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océans

mai 2024

Dans un état des lieux alarmant, l'Union internationale pour la conservation de la nature prévient mercredi que la moitié des écosystèmes de mangrove mondiaux sont menacés d'effondrement. En cause : la déforestation, le développement, la pollution et la construction de barrages. Mais aussi l'élévation du niveau de la mer et la fréquence accrue des tempêtes violentes associées au changement climatique.
Dans un avis consultatif rendu ce mardi, l’instance estime que les gaz à effet de serre anthropiques absorbés par l’océan constituent une pollution marine, établissant un lien juridique entre océan et climat.
Le glacier Thwaites, l’une des plus grosses et plus instables masses de glace terrestres, située dans la péninsule de l’Antarctique de l’Ouest, inquiète depuis de nombreuses années les chercheurs pour sa fonte accélérée : surnommé par les scientifiques le « glacier de l’Apocalypse », il est responsable à lui seul de 4 % de la hausse annuelle du niveau des mers. Mais il pourrait fondre encore plus vite qu’on ne le pensait jusque-là, d’après une étude publiée lundi 20 mai dans la revue Proceedings of the (...)
L’épisode massif de blanchissement s’aggrave dans les tropiques, alerte l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. Ces récifs sont durement frappés par la hausse des températures océaniques qui sévit depuis plus d'un an.
Contre la destruction de l'océan, du climat et des pêcheurs artisans
Soit 2,6 % de la surface des océans mondiaux. Un chiffre très éloigné de l’objectif 30×30, le but que la communauté internationale s’est fixé pour protéger 30 % des océans d’ici à 2030.
La température des océans a également battu un record.
Plusieurs villes s'enfoncent toujours plus dans le sol chaque année, ce qui amplifie du même coup les effets de la montée des eaux.
Érosion, submersion: 80 ans après le D-day, les plages du Débarquement et leurs vestiges sont menacés par la montée des eaux liée au changement climatique, obligeant à repenser l'avenir de ces sites de mémoire.
Paradis fiscal, destruction de la vie marine, Sud spolié... La pêche industrielle, fortement subventionnée, est une catastrophe. Pour Claire Nouvian, inlassable défenseuse des océans, lutter est une « question de justice sociale ». Claire Nouvian est porte-parole de l’association Bloom, qui lutte contre la surpêche et la protection des océans. Elle a œuvré à interdire le chalutage en eaux profondes en Europe en 2016 et la pêche électrique en 2019. Lisez ci-dessous, ou écoutez ce grand entretien ici ou (...)

