Un Observatoire en hiver

Nous y voilà. On parle de froidures, de gelées.

C’est l’époque des mangeoires pour aider les oiseaux à passer l’hiver.

L’Observatoire de l’Anthropocène sollicite également quelques graines.

Aidez-nous cet hiver pour que nous puissions grandir au printemps.

Quelques euros suffisent pour nous permettre d’honorer nos frais annuels courants.

D’avance merci.


Le compte bancaire de l’association de fait est
L’Observatoire de l’Anthropocène
Numéro de compte : BE82 1030 7636 8168
BIC : NICA BE BB


Libérons l’eau

A l’initiative du réseau international de l’Agora des Habitants de la Terre et du politologue Riccardo Petrella.

CME Group, premier groupe financier mondial pour les contrats dérivés et qui gère la Bourse de Chicago, a lancé il y a un an les premiers contrats à terme sur le prix de l’eau, dépendant du Nasdaq Veles California Water Index, un indicateur du prix de l’eau lancé en 2018 dans l’État fédéral américain., avec un marché actuel d’environ 1,2 milliard de dollars.

Aux côtés du CME Group opère le fonds d’investissement privé le plus puissant du monde, Black Rock, qui gère aujourd’hui 9,5 trillions de dollars et qui est en fait la troisième puissance financière mondiale après les États-Unis et la Chine. La société Black Rock détient des participations actionnaires dans 18 mille entreprises à travers le monde. En France est présente dans le capital, entre 5 et 7%, de 22 sociétés du CAC40 ! En 2020, Black Rock a produit un rapport sur les risques représentés par la raréfaction croissante de l’eau pour le business des entreprises actives ou étroitement dépendantes de l’eau. Le conseil donné : « sauvez votre business en mettant l’eau (.son prix).. La Bourse de Chicago a suivi.

La décision, donc, a été prise par deux sujets privés financiers, américains USA, d’envergure mondiale, indépendamment de tout contact connu avec les autorités publiques, notamment les parlements. Par ailleurs, pourquoi les autorités publiques sont restées sans réagir ? Pourtant…..les conséquences seront très dévastatrices.

Une décision inacceptable

Soumettre l’eau à la spéculation financière, alors que 2,2 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’eau potable, que 3 milliards de personnes ne disposent pas d’installations de base pour se laver les mains avec de l’eau et du savon, et que deux millions de décès y sont liés chaque année, ouvre des scénarios encore pires. Cela conduira inévitablement à la marginalisation des territoires, des populations, des petits agriculteurs et des petites entreprises, dans le cadre d’une crise globale des écosystèmes, du climat, de l’économie, de la société et de la santé.

L’eau est la mère de tous les droits, mais sa cotation en bourse rendra en fait inutile la résolution fondamentale de l’Assemblée générale des Nations unies de 2010 sur le droit universel à l’eau.
Le but de la mobilisation internationale des 7-9 décembre

À l’occasion de l’anniversaire de cette triste date, une grande mobilisation mondiale, de Bruxelles à Milan, en passant par Rome, Rio de Janeiro, Rosario, l’Argentine, la Patagonie chilienne, Paris et le Canada, luttera pour la libération de l’eau de la bourse.
Dans certaines villes, comme à Milan, Montréal, Paris, Rio de Janeiro, les manifestations publiques concerneront principalement es groupes économiques et financiers qui ont décidé de mettre l’’eau en bourse et qui font partie, dès lors, des prédateurs de la vie.

On exigera la sortie immédiate et définitive de l’eau de la Bourse.

Dans d’autres, comme Bruxelles, Rome, Rosario, les manifestation s’adresseront, surtout aux institutions publiques, en particulier aux parlements responsables, à ce jour, partout, de leur silence et absence. Pourquoi ne sont-ils pas intervenus pour empêcher la mise en bourse de l’eau ? Sont-ils complices des décisions prises par des entités privées, au mépris des droits à la vie (des humains e des autres espèces vivantes). ?

Au Parlement Européen , au Parlement italien, à la Camera fédéral brésilienne, à la Camera de l’État de Santa Fé en Argentine, ….. nous remettrons une lettre publique aux représentants élus des citoyens pour dénoncer le silence inacceptable des pouvoirs publics et leur incapacité à défendre ce bien commun vital qu’est l’eau et le droit à la vie de tous les habitants et êtres vivants sur Terre.

Nous exigeons :

– L’interdiction des transactions financières sur l’eau. Oui à la vie et non au profit ;
– L’interdiction de la cotation en bourse des entreprises du secteur de l’eau : zéro bourse pour l’eau, un bien commun et un service public mondial ;
– le rejet de la monétisation de la nature et la reconnaissance du droit des rivières, des mers, des lacs, des glaciers et de leurs systèmes écologiques à exister en tant que tels ;
– la substitution du principe « pollueur payeur » par le principe « polluer est interdit ».
– Des actions en justice contre les États qui ne préservent pas et ne garantissent pas la régénération de l’eau et de la vie, et qui laissent la protection du monde naturel à la monétisation de la nature.
– La fin du capitalisme prédateur des terres et des autres ressources de la planète ;
– La création d’un Conseil mondial des citoyens pour la sécurité commune de l’eau de la Terre et l’établissement de l’Assemblée mondiale de l’eau ;

Écrivez avec nous aux élus et aux représentants gouvernements qui doivent prendre des mesures immédiates et définitives pour sortir l’eau des marchés financiers, et éviter de devenir complices d’un crime écologique, social, sanitaire et économique sans précédent

Contact : riseforclimatebelgium@gmail.com
0499.43.93.50


Mes commentaires sur les résultats de la COP26

Pr Jean-Pascal van Ypersele

La COP26 a accouché d’un ensemble de décisions qui vont aider à la mise en œuvre de l’Accord de Paris. C’est un pas dans la bonne direction, c’est bien plus que du bla-bla, mais c’est très insuffisant.

Parmi les points positifs, je vois :

1) une reconnaissance encore plus nette de l’urgence de l’action, couplée à un accueil favorable du dernier rapport du GIEC ;

2) une reconnaissance de l’énorme fossé entre les plans actuels et ce qui serait nécessaire, et un appel à accroître le niveau d’ambition de ces plans annuellement, et pas seulement tous les 5 ans ;

3) la finalisation des règles de mises en œuvre de l’Accord de Paris, notamment pour ce qui concerne les marchés du carbone, qui respecte largement l’intégrité environnementale ;

4) un appel à réduire l’usage du charbon et des subsides aux énergies fossiles ;

5) un début de réponse à la demande des pays vulnérables que les dommages qu’ils subissent suite au dérèglement du climat soient compensés par les pays qui en sont responsables ;

6) des promesses d’augmentation des budgets consacrés au financement des actions climatiques des pays en développement, avec une augmentation de la part consacrée à l’adaptation à la partie des changements climatiques devenue inévitable.

Je voudrais saluer à cet égard le geste symbolique important fait par le gouvernement de Wallonie au dernier jour de la COP26, en promettant de contribuer à raison d’un million d’euros à un fond de financement des pertes et préjudices des pays en développement.

L’ensemble des textes adoptés à Glasgow ne diminue évidemment pas immédiatement les émissions de gaz à effet de serre, mais crée un cadre et des signaux de plus en plus clairs vers la décarbonation pour tous les gouvernements, tous les acteurs économiques et tous les citoyens. Maintenant, au boulot !


Pr Jean-Pascal van Ypersele (UCLouvain), conseiller scientifique dans la délégation belge à la COP26, ancien Vice-président du GIEC


Pour en savoir plus


Klimaatjongeren dienen petitie in bij VN om ‘systeemwijde klimaatnoodtoestand’ af te kondigen

Exclusief: Greta Thunberg is een van de jongeren die een rechtszaak aanspannen om de klimaatcrisis uit te roepen tot wereldwijde noodsituatie van niveau 3

Vertaling : Josette – origineel artikel van Miranda Bryant : https://www.theguardian.com/environment/2021/nov/10/youth-activists-petition-un-to-declare-systemwide-climate-emergency

Greta Thunberg en jonge klimaatactivisten van over de hele wereld dienden een petitie in bij de secretaris-generaal van de VN om een « systeemwijde klimaatnoodtoestand » af te kondigen.

Terwijl Cop26 zijn laatste dagen ingaat, zouden klimaatactivisten woensdag een juridisch document indienen waarin ze António Guterres oproepen om noodbevoegdheden te gebruiken om het niveau van de reactie op de coronaviruspandemie te evenaren door de klimaatcrisis uit te roepen tot een wereldwijde noodsituatie van niveau 3 – de hoogste categorie van de VN.

