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bruit
En 2021, 43% de la population mondiale – soit 3,4 milliards de personnes ! – étaient touchées par un trouble neurologique, selon une étude parue dans The Lancet neurology. (1) Cela signifierait que ces troubles ont bondi de plus de moitié depuis 1990.
Le transport maritime, la prospection minière sous-marine, les activités militaires et même touristiques ont des effets dévastateurs sur la biodiversité marine.
Nos émissions de gaz à effet de serre rendent-elles l’océan plus bruyant ? C’est ce que suggère une équipe de chercheurs dans une étude publiée le 10 octobre dans la revue scientifique PeerJ. Leurs résultats ont été obtenus grâce à un modèle mathématique. Ils suggèrent qu’en cas de réchauffement modéré à sévère du climat (les scénarios SSP2-4.5 et SSP5-8.5), la pollution sonore provoquée par les navires pourrait être cinq fois plus forte dans certaines parties de l’océan d’ici la fin du siècle. La faute à l’acidification de l’océan et à la perturbation des courants océaniques.
Les nuisances sonores sont l'un des effets secondaires peu discutés de l'ère industrielle. La surabondance de sons engendrés par l'activité humaine s'avère être une menace pour la biodiversité, affectant la faune et la flore à des niveaux qu'il est difficile d'appréhender.
On parle beaucoup de la pollution de l’air, de l’eau ou des sols. Mais, tout comme la pollution lumineuse, on évoque un peu moins le problème du bruit. Pourtant, celui-ci a des conséquences dramatiques à la fois sur la santé, la biodiversité, mais aussi sur l’économie.
Dans une tribune au « Monde », l’historienne Sonia Combe évoque les changements de nom liés à la guerre, notamment en Ukraine. Et prend l’exemple de l’avenue de Moscou, à Kiev, rebaptisée avenue Stepan-Bandera, leader nationaliste et antisémite ukrainien.
Quel est l’impact des bruits produits par l’homme sur la faune et les écosystèmes ? Existe-t-il encore sur terre des endroits à l’abri de nos nuisances sonores ? Faut-il préserver ces îlots acoustiques pour les générations futures ? Le point avec le bioacousticien américain Gordon Hempton.
Si de nombreuses études ont déjà montré les conséquences sur la santé humaine d’une exposition chronique au bruit, principalement liées au stress, très peu d’études ont été entreprises dans ce sens chez les organismes marins, en particulier les poissons. Très probablement car le son se transmet très mal de l’eau vers l’air… L’humain n’est donc pas conscient du bruit qu’il introduit dans le milieu marin.
C’est une première en Belgique. La cour d'appel de Mons installe une chambre de l’environnement. Principale particularité : elle doit traiter aussi bien des dossiers civils que des dossiers pénaux. Ainsi, au civil, elle examine les problèmes de permis d’urbanisme, les nuisances de l’aéroport de Charleroi ou encore le bruit des éoliennes. Au pénal, elle se penche sur les affaires de constructions illégales ou encore le trafic de déchets, les dépôts sauvages gérés bien souvent par des groupes mafieux.
L’exposition au bruit, venant principalement des transports, a un “coût social” de plus de 155 milliards d’euros par an en France, notamment en termes de conséquence sanitaires indirectes. C’est ce qu’estime un rapport publié le 22 juillet, qui recommande de coupler la lutte contre ce fléau à celle contre la pollution de l’air.
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