Veille 2.1

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Sélection du moment:

Dans un entretien au « Monde », l’auteur de « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » souligne que décarboner nos sociétés en ayant recours à l’idéologie du nouveau capitalisme vert est une mystification.
Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques et ancien porte-parole chez Greenpeace, fustige le manque d’ambition des résultats de l’accord de la COP 28 à Dubaï.
Réduire en cendres Gaza est une tragédie sans nom qui se déroule avec la bonne conscience occidentale de la « légitime défense » d'Israël. Mais ce territoire n'est qu'un leurre dans le projet global colonial, où les enjeux s'appellent la Cisjordanie et Jérusalem.
TRIBUNE. Alors que les scientifiques constatent un dérèglement climatique, la réponse des pouvoirs publics n'est toujours pas à la hauteur du danger existentiel qu'il pose à l'humanité. Sur une proposition de la campagne citoyenne Dernière Rénovation, des dizaines de personnalités politiques et de la société civile signent un appel à la résistance civile climatique, en écho à l'appel du général de Gaulle.
La Fresque du climat, qui propose des ateliers de formation sur le réchauffement climatique, est devenue une institution. Plus de 1,1 million de personnes ont été ainsi formées. Mais cette Fresque a été épinglée dans une chronique du Monde parce qu'elle invisibiliserait les "racines politiques et idéologiques du réchauffement". Le président fondateur de la Fresque de climat, Cédric Ringenbach, répond ici dans une tribune exclusive.
Comment lutte-t-on aujourd'hui pour l'écologie ? Quelles relations ces luttes entretiennent-elles avec les autres luttes sociales ? Un nouvel ouvrage de la collection Puf/vie des idées étudie les évolutions récentes de ces luttes et leurs liens avec les autres mobilisations sociales. Cet essai constitue l'introduction de l'ouvrage Mobilisations écologiques, paru dans la collection Puf/Vie des idées en mai 2023. De tradition plus récente que les autres luttes sociales, les mobilisations écologiques (...)
Artificialisation des sols, destruction de la biodiversité… Partout, la construction de nouvelles routes pose les mêmes questions.
Dans son nouvel ouvrage Politiser le renoncement (Divergences, 2023), Alexandre Monnin prolonge les réflexions initiées avec Emmanuel Bonnet et Diego Landivar dans leur livre Héritage et fermeture, une écologie du démantèlement (Divergences, 2021). Entretien avec le philosophe, qui continue d’enrichir le cadre conceptuel original de la redirection écologique.
L’humanité dépend pour sa survie d’une organisation sociale et d’infrastructures qui ne pourront être indéfiniment maintenues. Pour que la Terre reste habitable, il faut organiser le renoncement, pas seulement à l’échelle individuelle, mais aussi à l’échelle de ces « communs négatifs » qui composent notre cadre de vie. Le problème est qu’on ne redevient pas facilement « terrestres » à huit milliards. Ce livre propose une politique des communs négatifs qui nous permette de penser les moyens d’un détachement anticipé et non brutal pour les populations les plus fragiles.
Dans la multiplication des récits ayant trait au réchauffement climatique, entre greenwashing, techno-solutionnisme, climatoscepticisme, collapsologie, colibrisme ou bouffopolitique, il en est un qui est en train d’émerger de manière extrêmement puissante : le discours répressif.
Dans son livre captivant Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique, Édouard Morena, chercheur en science politique, révèle l’intoxication du monde écologiste par les grandes fortunes.
Bayer-Monsanto a demandé au tribunal administratif d'intervenir en défense de l’État, attaqué pour inaction face à l’effondrement de la biodiversité.
Depuis 2018, la jeune militante Léna Lazare réfléchit aux stratégies pour faire vaciller la politique néolibérale et antiécologique des macronistes. Et s’en prend aux « technosolutionnistes ». Un regard lucide et radical jamais hors sol.
Blocages de routes, sabotages ou œuvres d’art prises pour cible, militants et scientifiques sont de plus en plus nombreux à prôner la désobéissance civile au nom de l'urgence climatique.