Naast de Zweedse klimaatactiviste – die de Cop26 vrijdag een « mislukking » en een « greenwashing festival » noemde toen ze zich tot betogers in Glasgow richtte en opriep tot drastische jaarlijkse emissiereducties – bestaat de groep van 14 uit Ranton Anjain en Litokne Kabua van de Marshalleilanden, Ridhima Pandey uit India, Alexandria Villaseñor uit de VS en Ayakha Melithafa uit Zuid-Afrika.

Zij hopen dat een noodverklaring ertoe zal leiden dat middelen en technische deskundigheid met spoed naar landen worden gezonden die door de opwarming van de aarde het meest worden bedreigd, met name kleine eilandstaten en ontwikkelingslanden. Op die manier kunnen de aanpassing aan de klimaatverandering, de analyse van de klimaatwetenschap en de reacties op het gebied van de volksgezondheid worden ondersteund.

Naar verluidt heeft de VN al een ontwerp van de petitie kunnen inkijken en wordt er gesproken over een noodsituatie van niveau 3, maar een woordvoerder van het bureau van de secretaris-generaal weigerde commentaar te geven op de vraag of de petitie ten uitvoer kan worden gelegd.

In een voorontwerp van de petitie, dat de Guardian heeft kunnen raadplegen, roepen de activisten de secretaris-generaal en andere VN-agentschappen op om « een alomvattende VN-respons op de klimaatnoodtoestand in te zetten ». Ze dringen er ook op aan om een crisismanagementteam te benoemen dat « toezicht zal houden op onmiddellijke en alomvattende wereldwijde actie voor het klimaat ».

Verwijzend naar de maatregelen die Guterres en het Inter-Agency Standing Committee (IASC), het humanitair coördinatieforum van de VN, hebben genomen in reactie op Covid-19, stellen zij het volgende: « De klimaatnoodtoestand – die elke persoon op aarde in de nabije toekomst bedreigt – is een minstens even ernstige bedreiging als een wereldwijde pandemie en vereist evenzeer dringende internationale actie. »

Scott Gilmore, mensenrechtenadvocaat bij advocatenkantoor Hausfeld en hoofdadvocaat in deze zaak, zei dat een noodverklaring zou kunnen leiden tot de oprichting van een speciaal orgaan, of een « klimaattsaar », om de inspanningen van de verschillende VN-agentschappen te coördineren.

Hij verklaarde ook nog het volgende: « Dat is een van de grote lessen die we hebben geleerd van de Covid-reactie. De Wereldgezondheidsorganisatie werd belast met de leiding van de reactie maar kreeg de organisatorische steun en een infrastructuur binnen de Verenigde Naties.

De secretaris-generaal heeft de afgelopen jaren echt het voortouw genomen om staten aan te sporen nationale klimaatnoodtoestanden af te kondigen, » voegde hij eraan toe. « De VN heeft die stap nog niet gezet. Het standpunt van de indieners van de petitie in deze zaak is dat het nu tijd is. »

De petitie komt nadat een mijlpaalzaak van dezelfde groep, waarin zij verklaarden dat landen die de klimaatcrisis bestendigen hun mensenrechten schenden, vorige maand werd afgewezen door het VN-kinderrechtencomité.

In hun nieuwste rechtszaak stellen zij dat een alomvattende VN-respons nodig is omdat « klimaatactie niet mag stoppen bij staatsgrenzen » en om de « fundamentele ongelijkheden van klimaatverandering » aan te pakken.

Ze vinden het ook nodig om aan de jongeren van de wereld te laten zien dat de VN « ons niet aan een grimmige toekomst heeft overgelaten ».

Actievoerster Alexandria Villaseñor, 16, die op 13-jarige leeftijd begon te spijbelen voor het klimaat voor het VN-hoofdkwartier in New York, riep op tot onmiddellijke actie.

Ze verklaarde het volgende: « De VN heeft laten zien dat ze in staat is om te mobiliseren tegen onmiddellijke wereldwijde bedreigingen. De klimaatcrisis is de grootste wereldwijde bedreiging die de mensheid ooit heeft gekend … Er rest ons weinig tijd om kinderen en toekomstige generaties te beschermen. We eisen dan ook dat de volwassenen nu in actie komen en een kritisch wereldwijd antwoord op de klimaatcrisis formuleren. »

Stéphane Dujarric, de woordvoerder van de secretaris-generaal, zei: « De secretaris-generaal heeft als voorzitter van de CEB (de Coördinatieraad van de Chief Executives van het VN-systeem) duidelijk gemaakt dat de hele organisatie gemobiliseerd is om aan te dringen op meer en controleerbare klimaatmaatregelen vanwege de lidstaten en de particuliere sector, en om ongelijkheden, desinformatie en gebrek aan solidariteit aan te pakken. »


Des jeunes militants demandent à l’ONU de déclarer « l’urgence climatique à l’échelle du système ».

Exclusif : Greta Thunberg fait partie des jeunes qui intentent une action en justice pour que la crise climatique soit déclarée urgence mondiale de niveau 3.

Traduction Josette – article original de Miranda Bryant : Youth activists petition UN to declare ‘systemwide climate emergency’

Greta Thunberg s’est exprimée lors d’un rassemblement sur le climat à Glasgow vendredi, au cours duquel elle a qualifié la Cop26 d’ « échec » et de « festival de greenwashing ».

Greta Thunberg et de jeunes militants pour le climat du monde entier ont déposé une pétition juridique auprès du secrétaire général des Nations Unies, lui demandant de déclarer une « urgence climatique à l’échelle du système ».

Alors que la Cop26 entre dans ses derniers jours, les défenseurs du climat devaient déposer mercredi un document juridique demandant à António Guterres d’utiliser les pouvoirs d’urgence pour égaler le niveau de réponse adopté pour la pandémie de coronavirus en déclarant la crise climatique comme une urgence mondiale de niveau 3 – la catégorie la plus élevée des Nations Unies.

Outre la militante suédoise pour le climat, qui a déclaré vendredi que la Cop26 était un « échec » et un « festival de greenwashing » alors qu’elle appelait à des réductions annuelles drastiques des émissions en s’adressant aux manifestants à Glasgow, le groupe de 14 personnes comprend Ranton Anjain et Litokne Kabua des îles Marshall, Ridhima Pandey d’Inde, Alexandria Villaseñor des États-Unis et Ayakha Melithafa d’Afrique du Sud.

Ils espèrent qu’une déclaration d’urgence permettra d’envoyer rapidement des ressources et des compétences techniques aux pays les plus menacés par le réchauffement de la planète, en particulier les petits États insulaires et les pays en développement, afin de soutenir l’adaptation au changement climatique, l’analyse de la climatologie et les mesures de santé publique.

Il semblerait que l’ONU ait déjà vu une ébauche de la pétition et qu’une urgence de niveau 3 soit en cours de discussion, mais un porte-parole du bureau du secrétaire général a refusé de commenter l’éventualité de sa mise en œuvre.

Dans un avant-projet de la pétition, que le Guardian a pu consulter, les militants demandent au secrétaire général et aux autres agences des Nations Unies de « mobiliser une réponse globale des Nations Unies à l’urgence climatique ». Ils les exhortent également à nommer une équipe de gestion de crise pour « superviser une action mondiale immédiate et complète sur le climat ».

Citant les mesures prises par M. Guterres et le Comité permanent interorganisations (IASC), le forum de coordination humanitaire des Nations Unies, en réponse à la Covid-19, ils affirment : « L’urgence climatique – qui menace chaque personne sur la planète dans un avenir prévisible – est une menace au moins aussi grave qu’une pandémie mondiale et nécessite de la même manière une action internationale urgente.« 

Scott Gilmore, avocat spécialisé dans les droits de l’homme au sein du cabinet Hausfeld et principal conseiller dans cette affaire, a déclaré qu’une déclaration d’urgence pourrait conduire à la création d’un organe spécial, ou d’un « tsar du climat », chargé de coordonner les efforts entre les agences des Nations Unies.

Il a déclaré : « C’est l’une des grandes leçons que l’on a tirées de la réponse à la Covid. L’Organisation mondiale de la santé a été chargée de diriger la réponse, mais elle a reçu le soutien organisationnel et l’infrastructure nécessaires au sein des Nations Unies. Ces dernières années, le secrétaire général a vraiment pris l’initiative de pousser les États à déclarer des urgences climatiques nationales« , a-t-il ajouté. « Les Nations Unies n’ont pas encore franchi cette étape. Le point de vue des pétitionnaires dans cette affaire est que le moment est venu.« 

Cette action intervient après que le même groupe ait vu son action, dans laquelle il affirmait que les pays qui perpétuent la crise climatique violent leurs droits de l’homme, rejetée par le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies le mois dernier.

