Articles 2020

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Uniquement les Articles de la décennie 2020

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énergies gaz

novembre 2025

L’Allemagne va instaurer à partir de 2026 un tarif d’électricité préférentiel pour son industrie et lancer un programme de nouvelles centrales électriques au gaz, a annoncé ce jeudi 13 novembre le chancelier Friedrich Merz à l’issue d’une réunion du comité de coalition.
L'Union européenne reste le plus gros acheteur de gaz naturel liquéfié (GNL) russe […] Ce commerce est soutenu par des relations commerciales de longue date entre des entreprises européennes et le projet Yamal LNG. TotalEnergies, un géant français de l'énergie, détient 20 % du projet et achète également une grande partie de son gaz. De même, SEFE, une entreprise publique allemande, est un acheteur clé, ce qui illustre la dépendance directe du gouvernement envers les revenus générés par les exportations de GNL pour le Kremlin. Yamal LNG dépend également fortement des infrastructures exploitées par l'Occident, notamment des navires-citernes brise-glace spécialisés et des ports européens clés.
Selon le rapport annuel du Global Carbon Project, les émissions de CO2 issues des énergies fossiles seront supérieures en 2025 de 1,1 % à celles de l'année précédente, pour atteindre 38,1 milliards de tonnes (GtCO2). À ce rythme, il sera quasiment "impossible" de limiter le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C.
Vingt-cinq pays ont approvisionné Israël en pétrole durant la guerre dans la bande de Gaza, selon un rapport publié jeudi par l'ONG Oil Change International qui dénonce un système énergétique fossile alimentant à la fois la crise climatique et ce qu'elle qualifie de "génocide".
Parmi les trois scénarios présentés dans le rapport annuel de l’AIE, l’un envisage que la demande de pétrole et de gaz augmente jusqu’en 2050.
Parce que les énergies renouvelables coûtent moins cher que les fossiles, leur croissance exponentielle est désormais inarrêtable. Mais cela reste insuffisant pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre, alors que la demande énergétique est hors de contrôle, prévient l’Agence internationale de l’énergie.
Les combustibles fossiles répondent à plus de 70 % des besoins des entreprises et des ménages français, rappelle le cercle de réflexion présidé par Jean-Marc Jancovici.
Dans le World Energy Outlook 2025 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) rendu public ce 12 novembre(1), le « Current Policies Scenario » (CPS), tombé en disgrâce en 2019, refait surface. Ce scénario suppose la pleine application des « politiques et régulations déjà en place ». C’est un scénario de triomphe de l’Amérique trumpienne : le pétrole et le gaz dominent encore le système énergétique en 2050 ; les émissions de CO2 diminuent à peine d’ici 2050 ; la température mondiale n’est pas stabilisée avant la fin du siècle.
Depuis l’accord de Paris sur le climat en 2015, le solaire et l’éolien se développent à un rythme phénoménal mais le charbon, le pétrole et le gaz restent dominants. La COP30 de Belem, au Brésil, permettra de tester la volonté politique des Etats d’organiser une sortie des énergies fossiles.
Le géant britannique des hydrocarbures Shell a annoncé lundi l'abandon de deux projets d'éolien flottant en Mer du Nord au large de l'Écosse, dans le cadre de sa stratégie de recentrer ses activités sur le pétrole et le gaz pour doper ses bénéfices.
Des dizaines de dirigeants mondiaux doivent encore s'exprimer, vendredi à Belém, au Brésil, avant le début, lundi, des négociations climatiques de la COP30. Les participants ont admis que le monde ne réussirait pas à se maintenir sous 1,5 °C de réchauffement. Mais la phrase du président Lula, qui dans son discours d'ouverture a appelé à une "feuille de route" pour "surmonter la dépendance aux combustibles fossiles", a été particulièrement applaudie.
Le président brésilien Lula a estimé vendredi que "le modèle de développement basé sur l'utilisation intensive de combustibles fossiles" était intenable, au deuxième jour du sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas comme tel à l'agenda de la conférence climat qui s'ouvrira lundi dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil - pourtant huitième producteur mondial de pétrole - tiennent à remettre le sujet au coeur des débats.
Le président brésilien Lula a appelé vendredi à une sortie "juste" et "ordonnée" des énergies fossiles, envoyant un signal politique fort au sommet de dirigeants mondiaux en prélude à la COP30 à Belem. Deux ans après l'adoption inédite à la COP28 à Dubaï d'un engagement général à sortir progressivement des énergies fossiles, le thème ne figure pas officiellement à l'agenda de la conférence de l'ONU sur le climat, qui s'ouvrira lundi pour près de deux semaines dans cette ville d'Amazonie brésilienne. Mais certains pays comme le Brésil, huitième producteur mondial de pétrole, veulent remettre le sujet dans les débats, en l'absence notable de grands pays pétroliers, à commencer par les Etats-Unis de Donald Trump.
Le rapport annuel du Programme des Nations unies pour l’environnement vient de tomber avec une révélation que personne ne souhaite entendre : quand bien même l’intégralité des engagements climatiques seraient honorés à la lettre, l’objectif phare de l’accord de Paris sera pulvérisé avant 2035. Cette projection n’émane pas de militants écologistes alarmistes, mais d’une analyse rigoureuse menée par des dizaines de scientifiques mandatés par l’ONU. Les chiffres sont sans appel et redessinent brutalement notre avenir climatique.
Ce mercredi, Donald Trump fête le premier anniversaire de son élection à la tête du pays, le 5 novembre 2024. Depuis, le président d’extrême droite a détruit la politique climatique des États-Unis. Vert dresse le bilan de sept attaques portées au climat et à la santé des Américain·es.
D’après les prévisions du groupe pétrolier, la réalisation de l’accord de Paris est « hors de portée ». La décarbonation du système énergétique nécessite d’investir d’abord dans les pays émergents.
La multiplication des projets de terminaux d’exportation de GNL avalisés par l’administration Trump pourrait entraîner un excédent massif de l’offre à partir de 2027.

octobre 2025

Le groupe affiche un résultat net en légère baisse de 2,4 % au troisième trimestre. Sa production d’hydrocarbures a augmenté de plus de 4 %.
On commence souvent par là : débattre de nos préférences. Quel scénario nous plaît, quelle technologie nous séduit ? Pas dingo comme point de départ. Mieux vaut poser d'emblée la question de Nate Hagens, celle qui coupe court aux fantasmes : est-ce que ça peut arriver, est-ce que ça ne peut pas arriver, ou est-ce que ça n'arrivera pas à temps pour compter ?
Des données inédites révèlent que des projets d’exploitation déjà planifiés à travers la planète sont susceptibles de rejeter à eux seuls des quantités de CO₂ largement supérieures au budget carbone restant à l’humanité pour limiter le réchauffement global à 1,5 °C.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde. Les organisations autrices du nouveau décompte (Lingo, Data for Good, Reclaim Finance, Eclaircies) estiment que 28 projets de ce type ont démarré entre 2021 et 2025, et 12 ont été annulés. Leur décompte total est de 601, dont 365 projets dont les émissions sont encore évaluées à plus d'1 milliard de tonnes. La différence est due aux projets ayant été consommés ou réévalués. Leur analyse se fonde sur des bases de données des secteurs énergétiques et financiers.
À deux semaines de la conférence mondiale sur le climat au Brésil, un consortium d’ONG publie de nouvelles données sur les «bombes carbone», ces projets d’extraction fossile qui pourraient générer des quantités faramineuses de CO2 sur l'ensemble de leur durée de vie. Pétrole, gaz, charbon : les associations ont recensé 601 mégaprojets.
Malgré l’urgence climatique, les investissements mondiaux dans les énergies fossiles continuent de croître, soutenus par un réseau dense de financements bancaires.
L'ONG mozambicaine Justiça Ambiental a dénoncé lundi les conditions "ultra-favorables" demandées par TotalEnergies au Mozambique pour relancer son projet gazier géant et a accusé la major française de prendre "en otage" ce pays d'Afrique australe, parmi les plus pauvres au monde. Après quatre ans de suspension en raison d'une attaque jihadiste meurtrière, le géant français des hydrocarbures s'est dit vendredi prêt à reprendre le projet onshore, dont il est le premier actionnaire et le maître d'oeuvre, dans une lettre adressée au président du Mozambique dans laquelle il dit souhaiter une compensation pour le surcoût lié au retard, chiffré à 4,5 milliards de dollars.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde.
Le monde compte désormais 600 bombes carbone et plus de 2 300 projets fossiles, selon l'actualisation de la carte carbonbombs publiée ce lundi 27 octobre par quatre associations, dont Data for Good et Reclaim Finance. Une tendance à la hausse alors que le scénario 1,5°C de l'Accord de Paris impose la fin de tout nouveau projet fossile depuis 2021.
TotalEnergies s’apprête à relancer une « bombe carbone ». Quatre ans après avoir suspendu un mégaprojet de gaz naturel liquéfié au Mozambique, le groupe français a annoncé samedi 25 octobre avoir levé l’état de « force majeure » pesant sur le chantier. Pour redémarrer, celui-ci ne doit plus qu’avoir le feu vert du gouvernement mozambicain.
TotalEnergies a réclamé au gouvernement du Mozambique une extension de 10 ans de la concession pour le projet gazier qu'il est prêt à reprendre après quatre ans de suspension en raison d'une attaque jihadiste meurtrière, et souhaite une compensation pour le surcoût lié au retard, qu'il chiffre à 4,5 milliards de dollars, selon une lettre dont l'AFP a obtenu copie. "Pour compenser en partie l'impact économique" lié à la suspension du projet, "le concessionnaire demande respectueusement au gouvernement de lui accorder une extension" de sa licence d'exploitation "d'une durée de dix ans", indique la lettre en date du 24 octobre signée du directeur général du groupe et adressée au président du Mozambique.
Suspendu depuis plus de quatre ans après une attaque jihadiste meurtrière, un projet gazier de 20 milliards de dollars au Mozambique peut reprendre, a annoncé samedi à l'AFP son maître d'oeuvre, le géant français des hydrocarbures TotalEnergies. "Le consortium Mozambique LNG a pris la décision de lever la force majeure", invoquée après une attaque contre la ville de Palma en 2021, a indiqué l'entreprise dans une déclaration transmise à l'AFP. Ce redémarrage doit encore recevoir l'onction du gouvernement de Maputo, selon la même source: "dernière étape avant la relance du projet, le conseil des ministres du Mozambique devra approuver un addendum au plan de développement, incluant une mise à jour du budget et du programme" des travaux. TotalEnergies a aussi précisé à l'AFP que "la présidence mozambicaine a(vait) été officiellement informée vendredi" de la décision des industriels.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi des sanctions contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes, Rosneft et Lukoil, les premières sanctions d'importance prises par Donald Trump contre la Russie depuis son retour au pouvoir. Voici ce que l'on sait sur ces mesures, leur portée et leurs possibles conséquences économiques et politiques, alors que l'UE a annoncé parallèlement un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026.
«Acteur majeur de la transition énergétique» qui vise la «neutralité carbone en 2050», développe les énergies renouvelables et promeut le gaz, «énergie fossile la moins émettrice de gaz à effet de serre». C’est ainsi que se présente TotalEnergies depuis son changement de nom en 2021.
Les majors pétrolières américaines produisent la majorité de leurs hydrocarbures aux Etats-Unis mais payent plus d'impôts à l'étranger, du fait des exemptions et abattements dont elles bénéficient et qui ont augmenté depuis le début du deuxième mandat de Donald Trump, selon un rapport publié jeudi. L'analyse, "les Etats-Unis et la planète en dernier: comment les Etats-Unis subventionnent l'extraction d'hydrocarbures à l'étranger", a été réalisée à partir des déclarations publiées depuis 2017 par onze entreprises américaines cotées du secteur pétrolier et gazier. Selon les données, ces groupes se voient imposer un taux effectif moyen de 12,1% par an, loin des 21% censés être le taux de l'impôt sur les sociétés dans le pays. Chevron est encore mieux lotie, avec un taux effectif de 7,9%
L'Union européenne a franchi lundi une étape importante dans ses efforts pour assécher l'économie de guerre de la Russie, la majorité des Etats membres ayant approuvé le principe d'une interdiction, d'ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe. Cette mesure phare, proposée par la Commission européenne au printemps, était au menu d'un conseil des ministres européens de l'Energie à Luxembourg, où elle a recueilli un large consensus. La Slovaquie et la Hongrie, pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, étaient opposés à cette interdiction mais ont été mis en minorité.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne devraient approuver lundi l'interdiction totale des importations de gaz russe d'ici fin 2027, proposée au printemps par la Commission. Une adoption définitive espérée avant le Nouvel An "Je m'attends à ce que nous ayons la majorité requise pour soutenir cette mesure", a déclaré à la presse le ministre danois de l'Énergie Lars Aagaard, qui préside cette réunion ministérielle à Luxembourg. Une fois endossée par les 27, la mesure devra encore être négociée avec le Parlement européen. Le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'à la fin de l'année, espère une adoption définitive avant le Nouvel An, a précisé M. Aagaard.
La mesure approuvée par les Vingt-Sept ce lundi 20 octobre à la majorité doit maintenant être négociée avec le Parlement européen.
Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent à acheter des hydrocarbures russes et financent ainsi l’effort de guerre de Moscou.
TotalEnergies est contraint par la justice de désinstaller son terminal méthanier flottant, ancré au Havre depuis l’automne 2023, en pleine crise énergétique. Censé répondre à un risque de pénurie de gaz, il a en réalité été très peu utilisé l’an passé. Ce qui permet au tribunal de remettre en question son bien-fondé.
Washington souhaite que le Japon cesse ses importations de produits énergétiques russes, a déclaré mercredi le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, peu après l'annonce par Donald Trump que l'Inde allait arrêter ses achats de pétrole auprès de Moscou.
Selon le récent rapport d’un think tank français, la consommation électrique des data centers devrait tripler d’ici cinq ans. L’une des principales causes de cette forte hausse est l’essor de l’intelligence artificielle. Or, les géants du secteur semblent ne pas avoir d’autre choix que de relancer l’exploitation et l’utilisation d’énergies fossiles comme le charbon et le gaz pour combler cette hausse.
Des sites de production de gaz en Ukraine ont été mis à l'arrêt jeudi après une nouvelle vague de frappes russes, qui mettent sous pression le réseau énergétique à l'approche de l'hiver. La Russie a multiplié depuis plusieurs semaines les tirs de drones et missiles sur les infrastructures électriques et gazières, ainsi que sur le réseau ferroviaire en Ukraine, provoquant des coupures de courant dans quasiment tout le pays.
Les importations russes ont connu une hausse de 113,5% par rapport à l'année dernière.
La compagnie pétrolière nationale du Koweït a annoncé lundi la découverte "majeure" d'un gisement de gaz naturel, d'une capacité estimée à 28 milliards de mètres cubes. "La découverte du champ de gaz naturel offshore de Jazah" est "une grande avancée en matière d'exploration dans la région offshore du Koweït", a indiqué la Kuwait Petroleum Corporation (KPC) dans un communiqué. Le champ recouvre une superficie d'environ 40 kilomètres carrés, et la ressource en gaz est estimée à "environ un trillion de pieds cubes de gaz", soit 28,3 milliards de mètres cubes, a-t-elle indiqué.
Une attaque aérienne massive a mis hors d’usage environ 60 % des capacités de production gazière de l’Ukraine. Kiev devra dépenser environ 2 milliards d’euros d’ici à mars pour importer du gaz venant de l’Europe.
La Russie a lancé pendant la nuit "la plus grande attaque" sur des sites de production de gaz en Ukraine depuis le début de son invasion en 2022, avec 35 missiles et 60 drones, a annoncé vendredi l'opérateur d'Etat Naftogaz. L'armée russe pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis 2022 mais c'est l'hiver dernier qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de gaz. "L'ennemi a mené la plus grande attaque massive contre l'infrastructure d'extraction de gaz depuis le début de la guerre", a déclaré Naftogaz dans un communiqué. La Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko a accusé la Russie de "terroriser la population civile" et de chercher à perturber "la saison de chauffage", sur Telegram.
Les activistes dénoncent les importations de gaz naturel liquéfié en provenance de la Russie et des Etats-Unis.

septembre 2025

TotalEnergies va augmenter sa production globale d'énergies jusqu'en 2030 tout en réduisant ses investissements, y compris dans les énergies bas carbone, et ses coûts opérationnels pour faire face à un environnement "incertain" dans un contexte de baisse des prix du pétrole. Le géant pétro-gazier français a annoncé lundi vouloir augmenter sa production de pétrole, gaz et électricité d'environ 4% par an jusqu'en 2030.
À un peu moins de deux mois de l’ouverture de la COP30 à Belém, deux informations importantes : pour la première fois la Chine va s’engager sur un objectif de baisse de ses émissions ; le rapport Production Gap(1) indique que les émissions mondiales de CO2 résultant de la combustion d’énergie fossile devraient continuer d’augmenter si l’on se fie aux prévisions d’extraction des grands producteurs.
Si Moscou intensifie ses attaques contre les réseaux gaziers et les centrales électriques ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, Kiev riposte en accélérant le rythme des frappes sur les installations pétrolières russes. Objectif : enrayer la machine de guerre et déstabiliser l'économie russe.
D’ici cinq ans, les gouvernements envisagent de produire une quantité d’énergies fossiles plus de deux fois supérieure à celle compatible avec la limitation du réchauffement de la planète à 1,5 °C, alerte un rapport publié ce lundi 22 septembre.
L’écart ne cesse de se creuser entre la quantité de charbon, de pétrole et de gaz que les gouvernements des pays producteurs projettent de mettre sur le marché et celle qui permettrait de limiter le réchauffement sous la barre des 1,5 °C.
The Production Gap Report finds that 10 years after the Paris Agreement, governments plan to produce more than double the volume of fossil fuels in 2030 than would be consistent with limiting global warming to 1.5°C, steering the world further from the Paris goals than the last such assessment in 2023.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, soit une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence.
Il faut absolument se passer des délétères énergies fossiles car les coûts directs et indirects (dérèglement climatique, pollution, biodiversité, destruction de l'environnement,...) de leurs usages ne sont absolument pas soutenables. Mais s'en passer à des implications socio-économiques importantes qu'il y a lieu de comprendre et d'anticiper afin qu'une transition hors des énergies fossiles puisse se dérouler sans heurts.
Très remarquée pour ses scénarios traçant la voie pour sortir des énergies fossiles, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) se retrouve dans le collimateur de l'administration Trump, qui cherche à imposer sa vision d'un monde toujours gourmand en pétrole. "Ils sont dans une position difficile", reconnaît une source habituée des discussions avec cette institution. L'écriture de son prochain rapport annuel sur les perspectives énergétiques, par exemple, passe pour un numéro d'équilibriste.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence. "Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d'énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C", a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l'Institut de l'environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude. "Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans", lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la "déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire".
L'hashtag #IEA a publié cette semaine un rapport peu commenté mais aux enseignements majeurs, "The Implications of Oil and Gas Field Decline Rates" On y apprend notamment que 90% des investissements du secteur Oil and Gas servent à maintenir la production, face à un taux de déclin de plus en plus important. En 2025, le "déclin naturel" annuel des champs pétroliers représente 6 millions de barils/jour.
La Commission européenne a proposé vendredi que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels répétés en ce sens du président américain Donald Trump. Cette proposition est contenue dans un 19e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible aussi des entités (entreprises, banques, etc) en Chine, Inde ou Asie centrale, accusées d'aider la Russie à contourner les sanctions occidentales ou à vendre son pétrole. "L'économie de guerre de la Russie est soutenue par les revenus de (ses) hydrocarbures (...), il est temps de fermer le robinet", a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une brève allocution.
La Commission européenne propose que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels en ce sens de Donald Trump, a annoncé vendredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas […] "Notre objectif est d'accélérer l'élimination progressive du gaz naturel liquéfié russe d'ici au 1er janvier 2027", a-t-elle précisé sur X.
Les 50 sites industriels français qui émettent le plus de gaz à effet de serre en ont un peu moins rejeté dans l'atmosphère en 2024, mais surtout à cause d'un recul de la production, selon un rapport d'ONG environnementales publié jeudi. Les émissions industrielles, qui avaient connu une "baisse marquée" (-10,2%) entre 2022 et 2023, n'ont "reculé que de 1,4% en 2024", ont constaté le Réseau Action Climat (RAC), principal réseau d'ONG environnementales, et France Nature Environnement dans un rapport.
L'Australie s'est engagée jeudi à réduire d'ici 2035 ses émissions de gaz à effet de serre de 62 à 70% par rapport aux niveaux de 2005, après un rapport établissant que le changement climatique menace les conditions de vie de plus d'un million de personnes dans le pays. "Nous écoutons les scientifiques et nous agissons dans l'intérêt de l'Australie", a déclaré le Premier ministre Anthony Albanese lors de la présentation de cet objectif. Les engagements du pays sont supérieurs à ceux du Canada et de la Nouvelle-Zélande, mais inférieurs à ceux du Royaume-Uni, qui comptent parmi les plus ambitieux au monde. L'objectif précédent de l'Australie était de réduire ses émissions de 43% pour 2030, par rapport aux niveaux de 2005.
Investir dans de nouveaux projets pétroliers et gaziers pourrait s'avérer indispensable, rapporte mardi l'Agence internationale de l'Energie, alors que l'administration du président Donald Trump exerce une forte pression pour qu'elle adopte des prévisions moins défavorables aux énergies fossiles. Dans un rapport fondé sur l'analyse des données de 15.000 champs d'hydrocarbures, l'agence de l'OCDE basée à Paris fait le constat que les déclins de production des sites pétroliers et gaziers existants, liés à l'épuisement naturel des réservoirs, "se sont accélérés, avec des implications pour les marchés et la sécurité énergétique". Environ 90% des investissements actuels servent à "compenser les pertes d'approvisionnement dans les champs existants", détaille Fatih Birol, le directeur exécutif de l'AIE, dans un communiqué, mais cela ne suffit pas, selon ses analystes.
A chaque étape de leur utilisation, le pétrole, le gaz et le charbon affectent la santé humaine, avertit ce mardi 16 septembre l’Alliance mondiale pour le climat et la santé. Celui-ci appelle les Etats à des actions ambitieuses, dont l’interdiction du «lobbying» et de la «désinformation».
Much attention today focuses on uncertainties affecting the future evolution of oil and natural gas demand, with less consideration given to how the supply picture could develop. However, understanding decline rates – the annual rate at which production declines from existing oil and gas fields – is crucial for assessing the outlook for oil and gas supply and, by extension, for market balances. The International Energy Agency (IEA) has long examined this issue, and a detailed understanding of decline rates is at the heart of IEA modelling and analysis, underpinning the insights provided by the scenarios in the World Energy Outlook. This new report – based on analysis of the production records of around 15 000 oil and gas fields around the world – explores the implications of accelerating decline rates, growing reliance on unconventional resources, and evolving project development patterns for the global oil and gas supply landscape, for energy security and for investment. It also provides regional insights
Le géant français a annoncé vouloir redémarrer le chantier situé dans le nord du pays d’ici au 19 septembre, malgré un contexte sécuritaire complexe.
Le groupe JERA, premier producteur d'électricité japonais, a annoncé jeudi envisager des achats importants de gaz naturel liquéfié (GNL) issu d'un vaste projet de gazoduc en Alaska, suite à l'accord commercial entre Tokyo et Washington impliquant des achats nippon accrus d'hydrocarbures américains.
Après des années de baisse régulière, les émissions de gaz à effet de serre risquent de se stabiliser aux États-Unis, au moment où la politique menée par le gouvernement Trump favorise les combustibles fossiles et restreint les énergies renouvelables, selon une analyse publiée mercredi. « Le changement le plus abrupt en matière de politique énergétique et climatique dans l'histoire récente » Le centre de recherche américain Rhodium Group a modélisé plusieurs trajectoires en tenant notamment compte de la croissance économique et des prix des énergies.
La Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) a annoncé mercredi avoir rejeté le recours de l'Autriche contre la création par la Commission européenne d'un label "vert" pour le nucléaire et le gaz. L'Autriche, farouchement opposée au nucléaire Vienne avait saisi la CJUE en octobre 2022 contre un règlement délégué introduit quelques mois plus tôt par la Commission, venant compléter un règlement adopté en 2020 par le Parlement européen sur la taxonomie, un cadre visant à favoriser les investissements durables. Dans ce règlement délégué, malgré les protestations des écologistes et les dissensions dans ses propres rangs, la Commission avait inclus certaines activités dans le nucléaire et le gaz dans les catégories des activités apportant une contribution substantielle à l'atténuation du changement climatique. L'Autriche, farouchement opposée au nucléaire, avait contesté cette décision devant la justice.
La Hongrie, qui dépend fortement du gaz russe, a signé mardi un contrat avec le géant britannique de l'énergie Shell, tout en assurant que cela ne constituait pas une diversification vis-à-vis de la Russie. La compagnie publique hongroise d'électricité MVM et Shell ont signé un contrat de dix ans qui prévoit la livraison d'un total de deux milliards de mètres cubes de gaz à la Hongrie à partir de 2026, a indiqué le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto. "Il s'agit d'un contrat à long terme, le plus long et le plus important jamais conclu avec un partenaire occidental", a-t-il souligné auprès des journalistes en marge d'une conférence sur le gaz à Milan.

août 2025

Le Japon a protesté auprès de la Chine après la découverte de plateformes de forage gazier dans une zone disputée de la mer de Chine orientale, a-t-on appris mardi auprès du ministère des Affaires étrangères à Tokyo. Selon cette source, Pékin mène des travaux dans un périmètre où les zones économiques exclusives (ZEE) revendiquées par les deux pays se superposent.
Près de trois ans après le sabotage du gazoduc russe Nord Stream dans la mer Baltique, un Ukrainien, suspecté d'être l'un des coordinateurs du commando, a été arrêté jeudi en Italie. Il s'agit de la première arrestation dans cette mystérieuse affaire, particulièrement sensible en raison de la guerre en Ukraine, attaquée depuis février 2022 par la Russie. Dans un communiqué diffusé jeudi, le parquet fédéral allemand, spécialisé dans les affaires de terrorisme, a annoncé avoir "fait procéder à l'arrestation sur la base d'un mandat d'arrêt européen du citoyen ukrainien Serhii K., par la police italienne, dans la province de Rimini (Italie)". "Serhii K. faisait partie d'un groupe de personnes qui, en septembre 2022, ont placé des explosifs sur les gazoduc 'Nord Stream 1' et 'Nord Stream 2' près de l'île (danoise, ndlr) de Bornholm", écrit-il. Il s'agit "vraisemblablement d'un des coordinateurs de l'opération" de sabotage, ajoute-t-il.
Produire de l’hydrogène à partir du gaz qui se trouve dans nos mines, c’est l’idée du centre de recherche Matéria Nova à Mons. Ce centre travaille en effet sur une solution pour produire de l’hydrogène à l’échelle locale au départ de méthane, le tout sans émettre de CO2 dans l’atmosphère. Cette solution innovante intéresse des industriels.
Face à la pression croissante des militants, avec des actions de blocage qui pourraient se multiplier toute la semaine, la Norvège voit son modèle énergétique remis en cause.
Assis sur la route, ou en kayaks et voiliers, des écologistes empêchent l’accès à la raffinerie de Mongstad, à Bergen. Ils réclament la fin de l’industrie pétrolière et gazière norvégienne.
💥 La transition énergétique n'aura pas lieu , ce sont les pétroliers qui le disent ! 💥 On tente de nous faire croire que l'avènement des EnR correspond à une diminution de l’extraction des énergies fossiles. Il n’en est rien !
Les militants de l’ONG de défense de l’environnement ont escaladé mercredi 13 août une plateforme offshore de la compagnie Shell, avant de faire couler du faux sang sur une œuvre du plasticien britannique Anish Kapoor.
Le président américain a des ambitions démesurées en matière d’exportation d’hydrocarbures forés sur le sol des Etats-Unis. Et il en fait un levier puissant dans ses négociations commerciales ou géopolitiques avec le reste du monde.
Le géant pétrolier britannique BP, qui a recentré sa stratégie sur les hydrocarbures, a annoncé lundi avoir décelé un nouveau gisement de gaz et de pétrole au Brésil.