Séduisant en apparence, le terme abrite en pratique des technologies d’apprentis sorciers qui trouvent une oreille bienveillante auprès d’un nombre croissant de politiques.
Au début de leur Mémo sur la nouvelle classe écologique, Bruno Latour et Nicolaj Schultz se demandent « à quelles conditions l'écologie, au lieu d'être un ensemble de mouvements parmi d'autres (un sujet parmi d'autres du débat public, dont l'importance varie au gré de l'actualité), pourrait-elle organiser la politique autour d'elle ? » Autrement dit, pourquoi l'écologie demeure-t-elle politiquement impuissante, minoritaire, alors qu'elle porte, dans la politique humaine, la parole de la menace la plus puissante et la plus universelle qui soit ? Pourquoi les nouvelles, et à présent la perception, des dérèglements catastrophiques, ne provoquent-elles pas l'action, la « mobilisation générale », qu'elles devraient normalement produire ?
Il n’y a plus un seul endroit au monde où l’eau venue du ciel n’est pas polluée. Une telle nouvelle aurait dû faire sonner l’alerte maximale. En effet, que ferons-nous s’il n’y a plus d’eau propre à boire ? Sans eau, la vie sur Terre deviendra tout bonnement impossible. La courte vue et le manque de courage politique des gouvernants se révèlent là une fois de plus.
Vagues de chaleur et inondations meurtrières ont éprouvé de nombreuses régions cet été de l'Asie à l'Europe. Les métropoles sont particulièrement vulnérables...
"L’inaction est un choix : le fait de ne pas agir alors que des scientifiques sonnent l’alerte depuis au moins trente ans est une logique éminemment politique, comme tout ce que nous faisons. Ce sont des décisions politiques qui participent au réchauffement, qui nous y ont menés et qui l’accélèrent. Le changement climatique est politique."
Notion ancienne mais plus que jamais d’actualité, la « sobriété » regroupe des réalités multiples à travers des démarches de frugalité, simplicité, zéro gaspillage, efficacité, sobriété énergétique, ou encore de déconsommation. Le dénominateur commun de ces approches est la recherche de modération dans la production et la consommation de produits, de matières ou d’énergie. On peut toutefois s’interroger sur la portée de la notion de sobriété, car celle-ci donne lieu à deux types d’interprétations qui révèlent des choix radicalement différents face à la transition écologique.
Le changement climatique entraîne une accélération des inégalités et accroît les risques de conflits. Il est donc capital de traiter ces enjeux de façon conjointe.
Le conflit en Ukraine va-t-il remettre en question les engagements climatiques des Etats, alors que le GIEC sort un nouveau rapport?
Se débarrasser de notre dépendance fossile constitue une triple œuvre de salut public : pour l’économie et l’emploi, pour le climat et pour la paix.
La guerre actuelle en Ukraine est une preuve supplémentaire du fait que l’industrie fossile est directement liée à des régimes criminels et autoritaires.
Sous la pression de la France et de l'Allemagne, le nucléaire et le gaz naturel pourront être estampillés investissements « verts » au titre de leur contribution à la lutte climatique. Mais la bataille n'est pas terminée.
Au lieu de donner à l’industrie nucléaire une nouvelle injection financière pour des solutions du passé, l’UE devrait se concentrer sur des questions urgentes, telles que la recherche de solutions communes au problème existant de déchets de haut niveau, et l’adoption d’une réglementation forte sur la sûreté nucléaire et sur les développements pacifiques de la technologie nucléaire. Nous, experts du TEG, maintenons notre recommandation à la Commission européenne selon laquelle l’énergie nucléaire, même si elle est autorisée, n’a pas sa place dans la taxonomie européenne des activités durables sur le plan environnemental.
Quand l’eau manque, l’argent ruisselle. Du moins pour ces financiers sans scrupule qui, profitant des périodes de sécheresse en Californie, n’hésitent pas à faire monter les prix. Pour eux, le dérèglement climatique est un avenir rentable.
Le rapporteur spécial pour l’ONU Pedro Arrojo-Agudo dénonce la financiarisation de la ressource naturelle, un an après son entrée en Bourse au Chicago Mercantile Exchange.