avril 2024

Des pirates écolo, des pêcheurs en pirogue sans poisson, des chalutiers qui vident les océans et raclent les fonds marins... Une BD à lire!
Banita Behra a vieilli en regardant, impuissante, la mer avancer sur Satabhaya, un village côtier en Inde, et engloutir peu à peu les terres environnantes, désertées par ses habitants désormais reconnus comme réfugiés climatiques.
La Bretagne ne suivra pas l’exemple de la Grèce, qui a récemment annoncé vouloir interdire, d’ici deux ans, le chalutage de fond dans ses parcs nationaux. Le 19 avril, le Conseil régional de Bretagne, présidé par l’ancien socialiste Loïg Chesnais-Girard, a rejeté un vœu déposé par les Écologistes de Bretagne, qui proposait d’interdire les techniques de pêche destructrices – comme le chalutage de fond ou la senne démersale – dans les aires marines protégées. Voter en faveur de ce vœu aurait pu marquer « un (...)
Bonne nouvelle ! Le gouvernement grecque a annoncé l’interdiction du chalutage de fond dans toutes ses aires protégées d’ici 2030.
La Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses aires marines protégées d’ici 2030. Une pratique de pêche destructrice, que la France refuse encore de bannir. Une lueur d’espoir pour la Méditerranée ? Lors de la conférence « Our Ocean », qui s’est tenue du 15 au 17 avril à Athènes, la Grèce a annoncé vouloir interdire le chalutage de fond dans ses parcs nationaux d’ici deux ans. Elle prévoit de bannir cette pratique de pêche destructrice de l’ensemble de ses aires marines protégées — qui (...)
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Planche de chalut. Cette décision inédite s’accompagne de la création de nouveaux parcs nationaux marins et de moyens renforcés pour protéger ces écosystèmes.
Raies manta, requins-bouledogues et autres espèces marines sont menacées par un phénomène peu connu, l’“upwelling”, renforcé par le dérèglement climatique, révèle une étude.
Ils manquent pas d’aires. Paris reproche à Londres de mettre en danger la filière de la pêche en interdisant le chalutage dans certaines aires marines protégées du Royaume-Uni.
The law will come into force in national parks within two years and in all of the country’s marine protected areas by 2030
Pour la deuxième fois en dix ans, tous les coraux de la planète connaissent un épisode massif de blanchissement du fait de températures océaniques extrêmes, alerte lundi l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
Au moment où le Royaume-Uni fait preuve d’une détermination exemplaire pour mettre en œuvre les recommandations scientifiques et les engagements internationaux en matière de protection de l’océan et où le gouvernement britannique commence à interdire le chalutage de fond dans quelques zones restreintes de ses aires marines protégées, un axe anti-écologique formé par la droite et l’extrême droite françaises refait surface pour tenter de faire plier Londres et la Commission européenne et empêcher une réelle protection des eaux britanniques. Comble de l’ironie, le pays qui a quitté l’UE est le seul à appliquer sérieusement les règles européennes en matière de protection des océans, des écosystèmes et du climat.
Pour la première fois depuis l’aire préindustrielle (1850-1900), le fameux seuil de +1.5°C a été atteint ou presque (+1.48°C signalé par Copernicus (*) à l’échelle globale pulvérisant le précédent record (2017) de +0.17°C. Depuis juillet 2023, c’est en fait tous les jours ou presque que la température bat les précédents records journaliers avec des anomalies à l’échelle globale atteignant parfois les +2°C ces derniers mois. Enfin, la hausse du niveau des mers a fait un « bon » en 2023 en augmentant de presque un facteur deux par rapport aux précédentes années. Si une telle accélération de la hausse du niveau marin a été observée, ce n’est pas à cause d’une fonte subite des calottes polaires mais, à cause de l’expansion thermique des océans qui se sont « subitement » réchauffés en 2023. En Atlantique Nord par exemple, la température de surface a augmenté de +0.4°C par rapport à 2022 alors qu’elle n’avait quasiment plus évolué sur la période 2020-2022. Mais pourquoi un tel emballement des températures des océan
De nombreux posts sur Facebook et X citent une étude, affirmant que ses conclusions démontrent que la superficie de certaines îles augmente et ainsi que le niveau des mers ne monte pas. Or, l’étude en question conclut que certaines îles ont gagné du terrain sur la mer, notamment en raison d’activités humaines, mais ne remet en aucun cas en question la hausse du niveau de la mer et son lien avec le réchauffement climatique.
Dans cet archipel des Caraïbes, plus d’une centaine de sites archéologiques sont menacés par l’érosion côtière, dont «une quinzaine sont déjà en train de partir à la mer».
Alors que l’antenne française de l’ONG de défense des océans vient de remporter en justice une bataille fratricide, sa présidente Lamya Essemlali s’interroge sur l’indépendance et les modes d’actions des organisations internationales.
Le ministère de la Transition écologique a dévoilé ce vendredi 5 avril plusieurs cartes des zones concernées par l’érosion du littoral, avec des projections à horizon 2028, 2050 et 2100.

