Le climat est la distribution statistique des conditions de l’atmosphère terrestre dans une région donnée pendant une période donnée. L’étude du climat est la climatologie. Elle se distingue de la météorologie qui désigne l’étude du temps dans l’atmosphère à court terme et dans des zones ponctuelles. source : wikipedia
COPERNICUS – Mises à jour

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Réchauffement global d’ici la fin du siècle, niveau des émissions de gaz à effet de serre, croissance des renouvelables dans le monde, fonctionnement des puits de carbone… Dix ans après la COP21, suivez l’évolution des courbes.
Des chercheurs britanniques affirment dans une étude publiée ce vendredi que les gènes des ursidés vivant dans le sud du Groenland diffèrent de ceux du Nord, ce qui leur permet de s’adapter aux températures plus élevées.
La presse américaine a accusé mardi 9 décembre l’institution de justifier la hausse des températures par des éruptions volcaniques ou des variations de l’activité solaire, dissimulant l’effet des activités humaines.
Sébastien Doutreloup, climatologue à l’Université de Liège, revient sur les différences entre météo et climat, l’accélération du réchauffement du climat, les conséquences déjà visibles en Belgique et l’urgence d’une réponse de la société. La chute brutale des températures de novembre en Belgique interroge : entre gel, neige et douceur anormale quelques jours plus tôt, beaucoup y voient un signe de dérèglement. Pour Sébastien Doutreloup, climatologue à l’Université de Liège, ces variations relèvent avant tout de la météo, un phénomène de court terme, et non du climat. Mais Sébastien Doutreloup rappelle que derrière ces oscillations quotidiennes le réchauffement climatique s’intensifie à un rythme inédit.
Entre 2010 et 2019, vingt grands dauphins communs se sont échoués sur les rives de l’Indian River Lagoon en Floride. Lorsque les chercheurs ont analysé leur cerveau, ils ont découvert bien plus qu’une simple tragédie marine. Ces cétacés présentaient des lésions cérébrales caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, accompagnées d’une concentration alarmante de neurotoxines directement liée aux proliférations d’algues que le changement climatique rend de plus en plus fréquentes. Cette découverte établit un lien inquiétant entre réchauffement des océans, santé animale et risques potentiels pour l’humain, car ce qui affecte ces sentinelles de l’environnement marin pourrait bien nous concerner également.
Sans plan d’adaptation à la hauteur des enjeux et avec un réchauffement climatique de 3°C d’ici la fin du siècle, notre pays pourrait connaître une baisse de son PIB de quelque 5% d’ici 2050, accompagnée d’une explosion de la dette de 15 points. C’est le principal enseignement d’un nouveau rapport du Bureau fédéral du Plan en partenariat avec le Centre d’analyse du risque climatique.
Le réchauffement climatique pourrait atteindre entre 2,7 et 3,1 °C d’ici 2100 en Belgique. Avec quelles conséquences sur notre territoire ? C’est ce que « Le Soir » a voulu explorer avec l’aide d’une quinzaine de scientifiques belges. Hausse des températures, évènements extrêmes, baisse des rendements agricoles... voici le tableau qu’ils dressent.
Face à l’urgence climatique, les techniques d’élimination du CO₂ dissous dans l’océan suscitent espoirs autant qu’inquiétudes. Comment procéder ? Quelles règles se donner ? Qui doit décider ? Les éclairages du biogéochimiste Olivier Sulpis, chargé d’évaluer ces méthodes.
Appliquées durant une dizaine d’années, les politiques environnementales de la Chine pour vaincre la pollution atmosphérique ont fonctionné. En revanche, ces mesures sont modifié le bilan radiatif de la Terre, c’est à dire la différence entre l’énergie que la planète reçoit du Soleil et celle qu’elle renvoie vers l’espace, sous forme de rayonnement. Comment une telle chose a t-elle pu se produire ?
Puisque l’Union européenne représente actuellement 6 % des émissions de gaz à effet de serre, certains politiques sont tentés de minorer la responsabilité du Vieux Continent. Une approche contestée par des scientifiques qui calculent, sur une base historique, l’effort à fournir par chaque pays pour respecter l’accord de Paris.
Touché par un épisode de douceur exceptionnel, le sud du pays a enregistré des températures bien au-dessus des normales de saison ces mercredi et jeudi. Depuis les années 60, les automnes se sont réchauffés de près de 2 °C.
À l’occasion de la COP21, le 12 décembre 2015, près de 200 pays s’engageaient pour la première fois à lutter collectivement contre le réchauffement climatique en votant l’Accord de Paris. Dix ans plus tard, alors que s’ouvre ce lundi le sommet mondial (COP30) sur le climat à Belém (Brésil), le monde est encore loin d’être tiré d’affaire, malgré des progrès significatifs. Le tour en cinq graphiques.
Je vous livre aujourd’hui quelques réflexions sur la recherche et les publications scientifiques. Comme je fais partie de cette profession, à chaque fois que j’entends ‘trust the Science – croyez la science » j’ai une forêt d’objections qui surgit dans mon esprit. Cette discipline se base sur l’observation de la Nature, et applique de nombreuses règles et des nombreuses décisions humaines imparfaites. Consciemment ou inconsciemment, nous voulons être en accord avec les autres. Nous répétons aussi ce que nous avons appris.
António Guterres a reconnu jeudi à Belém que l'objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C est hors de portée, tout en soulignant le potentiel des énergies renouvelables pour agir dès maintenant.
