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Il ne faut pas attendre 2049, date fatidique choisie par Wallenhorst pour son nouvel essai. Pour conjurer les catastrophes annoncées, il faut une prise de conscience massive et immédiate, assène-t-il, à rebours du climatoscepticisme ambiant.
Nathanaël Wallenhorst est chercheur en sciences de l’environnement, professeur à l’Université catholique de l’Ouest, et membre de l’Anthropocene Working Group. Avec «Qui sauvera la planète?» (Actes Sud, 2023), il nous exhortait à une législation forte et urgente en matière d’environnement. Il nous revient avec «2049: Ce que le climat va faire à l’Europe» (Seuil), qui explore de manière très concrète à quoi pourrait ressembler notre vie quotidienne dans 25 ans, quand les principaux «points de basculement» auront été franchis.
I always say that models are not predictions; they are qualitative illustrations of what the future could be. But as the future gets closer to the present, models can start being seen as predictive tools. It is the weather/climate dichotomy, so aptly exploited to confuse matters by politically minded people in the discussion about climate. Right now, we are getting close to the point that we could forecast a collapse in the same way as we can forecast the trajectory of a tropical storm. So, you remember how “The Limits to Growth” generated a long term forecast in 1972. Here it is
L'humanité entre dans une phase chaotique. Un monde instable. Pour Olivier Hamant, le monde va radicalement changer dans les années à venir. Notre monde, basé sur un climat stable, va en grande partie s'effondrer. L'économie globalisée, reposant sur des infrastructures, des transports, ou des technologies ultra-performantes va être violemment percutée par un climat chaotique comme par l'effondrement du vivant. Pour Olivier Hamant, le paradigme de la performance va être remplacé par celui de la robustesse.
Comment survivre à un monde instable ? Et si l’avenir n’était ni dans la croissance… ni dans la décroissance ? Dans cet épisode lumineux, Olivier Hamant nous revient sur la chaîne et approfondi la troisième voie : la robustesse. À rebours de la quête d’efficacité et de performance, il nous invite à penser comme le vivant : diversifié, lent, redondant, résilient. Face à l’instabilité systémique (climat, économie, numérique…), il démontre que nos modèles productivistes sont devenus fragiles car trop optimisés. Son approche bio-inspirée révolutionne notre rapport au progrès, au risque, et à la politique. Une ode à l’imperfection, à la coopération et à l’acceptation du chaos comme condition de vie. Pourquoi être performant ne sert à rien ?
Dr Luke Kemp is a Research Associate at the Centre for the Study of Existential Risk, University of Cambridge. He has a PhD in international relations from the ANU and previous experience as a senior economist at Vivid Economics. This episode explores catastrophic and extinction risk, why the topic is understudied, and how we can weigh out the catastrophic risks of climate change and solar geo-engineering.
L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
“We’re losing 120 calories per person, per day, for every degree of global warming.” That stark data point from a 2025 Nature study signals more than a threat to food security, it points to a growing risk to global financial security. Food system instability exposes markets to cascading shocks: inflation, trade disruption, insurance losses and sovereign credit stress. Yet these risks remain largely unaccounted for in core financial systems.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
L’effondrement écologique est tout sauf un fantasme millénariste : c’est une réalité documentée, incontestable. Les émissions de CO2 continuent à augmenter au niveau mondial, la biodiversité animale et végétale est anéantie à un rythme toujours plus accéléré, le cycle de l’eau est profondément perturbé, les diverses formes de pollution continuent à transformer le monde entier en poubelle (notamment en poubelle à micro-plastiques), les points de bascule irréversibles sont atteints et franchis les uns après les autres, etc. Pas la peine de dresser ici une énième fois et dans le détail un tableau apocalyptique, on peut aller directement à la conclusion, qui est assez évidente : une partie de l’espèce humaine, la plus riche, la plus soumise à la folie productiviste et consumériste, la plus inconsciente, la plus égoïste, est en train de rendre la Terre inhabitable.