juillet 2025

Le Parlement néo-zélandais a décidé jeudi d'autoriser la prospection offshore pour le gaz et le pétrole, revenant sur une interdiction mise en place par le gouvernement de Jacinda Ardern (2017-2023). Ce projet de loi adopté par le Parlement était fortement critiqué par des organisations de défense de l'environnement. Le ministre de l'Energie et des Ressources naturelles, Shane Jones, a affirmé que de nouvelles lois permettraient de stimuler l'investissement dans l'exploration de gisements pétroliers et contribueraient à atténuer les problèmes d'approvisionnement en énergie pendant l'hiver.
Dans le cadre de l’accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis, l’Europe s’engage à procéder à des achats stratégiques outre-Atlantique d’une valeur de 750 milliards de dollars (environ 650 milliards d’euros), couvrant les carburants.
L'accord conclu entre Washington et Bruxelles prévoit que l'Union européenne achète pour 250 milliards de dollars par an d'énergies fossiles américaines sur 3 ans (soit 750 milliards de dollars au total), une promesse qui s'annonce difficile à tenir, voire qui est "irréaliste" selon des experts de l'énergie interrogés par l'AFP. En 2024, la facture totale des importations énergétiques de l'UE s'est élevée à 375 milliards d'euros, ou 435,5 milliards de dollars, ce qui signifie que l'Europe des 27 devrait désormais acheter aux États-Unis plus de la moitié de son énergie importée.
L'Union européenne s'est engagée à importer d'énormes quantités d'énergie américaine pour éviter une guerre commerciale avec Donald Trump. Des commandes de gaz naturel liquéfié, de pétrole ou de charbon qui pourraient mettre en péril les objectifs de décarbonation européens.
D'une dépendance à l'autre. A mesure que l'Union européenne se sèvre du gaz russe, elle ouvre grands ses portes (et ses ports) au GNL américain. En échange de droits de douane abaissés à 15%, Ursula von der Leyen a promis d'augmenter significativement les importations d'hydrocarbures américains. Un deal loin d'être gagnant pour la transition.
Le deal conclu comprend l'achat de 750 milliards de dollars d'énergie américaine sur trois ans. Cette hausse des importations concerne notamment le gaz naturel liquéfié. Un signal environnemental et climatique catastrophique.
Le Réseau Action Climat est une fédération d’associations nationales et locales qui luttent contre les causes des changements climatiques de l’échelle internationale à l’échelle locale.
Certains experts doutent de la capacité de l'Europe à acheter pour 250 milliards de dollars d'énergie américaine.
Dans le cadre de l'accord sur les droits de douane obtenu ce dimanche, l’Union européenne et les États-Unis ont annoncé un accord de principe pour l’achat de 750 milliards de dollars d’énergie américaine sur les trois prochaines années. Derrière cette annonce spectaculaire se dessine un projet stratégique de réorientation énergétique, destiné à réduire la dépendance à la Russie. Mais cet accord est encore très flou, comme le fait remarquer l’économiste Sophie Meritet, spécialiste de l’énergie.
Depuis quelques décennies, la recherche de sources d’énergie durables bat son plein. Toutefois, les réserves de pétrole des plus importants producteurs sont encore assez conséquentes. Dernièrement, une infographie dévoilait les pays ayant les plus grandes réserves prouvées.
TotalEnergies a vu son bénéfice net chuter de 29% au 2e trimestre, percuté par la baisse des cours du pétrole et du gaz et de la demande, mais le groupe pétro-gazier confirme ses ambitions de hausse de production d'hydrocarbures comme d'électricité. Première des cinq grandes compagnies occidentales à publier ses résultats semestriels, TotalEnergies a sans surprise dévoilé des chiffres assombris par un contexte défavorable.
Febeliec tire la sonnette d'alarme à propos de la dépendance de l'Europe au gaz naturel liquéfié (GNL) américain.
À partir de 2028, 362 millions d’euros de taxes flamandes seront transférées des factures d’électricité vers les factures de gaz naturel et de mazout. Une mesure qui réduira les factures d’électricité, ce qui a pour but de convaincre les gens d’opter davantage pour les voitures électriques et les pompes à chaleur, réduisant ainsi les émissions de gaz à effet de serre.

juin 2025

« Le Bassin aquitain, le piémont pyrénéen et le bassin houiller lorrain apparaissent comme des zones à potentiel », selon le ministère de l’économie et de l’industrie, sans qu’on sache encore si le gaz est exploitable.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Le Parlement européen et le Conseil - représentant les Vingt-Sept - se sont mis d'accord mardi pour prolonger un règlement contraignant les Etats membres de l'UE à atteindre 90% de remplissage de leurs réserves de gaz avant l'hiver. L'obligation est prolongée de deux ans, jusqu'à fin 2027, a annoncé la présidence polonaise du Conseil de l'UE dans un communiqué.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a exhorté dimanche la Chine à contribuer à dissuader l'Iran de fermer le détroit d'Ormuz, une route commerciale essentielle, à la suite des frappes américaines sur les sites nucléaires iraniens. "J'encourage le gouvernement chinois à Pékin à les appeler à ce sujet, car ils dépendent fortement du détroit d'Ormuz pour leur pétrole", a déclaré M. Rubio sur la chaîne américaine Fox News.
Iran’s parliament approved a measure to close the vital global trade route, through which more than a fifth of the world’s oil supply passes through daily
Le détroit d'Ormuz est un point de passage clé pour le commerce mondial de pétrole, que l'Iran a souvent menacé de bloquer dans les situations de crise. Des députés iraniens ont à nouveau brandi cette menace après les frappes américaines sur des installations nucléaires en Iran, mais la décision reste aux mains du Conseil national de sécurité, la plus haute instance de sécurité du pays.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Une étude évalue le coût de la compensation carbone, de plus en plus utilisée par les entreprises pétrogazières, et la superficie qu’il faudrait couvrir de forêts si toutes les réserves de charbon, de pétrole et de gaz étaient brûlées.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Du fait des sanctions et de l’effondrement des cours, les recettes des ventes de carburant fossile de la Russie à l’étranger ont drastiquement diminué sur les cinq premiers mois de l’année.
La Commission a détaillé mardi les étapes en vue d'interdire les importations de gaz russe dans l'Union européenne d'ici à fin 2027 et de contourner le veto de la Hongrie et de la Slovaquie au sein des 27. Cette proposition législative va être soumise aux Etats membres et au Parlement. Les discussions s'annoncent sensibles car certains pays redoutent des difficultés juridiques pour mettre un terme aux contrats de longue durée scellés avec la Russie. La Commission européenne revendique une approche "progressive".
Après deux années de décrue, les financements accordés aux firmes du pétrole, du gaz et du charbon repartent à la hausse, dénonce un consortium d’ONG dans une étude publiée ce mardi 17 juin. En France, BPCE est particulièrement mis en cause.
Les financements aux industries du pétrole et du gaz repartent de plus belle. Le rapport Banking on climate chaos, signé par huit ONG, estime à près de 900 milliards de dollars les financements octroyés en 2024 par 65 banques aux industriels du secteur, en augmentation de 23%. Le backlash contre la finance durable n’est pas étranger à ce nouvel appétit de la finance pour les hydrocarbures.
L’armée de l’Etat hébreu a touché samedi 14 juin deux sites pétroliers près de Téhéran ainsi qu’un complexe de production gazière au sud. Les cours de l’or noir avaient déjà bondi de plus de 10 % vendredi.
Le gaz naturel canadien s’apprête enfin à accéder au marché mondial, au-delà de son traditionnel débouché américain. Après cinq années de construction, le projet LNG Canada s’apprête à expédier ses premières cargaisons depuis le nord de la Colombie-Britannique, via le port de Kitimat.
Le gaz naturel liquéfié est la star du sommet sur l’océan, sponsorisé par l’armateur CMA CGM. Ce carburant est pourtant fort polluant. Les transports à voile, eux, ont une place riquiqui, décrit notre journaliste sur place.
L'énergéticien japonais Jera va acheter jusqu'à 5,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) américain supplémentaires par an, conduisant à un triplement de ses approvisionnements aux Etats-Unis, a-t-il annoncé jeudi, un engagement salué par Washington sur fond d'âpres négociations commerciales. Dans le cadre de contrats conclus pour 20 ans, Jera a approuvé des accords d'approvisionnement auprès de quatre sites gaziers américains au Texas et en Louisiane, selon un communiqué. Ce géant de l'énergie produit un tiers de l'électricité au Japon.
Gaz, pétrole, uranium, hydraulique plus solaire et éolien : le Canada est très bien doté en ressources énergétiques, mais cette abondance crée des problèmes de gouvernance. Pourquoi ?
Le gouvernement de Donald Trump cherche à séduire des partenaires asiatiques pour relancer un projet controversé de gazoduc en Alaska, à 44 milliards de dollars, une des promesses du président américain en matière de politique énergétique.
En France, près de 20% des émissions de CO2 proviennent des bâtiments, et une bonne partie est liée au chauffage. Revoir la place des énergies fossiles dans le chauffage des logements est donc primordial pour la transition énergétique. Mais se passer complètement du gaz naturel sera difficile à court terme.

mai 2025

Les activités de ce gisement de gaz naturel liquéfié, situé dans le nord-ouest du pays, devaient cesser en 2030. Les défenseurs de l’environnement redoutent que la prolongation de l’exploitation ne soit synonyme de nouveaux forages. Et d’un abandon de l’objectif de neutralité carbone du pays d’ici à 2050.
Le ministre australien de l'Environnement a donné son feu vert mercredi à la prolongation pour 40 ans d'un important projet gazier critiqué par des pays océaniens voisins, inquiets de son impact sur le climat. La décision de Murray Watt permet de maintenir en activité jusqu'en 2070 l'installation de North West Shelf (nord-ouest) exploitée par l'entreprise australienne Woodside Energy, alors que la fermeture du site était prévue pour 2030.
Nommé « Saguaro », il implique la construction d’un gazoduc de 800 kilomètres du Texas jusqu’à la mer de Cortès, où le ballet des navires, comme les risques de pollution, pourrait nuire aux baleines et à la biodiversité.
Si l’Europe s’est pratiquement sevrée du pétrole russe, le gaz de Poutine arrive toujours sur le continent, notamment par bateaux sous forme liquéfiée. Bruxelles prévoit la fin totale des importations d’énergie russe d’ici 2027.
Le Qatar commencera à exporter du gaz naturel liquéfié (GNL) issu de son projet d'expansion de production du plus grand champ gazier naturel au monde à la mi-2026, a annoncé mardi le géant national de l'énergie du pays. L'augmentation de la production sur ce champ, qui s'étend sous le Golfe jusqu'au territoire iranien, devrait porter la capacité de production totale du Qatar à 142 millions de tonnes par an d'ici 2030.
Le groupe français TotalEnergies a annoncé lundi l'acquisition de 5% de Western LNG, développeur d'un projet d'usine de gaz naturel liquéfié (GNL) prévue sur la côte pacifique du Canada, en Colombie-Britannique. Le pétrolier, qui se présente comme le 3e acteur mondial du GNL, a aussi signé un accord prévoyant l'achat pendant 20 ans de 2 millions de tonnes de GNL par an (Mt/an) provenant de la future usine de liquéfaction, sous réserve de la décision finale d'investissement du projet.
La Turquie a découvert en mer Noire un nouveau gisement de gaz naturel qui couvrira ses besoins énergétiques pendant plus de trois ans, a annoncé samedi le président Recep Tayyip Erdogan. "Nous avons découvert 75 milliards de m3 de gaz naturel", a-t-il déclaré. "Avec ce volume, nous couvrirons les besoins de nos foyers pendant environ trois ans et demi", a-t-il ajouté, estimant la valeur du gisement à 30 milliards de dollars.
Le président indonésien Prabowo Subianto a inauguré vendredi deux projets pétroliers et gaziers en mer dans l'ouest de l'Indonésie, les saluant comme un jalon important pour atteindre l'autosuffisance énergétique de la nation archipélique. Prabowo a promis d'atteindre la sécurité énergétique pour la plus grande économie d'Asie du Sud-Est, tout en s'engageant l'année dernière à éliminer l'énergie issue du charbon en 15 ans et à atteindre des émissions nettes nulles d'ici à 2050.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a exclu jeudi toute remise en route du projet de gazoduc Nord Stream 2 pour approvisionner l'Europe en gaz russe, sans commenter les spéculations sur un possible passage de l'infrastructure sous pavillon américain.
Le Parlement européen a voté le 8 mai dernier à Strasbourg un texte visant « à répondre à la spéculation sur le marché du gaz et à faire baisser les prix, en introduisant plus de flexibilité dans les règles relatives au remplissage ». Les eurodéputés doivent désormais mener des négociations avec la présidence polonaise du Conseil, avec une première série de pourparlers débutant ce 13 mai.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole et son gaz, en amont d’une réunion de défense des pays du nord de l’Europe à Oslo.
Les émissions de méthane liées au secteur des énergies fossiles sont restées en 2024 à des niveaux proches des records historiques, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié mercredi, qui alerte sur une hausse de rejets massifs issus d'installations pétrogazières pour ce gaz à effet de serre très puissant.
Alors que l'Union européenne annonce sa volonté de sortir du gaz russe, l'Europe est face au défi de construire enfin sa souveraineté énergétique. Un objectif qui pourrait aller de pair avec la transition énergétique et la sortie des énergies fossiles, pour construire une triple autonomie stratégique : énergétique, géopolitique et écologique.
Après plusieurs reports, l'Union européenne dévoile mardi son plan pour tenter de se passer de l'énergie russe, un défi redoutablement difficile tant l'Europe importe de gaz naturel liquéfié (GNL) depuis la Russie actuellement. En marge d'une session des eurodéputés à Strasbourg, le commissaire européen Dan Jorgensen présentera cette feuille de route très attendue, objet de plusieurs mois de flottements.
Trois après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent de consommer encore beaucoup de gaz russe, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL): la Commission européenne doit présenter mardi un plan pour se passer des énergies russes, mais le sevrage s'annonce délicat, compte tenu d'obstacles politiques et juridiques. Pourquoi ce gaz est-il si important pour l'Europe?
Le groupe britannique opère un revirement historique pour se concentrer sur les hydrocarbures, aux dépens des énergies vertes, sous la pression du fonds activiste Elliott.
Comment fonctionne l'accord ? Les deux Etats doivent mettre en place un fonds d'investissement à parts égales pour la reconstruction de l'Ukraine et qui devrait donner aux Etats-Unis un accès à ses ressources naturelles: minerais, terres rares, gaz, pétrole. D'après la ministre ukrainienne de l'Economie, Ioulia Svyrydenko, il s'agira de financer des "projets d'extraction" de ces ressources naturelles, dont Kiev "conservera l'entière propriété et le contrôle". Les bénéfices dégagés par le fonds seront réinvestis en Ukraine, laquelle n'aura "aucune dette" à rembourser pour l'aide américaine fournie depuis 2022. Il s'agira de financer uniquement des projets d'extractions et d'infrastructures minières, pétrolières et gazières en Ukraine pour les dix prochaines années.
La première pierre de l'usine de gaz naturel liquéfié (GNL) Marsa LNG a été posée jeudi à Oman, un site qui doit notamment servir à alimenter le transport maritime, ont annoncé TotalEnergies et son partenaire local, la compagnie OQEP.

avril 2025

Les frappes russes sur les infrastructures gazières pendant l'hiver ont réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine, a annoncé mardi le Premier ministre ukrainien, qui espère notamment compenser ces pertes par des importations. La Russie pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis le début de son offensive de grande envergure contre l'Ukraine en 2022 mais c'est l'hiver dernier, selon des médias, qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de production de pétrole et surtout de gaz.
Sur la base de données spatiales, la cour d’appel de Rouen a condamné, vendredi 25 avril, le capitaine et l’armateur du «MT Guardians» à d’importantes amendes pour avoir rejeté illégalement des résidus d’huiles végétales dans la baie de Seine en janvier 2021.
Des chercheurs ont mis au point un cadre qui permet de relier les émissions des entreprises à des dommages climatiques spécifiques.
À l’arrêt depuis 2022, les deux pipelines sous-marins qui relient la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique sont aujourd’hui endommagés, mais restent des infrastructures stratégiques. Selon la presse internationale, ils pourraient même se retrouver au cœur des manœuvres diplomatiques américaines en Europe.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Le conseil d'administration de l'Autorité du Canal de Panama (ACP) a approuvé vendredi le lancement d'un appel d'offres pour construire et exploiter un gazoduc de 80 km traversant l'isthme, ce qui permettrait à l'entité autonome de diversifier ses activités.Le gazoduc permettrait d'acheminer depuis les Caraïbes panaméennes du gaz de pétrole liquéfié (GPL) transporté par navires depuis la côte est des États-Unis. Arrivé sur la côte pacifique, le combustible poursuivrait sa route vers l'Asie.
La production de gaz renouvelable en France, principalement par méthanisation, a augmenté de près de 30% en 2024 en dépit d'un net ralentissement des nouvelles installations, selon le 10e panorama des gaz renouvelables publié jeudi.

mars 2025

Caracas a annoncé dimanche soir que les États-Unis ont révoqué les licences "des entreprises transnationales de pétrole et gaz" qui avaient obtenu le droit d'opérer dans le pays malgré les sanctions et l'embargo pétrolier destinés à évincer le président Nicolas Maduro du pouvoir. Loin d'être une surprise, cette mesure de Donald Trump confirme que le nouveau président américain cherche à asphyxier économiquement le Venezuela et faire tomber M. Maduro.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
L'opérateur énergétique ukrainien Naftogaz a accusé vendredi la Russie d'avoir frappé ses infrastructures gazières, en violation d'un fragile accord annoncé par Washington et censé interdire les frappes sur les sites énergétiques.
Bien décidé à étrangler économiquement Caracas, Donald Trump a annoncé lundi que les pays achetant du gaz ou du pétrole vénézuélien seraient frappés à partir du 2 avril de droits de douane de 25% sur toutes leurs marchandises entrant aux États-Unis.Le président américain, qui multiplie les expulsions de migrants venus de ce pays, a justifié la mise en place de ces droits de douane en écrivant sur son réseau Truth Social que Caracas était "très hostile" aux États-Unis.
Le Kremlin a indiqué mardi que la trêve dans les frappes sur les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie, discutée lors de pourparlers avec les Etats-Unis, concernait notamment les raffineries, les gazoducs et les centrales électriques. Cette trêve de 30 jours avait été annoncée le 18 mars par les présidents Vladimir Poutine et Donald Trump mais jamais réellement appliquée, Kiev et Moscou s'accusant mutuellement de poursuivre les attaques.
Kiev et Moscou se sont accusés vendredi davoir attaqué limportante station de mesure de gaz de Soudja, occupée par les forces ukrainiennes depuis lété 2024 dans la région russe frontalière de Koursk et qui autrefois permettait le transport du gaz russe vers lEurope via le territoire ukrainien.La télévision dEtat russe Rossia 24, ainsi que plusieurs chaînes russes dactualités sur Telegram, dont Baza --réputée proche des forces de lordre-- et Mash, ont publié des images de la station en flammes, accusant larmée ukrainienne den être responsable.Aucune annonce officielle na été faite toutefois par les autorités russes.
Le ministre de l’intérieur américain a notamment annoncé le rétablissement d’un programme permettant d’exploiter le pétrole et le gaz dans l’ensemble de l’Arctic National Wildlife Refuge, une aire protégée qui s’étend sur plus de 630 000 hectares.
Le gouvernement américain a accordé mercredi une autorisation clé à un projet de terminal gazier en Louisiane, le cinquième du type depuis le retour du président Donald Trump, déterminé à favoriser l'industrie pétrolière face aux défenseurs de l'environnement.
L'entreprise pétrolière et gazière publique taïwanaise CPC a signé jeudi une lettre d'intention pour acheter du gaz naturel liquéfié auprès de l'État américain de l'Alaska, alors que Taipei cherche à rester en bons termes avec Washington après de récentes menaces de Donald Trump. [...] Ce gaz naturel "peut répondre à nos besoins et garantir notre sécurité énergétique", a déclaré le président taïwanais Lai Ching-te lors d'un événement à la chambre de commerce américaine à Taïwan. [...] Taïwan importe la quasi-totalité de son énergie: environ 38 % de son gaz naturel provient d'Australie, 25 % du Qatar et un peu moins de 10 % des États-Unis, selon des données publiques. États-Unis
"Les systèmes énergétiques européens sont confrontés à une année difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inférieurs à la moyenne", ce qui pousse les prix à la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une note fin février. Essentiels pour la sécurité énergétique, les stocks couvrent encore 30% de la consommation hivernale gazière de l'UE, selon la Commission européenne.
Trois ans après une crise énergétique sans précédent, l'Europe n'est pas encore sortie du tunnel: avec des réserves de gaz très basses en fin d'hiver, le spectre de coûteuses tensions d'approvisionnement ressurgit sur fond de craintes pour l'industrie étranglée par les prix de l'énergie."Les systèmes énergétiques européens sont confrontés à une année difficile, car le continent sort de cet hiver avec des niveaux de stockage de gaz inférieurs à la moyenne", ce qui pousse les prix à la hausse, a mis en garde l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans une note fin février.
L’agence américaine de crédit aux exportations a approuvé un prêt de près de 5 milliards de dollars pour Mozambique LNG, ce qui avait été refusé sous l’administration Biden.
Le Qatar a commencé à financer l'approvisionnement de la Syrie en gaz via la Jordanie, a rapporté jeudi un média d'État du riche petit émirat du Golfe alors que les nouvelles autorités syriennes sont confrontées à une instabilité économique et une pénurie d'électricité.
Le ministre de l'Energie du gouvernement Trump avait un message clair lundi à Houston, au Texas, où les énergéticiens sont rassemblés: il est temps de redonner la priorité à la production d'énergies fossiles plutôt qu'à la lutte contre le réchauffement climatique. S'exprimant en ouverture de la CERA Week, un événement professionnel majeur, Chris Wright a évoqué l'abandon de certaines normes ou les efforts du président américain pour promouvoir le gaz naturel liquéfié (GNL) comme exemples de changements par rapport à la présidence de Joe Biden, dont il s'est moqué.
La Chine vient d'annoncer une découverte majeure de pétrole et de gaz naturel dans le bassin du golfe de Beibu, en mer de Chine méridionale.
Le président américain Donald Trump a évoqué mardi devant le Congrès un "immense" projet de gazoduc en Alaska qui intéresserait le Japon et la Corée du Sud.Il s'agit du retour d'un ancien projet de gazoduc visant à transporter le gaz extrait du nord de l'Alaska sur 1.300 kilomètres jusqu'à un port du sud de l'Etat américain, où il serait transformé en gaz naturel liquéfié (GNL) et exporté par navire vers l'Asie.- Ce qu'a dit Trump
Le président américain Donald Trump a assuré mardi qu'il comptait finaliser prochainement un projet de gazoduc en Alaska qui permettrait de livrer du gaz "(au) Japon, (à) la Corée du Sud et d'autres nations"."Mon gouvernement travaille sur un immense projet de gazoduc en Alaska, parmi les plus grands au monde, dans lequel le Japon, la Corée et d'autres nations pourront être nos partenaires. (...) Tout est prêt" pour lancer le projet, a-t-il assuré lors de son premier discours devant le Congrès depuis son retour.
Une fuite de gaz est en cours de "réparation" sur le site de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) au large du Sénégal et de la Mauritanie et ne présente pas de risque pour les employés, a annoncé mercredi à l'AFP l'opérateur britannique BP, deux mois après le début de l'exploitation.« Bulles de gaz sous-marines »L'exploitation du champ gazier de GTA, débutée le 31 décembre, est opérée par BP, avec l'américain Kosmos Energy, la Société du pétrole du Sénégal (Petrosen) et la Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH).
Le gouvernement irlandais a donné son feu vert mardi pour le développement d'un tout premier terminal de gaz naturel liquéfié (GNL), qui servira de source alternative de gaz et de réserve d'urgence en cas de perturbation de l'approvisionnement.
La Russie a accusé samedi, pour la deuxième fois en deux mois, l'Ukraine d'avoir attaqué avec des drones des infrastructures du gazoduc TurkStream, la seule conduite d'acheminement de gaz russe menant vers l'Europe depuis l'arrêt du transit le 1er janvier via le territoire ukrainien. Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont tiré trois drones sur la station Rousskaïa située dans le village de Gaï-Kodzor, dans la région méridionale de Krasnodar.

février 2025

TotalEnergies a annoncé mercredi la mise en service d'une nouvelle grosse usine de biométhane en France, la deuxième par la taille, située en Seine-Maritime et alimentée par des résidus issus de la transformation de betteraves fournis par le groupe sucrier Cristal Union.
Le britannique BP a enterré mercredi une stratégie climatique autrefois ambitieuse et annoncé un recentrage sur la production et les investissements dans le pétrole et le gaz, avec l'espoir de doper ses bénéfices en berne et ses redistributions aux actionnaires."Nous allons accroître nos investissements et notre production (d'hydrocarbures) pour pouvoir produire de l'énergie à forte marge dans les années à venir" et "nous serons très sélectifs dans nos investissements dans la transition", a résumé dans un communiqué le directeur général Murray Auchincloss.
Jusqu'ici considérées comme les mieux-disantes sur la transition climatique, plusieurs compagnies pétro-gazières européennes ont depuis fait machine arrière pour doper leur rentabilité, dont BP qui a annoncé mercredi se recentrer sur le pétrole et le gaz.L'avenir du pétrole incertain
Le géant britannique des hydrocarbures Shell affirme mardi que la demande mondiale de gaz naturel liquéfié (GNL) devrait augmenter plus que prévu au cours des quinze prochaines années, tirée par la croissance économique en Asie ou le transport maritime.La demande mondiale "devrait augmenter d'environ 60% d'ici 2040, en grande partie grâce à la croissance économique en Asie" mais aussi "la réduction des émissions dans l'industrie lourde et les transports" et "l'impact de l'intelligence artificielle", gourmande en énergie, indique Shell dans un communiqué.
Des associations de défense de l'environnement ont annoncé mercredi attaquer en justice l'administration Trump pour ses mesures visant à accroître la production pétrolière et gazière en mer, relançant la bataille juridique qui les avait opposées au président américain lors de son premier mandat.Fervent défenseur des énergies fossiles, Donald Trump a annoncé dès le premier jour de son retour au pouvoir un état d'"urgence énergétique" pour doper la production d'hydrocarbures des Etats-Unis.
La France, un des pays européens les mieux dotés en terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d'euros à la Russie, rapporte le centre de réflexion IEEFA mardi.La France pèse autant dans les importations de GNL parce qu'elle exploite notamment cinq terminaux de regazéification, décrypte Ana Maria Jaller-Makarewicz, analyste à l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis.
La France, un des pays européens les mieux dotés en terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), a augmenté de 81 % ses importations de GNL russe entre 2023 et 2024 et versé 2,68 milliards d'euros à la Russie, rapporte le centre de réflexion IEEFA mardi.
En 2024, les importations de GNL de l'Europe (au sens large en incluant l'UE, le Royaume-Uni, la Norvège et la Turquie) ont significativement chuté, indique ce 18 février l'Institute for Energy Economics and Financial Analysis (IEEFA)(1). Le think tank alerte en particulier sur un rebond des livraisons russes de GNL.
Alors que l’Union européenne tente de se défaire de ses exportations de gaz russe, les importations françaises de GNL ont fortement augmenté en 2024. La France étant particulièrement bien équipée pour réceptionner en terminaux méthaniers.
Chypre et l'Égypte ont signé lundi un accord avec un consortium énergétique pour exporter du gaz depuis les puits offshore de l'île méditerranéenne vers l'Europe, après qu'il ait été traité en Égypte.L'Égypte, aux côtés du géant énergétique italien Eni et de la société française TotalEnergies, a accepté de "collaborer pour commercialiser les réserves de gaz naturel découvertes dans" une zone offshore appelée Bloc 6, indique un communiqué du gouvernement chypriote.Il s'agit du premier accord de ce type signé par Chypre.
Donald Trump réclame à l’Ukraine des contreparties à l’aide fournie par les États-Unis ces dernières années. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se dit prêt à recevoir des "investissements" américains et compte faire peser les richesses du sol de son pays dans les négociations de paix. Titane, lithium, terres rares… quels sont ces minéraux si convoités en Ukraine ? Décryptage.
Le gouvernement iranien a imposé la fermeture mercredi des écoles et administrations à Téhéran et dans plus de 20 provinces sur les 31 que compte le pays, pour économiser l'énergie en raison d'une vague de froid, ont rapporté les médias locaux. L'Iran est un géant sur le plan énergétique avec des ressources en gaz et en pétrole parmi les plus importantes au monde.
La production de gaz naturel liquéfié (GNL) a débuté sur le site de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) au large de la Mauritanie et du Sénégal, plus d'un mois après le début d'exploitation du produit brut, a annoncé mardi l'entreprise américaine Kosmos Energy.
La Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie en pleine crise énergétique depuis l'arrêt des livraisons par Gazprom, a rejeté la nouvelle offre européenne, préférant une alternative hongroise prise en charge financièrement par la Russie." Le gaz sera désormais fourni par une société hongroise" payée par un intermédiaire à Dubaï avec l'accord de la Moldavie, a déclaré lundi sur Telegram le dirigeant de la région séparatiste Vadim Krasnosselski.
La Slovaquie est à nouveau alimentée en gaz russe, cette fois par la Turquie et la Hongrie, après l'interruption début janvier des livraisons transitant via l'Ukraine, a déclaré jeudi le fournisseur national d'énergie SPP.Le géant russe "Gazprom a partiellement rétabli ses livraisons", selon le porte-parole de la compagnie publique slovaque Ondrej Sebesta interrogé par l'AFP. "Elles se font via TurkStream et la Hongrie", a-t-il ajouté.
Jusqu'ici considérées comme les mieux-disantes sur la transition climatique, plusieurs compagnies pétro-gazières européennes ont depuis fait machine arrière sur leurs objectifs d'énergies renouvelables, pour doper leur rentabilité. L'avenir du pétrole incertain
Jusqu'ici considérées comme les mieux-disantes sur la transition climatique, plusieurs compagnies pétro-gazières européennes ont depuis fait machine arrière sur leurs objectifs d'énergies renouvelables, pour doper leur rentabilité.. L'avenir du pétrole incertain
La Moldavie a commencé samedi à transporter vers la région séparatiste prorusse de Transdniestrie du gaz acheté avec l'aide de 30 millions d'euros offerte par l'UE, en pleine crise énergétique depuis l'arrêt des livraisons par la Russie.La Commission des situations d'urgence a approuvé "une série de mesures après l'apport européen face au chantage énergétique russe", selon un communiqué du gouvernement.La compagnie nationale Energocom "va assurer l'acheminement du gaz sur la base de l'accord" établi avec le fournisseur local en Transdniestrie, Tiraspoltransgaz.