Dans leur dernière action en justice, ils affirment qu’une réponse globale des Nations Unies est nécessaire parce que « l’action climatique ne doit pas s’arrêter aux frontières des États » et pour s’attaquer aux « inégalités fondamentales du changement climatique« .

Ils affirment également que cette réponse est nécessaire pour montrer aux jeunes du monde entier que l’ONU « ne nous a pas abandonnés à un avenir sombre« .

La militante Alexandria Villaseñor, 16 ans, qui a commencé à faire grève à l’âge de 13 ans devant le siège de l’ONU à New York, a appelé à une action immédiate.

Elle a déclaré : « L’ONU nous a montré qu’elle était capable de se mobiliser contre des menaces mondiales imminentes, et la crise climatique est la plus grande menace mondiale jamais connue par l’humanité… Nous n’avons plus beaucoup de temps pour protéger les enfants et les générations futures, et nous demandons aux adultes de se mobiliser dès maintenant pour apporter une réponse mondiale critique à la crise climatique. »

Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général, a déclaré : « Le secrétaire général, en tant que président du CCS [le Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination], a clairement indiqué que l’ensemble de l’organisation est mobilisé pour faire pression en faveur d’une action climatique plus importante et vérifiable de la part des États membres et du secteur privé, ainsi que pour faire pression sur les inégalités, la désinformation et le manque de solidarité.« 


L’Énergie du déni

Comment la transition énergétique va augmenter les émissions de CO2

Vincent Mignerot

Pour qui ne connaitrait pas encore Vincent Mignerot, ce sont la concision de l’écriture, la richesse des références et l’implacable rigueur des raisonnements qui attireront certainement en premier l’attention.

L’auteur commence par questionner ce phénomène appelé « énergie ». Cette réalité, inexpliquée à ce jour, qui nous permet de déplacer des montagnes pour leur en arracher du minerais. Ou vivre tout simplement.

Rien de ce qui fait la vie n’y échappe. Sans Énergie, la planète Terre serait un astre mort. Le constat vaut bien de s’intéresser aux principes physiques liés à l’usage des ressources énergétiques.

En à peine une centaine de pages, lectrices et lecteurs seront confrontés aux questionnements fondamentaux de la transition énergétique. Sans concession, démonstrations rationnelles à l’appui, le déni des contraintes est analysé. Démonté.

« Sous une communication massive autour de la transition énergétique se cache la triste réalité d’un monde énergivore à une cadence pathologique que dénonce Vincent Mignerot,… » écrit Cédric Lépine dans Médiapart dans un article à lire ici.

Publié chez l’éditeur Rue de l’échiquier le livre se commande en Belgique dans toutes les excellentes librairies à un prix modique de 10 euros.


pour en savoir plus sur l’auteur : https://obsant.eu/vincent-mignerot/

Nous demandons justice pour le climat

Tribune parue dans Le Monde du 31 octobre 2021

Olivier de Schutter

Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme

Alice Mogwe

Présidente de la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), militante et avocate

L’urgence climatique appelle une autre urgence : celle de mettre un terme à l’impunité des entreprises responsables des émissions de gaz à effet de serre, estiment, dans une tribune au « Monde », Alice Mogwe, présidente de la Fédération internationale pour les droits humains, et Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.

Inondations en Allemagne, en Belgique et en Chine ; mégafeux en Californie (Etats-Unis), en Grèce, en Turquie ou en Sibérie (Russie) ; records de température dans le nord-ouest du continent américain : chronique de l’urgence climatique au fil de l’été. Les populations, et parmi elles les groupes les plus vulnérables, sont en première ligne. Qui en sera tenu responsable ?

Les États ne sont pas à la hauteur, leurs engagements trop modestes. Au regard de l’objectif fixé par la communauté internationale, qui est de demeurer en deçà de la limite de 2 °C d’élévation de la température, le compte n’y est pas. Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) estime, dans son sixième rapport, que les contributions annoncées dans le cadre de l’accord de Paris de 2015 nous placent sur une trajectoire de 2,7 °C d’ici à la fin du siècle. En outre, même peu ambitieuses, ces promesses ne sont pas tenues. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de croître, au même rythme où se succèdent les sommets et les tribunes des scientifiques.

Devant les tribunaux

Or, il est frappant de constater qu’une poignée d’entreprises est responsable, pour une part significative, de la machine infernale mise en route. Les géants du pétrole, du gaz, du charbon et du ciment – soit environ 100 entreprises – sont à eux seuls responsables de plus de la moitié des émissions de gaz à effet de serre depuis le début de l’ère industrielle.

Plusieurs d’entre eux placent leur influence au service du statu quo, certains allant jusqu’à financer des « semeurs de doute », qui propagent les thèses du négationnisme climatique. En 2013, environ 900 millions de dollars (environ 773 millions d’euros) étaient consacrés à nier la réalité du changement climatique. La responsabilité de ces acteurs est considérable, mais leur impunité au regard du changement climatique demeure presque complète : c’est un angle mort des politiques environnementales.

Les juges peuvent y contribuer. L’incapacité des gouvernements à l’action décisive explique que, depuis quelques années déjà, les tribunaux entrent en scène : depuis 1986 dans le monde, plus de 1 800 contentieux judiciaires portant sur le climat ont été intentés.

Il y a peu encore, ces procès visaient principalement les États. A l’image de l’« L’Affaire du siècle » en France, de l’affaire Urgenda aux Pays-Bas, ou de l’« Affaire climat » en Belgique, des citoyens ordinaires et des associations dénoncent devant les tribunaux le manque d’ambition des mesures des gouvernants face au changement climatique, compte tenu notamment des impacts considérables du changement climatique sur les droits humains.

Inverser la logique

Un nouveau front s’ouvre à présent, qui vise désormais la responsabilité des pollueurs. Au début de l’année 2020, quatorze collectivités territoriales se joignaient à plusieurs associations, pour dénoncer l’« inaction climatique » de Total. Dans une décision historique du 26 mai, le tribunal de La Haye condamnait la pétrolière Shell à réduire les émissions de CO2 résultant non seulement de ses activités, mais aussi de ses chaînes d’approvisionnement, de manière à atteindre une réduction de 45 % en 2030, par rapport à 2019.

Il est temps d’accélérer. Le changement climatique est, par excellence, un sujet que les mécanismes politiques traditionnels sont mal outillés pour gérer. Le système politique, qui opère souvent sur le temps court en fonction des préoccupations immédiates de l’électorat, n’est pas en mesure de relever le défi qui consiste à prendre des décisions courageuses ayant des effets à moyen voire long terme. Il est temps d’inverser la logique, et de permettre aux communautés affectées par la crise environnementale de saisir la justice, partout où c’est possible, afin de responsabiliser les entreprises pour leur contribution au changement climatique.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), ses organisations membres et les communautés affectées au Chili, au Pérou, en Colombie et ailleurs, écrivent un nouveau chapitre de ce mouvement. Elles lancent une série d’actions judiciaires visant à demander des comptes aux entreprises.

En mettant les populations affectées au centre de ces actions, et en privilégiant une approche axée sur le respect des droits humains, cette campagne vise à rappeler que le changement climatique n’est pas un concept abstrait, qui ne concernerait que les générations futures : elle est une urgence pour les populations vulnérables, qui sont sur la ligne de front.

6 900 milliards de dollars nécessaires

Le droit international peut encore progresser afin d’élargir la gamme des réponses à la menace que constituent les ruptures climatiques, et les acteurs économiques qui s’en font les complices. Le Conseil des droits de l’homme des Nations unies débat ces jours-ci de la reconnaissance du droit à un environnement sain en tant que droit humain internationalement reconnu, comme c’est déjà le cas dans plusieurs constitutions nationales.

Ce dimanche 31 octobre s’ouvre au Royaume-Uni la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques COP 26. Elle doit porter, notamment, sur la mobilisation du secteur financier, alors que 6 900 milliards de dollars d’investissement et de financements sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris.

En lançant la campagne #SeeYouInCourt, nous affirmons que l’on ne peut plus attendre. Déjà, de Madagascar au « corridor sec » d’Amérique centrale, les sécheresses causent de l’insécurité alimentaire, et la montée des eaux et des inondations à répétition forcent des migrations de masse. Nous demandons justice pour le climat, et que les entreprises qui sont les premières responsables des ruptures climatiques, enfin, rendent des comptes.