À moins de six semaines de la COP 26, les nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncés par les pays sont insuffisants.
L’actuelle urgence sanitaire ne doit pas faire oublier les risques accrus de pandémies ravageuses sous l’effet du réchauffement climatique, qui appellent des actions au moins aussi fortes que pour lutter contre le covid-19.
Malgré une catastrophe climatique qui grève déjà leurs revenus, les acteurs financiers ne sont guère incités à renoncer aux investissements dans les énergies fossiles. À l’approche de la COP 26, il faut amplifier la lutte.
Malgré une catastrophe climatique qui grève déjà leurs revenus, les acteurs financiers ne sont guère incités à renoncer aux investissements dans les énergies fossiles. À l’approche de la COP 26, il faut amplifier la lutte.
Alors que des alertes documentées sur le réchauffement climatique ont été lancées dès les années 1970, les classes dirigeantes en ont organisé le déni afin de maintenir leurs pouvoirs et leurs profits.
L’écologie de la restauration vise à faire retourner à leur état originel des écosystèmes dégradés. En apparence simple pratique issue de l’écologie scientifique, elle recèle des enjeux politiques importants.
Au printemps 2020, on nous avait promis que rien ne serait plus comme avant, que les leçons de la pandémie de covid-19 seraient tirées. Que notre « modèle de développement » serait revu, que des décisions de rupture seraient prises et que des biens et des services seraient placés en dehors des lois du marché. Un an plus tard, les promesses d’un monde d’après ont été renvoyées aux calendes grecques. Balayées par une Union européenne et des États membres plus soucieux de sauver un appareil productif insoutenable que de le transformer.
Le covid-19, comme toutes les épidémies majeures qui ont affecté l’humanité, bouleverse les sociétés en profondeur. Il amplifie d’autres crises, telle celle de la surémission de gaz à effet de serre. Le modèle anthropogénétique défini par l’économiste « régulationniste » Robert Boyer, la production des êtres humains pour les êtres humains, est aujourd’hui en crise.
Séparer l’acte de produire de l’acte de consommer, comme le font généralement les économistes libéraux, est une mystification qui vise à dédouaner les entreprises de leur responsabilité quant aux biens à produire. Or les besoins sont produits par le capitalisme. Les changer, c’est changer le rapport social de production, et pas seulement les mentalités.
Même si la crise sanitaire semble avoir fait reculer le souci de préserver le vivant, des lois témoignent de l’avancée d’une prise de conscience collective des droits de la nature.
La scientifique Rachel Carson dans le chapitre « Elixir de mort » : « Pour la première fois dans l’histoire du monde, l’homme vit au contact de produits toxiques, depuis sa conception jusqu’à sa mort. Au cours de leurs vingt ans d’existence, les pesticides synthétiques ont été si généreusement répandus dans les règnes animal et végétal qu'il s’en trouve virtuellement partout. On en découvre dans le corps des poissons, des oiseaux, des reptiles, des oiseaux, des animaux sauvages et domestiques. ».. Aujourd'hui, les naturalistes constatent la disparition des oiseaux mais ne savent pas quoi faire alors que cette catastrophe n'est pas nouvelle
Les nouveaux objectifs écologiques de la PAC sont du « greenwashing ». Le système agroalimentaire qui a pris racine au cours des dernières décennies constitue une menace pour notre environnement et notre santé. Responsable de près de 20 % des émissions de CO2, l’agriculture productiviste a également ruiné la biodiversité et les sols, par l’usage intensif des engrais et des pesticides.
Pour que le chômage de masse et les politiques d’austérité dus à la crise sanitaire ne relèguent pas au second plan les luttes pour la planète, le mouvement climat doit défendre les intérêts des classes populaires. Si l’on veut que les thèses et propositions du mouvement climat soient reprises à leur compte par les milieux populaires, qu’ils y voient les solutions à leurs problèmes de chômage, de pauvreté, de santé, de sentiment d’isolement et d’insécurité, de manque de perspectives que la crise va aggraver considérablement, il n’y a finalement pas 36 000 chemins.