janvier 2025

Un tribunal écossais a donné raison jeudi à Greenpeace et l’association Uplift. L’autorité chargée du gaz et du pétrole sera chargée d’examiner les nouvelles demandes d’exploitation de Shell et Equinor.
L'Ukraine a proposé samedi d'envoyer "gratuitement" du charbon aux centrales thermiques de Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie enclavée entre les deux pays, et touchée par des pénuries de gaz depuis début janvier.
La volonté affichée de Donald Trump de doper la production de pétrole et de gaz aux Etats-Unis, réitérée lors de son investiture, pourrait se retrouver entravée par l'industrie pétrolière elle-même par souci de rentabilité, selon les analystes."Nous allons forer à tout-va", a déclaré le président républicain lors de son discours d'investiture, une formule devenue l'un de ses slogans de campagne ("We will drill, baby, drill")."Nous redeviendrons une nation riche et c'est l'or (noir) liquide sous nos pieds qui nous y aidera", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre moldave a déclaré mercredi à l'AFP que la communauté internationale était prête à offrir du gaz pour mettre fin à la crise énergétique en Transdniestrie, mais qu'une solution durable dépendait du retrait des troupes russes de cette région séparatiste proche de Moscou. Cette bande de terre d'environ un demi-million d'habitants en majorité russophones, enclavée entre l'Ukraine et la Moldavie, fait face à des coupures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité depuis presque trois semaines, après que le géant gazier russe Gazprom a coupé le robinet.
Depuis la fin des livraisons de gaz russe à la Moldavie, Valera Alexandru Sava ne chauffe plus que le rez-de-chaussée de sa maison et il n'est pas rare qu'il garde à l'intérieur bonnet et manteau. Comme d'autres habitants, il ne veut pas d'une énergie plus chère venue d'Europe et n'a qu'une hâte: que Moscou rouvre le robinet.Son village de Cocieri se trouve sous contrôle des autorités moldaves tout en étant enclavé en Transdniestrie, territoire séparatiste où stationnent encore des troupes russes plus de trois décennies après la chute de l'URSS.
Fermeture de la frontière, expulsions de masse, relance des énergies fossiles, stopper le “délire transgenre”… Avant même son entrée en fonctions, Donald Trump a averti qu’il comptait détricoter au plus vite l’héritage de Joe Biden et promulguer une centaine de décrets exécutifs dès son retour à la Maison-Blanche ce 20 janvier.
La Transdniestrie a demandé lundi à la Moldavie de lui vendre et lui livrer du gaz en pleine crise énergétique dans ce territoire séparatiste prorusse depuis l'arrêt, le 1er janvier, des livraisons de gaz russe.Importations depuis la Roumanie dans le reste du paysCette bande de terre d'environ un demi-million d'habitants fait face à des coupures de chauffage, d'eau chaude et d'électricité depuis presque trois semaines, après que le géant gazier russe Gazprom a coupé le robinet.
Le Groenland n’est pas à vendre, mais cela n’a pas empêché Donald Trump de relancer l’idée d’en faire un jour un territoire américain. Pourtant, la valeur de ce territoire arctique reste une question complexe, où se croisent enjeux économiques, stratégiques et considérations juridiques. Alors, combien pourrait valoir cette immense île de 2,2 millions de km² ?
L'Irak et le géant pétrolier britannique BP sont proches d'un accord final pour le développement de quatre champs pétroliers de Kirkouk, méga-projet prévoyant aussi l'exploitation du gaz torché afin d'augmenter la production électrique du pays, ont annoncé mercredi les autorités irakiennes.
Les fuites liées au sabotage des gazoducs sous-marins Nord Stream en 2022 ont représenté environ 465 000 tonnes de méthane, la plus importante quantité d'émissions jamais enregistrée pour ce gaz à effet de serre très puissant, selon de nouvelles études publiées mercredi dans Nature, et Nature Communications.
Le chef des séparatistes prorusses de Transdniestrie, en Moldavie, a effectué mardi un déplacement à Moscou pour tenter de régler l'importante crise énergétique qui touche la région après la fin de son approvisionnement en gaz russe le 1er janvier. Ce petit territoire, qui compte officiellement moins d'un demi-million d'habitants, échappe au contrôle des autorités moldaves depuis une guerre en 1992, après l'effondrement de l'URSS.
La Russie a accusé lundi l'Ukraine d'avoir attaqué par les airs et sans succès une station de distribution gazière du gazoduc TurkStream, seul voie d'acheminement de gaz russe vers l'Europe depuis l'arrêt du transit le 1er janvier via le territoire ukrainien.Le secteur énergétique est un champ de bataille clé du conflit: depuis près de trois ans, Moscou est largement amputé de revenus clés, le marché européen du gaz s'étant en grande partie refermé en représailles de l'assaut et du fait du sabotage de Nord Stream en mer Baltique en septembre 2022.
Le géant gazier russe Gazprom, en proie à des difficultés financières résultant de l’assaut de Moscou contre l’Ukraine, envisage de supprimer environ 40% des postes au sein de son siège à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), a indiqué lundi à l’AFP un porte-parole du groupe.
Le géant gazier russe Gazprom, en proie à des difficultés financières résultant de l'assaut de Moscou contre l'Ukraine, envisage de supprimer environ 40% des postes au sein de son siège à Saint-Pétersbourg (nord-ouest), a indiqué lundi à l'AFP un porte-parole du groupe. Cette annonce intervient deux semaines après la fin du lucratif transit de gaz russe via l'Ukraine, une décision prise par Kiev pour limiter les revenus de Moscou après trois ans de conflit.
La journaliste tchèque Petra Prochazkova a réussi à pénétrer dans cette région séparatiste de Moldavie, occupée par l’armée russe et interdite aux médias. Elle a découvert comment ce paradis pour contrebandiers s’était reconverti, grâce au gaz russe gratuit, en centre de minage des cryptomonnaies.
Les gouvernements américain et britannique ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine.A quelques jours de l'investiture le 20 janvier du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.
Moscou a accusé samedi les Etats-Unis d'être prêts à risquer l'instabilité énergétique mondiale en imposant de nouvelles sanctions de grande envergure au secteur énergétique russe.Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre le secteur énergétique russe --notamment le géant pétrolier Gazprom Neft--, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine, quelques jours seulement avant le départ du président Joe Biden.
Plusieurs facteurs expliquent cette lourde baisse des réserves de gaz au Royaume-Uni.
Le président serbe Aleksandar Vucic "parlera à Poutine" après l'annonce par Washington de sanctions contre le pétrole et le gaz russe qui touchent aussi Petroleum Industry of Serbia (NIS), seul fournisseur de gaz en Serbie et détenue majoritairement par Gazprom. "Je parlerai au président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, d'abord par téléphone, puis j'explorerai d'autres moyens de communication. Nous faisons face à des négociations difficiles concernant le renouvellement de l'accord gazier", avec la Russie a dit M. Vucic lors d'une conférence de presse à Belgrade.
Les gouvernements américain et britannique ont annoncé vendredi de nouvelles sanctions coordonnées contre le secteur énergétique russe, notamment contre Gazprom Neft, afin de saper "la plus grande source de financement du Kremlin" au service de l'effort de guerre en Ukraine. A quelques jours de l'investiture le 20 janvier du président américain élu Donald Trump, le département du Trésor a détaillé une série de sanctions visant entre autres deux des principales sociétés russes du secteur, Gazprom Neft et Sourgoutneftegaz.
Ni chauffage, ni eau chaude et des pénuries d'électricité: les habitants de Transdniestrie, région séparatiste prorusse de Moldavie, subissent de plein fouet la fin des livraisons de gaz russe, après avoir profité des décennies durant d'approvisionnements quasi-gratuits.Pour faire face, place au système D: les autorités encouragent la population à ramasser du bois mort pour faire tourner leurs poêles et des industries, aujourd'hui à l'arrêt, pourraient être relancées de nuit pour mieux répartir la consommation énergétique sur la journée.
Le groupe Crédit Agricole détient 240 millions d’euros dans Repsol, une multinationale qui produit du gaz dans l’Amazonie péruvienne, et en tire d’importants profits, révèle France 24, en partenariat avec Disclose et RFI. D’après notre enquête sur place, la firme gazière est responsable de nombreuses atteintes à l’environnement et à la santé des habitants.
Au mépris de leurs engagements écologiques, les groupes Crédit Agricole, BNP Paribas et BPCE investissent en toute discrétion dans des multinationales des énergies fossiles accusées de pollution en Amazonie, révèle une enquête de Disclose, en partenariat avec France 24 et RFI. Ces investissements rapportent chaque année aux banques françaises plus de 45 millions d’euros.
La cheffe de la diplomatie européenne, Kaja Kallas, a accusé mardi soir la Russie "d'utiliser le gaz comme arme" et de mener une "guerre hybride" en Moldavie, où le territoire séparatiste prorusse de Transdniestrie n'est plus approvisionné en gaz russe depuis début janvier."La Russie continue d'utiliser le gaz comme arme et la Moldavie est une fois de plus la cible de sa guerre hybride", a dénoncé la diplomate sur le réseau social X.
La Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie, se trouve en situation de "crise énergétique" et "humanitaire", s'est alarmé mercredi un responsable local, une semaine après l'arrêt des livraisons vitales de gaz russe.Ce petit territoire, qui compte officiellement moins d'un demi-million d'habitants, échappe au contrôle des autorités moldaves depuis une guerre en 1992, après l'effondrement de l'URSS.
Les émissions de gaz à effet de serre de l'Allemagne, première nation industrielle d'Europe, ont poursuivi leur baisse en 2024, mais au ralenti, faute d'investissements suffisants des entreprises et des ménages dans des technologies plus respectueuses du climat, selon une étude publiée mardi.Après un recul très marqué d'environ 10% en 2023, la courbe de réduction des émissions allemandes s'est "nettement infléchie" l'an dernier avec une baisse limitée à 3%, indique le rapport annuel du groupe d'experts Agora Energiewende, un organisme allemand de référence.
D’où viennent nos esclaves énergétiques ? Pour rafraîchir la mémoire de tout le mode en ce début d’année, la mienne y compris, je vous propose ci-dessous un petit graphique qui donne, sur un peu plus d’un siècle et demi (la dernière année est 2023), l’approvisionnement énergétique par personne en moyenne mondiale, exprimé en kWh.
L'interdiction couvre plus de 2,5 millions de km² et vise à protéger l'environnement, malgré l'opposition de Donald Trump, qui promet de l'annuler dès son entrée en fonction.
Le président américain profite de ces derniers jours pour légiférer dans tous les sens. Il devrait annoncer ce lundi 6 janvier une vaste interdiction de nouveaux forages offshores.
Le Sénégal a confirmé le démarrage de l'exploitation de son gaz en commun avec la Mauritanie voisine depuis le 31 décembre, une étape "historique", a déclaré le ministre sénégalais du Pétrole, Birame Souleye Diop. Dans un communiqué reçu samedi par l'AFP, l'une des entreprises chargées de l'exploitation du projet, le Britannique BP, a annoncé avoir "commencé à produire du gaz à partir des puits du projet de gaz naturel liquéfié de la phase 1 de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) vers son navire flottant de production, de stockage et de déchargement".
It’s better to burn out than fade away…until it kills you.
La Transdniestrie, territoire séparatiste prorusse de Moldavie, a annoncé l'instauration de coupures de courant vendredi soir pour la population en raison de l'arrêt des livraisons de gaz russe, vitales pour son demi-million d'habitants.Des coupures entre 18h et 22hCe petit territoire qui échappe au contrôle de la capitale Chisinau depuis la chute de l'URSS avait déjà mis à l'arrêt jeudi de nombreuses entreprises industrielles face au manque d'électricité. Cette fois, les habitants sont concernés.
Le mégawattheure a plusieurs fois dépassé 50 euros depuis mardi, son niveau le plus élevé depuis octobre 2023, contre moins de 30 euros à la même époque l’année dernière.
Un gazoduc transnational a été fermé mercredi 1er janvier après que Kiev a refusé de renouveler un accord autorisant le transit de gaz russe sur son territoire. Un arrêt qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne menée par l’Ukraine et ses alliés pour saper la capacité de Moscou à financer son effort de guerre, observe la presse internationale.

décembre 2024

La Moldavie a déjà commencé à éteindre ses lumières, la Slovaquie menace l'Ukraine de représailles: l'annonce par Kiev de la fin du transit du gaz russe sur son territoire sème le trouble en Europe de l'Est. Aucune livraison n'est prévue mercredi 1er janvier, selon des données publiées mardi par l'opérateur ukrainien GTSOU, actant l'expiration d'un contrat établi en 2019 entre la compagnie Naftogaz et le géant russe Gazprom.Dans ce contexte, le cours du gaz européen a atteint la barre symbolique des 50 euros le mégawattheure, une première depuis plus d'un an.
Le géant russe Gazprom a annoncé samedi qu'il cesserait de livrer du gaz à la Moldavie au 1er janvier suite à un différend financier avec cette ex-république soviétique venant de réélire une présidente pro-européenne."Gazprom va introduire une réduction à zéro m3 par jour de ses livraisons de gaz naturel à la République de Moldavie, à compter du 1er janvier 2025 à 05H00 GMT", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Dans quelques jours, l'Ukraine n'autorisera plus le transit du gaz russe sur son territoire en direction des pays européens, a prévenu son président Volodymyr Zelensky. Une décision qui affectera la Slovaquie, la Moldavie et dans une moindre mesure la Hongrie.- Une dépendance qui reste forte -Dans l'Union européenne (UE), les importations de gaz en provenance de Russie ont chuté à moins de 10% en 2023, contre plus de 40% en 2021.
L'Ukraine a reçu vendredi son premier lot de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis, alors qu'un important accord permettant le transit de gaz russe vers l'Europe via l'Ukraine arrive à expiration.Malgré la guerre, Moscou continuait à acheminer du gaz via l'Ukraine dans le cadre d'un accord de plusieurs milliards d'euros, que Kiev a annoncé refuser de renouveller après son expiration à la fin de l'année.
Donald Trump a estimé dimanche soir, sur son réseau Truth Social, qu'il serait "dans l'intérêt de la liberté nationale et mondiale" que les États-Unis obtiennent le contrôle du Groenland. Lors de son premier mandat l'ancien et futur président états-unien avait déjà laissé entendre qu'il voulait racheter le territoire autonome danois.
Le président russe Vladimir Poutine a reçu dimanche au Kremlin le Premier ministre slovaque Robert Fico, l'un des seuls dirigeants européens à être restés proches de lui, a annoncé la présidence russe, en pleine incertitude sur l'avenir du transit de gaz russe vers l'UE.
La Cour interaméricaine des droits de l'Homme a condamné vendredi la Colombie pour avoir violé les droits du peuple indigène U'wa en autorisant des projets d'extraction de pétrole, de gaz et de minerais sur leur territoire ancestral." La Colombie (est responsable) d'avoir violé les droits de propriété collective, de participation politique, d'accès à l'information, de participation à la vie culturelle, le droit à un environnement sain" et d'autres droits "du peuple autochtone U'wa", a déclaré la CIDH dans son arrêt.
Le Parlement moldave anticipe un arrêt au 1er janvier 2025 des livraisons de gaz russe. Une façon pour le Kremlin de saper la popularité de la présidente Maia Sandu, une pro-européenne qui vient de se faire réélire, pour un second mandat.
Technip Energies a remporté un important contrat auprès du britannique NZT Power Limited en vue de la construction et du captage de CO2 d'une centrale électrique au gaz dans le nord-est de l'Angleterre, a-t-il annoncé mardi.
Outre-Atlantique, si chaque État a sa propre histoire, les modes de production d’électricité ont bien changé en vingt ans. Mais les énergies fossiles dominent encore.
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
La Lituanie a célébré vendredi l'acquisition formelle d'un terminal flottant de gaz naturel liquéfié (GNL), une nouvelle étape sur le parcours de ce pays balte visant à mettre fin à sa dépendance vis-à-vis du gaz russe.Baptisé Independence, le terminal a déjà été exploité pendant dix ans sur la base d'un contrat de location. Il est considéré dans ce pays balte comme une pierre angulaire de sa stratégie de sécurité énergétique.

novembre 2024

Le géant pétrolier britannique BP a annoncé jeudi un investissement groupé de sept milliards de dollars pour démultiplier les ressources gazières d'une usine existante dans la province indonésienne de Papouasie, dans l'extrême est du pays."L'investissement devrait permettre de débloquer environ 3.000 milliards de pieds cubes de ressources gazières supplémentaires", a annoncé dans un communiqué BP, opérateur de cette installation de production de gaz naturel liquéfié, Tangguh LNG, au nom d'un consortium dont il détient un peu plus de 40%.
À l’occasion de la COP29, qui se tient actuellement en Azerbaïdjan, France 24 a enquêté sur les fuites de méthane en Roumanie, pays qui abrite les plus grandes réserves de pétrole d’Europe. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, en partie responsable du réchauffement climatique.
Les rejets issus du pétrole, du gaz et du charbon ont continué d’augmenter cette année, même si le rythme de la hausse ralentit, selon le consortium scientifique Global Carbon Project.
Les émissions de CO2 issues des énergies fossiles ont augmenté de 0,8 % par rapport à 2023, estiment les scientifiques du Global Carbon Project dans un rapport. Ce qui augure d'un réchauffement de 2 °C atteint dans 27 ans.
La production d'hydrocarbures du secteur pétrogazier a atteint en 2023 son record absolu et il a investi en moyenne 61,1 milliards de dollars pendant 3 ans dans l'exploration de gisements, selon un rapport de l'ONG Urgewald.Le rapport, publié mardi, est dévoilé au moment où le monde se retrouve à la COP29 de Bakou en Azerbaïdjan (11-22 novembre) avec un enjeu crucial: s'accorder sur un nouvel objectif d'aide financière que les pays développés doivent fournir au monde en développement pour assurer leur transition écologique et s'adapter au changement climatique.
Le président de l'Azerbaïdjan, Ilham Aliev, qui accueille cette année la COP de l'ONU sur le climat à Bakou, a répété et assumé mardi son expression de "cadeau de Dieu" pour désigner les hydrocarbures, qui ont fait la richesse de son pays.
Pollueur-payeur: l'administration du président américain sortant Joe Biden a annoncé mardi la finalisation d'une nouvelle réglementation imposant des amendes aux entreprises pétrolières et gazières qui émettent en quantité excessive du méthane, un très puissant gaz à effet de serre.L'annonce a été faite au lendemain de l'ouverture de la COP29 à Bakou, en Azerbaïdjan.
Le Brésil a augmenté son objectif de réduction des gaz à effet de serre de 59 % à 67 % d'ici à 2035, a annoncé le gouvernement du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva.La nouvelle "contribution déterminée au niveau national" (CDN) du Brésil, basée sur les niveaux de 2005, tente de s'aligner sur les engagements de l'Accord de Paris sur le changement climatique, selon une note officielle publiée vendredi soir.
Le gaz naturel liquéfié (GNL), ressource très disputée dans le monde, est souvent présenté comme une énergie de "transition" pour remplacer le charbon, terriblement polluant. Mais son bilan climatique est alourdi par sa production très gourmande en énergie et les fréquentes fuites de méthane dans l'air.Pourquoi le GNL a-t-il le vent en poupe ?En 2024, la demande mondiale de gaz devrait augmenter de plus de 2,5% à un nouveau record historique, soutenu par les besoins de GNL, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Trajectoire de réchauffement, émissions, concentration de gaz à effet de serre, financements : tous les signaux sont au rouge avant la COP29. 
Si le dioxyde de carbone (CO2) est le plus connu des gaz à effet de serre, d'autres moins familiers du grand public jouent un rôle important dans le réchauffement climatique et font l'objet d'une attention croissante des chercheurs et des responsables politiques.Ainsi le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) ou des gaz fluorés participent également au réchauffement mondial.

octobre 2024

À quelques jours de l'élection présidentielle, l'EIA américaine (US Energy Information Administration) a annoncé que la production de gaz de schiste(1) des États-Unis avait « légèrement diminué au cours des neuf premiers mois de 2024 par rapport à la même période en 2023 ».
La Commission européenne s'est réjouie jeudi d'une baisse des émissions nettes de gaz à effet de serre de 8,3% en 2023 dans l'UE, par rapport à l'année précédente, grâce au développement des énergies renouvelables.Un niveau d'émissions inférieur de 37% au niveau de 1990"Il s'agit de la plus forte baisse annuelle depuis des décennies, à l'exception de 2020, lorsque le Covid-19 a entraîné une réduction des émissions de 9,8%", souligne Bruxelles dans un communiqué.
Le spécialiste français de l'eau et du traitement des déchets Veolia a inauguré mardi une unité de production de biométhane issu de l'assainissement de l'eau, qui doit permettre d'alimenter en énergie l'équivalent de plus de 10.000 foyers en région parisienne.Fruit d'un investissement d'une vingtaine de millions d'euros du Syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP), cette unité de méthanisation fonctionne à partir des boues d'épuration issues de l'assainissement des eaux usées de quelque 2,2 millions de franciliens.
Le développement des concessions pétrolières et gazières dans le "Triangle du corail" de l'océan Pacifique, surnommé "l'Amazonie des mers", multiplie le trafic maritime et fait courir des risques de "marées noires", a dénoncé samedi un collectif d'ONG.Cette espace maritime de 10 millions de kilomètres carrés contient plus de 600 aires marines protégées (AMP), chevauchées sur 16% de leur surface par des blocs pétroliers et gaziers en grande majorité en phase d'exploration, alerte Earth Insight.
Alors que l’Agence internationale de l’énergie s’apprête à publier son rapport annuel, mercredi, les pays producteurs qualifient de « fantasme » ses prévisions qui annoncent une diminution de la consommation de charbon, de pétrole et de gaz d’ici à 2030.
Du bois à la place du charbon ? Malgré les engagements d’Emmanuel Macron, les projets de reconversion par la biomasse pour les centrales électriques semblent mal engagés à Cordemais et Saint-Avold.
Si le dioxyde de carbone (CO2) est le plus connu des gaz à effet de serre, d'autres moins familiers du grand public jouent un rôle important dans le réchauffement climatique et font l'objet d'une attention croissante des chercheurs et des responsables politiques.Ainsi le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) ou des gaz fluorés participent également au réchauffement mondial.
La consommation mondiale de gaz connait une forte hausse en 2024 mais la croissance limitée de l'offre de GNL et les tensions géopolitiques rendent la sécurité d'approvisionnement plus délicate, indique l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport publié ce 3 octobre(1).
Devant un parterre d'investisseurs à New York, le géant pétrogazier français TotalEnergies a annoncé qu'il comptait encore augmenter sa production de pétrole et de gaz jusqu'en 2030, malgré le consensus scientifique qui presse le monde d'accélérer la sortie des énergies fossiles.Les prévisions de croissance de la production relevéesCette grand-messe était scrutée des deux côtés de l'Atlantique, dans un contexte de baisse du prix des énergies - pétrole, gaz, électricité.
Le géant pétrolier français TotalEnergies va annoncer mardi un contrat d'investissement de dix milliards de dollars pour exploiter du pétrole et du gaz au Suriname, ainsi que signer un plan de développement d'un gisement, ont indiqué lundi à l'AFP des sources proches des négociations.Un investissement prévu en hausseLe contrat concerne le Bloc 58, une zone située à environ 140 kilomètres des côtes du Suriname où Total a fait d'"importantes" découvertes d'hydrocarbures depuis 2020, selon ces sources.

septembre 2024

Un groupe de physiciens, de chimistes et de métrologistes(1) du CNRS, de l’Université Claude Bernard Lyon 1, du CEA et de l’ENS de Lyon ont mis au point une nouvelle méthode « à la fois plus rapide et plus économique » pour suivre en temps réel les émissions de gaz radioactifs dans les centrales nucléaires.
Kamala Harris, qui a besoin de remporter la Pennsylvanie, haut lieu d’exploitation du gaz de schiste, ne s’oppose plus au « fracking ». Donald Trump continue de moquer les effets du changement climatique.
Un gazoduc a pris feu lundi dans une zone résidentielle de Houston, au Texas (sud des Etats-Unis), entraînant l'évacuation des habitants de la zone, a-t-on appris auprès des autorités locales.
Chef des opérations d'un producteur de gaz de schiste en Pennsylvanie, Jason John Mounts compte voter à l'élection présidentielle américaine de novembre pour "quiconque rendra notre activité florissante", dans cet Etat clé de l'est des Etats-Unis.
Dans les fermes verdoyantes de Pennsylvanie, les moutons broutent l'herbe parmi les puits de gaz utilisés pour la fracturation hydraulique, une méthode controversée de production, devenue un enjeu de la campagne présidentielle américaine entre Donald Trump et Kamala Harris.Les deux candidats ne ménagent pas leurs efforts pour séduire cet Etat clé de l'est. Mais, à 85 ans, George Wherry, qui dirige la ferme familiale du comté de Washington, a déjà fait son choix: il votera pour le républicain Donald Trump.
Quelque 86 recours ont à ce jour été engagés dans le monde contre les grandes compagnies du pétrole, du gaz et du charbon, accusées de dérégler le climat, et plus du tiers impliquent désormais des demandes d'indemnisation, selon un rapport publié par Oil Change International et Zero Carbon Analytics.
Moins mais mieux: les acteurs français du gaz prévoient une baisse de 30% de la consommation de gaz en France d'ici 2035, avec en parallèle une augmentation significative de la part de gaz renouvelable, selon une étude prospective publiée jeudi.Le but est de limiter les émissions de CO2, conformément au programme européen "Fit for 55", qui vise à réduire les rejets de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici à 2030 par rapport au niveau de 1990.
Kaboul et Achkhabad ont célébré mercredi en grande pompe l'aboutissement du côté turkmène des travaux du gazoduc TAPI (Turkménistan-Afghanistan-Pakistan-Inde)- et leur lancement en territoire afghan.Plus de 33 milliards de m3 par anCe mégaprojet d'au moins 10 milliards de dollars doit permettre d'acheminer, sur plus de 1 800 km, 33 milliards de mètres cubes de gaz naturel par an, extraits de Galkynysh, dans le sud-est du Turkménistan, l'un des plus grands champs du monde et qui serait le premier en termes de réserves.
Les données d’Eurostat indiquent que l’industrie française a émis 31% de gaz à effet de serre de plus que l’industrie allemande en 2021 (380 g éq. CO2 par euro de valeur ajoutée en 2021 contre 290 g éq. CO2/€ VA outre-Rhin).L'industrie allemande émet proportionnellement moins de gaz à effet de serre que sa concurrente française, mais la France affiche une nette avance en matière d'électrification des procédés, indique jeudi une étude qui jauge les performances environnementales des deux puissances industrielles.
Le président russe Vladimir Poutine a reconnu jeudi que l'annonce de Kiev de ne pas prolonger le contrat avec Gazprom pour livrer du gaz russe aux Européens via l'Ukraine au-delà du 31 décembre entraînera des "pertes" financières pour Moscou.Or les revenus tirés de la vente de ses hydrocarbures sont vitaux pour la Russie afin de poursuivre notamment son offensive en Ukraine, opération militaire qui a entraîné une pluie de sanctions occidentales contre le pays.