Lire aussi les articles (réservés aux abonnés) :
Responsabilité sociale des entreprises : « Le phénomène d’autocontrôle explique le durcissement progressif de la loi »
Jean-Luc Mélenchon : « La France peut être le fer de lance d’une diplomatie du peuple humain »
Un groupe d’experts élabore une définition internationale du crime d’écocide


Les cinq couleurs du Gaz

OA - Liste
Paul Blume

Qu’on se le dise, les gaz à effet de serre sont des gaz à effet de serre. Pas des citrouilles d’Halloween.

D’abord, d’abord, … il y a le Noir.

La couleur du charbon, du pétrole brut.

Des paysages d’Alberta où l’on extrait le gaz de schiste. Des sables bitumineux.

Celle des marées destructrices de paysages côtiers, d’oiseaux englués, des pollutions impayables et non payées par leurs pollueurs.

Celle des percées dramatiques dans les poumons de la Terre. De l’Amazonie ravagée.

Le noir, couleur de climato-sceptiques célèbres. L’un était Président. Un autre l’est encore. D’autres jouent la comédie…

Et puis, il y a l’autre… le Bleu.

La couleur de l’Europe, du Libéralisme, de l’innovation technologique, des fables consuméristes.

Pâle comme le peu de crédibilité d’une croissance économique décarbonée.

Foncé, lisse comme les costumes des communicants spécialisés en Greenwashing.

Bleu comme la promesse d’un nouveau gaz, sans gaz à effet de serre.

Un gaz sécurisant, abondant comme celui de Gazprom …

Bleu comme les océans qui se meurent.

Et puis, il y a les autres … dont le Rouge

A la fibre solidaire, prompt à la révolte sociale, la révolution mondiale.

International dans ses solidarités, aveugle des contraintes environnementales.

Le gaz des sans fins de mois, des démunis, des retraités. L’indispensable gaz de chauffage. Celui de l’électricité pour les déplacements, du fonctionnement des hôpitaux « bien sûr », des aérogares pour la croissance « à partager ».

Le rouge du sang des mammifères disparus.

Des incendies, de la colère des sinistrés.

Sans oublier … le Vert.

Celui du déni, de la trahison. Le vert de la colère des penseurs d’une écologie scientifique.

Vert comme le feu vert donné par deux femmes ministres belges à l’utilisation du gaz … Bleu.

Le vert des environnements qui disparaissent, mais aussi des zones que l’on protège enfin.

Le vert de la collaboration à la croissance mortifère, mais aussi des expériences dites de transition.

Et puis, et puis… il y a le blanc

Le blanc du deuil des autres autres couleurs. Le blanc comme somme des autres couleurs.

Le blanc des abstentions qui préviennent.

Le blanc de la lumière qui viendra, qui vient.

Le blanc violent des soleils trop présents.

Le blanc du drapeau à lever dans cette guerre que nous menons contre la vie.