D’ici 25 ans, à quoi ressembleraient nos vies si nous n’agissons pas dès aujourd’hui ? Le docteur en sciences de l’environnement et de l’éducation Nathanaël Wallenhorst utilise des mots très forts : si nous restons sur la même trajectoire climatique, nous avons de grandes chances de "pulvériser nos sociétés". Julie Morelle et Pascal Claude le recevaient pour son nouvel essai "2049, ce que le climat va faire à l’Europe" (Editions Le Seuil) dans Le Monde en direct.
Dans « 2049. Ce que le climat va faire à l’Europe » (Seuil), Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement et membre de l’Anthropocene Working Group (AWG), a compilé un nombre colossal de données scientifiques pour nous avertir : ce que nous vivons depuis quelques années (canicules, mégafeux, sécheresse…) n’a désormais plus rien d’exceptionnel. Nous devons apprendre à composer avec cette nouvelle donne climatique.
Les discours politiques sont imperméables aux idées de rupture, alors que la Terre atteint ses points de bascule, selon le chercheur Nathanaël Wallenhorst. Il en va pourtant de notre survie, explique-t-il.
En plein backlash écologique, “2049, ce que le climat va faire à l’Europe”*, le nouveau livre de Nathanaël Wallenhorst, chercheur en sciences de l’environnement, devrait fonctionner comme un électrochoc. Pénurie, famine, mortalité liée à la chaleur, migrations…voilà un aperçu de ce qui nous attend. Entretien.
A quoi ressemblerait notre vie quotidienne, en 2049, sur une Terre qui franchirait les principaux points de basculement ? Fort de savoirs sans cesse actualisés, Nathanaël Wallenhorst anticipe d’une façon très concrète ce que pourrait être 2049 côtés écosystème, climat et société. Aurons-nous toujours des saisons en 2049 ? De quoi sera faite notre alimentation ? Quels seront nos loisirs ? Climat, eau, santé et migrations, l’auteur raconte notre quotidien dans ce futur proche si rien ne change.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Laurent Testot, journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale.
Dans cet épisode, Bastien Roulot échange avec Yamina Saheb sur ce que signifie, coûte et révèle, concrètement et politiquement, de mettre la sobriété au cœur des politiques climatiques. Autrice principale du dernier rapport du GIEC sur l’atténuation, initiatrice de l’introduction du terme "sobriété" dans les discussions climatiques internationales, Yamina Saheb développe une pensée rigoureuse, offensive, mais parfois piégée par les cadres institutionnels qu’elle tente de subvertir. L’entretien navigue alors entre espérance stratégique et désenchantement lucide. Face à l'inefficacité des manœuvres dominantes (croissance verte, techno-solutionnisme, géo-ingénierie…), elle appelle à une rupture structurelle, planifiée, équitable. Mais dans un monde où la coopération internationale s’effrite et dans lequel les États semblent de plus en plus dépossédés de leur capacité d’agir, comment cette stratégie peut-elle encore être mise en œuvre ? Un échange sans montage, franc, parfois inconfortable, où s’expriment à la
Un combat pour sauver nos vies ! Une promesse si forte qu’elle devrait emporter l’adhésion du plus grand nombre. Et pourtant non. Éléments de réponses pour comprendre ce grand mystère de notre temps.
L’écologie donne le droit à rêver pour mieux réinventer le futur. Saisissons cette forme de résistance pour contrer tous les collapsologues et s’appliquer à habiter la Terre avec élégance.
Comment les riches ravagent la planète (et nous avec...)