mars 2024

De qui s’Amoc-t-on ? Dérèglement des températures, inversion des saisons sèches et humides, montée du niveau de la mer… L’effondrement de la circulation méridionale de renversement de l'Atlantique (ou «Amoc»), un courant océanique essentiel dans la régulation du climat, pourrait être catastrophique. Et il a peut-être déjà commencé. On fait le point avec René van Westen, chercheur en océanographie physique
Il y a le feu à l’océan. L’océan n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par les pêches industrielles. Les courants océaniques qui dictent la régulation du climat sont à risque d’effondrement. Les canicules marines explosent, les baleines meurent de faim. Si l’océan tombe, nous tombons avec lui. Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire. Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité. Notre survie en dépend. Rejoignez notre coalition pour agir avant qu’il ne soit trop tard. Une coalition, c’est mieux qu’une pétition. C’est la formation d’une communauté qui agira jusqu’à la victoire.
Les océans sont essentiels à notre survie, assurant la moitié de l'oxygène mondial. Savez-vous quelle est sa plus grande menace ?
L’Antarctique est-il proche d’un point de bascule, ce seuil menant à terme à une fonte massive et rapide, en raison du réchauffement climatique ? Ce scénario s’est en tout cas produit il y a 8000 ans, selon une nouvelle étude. Celle-ci “met en lumière la rapidité avec laquelle la glace de l’Antarctique pourrait fondre si les températures continuent de monter en flèche”, avertissent ses auteurs.
Ils ont pris leur destin en main. Pour ne pas disparaître de la carte, les 600 habitants de Miquelon, dans l’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, se préparent à déménager 1,5 km plus loin, sur un site plus en hauteur, protégé des aléas climatiques. Une relocalisation unique en France à l’heure où le ministre Christophe Béchu appelle à faire de 2024 l’année de l’adaptation.
La hausse moyenne du niveau des océans dans le monde a été de 0,76 centimètre entre 2022 et 2023, un "bond important" par rapport à d’autres années, dû à la fois au phénomène El Nino et au changement climatique, a indiqué jeudi la Nasa. Le niveau des océans a en moyenne gagné 9,4 cm depuis 1993, selon ces données fondées sur des observations satellites.
Sous l'effet du changement climatique et du phénomène El Nino, la hausse moyenne du niveau des océans a été de 0,76 centimètre entre 2022 et 2023, soit un "bond important" par rapport aux années précédentes, selon la Nasa qui met en garde contre des inondations plus fréquentes et graves à travers le monde.
A long-term sea level dataset shows ocean surface heights continuing to rise at faster and faster rates over decades of observations. Global average sea level rose by about 0.3 inches (0.76 centimeters) from 2022 to 2023, a relatively large jump due mostly to a warming climate and the development of a strong El Niño. The total rise is equivalent to draining a quarter of Lake Superior into the ocean over the course of a year.
Ce 19 mars, l’organisme dépendant des Nations unies publie son panorama annuel sur l’état du climat. Des données inédites révèlent que la température moyenne de la Terre s’est hissée 1,45°C au-dessus de celle de l’ère préindustrielle.
Les crédits carbone ont fait des émules. Il existe aujourd’hui sur le marché tout un tas de crédits pour “protéger” l’océan, la forêt, les pandas… Les entreprises désireuses d’afficher une bonne empreinte environnementale acquièrent ces crédits dont la fiabilité n’est pas toujours démontrée. Tout l’enjeu est de ne pas répéter les erreurs du marché carbone.
Traduction - Une hausse surprenante des températures à la surface de la mer suggère que nous ne comprenons peut-être pas à quelle vitesse le climat change.
Les eaux de surface des océans du globe atteignent sans interruption, depuis mars 2023, des températures jamais enregistrées auparavant.
La pêche serait la première responsable de la perte de biodiversité marine. Arrêter de manger du poisson serait alors la meilleure solution.
Les eaux de surface des océans du globe atteignent sans interruption, depuis mars 2023, des températures jamais enregistrées auparavant.
Dénonçant les ravages des «flottes de pêche industrielle», l‘organisation de défense de l’environnement appelle à la mise en place d’une zone protégée autour de l’archipel du Pacifique, dans le respect du traité sur les océans de 2023.
Le biologiste Ian Gleadall et ses collègues de vingt organismes de recherche ont planché sur la question, et publié une excellente synthèse sur les pêcheries de calmars et de poulpes (1). J’ai étudié 40 pages de texte, et obtenu une réponse de normand : il n’est pas impossible, mais éminemment difficile d’identifier avec certitude ce que j’ai mangé ce midi, ni d’estimer l’empreinte environnementale de mon déjeuner si agréablement caoutchouteux. En effet, comme le notent les auteurs de l’étude «Les produits de la mer sont les denrées alimentaires les plus échangées au monde. […] Ce sont également les nourritures les plus sujettes aux pratiques illégales puisque, après le pétrole, les plus touchés par la fraude». Interrogé par courriel, Ian Gleadall me précise que «plus d’un tiers des produits de la mer sont mal étiquetés. Il peut s’agir d’une véritable erreur d’identification, d’une fraude visant à dissimuler des produits pêchés illégalement ou d’une volonté d’augmenter le prix d’un produit de qualité médiocre
En Antarctique, le glacier Thwaites a largement reculé depuis les années 1990, mais selon une nouvelle étude, le phénomène serait plus ancien.