La Terre passera officiellement au-dessus du seuil de réchauffement de 1,5 °C d’ici la prochaine décennie, selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Pour rester en-dessous de cette limite, il faudrait en effet réduire les émissions annuelles de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2035 par rapport à 2019 – un objectif non réaliste compte tenu du temps qui reste et des mesures insuffisantes prises jusqu’à présent par les pays.
Les engagements des pays en matière de climat dirigent le monde vers un réchauffement de 2,5 °C, très au-delà de ce que vise l'accord de Paris, a alerté mardi l'ONU, à deux jours de l'arrivée des dirigeants mondiaux dans la ville amazonienne de Belém pour la COP30.
Les plans climat élaborés par les pays signataires de l'accord de Paris conduisent la planète vers un réchauffement de 2,3 à 2,5°C d'ici la fin du siècle, avertit le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue) dans un nouveau rapport publié mardi, à quelques jours de l'ouverture de la COP30, à Belém, au Brésil.
La poursuite des politiques actuellement en place conduit la planète vers une hausse des températures mondiales de 2,8 °C d’ici à la fin du siècle, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement.
L’ONU a publié ce mardi 4 novembre sa nouvelle la trajectoire climatique mondiale pour ce siècle actualisée avec les nouveaux engagements des pays : il y a un léger mieux par rapport à l’an dernier, mais encore bien loin d’être suffisant.
À deux jours de l'arrivée des dirigeants mondiaux à Belem pour la COP30, le bilan est tombé : les engagements des pays dirigent le monde vers un réchauffement de 2,5°C, très au-delà de ce que vise l'accord de Paris, alerte l'ONU mardi. Si les feuilles de route sont respectées… Le réchauffement est attendu entre 2,3°C et 2,5°C au cours de ce siècle, qui plus est si les feuilles de route climatiques des pays sont intégralement mises en œuvre, selon les calculs de l'ONU Environnement (PNUE) publiés avant la 30e conférence sur le climat des Nations unies dans la ville amazonienne de Belem, au Brésil.
À quelques jours du sommet mondial (COP30) sur le climat, l’ONU révèle que les derniers engagements climatiques des États réduisent seulement légèrement les projections de réchauffement mondial d’ici à 2100. Pourtant, les outils existent pour faire mieux.
Les experts du Lancet Countdown estiment que le nombre de morts liées à la chaleur dans le monde a augmenté de 23 % depuis les années 1990, en majorité en raison du changement climatique.
Le Lancet Countdown, rapport publié chaque année par une centaine de chercheurs internationaux, propose pour la première fois, mercredi, des estimations précises de la mortalité liée aux conséquences du réchauffement climatique comme les vagues de chaleur, les feux de forêt ou encore la pollution aérienne. Le bilan se compte en millions de morts.
Les fonds publics alloués à l’adaptation aux conséquences du changement climatique devraient être multipliés par plus de 12 d’ici 2035 pour répondre aux besoins des pays en développement, estime mercredi 29 octobre un rapport de l’ONU.
La survie de ces langues de glace, déterminantes pour l’élévation du niveau marin, dépendra du niveau des émissions de gaz à effet de serre, selon des modélisations publiées par la revue « Nature ».
La mort de dix personnes tuées par des ursidés cette année a poussé les autorités nippones à réclamer l’aide de l’armée. Le manque de nourriture, attribué au réchauffement climatique, expliquerait l’arrivée des ours en ville.
Le dépassement de l’objectif de Paris est devenu inéluctable d’ici la fin de la décennie. A la veille de la COP 30 au Brésil début novembre, l’ONU et des climatologues s’y résignent mais militent pour que ce soit temporaire.
Le milliardaire et philanthrope américain Bill Gates, dénonçant "la vision catastrophiste" de certains à propos du changement climatique, appelle à ce que la COP30 au Brésil recentre le débat sur "l'amélioration des conditions de vie", plutôt que sur les températures ou les émissions. Le réchauffement de la planète "ne va pas conduire à la disparition de l'humanité", écrit le cofondateur de Microsoft dans un long texte publié sur son site internet lundi soir, quelques jours avant l'ouverture de la 30e conférence des Nations unies sur le climat. Si le changement climatique aura "de graves conséquences, (...) les populations pourront vivre et prospérer sur la plus grande partie de la planète dans un avenir proche", écrit Bill Gates, dont la fortune s'élève selon Forbes à plus de 100 milliards de dollars.
À deux semaines de la conférence mondiale sur le climat au Brésil, un consortium d’ONG publie de nouvelles données sur les «bombes carbone», ces projets d’extraction fossile qui pourraient générer des quantités faramineuses de CO2 sur l'ensemble de leur durée de vie. Pétrole, gaz, charbon : les associations ont recensé 601 mégaprojets.
Avec des vents dépassant les 300 km/h, Melissa est l'un des ouragans les plus puissants jamais observés dans les Caraïbes. Les experts craignent des dégâts catastrophiques et soulignent le rôle du réchauffement climatique dans l'intensification de ces phénomènes.
Antonio Guterres avertit que le réchauffement climatique dépassera bientôt le seuil de 1,5 °C.
Contenir le réchauffement de la planète à 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle était l’objectif le plus ambitieux de l’accord de Paris de 2015.
La droite et l'extrême droite du Parlement européen ont enterré mardi une proposition de la Commission sur la surveillance des forêts, qui était destinée à mieux protéger ces écosystèmes contre les ravageurs, les sécheresses et les incendies, aggravés par le réchauffement climatique.