2024

ObsAnt Près de quatre ans que l’Observatoire de l’Anthropocène existe ! Dont 3 ans sous sa forme actuelle. Une première version de « Veille documentaire » ayant été proposée dès 2015…
L’obsession de la croissance enrichit les élites et tue la planète. Nous avons besoin d’une économie fondée sur les droits de l’homme. La croissance économique permet à une minorité de s’enrichir toujours plus. Mettre fin à la pauvreté et à la catastrophe environnementale exige une nouvelle réflexion.
Traduction ... Le climatologue Wolfgang Knorr est une voix inhabituelle dans cette cacophonie, car il a dénoncé la science climatique elle-même et la manière dont elle est communiquée. Son point de vue n’a pas trouvé d’adeptes fortunés ni de plateformes grand public, et sa voix n’a donc pas été beaucoup entendue, c’est pourquoi je tiens à la porter à votre attention ici.
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Ce 18 juin, nous lançons un appel solennel à toutes les forces social-écologistes en Belgique, y compris celles qui sont isolées, à former un front commun. Les résultats des élections du 9 juin dernier ont été un véritable séisme pour les forces progressistes. En Belgique comme dans de nombreux autres pays européens, elles ont essuyé une défaite cinglante face à des formations politiques faisant fi des immenses défis environnementaux et sociaux auxquels l’humanité est confrontée. Une semaine plus tard, le choc et l’incrédulité demeurent. Comment les artisans de la destruction des équilibres naturels et du creusement des inégalités ont-ils pu être plébiscités par les urnes ?
Que pourrait devenir l’écologie politique au 21ème siècle ? Ce premier quart de siècle a vu à la fois les urgences écologiques prendre de plus en plus d’importance dans les préoccupations citoyennes et le déni des réalités scientifiques monter en puissance sur les plans économique et politique. Que nous nous sentions concernés ou pas, ces enjeux se rappellent à nous au travers de la croissance exponentielle des pollutions de toutes sortes, de l’effondrement de la biodiversité, de la dégradation des conditions de vie et du réchauffement climatique avec son lot d’impacts dévastateurs. S’il existe bien un débat politique autour de ces questions à la fois sur le plan international, européen et national, force est de constater qu’un consensus sociétal pour y répondre n’est pas encore d’actualité. Le 9 juin 2024, les corps électoraux d’Europe ont envoyé un signal très décourageant pour celles et ceux qui souhaitent trouver une voie de sortie à la course vers l’écocide. Pour faire suite à ce choc, un débat le plus s
De jeunes militants pour le climat parlent de l’état de la politique dans le monde. Cette année, des élections ont lieu dans le monde entier, couvrant près de la moitié de la population mondiale. Il est également probable que cette année soit, une fois de plus, la plus chaude jamais enregistrée, alors que la crise climatique s’intensifie. Le Guardian a demandé à de jeunes militants pour le climat du monde entier ce qu’ils attendaient des élections et si la politique est efficace dans la lutte contre le réchauffement climatique.
juin2024 | Linktree
Avec la campagne électorale pour le scrutin de ce 9 juin, revient le mantra « Non à l’écologie punitive ». Cela colle au ressenti de groupes sociaux divers, c’est repris en chœur, en mode bashing des politiques dites vertes. Or, s’il est une critique à adresser aux participations des écologistes à la législature qui se termine, c’est bien l’inverse.
Résumé des programmes suite au Débat Climat avec 7 candidat.es aux élections européennes et après consultation de leurs sites
La crise écologique est une menace existentielle pour la vie sur Terre. Le GIEC estime que, sur notre trajectoire actuelle, il est très probable que nous dépassions même la limite des 2 degrés ¹ et que plusieurs points de basculement soient franchis ², au-delà desquels le réchauffement climatique s’accélérera de manière incontrôlée et les phénomènes météorologiques extrêmes deviendront la norme, ce qui conduira à une extinction massive.³ En outre, avec l’effondrement de la biodiversité et les pollutions de toutes sortes, 6 des 9 limites planétaires ont été franchies ⁴, causant des dommages irréversibles à la vie sur Terre et mettant en péril la sécurité alimentaire et hydrique. Face au plus grand défi jamais posé à l’humanité, nous devons prendre des mesures immédiates pour limiter cette catastrophe en cours.
Le système d’échange de quotas d’émission de l’UE expliqué Avec la COP28 et son appel à la « transition vers une sortie des combustibles fossiles », nous devons maintenant accélérer la décarbonation de nos activités. Comment réussir à nous éloigner des combustibles fossiles, devenus omniprésents dans notre société ? La tarification du carbone représente l'un des outils à notre disposition. Dans cette Lettre, nous examinons son fonctionnement, en nous attardant spécifiquement sur le Système d’Échange de Quotas d’Émission (ETS) utilisé en Europe. Ce système, souvent méconnu du grand public, fixe une limite aux quantités maximales d’émissions de certains secteurs. Il est basé sur l’achat de quotas représentant des autorisations d’émissions et sur un marché d’échange de ces quotas.
Voor het eerst sinds het pre-industriële tijdperk (1850-1900) is de beroemde drempel van +1,5°C bereikt of bijna bereikt (+1,48°C gerapporteerd door Copernicus (*) op wereldschaal, waardoor het vorige record (2017) van +0,17°C is verbrijzeld. Sinds juli 2023 breken de temperaturen bijna elke dag vorige dagrecords, met anomalieën op wereldschaal die in de afgelopen maanden soms +2°C bereikten. Tot slot heeft de stijging van de zeespiegel in 2023 een ‘sprong voorwaarts’ gemaakt, met een stijging van bijna een factor twee ten opzichte van voorgaande jaren. Deze versnelling van de zeespiegelstijging is niet te wijten aan het plotselinge smelten van de poolkappen, maar aan de thermische uitzetting van de oceanen, die in 2023 ‘plotseling’ opwarmden. In de Noord-Atlantische Oceaan steeg de oppervlaktetemperatuur bijvoorbeeld met +0,4°C ten opzichte van 2022, terwijl die in de periode 2020-2022 nauwelijks was veranderd. Maar waarom is de temperatuur van de oceanen zo sterk gestegen, meer bepaald in de noordelijke Atl
Pour la première fois depuis l’aire préindustrielle (1850-1900), le fameux seuil de +1.5°C a été atteint ou presque (+1.48°C signalé par Copernicus (*) à l’échelle globale pulvérisant le précédent record (2017) de +0.17°C. Depuis juillet 2023, c’est en fait tous les jours ou presque que la température bat les précédents records journaliers avec des anomalies à l’échelle globale atteignant parfois les +2°C ces derniers mois. Enfin, la hausse du niveau des mers a fait un « bon » en 2023 en augmentant de presque un facteur deux par rapport aux précédentes années. Si une telle accélération de la hausse du niveau marin a été observée, ce n’est pas à cause d’une fonte subite des calottes polaires mais, à cause de l’expansion thermique des océans qui se sont « subitement » réchauffés en 2023. En Atlantique Nord par exemple, la température de surface a augmenté de +0.4°C par rapport à 2022 alors qu’elle n’avait quasiment plus évolué sur la période 2020-2022. Mais pourquoi un tel emballement des températures des océan
Un mois de plus, un nouveau record de chaleur à l’échelle mondiale qui laisse les climatologues perplexes, espérant qu’il s’agit d’un phénomène lié à El Niño et non d’un symptôme d’une santé planétaire plus mauvaise que prévu. Les températures à la surface du globe en mars étaient supérieures de 0,1 °C au précédent record pour ce mois, établi en 2016, et de 1,68 °C à la moyenne préindustrielle, selon les données publiées mardi par le Copernicus Climate Change Service.
ObsAnt.eu Le dimanche 9 juin 2024, se dérouleront les élections européennes, fédérales et régionales belges. L’Observatoire de l’Anthropocène souhaite contribuer à la participation citoyenne aux di…
Traduction - Une hausse surprenante des températures à la surface de la mer suggère que nous ne comprenons peut-être pas à quelle vitesse le climat change.
Ma compagne et moi avons une petite boutique bio depuis 2002. Nous y proposons des vêtements, de l’alimentation et de l’artisanat local ou du sud. Le 25 janvier dernier, nous avons participé à une rencontre entre des acteurs du monde paysan et d’autres acteurs de la société civile. Nous avons envoyé aux personnes de nos réseaux, aux client·es de notre magasin, un résumé de cette rencontre. Nous avons contacté quelques magasins bio que nous connaissons pour leur demander de relayer l’information auprès de leur client·es également. Trois d’entre eux l’ont déjà fait. Le résumé que nous avons envoyé se trouve ci-dessous.
Nous n’arrivons pas à réduire les gaz à effet de serre. La pauvreté augmente. La destruction de la biodiversité est en marche. L’énorme puissance financière et économique de nos sociétés industrielles s’est avérée incapable de relever ces trois défis. Aux appels à des transformations rapides et radicales de notre modèle de développement, nous répondons, jusqu’ici, par des incantations, des catalogues de bonnes intentions et des projets alternatifs, ou uniquement par des changements technologiques.
Idées politiques en tenant compte des propositions de l'économiste Eloi Laurent dans son livre : "Et si la santé guidait le monde"
Jonathan Watts Traduction Deepl Josette – The Guardian - Le mois de février est en passe de battre un nombre record de records de chaleur, selon les météorologues, car le réchauffement climatique d’origine humaine et le phénomène naturel El Niño font grimper les températures sur terre et dans les océans.
Traduction - Le système critique des courants de l’océan Atlantique montre des signes précoces d’effondrement, ce qui a incité les scientifiques à lancer un avertissement. Selon un nouveau rapport, un système crucial de courants océaniques pourrait déjà être sur le point de s’effondrer, ce qui aurait des conséquences alarmantes sur l’élévation du niveau de la mer et sur le climat mondial, entraînant une chute spectaculaire des températures dans certaines régions et une hausse dans d’autres.
Lecture : Dès les premiers mots le challenge est posé. L’auteur nous propose un autre regard sur l’histoire des énergies. Et cela commence par l’évocation de l’évolution des consommations de chaque ressource énergétique, dans l’ensemble de leurs usages.
Traduction - C’est une exclusivité : La réunion a eu lieu quelques jours après que BP a annoncé des bénéfices records, alors que les ménages devaient faire face à des factures d’énergie élevées.
Selon les chercheurs, la production actuelle détruit plus de valeur qu’elle n’en crée en raison des coûts médicaux et environnementaux.
Réagissant à la présence de viandes de toutes origines dans les grandes surfaces, un ministre régional wallon vient de déclarer ceci, : « On m’a rapporté les faits et cela montre qu’il y a encore du boulot. Cela me renforce dans le fait qu’il faut un contrôle effectif de l’entrée de produits sur notre marché. Il faut une démarche qui permette de privilégier les produits européens mais il faut aussi que les commerces fassent le choix de la proximité. Je comprends l’éleveur qui habite à un jet de pierre de lieux de distribution et qui voit que la viande a traversé la moitié de la planète pour arriver jusqu’ici. C’est un non-sens d’un point de vue économique et environnemental. » C’est cette analyse qui l’amènerait à refuser (à vérifier le moment venu) le projet de Traité Mercosur.
Depuis la dernière campagne électorale (26 mai 2019) les espoirs du mouvement climat de voir émerger des relais politiques efficaces se sont effondrés. Les activistes qui, courageusement, continuent d’essayer d’imposer l’écocide et le climat dans les agendas médiatiques ne peuvent que le constater : l’ensemble des partis composant les actuelles majorités sacrifie l’avenir des générations futures sur l’autel des théories de la croissance à tout prix.
Nous souhaitons répondre à l’article « L’agro­écologie, un insoutenable dilemme » signé publié dans la rubrique La voix de la Terre le 12 janvier 2024. Je ne doute pas que l’intention de l’auteur de l’article était louable et qu’il a essayé de défendre les agriculteurs contre l’agribashing et contre des mesures qui compliqueraient leurs vies et diminueraient leurs revenus. C’est aussi notre but, dans l’association « Terres Vivantes », d’essayer d’enrayer le déclin de la population agricole et d’améliorer le bien-être des agriculteurs.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.
Quelles pourraient être les propositions prenant réellement en compte les urgences écologiques et climatiques ? Comment faire entrer notre société dans le cadre d’une trajectoire sociétale compatible avec les contraintes énergétiques et environnementales ? Le Parti Climat – projet porté par l’Observatoire de l’Anthropocène – vous propose de retrouver les idées, propositions, programmes, mémorandums, contributions issus d’associations ou de particuliers sur les thèmes de l’écocide, du climat, de l’environnement, la biodiversité et la santé.
Chaleur record, émissions record, consommation record de combustibles fossiles. Un mois après la Cop28, le monde est plus éloigné que jamais de ses objectifs collectifs en matière de climat. Selon des recherches récentes, la « crise comportementale » de l’homme, terme inventé par une équipe interdisciplinaire de scientifiques, est à l’origine de tous ces problèmes.
James Hansen affirme que la limite sera dépassée « à toutes fins utiles » d’ici au mois de mai, bien que d’autres experts prévoient que cela se produira dans les années 2030. Le seuil convenu au niveau international pour empêcher la Terre d’entrer dans une nouvelle ère de surchauffe sera « dépassé à toutes fins utiles » en 2024, a prévenu celui que l’on appelle le parrain de la science du climat. James Hansen, l’ancien scientifique de la Nasa à qui l’on doit d’avoir alerté le monde sur les dangers du changement climatique dans les années 80, a déclaré que le réchauffement planétaire causé par la combustion des combustibles fossiles, amplifié par le phénomène climatique El Niño qui se reproduit naturellement, fera grimper d’ici au mois de mai les températures jusqu’à 1,7 °C (3 °F) au-dessus de la moyenne enregistrée avant l’industrialisation.
Fin décembre passé est apparu une offre électorale peu conventionnelle, le parti Blanco ...
Telle est la rengaine qui se rappelle à moi très souvent. Elle me permet d’avoir un référentiel qui me paraît – jusqu’à preuve du contraire – ajusté afin de déceler l’important du futile, l’information du bruit, l’intelligence parmi la stupidité, celles et ceux qui entretiennent le déni des autres, etc. C’est en quelque sorte une boussole nourrie par une vision large et systémique de l’état du réel.