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Politis

janvier 2024

Dans un entretien au « Monde », l’auteur de « Sans transition. Une nouvelle histoire de l’énergie » souligne que décarboner nos sociétés en ayant recours à l’idéologie du nouveau capitalisme vert est une mystification.

décembre 2023

Clément Sénéchal, expert des enjeux climatiques et ancien porte-parole chez Greenpeace, fustige le manque d’ambition des résultats de l’accord de la COP 28 à Dubaï.

octobre 2023

Réduire en cendres Gaza est une tragédie sans nom qui se déroule avec la bonne conscience occidentale de la « légitime défense » d'Israël. Mais ce territoire n'est qu'un leurre dans le projet global colonial, où les enjeux s'appellent la Cisjordanie et Jérusalem.

juin 2023

TRIBUNE. Alors que les scientifiques constatent un dérèglement climatique, la réponse des pouvoirs publics n'est toujours pas à la hauteur du danger existentiel qu'il pose à l'humanité. Sur une proposition de la campagne citoyenne Dernière Rénovation, des dizaines de personnalités politiques et de la société civile signent un appel à la résistance civile climatique, en écho à l'appel du général de Gaulle.
La Fresque du climat, qui propose des ateliers de formation sur le réchauffement climatique, est devenue une institution. Plus de 1,1 million de personnes ont été ainsi formées. Mais cette Fresque a été épinglée dans une chronique du Monde parce qu'elle invisibiliserait les "racines politiques et idéologiques du réchauffement". Le président fondateur de la Fresque de climat, Cédric Ringenbach, répond ici dans une tribune exclusive.

mai 2023

Comment lutte-t-on aujourd'hui pour l'écologie ? Quelles relations ces luttes entretiennent-elles avec les autres luttes sociales ? Un nouvel ouvrage de la collection Puf/vie des idées étudie les évolutions récentes de ces luttes et leurs liens avec les autres mobilisations sociales. Cet essai constitue l'introduction de l'ouvrage Mobilisations écologiques, paru dans la collection Puf/Vie des idées en mai 2023. De tradition plus récente que les autres luttes sociales, les mobilisations écologiques (...)
Artificialisation des sols, destruction de la biodiversité… Partout, la construction de nouvelles routes pose les mêmes questions.
Dans son nouvel ouvrage Politiser le renoncement (Divergences, 2023), Alexandre Monnin prolonge les réflexions initiées avec Emmanuel Bonnet et Diego Landivar dans leur livre Héritage et fermeture, une écologie du démantèlement (Divergences, 2021). Entretien avec le philosophe, qui continue d’enrichir le cadre conceptuel original de la redirection écologique.

avril 2023

L’humanité dépend pour sa survie d’une organisation sociale et d’infrastructures qui ne pourront être indéfiniment maintenues. Pour que la Terre reste habitable, il faut organiser le renoncement, pas seulement à l’échelle individuelle, mais aussi à l’échelle de ces « communs négatifs » qui composent notre cadre de vie. Le problème est qu’on ne redevient pas facilement « terrestres » à huit milliards. Ce livre propose une politique des communs négatifs qui nous permette de penser les moyens d’un détachement anticipé et non brutal pour les populations les plus fragiles.

mars 2023

Dans la multiplication des récits ayant trait au réchauffement climatique, entre greenwashing, techno-solutionnisme, climatoscepticisme, collapsologie, colibrisme ou bouffopolitique, il en est un qui est en train d’émerger de manière extrêmement puissante : le discours répressif.
Dans son livre captivant Fin du monde et petits fours. Les ultra-riches face à la crise climatique, Édouard Morena, chercheur en science politique, révèle l’intoxication du monde écologiste par les grandes fortunes.

février 2023

Bayer-Monsanto a demandé au tribunal administratif d'intervenir en défense de l’État, attaqué pour inaction face à l’effondrement de la biodiversité.

janvier 2023

Depuis 2018, la jeune militante Léna Lazare réfléchit aux stratégies pour faire vaciller la politique néolibérale et antiécologique des macronistes. Et s’en prend aux « technosolutionnistes ». Un regard lucide et radical jamais hors sol.

décembre 2022

Blocages de routes, sabotages ou œuvres d’art prises pour cible, militants et scientifiques sont de plus en plus nombreux à prôner la désobéissance civile au nom de l'urgence climatique.

novembre 2022

Séduisant en apparence, le terme abrite en pratique des technologies d’apprentis sorciers qui trouvent une oreille bienveillante auprès d’un nombre croissant de politiques.