février 2024

"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.
Traduction - Le système critique des courants de l’océan Atlantique montre des signes précoces d’effondrement, ce qui a incité les scientifiques à lancer un avertissement. Selon un nouveau rapport, un système crucial de courants océaniques pourrait déjà être sur le point de s’effondrer, ce qui aurait des conséquences alarmantes sur l’élévation du niveau de la mer et sur le climat mondial, entraînant une chute spectaculaire des températures dans certaines régions et une hausse dans d’autres.
Les océans contiennent de l’oxygène (O2). Celui-ci permet aux poissons et à tous les animaux marins de respirer, par les branchies ou par la peau pour certains organismes. Il se dissout dans l’eau qui affleure au contact de l’air à la surface des océans. Le plancton photosynthétique, algues minuscules en suspension, en forme aussi dans les mètres supérieurs où pénètre la lumière du soleil. L’eau froide est plus riche en oxygène que l’eau tiède. Un excès de nutriments, d’azote et de phosphore dans l’eau, peut provoquer une prolifération d’algues. Celle-ci est souvent suivie d’un décuplement de la population de bactéries qui consomment finalement tout l’oxygène. Ainsi se forme une zone morte, ou zone en hypoxie (pauvre en oxygène). Les poissons qui y pénètrent ne peuvent pas respirer et meurent. La pollution agricole est actuellement la principale cause de formation de ces zones, et elle doit être soigneusement contrôlée. Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas. En Angleterre, 80% de rivières sont polluée
Surexploitation des stocks de poisson, importantes émissions de CO2 et fragilisation des écosystèmes, voici les impacts du chalut de fond.
Anthropogenic emissions drive global-scale warming yet the temperature increase relative to pre-industrial levels is uncertain. Using 300 years of ocean mixed-layer temperature records preserved in sclerosponge carbonate skeletons, we demonstrate that industrial-era warming began in the mid-1860s, more than 80 years earlier than instrumental sea surface temperature records. The Sr/Ca palaeothermometer was calibrated against ‘modern’ (post-1963) highly correlated (R2 = 0.91) instrumental records of global sea surface temperatures, with the pre-industrial defined by nearly constant (<±0.1 °C) temperatures from 1700 to the early 1860s. Increasing ocean and land-air temperatures overlap until the late twentieth century, when the land began warming at nearly twice the rate of the surface oceans. Hotter land temperatures, together with the earlier onset of industrial-era warming, indicate that global warming was already 1.7 ± 0.1 °C above pre-industrial levels by 2020. Our result is 0.5 °C higher than IPCC estim
Le niveau inédit de 21,1 °C en moyenne dans les eaux de surface a été atteint en août 2023, et de nouveau en janvier 2024. Un symptôme du réchauffement aux conséquences majeures sur la biodiversité et la capacité du milieu marin à stocker le CO₂.

janvier 2024

Alors que le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé mardi 23 janvier faire de "2024 l'année de l'adaptation", une nouvelle étude vient confirmer que sans préparation aux effets de la crise, la facture sera salée. Dans le pire des scénarios, le PIB de certaines régions littorales de l'Union européenne et du Royaume-Uni serait lourdement pénalisé, avec des pertes économiques estimées à 872 milliards d'euros d'ici à 2100. Et la France ne serait pas épargnée.
La population mondiale de requins est en chute libre malgré les efforts déployés pour mettre un terme à leur abattage...
Malgré une immense opposition au projet dû à l’impact sur les écosystèmes et le climat, le Parlement norvégien a...
Des fûts de déchets radioactifs, témoins silencieux d'une pratique controversée, reposent au fond des océans. Cette gestion hasardeuse, longtemps privilégiée par les États nucléarisés, soulève aujourd'hui des inquiétudes majeures.
En offrant à l’Éthiopie un accès maritime sur son territoire, la République autoproclamée du Somaliland espère obtenir la reconnaissance officielle de son existence par son influent voisin. Un pari incertain mais audacieux pour cette région autonome, qui a déclaré son indépendance de la Somalie en 1991, mais n’est pour l’heure reconnue par aucun État.
Les trois quarts des bateaux de pêche du monde opèrent en catimini, révèle une étude menée par l’ONG Global Fishing Watch en partenariat avec des chercheurs des universités de Duke et du Wisconsin, et publiée le 3 janvier dans la revue scientifique Nature.
Les émissions de dioxyde de carbone (CO2), résultant de la combustion des énergies fossiles par l’activité humaine, renforcent l’effet de serre et provoquent le dérèglement climatique. Alors que la sensibilisation des populations à ce problème planétaire global progresse, l’acidification des océans, qualifiée de « l’autre problème du CO2 », demeure aujourd’hui encore largement méconnue.

