pays/economie/2022/09/25/39417-voici-le-montant-colossal-que-lafrique-doit-depenser-annuellement-pour-atteindre-les
Face au désastre écologique qui affecte désormais le quotidien et l’intimité de tous les contemporains, nombre d’intellectuels opèrent un « tournant géologique » afin de forger des récits capables de relever le défi climatique.
Une planification écologique, d’une part, et une démocratie locale qui définirait de quels écosystèmes les collectivités ont besoin, de l’autre, seraient les deux leviers d’un nouvel horizon politique et citoyen.
Het WK voetbal in Qatar is gebouwd met het bloed, zweet en tranen van honderdduizenden werknemers wier mensenrechten de voorbije 12 jaar werden geschonden. Zij hebben recht op herstelbetalingen, vinden Trui Van Ackere en Cassandra Ajufoh van Amnesty International Vlaanderen. 'Sport en mensenrechten kan je niet van elkaar scheiden als beslissingen uit de sportwereld zorgen voor onherstelbare schade.'
Sans remettre en cause son confort ou son bien-être, la sobriété place la croissance en valeur devant celle en volume. “Moins, mais mieux”.
Penser l’impact de la guerre en Ukraine bien sûr, et les tensions déjà bien réelles qu’elle occasionne sur le marché de l’énergie mais qui pourraient s’aggraver si Vladimir Poutine maintenait fermé le gazoduc Nord Stream 1. Mais penser aussi plus loin, pour lutter contre le dérèglement climatique dont on peut mesurer ces derniers jours les conséquences. Ces deux urgences ont remis un mot au goût du jour : «sobriété». La Commission européenne a présenté mercredi sa boîte à outils pour inciter les Vingt-Sept à baisser de 15% leur consommation d’énergie. Le président français dans son interview télévisée du 14 Juillet a, lui aussi, utilisé le mot «sobriété», le gouvernement planchant sur un plan national.
Le lobbying en faveur du climat à l’échelle européenne, tel est la mission que s’est donnée Chloé Mikolajczak. Elle nous explique ce que cela signifie.
Les pompiers ont le plus grand mal à maîtriser les feux qui ravagent la Gironde depuis plus d’une semaine, et qui atteignent même désormais la côte landaise. Une catastrophe sans précédent pour la région dont les conséquences négatives sont nombreuses à court terme. Mais elle pourrait aussi permettre de mieux adapter la plus grande forêt artificielle d’Europe aux enjeux du réchauffement climatique.
Le gouvernement allemand a confirmé qu’il aura davantage recours au charbon « pour produire de l’électricité » , alors que l’entreprise d’État russe Gazprom ne cesse de baisser ses livraisons à l’Europe.
intervention d'Anneliese Depoux, directrice du Centre Virchow-Villermé de Santé Publique Paris-Berlin de l’Université Paris Cité invitée au Cnam par Kevin Jean, maître de conférences et chercheur au laboratoire Modélisation, épidémiologie et surveillance des risques sanitaires (MESuRS)!
Bomen planten is essentieel in de strijd tegen de klimaatverandering, maar CO2 uit de lucht halen en permanent opslaan in de ondergrond is minstens even belangrijk. De ene methode vervangt de andere niet, want ze hebben een totaal ander doel, schrijven internationale klimaat- en natuurexperten.
Bomen planten is essentieel in de strijd tegen de klimaatverandering, maar CO2 uit de lucht halen en permanent opslaan in de ondergrond is minstens even belangrijk. De ene methode vervangt de andere niet, want ze hebben een totaal ander doel, schrijven internationale klimaat- en natuurexperten.
Davantage de pays doivent «penser résilience» et adopter et améliorer de toute urgence des systèmes d'alerte précoce afin de réduire les risques liés à un nombre croissant de catastrophes dans le monde, a conclu vendredi un forum des Nations Unies sur les catastrophes.
La Russie devrait recevoir 1.000 milliards de roubles (13,7 milliards d'euros) supplémentaires de ses exportations d'hydrocarbures en 2022, dont une partie pourra être allouée à la poursuite de son offensive en Russie, a déclaré vendredi le ministre russe des Finances. "Nous estimons que les revenus supplémentaires issus des hydrocarbures pourraient atteindre jusqu'à 1.000 milliards de roubles, selon les prévisions élaborées avec le ministère du Développement économique", a déclaré Anton Silouanov dans une interview retransmise à la télévision.