L’année 2024 vient de marquer un tournant climatique que les scientifiques redoutaient depuis des décennies. Pour la première fois depuis le début des enregistrements, le dioxyde de carbone a atteint un niveau record qui ne laisse aucune place au doute : notre planète s’engage vers un réchauffement dont les effets se feront sentir pendant des siècles. Ce n’est pas une hypothèse, c’est un constat établi par l’Organisation météorologique mondiale.
Les chiffres tombent, et ils racontent une histoire que personne ne peut plus ignorer. Septembre 2025 vient d’entrer dans les annales climatiques avec un statut qui en dit long sur la trajectoire de notre planète. L’observatoire européen Copernicus, référence mondiale en matière de surveillance climatique, a publié jeudi des données qui confirment une tendance désormais installée : la Terre continue de se réchauffer, et les records s’enchaînent avec une régularité troublante.
Nouvelle salve de censure aux États-Unis : vendredi, le Bureau de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables a reçu pour consigne de bannir plusieurs mots tels que «réchauffement climatique» ou encore «émissions» de ses futurs rapports.
Le neuvième rapport sur l’état de l’océan publié mardi par l’Institut européen Copernicus et l’organisation scientifique Mercator Ocean International alerte sur les impacts du réchauffement sur les écosystèmes marins.
Les pays de l’Union doivent faire plus et mieux pour sauver leur nature et augmenter leur résilience face aux effets du réchauffement, selon le rapport quinquennal de l’AEE, présenté ce lundi 29 septembre.
Le communiqué de presse officiel du rapport, fruit d’un partenariat entre le CERAC et le Bureau fédéral du Plan, qui tente pour la première fois d’estimer les coûts futurs du changement climatique pour les finances publiques belges.
Face à la nouvelle négation du changement climatique par Donald Trump, les scientifiques du CNRS réagissent en rappelant les faits et les leviers d’acti
C’est un zoom que nous propose l’Awac, l’Agence wallonne de l’Air et du Climat. Le réchauffement climatique est un phénomène mondial, global, mais quels seront ses effets à l’échelle de nos vies, de nos villes, de nos quartiers ? Plus de 40 experts ont dressé un état des lieux des risques climatiques pesant sur la Wallonie. Fruits de leur travail, 700 cartes sont mises à la disposition du public. Un mois de vagues de chaleur par an et des pluies trois fois plus fréquentes si la température globale augmente de 3 degrés. Aucune commune ne sera épargnée, même les plus rurales. C’est un travail inédit, doublé d’un appel à l’action.
Grimpant des sommets, des chercheurs auscultent la vie et la disparition des glaciers, à la fois réservoirs d’eau, archives du passé et trésors naturels. Avec l’espoir que leurs travaux soient appropriés par le plus grand nombre.
A l’occasion de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies ce mardi à New York, le président américain a multiplié les diatribes contre les pays européens, l’immigration ou encore la reconnaissance de l’Etat de Palestine.
Huit glaciers ont totalement disparu en Suède en 2024 à cause de la chaleur extrême, tandis que trente autres sont menacés, alerte la glaciologue Nina Kirchner.
La chaleur a contribué au décès d’environ 63 000 personnes en Europe pendant l’été 2024, estime lundi une étude annuelle de référence sur le sujet.
Dans le cadre de différents scénarios de réchauffement global, les bactéries du genre Prochlorococcus pourraient fortement diminuer dans la zone euphotique des océans. Suivant l’intensité du phénomène, il pourrait s’agit d’une véritable catastrophe, dans la mesure où ces bactéries produisent environ un cinquième de l’oxygène disponible sur notre planète.
Des chercheurs de l'Imperial College London et de la London School of Hygiene & Tropical Medicine publient mercredi une étude préalable dans laquelle ils avancent que plus de 15 000 morts en Europe durant l'été seraient dues au réchauffement climatique.
En se basant sur les dernières données d’une ONG, un média a élaboré une infographie très parlante à propos des coûts réels qu’engendrent les différents aléas climatiques de grande ampleur. Alors que ces aléas sont favorisés par l’actuel dérèglement climatique, les coûts dont il est ici question concerne l’aspect économique, les décès mais également, les impacts sur le quotidien des survivants.
Les populations de Prochlorococcus, un phytoplancton microscopique qui produit 10 % de l’oxygène de la planète et nourrit nombre d’espèces marines, pourraient chuter de moitié dans les océans tropicaux d’ici à 2 100 et de plus d’un tiers à l’échelle mondiale, selon une étude.
Plus de 40 scientifiques spécialistes des pôles publient, mardi, une évaluation critique de cinq procédés visant à manipuler l’environnement polaire.
C’est l’organisme marin qui participe le plus à la photosynthèse, qui permet de libérer de l’oxygène dans l’atmosphère, mais sa population pourrait baisser avec le réchauffement des océans. Le 8 septembre, une étude publiée dans la revue Nature Microbiology indique que la hausse de la température des eaux marines mènerait à une réduction du nombre de cyanobactéries appelées prochlorococcus. Présents dans plus de 75 % des eaux de surface du globe, ces organismes réalisent 5 % de la (…)
Le changement climatique causé par l’homme a multiplié par 40 le risque de canicule comme celle qui a favorisé les incendies meurtriers dans la péninsule Ibérique en août, selon les scientifiques.
« Ouest-France » a demandé à des scientifiques quelles étaient leurs raisons de rester positif lorsqu’on évoque la question du réchauffement climatique. Voici leurs réponses.
L’historien Jean-Baptiste Fressoz estime que l’institution onusienne donne la priorité aux solutions technologiques, y compris « spéculatives », au détriment d’autres options, comme la sobriété. Les scientifiques retarderaient ainsi les transformations structurelles.