août 2024

L'Ukraine prévoit d'arrêter complètement le transit de gaz et de pétrole en provenance de Russie à partir du 1er janvier 2025, a indiqué vendredi le conseiller au président ukrainien Volodymyr Zelensky, Mykhaïlo Podoliak, dans une interview avec la chaîne de télévision Novyny.LIVE.
L'Ukraine a annoncé son intention de ne pas renouveler le contrat la liant jusqu'au 31 décembre à la Russie pour faire transiter le gaz russe vers l'Europe via son réseau étendu de gazoducs.Une décision déplorée par le Kremlin et qui amène son lot d'incertitudes pour les pays européens, historiquement importateurs de gaz russe malgré leurs efforts pour s'en affranchir depuis l'invasion de l'Ukraine.
La décision prise par l'Ukraine de ne pas prolonger le contrat actuel existant avec Gazprom pour livrer du gaz russe aux Européens via l'Ukraine au-delà du 31 décembre prochain "portera gravement atteinte aux intérêts des consommateurs européens", a déploré le Kremlin mercredi.14 milliards de m3 livrés via l'Ukraine en 2023Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'était montré catégorique mardi : "Personne ne va prolonger l'accord avec la Russie, c'est fini."
Le Koweït a annoncé lundi la signature d'un nouvel accord d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) avec le Qatar, visant notamment à répondre à la hausse de la demande d'électricité dans le pays du Golfe.3 millions de tonnes par an à partir de 2025Le contrat signé entre Kuwait Petroleum Corporation (KPC) et Qatar Energy prévoit la livraison de 3 millions de tonnes de GNL qatari par an à partir de 2025, sur une période de 15 ans, a indiqué la compagnie publique koweïtienne.
Des images satellite montrent que deux méthaniers ont accosté, en août, au port d’Arctic LNG 2, un méga-projet russe de production de gaz naturel liquéfié (GNL) sanctionné par les États-Unis. Transmission de fausses coordonnées GPS, liens avec des sociétés opaques supposément basées à Dubaï : ces navires pourraient faire partie d’une “flotte fantôme” en développement pour exporter le GNL et contourner les sanctions. Le 23 août, les États-Unis ont ajouté les deux méthaniers à leur liste de sanctions. 
Les émissions de CO2 attribuées à l'utilisation des technologies numériques comptent pour « environ 2,5% de l'empreinte carbone de la France », indique France Stratégie dans une note publiée fin juillet. Mais le numérique peut-il également contribuer aux trajectoires de décarbonation ?Quelle contribution du numérique à la décarbonation ? (France Stratégie, juillet 2024).
"Kamala Harris veut interdire vos gazinières et vous empêcher de manger de la viande rouge" : face au changement climatique, la stratégie de Donald Trump dans sa course à la Maison Blanche est simple, agiter l'épouvantail de sa rivale démocrate à grand renfort de désinformation.
Le sabotage du gazoduc russe Nord Stream en 2022 en mer Baltique a été validé au plus haut niveau à Kiev, affirme jeudi le Wall Street Journal, y compris au départ par le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Coal and gas exports expected to remain roughly at current level until at least 2035 with 4.5% of emissions linked to Australia, report finds
L'Irak a signé un accord jeudi avec le géant énergétique britannique BP pour développer quatre champs pétroliers et gaziers dans la province septentrionale de Kirkouk. Un protocole d'accord a été signé par le ministre irakien du Pétrole, Hayan Abdel-Ghani, et le PDG de BP, Murray Auchincloss, a indiqué le service de presse du Premier ministre Mohamed Chia al-Soudani.

juillet 2024

Selon le groupe de réflexion britannique Ember, l’essor du solaire et la progression de l’éolien ont permis aux énergies renouvelables de dépasser les combustibles fossiles durant le premier semestre 2024 dans l’Union européenne.
"Bon pour le climat et la biodiversité", "mauvais pour l'économie du pays, qui va rester pauvre": le retrait de TotalEnergies de deux projets d'exploitation de champs gaziers en Afrique du Sud, annoncé lundi, suscite des réactions opposées chez les défenseurs de l'environnement et les analystes du secteur pétrolier.
La Bolivie a découvert un mégagisement de gaz naturel de 1,7 trillion de pieds cubes (TCF), "ce qui constitue la découverte la plus importante depuis 2005" pour ce pays, a annoncé lundi son président, Luis Arce."Grâce à l'investissement de près 50 millions de dollars de notre gouvernement, nous avons découvert un mégagisement" dans le nord du département de La Paz, a déclaré M. Arce lors d'un événement public.
L'Autriche a annoncé mardi la mise en place d'une commission pour se sevrer du gaz russe, qui représente toujours 90% de ses importations plus de deux ans après le début de l'invasion de l'Ukraine.Cette instance sera "chargée d'examiner le contrat de livraison entre Gazprom et le groupe autrichien OMV", prolongé il y a six ans jusqu'en 2040, et d'analyser "les possibilités et les risques" en cas de rétractation, a déclaré à la presse la ministre écologiste de l'Environnement Leonore Gewessler.
Le Canada dispose actuellement de 7 projets d'infrastructures pour exporter du gaz naturel liquéfié (GNL). Une contradiction avec les objectifs climatiques du pays qui présente de nombreux autres risques selon une note d'Ember publiée ce 9 juillet.Une demande mondiale « incertaine »La consommation mondiale de gaz pourrait atteindre un pic d'ici la fin de la décennie, selon le scénario tendanciel « STEPS » de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) basé sur les politiques annoncées à ce jour.
Volte-face au Royaume-Uni. La victoire écrasante du parti travailliste lors des législatives, avec 410 sièges remportés sur les 650 que compte la Chambre des communes, signe le retour sur la table d’une politique climatique audacieuse en matière de neutralité carbone et de désengagement du pays dans les projets pétro-gaziers.
Le sujet a enflammé la campagne des législatives: à partir de lundi, la facture moyenne de gaz augmente de 11,7% pour des millions de Français, principalement à cause de la revalorisation des coûts d'entretien du réseau gazier.La hausse est annoncée depuis des mois mais sa mise en oeuvre vient percuter le calendrier politique, à quelques jours de l'issue d'un scrutin législatif décisif, largement marqué par la question du pouvoir d'achat.

juin 2024

Les plans de transition de cinq grands producteurs d'électricité européens, dont Engie, prévoient des investissements importants dans les énergies renouvelables mais pas de se couper suffisamment rapidement des énergies fossiles, déplore mercredi la coalition d'associations Beyond Fossil Fuels.
Zeebrugge, une des plaques tournantes européennes pour le commerce mondial de GNL russe, devrait selon toute logique être touchée par la nouvelle salve de sanctions européennes, formellement adoptées lundi à l'encontre de la Russie.
Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 2% en Suède en 2023, a indiqué mercredi l'Agence de protection de l'environnement, au moment où les experts craignent que la politique du gouvernement n'entraine un rebond à court terme.En mars, une agence chargée de l'évaluation de la politique climatique a estimé que la politique gouvernementale en matière de climat allait provoquer une augmentation des émissions de gaz en 2024 et que les objectifs annoncés pour 2030 ne seraient pas tenus.
Dans le petit pays d’Afrique centrale, 75 % des ménages rwandais ont désormais accès à l’énergie, contre 6 % il y a quinze ans.
La Russie a détrôné les États-Unis, comme deuxième fournisseur de gaz de l’Europe, au mois de mai. Mais cela ne devrait être que temporaire.
Le gouvernement néo-zélandais a déclaré dimanche son intention de revenir sur une interdiction des nouvelles explorations pétrolières et gazières décidée en 2018, ce qui a provoqué l'indignation de l'opposition et de groupes de défense de l'environnement."Le gaz naturel nous est crucial pour nous éclairer et pour faire marcher notre économie, en particulier durant les pics de consommation", s'est justifié le ministre néozélandais de l'Energie et des Ressources naturelles Shane Jones, dans un communiqué.
Le président colombien Gustavo Petro a annoncé samedi la prochaine suspension des exportations de charbon de son pays vers Israël tant que la guerre dans la bande de Gaza se poursuivra."Nous suspendrons les exportations de charbon à Israël jusqu'à ce qu'il arrête le génocide", a écrit sur le réseau social X ce dirigeant de gauche.
Le futur président de la 29e conférence climatique des Nations unies en Azerbaïdjan a déclaré vendredi à l'AFP que son pays continuerait à augmenter sa production de gaz, "une énergie de transition", pour répondre à la demande internationale, "en parallèle" de ses investissements dans les énergies renouvelables.
L'experte en énergie Tatiana Mitrova décode, pour La Libre, l'absence d'avancées du projet Power of Siberia 2, un gazoduc géant qui doit relier la Russie à la Chine.

mai 2024

En France, si l’abandon du charbon et, dans une moindre mesure, celui du pétrole font (relativement) consensus, le gaz naturel jouit d’une complaisance certaine. Est-ce parce qu’il a été identifié comme un « allié de la transition énergétique » par les grands groupes d’hydrocarbures, comme le reprennent en chœur les médias et les politiques français ?
Le Qatar prévoit de conclure cette année de nouveaux contrats de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) à long terme pour répondre à la forte demande mondiale, a affirmé mercredi le ministre de l'Energie de l'émirat du Golfe. QatarEnergy a signé des contrats portant sur 25 millions de tonnes de GNL l'année dernière, et va en "en signer d'autres cette année", a déclaré Saad al-Kaabi, qui dirige également le géant public des hydrocarbures.
Les patrons de TotalEnergies, ExxonMobil et QatarEnergy réunis au Forum économique du Qatar ont assuré mercredi que le monde aura besoin de gaz liquéfié (GNL) pour "très longtemps", écartant de fait le risque de surcapacité. "Je ne suis pas inquiet, je pense qu'il y a une place, une place claire pour le gaz dans la transition" énergétique, a déclaré Patrick Pouyanné, au côté du PDG du géant américain du pétrole, Darren Woods, et du ministre de l'Energie du Qatar, Saad al-Kaabi, également PDG du géant public des hydrocarbures QatarEnergy.
Le Qatar prévoit de conclure cette année de nouveaux contrats de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) à long terme pour répondre à la forte demande mondiale, a affirmé mercredi le ministre de l'Energie de l'émirat du Golfe. QatarEnergy a signé des contrats portant sur 25 millions de tonnes de GNL l'année dernière, et va en "en signer d'autres cette année", a déclaré Saad al-Kaabi, qui dirige également le géant public des hydrocarbures.
Le projet de production de gaz naturel en mer entre Mauritanie et Sénégal a franchi une étape importante avec l'arrivée, après des mois de voyage, d'une unité flottante indispensable à la mise en exploitation, retardée de plusieurs mois, indique un communiqué reçu dimanche de l'un des partenaires du projet.
L'Australie, l'une des plus importantes puissances minières du monde, a annoncé jeudi prévoir de recourir au gaz naturel au-delà de 2050, affirmant que sa dépendance à cette énergie fossile ne l'empêchera pas d'atteindre zéro émission nette dans les 30 prochaines années.La ministre en charge de ce secteur, Madeleine King, a déclaré que le gaz "restera une importante source d'énergie" en Australie, ce qui a suscité la colère de défenseurs de l'environnement y voyant une "catastrophe" pour le climat.

avril 2024

Les principaux géants mondiaux du pétrole et du gaz savaient depuis "au moins" les années 1960 que les énergies fossiles allaient entraîner un réchauffement de la planète mais ils ont persisté à le nier et même pratiqué la désinformation, selon un rapport de parlementaires démocrates.
Quatre travailleurs yéménites ont été tués vendredi dans une frappe de drone contre un important complexe gazier au Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak, ont annoncé les autorités régionales.L'attaque, non revendiquée, a visé le complexe de Khor Mor aux alentours de 18H45 (15H45 GMT), a déclaré à l'AFP Ramak Ramadan, chef du district de Chamchamal, où se trouve le site géré par Dana Gas, une firme des Emirats arabes unis.
La France a produit quelque 31% de gaz renouvelable en plus en 2023 par rapport à l'année précédente, indiquent mardi les chiffres du secteur, qui après un trou d'air, demande de la clarté politique à l'État.
C’est un important chantier qui est en cours du côté de Flémalle. Le long de la Meuse, la société Engie construit une nouvelle centrale au gaz. 500 travailleurs s’activent sur le site.
Extension de droits d'extraction de gaz, usine de liquéfaction et parc solaire pour l'alimenter: TotalEnergies a annoncé lundi des investissements supplémentaires dans le sultanat d'Oman pour produire du GNL, avec à la clé un contrat de plus de 500 millions d'euros pour Technip Energies.Depuis 2021, TotalEnergies s'est allié à la compagnie pétrolière nationale de ce pays stratégique du Golfe, OQ, pour créer une coentreprise qui produit du gaz naturel à partir du champ Mabrouk North-East, sur lequel elle aura désormais des droits jusqu'en 2050, selon un communiqué.
Le robinet sera définitivement coupé le 1ᵉʳ octobre 2024, un an après la fin de l’exploitation du gisement et après des années de lutte politique.
Le gouvernement américain a annoncé vendredi un relèvement marqué des tarifs d'utilisation de terrains publics pour extraire du gaz naturel ou du pétrole, dont certains n'avaient pas été modifiés depuis des décennies.La caution minimum a été fixée à 150.000 dollars par projet, contre 10.000 dollars jusqu'ici, a indiqué, dans un communiqué, le Bureau of Land Management (BLM), agence gouvernementale régissant les espaces publics fédéraux.
Le géant français TotalEnergies, premier exportateur de gaz naturel liquéfié (GNL) américain, a annoncé lundi un accord pour renforcer sa production de gaz naturel dans le pays, selon un communiqué.La quatrième major mondiale fait part d'un accord "pour acquérir la participation de 20% détenue par Lewis Energy Group dans les permis d'exploitation de Dorado opérés par EOG Resources (80%) dans le bassin d'Eagle Ford au Texas".
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.

mars 2024

La stratégie actuelle de transition énergétique "est un échec", a estimé lundi le patron du géant pétrolier saoudien Aramco, soulignant la faible proportion des énergies renouvelables dans l'offre mondiale."La stratégie actuelle de transition (énergétique) est un échec apparent sur la plupart des fronts", a lancé Amin Nasser, lors d'un entretien public organisé lors de la grande conférence mondiale sur l'énergie CERAWeek, à Houston (Texas).
Le gouvernement américain a annoncé mercredi avoir révisé des réglementations vieilles de plus de 40 ans concernant les émissions de gaz naturel de l'industrie pétrolière et gazière, afin d'"éviter" des "pratiques de gaspillage". Le gaz naturel est principalement composé de méthane, un puissant gaz à effet de serre que les Etats-Unis ont promis de réduire dans le cadre de leurs engagements climatiques.
Les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire britannique ont baissé de 5,4% en 2023 par rapport à l'année précédente, selon des chiffres officiels provisoires publiés jeudi.Selon le ministère de la Sécurité énergétique et de la neutralité carbone, les émissions de gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère conduit au réchauffement climatique, se sont élevées à 384,2 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2e) en 2023.
Des tuyaux flambant neufs transportent les eaux usées à travers trois immenses pompes à chaleur dans la plus puissante installation de ce type en Europe, qui chauffe jusqu'à 56 000 foyers viennois, nouvelle solution bas carbone pour réduire la dépendance au gaz russe.
Seize Etats américains dirigés par des républicains ont annoncé jeudi avoir saisi la justice pour obtenir l'annulation d'un moratoire sur les nouveaux projets d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL) décrété par l'administration Biden.Le président démocrate avait annoncé le 26 janvier un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de GNL, invoquant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération.
"Le train des énergies renouvelables est en marche", mais la décarbonation du gaz prendra plus de temps que pour l'électricité, a estimé vendredi la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor lors d'un échange avec la presse.
Les discussions autour du climat se sont longtemps focalisées sur la réduction du fameux CO2. Mais le méthane, auquel un forum international est dédié à Genève cette semaine, fait de plus en plus parler de lui, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats pour un projet de construction d'une centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats à un projet de centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Une étude économique affirme qu’investir dans une centrale nucléaire de 1 GW entraîne aujourd’hui des pertes moyennes d’environ 4,8 milliards d’euros. Elle ajoute que, suite aux problèmes de radioactivité et au risque de prolifération, le nucléaire ne devrait pas être considéré comme une solution énergétique “propre” pour lutter contre le changement climatique. Pourtant, les gouvernements continuent d’incorporer cette technologie dans leurs stratégies énergétiques.
GRTGaz, le réseau public de distribution de gaz, avance dans son projet d'installer un réseau de transport du CO2 en France, en lançant un appel à intérêt auprès d'industriels de l'ouest de la France ayant un projet de captage, de stockage, de transport ou de valorisation du CO2.
A l'issue du sommet des pays exportateurs de gaz, qui s'est tenu samedi dans la capitale algérienne, les dirigeants ont adopté à l'unanimité la Déclaration d'Alger, qui condamne notamment les sanctions économiques unilatérales."Nous condamnons toutes les restrictions économiques unilatérales prises sans l'approbation préalable du Conseil de sécurité des Nations Unies et toute application extraterritoriale des lois et réglementations nationales contre les Etats membres du Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG)", dit la Déclaration d'Alger.

février 2024

Les Français n'avaient jamais consommé en 2023 aussi peu de gaz, un record depuis les années 1990 qui s'explique par les effets cumulés d'un climat plus doux, d'efforts de sobriété et d'un moindre recours au gaz pour produire de l'électricité, selon le bilan de GRTgaz publié mardi."La consommation française de gaz baisse de 11,4% en 2023 et passe sous la barre des 400 TWh, reflétant de nouveaux comportements en matière de sobriété et d'usages", indique le gestionnaire du réseau de transport de gaz français dans un communiqué.
Les autorités congolaises et le groupe italien d'hydrocarbures Eni ont lancé mardi près de Pointe-Noire (sud du Congo) la production de gaz naturel liquéfié (GNL), en grande partie destiné à l'exportation, a constaté un journaliste de l'AFP.Sur le site de Litchendjili, près de la capitale économique et pétrolière du Congo-Brazzaville, le président Denis Sassou-Nguesso, en compagnie du PDG d'Eni Claudio Descalzi, a ouvert une vanne, symbolisant le démarrage de cette production.
Greenpeace Belgique, Vredesactie et Bond Beter Leefmilieu appellent les villes et communes belges - principaux actionnaires de Fluxys - à s'opposer au transit par la Belgique de gaz naturel liquéfié (GNL) russe. Selon ces ONG environnementales, 72% des transbordements du GNL russe dans l'UE sont effectués à Zeebrugge, par l'opérateur gazier belge. Son commerce via la Belgique a rapporté à la Russie un milliard d'euros de taxes rien que l'année dernière, déplorent les trois organisations.
Le Qatar a annoncé dimanche de nouveaux projets visant à augmenter la production du plus grand gisement de gaz naturel au monde, pour porter sa capacité à 142 millions de tonnes par an d'ici 2030.La nouvelle expansion du champ offshore North Field, baptisée "North Field West", ajoutera 16 millions de tonnes supplémentaires de gaz naturel liquéfié (GNL) par an aux plans de développement actuels, a déclaré le ministre qatari de l'Energie, Saad al-Kaabi, lors d'une conférence de presse.
Les opérations de forage et de test menées avec succès sur un puits de gaz naturel au large de Chypre, dans une zone exploitée par le français TotalEnergies et l'italien Eni, pourraient accélérer la production de ressources inexploitées, a indiqué jeudi le ministère chypriote de l'Energie.Situé à environ 160 km au sud-ouest des côtes chypriotes, le puits Cronos-2 a confirmé une extension de la découverte de gaz de Cronos-1, dont le puits a été foré en août 2022, a indiqué de son coté TotalEnergies dans un communiqué.

janvier 2024

La décision de Joe Biden de retarder les nouveaux projets d'infrastructures gazières au nom de la "menace" climatique n'aura pas d'effet à court terme pour l'Europe, accro au gaz américain depuis la guerre en Ukraine, mais pourrait avoir des effets dans la prochaine décennie.Applaudi comme une "victoire" par les ONG anti-énergies fossiles, le plan a été accueilli froidement par une industrie gazière en pleine euphorie.
Le groupe français TotalEnergies a annoncé mercredi un accord avec la société autrichienne OMV pour racheter sa part de 50% au sein d'un producteur de gaz malaisien, une transaction d'un montant de 903 millions d'euros."Nous sommes ravis de renforcer la position de TotalEnergies en Malaisie en devenant actionnaire du producteur de gaz indépendant SapuraOMV", a commenté le PDG Patrick Pouyanné, cité dans un communiqué. "Cette opération servira de point d'ancrage pour notre croissance future dans ce pays".
Le gaz liquéfié (GNL), dans lequel TotalEnergies notamment investit beaucoup, a aussi un impact sur le réchauffement climatique, pouvant même parfois "saper le bénéfice d'une conversion du charbon vers le gaz", a mis en garde lundi la climatologue Valérie Masson-Delmotte, interrogée au Sénat.
C'est une victoire majeure pour le climat. Joe Biden a annoncé ce vendredi 26 janvier qu'il instaurait un moratoire sur les nouveaux terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL) en raison notamment de l'impact de cette énergie fossile sur le climat. Alors que les États-Unis sont devenus le premier exportateur mondial de GNL, cette décision lance la campagne présidentielle sur le thème de l'écologie.
Le président américain Joe Biden a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), citant la "menace" climatique, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération."Cette pause sur les autorisations (de terminaux) GNL prend en compte ce qu'est vraiment la crise climatique: une menace existentielle", a écrit le chef de l'Etat américain dans une déclaration.L'annonce intervient alors que la campagne présidentielle est pleinement lancée.
Le gouvernement américain a annoncé vendredi un moratoire sur la construction de nouveaux terminaux d'exportation de gaz naturel liquéfié (GNL), le temps d'évaluer notamment leur impact sur l'environnement, un coup d'arrêt pour une industrie en pleine accélération."A mesure que les exportations augmentent, nous devons examiner les demandes d'exportation à la lumière des analyses les plus récentes sur le plan économique, environnemental et de la sécurité nationale", a déclaré la ministre de l'Energie, Jennifer Granholm, lors d'une conférence téléphonique.
Le Kremlin a accusé lundi l'Ukraine d'avoir frappé la veille le terminal gazier du port d'Oust-Louga, près de Saint-Pétersbourg, sur la rive russe de la mer Baltique, soit à quelque 900 km de la frontière ukrainienne."Le régime de Kiev continue de montrer son visage bestial en frappant des sites d'infrastructure civile", a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur un important incendie qui s'est déclaré dimanche dans le terminal gazier géré par l'entreprise Novatek.
S’il y a bien un pays où les enjeux climatiques et énergétiques n’ont rien de manichéen, c’est bien la Norvège. Élève exemplaire sur le plan de la production d’électricité durable, c’est sur l’exploitation toujours plus poussée de ses ressources pétrolières et gazières que le pays nordique se déchire.
Le transport de Gaz Naturel Liquéfié (GNL) "sera affecté" par l'escalade en mer Rouge, a affirmé mardi le Premier ministre du Qatar, estimant que les frappes américano-britanniques n'arrêteraient pas les attaques des rebelles Houthis du Yémen."Le GNL est (...) comme toutes les autres cargaisons marchandes, il sera affecté" par la "dangereuse escalade" dans cette zone maritime essentielle pour le commerce mondial, a déclaré Mohammed ben Abdulrahmane Al-Thani, lors du Forum économique mondial à Davos (est de la Suisse).
La Norvège, plus gros fournisseur de gaz naturel de l'Europe, a annoncé mardi l'attribution de 62 nouvelles licences pétrogazières dans des eaux déjà largement explorées, une décision qui a fait bondir les défenseurs du climat et de l'environnement.Ce lot de 62 permis répartis entre la mer du Nord (29), la mer de Norvège (25) et la mer de Barents est le plus important octroyé par le pays scandinave depuis quatre ans dans des zones dites "matures", selon les autorités. En 2022 par exemple, 47 licences avaient été accordées.
Des aborigènes australiens ont perdu lundi une bataille judiciaire pour empêcher la construction d'un gazoduc sous-marin qui menaçait selon eux d'importants sites patrimoniaux.La cour fédérale d'Australie a donné gain de cause à la compagnie Santos, l'un des plus grands producteurs d'hydrocarbures d'Australie, qui développe ce projet au large de la côte nord du pays, afin d'envoyer du gaz en provenance de puits sous-marins vers des usines de traitement situées à terre.
Malgré les appels à tourner le dos aux énergies fossiles, le secteur des hydrocarbures, toujours accro au pétrole, est loin d'avoir entamé une "transformation sérieuse" pour contribuer à la lutte contre le changement climatique, selon un rapport du groupe de recherches Carbon4 Finance publié vendredi."Les entreprises pétrolières semblent ignorer les risques liés au changement climatique, et ne prévoient pas de réduire leur production de pétrole et de gaz à court, voire moyen terme", peut-on lire dans ce rapport destiné aux investisseurs.
Alors que les conférences des Nations unies sur le climat négocient une baisse de l’extraction des énergies fossiles pour limiter le réchauffement de la planète, Bakou prévoit de passer de 37 milliards de m³ de gaz en 2024 à 49 milliards de m³ en 2033.

décembre 2023

Le groupe allemand BASF a annoncé jeudi avoir signé un accord pour transférer les activités gazières et pétrolières de sa filiale Wintershall Dea au britannique Harbour Energy, ouvrant la voie au désengagement du géant de la chimie dans les énergies fossiles. Le groupe de Ludwigshafen et le fonds LetterOne, co-détenteurs de Wintershall Dea, se partageront 2,15 milliards de dollars en numéraire et des actions nouvelles émises par Harbour, pour détenir 54,5% du nouvel ensemble, selon un communiqué. Les activités russes de Wintershall Dea sont exclues de cet accord.
Quatre associations écologistes ont annoncé lundi attaquer devant le Conseil d'Etat le décret gouvernemental pris en novembre autorisant l'extraction de gaz de couche en Moselle par la société La Française de l'Energie.Selon les associations Amis de la Terre France, APEL57, Lorraine Nature Environnement et le Collectif de Défense des Bassins Miniers Lorrains, l'exploitation de ce gaz retenu prisonnier dans les veines de charbon est "fortement émettrice de gaz à effet de serre" et a un impact "considérable sur l'artificialisation des sols et la ressource en eau".
Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé lundi suspendre lui aussi tout transit en mer Rouge, dans la foulée de plusieurs géants du transport maritime mondial vendredi et samedi, après des attaques perpétrées par des rebelles Houthis du Yémen. Une annonce qui a provoqué un frémissement sur le marché européen du gaz, où le TTF de la bourse d'Amsterdam, est passé de 33 à 37 euros le MWh en quelques heures seulement, alors que sa tendance était à la baisse depuis le début du mois. Et ce malgré un hiver doux, et des stocks européens bien remplis.
La compagnie portuaire belgo-néerlandaise North Sea Port a annoncé lundi l’installation prochaine de pipelines...
David contre Goliath. Manifestations, blocages des chantiers, plaidoyer à l’ONU… Depuis 2018, le peuple autochtone Wet’suwet’en se bat contre le passage d’un gazoduc sur ses terres ancestrales, en Colombie-Britannique (Canada). En vain, l’infrastructure est terminée et sera bientôt mise en service, malgré les atteintes aux droits humains et à l’environnement dénoncées par Amnesty International dans une enquête publiée le 11 décembre.
Un train "hybride" fonctionnant concomitamment au gazole et à l'électricité a pour la première fois transporté samedi des passagers au départ de Toulouse, un projet visant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre (GES), a indiqué un représentant de la SNCF.
Le Mozambique, l'un des pays les plus pauvres du monde, a approuvé vendredi la création d'un fonds souverain qui sera alimenté par plusieurs milliards de dollars issus des recettes liées à l'exploitation de gaz naturel.Le Parlement a approuvé la création de ce fonds par un vote de 165 voix pour et 39 voix contre. Il sera financé par plus de 91 milliards de dollars de revenus que le gouvernement prévoit de tirer du gaz naturel.
Le groupe pétro-gazier TotalEnergies a salué mercredi l'accord trouvé à Dubaï à la COP28 qui trace la voie de l'abandon progressif des énergies fossiles, estimant qu'il conforte sa "stratégie de transition", a commenté le groupe auprès de l'AFP."TotalEnergies salue l'accord trouvé à Dubaï qui appelle à la +transition dans les systèmes énergétiques+ d'une manière +juste, ordonnée et équitable+", a indiqué le groupe en reprenant les termes pesés du texte de 21 pages approuvé mercredi par consensus.
Le peuple des Wet’suwet’en a subi des années d’intimidations de la part de la gendarmerie canadienne, pour s’être opposé - en vain - à la construction d’un pipeline à travers ses terres, selon une enquête d’Amnesty International.
Une interconnexion à un gazoduc entre la Bulgarie et la Serbie, donnant à cette dernière accès au gaz azéri pour réduire sa dépendance presque totale à l'approvisionnement russe, a été inaugurée dimanche, a rapporté RTS, télévision d'État serbe. "Nous obtiendrons une autre source d'approvisionnement", a déclaré la ministre serbe de l'Energie Dubravka Djedovic Handanovic, citée par la RTS, lors de la cérémonie d'inauguration près de la ville de Nis.
Une expérimentation de recharge en "relais de poste" pour les camions roulant au gaz ou à l'électricité a été lancée sur 900 kilomètres d'autoroutes entre Avignon et Lille, ont indiqué jeudi ses instigateurs dans un communiqué.Pensée comme une alternative au roi diesel, cette expérience s'appuie sur quatre stations relais équipées de bornes de recharge électrique et de pompes d'avitaillement en biométhane (bioGNV, issu de la fermentation de déchets agricoles et agroalimentaires).
Le Canada a publié jeudi les détails de son plan visant à plafonner, à partir de 2026, les émissions de son secteur pétrolier et gazier, dont l'échéancier est fortement critiqué par les écologistes.Quatrième producteur mondial de pétrole, le pays prévoit de réduire d'ici à 2030 les émissions de son secteur le plus polluant de 35 à 38% sous les niveaux de 2019.
L'Etat espère réduire de 5% par an ses émissions de gaz à effet de serre jusqu'en 2027 en France, dans le cadre d'un "plan de transformation écologique" consulté mercredi par l'AFP.Au total, les 15 engagements de ce plan, publiés en annexe d'une circulaire envoyée le 21 novembre par Elisabeth Borne aux ministères et à l'administration, "doivent nous permettre de respecter une trajectoire visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de l'Etat de 22% en 2027 par rapport à 2022", détaille la Première ministre.
Consommation réduite, transports et parc immobilier rationalisés: dans une circulaire consultée mercredi par l'AFP, l'Etat détaille son plan pour réduire de 5% par an ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2027, et les diviser par cinq d'ici 2050.
Après plus de deux ans de travail, l'administration de Joe Biden a annoncé samedi sa réglementation finale visant à réduire les émissions de méthane de l'industrie pétrolière et gazière, une étape cruciale pour atteindre ses engagements concernant ce puissant gaz à effet de serre.L'annonce a été faite par l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA) à Dubaï, où se tient la COP28, le grand sommet annuel des Nations unies sur le climat.