Pour la première fois dans l’Histoire, avec l’invasion russe de l'Ukraine, des installations nucléaires se retrouvent au beau milieu d’une guerre conventionnelle. Un scénario cauchemardesque que peu d’acteurs du secteur ont anticipé. À Tchernobyl comme à Zaporijjia, l’armée russe fait planer une menace sur les règles de sécurité nucléaire les plus élémentaires. Reportage.
la méthode de l’évitement du débat aboutit, chez les citoyens, à un sentiment d’incompétence des hommes et des femmes politiques, mais aussi, c’est ce qui est le plus inquiétant, à la mise en évidence d’une forme d’impuissance collective à proposer des solutions et à agir dans ce sens. Une démocratie qui ne débat plus, ou qui débat mal, est une démocratie impuissante. Or, toujours d’après l’enquête Harris interactive, ce sont les Français qui se sentent les plus impuissants qui, à la fois déplorent de ne pas être en démocratie et ne sont pas attachés au régime démocratique.
Des terrils de charbon luisent en plein soleil aux abords d'une centrale thermique à Dadri dans le nord de l'Inde, économie émergente confrontée à une pression accrue pour repenser sa dépendance au combustible fossile en raison de l'urgence climatique. L'Inde, troisième émetteur mondial de CO2, dépend du "diamant noir" pour 70% de ses énormes besoins énergétiques.
La pandémie de Covid-19 n'est pas finie et la distribution des vaccins sur la planète reste "scandaleusement inéquitable", a affirmé mercredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, dans un communiqué marquant le deuxième anniversaire du déclenchement de ce fléau mondial.
Comment partager équitablement et de façon socialement juste les bénéfices de la transition. Une chronique de Pierre André, philosophe et chargé de recherches FNRS à l'UCLouvain (Chaire Hoover).
Édouard Jourdain, chercheur associé à l’EHESS et auteur notamment de Théologie du capital (2021), publiait en décembre 2021 un ouvrage sur les communs (PUF, coll. « Que sais-je ? »). Nous revenons avec lui sur la généalogie et l’usage de cette notion féconde.
Et s’il fallait partir de l’espace domestique, du quotidien et de la maisonnée pour (re)penser toutes les dimensions de la catastrophe écologique ? Plusieurs mouvements féministes des années 1960 ont insisté sur la nécessité de considérer le privé et le personnel comme politique. Geneviève Pruvost renouvelle ce champ d’interrogations en articulant perspectives féministes, subsistance et reprises de terres.?
Ce mémoire est l’aboutissement d’un parcours d’étude unifié par le souci du monde. Après une licence de sciences informatiques, un bachelor de sciences sociales et un double master de sciences et politiques environnementales, la distance réflexive sur les problématiques globales me semblait toujours fragile. Au printemps 2019, dans le cadre de l’enseignement Théories et Politiques de la Décroissance (Sciences Po) assuré par Agnès Sinaï (Institut Momentum) et Luc Semal (Muséum National d’Histoire Naturelle), j’ai néanmoins été invité à découvrir le philosophe Günther Anders. Ce fut une rencontre bouleversante.
Le tout dernier rapport du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat arrive à des conclusions alarmantes quant aux conséquences négatives des changements climatiques, à la fois sur leur vitesse d’évolution et leur ampleur.
En moins d’un siècle, l’élevage a connu des transformations majeures. Sous l’anthropocène, les changements techniques rendus possibles par la pétrochimie ont provoqué un découplage entre cultures et élevage, là où les systèmes agricoles de beaucoup de régions du monde, et notamment l’Europe, reposaient précédemment sur une étroite association des deux. L’élevage intensif spécialisé qui a émergé, souvent montré du doigt pour les souffrances animales qu’il génère, pose de nombreuses autres questions.
Plusieurs milliers de personnes ont participé à la marche des jeunes pour le climat à Glasgow ce vendredi, dont l’étudiant Nikita Mickevics interrogé par «Libération», qui ira également défiler samedi lors d’une grande manifestation où sont attendues près de 50 000 personnes.
Au cours de ces vingt-cinq dernières années, les 10% les plus riches de l'humanité ont été à l'origine de plus de la moitié (52%) des émissions cumulées de gaz à effet de serre.
Les petits exploitants agricoles du monde entier vont devoir investir et repenser leurs cultures face au changement climatique en délaissant notamment le maïs, gourmand en eau, souligne, mercredi 27 octobre, le Fonds international de développement agricole (FIDA) dans un zoom sur huit pays africains.