octobre 2022

Au début de leur Mémo sur la nouvelle classe écologique, Bruno Latour et Nicolaj Schultz se demandent « à quelles conditions l'écologie, au lieu d'être un ensemble de mouvements parmi d'autres (un sujet parmi d'autres du débat public, dont l'importance varie au gré de l'actualité), pourrait-elle organiser la politique autour d'elle ? » Autrement dit, pourquoi l'écologie demeure-t-elle politiquement impuissante, minoritaire, alors qu'elle porte, dans la politique humaine, la parole de la menace la plus puissante et la plus universelle qui soit ? Pourquoi les nouvelles, et à présent la perception, des dérèglements catastrophiques, ne provoquent-elles pas l'action, la « mobilisation générale », qu'elles devraient normalement produire ?
Il n’y a plus un seul endroit au monde où l’eau venue du ciel n’est pas polluée. Une telle nouvelle aurait dû faire sonner l’alerte maximale. En effet, que ferons-nous s’il n’y a plus d’eau propre à boire ? Sans eau, la vie sur Terre deviendra tout bonnement impossible. La courte vue et le manque de courage politique des gouvernants se révèlent là une fois de plus.

septembre 2022

Vagues de chaleur et inondations meurtrières ont éprouvé de nombreuses régions cet été de l'Asie à l'Europe. Les métropoles sont particulièrement vulnérables...

juillet 2022

"L’inaction est un choix : le fait de ne pas agir alors que des scientifiques sonnent l’alerte depuis au moins trente ans est une logique éminemment politique, comme tout ce que nous faisons. Ce sont des décisions politiques qui participent au réchauffement, qui nous y ont menés et qui l’accélèrent. Le changement climatique est politique."

juin 2022

Notion ancienne mais plus que jamais d’actualité, la « sobriété » regroupe des réalités multiples à travers des démarches de frugalité, simplicité, zéro gaspillage, efficacité, sobriété énergétique, ou encore de déconsommation. Le dénominateur commun de ces approches est la recherche de modération dans la production et la consommation de produits, de matières ou d’énergie. On peut toutefois s’interroger sur la portée de la notion de sobriété, car celle-ci donne lieu à deux types d’interprétations qui révèlent des choix radicalement différents face à la transition écologique.

mai 2022

Le changement climatique entraîne une accélération des inégalités et accroît les risques de conflits. Il est donc capital de traiter ces enjeux de façon conjointe.

avril 2022

Le conflit en Ukraine va-t-il remettre en question les engagements climatiques des Etats, alors que le GIEC sort un nouveau rapport?

mars 2022

Se débarrasser de notre dépendance fossile constitue une triple œuvre de salut public : pour l’économie et l’emploi, pour le climat et pour la paix.
La guerre actuelle en Ukraine est une preuve supplémentaire du fait que l’industrie fossile est directement liée à des régimes criminels et autoritaires.

février 2022

Sous la pression de la France et de l'Allemagne, le nucléaire et le gaz naturel pourront être estampillés investissements « verts » au titre de leur contribution à la lutte climatique. Mais la bataille n'est pas terminée.

janvier 2022

Au lieu de donner à l’industrie nucléaire une nouvelle injection financière pour des solutions du passé, l’UE devrait se concentrer sur des questions urgentes, telles que la recherche de solutions communes au problème existant de déchets de haut niveau, et l’adoption d’une réglementation forte sur la sûreté nucléaire et sur les développements pacifiques de la technologie nucléaire. Nous, experts du TEG, maintenons notre recommandation à la Commission européenne selon laquelle l’énergie nucléaire, même si elle est autorisée, n’a pas sa place dans la taxonomie européenne des activités durables sur le plan environnemental.

décembre 2021

Quand l’eau manque, l’argent ruisselle. Du moins pour ces financiers sans scrupule qui, profitant des périodes de sécheresse en Californie, n’hésitent pas à faire monter les prix. Pour eux, le dérèglement climatique est un avenir rentable.
Le rapporteur spécial pour l’ONU Pedro Arrojo-Agudo dénonce la financiarisation de la ressource naturelle, un an après son entrée en Bourse au Chicago Mercantile Exchange.