Vague de chaleur inédite à Tokyo, mais aussi précipitations extrêmes et bouleversements saisonniers, les conséquences du réchauffement climatique se manifestent sur l’Archipel.
Alors que la couche d’ozone fait office de bouclier naturel protégeant la surface de la Terre contre les radiations solaires, de nouvelles simulations suggèrent qu’elle pourrait amplifier le réchauffement de la planète d’environ 40 % d’ici 2050 par rapport aux prévisions initiales, lorsqu’elle est combinée à la pollution atmosphérique d’origine anthropique. Cela signifierait que les décennies d’efforts visant à la reconstituer apportent moins de bénéfices climatiques que prévu, même si elle demeure essentielle à la protection de la vie sur Terre.
En Suisse, le célèbre domaine skiable de Saint-Moritz vient d’installer un système de refroidissement du sol. Une technologie qui vise à sécuriser l’accès à son téléphérique, mais qui ne suffira pas à sauver les montagnes de la crise climatique.
La France a traversé une vague de chaleur exceptionnelle. Le GIEC et Jean Jouzel préviennent que les canicules s’intensifieront dans les prochaines décennies, et que nous décidons maintenant …
Peu problématique en France, l’amibe mangeuse de cerveau Naegleria fowleri nécessite la plus grande prudence en cas de voyage dans certains pays chauds. Selon les experts, sa prolifération pourrait être favorisée par l’actuel réchauffement climatique.
Cette valeur longtemps hors norme est beaucoup plus fréquemment dépassée depuis le début du XXIᵉ siècle. La zone touchée s’étend également de plus en plus vers le nord.
Alors que les incidents climatiques extrêmes occupent l'actualité, les prises de position publiques minimisant l'impact des activités humaines sur le réchauffement climatique se répandent.
Dans les différentes «sierras» du pays, des collectifs d’irrigateurs, éleveurs ou agriculteurs, utilisent d’anciens canaux creusés dans la terre pour retenir l’eau de pluie et lutter contre les effets du réchauffement climatique.
En Suisse, les bâtiments sont conçus pour l’hiver, mais les étés seront bientôt le plus grand défi. La Confédération mise sur des solutions pragmatiques.
Pergolas fleuries en Provence, patios ombragés espagnols, carbets amérindiens... Ces structures traditionnelles sont très utiles pour se protéger du soleil et apporter un peu de fraîcheur, et intéressent de plus en plus les architectes en quête de solutions face au réchauffement climatique.
Des températures océaniques bien au-delà des normes saisonnières ont touché différents récifs coralliens du pays, dont la Grande Barrière à un niveau inédit, et provoqué une gigantesque prolifération d’algues toxiques dans le Sud.
Chaque année, un consortium international de chercheurs actualise les indicateurs clés du changement climatique. L'édition 2024 confirme que le réchauffement planétaire s'intensifie, que les émissions de gaz à effet de serre restent à des niveaux records, et que l'objectif de ne pas dépasser 1,5 degré devient de plus en plus inatteignable.
De récentes études sur les Pyrénées révèlent l’ampleur des changements environnementaux dans les écosystèmes montagnards. Le changement climatique s’avère plus intense que prévu, notamment pour les lacs, où les conditions de vie deviennent difficiles, et pour les glaciers. Les conséquences pourraient être dramatiques pour la biodiversité locale et pour le pastoralisme, mais aussi pour beaucoup de personnes, y compris en dehors des régions montagneuses, qui en dépendent pour leur approvisionnement en eau.
Certains scientifiques estiment que l’humanité ne pourra désormais plus respecter la borne la plus ambitieuse fixée, en 2015, par l’accord de Paris. Cependant, cet objectif conserve une utilité pour éviter les effets les plus dévastateurs du réchauffement climatique.
Coûts de l’huile d’olive, du cacao, des fruits et légumes : une étude publiée lundi documente une quinzaine d’exemples récents de pics d’inflation sur des denrées alimentaires, en lien direct avec des événements climatiques extrêmes.
Depuis le lundi 31 mars 2025, les voyageurs peuvent de nouveau traverser en train la frontière franco-italienne. Pendant un an et demi, la ligne Paris-Milan a été interrompue en raison d’un impressionnant éboulement survenu sur ses voies en août 2023. Loin d’être un événement isolé, ce type d’incidents se multiplie au fur et à mesure que les effets du réchauffement climatique s’intensifient. Face à cette situation, il est urgent que l’ensemble des acteurs de la filière ferroviaire (entreprises, collectivités, États…) se mobilise pour adapter les infrastructures à des conditions climatiques de plus en plus imprévisibles et violentes. Et ce, à une période où le nombre de voyageurs ne cesse de croître. Si certains pays européens se sont déjà engagés dans cette voie, la France tarde à passer à l’action.
Révélées par une étude récente, les décharges américaines émergent comme des sources inattendues et préoccupantes d'émissions de méthane, mettant en lumière l'urgence de repenser notre gestion des déchets pour contrer le changement climatique.
L’océan est au cœur de l’actualité cette année avec notamment le Sommet de l’Océan qui s’est tenu en juin dernier à Nice. Romain Troublé est le directeur de la fondation 'Tara Océan' depuis plus de dix ans. Il livre son expérience de 20 ans d’exploration et d’observation dans "Aujourd’hui l’Océan, parcours d’un engagement" aux éditions Stock. C’est en devenant le père de Fleur et Nemo que Romain Troublé a senti l’urgence d’agir pour protéger les océans.