La mode constituerait la 2ème industrie la plus pollueuse au monde. Les maisons ou industries de mode n’ont pas attendu un état des lieux détaillé et incontestable de la situation pour s’attaquer aux problèmes. Et beaucoup d’entre elles, la majorité, prennent des mesures en conséquence.L’industrie de la mode craint la contrainte de mesures écologiques.
À la suite de l'offre provisoire de quatre entreprises énergétiques (Electrabel, Tessenderlo, Luminus et Eneco ) pour la construction de cinq centrales électriques au gaz, l'offre est supérieure à la demande.
Lorsqu’on parle de croissance ou de décroissance, il faut avoir à l’esprit que toutes les activités humaines ont un impact sur les ressources renouvelables ou non.
Débat. Rester sous les 1,5°C, préserver la biodiversité: actions systémiques à fort impact. On a déjà trop pollué. Si on se contente de polluer moins, ou même de ne plus polluer, on n’échappera pas au dérèglement climatique qui a déjà commencé, dont certains points de non retours ont été franchi, on ne fera que repousser le problème.
Et si la protection de la biodiversité était le meilleur antidote aux épidémies virales ? C’est l’objet de l’enquête menée par Marie-Monique Robin auprès de soixante-deux scientifiques pour son ouvrage La Fabrique des pandémies. La journaliste d’investigation y décortique les liens entre biodiversité et santé. Elle appelle ainsi à repenser notre rapport à la nature pour éviter une « épidémie de pandémies ».
Le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis, considère la crise climatique comme l'une des principales cause des incendies dévastateurs qui ravagent le pays.
Après un mois de juillet émaillé par les catastrophes en Belgique et ailleurs dans le monde, le premier chapitre du sixième rapport du GIEC est venu ajouter ce lundi des éléments d’explication scientifique au drame que nous avons vécu. Côté politique, si les lignes ont bougé depuis quelques années, l’heure n’est certainement pas à l’autosatisfaction...
L’heure est venue de sonner la mobilisation générale. La Coalition Climat a déposé une centaine de propositions sur la table du monde politique, qui n’attendent que d’être mises en débat, pour passer, enfin, à l’action.
Quelle planète allons-nous léguer à nos descendants? Avons-nous une responsabilité morale envers eux? Des questions qui se posent plus que jamais après la publication du rapport alarmant du Giec.
Les récentes inondations en Allemagne, Belgique et dans le nord-est de la France questionnent notre capacité à s’en protéger. Pour cinq expertes interrogées par Reporterre, il est impératif de repenser l’aménagement du territoire.
le Centre de Recherche et Développement et de Transfert en Innovations Sociales Clermont Auvergne nous proposent d’aborder la notion de résilience à l’échelle des territoires à travers une « stratégie 3R » : Repérer, Relier et Résister.
Interview.- Essai singulier, Penser comme un iceberg, livre du philosophe écologue Olivier Remaud, nous invite à construire un monde dont l’homme ne serait pas l’épicentre. Parce que la vie est partout, au sein des glaciers, des arbres, des rivières… Échanges limpides avec Élisabeth Quin.
Le mot « transition » a conquis en quelques années une audience et une visibilité considérables. Son essor est censé être l’expression du verdissement des politiques publiques, dans une situation de plus en plus visible et de moins en moins contestable d’urgences et de crises écologiques.
A l’ère des réseaux sociaux et des théories du complot, le rôle des médias dans la diffusion de l’information scientifique est devenu un véritable enjeu démocratique. Il faut changer notre regard sur la «science», trop souvent sacralisée, pour mieux la critiquer.
Depuis sa création, la collapsologie a connu un essor important. Cette évolution s’accompagne de très nombreuses critiques qui dénoncent notamment le caractère dépolitisant de ce discours sur l’effondrement.
Symbole d’une incertitude et d’une imprévisibilité que toute génération semble croire inédite et propre à son époque, cette œuvre semble proposer une lecture presque universelle de l’ère que nous traversons. Aujourd’hui, les vagues (justement) successives de l’épidémie s’enchaînent et nous laissent rarement un répit suffisant pour reconstruire. Le message de turbulence et de chaos que transmet cette Grande Vague fait écho à ce sentiment d’impuissance face à un phénomène naturel contre lequel on se sent bien impuissant.