novembre 2023

Plus de 400 projets pétroliers et gaziers ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023, en dépit des appels à renoncer à tout nouveau projet d'hydrocarbures pour avoir encore une chance de limiter le réchauffement de la planète.Au total, 437 projets impliquent environ 200 entreprises privées et publiques, dans 58 pays, selon des chiffres de l'ONG Reclaim finance analysés à partir des données du cabinet Rystad Energy et obtenus par l'AFP.- Point chaud de la COP28 -
Des centaines de projets ont été officiellement approuvés dans le monde en 2022 et 2023 en dépit des appels à y renoncer afin de limiter le réchauffement de la planète. «Libération» fait le point.
Les Etats-Unis, deuxième plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre, se sont engagés à réduire de moitié leurs émissions d'ici 2030 par rapport à 2005, mais les mesures prises jusqu'à présent ne permettront pas, pour le moment, d'atteindre cet objectif, selon des analystes.
Storengy, la filiale d'Engie qui gère 75% des capacités françaises de stockage souterrain de gaz, engage sans attendre la transformation de ses installations pour accueillir de l'hydrogène, une molécule vue comme indispensable à la transition énergétique."On ne peut pas être sur une logique où l'on attend que le marché de l'hydrogène soit mûr pour décider qu'on veut du stockage parce que sinon, on aura un décalage dans la mise en place du marché", a indiqué lors d'une conférence de presse jeudi la nouvelle directrice générale de Storengy, Charlotte Roule.
L'Etat a autorisé le projet controversé d'extraction de gaz non conventionnel en Moselle, porté par la société La Française de l'Energie, après une décision du tribunal administratif de Strasbourg en ce sens, a indiqué l'entreprise dans un communiqué jeudi.L'Etat a signé, lundi, un décret autorisant la concession dite "Bleue Lorraine", jusqu'au 1er janvier 2040, selon un extrait publié au Journal officiel. Cela permettra, selon la société porteuse du projet, de "valoriser ses ressources gazières certifiées en Lorraine".
Les discussions autour du climat se focalisent souvent sur la réduction du célèbre CO2. Mais il sera aussi beaucoup question du méthane à la COP28, car des leviers existent pour lutter contre ce gaz à effet de serre très puissant.Qu'est-ce que le méthane?Le méthane (CH4) est un gaz très courant, qui existe à l'état naturel sur Terre puisque c'est le principal composant du gaz naturel.
Quelque 96% des 700 compagnies productrices de pétrole et de gaz poursuivent l'exploration et le développement de nouvelles réserves d'hydrocarbures, indique mercredi un rapport d'ONG, qui rappelle que selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE) ces projets "ne sont plus nécessaires".
La part du gaz naturel dans la demande mondiale d'énergie va se maintenir autour de 22% à 24% d'ici 2050 quel que soit le scénario et l'effort mondial pour enrayer le réchauffement climatique, estime le géant pétrogazier TotalEnergies, dans un rapport divulgué mardi.
Le Ministre du Zéro Net Britannique annonce que le Pétrole et le Gaz ne sont « pas le problème » du climat mais la demande des citoyens. Le ministre britannique du zéro net, Graham Stuart, a eu une révélation digne d’une comédie : le pétrole et le gaz ne sont pas « le problème » pour le climat. En …
Yo les jeunes ! (et les moins jeunes) Vous avez entendu parler du dernier bazar avec le climat ? Les états et leurs producteurs d’énergies prévoient de produire deux fois plus de combustibles fossiles (charbon, pétrole, gaz) en 2030 que ce qu’il faudrait pour garder le réchauffement climatique en dessous de 1,5 °C. C’est ultra-important …
Un commandant des forces spéciales ukrainiennes a joué un rôle clé dans le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022 en mer Baltique, selon une enquête conjointe du Washington Post et du Spiegel diffusée samedi.Roman Tchervinski, 48 ans, qui a servi dans les Forces d'opérations spéciales ukrainiennes, a été le "coordinateur" du sabotage, selon le quotidien américain et le magazine allemand.Ils citent des responsables en Ukraine et ailleurs en Europe, ainsi que d'autres personnes ayant connaissance de l'opération, qui ont parlé sous couvert de l'anonymat.
Le Parlement européen a réclamé jeudi une application plus stricte des sanctions contre Moscou et un embargo total sur les importations de gaz liquéfié et de GPL russe, qui représentent un gain de plusieurs milliards d'euros pour la Russie.
Les projets d’expansion de la production de pétrole, de gaz et de charbon par les principaux pays producteurs menacent l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5°C, a mis en garde l’ONU mercredi.
QatarEnergy a annoncé samedi la signature d'un nouveau contrat de fourniture de gaz naturel liquéfié (GNL) avec Sinopec, le deuxième d'une durée de 27 ans avec la compagnie chinoise.L'accord porte sur la livraison de trois millions de tonnes de GNL par an à Sinopec, qui a également été associée à la deuxième phase du projet de développement du plus champ gazier au monde, a indiqué la compagnie nationale du Qatar dans un communiqué.

octobre 2023

L'Europe pourrait se retrouver avec des capacités d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) surdimensionnées par rapport à l'augmentation modérée de la demande de gaz, avertit le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) dans un rapport publié mardi.
La construction d'un gazoduc controversé long de 670 km dans l'ouest du Canada est entièrement terminée après cinq ans de travaux, a annoncé lundi son promoteur TC Energy."100% des canalisations de Coastal GasLink ont été installées le long du tracé, reliant le nord-est de la Colombie-Britannique aux installations de LNG Canada sur la côte ouest", a déclaré l'entreprise énergétique dans un communiqué.
Un an après le sabotage de Nord Stream, le tuyau, qui relie l’Estonie à la Finlande, a été abîmé. Un porte-conteneurs chinois est dans le viseur des enquêteurs.
Un "engagement en matière de climatisation" qui sera dévoilé lors du sommet COP28 le mois prochain obligera les pays signataires à réduire les émissions liées à l'utilisation de climatiseurs de 68% d'ici 2050, selon un projet de texte consulté vendredi par l'AFP.
Le Turkménistan, pays d'Asie centrale aux immenses ressources énergétiques, a vanté mercredi sa capacité à fournir du gaz à l'Europe en cas de construction d'un gazoduc transcaspien, tentant de relancer ce projet à la faveur de la guerre en Ukraine. "Le gazoduc transcaspien (...) fournira du gaz naturel aux États européens" a assuré le président Serdar Berdymoukhamedov, cité par le journal étatique "Turkménistan neutre".
Le Qatar a signé un accord d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) d'une durée de 27 ans avec l'italien Eni, a annoncé lundi QatarEnergy. "Des filiales de QatarEnergy et d'Eni ont signé un accord de vente et d'achat permettant de fournir jusqu'à un million de tonnes par an de GNL" à l'Italie, a affirmé le géant gazier de l'émirat du Golfe dans un communiqué, en précisant que les livraisons débuteront en 2026 pour une durée de 27 ans.
Des groupes soutenus par l'Iran ont fait sauter un gazoduc dans le nord-est de la Syrie, contrôlé par les Kurdes, près d'une base américaine, a indiqué jeudi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Des milices soutenues par l'Iran "ont fait exploser le gazoduc près de l'installation gazière de Conoco", a déclaré l'OSDH, basé en Grande-Bretagne mais disposant d'un important réseau d'informateurs en Syrie. Le directeur de l'ONG, Rami Abdel Rahman, a précisé à l'AFP que l'explosion avait eu lieu près d'une base américaine.
Technip Energies chutait de plus de 18% à la Bourse de Paris jeudi après la publication d'une enquête du quotidien Le Monde impliquant le groupe dans un projet gazier russe malgré les "sanctions européennes consécutives à l'invasion russe en Ukraine" qui "lui imposent d'interrompre sa participation", selon le journnal.Dans le sillage de cette parution, le cours de l'action du groupe d'ingénierie et de services dégringolait de 18,29% à 18,48 euros vers 13H30 GMT, après avoir lâché plus tôt plus de 21%.
Le Qatar fournira à la France, via TotalÉnergies, jusqu’à 3,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an. Et cela jusqu’en 2053. « Des filiales de QatarEnergy et de TotalÉnergies ont signé deux accords de vente et d’achat pour fournir jusqu’à 3,5 millions de tonnes par an de GNL du Qatar à la France », a affirmé le géant gazier de l’émirat du Golfe dans un communiqué, en précisant que les livraisons débuteront en 2026 pour une durée de vingt-sept ans.
En quelques jours, l'indice TTF du gaz sur le marché néerlandais, qui fait référence au niveau européen, est passé de...
Le Qatar et la compagnie française TotalEnergies ont signé deux accords d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) d'une durée de 27 ans, a annoncé mercredi QatarEnergy.
Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a promis mercredi une "réponse déterminée" de l'Alliance si les dommages causés à un gazoduc entre la Finlande et l'Estonie en mer Baltique s'avéraient résulter d'une "attaque délibérée".
Une turbine à gaz alimentée à 100% avec de l'hydrogène a été testée avec succès pour la première fois au monde, ouvrant la voie à la décarbonation de sites tels que des cimenteries, très énergivores, a annoncé mercredi le consortium européen à l'origine du projet.
Les dommages causés au gazoduc reliant la Finlande à l'Estonie ont probablement été provoqués par une "force mécanique", a estimé mercredi l'unité de la police finlandaise chargée de l'enquête."Les dommages semblent avoir été causés par une force mécanique et non une explosion", a dit Risto Lohi, un responsable du Bureau national d'enquêtes (NBI) finlandais.Le président finlandais Sauli Niinistö avait annoncé mardi que la fuite sur le gazoduc, qui a provoqué l'interruption de son fonctionnement dimanche, avait probablement "résulté d'une activité extérieure".
La fuite ayant provoqué la fermeture dimanche du gazoduc approvisionnant la Finlande depuis l'Estonie est "probablement le résultat d'une activité extérieure", a annoncé mardi le président finlandais Sauli Niinistö."Il est probable que les dommages causés au gazoduc et au câble de télécommunications résultent d'une activité extérieure", a-t-il annoncé dans un communiqué. La cause de cette fuite n'est pas encore claire et "l'enquête se poursuit, en coopération entre la Finlande et l'Estonie", a-t-il ajouté.
L’enquête concernant la fuite sur le gazoduc sous-marin entre la Finlande et l’Estonie se concentre désormais sur la thèse du sabotage, ont affirmé des sources proches du dossier à l’agence de presse financière Bloomberg. Selon elles, il n’y a cependant pas encore de "conclusions finales".
Le câble de télécommunication accompagnant le gazoduc entre la Finlande et l'Estonie, endommagé dimanche, a été dégradé dans les eaux estoniennes, ont précisé mardi des responsables de ce pays balte, lors d'un point de presse.Le fonctionnement de l'infrastructure gazière a été interrompu dimanche en raison d'une fuite, rendant inopérant le dernier gazoduc en service de la Finlande après l'arrêt des importations russes.
La Finlande a annoncé mardi qu'elle soupçonnait qu'une intervention extérieure était à l'origine de la fuite sur le gazoduc connecté à l'Estonie et a reçu le soutien de l'Otan dans son enquête.Le fonctionnement de l'infrastructure a été interrompu dimanche en raison de cette fuite, rendant inopérant le dernier gazoduc en service du pays après l'arrêt des importations russes.Les enquêteurs finlandais n'ont pas relevé d'indices d'utilisation d'explosifs mais l'institut norvégien de sismologie a détecté une "explosion probable" dans la zone de la fuite.
L'armée israélienne a annoncé lundi avoir frappé "plus de 500 cibles" dans la nuit sur la bande de Gaza pour tenter de reprendre le contrôle face aux combattants du Hamas, au troisième jour d'affrontements qui ont fait plus de 1.100 morts dans les deux camps."Pendant la nuit, des avions de combats, des hélicoptères, des aéronefs et l'artillerie ont frappé plus de 500 cibles des terroristes du Hamas et du Jihad islamique", a annoncé l'armée dans un communiqué.
L'armée israélienne a ordonné lundi un "siège complet" de la bande de Gaza contrôlée par le Hamas, au troisième jour de l'offensive surprise et massive lancée par le mouvement islamiste palestinien, comparée par Israël au 11 septembre 2001.Après cette attaque sans précédent par terre, air et mer, déclenchée samedi en plein Shabbat, le repos hebdomadaire juif, par le Hamas, l'armée israélienne a annoncé avoir le "contrôle" lundi des localités du sud du pays prises pour cible. Mais "il pourrait y avoir encore des terroristes dans la zone", a averti le porte-parole de l'armée.
Le gestionnaire du réseau gazier finlandais a annoncé dimanche la fermeture du gazoduc venant d'Estonie en raison d'une suspicion de fuite, rendant inopérant le dernier gazoduc en service de la Finlande après l'arrêt des importations russes.Gasgrid, entreprise d'État, a constaté "une baisse inhabituelle de la pression" dans le gazoduc aux environs de 02H00 du matin (samedi 23H00 GMT) et "soupçonne une fuite", a-t-elle expliqué dans un communiqué.La société a annoncé qu'elle enquêtait sur le problème en collaboration avec son homologue estonien, Elering.
Le géant des hydrocarbures émirati, ADNOC, a annoncé jeudi l'attribution des contrats de construction d'un important projet gazier, à quelques semaines de la conférence mondiale pour le climat (COP28) dans le riche État du Golfe.
Le géant des hydrocarbures émirati, ADNOC, a annoncé jeudi l'attribution des contrats de construction d'un important projet gazier, à quelques semaines de la conférence mondiale pour le climat (COP28) dans le riche Etat du Golfe. Le projet, qui concerne les champs offshore de Hail et Ghasha, sera le "premier au monde" à opérer avec un objectif de "zéro émission nette", a déclaré la compagnie publique émiratie dans un communiqué, s'attirant les critiques de défenseurs de l'environnement.
Le géant énergétique QatarEnergy a entamé mardi les travaux d'un projet visant à accroître la production de gaz naturel liquéfié (GNL) à partir du plus grand champ gazier du monde, afin de renforcer sa position de leader mondial du secteur.L'émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, a présidé une cérémonie organisée à l'occasion sur le site du projet North Field Expansion à Ras Laffan, à 80 km au nord de Doha.
Les Pays-Bas ont mis fin dimanche à l'extraction de gaz naturel du gisement de Groningue (nord), le plus grand d'Europe, son exploitation étant à l'origine de séismes qui ont secoué des riverains durant des décennies, et menacent de persister. Les autorités maintiennent toutefois onze dernières unités d'extraction opérationnelles une année supplémentaire avant de définitivement fermer les vannes en cas d'hiver "très rigoureux", sur fond de tensions géopolitiques persistantes.

septembre 2023

En Guyane française, les peuples autochtones tentent de freiner le chantier d’une centrale électrique. Gendarmes, quads, lacrymos... Les jeunes militants sont fortement réprimés.
Les Etats-Unis sont devenus le premier fournisseur de gaz de la France en 2022, année du début de la guerre en Ukraine, devant la Norvège et la Russie où la France s'est fournie à hauteur de 15%, selon le "Chiffres clés de l'énergie 2023" publié jeudi.
Les Etats-Unis sont devenus le premier fournisseur de gaz de la France en 2022, année du début de la guerre en Ukraine, devant la Norvège et la Russie où la France s'est fournie à hauteur de 15%, selon le "Chiffres clés de l'énergie 2023" publié jeudi.
TotalEnergies inonde la France en gaz naturel liquéfié (GNL) venu des États-Unis. Mais au Texas et en Louisiane, la production de cette énergie fossile provoque de lourds dégâts environnementaux et menace la santé de 420 000 personnes. Enquête dans le rêve américain de la multinationale, au moment où un nouveau terminal méthanier doit entrer en fonction au port du Havre.
TotalEnergies extrait, stocke et achemine du gaz naturel liquéfié (GNL) depuis le Texas et la Louisiane. L’extraction provoque de lourds dégâts environnementaux et menace la santé de 420 000 Américains. Une enquête publiée avec Disclose.
Reclaim Finance appelle les acteurs financiers derrière TotalEnergies arrêter de soutenir l’entreprise tant qu’elle n’aura pas renoncé à sa stratégie d’expansion pétro-gazière.
Les pays membres de l'UE ont écarté lundi un nouveau durcissement des normes de pollution sur les gaz d'échappement des voitures particulières, estimant qu'il risquait de freiner les investissements des constructeurs dans les véhicules électriques.Sous l'impulsion notamment de la France et de l'Italie, les Vingt-Sept ont voté en faveur d'une réglementation moins ambitieuse que la proposition formulée par la Commission européenne en novembre 2022, afin de préserver la compétitivité de l'industrie automobile et ses 14 millions d'emplois dans l'UE.
La France sortira du charbon d'ici à 2027, en convertissant ses deux dernières centrales, a déclaré dimanche le président Emmanuel Macron, qui en revanche ne souhaite pas interdire les chaudières à gaz dans le cadre de la planification écologique.
Élément indispensable dans le quotidien des ménages au Congo, pays producteur de pétrole et de gaz, le gaz butane manque depuis plus de trois semaines, obligeant les consommateurs à se rabattre sur le bois pour cuisiner.
Le géant russe Gazprom a annoncé vendredi avoir livré à la Chine pour la première fois du gaz naturel liquéfié (GNL) via la route maritime du Nord, dans l'Arctique, désormais plus facilement navigable du fait de la fonte des glaces entraînée par le réchauffement climatique.
Le champ gazier Dragon, dont le gisement contient 120 millions de mètres cubes, est situé dans les eaux vénézuéliennes au nord-est du Venezuela, près de la frontière maritime avec Trinité-et-Tobago, mais près de gisements trinidadiens exploités par Shell.
Des patrons de chalutiers de Pêcheurs de Bretagne, plus importante organisation de producteurs en France, ont réclamé vendredi une "vraie politique" de soutien à la pêche au chalut, qui risque de "disparaître" face à la flambée du gazole. "On est presque rendu à 90 centimes le litre de gazole. Ce prix ne convient pas au niveau de la rentabilité des entreprises. C'est inacceptable, on va droit dans le mur", a dénoncé Ludovic Le Roux, président de l'organisation, au cours d'une conférence de presse à Quimper.
La détaxe sur le gazole dont bénéficient certaines professions sera supprimée pour les agriculteurs et les entreprises de travaux publics, mais pas les transporteurs routiers, afin de préserver leur "compétitivité", a annoncé jeudi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire.
Le tracé du gigantesque gazoduc Force de Sibérie 2, censé faire transiter à terme 50 milliards de mètres de cubes de gaz de la Russie vers la Chine, sera bientôt finalisé pour sa partie russe, a annoncé mercredi le vice-Premier ministre en charge de l'Energie."(Il) est dans sa phase finale", a indiqué Alexandre Novak dans un entretien à la revue russe Energy Policy.

août 2023

La Bolivie est arrivé à épuisement de ses réserves de gaz naturel, sa principale source de revenus, en raison d'un manque d'investissement dans l'exploration de nouvelles réserves, a indiqué mercredi le président de la compagnie pétrolière publique YPFB.Depuis 2014, le pays a connu une baisse de production, a déclaré Armin Dorgathen à la presse dans la ville de Santa Cruz (est). "Il n'y a pas eu assez de projets d'exploration", a-t-il regretté en annonçant que quelque 669 millions de dollars seraient investis dans l'exploration cette année.
Le plus grand parc éolien flottant au monde a été officiellement inauguré en mer du Nord ce 23 août(1) par le prince héritier de Norvège Haakon et le Premier ministre du pays. Il est constitué de 11 éoliennes de 8,6 MW de puissance unitaire chacune.
Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi une lourde chute de son bénéfice net semestriel à 2,84 milliards d'euros, toujours plombé par la baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Sur les six premier mois de l'année, le bénéfice net a été divisé par plus de 8, tombant à 296 milliards de roubles (2,84 milliards d'euros), contre 2.500 milliards de roubles (24,04 milliards d'euros) à la même période de 2022.
Le géant italien des hydrocarbures Eni a annoncé lundi avoir démarré la production de pétrole et de gaz naturel du champ Baleine situé au large de la Côte d'Ivoire, moins de deux ans après sa découverte.Baleine constitue "la plus grande découverte d'hydrocarbures dans le bassin sédimentaire ivoirien" et le "premier projet zéro émissions" en Afrique, assure Eni dans un communiqué.La production sera gérée conjointement avec la compagnie pétrolière ivoirienne Petroci.
Le président iranien Ebrahim Raïssi a inauguré lundi la dernière phase de l'immense gisement gazier South Pars, développé dans le Golfe depuis les années 1990.M. Raïssi s'est rendu lundi dans la ville portuaire d'Assalouyeh (sud), où il a inauguré la phase 11 du projet lors d'une cérémonie diffusée en direct par la télévision.Plus grande réserve de gaz connue au monde, le méga-gisement de South Pars est situé à cheval entre les eaux territoriales de l'Iran et du Qatar.
Depuis la guerre en Ukraine et la réduction des approvisionnements de Russie, l’Union européenne contraint les Etats membres à stocker du gaz pour prévenir les aléas.
La demande de gaz en Europe a nettement baissé au premier semestre 2023 et cette tendance semble bien partie pour se poursuivre durant la seconde moitié de l'année, estime le Forum des exportateurs de gaz (GECF), dans un rapport dont l'AFP a pris connaissance jeudi.Sous surveillance depuis le début de la guerre en Ukraine, qui a compliqué l'approvisionnement en gaz de l'UE privée des pipelines russes, la consommation a baissé de 10,6% au premier semestre 2023, soit de 21 milliards de mètres cube, selon le rapport.
Parti d'Algérie, le vaisseau s'approche des côtes françaises, rejoint par deux remorqueurs: le Lalla Fatma N'Soumer déchargera bientôt 130.000 m3 de gaz liquéfié (GNL) sur la jetée du terminal de Fos Cavaou (Bouches-du-Rhône). Après une année 2022 inédite, le site est encore très sollicité pour faire le plein de gaz avant l'hiver.Dans le tanker, long de 250 m et visible de loin avec ses quatre cuves sphériques, il y a assez de gaz pour couvrir "la consommation annuelle d'une ville comme Montpellier", explique Arnaud Catoire, directeur du terminal.
Le géant des hydrocarbures des Emirats arabes unis, ADNOC, a annoncé mercredi un contrat de 3,6 milliards de dollars pour l'expansion de son infrastructure de traitement du gaz, attribué à une coentreprise entre une société locale et un groupe espagnol.Cette annonce intervient alors que le riche Etat pétrolier du Golfe s'apprête à accueillir fin novembre la conférence de l'ONU sur le climat, la COP28, sur fonds de critiques des défenseurs de l'environnement qui dénoncent l'impact des énergies fossiles sur le réchauffement climatique.

juillet 2023

Le gouvernement britannique a promis lundi des "centaines" de nouvelles licences d'exploration et d'exploitation pétrolières et gazières en mer du Nord, dans la foulée de l'engagement du Premier ministre Rishi Sunak d'agir de manière "pragmatique et proportionnée" contre le réchauffement climatique.En faisant une telle annonce, l'exécutif s'expose à de lourdes critiques de la part d'organisation écologistes sur le sérieux de son engagement pour l'environnement.
Le Premier ministre Rishi Sunak a soutenu les projets visant à autoriser de nouvelles explorations de combustibles fossiles au large des côtes britanniques, tout en s'engageant à être "pragmatique et proportionné" sur l'objectif de neutralité carbone, dans une interview publiée samedi.
A quoi devra ressembler la France en 2030 si le pays veut remplir son objectif de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% d'ici 2030 par rapport à 1990? De nouveaux éléments chiffrés viennent d'être publiés par le secrétariat général à la planification écologique (SGPE) du gouvernement.
Le président russe Vladimir Poutine a donné jeudi à Mourmansk le coup d'envoi de la première chaîne d'Arctic LNG 2, gigantesque projet de gaz naturel liquéfié (GNL) dans l'Arctique, dont le français TotalEnergies s'est retiré en 2022.
Le groupe dirigé par Patrick Pouyanné passe outre les critiques des associations de défense de l’environnement. Il participera à la construction d’un site géant de GNL, un projet dont le coût total est évalué à 13,2 milliards d’euros.
L'Institut Jacques Delors souligne « la nécessité de baisser durablement la consommation de gaz afin de garantir la sécurité d’approvisionnement du continent » européen dans une note récente (consultable en bas de cet article). Explications. Baisse de la consommation et « nouvelles vulnérabilités »
L'Irak va payer ses importations de gaz iranien en fournissant du pétrole à Téhéran, une manière de contourner le laborieux mécanisme actuellement suivi et initialement négocié avec Washington pour ne pas contrevenir aux sanctions américaines, a annoncé mardi le Premier ministre.En raison des sanctions américaines contre l'Iran, Bagdad ne peut pas payer directement Téhéran pour son gaz. L'argent est alors déposé sur un compte bancaire irakien, qui ne permet à l'Iran d'acheter que des produits spécifiques dans les secteurs agroalimentaire et pharmaceutique.
Le géant pétrogazier TotalEnergies a annoncé lundi le début de "la mise en production" du champ de gaz d'Absheron situé dans la mer Caspienne en Azerbaïdjan et exploité conjointement avec la compagnie nationale Socar. L'enclenchement "de la première phase de développement du champ de gaz à condensats" - du gaz naturel qui contient des hydrocarbures liquides en suspension, ce qui en augmente fortement sa valeur - doit offrir une capacité de production de 4 millions de mètres cube par jour de gaz et 12.000 barils quotidiens de condensats, assure le communiqué.
La compagnie pétrolière norvégienne DNO a annoncé lundi avoir découvert du gaz naturel dans les eux norvégiennes de la mer du Nord, susceptible selon elle d'être la plus importante découverte dans le pays depuis dix ans.Le gisement de gaz et de condensat trouvé sur le prospect dit Carmen recèlerait entre 120 et 230 millions de barils équivalent-pétrole (Mbep), a indiqué DNO dans un communiqué.Si le point médian de cette fourchette (175 Mbep) devait être atteint, cela en ferait la plus grosse découverte sur le plateau continental norvégien depuis 2013, a-t-il précisé.
Le Japon est toujours le 5e consommateur mondial d'énergie malgré une baisse de sa consommation au cours de la dernière décennie.
Quatre industriels TotalEnergies, Heidelberg Materials, Lafarge et Lhoist et deux opérateurs gaziers GRT gaz et Elengy, ont annoncé lundi le lancement d'un "projet d'envergure" de captage du CO2 sur des sites du Grand Ouest à destination de zones de stockage géologique permanent.Le projet, dénommé GOCO2, doit permettre aux industriels d'"accélérer la décarbonation des sites industriels du Grand Ouest de la France, en complément d'actions d'évitement et de réduction des émissions de CO2", indiquent les six partenaires dans un communiqué commun
Le gouvernement argentin a inauguré dimanche le premier tronçon du gazoduc Nestor Kirchner (GNK) construit depuis le mégagisement d'hydrocarbures non conventionnel de Vaca Muerta(sud-ouest) vers la province de Buenos Aires (centre), sur une distance de 573 kilomètres.La construction du gazoduc Nestor Kirchner du nom de l'ancien président argentin (2003-2007), est le chantier d'infrastructure énergétique le plus important dans le pays depuis 40 ans.
Le géant algérien des hydrocarbures Sonatrach a annoncé dimanche la signature de nouveaux contrats avec TotalEnergies, pour permettre aux deux compagnies d'asseoir leur "rôle capital" dans l'approvisionnement en gaz du marché français et européen.Les contrats ont été signés au siège de Sonatrach à Alger par son PDG Toufik Hakkar et son homologue de TotalEnergies Patrick Pouyanne, a précisé l'entreprise algérienne dans un communiqué.
Minizad pour bloquer un chantier de centrale à gaz, fausse plage devant le siège social... Des activistes belges ont organisé une semaine de mobilisation de masse contre le groupe énergétique français Engie.
Cet hydrogène naturellement présent sous la surface de la Terre commence à intéresser les industriels. Dans plusieurs pays, dont la France, des entreprises sont à la manoeuvre pour tenter de mettre la main sur ce trésor enfoui.
Un troisième gazoduc sous-marin va relier le gisement gazier de Leviathan à sa plateforme d'exploitation en Israël augmentant sa capacité à produire du gaz a annoncé dimanche le consortium exploitant le gisement.Les opérateurs du réservoir de Leviathan, NewMed Energy, Chevron Mediterranean Limited (CML) et Ratio Energies, ont pris la décision de construire un troisième gazoduc sous-marin reliant le Leviathan à sa plateforme située à dix kilomètres des côtes israéliennes, indique un communiqué commun.
L'ONG Global Witness a accusé dimanche les entreprises TotalEnergies et Shell de commercialiser du gaz russe, et de contribuer à "financer la guerre de ce pays en Ukraine".