Le dérèglement climatique est directement responsable d’environ 1 500 des 2 300 morts estimés dans douze villes européennes lors de la récente vague de chaleur, a évalué une étude scientifique publiée ce mercredi.
Une récente étude conclut que le dérèglement climatique a amplifié les températures caniculaires de juin de quelques degrés cruciaux, et serait ainsi responsable de 1 500 morts prématurées entre le 23 juin et le 2 juillet dans douze grandes villes européennes.
Les habitats des formes sauvages de l’espèce et des insectes qui la pollinisent devraient moins se chevaucher à l’avenir, à cause du changement climatique, révèle une étude scientifique publiée ce jeudi 3 juillet. Ce qui menacerait la survie de ces plantes et l’offre mondiale de l’épice.
Pullulations des ravageurs, champignons et bactéries menacent les vergers des Alpes du Sud. Près d'un fruit sur deux est impacté, certains sont invendables sur les étals et partent dans l'industrie agro-alimentaire, avec un moindre rendement pour les arboriculteurs.
Une équipe de scientifiques de l’UCLouvain, en collaboration avec l’ULB, a mis en lumière un mécanisme méconnu par lequel la fonte des glaciers contribue davantage au réchauffement climatique que prévu, fait savoir l’université louvaniste dans un communiqué vendredi.
En deux cents ans d’observation du climat, outre le réchauffement à l’œuvre, ce qui a changé, c’est le rôle de la science : d’une volonté de se baser sur le passé pour rassurer, elle le fait aujourd’hui pour prévenir des risques qu’encourt la planète, observe Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique.
Pourquoi la guerre nucléaire, et non la crise climatique, est la plus grande menace qui pèse sur l’humanité, selon Mark Lynas Mark Lynas a passé des décennies à faire pression pour que l’on agisse sur les émissions de gaz à effet de serre, mais il affirme aujourd’hui que la guerre nucléaire est une menace encore plus grande.
Le climatologue Christophe Cassou et le maire de Bures-sur-Yvette Jean-François Vigier étaient les invités du "8h30 francenfo", vendredi 20 juin 2025.
Pile au moment où l'été arrive, la France connaît sa première vague de chaleur de la saison. Dans les prochains jours, des températures records vont s'abattre sur une large partie du pays atteignant jusqu'à 38 °C. Un épisode particulièrement intense pour la période, selon les météorologistes, qui illustre la réalité du réchauffement climatique.
L'Hexagone va connaître en fin de semaine un épisode de températures élevées avant même le début de l'été. Un phénomène de moins en moins rare à cause du réchauffement climatique.
Pour la troisième année consécutive, un consortium international de soixante chercheurs, impliquant principalement en France des scientifiques de Météo-France, du CEA, du CNRS et de Mercator Ocean International, a actualisé les indicateurs géophysiques clés du changement climatique planétaire. Leurs résultats, publiés dans la revue scientifique Earth System Science Data, indiquent que le budget carbone restant pour limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C sera épuisé d’ici 3 ans, au rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre.
Sans baisse rapide des émissions, le budget carbone pour limiter le réchauffement à 1,5 ºC sera épuisé d’ici trois ans, alertent des scientifiques. Le climat se dérègle plus vite que prévu.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Face à l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, maintenir le réchauffement climatique sous le seuil symbolique des 1,5°C, fixé il y a dix ans par l’accord de Paris, n’est plus un objectif réaliste, constate un collectif de scientifiques dans une étude internationale annuelle sur les données climatiques.
Emissions de gaz à effet de serre, réchauffement des températures, budget carbone restant, élévation du niveau de la mer, déséquilibre énergétique de la Terre... une nouvelle étude publiée ce jeudi 19 juin par 61 scientifiques participant aux travaux du Giec tire la sonnette d'alarme sur l'état du changement climatique au niveau planétaire.
Mais chassez le naturel... et nous y revoici. La nouvelle que vient de publier Le Monde est hélas en ligne avec l'actualité. En effet, l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement à 1,5 °C, est désormais hors de portée : https://lnkd.in/dskHdKRB La raison ? Le CO2 est un oxyde. Sur terre, les oxydes sont des molécules très stables. L'eau, par exemple, est un oxyde (d'hydrogène), et cela fait 4 milliards d'années qu'elle est présente sous forme d'eau.
Une étude de chercheurs américains, publiée mercredi 18 juin, évalue les impacts de différents scénarios de réchauffement sur les rendements de six grandes cultures, dont le blé, le maïs ou le soja. Les zones aujourd’hui tempérées et très productives figurent parmi les plus touchées.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
En 2024, la fonte des sols perpétuellement gelés du pays a atteint un niveau jamais vu, selon l’Académie suisse des sciences naturelles. Cette dégradation pourrait être une des causes de la catastrophe de Blatten, village ravagé par la chute d’un glacier il y a quelques semaines.
Avec 46 °C, ce village de l’Hérault avait enregistré le 28 juin 2019 la température la plus élevée jamais connue en France. Alors que le Sud-Est connaît en ce moment un pic de chaleur, la commune tente de s’adapter au réchauffement climatique.
Selon une étude de la British Antarctic Survey, la population de cette espèce polaire a décliné de 22 % en quinze ans, en raison de la perte de glace de mer et d’autres conséquences du réchauffement climatique.
Des évacuations ont de nouveau eu lieu dans les Alpes suisses face à des risques de coulées de boue et de roches. Ces phénomènes devraient être plus nombreux et d’une plus grande magnitude en raison du réchauffement climatique.