septembre 2021

À moins de six semaines de la COP 26, les nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre annoncés par les pays sont insuffisants.
L’actuelle urgence sanitaire ne doit pas faire oublier les risques accrus de pandémies ravageuses sous l’effet du réchauffement climatique, qui appellent des actions au moins aussi fortes que pour lutter contre le covid-19.

août 2021

Malgré une catastrophe climatique qui grève déjà leurs revenus, les acteurs financiers ne sont guère incités à renoncer aux investissements dans les énergies fossiles. À l’approche de la COP 26, il faut amplifier la lutte.
Malgré une catastrophe climatique qui grève déjà leurs revenus, les acteurs financiers ne sont guère incités à renoncer aux investissements dans les énergies fossiles. À l’approche de la COP 26, il faut amplifier la lutte.

juillet 2021

Alors que des alertes documentées sur le réchauffement climatique ont été lancées dès les années 1970, les classes dirigeantes en ont organisé le déni afin de maintenir leurs pouvoirs et leurs profits.
L’écologie de la restauration vise à faire retourner à leur état originel des écosystèmes dégradés. En apparence simple pratique issue de l’écologie scientifique, elle recèle des enjeux politiques importants.
Au printemps 2020, on nous avait promis que rien ne serait plus comme avant, que les leçons de la pandémie de covid-19 seraient tirées. Que notre « modèle de développement » serait revu, que des décisions de rupture seraient prises et que des biens et des services seraient placés en dehors des lois du marché. Un an plus tard, les promesses d’un monde d’après ont été renvoyées aux calendes grecques. Balayées par une Union européenne et des États membres plus soucieux de sauver un appareil productif insoutenable que de le transformer.

juin 2021

Le covid-19, comme toutes les épidémies majeures qui ont affecté l’humanité, bouleverse les sociétés en profondeur. Il amplifie d’autres crises, telle celle de la surémission de gaz à effet de serre. Le modèle anthropogénétique défini par l’économiste « régulationniste » Robert Boyer, la production des êtres humains pour les êtres humains, est aujourd’hui en crise.
Séparer l’acte de produire de l’acte de consommer, comme le font généralement les économistes libéraux, est une mystification qui vise à dédouaner les entreprises de leur responsabilité quant aux biens à produire. Or les besoins sont produits par le capitalisme. Les changer, c’est changer le rapport social de production, et pas seulement les mentalités.
Même si la crise sanitaire semble avoir fait reculer le souci de préserver le vivant, des lois témoignent de l’avancée d’une prise de conscience collective des droits de la nature.
La scientifique Rachel Carson dans le chapitre « Elixir de mort » : « Pour la première fois dans l’histoire du monde, l’homme vit au contact de produits toxiques, depuis sa conception jusqu’à sa mort. Au cours de leurs vingt ans d’existence, les pesticides synthétiques ont été si généreusement répandus dans les règnes animal et végétal qu'il s’en trouve virtuellement partout. On en découvre dans le corps des poissons, des oiseaux, des reptiles, des oiseaux, des animaux sauvages et domestiques. ».. Aujourd'hui, les naturalistes constatent la disparition des oiseaux mais ne savent pas quoi faire alors que cette catastrophe n'est pas nouvelle
Les nouveaux objectifs écologiques de la PAC sont du « greenwashing ». Le système agroalimentaire qui a pris racine au cours des dernières décennies constitue une menace pour notre environnement et notre santé. Responsable de près de 20 % des émissions de CO2, l’agriculture productiviste a également ruiné la biodiversité et les sols, par l’usage intensif des engrais et des pesticides.

mai 2021

Pour que le chômage de masse et les politiques d’austérité dus à la crise sanitaire ne relèguent pas au second plan les luttes pour la planète, le mouvement climat doit défendre les intérêts des classes populaires. Si l’on veut que les thèses et propositions du mouvement climat soient reprises à leur compte par les milieux populaires, qu’ils y voient les solutions à leurs problèmes de chômage, de pauvreté, de santé, de sentiment d’isolement et d’insécurité, de manque de perspectives que la crise va aggraver considérablement, il n’y a finalement pas 36 000 chemins.