juin 2023

Les Pays-Bas ont annoncé vendredi mettre fin le 1er octobre à l'extraction du gaz dans le plus grand gisement d'Europe, malgré les inquiètudes mondiales autour de l'approvisionnement énergétique suscitées par la guerre en Ukraine.Les riverains de l'immense site d'extraction dans la province de Groningue (nord) se plaignaient depuis plus de deux décennies des tremblements de terre à répétition dont la cause est attribuée à l'exploitation intensive du sol.
Le groupe pétrolier et gazier autrichien OMV a annoncé mercredi un investissement allant jusqu'à 4 milliards d'euros en coopération avec la compagnie Romgaz, contrôlée par l'Etat roumain, pour développer un projet d'extraction du gaz en mer Noire. Attendu de longue date, ce projet baptisé Neptun Deep - une concession s'étalant sur 7.500 km2 - "est destiné à devenir l'un des plus importants de l'Union européenne", selon un communiqué, précisant que la production devrait débuter en 2027.
Le Qatar a conclu un accord d'approvisionnement en gaz naturel liquéfié (GNL) avec la China National Petroleum Corporation (CNPC) sur 27 ans, le deuxième contrat de longue durée avec Pékin en moins d'un an, a annoncé mardi le ministre qatari de l'Energie.L'un des principaux producteurs de GNL au monde, avec les Etats-Unis et l'Australie, le richissime émirat du Golfe a déjà la Chine, le Japon et la Corée du Sud parmi ses principaux clients, mais espère aussi sceller des contrats avec les pays européens, ces derniers se refusant eux à signer des accords de longue durée.
L’engagement européen qui nous oblige depuis décembre 2020 est une réduction des émissions de 55 % de l’ensemble des gaz à effet de serre, transports internationaux inclus, entre 1990 et 2030. Cet engagement concerne les émissions nettes des absorptions de CO2 par les changements d’usage des terres, telles que mesurées par les inventaires nationaux. Il doit être atteint sans utilisation de crédits carbone internationaux.
Le géant français des hydrocarbures TotalEnergies a annoncé mercredi s'associer à l'américain NextDecade et Global Infrastructure Partners pour investir dans le projet du terminal texan Rio Grande, une usine de liquéfaction de gaz naturel (GNL). "TotalEnergies détiendra une participation de 16,7% dans la première phase" du projet Rio Grande, "composée de 3 trains de liquéfaction", a indiqué l'entreprise dans un communiqué, sans dévoiler le montant de son investissement.
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 2,7% en France l'an dernier, un recul un peu plus marqué que ce qui avait estimé jusqu'alors, grâce à une moindre utilisation des énergies fossiles pour le chauffage, selon de nouveaux chiffres provisoires publiés lundi."Après une baisse massive en 2020 versus 2019 (-9,0%) et un rebond partiel en 2021 versus 2020 (+5,7%), les émissions de CO2e sont reparties à la baisse en 2022 versus 2021 (-2,7 %)", a indiqué dans un dossier le Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.

mai 2023

La consommation mondiale de gaz a connu une baisse historique de 1,6% en 2022, dans le sillage de la guerre en Ukraine et des ruptures d'approvisionnement du gaz russe vers l'Europe, selon des données préliminaires de Cedigaz, l'association internationale pour l'information sur le gaz.D'origine essentiellement fossile, la consommation mondiale de gaz a reculé à 4.000 milliards de m3 "dans un contexte de crise énergétique sans précédent et de forte inflation", a souligné Cedigaz dans un communiqué du 15 mai.
Les baleines, et en particulier les baleines à bec de Cuvier, sont particulièrement sensibles aux sons sous-marins, et les échouages ​​massifs ont été liés au sonar naval, ont déclaré les chercheurs. “Ces menaces peuvent affecter cumulativement les populations de cétacés et, compte tenu de la présence de deux populations mondialement menacées de cachalots et de baleines à bec de Cuvier, nous appelons à la prudence lors de la délivrance de nouveaux permis de prospection et d’extraction de gaz”, indique le journal.
Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050. Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer !" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète.
Sous pression croissante, la plupart des compagnies pétro-gazières du monde occidental investissent dans les énergies vertes mais sans abandonner les énergies fossiles, arguant qu'il faut répondre à la demande de pétrole et de gaz, au risque de rater l'objectif de la neutralité carbone en 2050.Au milieu d'un parterre d'actionnaires, des voix scandent "Allez en enfer!" La scène s'est déroulée mardi à l'assemblée générale de Shell à Londres prise pour cible par des dizaines de militants environnementaux. Et l'histoire se répète ailleurs.
L'objectif affiché par le gouvernement de remplacer d'ici quelques années des millions de chaudières à gaz "n'est pas tenable", a assuré mercredi le président de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) selon lequel la Première ministre Elisabeth Borne a évoqué l'échéance de 2026."On peut pas dire qu'en 2026, on supprime la chaudière à gaz et qu'on forme 200.000 chauffagistes à la pompe à chaleur. Ce calendrier n'est pas tenable", a dit lors d'un point presse à Paris Jean-Christophe Repon, récemment réélu président de la Capeb.
Le géant étatique russe Gazprom a annoncé mardi un bénéfice net en chute de 41,4% en 2022, à 14,2 milliards d'euros, amputé par la forte baisse de ses exportations de gaz vers l'Europe dans le sillage du conflit en Ukraine.Le géant gazier russe, pilier de l'économie russe dirigé par plusieurs proches du président Vladimir Poutine, a en effet été lourdement visé par les sanctions occidentales.
Les transports, le changement des chaudières et la décarbonation des usines figurent parmi les premiers postes ciblés par le gouvernement pour accélérer la réduction des émissions de gaz à effet de serre de la France, selon un projet présenté lundi. Le plan d'action dévoilé par Elisabeth Borne propose pour la première fois des objectifs chiffrés pour les grands secteurs de l'économie à l'horizon 2030.
Le géant gazier du Qatar, Qatar Energy, a annoncé mardi l'attribution d'un contrat de 10 milliards de dollars à une co-entreprise entre la société française Technip Energies et Consolidated Contractors Company (CCC). Le contrat d'une valeur "d'environ 10 milliards de dollars" prévoit "la construction de deux trains de gaz naturel liquéfié (GNL) d'une capacité de production totale de 16 millions de tonnes par an" dans le champ de North Field South (NFS), a indiqué la compagnie dans un communiqué.
Dès 2021, Gazprom a « initié une stratégie de limitation de ses exportations de gaz à destination de l’UE » et privilégié un acheminement de son gaz via les gazoducs Nord Stream et TurkStream, ce qui lui permettait de contourner l’Ukraine et la Pologne comme pays de transit, rappelle le rapport ci-après mis en ligne ce 10 mai par l’IRIS (Institut de relations internationales et stratégiques) dans le cadre de l’Observatoire de la sécurité des flux et des matières énergétiques
Le géant bancaire BNP Paribas, régulièrement attaqué par les ONG pour son financement de l'industrie des énergies fossiles, a mis à jour jeudi sa politique climatique, en annonçant notamment l'arrêt de "tous les financements dédiés au développement de nouveaux champs" gaziers, selon un communiqué.
L’État hébreu et l’Autorité palestinienne ont repris leurs discussions sur l’exploitation du camp Gaza Marine, situé au large des côtés de l’enclave palestinienne, dont les Palestiniens pourraient profiter. L’Égypte pourrait jouer un rôle pivot.
L'Etat de New York a voté dans la nuit de mardi à mercredi l'interdiction totale en 2029 des cuisinières et chauffages au gaz et à d'autres énergies fossiles dans tous les nouveaux bâtiments d'habitations, de bureaux et d'administrations, une première aux Etats-Unis.
L'entreprise limbourgeoise BioGas Bree planifie la construction d'une centrale de biogaz pour produire du biogaz liquéfié, ou bio-GNL, une première en Belgique, affirme-t-elle.
La compagnie gazière émiratie ADNOC Gas a annoncé lundi un accord d'au moins un milliard de dollars avec le français TotalEnergies pour l'approvisionner en gaz naturel liquéfié, les pays européens cherchant à diversifier leurs fournisseurs afin de se passer de la Russie.Cet accord, valable pour trois ans, pèse entre 1 et 1,2 milliard de dollars (entre 900 millions et 1 milliard d'euros), a affirmé dans un communiqué ADNOC Gas, filiale du géant pétrolier émirati Abu Dhabi National Oil Company (ADNOC).

avril 2023

Shell admet pour la première fois que pour rester sous 1,5°C de réchauffement, il ne faut plus augmenter la production de gaz et de pétrole. Pour autant, la major, sous le coup de plusieurs actions en justice, n'a pas modifié sa trajectoire et mise encore largement sur les énergies fossiles.
Depuis fin 2021, la France a importé plus de 4,5 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) issu quasi exclusivement de gaz de schiste. Ce gaz polluant et climaticide a notamment été acheté par le groupe Engie, dont l’État français est l’actionnaire de référence.
L’activiste texan John Beard, ancien salarié de la pétrochimie, dénonce les dégâts causés par l’envolée de la production gazière sur la santé et l’environnement, et le cynisme des géants occidentaux du secteur.
L’énergie fossile reste indispensable et surtout irremplaçable dans les transports mais aussi l’industrie lourde, la construction et l’agriculture. Ce que nous faisons aujourd’hui consiste avant tout à empiler les nouvelles sources d’énergie décarbonées sur celles existantes. La consommation mondiale de charbon, de pétrole et de gaz ne baisse pas. En fait, il n’y a jamais eu dans l’histoire de remplacement total d’un système énergétique par un autre. Par Anne de Coninck. Article paru dans le N°16 du magazine Transitions & Energies.
L’ONG Reclaim Finance a passé au crible les engagements des neuf principales entreprises européennes et américaines, dont TotalEnergies, Shell, ou Chevron, qui affirment vouloir atteindre la neutralité carbone en 2050.
L'origine du sabotage des gazoducs Nord Stream demeure incertaine, a indiqué jeudi un procureur suédois qui participe à l'enquête."Notre principale hypothèse est qu'un État est derrière" ce sabotage, a indiqué Mats Ljungqvist dans un communiqué. Qui en est responsable? Ce n'est "toujours pas clair", a ajouté le procureur. Washington et Moscou ont démenti toute responsabilité et se sont accusés mutuellement d'en être à l'origine.
Les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la baisse en France l'an dernier, avec un recul plus marqué en fin d'année, une tendance que le gouvernement attribue à sa politique climatique mais qui résulte aussi d'effets conjoncturels."D'après ces pré-estimations, les émissions de GES (gaz à effet de serre) ont repris leur trajectoire à la baisse en 2022 après le rebond observé en 2021", indique lundi le Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.

mars 2023

Les interventions pour les impayés de facture d'énergie, synonymes de coupures ou de limitations de puissance chez les consommateurs, ont augmenté de 10% en 2022 malgré le bouclier tarifaire mis en place pour contenir la flambée des prix, a annoncé jeudi le médiateur de l'énergie."Malgré le bouclier tarifaire et l'attribution de chèques énergie complémentaires, le nombre d'interventions pour impayés a augmenté en 2022: 863.000 (...) ont été mises en oeuvre, soit une hausse de 10% par rapport à 2021", a indiqué le médiateur dans un communiqué.
Augmenter drastiquement la production américaine de pétrole, gaz et charbon: les républicains à la Chambre des représentants ont approuvé vendredi un texte controversé sur les énergies fossiles.Le projet de loi, qui prétend faire baisser les coûts de l'énergie pour les ménages américains -- une promesse de campagne des républicains lors des élections de mi-mandat -- a toutefois très peu de chances d'aboutir. Les démocrates qui contrôlent le Sénat s'opposent vivement au texte, accusant l'opposition de faire un cadeau à l'industrie pétrolière américaine.
Le think tank IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis) a lancé ce 22 mars un « tracker » sur la situation du gaz naturel liquéfié en Europe : capacités de regazéification en construction, sources et volumes des importations, prévisions de la demande, etc. Les données y seront actualisées tous les trimestres. Les importations européennes de GNL en 2022
Les émissions de gaz à effet de serre ont baissé de près de 2% en Allemagne l'an dernier grâce au déploiement des renouvelables et à la baisse de production industrielle en raison de la crise énergétique, selon des chiffres officiels publiés mercredi.La première économie européenne a ainsi atteint l'objectif qu'elle s'était fixé pour l'année 2022, en dépit de la relance temporaire de centrales à charbon pour compenser les coupures de gaz russe.
TotalEnergies a annoncé mardi le lancement des études d'ingénierie de détail pour la construction d'un important site gazier en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dont la production pourrait démarrer fin 2027 ou début 2028.La décision finale d'investissement est espérée fin 2023 ou début 2024. Elle était attendue initialement en 2020, mais ce projet de gaz naturel liquéfié (GNL), lancé en 2014, avait été retardé par la crise sanitaire et par la volonté du gouvernement local de renégocier le contrat.
Un "groupe pro-ukrainien" serait à l'origine du sabotage l'année dernière des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, rapporte mardi le New York Times sur la base d'informations consultées par le renseignement américain.Dans cet article qui reste très prudent, le journal ne détaille pas ce que seraient ces informations auxquelles le renseignement américain a eu accès, ni l'identité de ce "groupe pro-ukrainien".Selon des responsables américains, il n'y a aucune indication cependant que le président ukrainien Volodymyr Zelensky ait été impliqué dans ce sabotage.
L'État norvégien a encaissé des revenus pétro-gaziers record l'an dernier, du fait notamment de la guerre en Ukraine qui a contribué à propulser le prix du gaz à des sommets historiques en Europe, selon des chiffres officiels publiés lundi. D'après des estimations de l'Institut norvégien de statistique SSB, l'Etat a engrangé 1.457 milliards de couronnes (131 milliards d'euros) de revenus liés aux hydrocarbures, "de loin le chiffre le plus élevé jamais enregistré". À titre de comparaison, c'est près de trois fois plus qu'en 2021 (498 milliards de couronnes).
Le président de la future conférence de l'ONU sur le climat, la COP 28 prévue en novembre et décembre à Dubaï, a exhorté lundi l'industrie pétrolière et gazière, dont il fait lui-même partie, à "prendre les devants" en matière de transition climatique.Ministre émirati de l'Industrie et patron du géant pétrolier ADNOC, Sultan Ahmed al-Jaber a été désigné, mi-janvier, président de la COP 28.
Rivaux régionaux, le Maroc et l'Algérie sont engagés dans deux mégaprojets de gazoduc concurrents les reliant au Nigeria, en ciblant le marché européen, mais dans un contexte où l'UE voudrait se passer du gaz d'ici la fin de la décennie.Le plus récent est le gazoduc Nigeria-Maroc (NMGP), long d'environ 6.000 km, qui devrait traverser 13 pays africains sur la façade atlantique pour acheminer des milliards de mètres cubes de gaz nigérian jusqu'au royaume chérifien. De là, il doit être connecté au Gazoduc Maghreb Europe (GME).
Au total, 1 560 milliards de dollars ont été reversés aux actionnaires, en partie grâce aux pétrogaziers. En France, TotalEnergies et LVMH ont été les plus gros distributeurs de dividendes.

février 2023

L'empreinte carbone de nos assiettes, ce ne sont pas seulement les émissions des vaches et des engrais mais aussi celles du gazole. La conversion des tracteurs aux carburants non fossiles est embryonnaire faute d'incitation à développer des alternatives.Labourer, semer, épandre, moissonner, transporter... Les engins agricoles brûlent quotidiennement du pétrole, précisément du gazole non routier (GNR), un carburant teinté de rouge pour éviter la fraude puisqu'il est détaxé.
L'UE envisage de reconduire pour l'hiver 2023 son mécanisme fixant un objectif commun de réduction de la consommation de gaz pour les 27 Etats membres, ont annoncé mardi les ministres européens de l'Energie réunis à Stockholm.Les Vingt-Sept "ont discuté la prolongation d'un certain nombre de mesures d'urgence pour pouvoir remplir rapidement nos stocks de gaz et être capables de faire face à de possibles tensions", dont "une mise sous contrôle de la consommation", a déclaré la ministre française Agnès Pannier-Runacher.
Eni a affiché en 2022 un bénéfice net record de 13,8 milliards d'euros, son meilleur depuis plus de deux décennies, dopé par la flambée des cours du gaz et du pétrole dans le sillage de la guerre en Ukraine.Malgré un quatrième trimestre en berne, le géant italien des hydrocarbures a ainsi plus que doublé ses profits par rapport à 2021, déjà une année faste.Ce résultat annuel, publié jeudi, est cependant légèrement inférieur au consensus des analystes de Factset Estimates, qui tablait sur un bénéfice de 14,02 milliards d'euros.
Le secteur pétrolier et gazier canadien, l'un des plus importants au monde, nuit activement aux efforts du pays pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, a dénoncé l'ONG environnementale InfluenceMap dans un rapport publié jeudi.
Le président russe Vladimir Poutine a fustigé vendredi les "tentatives directes" de l'Occident qui visent selon lui à "entraver le développement" de son fleuron énergétique national, Gazprom, visé par les sanctions internationales depuis un an."Malgré une concurrence déloyale - pour le dire franchement - et des tentatives directes de l'extérieur pour entraver et freiner son développement, Gazprom avance et lance de nouveaux projets", a déclaré M. Poutine lors d'un discours en visioconférence à l'occasion des 30 ans du géant gazier.
En 2022, les importations de GNL en Europe ont augmenté de près de 64% au cours des 10 premiers mois par rapport à la même
La consommation de gaz a fortement reculé en janvier dans plusieurs régions du monde, en particulier dans l'Union européenne (-19%) et au Royaume-Uni (-16%), a souligné mercredi un rapport du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF).Ce rapport qui s'inspire dans sa forme de celui que diffuse l'Opep, le cartel des pays exportateurs de pétrole, est le premier du genre pour ce groupe de pays producteurs de gaz formé autour du Qatar.Dans cette première livraison mensuelle, il rappelle que "les conditions météo ont un impact significatif sur la consommation de gaz".
Des ménages aux industriels, les Français ont freiné en 2022 leur consommation de gaz en réaction à la flambée des tarifs et grâce à un hiver plus clément, mais l'année restera celle aussi où la France n'avait jamais autant brûlé de gaz pour produire de l'électricité.
GRTgaz a mis en service en 2022 un nombre record de stations de "rebours", des installations qui profitent de la disponibilité croissante de gaz vert et servent à l'acheminer vers les consommateurs, a indiqué vendredi son directeur général Thierry Trouvé."L'année a été très dynamique avec le raccordement de 149 sites de méthanisation supplémentaires à l'ensemble des réseaux de gaz, dont 17 sur le réseau de GRTgaz", a précisé M. Trouvé.
TotalÉnergies prévoit d’exploiter de vastes champs gaziers en Afrique du Sud. De passage en France, des pêcheurs locaux craignent que cette bombe écologique condamne leur mode de vie et leur culture. Paris, reportage La voix est calme, le ton ferme. « Total doit quitter nos eaux. » Originaire du village de Sicambeni, dans l’est de l’Afrique du Sud, Ntsindiso Nongcavu pêche depuis ses 12 ans. Du homard, des moules, des huîtres sauvages, capturés de manière artisanale, dans le respect des limites (...)
L'année 2022 restera dans les annales pour les "super majors" pétrolières: la faim insatiable de pétrole et de gaz, combinée à la guerre en Ukraine, leur a assuré des bénéfices record, et tout indique que les profits seront au rendez-vous en 2023 aussi... tout comme les critiques.
La Maison Blanche a catégoriquement nié mercredi être à l'origine du spectaculaire sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en septembre, rejetant les accusations d'un journaliste d'investigation américain.Dans un article publié sur son propre blog, Seymour Hersh écrit que des plongeurs de l'US Navy, aidés par la Norvège, ont posé des explosifs sur ces gazoducs reliant la Russie à l'Allemagne sous la mer Baltique en juin, les déclenchant trois mois plus tard.
Une centaine d'élus européens a demandé mardi à la Commission européenne d'interdire aux groupes énergétiques de l'UE de lancer de nouveaux projets fossiles face au "péril climatique", dans une lettre consultée par l'AFP."L'Union européenne doit passer à la vitesse supérieure en contraignant par la loi les multinationales fossiles et les acteurs financiers à renoncer à tout nouveau projet dans le charbon, le pétrole et le gaz", demandent les signataires, dont des eurodéputés, des élus français ainsi que plusieurs maires.
Pendant plus d'un siècle, seul le gaz a alimenté l'imposante centrale thermique du quartier de Sendling, au sud de Munich. Désormais, c'est la chaleur des eaux souterraines qui prend progressivement le relais.Une unité de géothermie, bâtiment rectangulaire abritant un enchevêtrement de tuyaux, a été adossée en 2021 à cette centrale à gaz du 19eme siècle, emblématique de la métropole allemande.La construction de l'installation, -une des plus grandes du style en Europe-, a débuté en 2016, bien avant l'invasion russe en Ukraine, et la crise énergétique.

janvier 2023

Les énergies éoliennes et solaires ont fourni pour la première fois en 2022 plus de courant aux pays de l'Union européenne que le gaz naturel, année de bouleversements énergétiques précipités par la guerre en Ukraine, selon un rapport du groupe de réflexion Ember publié mardi.
Le géant italien Eni va investir 8 milliards de dollars dans le développement de sites gaziers offshore au large de la Libye, au terme d'un accord avec la Compagnie libyenne nationale de pétrole (NOC), a annoncé mercredi le patron de la NOC Farhat Bengdara."Nous sommes parvenus à un accord avec la société Eni pour le développement du secteur pétrolier et gazier, visant deux champs offshore susceptibles de produire 850 millions de mètres cubes de gaz" par jour, a fait savoir M. Bengdara lors d'un entretien télévisé avec la chaîne locale al-Masar.
Une étude parue dans Nature démontrent le rôle significatif des rivières dans le bilan carbone mondial. Elles émettent plus deux milliards de tonnes de CO2 par an, contre dix milliards pour les énergies fossiles. Comment est-ce possible ? Explications avec Pierre Regnier, de la faculté des Sciences de l'ULB.
La ministre colombienne des Mines a annoncé jeudi à Davos que son pays ne signerait plus de contrat d'exploration pour les hydrocarbures, et le président Gustavo Petro mise sur le tourisme et les énergies vertes pour "combler le vide" pour son économie."Nous avons décidé que nous n'allons plus concéder de nouveaux contrats d'exploration pour le gaz et le pétrole", a indiqué la ministre, Irene Velez, lors d'une table ronde à la réunion annuelle du Forum économique mondial.
Le Japon, qui préside cette année le G7, participe aux sanctions internationales contre Moscou mais reste impliqué dans des projets pétrogaziers russes: une exigence de sécurité énergétique pour Tokyo, posant toutefois des problèmes de "vulnérabilité" et de crédibilité pour certains experts.D'un côté, dans le sillage de l'invasion de l'Ukraine, le Japon a promis l'an dernier de renoncer au charbon russe et de réduire à terme sa dépendance énergétique vis-à-vis de Moscou.
Les importations de gaz naturel liquéfié (GNL) en Europe ont bondi de 60% en 2022 par rapport à 2021 en raison de la réduction significative des importations de gaz naturel en provenance de Russie, selon un rapport publié mercredi.La plupart du GNL importé l'année dernière provenait des Etats-Unis (+143% par rapport à 2021), du Qatar (+23%) mais aussi de Russie (+12%), d'après le groupe de réflexion IEEFA (Institute for Energy Economics and Financial Analysis).
L'association de consommateurs CLCV demande de repousser de deux ans la fin du tarif réglementé de vente de gaz pour les particuliers, prévue le 30 juin, en faisant valoir son "caractère protecteur" dans un marché devenu "toxique", dans une lettre au président de la République rendue publique mardi.
La consommation de gaz en Allemagne a diminué de 14% l'an dernier, par rapport à la moyenne des quatre années précédentes, contribuant, grâce à une météo clémente et aux appels à la sobriété, à éloigner le spectre de pénuries."Les températures ont eu une influence majeure sur la consommation de gaz", a précisé vendredi dans un communiqué l'Agence fédérale des réseaux, qui publie ce bilan annuel.L'industrie a consommé 15% de moins, les ménages privés ainsi que les petites et moyennes entreprises ont vu leur consommation reculer de 12%, selon la même source.
La consommation de gaz en France a baissé de 12,2% en décembre par rapport à la même période en 2018, a indiqué à l'AFP le gestionnaire des gazoducs du pays, GRTgaz.Ce chiffre, arrêté au 1er janvier, évalue la quantité de gaz qui aurait été consommée si les températures avaient été alignées avec les normales de saison, et permet de rendre compte des véritables changements de comportement des particuliers et des entreprises, appelés chaque jour à la sobriété énergétique cet hiver. En données brutes, non corrigées du climat, la baisse est de 5,5%.
Les exportations de gaz de Gazprom, hors pays de l'ex-bloc soviétique, ont chuté de 45,5% en 2022, selon des résultats annoncés lundi, après une année marquée par une forte baisse des livraisons vers l'Europe dans la foulée des sanctions occidentales contre l'offensive en Ukraine.Dans un communiqué, le PDG de Gazprom, Alexeï Miller a indiqué que le groupe avait eporté 100,9 milliards de mètres cubes de gaz en 2022 aux pays de "l'étranger lointain", un terme n'incluant pas les ex-républiques soviétiques.

décembre 2022

La France peine actuellement à faire baisser ses émissions de gaz à effet de serre à cause d'un recours plus important aux énergies fossiles pour compenser les difficultés du parc nucléaire, mais aussi des transports.Sur les neuf premiers mois de l'année, ces émissions responsables du réchauffement climatique ont quasiment stagné (-0,3%) par rapport à la même période de 2021, selon des données provisoires du Citepa, organisme mandaté pour réaliser l'inventaire français des émissions.
La France n'a jamais autant consommé de gaz pour sa production d'électricité, pour compenser des défaillances du parc nucléaire et hydraulique, a indiqué jeudi GRDF, le principal distributeur de gaz naturel en France qui parle d'une année 2022 "record".En France, douze centrales sont alimentées au gaz pour produire de l'électricité, appelées aussi "cycle combiné gaz", a rappelé la directrice générale de GRDF, Laurence Poirier-Dietz, devant l'association des journalistes économiques et financiers (Ajef).
La major française TotalEnergies et l'italienne Eni ont fait une nouvelle découverte de gaz offshore au large des côtes chypriotes renforçant "le caractère prometteur de cette zone et de son développement", selon un communiqué publié mercredi.Ce gisement se situe à 162 km au sud-ouest des côtes chypriotes, dans le "Bloc 6" où de précédentes découvertes avaient déjà eu lieu en 2018 et en août dernier.
Le président russe Vladimir Poutine a officiellement lancé mercredi l'exploitation du champ gazier de Kovykta, un vaste gisement situé en Sibérie qui doit permettre d'augmenter les exportations vers la Chine en pleine crise entre Moscou et les Occidentaux."Nous lançons le champ de Kovykta, le plus grand de Sibérie orientale (...) Commencez le travail", a déclaré M. Poutine lors d'une cérémonie retransmise par visioconférence en direct à la télévision.
La consommation belge de gaz a moins diminué que la moyenne européenne.
Ce mécanisme, mis en place après d’âpres discussions, permettra de plafonner les prix de gros du gaz à partir de 180 euros par mégawattheure (MWh), sous réserve que cela ne mette pas en danger les approvisionnements gaziers de l’Europe.
Dans cet article, des scientifiques de l’Atécopol analysent la politique (anti-)climatique de TotalEnergies, critiquent six arguments faisant partie de sa rhétorique officielle, révélant ainsi sa stratégie de greenwashing. Il devient urgent de sortir la multinationale française des seules logiques de marché ; la nationalisation est une piste dont les possibilités et limites sont discutées ici.
Le doublement des capacités d'importation de GNL (gaz naturel liquéfié) prévu en Europe pour répondre aux problèmes d'approvisionnement en gaz depuis la guerre en Ukraine, "menace de faire dérailler les objectifs climatiques de l'UE", estime l'ONG américaine Global Energy Monitor dans un rapport publié vendredi. "Malgré les objectifs officiels visant à réduire la demande de gaz de l'UE, les pays européens prévoient de plus que doubler les capacités de terminaux d'importation en GNL en réponse aux perturbations de l'approvisionnement en gaz russe", souligne l'ONG Global Energy Monitor dans son étude.
La consommation de gaz en France a baissé de 10,5% depuis le 1er août en données corrigées du climat, selon le premier tableau de bord hebdomadaire de l'hiver publié mercredi par le gestionnaire du réseau de transport de gaz GRTgaz. En données brutes, le recul de la consommation de gaz en France est de 12,4% par rapport à l'année 2018 prise comme période de référence (avant la pandémie de Covid-19), si l'on tient compte des températures très douces des mois d'octobre et de novembre, qui ont décalé la mise en route du chauffage.
En cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, l'Union européenne va devoir poursuivre ses efforts pour réduire encore ses besoins afin d'éviter de manquer de gaz à l'hiver 2023/24, prévient lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans un rapport. L'écart entre l'offre et la demande "pourrait atteindre 27 milliards de mètres cubes en 2023 dans un scénario où les livraisons de gaz de la Russie tombent à zéro et les importations de GNL (gaz naturel liquéfié) de la Chine rebondissent aux niveaux de 2021", selon ce rapport.
L'Allemagne se prépare à accueillir son premier terminal méthanier flottant chargé de gaz naturel liquéfié destiné à soulager la crise énergétique du pays privé de livraisons russes, ont annoncé les autorités vendredi. Le "Hoegh Esperanza" doit accoster à Wilhemshaven (Nord), dans les prochains jours, chargé d'une quantité de gaz naturel liquéfié (GNL) nigérian équivalant "à la consommation de 50.000 foyers pendant un an", a déclaré une porte-parole du ministère de l'Economie.
Passer à des énergies décarbonées est devenu "un enjeu existentiel" pour l'Union européenne, confrontée à trop de risques et incertitudes sur son approvisionnement en gaz, estime le think tank Shift Project dans un rapport publié mardi. Alors que la reprise des livraisons de gaz russe est incertaine, l'UE doit se préparer à "une compétition sévère avec l'Asie", énorme importatrice de gaz, et même à des déficits chroniques sur le marché mondial du gaz naturel liquéfié (GNL), note-t-il. Car Chine, Bangladesh, Inde, Pakistan... tous veulent du gaz, pour sortir du charbon, et les besoins d'importation nette de l'Asie sont en train de dépasser ceux de l'Europe.
La Roumanie a commencé à livrer du gaz à la Moldavie, petit pays touché par une grave crise énergétique du fait des conséquences de la guerre en Ukraine, selon l'opérateur national roumain Transgaz. "Le transport de gaz a commencé" samedi, ont déclaré des responsables de la compagnie, cités par l'agence Agerpres. Contacté lundi par l'AFP, Transgaz n'avait pas répondu dans l'immédiat. Pour la première fois, Bucarest fournit du gaz à son voisin moldave à travers le gazoduc reliant la ville de Iasi (est) à Ungheni, de l'autre côté de la frontière.
Un groupe aborigène en Australie a réussi à bloquer le projet d'exploitation d'un nouveau champ gazier massif, au large de la côte nord du pays, en gagnant un procès en appel vendredi. Dennis Tipakalippa, membre d'une communauté aborigène des îles Tiwi, est à l'origine de la plainte contre le groupe Santos, l'un des plus grands producteurs de pétrole et de gaz du pays, qui souhaite lancer un programme de forage dans la mer de Timor. M. Tipakalippa et le clan Munupi craignent que le projet de Santos nuise à leurs ressources alimentaires maritimes, mais aussi au lien spirituel qu'ils entretiennent avec la région.