décembre 2023

Désormais omniprésents sur Terre, les microplastiques ont récemment fait l'objet d'une étude concernant leur possible lien avec les ouragans. Selon les résultats, les océans ne sont pas nécessairement une destination finale pour les microplastiques.

novembre 2023

Les liens entre changement climatique et santé sont de plus en plus avérés : multiplication par cinq de la mortalité liée à la chaleur, des millions de personnes touchées par l’insécurité alimentaire et des maladies infectieuses qui se diffusent, énumère la nouvelle édition du Lancet Countdown. Une bactérie en particulier, le Vibrio, est ainsi en train d’étendre sa zone de propagation à mesure que les océans se réchauffent. L’Europe est la région où sa croissance est la plus élevée.
Perdu dans le Pacifique, le riche archipel fait partie des nations les plus menacées par le changement climatique et la montée des eaux.
Giovanni Aloisi, chercheur CNRS et géochimiste à l’IPGP, a étudié la pertinence d’utiliser le corps humain pour expliquer le fonctionnement des océans. Dans un article publié le 30 octobre dans The Anthropocène Review, il montre que les cycles du carbone dans le corps humain et dans l’océan sont régis par les mêmes équations mathématiques et propose donc cette analogie comme un nouvel outil de vulgarisation pour faire prendre conscience des effets dramatiques de l’acidification et de la désoxygénation des océans liées au dérèglement climatique.
Montée du niveau des océans, événements météo extrêmes plus fréquents, inondations plus régulières... Face aux effets du changement climatique, nous devrons adapter nos sociétés et nos infrastructures. La digue est un exemple de la transformation qu'il faut opérer dans nos esprits.

octobre 2023

Une nouvelle analyse conclut que le Gulf Stream, qui est un courant océanique essentiel, ne cesse de ralentir depuis plusieurs décennies.
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
Nos émissions de gaz à effet de serre rendent-elles l’océan plus bruyant ? C’est ce que suggère une équipe de chercheurs dans une étude publiée le 10 octobre dans la revue scientifique PeerJ. Leurs résultats ont été obtenus grâce à un modèle mathématique. Ils suggèrent qu’en cas de réchauffement modéré à sévère du climat (les scénarios SSP2-4.5 et SSP5-8.5), la pollution sonore provoquée par les navires pourrait être cinq fois plus forte dans certaines parties de l’océan d’ici la fin du siècle. La faute à l’acidification de l’océan et à la perturbation des courants océaniques.
David Obura, président de l’IPBES, a fait toute sa carrière en étudiant les récifs coralliens et est le cofondateur de CORDIO East Africa, une organisation à but non lucratif qui mène des recherches, assure la surveillance et le renforcement des… Continue Reading →
La deuxième phase du rejet en mer des eaux traitées de la centrale japonaise accidentée de Fukushima a commencé jeudi 5 octobre, a annoncé son opérateur, alors que ce processus de long terme, entamé fin août, avait scandalisé la Chine. Le rejet a débuté jeudi à 10 h 18, heure japonaise (01 h 18 GMT), a précisé à l'AFP un porte-parole de l'opérateur Tepco.
Une coalition de 45 pays s’est engagée mardi 3 octobre à lever 12 milliards de dollars d’ici 2030 pour la conservation et la restauration des récifs coralliens menacés dans le monde entier par le changement climatique.