Même si l’humanité cessait immédiatement toutes ses émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique ne s’arrêterait pas instantanément. Pourquoi ? Et quand pourrions-nous espérer une stabilisation des températures ?
La population des oiseaux endémiques du continent blanc pourrait diminuer bien plus rapidement que ce que l’on pensait, d’après une étude publiée ce mardi 10 juin. Et au rythme actuel du réchauffement climatique, l’espèce sera quasiment éteinte d’ici à 2100.
Entre fonte et effondrements réguliers, la situation des glaciers du monde n’est pas au beau fixe, bien au contraire. Une récente infographie a rappelle la manière avec laquelle se forment les glaciers et comment ces derniers s’écoulent vers les océans. Dernièrement, une catastrophe en Suisse a également rappelé l’existence de certains risques.
Au cœur de la conférence mondiale qui se déroule cette semaine à Nice, l’océan est un élément incontournable de notre système climatique. Tour d’horizon des impacts du dérèglement du climat sur les mers du globe, et des ressources qu’elles nous offrent pour lutter.
Réchauffement, acidification, surpêche, pollutions : les maux dont souffrent les milieux marins sont nombreux. Du 9 au 13 juin, une soixantaine de chefs d’Etat sont réunis pour tenter d’enrayer la dégradation de cet écosystème géant indispensable à la vie sur Terre.
Il y a une dizaine d'années, la probabilité qu'une année dépasse le seuil de réchauffement de 1,5°C était "très faible". Cela s'est pourtant produit en 2024 et devrait se reproduire avec une forte probabilité dans les cinq prochaines années. Désormais, c'est le spectre d'un dépassement du seuil de +2°C qui apparaît dans les prévisions des experts.
En Arctique, un territoire qui se réchauffe quatre fois plus vite que n'importe quelle autre région de la planète, les glaces fondent à vue d'œil, ouvrant de nouvelles routes maritimes et allongeant les périodes de navigation. Une perspective perçue par certains pays comme une grande opportunité économique mais qui risque d'aggraver encore plus la crise climatique.
Surpêche, pollution, réchauffement climatique… Face aux menaces qui pèsent sur les océans, il est nécessaire de prendre des mesures concrètes. Mais la rencontre qui s’ouvre lundi 9 juin à Nice, en l’absence de la première puissance maritime mondiale, ne semble guère en capacité de renverser la table.
Le Réseau Action Climat alerte ce mardi 3 juin sur la grande vulnérabilité des territoires ultramarins français, précarisés, face à la hausse des températures et à leurs cortèges de phénomènes extrêmes.
Selon une étude publiée ce vendredi 30 mai, 67 épisodes de chaleur extrême ont eu lieu du 1er mai 2024 au 1er mai 2025. Tous marqués de l’empreinte du changement climatique.
Avec un réchauffement de + 2,7°C d’ici 2100, qui correspond aux engagements climatiques actuels des Etats, les glaciers du monde perdraient 76 % de leur masse, alerte une étude publiée ce jeudi 29 mai. En cas d’efforts pour maintenir le réchauffement à + 1,5°C, cette perte serait réduite de moitié.
L’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) publie ses prévisions climatiques pour les cinq prochaines années, 2025-2029. Selon l’OMM, les températures de la terre oscilleront entre +1.2°C et + 1.9°C, ce qui nous amène très près de 2°C de réchauffement en 2030 (OMM). Nous serons alors proches du climat annoncé pour la France à 4°C.
Dans les cinq prochaines années, les températures mondiales devraient rester à des niveaux records ou très élevés, avertit l’Organisation météorologique mondiale mercredi, estimant ainsi qu'il y a un fort risque que la température mondiale moyenne sur la période 2025-2029 dépasse +1,5 °C de réchauffement.
Après les deux années les plus chaudes jamais mesurées, la décennie actuelle s’annonce comme la plus chaude, selon le Met Office et l’OMM.
Il y a 70% de probabilité que le réchauffement moyen au cours des années 2025-2029 dépasse le seuil crucial de +1,5°C, estiment l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Met office britannique dans un nouveau rapport publié mercredi.
Cette vidéo propose une approche didactique originale pour faire comprendre qualitativement le lien entre l'augmentation de la concentration en CO₂ atmosphérique et le réchauffement climatique.
C’est un géant des mers au service du climat. Mercredi 14 mai, aux Pays-Bas, l’Europe a franchi une étape symbolique (et technique) dans sa lutte contre le réchauffement climatique : le lancement de son tout premier navire dédié au transport offshore de dioxyde de carbone (CO₂). Conçu pour déplacer près de 400 000 tonnes de CO₂ liquéfié chaque année, ce cargo pas comme les autres incarne une ambition grandissante : capter les émissions industrielles à terre… pour mieux les stocker sous la mer.
La saison 2024-2025 a été une année record pour l’avocat marocain, qui a connu une croissance fulgurante au cours des dix dernières années. Un succès controversé dans un pays frappé par la sécheresse et le réchauffement climatique.
La fonte des calottes glaciaires aggrave la hausse du niveau de la mer de manière plus importante que ce qui était anticipé jusqu’à présent, alerte une nouvelle étude scientifique.
Au total, 6,7 millions d’hectares de forêt primaire ont été détruits l’an dernier, en partie dû aux incendies, eux-mêmes alimentés par le réchauffement climatique.