novembre 2022

Charbon, pétrole, gaz, aviation… Le contenu des placements censés être les plus écologiques est loin des promesses de façade, révèle une vaste enquête européenne dont « Le Monde » est partenaire.
Les explosions qui ont touché en septembre les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe, relèvent du sabotage, a annoncé vendredi le procureur en charge de l'enquête préliminaire menée en Suède. "Les analyses qui ont été réalisées montrent des restes d'explosifs sur plusieurs des objets étrangers découverts", a déclaré dans un communiqué le procureur Mats Ljungqvist. "La poursuite de l'enquête préliminaire pourra montrer si quelqu'un peut être poursuivi pour crime", a ajouté le parquet.
La crise énergétique serait-elle en train de rebrasser les cartes mondiales de la géopolitique? Effets de bord imprévus de la guerre en Ukraine, les préoccupations urgentes en matière de sécurité énergétique de l’Europe diminuent l’accès à l’énergie dans les pays les moins nantis. Avec des budgets illimités, Bruxelles aspire le gaz et le charbon sur les marchés financiers. Ainsi, les pays européens se permettent de débourser sans compter pour acheter du gaz méthane alors que les nations plus pauvres, comme le Pakistan ou le Bangladesh, ne peuvent rivaliser en termes d’imprimantes à billets.
TotalEnergies et le géant italien des hydrocarbures Eni ont signé un accord-cadre avec Israël sur le champ gazier partagé avec le Liban, a annoncé mardi le groupe français dans un communiqué. L'accord cadre vise à "mettre en œuvre l'accord sur la frontière maritime qui a été finalisé entre Israël et le Liban le 27 octobre 2022", précise le groupe français.
Varsovie a placé sous tutelle la participation du groupe russe Gazprom dans la société EuRoPol Gaz qui gère le tronçon polonais du gazoduc Yamal, afin "d'assurer la sécurité des infrastructures critiques" du pays, a annoncé lundi le ministère polonais du Développement dans un communiqué. Gazprom contrôlait 48% de cette société, contre 52% pour l'Etat polonais.
L’État allemand a annoncé lundi la nationalisation de la filiale allemande du géant russe Gazprom afin de sauver de la faillite ce fournisseur de gaz qu'il administre déjà depuis avril et qui est surendetté. Il s'agit de garantir la "sécurité d'approvisionnement en gaz" de Allemagne, indique le ministère allemand de l’Économie dans un communiqué.
La "ruée sur le gaz" des puissances occidentales plongées en pleine crise de l'énergie représente une fausse promesse de développement de l'Afrique, s'inquiètent des militants et experts à la COP27, qui voient l'avenir du côté des renouvelables. L'invasion russe de l'Ukraine a déclenché une tempête sur les marchés de l'énergie et poussé les pays du Nord, particulièrement l'Europe, à s'assurer à tout prix des approvisionnements stratégiques pour leur économie.
Les lobbyistes du secteur pétrolier et gazier sont venus en force à la COP27 et cette présence massive à la grande conférence du climat inquiète les défenseurs de l'environnement qui appellent à "sortir les pollueurs". "636 lobbyistes des énergies fossiles, affiliés à certains des plus gros géants pollueurs du pétrole et du gaz, se sont inscrits pour les discussions climatiques à la COP27", selon les calculs de Global Witness et d'autres associations publiés jeudi. Cela représente une augmentation de plus de 25% par rapport à la COP26 qui se tenait à Glasgow il y a un an.
Les 14 sites les plus émetteurs de gaz à effet de serre au monde sont tous des sites d'extraction de pétrole ou gaz, selon un nouvel outil de suivi des émissions présenté mercredi à la COP27 en Egypte. Le Climate TRACE évalue, notamment grâce à des données satellitaires, les émissions de plus de 72.000 sites à travers le monde, dans différents secteurs, industrie lourde, production énergétique, agriculture, transports, déchets ou encore industrie minière.
Ce projet de traité, soutenu par le Vanuatu, Tuvalu, 100 Prix Nobel et l’OMS, vise à arrêter l’expansion du charbon, du pétrole et du gaz, puis à réduire progressivement la production existante de manière équitable.
Tout juste de retour de la COP27 à Charm el-Cheikh en Égypte, Emmanuel Macron réunit mardi après-midi à l'Élysée les dirigeants des cinquante sites industriels français les plus émetteurs de gaz à effet de serre avec l'intention d'accélérer la lutte contre le changement climatique.
La Grèce va lancer cet hiver des prospections sismiques en mer à la recherche de gaz naturel, a annoncé mardi le groupe public grec de gestion des hydrocarbures assurant que tout serait mis en œuvre pour protéger les animaux marins. "Les explorations auront lieu pendant les mois de l'hiver prochain afin de minimiser tout impact environnemental", a indiqué le groupe HEREMA, ajoutant que les prospections se dérouleraient dans le nord de la mer Ionienne ainsi qu'au large de l'ouest et du sud-ouest de la Crète.
Le Citepa vient de rendre publiques, dans son baromètre mensuel des émissions françaises de gaz à effet de serre, ses dernières données sur le second trimestre 2022 : tous secteurs et gaz confondus, les émissions brutes de gaz à effet de serre (hors changements d’usage des terres) de la France sont en recul de 1,1% au second trimestre 2022 par rapport au second trimestre 2021, après une quasi-stabilité au premier trimestre. Sur les six premiers mois de l’année, le recul est de 0,6% (par rapport au 1er semestre 2021). Ces moyennes recouvrent des évolutions très contrastées entre les secteurs qu’il convient d’analyser.
Ce fut pendant 60 ans le plus grand gisement de gaz naturel exploité en France: au pied des Pyrénées, le site industriel de Lacq mise désormais sur les énergies renouvelables, un verdissement accéléré qui ne convainc pas les associations environnementales. Si le gaz n'est plus exploité commercialement, il est toujours extrait pour un usage industriel: la société Arkéma, plus gros pourvoyeur d'emplois du bassin industriel avec quelque 750 salariés, exploite du sulfure d'hydrogène (H2S), hautement toxique et corrosif. Le reste, du gaz "épuré", sert à alimenter en énergie des sites locaux.
Selon un nouveau calcul publié mardi par l’ONG, la multinationale française aurait émis en 2019 quatre fois plus de gaz à effet de serre qu’annoncé.
L'Europe risque de manquer de gaz pour l'hiver 2023-24, alerte jeudi l'Agence internationale de l'énergie (AIE), qui appelle les gouvernements à "agir immédiatement" notamment pour réduire la demande. Quelque 30 milliards de mètres cubes de gaz pourraient bien manquer l'an prochain, en cas d'arrêt complet des livraisons venues de Russie mais aussi du fait du rebond économique de la Chine qui viendrait absorber une large part du GNL, estime dans ses calculs l'AIE, créée par l'OCDE en 1974 pour conseiller les pays en matières énergétique. Les réserves européennes ne seraient alors plus remplies qu'à 65% au début de l'hiver 2023-2024, contre 95% aujourd'hui, a indiqué son directeur Fatih Birol à quelques journalistes lors d'une conférence de presse en ligne.
Les centrales nucléaires françaises tournent au ralenti, et la menace d’une pénurie d’électricité inquiète Bruxelles. La Belgique serait probablement en mesure d’aider son voisin, mais elle redoute une flambée des prix de l’électricité, relate “L’Écho”.

octobre 2022

Prix en chute, ports encombrés de méthaniers: après des mois de crise énergétique et de chasse aux approvisionnements alternatifs en gaz naturel pour compenser la chute de l'offre venant de Russie, l'Europe est-elle enfin sortie d'affaire? Non, estiment plusieurs analystes. Depuis plus d'une semaine, des embouteillages de méthaniers -ces navires qui transportent du gaz naturel liquéfié (GNL)- encombrent les ports espagnols, comme si l'Europe ne pouvait plus absorber plus de gaz. Selon le gestionnaire du réseau gazier espagnol Enagas, cette situation devrait se prolonger "au moins jusqu'à la première semaine de novembre". Le TTF néerlandais, la référence européenne du gaz naturel, évolue actuellement proche de son plus bas niveau depuis juin. Il est même repassé temporairement au dessous de 100 euros le mégawattheure fin octobre.
L'armée russe a accusé samedi Londres d'être impliqué dans les explosions ayant provoqué des fuites en septembre sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, construits pour acheminer le gaz russe en Europe. "Des représentants d'une unité de la marine britannique ont participé à la planification, à la logistique et à la mise en oeuvre de l'acte terroriste en mer Baltique le 26 septembre afin de porter atteinte aux gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2", a indiqué le ministère russe de la Défense sur Telegram.
Le groupe étatique algérien Sonatrach a annoncé jeudi la signature d'un contrat de près 400 millions d'euros avec la société italienne Tecnimont pour une usine d'extraction de GPL (gaz de pétrole liquéfié), dans le Sahara algérien. L'usine permettra de développer le champ d'hydrocarbures de Rhourde El Baguel à Hassi Messaoud dans la préfecture de Ouargla dans le sud-est de l'Algérie, a indiqué Sonatrach dans un communiqué. "La capacité de traitement prévisionnelle de cette usine est de 10 millions de m3/j de gaz associés, permettant la production de 1.000 tonnes/j de GPL, 300 tonnes/j de condensat et de 8,7 millions de m3/j de gaz, pour un délai de réalisation de 36 mois", selon le communiqué.
L’ONG Bloom a lancé une campagne médiatique visant à interrompre un projet gazier de TotalEnergies au large des côtes sud-africaines. Au-delà des risques en termes de biodiversité, c’est l’impact climatique du projet qui fait débat.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi avoir entamé le démarrage des tests sur le site du champ gazier de Kovykta en Sibérie, censé augmenter dans les prochains mois les capacités d'exportation de gaz russe vers la Chine, en pleine intervention militaire en Ukraine. "(C'est) une étape importante dans la mise en oeuvre du projet +Force de Sibérie+ et la création de nouveaux centres de production de gaz dans l'est du pays", s'est félicité dans un communiqué le patron de Gazprom, Alexeï Miller. M. Miller a qualifié le champ gazier de Kovykta de "base de ressources cruciales" pour "le développement de l'approvisionnement en gaz des régions orientales de la Russie" ainsi que pour "l'exportation" en particulier vers la Chine, voisin énergivore, et la Corée du Sud.
Le gouvernement israélien a octroyé mardi à la société Energean la licence l'autorisant à entamer la production de gaz sur le gisement offshore de Karish, au coeur d'un accord frontalier avec le Liban qui doit être signé jeudi, ont indiqué des responsables. Au cours des dernières semaines, le groupe Energean, coté à Londres, a commencé à raccorder au territoire israélien la plateforme gazière de Karish, qui doit permettre à Israël de doper ses exportations de gaz vers l'Europe.
Plusieurs responsables européens ont affirmé lundi que la guerre en Ukraine, qui a entraîné un recours accru au charbon et au gaz naturel liquéfié, ne ferait pas dérailler la trajectoire climatique de l'UE, en pleines négociations en amont de la COP27. Les ministres de l'Environnement des Vingt-Sept sont réunis lundi pour décider d'un mandat unique de l'UE pour la COP27, à l'heure où la réduction drastique des livraisons de gaz russe a amené le continent à gonfler ses importations de gaz naturel liquéfié (GNL), à décider de nouveaux projets d'infrastructures gazières (terminaux...), tout en recourant davantage au charbon.
Le Qatar, pays hôte du Mondial-2022, est un richissime émirat gazier du Golfe, proche allié des États-Unis. Petit pays et géant économique Presqu'île du sud du Golfe, le Qatar est l'un des plus petits Etats arabes (11 571 km2). Il comptait 2,9 millions d'habitants en 2021 selon la Banque Mondiale, dont la plupart sont des étrangers. Le Qatar, parmi les plus grands producteurs de gaz naturel liquéfié au monde, a aussi l'un des PIB par habitant les plus élevés au monde (61 276 dollars en 2021 selon la Banque mondiale).
Les ONG de défense de l'environnement BLOOM et The Green Connection dénoncent un projet de TotalEnergies pour exploiter du gaz offshore au large de l'Afrique du Sud, qui menacerait à la fois la biodiversité, la pêche et le climat.
Les deux pays souhaitent exploiter leurs ressources pétrolières et gazières, avec l’espoir de richesse et d’industrialisation.
Des ONG environnementales ont lancé lundi à Paris une campagne contre un important projet gazier de TotalEnergies prévu selon elles dans une zone de courants dangereux au large de l'Afrique du Sud et qui menacerait une faune marine riche ainsi que la pêcherie artisanale. "TotalEnergies s'apprête à investir trois milliards de dollars pour lancer des opérations de forage dans les eaux profondes sud-africaines, au détriment des petits pêcheurs et d'une biodiversité spectaculaire", affirment l'association Bloom, pour la protection des océans, et l'ONG sud-africaine The Green Connection, dans un communiqué.
Le gouvernement de gauche espagnol a approuvé mardi un plan global d'économies d'énergie visant à diminuer jusqu'à 13,5% la consommation de gaz naturel du pays d'ici à mars, en application des directives européennes pour réduire la dépendance de l'UE vis-à-vis de la Russie. Adopté lors du conseil des ministres, ce plan prévoit aussi une augmentation de 18% de la capacité d'exportation de gaz de l'Espagne vers la France à travers les Pyrénées, grâce à des travaux réalisés sur l'un des pipelines reliant les deux pays, a précisé le ministère espagnol de l'Énergie dans un communiqué. Il comprend également un accroissement de la capacité de chargement des méthaniers transportant du gaz vers d'autres pays de l'UE, au premier rang desquels l'Italie.
La justice allemande a décidé d'ouvrir une enquête après les récentes fuites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, en complément des investigations en cours en Suède et au Danemark, a indiqué lundi le parquet fédéral. Les enquêteurs soupçonnent "une explosion provoquée intentionnellement et un sabotage", a déclaré le parquet de Karlsruhe, sans désigner d'auteur présumé. "Il existe suffisamment d'indices pour dire que les deux gazoducs ont été délibérément endommagés au moyen d'au moins deux détonations", ajoute le parquet fédéral, chargé des affaires les plus sensibles.
Au moment où les pays européens cherchent à réduire leur dépendance au gaz russe, l’Allemagne mise en partie sur une source encore peu connue du grand public : l’ammoniac et l’hydrogène “bleu”, présentés comme plus écolo. À raison ? Le bleu est le nouveau vert. Du moins pour les Allemands, dans leur recherche effrénée d’une alternative au gaz russe. Dans cette optique, une piste est de plus en plus souvent évoquée à Berlin – et qui apparaît, en plus, moins polluante : l’ammoniac et l’hydrogène bleu. Pour être précis, il s’agit en fait de variantes, censées être moins polluantes, de l’ammoniac, déjà utilisé notamment pour la fabrication d’engrais, et de l’hydrogène. Des variantes qui pourraient constituer une alternative au gaz ou au charbon pour fabriquer de l’énergie.
L'Afrique s'est engagée à atteindre des émissions nettes de carbone nulles, mais elle a besoin de plus d'argent et de temps pour s'éloigner des combustibles fossiles sans compromettre son développement économique, ont rappelé cette semaine divers responsables africains lors de rendez-vous internationaux. Des responsables du Ghana, d'Afrique du Sud et de l'Union africaine ont ainsi déclaré lors de conférences sur l'énergie cette semaine que le continent n'était pas prêt à abandonner le charbon, le pétrole et le gaz. "L'Afrique est pleinement convaincue et engagée en faveur d'un taux net zéro et soutient l'agenda climatique, mais là où nous divergeons, c'est sur le calendrier", a déclaré à l'AFP la commissaire à l'énergie de l'Union africaine (UA) Amani Abou-Zeid, en marge du sommet Green Energy Africa au Cap.
Les mesures d'économie de gaz en Europe seront "cruciales" cet hiver pour maintenir les stocks à des niveaux suffisants en cas de coupure totale du gaz russe et de "vague de froid tardive", souligne lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE) dans son rapport trimestriel. Le tarissement du gaz russe, en réponse aux sanctions frappant Moscou depuis l'invasion de l'Ukraine, a fait exploser les prix sur les marchés mondiaux et conduit les Européens à s'approvisionner auprès d'autres sources, en important massivement du gaz naturel liquéfié (GNL), notamment américain, et du gaz norvégien.
C'est au bout d'une jetée balayée par les vents de la mer du Nord que se trouve le chantier le plus stratégique d'Allemagne: la construction du premier terminal de gaz liquéfié du pays. Installée près du port de Wilhelmshaven, sur la côte de la mer du Nord, cette plateforme pourra fournir, dès cet hiver, l'équivalent de 20% de ce que représentaient il y a peu encore les importations de gaz russe à l'Allemagne. Elles ont été stoppées dans le sillage de la guerre en Ukraine.

septembre 2022

Le torchage du gaz naturel, qui consiste à brûler l'excédent de gaz provenant de puits de pétrole et de gaz, libère cinq fois plus de méthane, un gaz à puissant effet de serre, que ce qu'on estimait auparavant, selon une étude publiée jeudi dans Science.
La consommation de gaz des foyers et commerces allemands a bondi avec les premiers frimas de l'automne, un constat "décevant", a estimé jeudi le chef de l'Agence fédérale des réseaux, exhortant à économiser l'énergie pour éviter une pénurie cet hiver.
La Pologne, la Norvège et le Danemark ont inauguré mardi un gazoduc stratégique qui permettra aux Polonais et aux Européens de se rendre à terme plus indépendants des livraisons russes. "L'époque de la domination russe dans le domaine du gaz prend fin, l'époque qui était marquée par le chantage, des menaces et des extorsions", a déclaré le Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki lors de l'inauguration de Baltic Pipe, qui a une capacité de 10 milliards de mètres cubes de gaz par an. "Aujourd'hui nous entamons une nouvelle époque, l'époque de souveraineté" énergétique, a-t-il ajouté.
Le Danemark a placé en état d’alerte ses infrastructures énergétiques, ajoutant qu’il était « trop tôt » pour connaître les causes de ces incidents, très rares.
Les autorités allemandes enquêtent à propos d'une "baisse de pression" inexpliquée sur le gazoduc Nord Stream 2, dont l'ouverture a été annulée en début d'année sur fond de guerre en Ukraine, ont-elles indiqué lundi. "Nous avons été informés (...) qu'il y a une forte baisse de pression sur le pipeline Nord Stream 2", a indiqué le ministère de l'Economie. Il n'y a pour l'instant "aucune certitude" sur la cause de ce phénomène, ont toutefois affirmé les autorités. Le gazoduc Nord Stream 2 relie la Russie à l'Allemagne. Le chantier est terminé, mais n'a jamais été inauguré, en raison des tensions entre Européens et Moscou sur le conflit ukrainien. Le pipeline a néanmoins été "préparé techniquement" en étant "rempli de gaz", explique à l'AFP Ulrich Lissek, porte-parole de la société Nord Stream 2. Une baisse de pression pourrait être le signe d'une fuite de gaz sur le tracé du pipeline. "Il est relativement probable qu'il y ait là une fuite mais où précisément, personne ne le sait", détail
Les Pays-Bas ont annoncé lundi qu'une "quantité minimale" de gaz sera extraite à partir du mois prochain du gisement dans la région de Groningue (nord), qui connaît fréquemment des tremblements de terre en raison de son exploitation . Le gouvernement a précisé vouloir fermer définitivement le robinet "à l'automne 2023, au plus tard d'ici 2024", mais "si la situation géopolitique le permet". "On craint toujours que la Russie ne ferme complètement le robinet de gaz vers l'Europe pendant une période plus longue", a expliqué l'exécutif dans un communiqué séparé. Même en cas de coupure du robinet russe, les Pays-Bas ne n'attendent pas à une pénurie de gaz au cours de l'hiver prochain, mais ils se préparent à l'éventualité, selon le gouvernement.
Les Emirats arabes unis et l'Allemagne ont signé dimanche à l'occasion d'une visite du chancelier allemand Olaf Scholz à Abou Dhabi, un accord prévoyant la fourniture en 2022 et 2023 de gaz liquéfié et de diesel de ce pays du Golfe à Berlin. Le dirigeant allemand effectue depuis samedi une tournée dans des pays du Golfe pour nouer des partenariats énergétiques dans l'espoir de remplacer les approvisionnements russes et atténuer la crise énergétique provoquée par la guerre en Ukraine. Le ministre émirati de l'Industrie, Sultan al-Jaber, s'est félicité d'un "nouvel accord historique" qui "renforce le partenariat énergétique en pleine expansion entre les Emirats arabes unis et l'Allemagne" lors de la signature de l'accord, en présence du chancelier Olaf Scholz, selon l'agence de presse des Emirats arabes unis, Wam.
Le Qatar a annoncé samedi la signature d'un important contrat avec le géant gazier et pétrolier français TotalEnergies pour augmenter sa production de gaz naturel liquéfié (GNL), sur fond de crise de l'énergie en Europe provoquée par la guerre russe en Ukraine. Le ministre qatari de l'Energie et PDG de Qatar Energy (QE), Saad Sherida al-Kaabi a fait cette annonce lors d'un point de presse conjoint avec Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies. Le géant français a déjà signé un accord de plus de 2 milliards de dollars avec Doha en juin pour le développement du plus grand champ de gaz naturel au monde, le projet North Field East (NFE). Selon M. Kaabi, TotalEnergies va également participer au financement du projet de développement du champ de gaz naturel North Field South (NFS). TotalEnergies "aura un rôle stratégique renforcé" dans le développement gazier au Qatar, a affirmé M. Kaabi.
Le Congrès américain a ratifié mercredi l'accord de Kigali, visant à fortement réduire les émissions d'un gaz à effet de serre extrêmement nocif pour le climat, utilisé entre autres dans la réfrigération ou l'air conditionné. Le président américain Joe Biden a applaudi ce vote, soutenu par des élus des deux partis, assurant que les Etats-Unis étaient "de retour à la table des négociations pour mener la lutte contre le changement climatique". En 2016, la communauté internationale avait adopté l'accord de Kigali, un texte juridiquement contraignant prévoyant l'élimination progressive des hydrofluorocarbures (HFC), ces redoutables gaz à effet de serre, également présents dans certains aérosols et la fabrication de mousses isolantes. Les États-Unis avaient joué un rôle central dans la rédaction de ce texte, qui appelle les Etats à réduire les HFC de 85% d'ici 2036 - un objectif repoussé de quelques années pour les économies émergentes.
La technologie est très controversée et son potentiel contesté: le gouvernement britannique a pourtant levé jeudi un moratoire sur la fracturation hydraulique, suspendue en 2019 par l'exécutif conservateur de l'époque en raison des risques sismiques. "Pour renforcer la sécurité énergétique du Royaume-Uni, le gouvernement britannique a levé aujourd'hui le moratoire sur la production de gaz de schiste en Angleterre", indique un communiqué gouvernemental. L'exécutif de la nouvelle Première ministre Liz Truss, elle aussi conservatrice, précise que les futures demandes d'autorisation de forage seront examinées à la lumière "des besoins nationaux et mondiaux en gaz" et seulement là "où il existe un soutien local".
L'entreprise souffre des perturbations politiques. Sa nationalisation permet d'éviter des pénuries d'énergie pour des milliers de clients.
Sur fond d'intenses tractations diplomatiques pour déterminer sa frontière maritime avec le Liban voisin, Israël se prépare à activer le gisement gazier offshore de Karish, étape clé devant doper ses exportations de gaz naturel vers l'Europe. Le Liban et Israël, pays voisins officiellement en état de guerre, négocient depuis deux ans par l'intermédiaire des États-Unis pour délimiter leur frontière maritime et lever les obstacles à la prospection d'hydrocarbures sur un gisement offshore controversé en Méditerranée orientale.
Une ampoule moins brillante, des SMS d'alerte Ecowatt, voire des "coupures ciblées" d'électricité ou de gaz en "dernier recours" : les gestionnaires des réseaux d'électricité RTE et de gaz GRTgaz ont proposé mercredi une sorte de boîte à outils pour préserver le système énergétique en cas de tensions entre l'offre et la demande cet hiver. Ecowatt, la "météo" de l'électricité RTE mise sur sa plateforme Ecowatt (www.monecowatt.fr) pour améliorer la "sobriété" énergétique des Français. Elle permet aux entreprises, collectivités et particuliers d'être avertis d'éventuelles tensions sur le réseau électrique trois jours à l'avance et d'adopter des écogestes pour réduire leur consommation, sur la base du volontariat. À ce jour, 100.000 personnes sont inscrites sur la plateforme Ecowatt.
La France a bien rempli ses stocks de gaz et doit être "capable de faire face" à un hiver moyen tout en aidant les pays voisins, notamment l'Allemagne, avec du gaz importé, mais doit commencer à économiser "dès maintenant" pour faire face à un éventuel hiver très froid, a indiqué GRTgaz mercredi.
L'ONU a appelé lundi l'Union européenne à éviter de se tourner vers les énergies fossiles face à la crise énergétique créée par l'invasion russe en Ukraine, déplorant cette volonté de "retour en arrière" contraire aux intérêts climatiques. La Haute-Commissaire par intérim, Nada Al-Nashif, a achevé son discours d'ouverture de la 51e session du Conseil des droits de l'homme en évoquant rapidement les conséquences énergétiques de la guerre en Ukraine. "Face à la flambée des prix de l'énergie, qui menace de toucher les plus vulnérables à l'approche de l'hiver, certains Etats membres de l'UE se tournent vers des investissements dans les infrastructures et l'approvisionnement en combustibles fossiles", a-t-elle fait remarquer. "Si cette impulsion est compréhensible, je demande instamment à l'UE et à ses Etats membres de prendre en considération les conséquences à long terme d'un renforcement des infrastructures liées aux combustibles fossiles", a-t-elle poursuivi.
Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Allemagne devrait reculer de 0,3% en 2023 sous le coup d'une inflation massive et du manque de gaz russe, sur fond de guerre en Ukraine, selon une étude de l'institut IFO publiée lundi. "Nous glissons vers une récession hivernale", estime Timo Wollmershäuser, directeur des études conjoncturelles de cet institut, l'un des plus influents en Allemagne, qui abaisse ainsi de 4 points sa précédente prévision de juin.
Les exportations de gaz de l'Azerbaïdjan vers l'Europe ont bondi de plus de 30% cette année, a annoncé lundi Bakou, devenu l'un des fournisseurs de substitution du Vieux Continent qui cherche à se passer de la Russie. L'Azerbaïdjan, pays du Caucase riche en hydrocarbures, a "livré 7,3 milliards de mètres cubes" de gaz à l'Europe au cours des huit premiers mois en 2022, a annoncé sur Twitter le ministre azerbaïdjanais de l'Energie, Parviz Chahbazov. Au total, Bakou va livrer 12 milliards de mètres cubes de gaz à l'Europe en 2022, soit un volume supérieur de 31% par rapport aux quantités fournies l'an dernier, selon la même source.
Devenue le premier fournisseur de l'Europe en gaz naturel à la place de la Russie, la Norvège a douché lundi les espoirs d'une majorité de pays européens qui souhaitent un plafonnement du prix des importations de gaz pour alléger leur facture énergétique. A l'issue d'un entretien téléphonique -le deuxième en quelques jours- avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, s'est dit "sceptique" face à cette idée. "Nous sommes d'accord pour avoir un dialogue encore plus étroit avec l'UE à l'avenir concernant les différentes propositions qui sont sur la table", a-t-il dit dans un communiqué. "Nous abordons les discussions avec l'esprit ouvert mais nous sommes sceptiques à l'égard d'un prix maximum pour le gaz", a-t-il ajouté.
Les panneaux solaires photovoltaïques ont fourni cet été 12% de son électricité à l'Union européenne, un niveau record qui a permis au continent d'éviter d'importer 20 milliards de m3 de gaz pour un prix potentiel de 29 milliards d'euros, indique un rapport du think-tank Ember publié jeudi. Entre mai et août, la production solaire s'est élevée à 99,4 térawattheures (TWh), un quart de plus qu'en 2021: à la même période l'an dernier, la part du solaire dans la production électrique européenne atteignait 9% (77,7 TWh), selon l'organisme spécialisé dans l'énergie.
Liz Truss a annoncé jeudi, deux jours après son arrivée à Downing Street, un plan d'aide massif pour les ménages et les entreprises face à l'envolée des coûts de l'énergie, assorti d'une ambitieuse politique de forage tous azimuts avec une relance de la fracturation hydraulique et un réexamen de la trajectoire vers la neutralité carbone. Les factures pour un ménage moyen vont être plafonnées à 2.500 livres par an, "soit une économie de 1.000 livres" par an par rapport à ce qu'ils auraient dû payer sans intervention du gouvernement. Les entreprises et institutions publiques comme les écoles toucheront des "aides équivalentes pendant six mois".
Outre-Rhin, un des plus célèbres fabricants de papier hygiénique du pays, Hakle, a mis la clé sous la porte. Produit déjà devenu rare pendant la crise sanitaire, le «klopapier» subit désormais les conséquences de la hausse des prix du gaz et des transports.
Remplis de lait de vache venant de tout le nord de la France, des camions-citernes rutilants sont rangés en file devant l'usine de yaourts Eurial de Jouy dans l'Yonne, à une centaine de kilomètres de Paris, l'une des plus importantes de France, très consommatrice d'un gaz devenu précieux. Ici comme dans toutes les usines du genre, le gaz sert à pasteuriser immédiatement, par chauffage, le lait que les camions-citernes transfèrent dans d'immenses cuves d'acier verticales, après de minutieux contrôles de qualité effectués dans chaque camion à l'arrivée. Un lait qui sera ensuite prêt à être transformé en yaourt ou autre produit lacté, avant de rejoindre sans délai les linéaires des supermarchés.
La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu mercredi le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure. Plafonner les prix "serait une décision absolument stupide", a lancé M. Poutine lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe). "Nous ne livrerons rien du tout si c'est contraire à nos intérêts, en l'occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (...). Rien", a-t-il ajouté.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également proposé de plafonner les revenus des entreprises produisant de l’électricité avec le nucléaire et les énergies renouvelables.
La hausse du prix de l'électricité et du gaz rend les factures d'énergie de millions d'Européens "impayables", a alerté mardi la Confédération européenne des syndicats (CES) dans un communiqué. "Quelque 9,5 millions d'actifs avaient déjà des difficultés à acquitter leurs factures d'énergie" avant que l'inflation ne s'envole pour atteindre le niveau record de 9,1% sur un an en août dans la zone euro, affirme la CES, qui se base sur une étude de l'Institut syndical européen. De juillet 2021 à juillet 2022, le coût du gaz et de l'électricité a augmenté de 38% à travers l'Europe "et il continue à grimper".
La Russie, qui a suspendu la livraison de gaz à l'Union européenne par le gazoduc Nord Stream, "torche du gaz" à perte car "ses réservoirs sont pleins", a déploré mardi la commissaire européenne à l'Énergie, Kadri Simson. "Nous voyons que la Russie et ses compagnies utilisent le gaz naturel comme une arme. Ils ont coupé les livraisons vers l'Europe, mais (...) ils n'ont pas d'autres gazoducs vers d'autres régions du monde, et leurs réservoirs sous-terrains sont pleins", a déclaré la commissaire européenne à des journalistes au cours d'une visite dans la capitale indonésienne Jakarta. "Nos satellites ont enregistré des fuites de gaz et le torchage de gaz naturel or cela est très mauvais pour l'environnement parce que le méthane est le deuxième gaz le plus néfaste en terme de gaz à effet de serre".
La fermeture prolongée annoncée par Gazprom a relancé la folle chevauchée des prix du gaz européen vers ses sommets historiques.
Le géant russe Gazprom a annoncé que le gazoduc Nord Stream, qui devait reprendre du service samedi après une maintenance, sera finalement "complètement" arrêté jusqu'à la réparation d'une turbine de ce pipeline vital pour l'approvisionnement des Européens. Dans un communiqué, Gazprom a indiqué vendredi soir avoir découvert des "fuites d'huile" dans la turbine, lors de cette opération de maintenance dans une station de compression située en Russie.
Le commissaire européen à l'Economie Paolo Gentiloni a assuré samedi que l'Union européenne était "bien préparée" en cas d'arrêt total des livraisons de gaz russe, grâce au stockage et aux mesures d'économie d'énergie. "Nous sommes bien préparés à résister à l'utilisation extrême de l'arme du gaz par la Russie", a-t-il déclaré devant la presse en marge du forum économique organisé par The European House - Ambrosetti à Cernobbio, sur le lac du Côme.