septembre 2023

C’est plus que ce qui était espéré : au moins 75 pays ont signé le 1ᵉʳ traité international de protection de la haute mer, lors de l’Assemblée générale des Nations unies, du 20 au 22 septembre. Parmi les signataires, figurent les États-Unis et la Chine, deux pays dont l’engagement était attendu.
Soixante-sept pays, ainsi que l'UE en tant qu'organisation, ont signé mercredi le traité historique de protection de la haute mer, qui prévoit notamment la création d'aires marines protégées. Il pourrait entrer en vigueur dès 2025, au moment de la prochaine Conférence des Nations unies sur l'océan en France.
Nos océans s'acidifient à vitesse grand V. La preuve avec les "acidifications stripes" de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH, Suisse).
Les émissions de gaz à effet de serre qu’absorbent les océans doivent-elles être considérées comme de la pollution marine ? La question, plus que jamais d’actualité, n’a rien de rhétorique. Et le Tribunal international du droit de la mer (TIDM) va devoir y répondre.
Huit des neuf seuils écologiques de survie de la planète sont désormais en passe d’être dépassés, selon une étude de 29 scientifiques internationaux publiée mercredi 13 septembre.
Six des neuf limites planétaires sont dépassés, et deux autres vont probablement suivre le même chemin.
Daily Sea Surface Temperature
Parce qu’il absorbe énormément de chaleur et parce qu’il est un puits de carbone, l’océan a un rôle central. Quelles sont les conséquences des canicules marines actuelles ? Réponses avec Laurent Bopp, océanographe.
Le 16 juin 2023, le Scientific Visualization Studio de la NASA a publié une vidéo d’une quarantaine de secondes portant sur les dangers de la montée des eaux et les risques concernant les archipels ainsi que les littoraux...
La surexploitation du sable dans le monde, notamment pour la construction, représente une menace pour les écosystèmes côtiers et la biodiversité marine, alerte l’Organisation des Nations unies (ONU) dans un communiqué publié le 5 septembre.
Dans un rapport dévoilé ce mardi 5 septembre, les Nations Unies alertent de manière inédite sur l’exploitation massive du sable dans le monde. Une menace pour les écosystèmes et la biodiversité marine.
ibrio are bacteria that cause an estimated 80,000 illnesses each year in the United States. About a dozen species of Vibrio are pathogenic to humans. V. parahaemolyticus causes the most infections in the United States, accounting for about 40% of reported cases of vibriosis, followed by V. alginolyticus, which accounts for about 20%. Most people with Vibrio infection have diarrhea. Some people might also have stomach cramping, nausea, vomiting, fever, and chills. One species, V. vulnificus, is known to cause life-threatening infections. About 150–200 V. vulnificus infections are reported to CDC each year and about one in five people with this infection die—sometimes within 1–2 days of becoming ill.

août 2023

Alors que la mer Méditerranée et l’Atlantique Nord connaissent des records de chaleur, une zone dans l’océan Pacifique se refroidit, depuis maintenant trente ans. Un mystère que les scientifiques s’échinent à comprendre pour évaluer au mieux l’impact de cette “langue froide”, qui pourrait faire basculer notre avenir climatique.
Le rejet dans l’océan des eaux contaminées par l’accident nucléaire de Fukushima devrait débuter jeudi 24 août, ont annoncé les autorités japonaises. Cette décision n’est pas une surprise et était attendue, depuis que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a rendu un rapport, le 4 juillet, estimant qu’une telle opération était « conforme aux normes de sûreté internationales » et aurait « un impact radiologique négligeable sur les personnes et l’environnement ».
La concentration en tritium de l'eau issue de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, que le Japon a commencé à rejeter en mer jeudi, est largement inférieure à la limite prévue, a indiqué l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)."Les experts de l'AIEA ont collecté des échantillons cette semaine des eaux préparées pour le premier déversement", a expliqué dans un communiqué l'instance onusienne, qui supervise l'opération.
Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous avons choisi de vous parler d’une poussée de fièvre, celle qui touche les eaux de surface de la Méditerranée et de l’Atlantique Nord, notamment. D’où vient cette montée en température des océans ? Quelles conséquences a-t-elle sur le climat et sur la vie aquatique ? La presse étrangère tente de trouver les réponses.
Le phénomène El Niño combiné aux canicules marines qui touchent plusieurs points du globe engendre un cocktail explosif pour les océans. Le précédent record de température de surface des eaux mondiales de 21,1 °C, vient d'être dépassé.
Sous l’influence dune vague de chaleur marine inédite, les océans ont battu un nouveau record de température ce vendredi 4 août, laissant craindre des conséquences néfastes pour la vie marine et les équilibres climatiques.
Ces données concernent les océans entre les 60e parallèles nord et sud, excluant donc uniquement les régions polaires.
Une température de 38 °C dans une baie au sud de Miami, des coraux à l’agonie... Les océans ont battu cette semaine un nouveau record mondial de température, a indiqué vendredi l'organisme européen Copernicus. Ces canicules marines de plus en plus fréquentes ont des conséquences catastrophiques pour la biodiversité.