On ne le goûte pas, on ne le sent pas et pourtant il est là. L’arsenic est naturellement présent dans le riz. Mais les concentrations augmenteraient à cause du réchauffement climatique, selon une étude publiée dans The Lancet Planetary Health. Et cela pourrait avoir un impact bien concret sur notre santé : risques de cancers, de diabète, troubles cardiovasculaires… Alors qu’en est-il vraiment ? Le riz pourrait-il un jour devenir impropre à la consommation ? Y a-t-il des solutions pour consommer du riz en toute sécurité ? On fait le point.
Une étude publiée ce jeudi 15 mai révèle pour la première fois, les liens entre le risque d’épidémies de maladies infectieuses transmises par les moustiques et le climat. L’urbanisation et les déplacements sont aussi pointés du doigt.
Une étude, publiée dans « Nature Climate Change », le 7 mai, quantifie, pour la première fois, à quel point la consommation et les investissements financiers contribuent à accroître les vagues de chaleur et les sécheresses.
Envisagée comme une cause majeure de la hausse des températures en 2023 et 2024, la diminution des particules libérées par les navires n’a pas joué un rôle crucial. Pour le climatologue Christophe Cassou, une étude récente clarifie ce débat.
Les 10% des personnes les plus riches de la planète sont responsables des deux tiers du réchauffement climatique depuis 1990, dévoile une étude inédite publiée dans Nature climate change.
Les jeunes vulnérables sur le plan socio-économique seront les plus touchés par la hausse des émissions de gaz à effet de serre et des températures, détaille une étude menée par des climatologues de l'université bruxelloise VUB et publiée dans la revue scientifique Nature.
A mesure que les températures augmentent, les stratus, cirrus et autres cumulonimbus changent, s’élevant ou devenant moins étendus. Ces modifications, qui compliquent les prévisions climatiques, devraient amplifier le réchauffement.
Lundi, peu avant l’anniversaire des «100 jours» de Donald Trump au pouvoir, son administration a licencié les auteurs d’un rapport scientifique utilisé depuis plus de 25 ans pour élaborer les politiques américaines de réponse au réchauffement climatique.
Après avoir pendant des années présenté les Etats-Unis comme un ennemi, Moscou réoriente son récit officiel depuis le rapprochement opéré par Donald Trump. Alliés indéfectibles de l’Ukraine, l’Union européenne et le Royaume-Uni sont devenus des cibles privilégiées.
Semblable à des «tempêtes de neige silencieuses», ces épisodes massifs en cours depuis deux ans mettent en péril les écosystèmes marins et l’accès à l’alimentation de millions de personnes dans le monde, alertent plusieurs scientifiques ce mercredi 23 mars.
Plusieurs études montrent que la crise climatique accélère la destruction des espèces. Un rapport publié ce mardi appelle à gérer de front les deux effondrements.
La Suisse et le Nord de l’Italie ont subi des précipitations exceptionnelles, qui ne se produisaient avant qu’une fois par siècle. Un courant du sud très humide est monté vers les Alpes où un front froid est arrivé mercredi (MétéoSuisse 14 avril). Une pluie torrentielle a suivi ce choc de masses d’air.
Le réchauffement climatique menace le riz et la santé de milliards de personnes dans le monde. Dans la revue scientifique The Lancet Planetary Health, une étude tire la sonnette d’alarme : les changements atmosphériques augmentent la concentration d’arsenic dans ce céréale.
La quantité ou la taille des maquereaux, sardines et harengs diminuent ces dernières années dans les mers d’Europe, constatent les chercheurs. En cause, les effets du réchauffement climatique combinés à la surpêche, qui viennent durablement affaiblir ces poissons très plébiscités par les consommateurs.
L’année a été la plus chaude jamais enregistrée sur le Vieux Continent, avec des températures record dans les régions du Centre, de l’Est et du Sud-Est. Les tempêtes ont été violentes et les inondations généralisées, selon le bilan de Copernicus.
Le rapport sur l’état du climat européen en 2024, publié conjointement par le Service Copernicus et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ce mardi 15 avril, décrit un Vieux Continent scindé par les extrêmes climatiques.
Records de chaleur, désastres climatiques : en 2024, l’Europe a été particulièrement touchée par le dérèglement climatique, révèle un épais rapport de Copernicus. Le point en infographies.
Le réchauffement climatique a des conséquences sur la flore de notre pays. Ainsi, des essences d’arbres venant du sud ou de l’est de l’Europe migrent tout doucement vers nos régions. La Société Royale Forestière de Belgique a décidé d’accélérer cette migration naturelle. Le projet européen MigForest permet de sélectionner les arbres qui seront les mieux adaptés à notre climat dans le futur.
Dans les prochaines années, des tempêtes de plus en plus explosives et pluvieuses frapperont l’Europe de l’Ouest et donc, la France. Selon une récente étude, les littoraux atlantiques devraient davantage recevoir la visite de tempêtes ressemblant à celles que l’on retrouve dans les Caraïbes.
On les pensait inoffensifs, voire protecteurs. Et pourtant, les nuages qui survolent les océans semblent de moins en moins capables de renvoyer la lumière solaire vers l’espace. En clair : ils laissent passer plus de chaleur, contribuant à un réchauffement accru de la planète. Un phénomène récemment mis en lumière par des chercheurs britanniques, qui soulève un paradoxe troublant : et si l’air plus propre que nous respirons aujourd’hui… favorisait indirectement le changement climatique ?
Les conditions climatiques menacent de plus en plus les infrastructures ferroviaires, alors que le train est appelé à jouer un rôle majeur pour lutter contre le réchauffement. Et la France tarde à agir.