Cet article, qui part du constat de notre entrée dans l’Anthropocène, propose d’identifier quelques éléments à partir desquels penser l’éducation. Il propose notamment une rupture avec un des paradigmes importants de la modernité qu’est l’arrachement de l’aventure humaine à la nature.
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Dans son essai “Hors des décombres du monde”, Yannick Rumpala analyse le pouvoir de la science-fiction et des récits pour nous aider à habiter le monde. Et, peut-être, avancer vers de nouveaux possibles même quand l’horizon semble bouché.
Une remise en question s’avère fondamentale pour sauvegarder la santé – et tout simplement la survie – de l’humanité dans l’Anthropocène. Ce changement de paradigme est au cœur de la Santé Planétaire (Planetary Health), une discipline en plein essor. Soutenue par The Lancet et la Fondation Rockefeller, elle vise à comprendre et à quantifier les impacts des disruptions environnementales sur la santé humaine, et à développer des solutions qui permettront à l’humanité et aux systèmes naturels dont nous dépendons de prospérer aujourd’hui et dans le futur...
Comment regarder en face les limites planétaires ? Renoncer à nos activités non durables et polluantes ? Gérer l’héritage transmis aux générations futures (usines, routes, constructions…) ? Ces questions figurent au coeur de Closing Worlds, une initiative originale et prospective qui nous emmène sur les voies du renoncement.
Il y a trois semaines, la Chine a surpris en s’engageant à atteindre la neutralité carbone d’ici à 2060. La Chine joue un rôle central dans la lutte contre le changement climatique, étant aujourd’hui le plus grand émetteur de CO2 au monde (environ 29% du total) – et de loin. Des raisons d’être sceptique ? ..Un tournant géopolitique ?
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Combinées aux effets des pressions non climatiques sur les milieux, ces conséquences expliquent que nombre d’espèces et d’écosystèmes devront faire face à de hauts niveaux d’impacts, même dans le cas d’un réchauffement atmosphérique global limité à +2 °C. Tous les systèmes humains seront concernés au cours de ce siècle, tout simplement car il n’existe pas de société ni d’économie qui ne dépende plus ou moins directement des conditions environnementales terrestres ou marines.
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Les chercheuses et les chercheurs qui contribuent chaque jour à alimenter notre média en partageant leurs connaissances et leurs analyses éclairées jouent un rôle de premier plan pendant cette période si particulière. En leur compagnie, commençons à penser la vie post-crise, à nous outiller pour interroger les causes et les effets de la pandémie, et préparons-nous à inventer, ensemble, le monde d’après.
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Une opinion signée par plus de 250 scientifiques
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La meilleure prise en compte des liens entre l’humain et le non-humain permet d’aborder les défis environnementaux de notre temps.
Il existe un décalage complet entre la réalité de l’économie et la façon dont elle est abordée et enseignée. D’une part, parce que l’on se base sur une théorie classique, datée, dont on connaît les travers et qui fonctionne trop en vase clos. Et d’autre part, parce que les enjeux du XXIe siècle doivent pousser à trouver de nouveaux objectifs à atteindre. C’est l’idée que développe Kate Raworth, économiste et chercheuse à Oxford, et qu’elle illustre sous la forme d’un… donut.
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Le progrès est aujourd’hui réduit à la notion de croissance,à une dimension quantitative. Pour lui redonner un sens,il est impératif de réintroduire des éléments qualitatifs, estime la sociologue Dominique Méda.Le progrès correspond à l’idée d’une possible amélioration de nos conditions de vie. Il faut garder cette idée mais la repenser. Car aujourd’hui, on assimile le progrès à l’augmentation des quantités produites et consommées, ce qu’on appelle la croissance.
Depuis quelques décennies, les travaux d’archéologues, d’historiens ou d’anthropologues se multiplient pour essayer de comprendre quels facteurs ont, par le passé, favorisé ou entraîné l’effondrement des civilisations. Bercées par une inertie structurelle et une croyance prométhéenne dans la maîtrise de leur environnement, ces dernières ont été incapables d’anticiper leur possible disparition.
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L’approche interdisciplinaire de l’action en faveur de l’environnement fait débat. Dans cet article, les chercheurs du groupe de Recherche en gestion sur les territoires et l’environnement (RGTE) présentent les principes qui fondent leur démarche et lui donnent sa cohérence et son originalité. Ainsi explicités et synthétisés, ceux-ci n’en peuvent que mieux être soumis à la discussion.