juillet 2023

Les négociations au sein de l'Autorité internationale des Fonds marins (AIFM) se sont achevées dans la nuit de vendredi à samedi 29 juillet. Le débat portait sur la finalisation d'un code minier pour exploiter les ressources minières qui se trouvent à 4 000 mètres de profondeur et qui ne sont aujourd’hui pas réglementées. Mais la pression est de plus en plus forte pour un moratoire en attendant d'en savoir plus sur les conséquences environnementales d'une telle pratique.
C'est officiel. Ce mois de juillet 2023 sera le plus chaud de toute l'histoire. Une très large partie de l’hémisphère Nord suffoque sous des chaleurs extrêmes, les océans surchauffent et la banquise antarctique peine à se reconstituer malgré l’arrivée de l’hiver… Voici cinq graphiques pour revivre ce mois de juillet hors normes.
Quelques dixièmes de degrés supplémentaires chaque année. Depuis le début des années 2000, les scientifiques observent des hausses de températures dans les océans. La mer Méditerranée, véritable plaine de jeux des océanographes, n’y échappe pas. Ce lundi 24 juillet, ses eaux ont enregistré leur plus haute température journalière connue : 28,71 degrés. C’est ce qu’ont annoncé les chercheurs de l’Institut des sciences de la mer (ICM) de Barcelone, analysant des données satellitaires de l’observatoire européen Copernicus.
Des chercheurs révèlent que l'effondrement potentiel du Gulf Stream (Amoc) pourrait se produire entre 2025 et 2095.
L’exploitation minière des profondeurs de l’océan pourrait devenir réalité d’ici à 2025. La possibilité d’une «pause de précaution», défendue par de plus en plus d’Etats, est débattue en Jamaïque, au siège de l’AIFM.
Une étude de la revue “Nature” indique que l’interaction des courants marins à l’échelle mondiale, qui intègre le fameux Gulf Stream, pourrait être ralentie dans les prochaines années. Avec d’importantes conséquences, les courants jouant un rôle prépondérant dans la régulation du climat et des températures.
L'un des phénomènes océaniques le plus important pour le climat – l'Amoc, qui englobe le fameux Gulf Stream – serait sur le point de s'effondrer, selon un article paru mardi dans la revue Nature. La disparition de ce système de courants marins aurait des conséquences catastrophiques pour l'humanité. Mais ces nouvelles prévisions d'un effondrement avant la fin de ce siècle restent controversées.
Le Gulf Stream, un système vital de courants océaniques qui aide à réguler le climat de l’hémisphère nord, pourrait s’effondrer à tout moment entre 2025 et 2095 et déclencher le chaos climatique, prévient une nouvelle étude. Cependant, tous les scientifiques ne soient pas convaincus. Les détails de ces travaux sont publiés dans la revue Nature Communications.
Une couche de glace épaisse de plus d'1,5 km a fondu au Groenland il y a 416.000 années, au cours d'une période de réchauffement climatique naturel modéré, signe de sa plus grande vulnérabilité qu'imaginée au changement climatique actuel, selon une étude publiée jeudi.
730 tonnes — soit 730 000 kilos — de pesticides finissent chaque année dans nos cours d’eau à travers le globe. C’est l’un des résultats inquiétants d’une étude parue le 12 juillet dans la revue Nature. Cette analyse mondiale — la première de cette ampleur — révèle que les phytosanitaires, loin de rester sur les plantes, « se déplacent très loin, s’infiltrant dans les aquifères, les rivières, les océans et les sols ».
Le réchauffement climatique verdit les océans, affirme une étude de «Nature» publiée ce mercredi 12 juillet. Les causes et conséquences sont encore incertaines mais ce phénomène reflète un profond changement dans les écosystèmes.
L’océan est hyper complexe, très puissant et ses équilibres sont fragiles. L’humanité est de même hyper complexe, très puissante et fragile. Leurs devenirs respectifs sont fortement liés et l…
L’AIEA a validé mardi 4 juillet le plan du gouvernement japonais pour se débarrasser de 1,33 million de tonnes d’eau contaminée, stockée sur le site bientôt arrivé à saturation de la centrale ravagée par la catastrophe nucléaire de 2011.
Les conclusions du dernier bilan sur l'état du lagon et des pentes externes de la Réserve naturelle marine sont cataclysmiques. Il a été présenté, jeudi dernier, au milieu des annonces sur l'aménagement des hauts de Saint-Leu par la directrice de la Réserve, Karine Pothin et par le président de son conseil scientifique, Lionel Bigot.
Les craintes liées à la pollution provoquent l’inquiétude des pêcheurs de la zone, mais aussi des pays voisins.
Ce n’est pas franchement une bonne nouvelle : des chercheurs trouvent que les ouragans ne se contentent pas de brasser l’eau à la surface, mais ils poussent la chaleur profondément dans l'océan, d'une manière qui peut l'enfermer pendant des années, et finalement affecter des régions éloignées de la tempête.