2023

Paul Blume Fin des années 70, début des années 80, les mouvements anti-missiles animent les débats sur les risques liés au déploiement d’armes nucléaire spécifiques, susceptibles d’être réellement …
Raphaël Goblet Eco-Conseiller chez Les Joyeux Résistants ; Administrateur de L’Ardoise, Monnaie Locale ; Animateur & Conférencier ; Organisateur d’événements ; Auteur, compositeur, interp…
Plus d’un millier de scientifiques spécialistes du climat exhortent le public à devenir des activistes Nous avons besoin de vous », déclare Scientist Rebellion, qui comprend les auteurs des rapports du GIEC sur les changements climatiques, alors que les diplomates se réunissent dans le cadre de la Cop28.
Le mouvement citoyen « Sauvegardons Neerpede » s’oppose au projet d’étang naturel de baignade sur l’un des 3 principaux étangs du Parc des Etangs de Neerpede, à Anderlecht. Le 6 décembre 2021, le ministre bruxellois de l’Environnement Alain Maron a convoqué la presse pour annoncer la création du premier étang de baignade à Neerpede en 2024. Bruxelles-Environnement venait de publier une étude de faisabilité de transformation des étangs Mayfair et Moyen en un étang naturel de baignade, et d’indiquer lequel serait le plus approprié à cette activité. C’est l’étang Moyen qui a été retenu.
Il conduit droit vers le Mur. Elle alerte. Les enfants, à l’arrière, n’éprouvent pas dans leur chair la gravité de la menace. Elle demande …
reprise d’un post de Thomas Wagner – Bon Pote – sur Linkedin Pour la première fois, la planète Terre aurait franchi le 17 novembre la barre des +2°C de réchauffement mondial, par …
Lorsque Rishi Sunak a accordé 27 nouvelles licences en mer du Nord cette semaine, il ne pensait pas à la survie du monde vivant. Le voyez-vous déjà ? L’horizon des systèmes terrestres – le point où nos systèmes planétaires basculent dans un nouvel équilibre, hostile à la plupart des formes de vie ? Je pense que oui. L’accélération soudaine des crises environnementales que nous avons connue cette année, associée à l’inutilité stratégique des puissants gouvernements, nous précipite vers le point de non-retour.
Odile Bury Reprise d’un post FaceBook parut le 16 octobre 2023 : En ces temps de crises environnementales et climatiques et avec le sentiment d’urgence grandissant qui est le mien, je suis dans l’incapacité de poursuivre mon mandat d’Echevine de manière acceptable. Alors que, comme tous les niveaux de pouvoir, nous sommes appelés dans notre commune à mettre en place un plan climat*, chaque semaine m’amène à participer à des décisions qui augmentent notre empreinte écologique et la quantité de gaz à effet de serre que nous rejetons dans l’atmosphère plutôt que les diminuer.
Les images sont cliquables Priorité à la Vie Hésitations Croissance à tout prix
Michael Mann, de l’université de Pennsylvanie aux États-Unis, fait partie des climatologues les plus en vue depuis qu’il a publié, en 1999, le célèbre graphique en forme de crosse de hockey, qui montre comment les températures mondiales ont grimpé en flèche au cours du siècle dernier. Pour comprendre la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, Michael Mann a remonté l’histoire du climat de la Terre afin d’avoir une vision plus claire de notre avenir potentiel. « Nous disposons d’une période de 4 milliards d’années dont nous pouvons tirer des enseignements », a-t-il déclaré dans une interview au Guardian.
Un Green New Deal pour faire de la transition juste vers une société bas carbone un chantier national
Signatures – Handtekeningen - Lettre ouverte en réaction au discours du Premier Ministre Alexander De Croo aux Nations-Unies (20/09/2023).
Cette enquête a été réalisée par l’Institut Solidaris en partenariat avec l’asbl Latitude Jeunes, Organisation de Jeunesse partenaire de Solidaris. Latitude Jeunes et Solidaris souhaitaient lancer cette enquête pour plusieurs raisons : - écouter la parole des jeunes belges francophones, - interroger leur rapport à la politique, - se faire le porte-voix de leurs préoccupations et de leurs demandes à l’approche des élections de 2024. Nous avons classé les résultats obtenus selon 4 grands axes : la santé, le climat, la politique, l’avenir.
Appel Juin 2024 | Oproep juni 2024 Le dimanche 9 juin 2024, se dérouleront les élections européennes, fédérales et régionales belges. Agissons ! pour signer l’Appel sur 350.org Voir le texte …
La page web - Lettre ouverte en réaction au discours du Premier Ministre Alexander De Croo aux Nations-Unies (20/09/2023). La Lettre ouverte dans Le Soir : Monsieur De Croo, votre optimisme est celui du déni et de la folle irrationalité Monsieur le Premier ministre, Une fois de plus, nous sommes consternés par vos propos qui sont en total décalage avec les analyses et les alertes des scientifiques concernant l’état catastrophique de notre planète. Récemment, lors de votre discours à l’Assemblée générale des Nations Unies, vous appeliez notamment à ne pas écouter les “alarmistes” face à la menace climatique (*).
Si l’on peut comprendre que la mécanique complexe des attributions des conférences internationales implique parfois de drôles de contradictions, de sérieuses questions commencent à déranger les militantes et militants de la cause climatique.
Laurent Lievens, sociologue, psychomotricien, ingénieur, chargé de cours Helha-CESA, UCLouvain (ESPO) et contributeur pour la Fondation Edgar Morin. Voir  Article publié précédemment dans Cent…
Le philosophe Frédéric Lordon, grand discipline du philosophe Baruch Spinoza, a poursuivi sa réflexion sur les affects qui règlent les relations humaines, la société, la politique et le fonctionnement de l’Etat. En politique, chacun, chaque camp, chaque parti, cherche à affecter le reste du corps politique afin de le mobiliser, de le mettre en mouvement, dans une direction souhaitée, préférée. Les mots prononcés par les « leaders d’opinion », politiciens, les intellectuels, les activistes, les citoyens, les artistes, dans leurs discours, débats, œuvres d’art nous affectent plus ou moins intensément et nous mettent en mouvement. Les idées, en ce sens, gouvernent le monde, ...
Reprise d’un post sur LinkedIn de Martin Francois Dans ce nouvel article, les auteurs montrent qu’il faudra, au rythme actuel, 220 ans pour réduire de 95% les émissions de CO2 des pays …
Mode d'emploi de la page du projet juin2024.eu
Juni 2024 Op zondag 9 juni 2024 vinden de Belgische Europese, federale en regionale verkiezingen plaats. Tijd om actie te ondernemen dus! Ondertekenen – 350.org De ondertekenaars van het appe…
Appel du 8 mai pour le climat En tant qu’intellectuels et citoyens engagés, et juchés sur les épaules de géants -ces dizaines de milliers de citoyens et décideurs engagés depuis plus de 6 moi…
Dans la foulée de la précédente note de l'IDD « Le pouvoir d'achat énergétique : évolutions 1990-2023 » (version définitive – 9 juillet 2023), cette note complémentaire exploite les données les plus récentes disponibles pour comprendre les tendances en matière de consommation énergétique des ménages. La source de ces données est EUROSTAT1 (qui reçoit les données du SPF Économie). Les données exploitables portent sur la seule période 2004-20222 alors que des bilans énergétiques des ménages sont disponibles depuis 1990. La raison est simple : les données de la consommation ont été révisées avec de nouvelles méthodologies à partir de 2004 mais n'ont pas été revues pour les années 1990-2003 par manque de données sources ; c'est en particulier le cas pour l'électricité pour lequel il y a une rupture de série manifeste entre 2003 et 2004 (voir graphique en annexe).
Mémoire de Fin d'Études présenté par DUPONT, Victor-Henry en vue de l'obtention du grade académique de Master en Sciences et Gestion de l'Environnement Finalité Gestion de l’Environnement M-ENVIG Année Académique : 2022-2023
En 2018, la Belgique a connu l’été le plus chaud de son histoire et l’émergence d’une mobilisation citoyenne historique pour le climat. La pandémie a eu raison de cet élan démocratique. En 2023, qu’est-ce qui a changé ? Rien, ou presque. La situation n’a fait qu’empirer, faute de mobilisation citoyenne et faute d’action politique. Une pandémie, des inondations historiques, une guerre sur le sol européen, une crise énergétique mondiale et la montée de tous les fascismes, toutes ces causes et ces conséquences sont aggravées par l’écocide planétaire, lui-même dû à l’absence de transition écologique juste. Les inégalités augmentent, la démocratie est en péril, nous détruisons l’habitabilité de notre planète. Nous ne faisons pas ce qui doit être fait pour éviter le pire, et nous ne sommes pas prêts à affronter ce que nous ne pouvons déjà plus éviter.