août 2022

Le géant russe Gazprom a annoncé mardi qu'il allait suspendre entièrement ses livraisons de gaz au groupe français Engie à partir de jeudi, du fait du non-paiement par ce dernier de l'intégralité des livraisons effectuées en juillet. "Gazprom Export a notifié Engie d'une suspension complète des livraisons de gaz à partir du 1er septembre 2022 jusqu'à la réception en intégralité des sommes financières dues pour les livraisons", a indiqué le groupe russe dans un communiqué publié mardi soir sur son compte Telegram.
L'énergéticien français Engie a annoncé mardi que le géant russe Gazprom l'avait informé de réductions supplémentaires et immédiates de ses livraisons de gaz auprès de lui "en raison d'un désaccord entre les parties sur l'application de contrats".
La Première ministre, Élisabeth Borne, a appelé, lundi, devant le Medef les entreprises françaises à réduire leur consommation d'énergie, réclamant à chacune d’entre elles d'établir son propre "plan de sobriété" dès septembre.
Le gaz sibérien produit par une coentreprise de TotalEnergies a permis de fabriquer du carburant destiné à alimenter des avions de guerre russes engagés dans le conflit en Ukraine, révèle «le Monde» en se basant sur une enquête de l’ONG Global Witness.
Thermostats en baisse et chaussettes en laine: les Européens se préparent à un hiver difficile faute de recevoir assez de gaz provenant de Russie, dont linvasion de lUkraine il y a six mois, a bouleversé le monde de lénergie.
TotalEnergies et Eni ont annoncé lundi avoir fait une nouvelle "découverte significative" de gaz au large des côtes chypriotes. Ce gisement se situe à 160 km au sud-ouest des côtes, dans le Bloc 6 où une précédente découverte avait déjà eu lieu en 2018. La société exploitant cette zone est détenue à 50% par chacun des deux groupes pétroliers.
La situation énergétique est "grave" pour la Suisse, qui négocie avec l'Allemagne et l'Italie pour garantir son approvisionnement en gaz l'hiver prochain, face à la chute des livraisons russes, a affirmé dimanche la ministre suisse de l'Energie. "Pourquoi avons-nous un problème aujourd'hui? Parce que la Russie a fermé le robinet de gaz et que la Suisse est entièrement dépendante de l'étranger pour ce type d'énergie", a déclaré la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga, dans un entretien avec le journal Blick. "La situation est grave. Le Conseil fédéral (gouvernement NDLR) en est conscient - et pas seulement depuis la guerre en Ukraine", a-t-elle ajouté.
Pour mettre fin à sa dépendance au gaz russe, l’Allemagne a choisi de tourner vers le gaz naturel liquéfié. Quatre terminaux méthaniers seront affrétés. Une décision dénoncée par des milliers d’activistes, réunis à Hambourg jusqu’au 15 août.
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a légèrement revu en hausse jeudi sa prévision pour cette année de la croissance de la demande mondiale de pétrole, qui bénéficie d'un recours accru au détriment du gaz, devenu très cher. L'augmentation de la demande pétrolière a été revue en hausse de 380.000 barils par jour et devrait ainsi être de 2,1 millions de barils par jour (mb/j) sur l'ensemble de cette année, indique-t-elle dans son rapport mensuel.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a lancé mardi une nouvelle campagne d'exploration gazière en Méditerranée, précisant qu'elle se tiendrait au large des côtes turques et dans ses eaux, évitant ainsi toute polémique avec la Grèce et Chypre.
L'unique centrale électrique de la bande de Gaza est à l'arrêt samedi faute de carburant, a annoncé un porte-parole de la compagnie d'électricité, au cinquième jour du bouclage complet de l'enclave palestinienne par Israël. "La centrale électrique à Gaza a cessé (de fonctionner) en raison d'une pénurie de carburant", a déclaré Mohammed Thabet dans un communiqué. Le site fonctionne en grande partie grâce aux livraisons de diesel depuis Israël, qui a fermé les passages frontaliers avec le territoire palestinien en début de semaine.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a dénoncé mercredi la "cupidité" des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits record "sur le dos des plus pauvres" grâce à la crise provoquée par la guerre en Ukraine, appelant les gouvernements à les taxer.
L'Europe continue à avoir des difficultés à faire face à la réduction de l'approvisionnement en provenance de Russie.

juillet 2022

Le géant gazier russe Gazprom a annoncé samedi avoir suspendu ses livraisons de gaz à la Lettonie, sur fond de tensions russo-occidentales en raison du conflit en Ukraine et des sanctions européennes sans précédent contre la Russie.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
La ville allemande de Hanovre est l'une des premières à prendre des mesures d'économie d'énergie à la suite de la crise du gaz russe.
Une quinzaine d'élus de tous bords, dont le président de PACA Renaud Muselier et le PS Olivier Faure, appellent vendredi l'UE à "renoncer" à l'accord passé avec l'Azerbaïdjan pour doubler les importations de gaz, dénonçant les "aspirations belliqueuses" de ce pays.
Engie, qui a publié vendredi des bénéfices semestriels plus que doublés avec les prix élevés de l'énergie, a réduit son exposition au gaz russe et s'est montré serein face à l'éventualité d'une rupture d'approvisionnement. Le géant français de l'énergie a dégagé un bénéfice net de 5 milliards d'euros au premier semestre, contre 2,3 milliards un an plus tôt.
D'un côté des consommateurs étranglés par les factures de gaz et d'électricité, de l'autre des entreprises qui jonglent avec les milliards: une partie de l'Europe s'est résolue à taxer les profits exceptionnels de certains grands groupes, en particulier dans le secteur de l'énergie. Explications. Pourquoi une telle taxe?
Préserver le portefeuille des Français, se préparer à se passer du gaz russe, lutter contre le changement climatique… Si la nécessité de réduire la consommation d’énergie est une évidence, les enjeux sont multiples.
L’énergéticien est pris entre la baisse de sa production à cause de réacteurs à l’arrêt, et la demande de l’État de baisser ses prix pour alléger la facture des Français. Le groupe pétro-gazier, lui, profite de la flambée des tarifs des carburants.
La Côte d'Ivoire, qui ambitionne de devenir un producteur de pétrole "important" en 2023, a annoncé jeudi une nouvelle découverte d'or noir et de gaz naturel par le géant italien des hydrocarbures Eni, augmentant de 25% les réserves annoncées l'an dernier.
La Turquie reprendra ses explorations gazières controversées en Méditerranée orientale le 9 août, a annoncé mardi soir le ministère de l'Energie, au risque de nouvelles tensions avec la Grèce et Chypre. "Le bateau turc de sondage Adbulhamid Han entamera une mission en Méditerranée le 9 août au départ du port de Mersin" (sud), a indiqué le ministère dans un communiqué.
Souvent présenté comme une alternative idéale au gaz traditionnel, le GNL est en fait bien plus cher, dangereux pour l’environnement et nécessite la construction d’infrastructures très spécifiques.
La Belgique veut être exemptée du plan d'économie de gaz de l'UE.
Le spectre d’un hiver sans gaz que l’Europe croyait écarté, ou du moins éloigné, alors que Moscou rouvrait partiellement les vannes la semaine dernière, plane toujours sur le continent, qui peine encore à s’organiser pour contrer les manœuvres de Moscou.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne, réunis à Bruxelles, se sont accordés mardi pour réduire leur consommation de gaz de façon coordonnée et voler ainsi au secours de l'Allemagne, après une nouvelle baisse drastique des livraisons russes. "Ce n'était pas une mission impossible! Les ministres sont parvenus à un accord politique sur la réduction de la demande de gaz en prévision de l'hiver prochain", a annoncé la présidence tchèque de l'UE sur son compte Twitter. Le plan, proposé la semaine dernière par la Commission, a été profondément remanié, mais ses grands principes sont préservés.
Alors que l'approvisionnement en gaz depuis la Russie est de plus en plus menacé, l'Allemagne s'empresse d'essayer de dénicher cette ressource ailleurs.
L’Autriche souhaite raccorder toutes ses installations de stockage à son réseau domestique. Un choix qui inquiète Berlin, qui dépend de Vienne pour alimenter en gaz la Bavière et le sud du pays. L’UE appelle à la solidarité européenne.
Dans sa guerre contre l'Ukraine, Vladimir Poutine exploite les failles de la politique énergétique allemande qui, en quelques décennies, a mis la première puissance économique de l'UE entre les mains de la Russie. Chronique d'un piège en cinq actes.
Baisser d’un degré son chauffage au gaz cet hiver, réduire sa consommation d’électricité en tant que particulier ou entreprise… de multiples scénarios “sobres” sont sur la table pour faire face aux pénuries d’énergies que pourrait connaître la France dans quelques mois. D’autres mécanismes plus extrêmes pouvant aller jusqu’à des coupures de courant font aussi partie des possibilités. Explications.
Le géant français TotalEnergies a annoncé mercredi le lancement d'une phase d'étude d'ingénierie sur un important projet gazier en Papouasie-Nouvelle-Guinée, avant une décision finale d'investissement attendue fin 2023 pour un démarrage de production fin 2027.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture prévue de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leur consommation... Bruxelles dévoile mercredi son plan pour passer l'hiver et surmonter la chute des livraisons de gaz russe. "Nous nous préparons à toute éventualité, qu'il s'agisse de graves perturbations ou d'une rupture totale des livraisons de gaz russe (...) Si le pire se concrétise, il faudra être prêt", avait déclaré début juillet à Strasbourg la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
La Turquie a annoncé mercredi une nouvelle phase d'exploration gazière en août en Méditerranée orientale, qui risque de générer de nouvelles tensions avec la Grèce et Chypre. "Le début des activités de notre nouveau navire de sondage en Méditerranée est envisagé le mois prochain", a déclaré le vice-président turc Fuat Oktay lors d'un discours dans l'autoproclamée République turque de Chypre-Nord (RTCN).
Afin de se préparer à l'hiver, la Commission européenne a préparé un arsenal de mesures qui permettront aux Vingt-Sept d'affronter une éventuelle interruption des approvisionnements russes - qui constituaient jusqu'à l'an dernier 40 % de leurs importations.
Limiter le chauffage de certains bâtiments, reporter la fermeture de centrales nucléaires, inciter les entreprises à réduire leurs besoins... Bruxelles a proposé mercredi un plan visant à réduire de 15% la demande européenne de gaz pour surmonter la chute des livraisons russes.
Des réductions de production imposées aux entreprises pour limiter la consommation de gaz pourraient avoir "des effets économiques désastreux et un impact souvent irréversible", a averti mercredi BusinessEurope, organisation représentant le patronat européen. "Des baisses forcées de production (...) doivent rester une option de tout dernier recours. Il faut d'abord tout faire pour éviter d'en arriver là", notamment en diversifiant les fournisseurs d'énergie et en utilisant "des mécanismes de marché", a estimé dans un communiqué Markus Beyrer, directeur général de BusinessEurope, après la présentation par la Commission européenne d'un plan de réduction de la consommation de gaz.
Un arrêt des livraisons de gaz russe en Europe réduirait la valeur du PIB allemand de près de 5% entre 2022 et 2024, selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mercredi, alors que Berlin craint un arrêt total des flux via le gazoduc Nord Stream. "Si l'on combine les effets directs, indirects et les incertitudes, la fermeture du robinet du gaz réduirait le PIB de 1,5% en 2022, de 2,7% en 2023 et 0,4% en 2024", par rapport à un scénario où l'Allemagne continue d'être approvisionnée en gaz, a indiqué l'institution dans un rapport.
Les groupes algérien Sonatrach, italien Eni, américain Occidental et français Total ont signé mardi un contrat de "partage de production" pétrolière et gazière d'un imposant montant de quatre milliards de dollars concernant un site du sud-est algérien.
L'Iran et la Russie deux pays sous le coup de sanctions occidentales se sont engagés à renforcer leur coopération sur le long terme notamment dans le secteur du gaz et du pétrole, a indiqué Téhéran lors d'une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine à Téhéran.
Elle présentera mercredi son plan d’urgence.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a annoncé lundi un accord avec l'Azerbaïdjan pour doubler "en quelques années" les importations de gaz de l'UE depuis cette ancienne république soviétique du Caucase, où elle effectue un déplacement.
Les incertitudes sur les futures livraisons de gaz russe à l’Union européenne constituent « une alerte rouge » pour les États membres, met en garde Fatih Birol, directeur exécutif de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans une analyse publiée ce 18 juillet(1).
Diversifier les fournisseurs ne suffira pas: l'Union européenne va devoir réduire plus rapidement qu'aujourd'hui sa demande de gaz pour constituer ses stocks, si elle veut tenir l'hiver sans gaz russe, a prévenu lundi le directeur de l'Agence internationale de l'énergie (AIE), "inquiet pour les mois qui viennent".
L’activiste climat de 25 ans qui a dû fuir son pays en mars dénonce une « guerre fossile », financée par la dépendance de l’Europe au pétrole, charbon et gaz russes.
Les énergies renouvelables, dont le coût baisse régulièrement, deviennent de plus en plus compétitives face aux énergies fossiles avec la flambée des prix du gaz et du pétrole, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA) publié mercredi.
Du méthane de synthèse a été, pour la première fois en France, injecté dans le réseau de distribution de gaz, étape jugée importante pour l'essor de ce type de gaz renouvelable, ont annoncé mercredi les parties prenantes à l'opération, dont GRDF et Engie. Ce gaz, testé dans les réseaux du 4 au 6 juillet, était issu d'un démonstrateur installé au côté d'un site de méthanisation agricole dans l'Oise. Tiré d'un processus dit de "méthanation" (aussi appelé "power to gas"), ce gaz est issue de l'association d'hydrogène, produit par électrolyse de l'eau, et du CO2 issu du méthaniseur qui jusqu'ici partait dans l'atmosphère.
Un cinquième projet de terminal flottant d'importation de gaz naturel liquéfié (GNL) en Allemagne a été lancé mercredi avec la participation du groupe français TotalEnergies, alors que Berlin tente d'éviter une crise énergétique cet hiver sur fond de menaces de coupures du gaz russe. TotalEnergies et l'allemand Deutsche Ostsee ont "signé un accord pour l'installation et l'exploitation d'un terminal flottant à Lubmin", au bord de la mer Baltique, où arrive également le gazoduc Nord Stream, selon un communiqué des deux entreprises.
Le géant gazier russe Gazprom a affirmé mercredi ne pas pouvoir garantir le bon fonctionnement du gazoduc Nord Stream, qui alimente l'Europe, se disant dans l'impossibilité de confirmer qu'il récupérera une turbine allemande réparée au Canada. Ces déclarations interviennent alors que ce gazoduc est actuellement à l'arrêt pour dix jours pour des raisons de maintenance, les pays européens craignant que Moscou prétexte un motif technique pour stopper durablement ses livraisons et ainsi faire pression sur eux dans le contexte du conflit en Ukraine.
L'Allemagne et avec elle l'Europe entrent lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
L'Allemagne et avec elle l'Europe sont entrés lundi dans une période de grande incertitude sur la suite de leurs importations de gaz russe, déjà fortement réduites ces dernières semaines et qui pourraient bientôt se tarir complètement.
Dans les entrailles de la ville hongroise de Szeged, les brûlantes eaux souterraines, enfouies à 2.000 mètres de profondeur, ont longtemps été inexploitées. Jusqu'au lancement d'un projet géothermique de grande ampleur destiné à chauffer des milliers d'appartements, une conversion énergétique qui se veut un exemple dans une Union européenne en quête d'émancipation de Moscou.
Cette chute du transit via l'Ukraine intervient alors que l'inquiétude monte en Allemagne, dépendante du gaz russe, à la veille de l'arrêt total à partir de lundi du gazoduc Nord Stream 1 en raison de travaux de maintenance.
Athènes et Sofia ont inauguré vendredi à Komotini, dans le nord de la Grèce, un gazoduc d'interconnexion entre les deux pays voisins destiné à diversifier les sources d'approvisionnement de la Bulgarie longtemps dépendante du gaz russe avant l'arrêt des livraisons de Gazprom en avril.
Cette fois ça y est. C'est fait. Le Parlement européen a voté. La production d'électricité dans les centrales nucléaires et dans les centrales à gaz - sous certaines conditions tout de même - sera désormais considérée comme « verte ». Ou plus exactement comme « de transition ». De quoi permettre des investissements dans ces deux filières tout en restant dans le cadre de l'objectif de neutralité carbone décrété par l'Union européenne (UE) pour 2050. Parce que c'est bien de cela qu'il s'agit. De neutralité carbone. Alors, au-delà des arguments dogmatiques, tentons de comprendre.
Des eurodéputés vont tenter mercredi d'opposer leur véto au projet de label "vert" de l'Union européenne pour le gaz et le nucléaire, deux sources d'énergie considérées par Bruxelles comme nécessaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Ce texte controversé, présenté en janvier par la Commission européenne, classe comme « verts » certains investissements pour la production d’électricité dans des centrales nucléaires qui n’émettent pas de CO₂ ou des centrales au gaz, à condition qu’elles mobilisent les technologies les plus avancées.
Le secteur du gaz naturel liquéfié (GNL) « continue de s'adapter à la demande croissante avec une agilité incroyable », souligne l’Union internationale du gaz (IGU) dans son rapport annuel sur la place du GNL dans le monde publié ce 6 juillet(1).
Le Parlement européen a voté mercredi 6 juillet l’inclusion du gaz et du nucléaire dans la taxonomie européenne. Ce qui leur permettra un accès plus facile aux financements.
La consommation mondiale de gaz devrait légèrement reculer en 2022 du fait de la guerre en Ukraine, qui devrait freiner la progression de la demande pour les années à venir, indique l'AIE mardi.
Le Qatar a annoncé mardi avoir choisi le géant énergétique britannique Shell comme cinquième et dernier partenaire dans le projet de développement du plus grand champ de gaz naturel au monde.
Le Japon a déclaré vendredi que ses intérêts énergétiques ne devaient pas être "entravés", alors qu'un nouveau décret du Kremlin prévoit le transfert à une société russe des droits d'un projet pétro-gazier dans lequel des sociétés japonaises sont impliquées. Mitsui & Co et Mitsubishi Corp détiennent à eux deux 22,5% des parts du projet Sakhaline-2, situé dans l'Extrême Orient russe, et dont le gaz naturel liquéfié (GNL) est principalement livré au Japon. Peu après le déclenchement de la guerre en Ukraine fin février, le géant britannique des hydrocarbures Shell a décidé de se séparer de ses actifs en Russie, y compris de sa part de 27,5% dans Sakhaline-2. Tout en se joignant aux sanctions occidentales contre Moscou, le Japon avait dit vouloir rester à bord de ce projet stratégique, en tant que pays très dépendant de ses importations d'énergies fossiles. Quelque 8% du GNL importé par le Japon provient de Russie. Le décret signé jeudi par le président russe Vladimir Poutine prévoit le transfert de l'inté
Le projet de label "vert" de l'UE pour le gaz et le nucléaire a reçu l'aval tacite des États membres, mais des eurodéputés tenteront mercredi de le bloquer lors d'un vote au Parlement européen à Strasbourg.

juin 2022

Invisible mais précieux: du gaz issu de la mer Noire se fraie un chemin à travers un labyrinthe de tuyaux flambant neufs, nourrissant l'espoir de la Roumanie de se passer des livraisons russes. A Vadu (sud-est), où une usine de traitement a été inaugurée mardi en grande pompe, Mark Beacom, PDG de la compagnie Black Sea Oil and Gas (BSOG), ne cache pas les défis d'une telle extraction, avec le conflit en Ukraine toute proche. "Il y a certainement un impact: des mines ont été détectées près de notre plateforme, des avions et des navires de guerre passent à côté", s'inquiète-t-il. Mais la Roumanie est fière de donner l'exemple en Europe.
En France et au Royaume-Uni, des organismes indépendants ont critiqué cette semaine l'action climatique de leur gouvernement respectif, soulignant des insuffisances dans les politiques publiques pour atteindre les objectifs de réduction d'émissions de gaz à effet de serre fixées. Les inventaires nationaux de gaz à effet de serre permettent, dans le cadre de l'accord de Paris, de s'assurer du respect des engagements des signataires. Mais comment ces émissions sont-elles mesurées ? Qu'est-ce qu'un gaz à effet de serre?
Le groupe pétro-gazier algérien Sonatrach a annoncé lundi la découverte d'un "important" gisement de gaz à condensat dans le champs de Hassi R'mel, dans le Sahara algérien, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué. "Sonatrach annonce, ce jour, qu'il a mis en évidence un potentiel important en hydrocarbures (..) au niveau du périmètre d'exploitation de Hassi R'mel", a précisé le groupe dans un communiqué. Les réserves de ce gisement sont estimés à "entre 100 et 340 milliards de m3 de gaz à condensat", selon le communiqué. Le gaz à condensats est du gaz naturel qui contient des hydrocarbures liquides en suspension, similaires au pétrole brut, ce qui en augmente fortement la valeur.
La centrale thermique d'Azito à Abidjan s'est dotée d'une nouvelle unité de production portant sa capacité à 710 mégawatts (MW), représentant le tiers de l'électricité nationale générée en Côte d'Ivoire, a annoncé lundi le ministère ivoirien de l'Énergie. Le Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, a procédé à la mise en service de la phase 4 de cette centrale thermique à cycle combiné - composée de turbines à gaz et à vapeur - qui a bénéficié d'un investissement total de 330 millions d'euros de bailleurs de fonds internationaux.
Contraintes au sevrage de gaz russe, les puissances industrielles du G7 sont sous pression pour tenir leurs engagements climatiques, lors de leur sommet en Bavière, malgré le spectre d'un retour en force des combustibles fossiles les plus polluants.
Le Sri Lanka est pratiquement à court d'essence et de gazole après que plusieurs livraisons attendues de carburants ont été reportées, a annoncé samedi le ministre de l'Energie, qui s'est excusé auprès des automobilistes pour l'aggravation de la crise du pétrole.
L'Allemagne court à la pénurie de gaz et devra faire des "choix de société très difficiles" pour les ménages et les entreprises si les livraisons russes diminuent encore, a prévenu vendredi le ministre de l’Économie Robert Habeck.
Alors que la Russie a réduit de 40 % ses livraisons de gaz, Berlin a déclenché le second niveau d’alerte du plan d’urgence gaz et s’interroge sur l’avenir des trois derniers réacteurs nucléaires.
L'Allemagne a activé jeudi le "niveau d'alerte" du plan visant à garantir son approvisionnement en gaz qui rapproche le pays de mesures de rationnement, dans le sillage de la baisse de 60% des livraisons de Moscou via le gazoduc Nord Stream.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, le gaz fait figure d'arme économique brandie à plusieurs reprises entre la Russie et l'Europe.
La France, qui se dit dans une situation plus "favorable" que ses voisins, compte sur des stocks de gaz remplis au maximum et sur un nouveau terminal méthanier dès l'an prochain pour faire face à la baisse des approvisionnements en gaz russe. "On assure le remplissage maximal de nos capacités de stockage. On vise d'être proche de 100% au début de l'automne", a annoncé jeudi la Première ministre Elisabeth Borne, lors d'une visite dans un centre de commande national de gaz en Ile-de-France. Les opérateurs ont actuellement pour obligation de remplir ces réserves à seulement 85% au 1er novembre. Les stockages de gaz sont remplis à 59% actuellement, contre 46% à la même date l'an passé.
Des investissements seront nécessaires mais les deux parties veulent s'engager sur le long terme.