L’Union internationale pour la conservation de la nature a actualisé, ce jeudi 27 mars, sa liste rouge des espèces menacées, en y incluant les champignons, «héros méconnus de la vie sur Terre».
Les scientifiques d’un observatoire américain de référence estiment que sa taille maximale annuelle, atteinte le 22 mars, est la plus petite mesurée en plus de quatre décennies de surveillance satellitaire.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Après une décennie de procédure, un agriculteur péruvien, Saul Luciano Lliuya, fait face, à partir de ce lundi 17 mars devant la justice allemande, au géant de l’énergie qu’il somme de réparer les effets du réchauffement. Les ONG qui l’épaulent voudraient en faire un cas emblématique de la lutte climatique.
Alors que l’administration Trump s’attaque chaque jour un peu plus à la science et qu’en France, l’écologie est marginalisée par les questions de défense et d’économie, l’Union européenne, soucieuse de renforcer sa souveraineté, doit absolument poursuivre ses objectifs environnementaux et ses investissements dans les énergies propres.
Jean-François Soussana, le président de l’instance consultative indépendante, estime, dans un entretien au « Monde », que le plan, présenté lundi 10 mars par le gouvernement, ne propose pas assez d’adaptations de grande ampleur et que les financements restent très insuffisants.
Le gouvernement présente lundi la version finale du plan national d’adaptation au changement climatique, qui vise à préparer les secteurs économique et social. Le littoral, la montagne, les secteurs agricole et forestier sont en première ligne.
L'étendue cumulée de la banquise autour des deux pôles a atteint un nouveau minimum historique en février 2025, un phénomène particulièrement marqué dans l'Arctique, alerte jeudi le réseau européen Copernicus. Ce recul est observé alors que la planète entame une troisième année d'affilée avec des records de températures.
Calottes râpées. Le courant océanique circumpolaire antarctique pourrait perdre en intensité à cause de la fonte des glaces de l’Antarctique, révèle une nouvelle étude. Au risque d’accentuer la variabilité du climat.
La capacité de la biosphère à absorber le CO2 diminue depuis son pic en 2008, reculant de 0,25 % par an, révèle une étude. Une tendance inquiétante qui pourrait aggraver le réchauffement climatique.
Avec le réchauffement climatique, l’augmentation de l’énergie dans l’atmosphère génère des vents plus forts et des tempêtes plus violentes, ce qui entraîne des vagues plus grosses et plus puissantes. Cela a des répercussions sur les écosystèmes marins, les côtes et même sur le climat global, car les vagues jouent un rôle clé dans le transport de la chaleur et du carbone à travers les océans.
Glaciers sans suite. La fonte mondiale des glaciers s’est accélérée dans la dernière décennie sous l’effet du réchauffement climatique, révèle une étude majeure publiée mardi. Avec d’importantes disparités selon les endroits du monde : les Alpes et les Pyrénées figurent parmi les massifs les plus touchés.
La planète a déjà connu, en 2024, une année au-dessus de 1,5 degré de réchauffement. Mais ce seuil fixé par l'accord de Paris va-t-il pour autant être franchi durablement? C'est probable car les températures récentes s'inscrivent dans une tendance de long terme, selon deux études publiées lundi.
Pour la première fois, une étude scientifique établit un lien entre la hausse des températures et l’explosion des populations de rats en milieu urbain.
Depuis 2023, les océans ont littéralement suffoqué en raison de températures extrêmes pendant plus d'une année. Mais que s'y passe-t-il ?
L'existence du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre liés aux activités humaines fait l'objet d'un consensus depuis des dizaines d'années parmi les scientifiques. Il est néanmoins régulièrement remis en cause, notamment par le président américain Donald Trump dans une vidéo virale où il assure que les mots employés par les spécialistes ont varié au fil du temps, passant de "refroidissement global" à "réchauffement climatique" puis à "changement climatique". Sous-entendu: il n'y aurait en réalité aucun consensus. Mais ces propos sont trompeurs, déplorent plusieurs spécialistes du climat interrogés par l'AFP.
Un demi degré de réchauffement en plus (+2 °C) triplera la superficie de la Terre trop chaude et invivable pour l’homme.
Face à une accélération sans précédent du réchauffement des océans, symbole alarmant du changement climatique, les scientifiques tirent la sonnette d'alarme sur les conséquences pour notre planète.
Face à des prévisions alarmantes de réchauffement climatique atteignant potentiellement 3,7 °C d'ici 2100, l'urgence d'une action mondiale concertée pour limiter les émissions de gaz à effet de serre n'a jamais été aussi cruciale.
Des scientifiques ont observé une augmentation du nombre de rats dans plusieurs grandes villes à travers le monde, selon une étude.
Cyclones, hausse des températures, incendies... Face au réchauffement climatique, tous les indicateurs sont alarmants : rien ne va. Face à cela, le climatologue et ancien vice-président du GIEC Jean Jouzel est sans équivoque : "Nous regardons ailleurs".
La température moyenne de surface des océans ne cesse de battre des records, d’année en année. Mais cette évolution n’est pas progressive, elle est explosive, selon une nouvelle étude. Cependant, le rythme de réchauffement, déjà alarmant, que les océans ont connu ces dernières années, n'est pas représentatif du futur.
Une analyse rendue publique ce mardi 28 janvier par un réseau de scientifiques internationaux, World Weather Attribution (WWA), confirme que le changement climatique a notamment contribué à retarder la saison des pluies.
Selon les auteurs d’une étude relayée par “New Scientist”, la hausse de la température des océans est un signe que le changement climatique s’accélère.

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