Le pic de plutonium dans les sédiments des lacs canadiens marque l’aube d’une nouvelle ère où l’humanité domine la planète. Les scientifiques ont choisi le site qui représentera le début de l’ère de l’Anthropocène sur Terre. Il marquera la fin de 11 700 ans d’un environnement planétaire stable dans lequel l’ensemble de la civilisation humaine s’est développée et le début d’une nouvelle ère, dominée par les activités humaines. Le site est un lac d’effondrement situé au Canada. Il abrite des sédiments annuels présentant des pics clairs dus à l’impact colossal de l’humanité sur la planète à partir de 1950, du plutonium provenant des essais de la bombe à hydrogène aux particules issues de la combustion des combustibles fossiles qui ont arrosé le globe.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
Le dimanche 9 juin 2024, se dérouleront les élections européennes, fédérales et régionales belges. Nous vous proposons de débattre de propositions alternatives, celles que les partis traditionnels ne vous proposent pas, ou de manière tellement édulcorées qu’elles ne signifient plus rien.
Chaque élection rencontre le risque d’une émergence de partis d’extrême-droite, ce phénomène a pu s’observer ces dernières années à travers toute l’Europe… et la Belgique n’est pas épargnée. Mais au-delà de cette menace directe, chaque échéance électorale se confronte à la propagation de discours populistes, d’idées mettant à mal nos démocraties, et ce jusqu’au cœur de partis dits « classiques ». Et puis il y a les citoyen·ne·s, parfois enthousiastes ou engagé·e·s, mais souvent désillusionné·e·s d’une représentation politique dans laquelle ils et elles ne se reconnaissent pas, d’un système qui laisse un sentiment d’impuissance. C’est dans ce contexte que les Territoires de la Mémoire relanceront la campagne de sensibilisation Triangle Rouge, et au cœur de celle-ci, le projet Porte-Voix !
George Monbiot Source : The Guardian – Traduction Deepl – Josette À mesure que la politique climatique s’affaiblit, les conditions météorologiques extrêmes s’intensifient et…
Et si on mettait en pratique la #décroissance ? Que l’on soit pour ou contre la décroissance, il faut admettre que les idées portées par les décroissants questionnent les indivi…
Durant la législature du Parlement européen qui se termine, de la crise Covid à la guerre en Ukraine, sans oublier la gestion des aspects énergétiques, s’est confirmé un constat aujourd’hui sans appel : il n’y aura pas de découplage entre Produit Intérieur Brut (PIB) et écocide. Progression du PIB mondial d’un coté, disparition du vivant, pollutions, dégradations de l’ensemble des conditions de vie sur terre en ce compris l’aspect climatique de l’autre, sont intimement liés (réf). La récession est-elle inévitable ? Est-elle indispensable ?
En juin 2024 se dérouleront les élections pour le renouvellement du Parlement européen ainsi que pour le renouvellement de la Chambre des Représentants et du Sénat fédéral de Belgique, sans oublier les parlements régionaux. * L’Observatoire de l’Anthropocène et le média LIMIT lancent le projet « Juin 2024 ». Avec comme objectif de rendre visibles les idées, pensées, contributions, débats alternatifs aux politiques menées ces dernières années en matière de lutte contre les effets systémiques liés aux activités humaines, à l’érosion rapide de la biodiversité, aux changements climatiques, à la destruction de notre environnement.
Alors que 80 % des Belges considèrent les changements climatiques comme un problème qui nécessite une action urgente . Les premières mesures, même pas significatives mises en œuvre pou…
On attribue à Pythagore (mais on ne prête qu’aux riches); «Veille le matin, que ta couche ne laisse pas voir que tu y as dormis». Cette symbolique est sans doute le premier précepte écologique de l’histoire ? Il y a cinq ou dix ans, je croyais qu’il fallait protéger la vie et le bonheur de mes enfants et petits-enfants, parfois contre leur propre opinion. Le danger à long terme semblait évident. La propension des humains à ne considérer que le court terme expliquait le peu de résonance de ces idées dans la société.
Captation LIMIT - 30''
Quand on regarde ses prises de positions ces dernières années – sélection – deux évidences sautent aux yeux. D’abord, la cohérence. Pas de compromis avec la science. Souplesse d’esprit, mais ancrage permanent dans le réel. Ensuite, l’isolement au sein de sa famille politique belge. Sur les questions fondamentales, en tout cas.
Vers une politique de résilience territoriale locale
Les EMMERDEMENTS COMMENCENT…
Document de travail - Rencontre avec Mme la Ministre Céline Tellier
𝐁𝐫𝐮𝐧𝐨 𝐂𝐨𝐥𝐦𝐚𝐧𝐭 n’est pas le premier venu : intellectuel de haut vol, doté d’une culture impressionnante, il est l’auteur de plus de 80 ouvrages et une myriade d’articles, économiques principalement. Pour son pedigree, trop long à développer ici, je vous renvoie vers votre moteur de recherche favori, sachez tout de même qu’il est économiste, fiscaliste, chargé de cours dans plusieurs universités, qu’il a travaillé pour plusieurs banques et a même présidé la bourse de Bruxelles (en plein crash de 2008). J’avoue que pendant longtemps, je ne me suis guère intéressé à sa pensée ...
Analyse systémique des enjeux. Ébauche de réflexions sur les défis auxquels nous faisons face et le chemin que nous pourrions prendre. 19 Janvier 2020 Cet article fait suite à un exposé donné lors du congrès annuel de l’Association des Médecins Généralistes d’Ixelles le 21 septembre 2019. Il a été relu par Jean-Luc Belche et Jean Macq qui n’en portent pas la responsabilité.
L’important étant moins les résultats électoraux que l’idée même d’afficher une pensée non-suicidaire.
Le Dr Sultan Ahmed Al Jabar, grand ponte de l’industrie pétrolière nationale, a été nommé par les Émirats arabes unis pour présider la COP28 à Dubaï. Le mouvement climatique est en émoi car cette nomination pourrait être le signe d’une tentative de l’industrie fossile de prendre la tête des conférences climatiques de l’ONU.
Nombreux sont ceux qui pensent que multiplier les éoliennes, panneaux solaires et véhicules électriques pourrait résoudre les problèmes énergétiques, mais je ne suis pas d’accord. Ces équipements, auxquels s’ajoutent les batteries, les stations de recharge, les réseaux et les nombreuses autres structures nécessaires à leur fonctionnement, sont d’une extrême complexité.
Considérés comme l’une des 6 limites planétaires dépassées par l’homme, l’azote et le phosphore sont des nutriments indispensables à la croissance des végétaux. Seulement, leur surutilisation et surproduction par l’industrie et l’agriculture intensive (engrais, fertilisants et déjections animales) entraînent leur accumulation dans les milieux aquatiques, conduisant à la prolifération d’algues et de plantes marines.
Alors que cela fait plusieurs décennies que les climatologues tirent la sonnette d’alarme (le 1er rapport du GIEC date de 1990), le Président Emmanuel Macron se demandait il y a quelques semaines de savoir « Qui aurait pu prédire la crise climatique de cet été ? », en prétextant avoir dit cela pour insister que les changements climatiques observés cet été seraient pires que ceux prévus. Tout récemment, un article scientifique paru dans Earth System Dynamics suggérait qu’il faudrait considérer la fourchette haute des prévisions du GIEC pour être en accord avec les observations en France de ces deux dernières décennies. Par conséquence, il est tout à fait légitime de se poser la question : et si on sous-estimait les changements climatiques à venir ?
Tirée par l’essor de l’automobile électrique, l’industrie du stockage d’énergie est en pleine révolution, avec un impact technologique, économique, social et environnemental qui dépasse largement le secteur des transports
Le réseau World Weather Attribution fournit un levier crucial pour les batailles juridiques et politiques.