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Matthieu Auzanneau,, auteur et directeur du think tank de la transition énergétique The Shift Project nous abordons l’inexorable épuisement des ressources fossiles et ses conséquences géopolitiques (Golfe Persique, Irak, Ukraine) La dépendance de l’Europe au pétrole et au gaz. Les grands moments historiques du pétrole (pic de 1970, Mer du Nord, boom du shale aux USA) Les premiers accords climatiques (Protocole de Kyoto) et la croissance paradoxale de la consommation de gaz L’analogie du corps humain pour montrer que l’énergie est l’« organe vital » de nos sociétés Les pistes de sortie de la « marriage pétrolier » : sobriété organisée, souveraineté industrielle, transition vers les renouvelables Et un appel à l’élaboration d’un plan clair et collectif pour réduire la dépendance aux énergies carbonées « Decarbonons la France ! »
La Terre, notre précieuse planète bleue, semble être un endroit stable et inaltérable dans l’immensité de l’univers. Cependant, la question de son avenir, et plus particulièrement de la fin de la vie, est une interrogation qui taraude de plus en plus de scientifiques. Le changement climatique, l’épuisement des ressources naturelles, la montée des températures et d’autres facteurs liés à l’activité humaine contribuent à rendre notre avenir incertain. Mais que disent vraiment les données scientifiques sur la fin de la vie sur Terre ? Quand cela arrivera-t-il et comment ?
On Monday House Republicans released the final parts of their proposed tax and budget bill — and it’s the stuff of nightmares. As Bobby Kogan of the Center for American Progress documents, the bill would impose the largest cuts to Medicaid and SNAP — the program formerly known as food stamps — in history. Millions of low-income Americans would lose health coverage; millions would go hungry. Many of those suffering would be children.
... , il me semble suffisant d’imaginer qu’un scénario à 2 °C en 2050, et au-delà par la suite, pourrait provoquer une mortalité massive sur un pas de temps variable, s’élevant potentiellement à plusieurs centaines de millions d’êtres humains, sans qu’il soit loisible de fixer un plafond. Telle serait d’ailleurs tout simplement la conséquence d’une baisse significative, pour un temps indéfini, de nos capacités de production alimentaire, associée à une régression rapide des ressources marines.
Kohei Saito voit le monde au bord de l’effondrement climatique. Seul un communisme de guerre axé sur la décroissance pourrait nous permettre de retrouver des jours meilleurs.
Dans cette vidéo, Philippe Grandcolas, expert en biodiversité, nous plonge au cœur des enjeux écologiques actuels, en mettant en lumière l'importance vitale de la biodiversité et l'impact de son déclin. Bien que ce sujet soit souvent relégué au second plan face aux crises climatiques, la biodiversité est cruciale pour la stabilité de nos écosystèmes et la survie de nombreuses espèces, y compris la nôtre. Entre catastrophe écologique et solutions fondées sur la nature, nous explorons des pistes d'espoir, d'action, et de réconciliation avec le vivant.
Dans cet épisode, Arnaud reçoit Laurent Testot, journaliste, historien et vulgarisateur scientifique reconnu pour ses travaux sur l’histoire globale et les grands changements environnementaux. Auteur de plusieurs ouvrages, dont « Cataclysme » et « Omokanis », il nous livre une réflexion fascinante sur l’impact humain sur la Terre. Avec Laurent, nous explorons l'impact de l'humanité sur la Terre, de la domestication des chiens aux mutations écologiques du Sahara, en décryptant les grands défis de l'Anthropocène : l'accélération de la crise climatique, la sixième extinction de masse et l'influence des politiques mondiales. C'est une réflexion urgente pour repenser notre rapport à la nature, à l'agriculture et aux écosystèmes.
What if the rules of the game have already sealed our fate? This is a brutal mathematical reality: an unstoppable, self-reinforcing chain reaction in the Earth’s climate system is now underway.
Lenton, the founding director of the Global Systems Institute at the University of Exeter, was the lead author of the 2008 paper that formally introduced the idea of tipping points in the Earth’s climate system.
In this book Adam Greenfield, author of Radical Technologies, recovers lessons from the Black Panther survival programs, the astonishingly effective Occupy Sandy disaster-relief effort and the solidarity networks of crisis-era Greece, as well as municipalist Spain and autonomous Rojava, to show how practices of mutual care and local power can help shelter us from a future that often feels like it has no place for us or the values we cherish.