juin 2023

Sur la Langue de Barbarie, à Saint-Louis-du-Sénégal, se dessine actuellement l’avenir de la planète: des milliers d’habitants voient leurs maisons emportées par la mer. L’ONU a bien un plan pour eux, mais tous ne veulent pas quitter la péninsule
Pour faire face à une crise de l'eau majeure, 21 000 centrales fabriquent de l'eau potable dans le monde. Tous les jours, elles transforment des millions de litres d'eau de mer en une eau prête à la consommation. Un problème subsiste... Ces usines de dessalement sont loin d'être sans conséquence sur nos océans.
C'est une première historique : après plus de 15 années de discussions, les pays membres de l'ONU ont adopté lundi un traité international pour protéger la haute mer. Il prévoit notamment la création d'aires marines protégées dans ces eaux internationales. Chaque État doit désormais le ratifier.
Une étude de la NOAA révèle une vague de chaleur marine d'intensité extrême dans les eaux du Royaume-Uni et de l'Irlande. Ce phénomène, conséquence du réchauffement climatique, menace la biodiversité marine et les industries connexes, soulignant l'urgence de protéger nos océans.
Après quinze ans de discussions, les États membres des Nations unies se sont accordés sur un texte portant sur la préservation des eaux internationales. Il doit être adopté lundi.
Depuis trois mois, la température de la surface de l’océan, ce régulateur du climat, s’envole. En France, le golfe de Gascogne et la Méditerranée voient le thermomètre grimper de 3°C à 5°C au-dessus des normales.
Durant l’été 2022, la France a subi 33 jours de canicule, un record absolu. Mais ce n’est rien comparé à ce qu’il s’est passé sous l’eau. Durant cette même période, la mer Méditerranée a enduré plus de 70 jours de canicule marine, soit deux fois plus que sur terre. En France, au large de Marseille, des températures de plus de 5°C au-dessus de la normale ont été observées. Cette vague de chaleur marine est probablement à l’origine des orages extrêmement violents et meurtriers qui ont frappé la Corse le 18 août 2022.
Les océans se réchauffent bien plus vite que prévu, avec des conséquences catastrophiques pour le système terre.
La banquise en Antarctique atteint des records à la baisse. Celle en Arctique pourrait disparaître dès 2030. Et les océans ont un gros coup de chaud. Des remous dans l’eau…
La surface des océans vient de connaître son mois de mai le plus chaud jamais enregistré, a indiqué mercredi le service européen Copernicus, après un mois d'avril record.
L’année 2023 continue de battre des records climatiques, d’après un rapport du service européen Copernicus publié ce mercredi 7 juin.
David Grémillet, directeur de recherche CNRS au Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive de Montpellier, tient une chronique écologique pour «Libération» : «l’Albatros hurleur». Aujourd’hui, la protection des écosystèmes marins.

mai 2023

Le ralentissement des courants océaniques profonds, causé par la fonte des glaces de l’Antarctique, est plus rapide que prévu. Voici le résultat d’une étude dévoilée le 25 mai dans la revue Nature. Jusqu’alors, les scientifiques estimaient que cette circulation ne ralentirait de 40 % que d’ici à 2050. Or, les derniers résultats, basés sur des mesures de terrain dans le bassin antarctique australien, couplées à un volet de modélisation informatique, sont plus alarmants que prévu : le processus a en fait déjà ralenti de 30 % entre les années 1990 et 2010.
Des sociétés minières veulent exploiter les minerais dans les profondeurs des océans. ONG et scientifiques craignent une catastrophe environnementale. Dans une enquête de Mise au Point, ils dénoncent les activités d’une firme fribourgeoise basée à Châtel-Saint-Denis.
Trois pics simultanés ont été enregistrés mardi. Un événement rare probablement dû au hasard, mais qui n’aurait pas été possible sans le réchauffement climatique.
Notre nourriture, nos boissons et les médicaments que nous prenons, une fois évacués par notre corps, doivent bien aller quelque part. Grâce à un modèle scientifique publié récemment, le parcours d’un véritable déluge de déchets naturels humains partout dans le monde jusqu’au littoral a enfin été exposé à la vue de tous. Et ce n’est pas très joli.