2022

L'industrie du livre s'organise progressivement pour verdir ses pratiques
Entre l’exigence de diminuer la pression de l’économie sur le vivant et les difficultés de plus en plus apparentes à garder une croissance, fut-elle « verte », le débat sur la question sociale ne peut plus être abordé de la même façon qu’au siècle passé.
Improved knowledge of glacial-to-interglacial global temperature change implies that fast- feedback equilibrium climate sensitivity is at least ~4°C for doubled CO2 (2×CO2), with likely range 3.5-5.5°C. Greenhouse gas (GHG) climate forcing is 4.1 W/m2 larger in 2021 than in 1750, equivalent to 2×CO2 forcing. Global warming in the pipeline is greater than prior estimates. Eventual global warming due to today’s GHG forcing alone – after slow feedbacks operate – is about 10°C. Human-made aerosols are a major climate forcing, mainly via their effect on clouds. We infer from paleoclimate data that aerosol cooling offset GHG warming for several millennia as civilization developed. A hinge-point in global warming occurred in 1970 as increased GHG warming outpaced aerosol cooling, leading to global warming of 0.18°C per decade. Aerosol cooling is larger than estimated in the current IPCC report, but it has declined since 2010 because of aerosol reductions in China and shipping. Without unprecedented global actions to
Merci les V’s
L’Europe est loin d’être autosuffisante en approvisionnement de métaux. Malgré des taux de recyclabilité et d’efficacité en augmentation (bien que marginaux) et quelques technologies de substitution, les pays membres de l’Union Européenne comptent parmi les plus gourmands en ressources naturelles métalliques [20-30% des métaux produits dans le monde, tandis que l’exploitation minière au sein de l’UE ne représente que 3% de la production mondiale].
Ces derniers jours, le Premier ministre De Croo s'est explicitement adressé à la "jeunesse climatique", d'abord dans son discours à la conférence sur le climat en Égypte, puis plus directement dans une lettre ouverte. Le Premier ministre nous accuse d’être des donneurs de leçons, des vandales du climat et de ne pas vouloir avoir de débat constructif basé sur des faits scientifiques, arguments que nous voudrions retourner contre le Premier ministre lui-même.
L'unité de travail du Groupe I du GIEC/@IPCC_CH a produit un "Résumé tout public" clair et concis 🙏, je me suis permis d'en faire une traduction citoyenne. Pour les profs, les gnomes, les décideurs, les élus, chefs d'entreprise, le voisin, etc. Enjoy!😉 Yann Webb
Dans les rues de Bruxelles, le dimanche 23 octobre, une manifestation a rappelé que s’éloigner des objectifs mondiaux de réduction des gaz à effet de serre n’est pas la bonne voie. Organisé à l’appel de la « Coalition Climat » et d’autres organisations en lutte contre le réchauffement, l’événement – pacifique et convivial – a suffisamment réuni de participations diverses pour que s’éloignent les craintes d’un désintérêt citoyen de cette cause majeure. Réussite rassurante de cette mobilisation, donc. Et pourtant, des questions subsistent.
A l’annonce de ce que pourrait coûter au budget wallon l’organisation du Grand Prix de Formule 1 à Francorchamps, on a une fois de plus entendu les habituels esprits grincheux – toujours les mêmes bien sûr – contester cette dépense au nom de diverses considérations, aussi passéistes que convenues.
Ensemble vers les Objectifs de développement durable ! adoptée par le Gouvernement wallon le 22 septembre 2022
Appel à la métamorphose urgente des sciences de gestion. Lettre ouverte à la communauté universitaire
Sélection & plus - Pablo Servigne, Gauthier Chapelle, Cédric Chevalier, Laurent Lievens, Timothée Parrique
Dames en heren, goedendag, Notre collectif le Tuiners FORUM des Jardiniers, c'est quoi? Pourquoi sommes-nous ici et aujourd'hui? On vient de publier un manifeste qui interpelle les autorités politiques bruxelloises pour exiger un moratoire afin de préserver nos forêts urbaines, arbres, friches, marais, espaces verts, menacés de destructions sous des intérêts opaques en lien avec les promoteurs immobiliers.
On entend de plus en plus souvent le terme « résilience ». Ce mot est mis un peu à toutes les sauces : il est même utilisé pour faire du faire de l’éco-blanchiment (greenwashing) et s’en trouve vidé de son sens. C’est un concept polysémique et multi-disciplinaire au cœur des discours sur les changements climatiques et l’effondrement de la biodiversité. Les institutions internationales, le monde de la finance, du management, de la santé publique, les économistes, les urbanistes, les climatologues, tous y recourent. L’ACRF – Femmes en milieu rural travaille depuis quelques années ce concept de résilience, particulièrement en étudiant les effets des dérèglements climatiques. Faut-il être résilient ou résistant ?
Ces derniers mois, on a vu différents « prestataires de contenus » s’engager à œuvrer pour une information scientifique destinée au grand public sur les questions climatiques. Changement des pratiques des météorologues (*), présence médiatique et discours intensifiés des scientifiques, débats dans diverses rédactions tant du côté de la presse « écrite » que des médias télévisuels et web. Les choses semblent enfin bouger. L’exemple de Radio France est significatif d’une démarche qu’il serait intéressant d’élargir au plus vite à l’ensemble des intervenants médias sur les questions climatiques.
En 1982, dans le cadre d’immenses mobilisations citoyennes pour la préventions des conflits nucléaires, une association de médecins (https://ampgn-belgium.be/) publie une brochure compilant les connaissances physiques et surtout médicales des impacts potentiels de l’explosion d’une charge nucléaire sur Bruxelles. Pour retrouver l’intégralité digitalisée de la brochure « Armes nucléaires : les médecins désarmés » : https://obsant.eu/entrees/Brochure_Ampgn_1982_alg.pdf A l’heure où Antonio Guterres, Secrétaire des Nations-Unies, rappelle les dangers de l’utilisation potentielle d’armes nucléaires pour l’Humanité, retrouvez ci-dessous, la partie « armes et conséquences médicales » de cette brochure éditée en 1982. Les connaissances ont évolué, mais les informations reprises sont toujours d’actualité.
Zaporijjia est la plus grande centrale nucléaire d’Europe (*). Elle est au centre des combats entre Russes et Ukrainiens dans la région (*). Comme le fut la centrale de Tchernobyl au printemps passé (*)
Il semble impératif de prendre conscience de la situation d’urgence écologique absolue, de la reconnaître publiquement et surtout de gouverner la société en conséquence. Cela nécessite d’inclure les risques existentiels parmi les scénarios pris en compte. Nous le martelons depuis notre carte blanche collective du 6 septembre 2018 et la pétition de 40.000 signatures qui a suivi, remise à la Chambre de la Belgique. Les scénarios « catastrophes » ne sont pas des « excentricités douteuses » auxquelles les décideurs et scientifiques sérieux ne devraient pas attacher d’importance mais, au contraire, le point de départ, la pierre de touche, à partir duquel on peut seulement paramétrer ses efforts politiques et scientifiques. Dans l’histoire de la Terre, il y a déjà eu des changements d’ampleur « catastrophique », et il peut encore s’en produire, au détriment de certaines espèces, dont la nôtre. Et il ne peut y avoir de politique que lorsque l’existence de la communauté humaine est préservée.
Les chaleurs excessives vont devenir la norme, même au Royaume-Uni. Les systèmes doivent changer de toute urgence – et le silence doit être brisé. Peut-on en parler maintenant ? Je veux dire le sujet que la plupart des médias et la majorité de la classe politique évitent depuis si longtemps. Vous savez, le seul sujet qui compte en définitive – la survie de la vie sur Terre. Tout le monde sait, même s’ils évitent soigneusement le sujet, qu’à côté de lui, tous les sujets qui remplissent les premières pages et obsèdent les experts sont des broutilles. Même les rédacteurs du Times qui publient encore des articles niant la science du climat le savent. Même les candidats à la direction du parti Tory, qui ignorent ou minimisent le problème, le savent. Jamais un silence n’a été aussi fort ou aussi assourdissant.
Anotion prominent in the news today is that the world of 2019 and the decades leading up to it were some kind of “normal” to which civilization might return after the COVID-19 pandemic. Talk of such a return dramatically underlines the educational system's failure to inform most people about human history and our present predicament
On a donc laissé grandir une bête monstrueuse depuis 20 ans et on n’arrive plus à la maîtriser. Tous les scénarios sont (déjà) perdants pour les démocrates, partout dans le monde et pour longtemps. La démocratie elle-même est menacée. La marge de manœuvre semble se résumer à devoir évaluer le sacrifice d’un bien existentiel (la démocratie et la liberté d’autodétermination ukrainienne) pour en sauver un autre (au mieux la vie de plusieurs millions de citoyens membres de l’Union européenne, au pire la vie humaine sur Terre en cas de guerre nucléaire mondiale, les scorpions survivront).
Chère consœur, Cher confrère, Comme convenu, voici le bilan de santé de : L’Humanité
« Is your journey really necessary ? ». Cette incitation à la responsabilité personnelle a figuré sur diverses versions d’une affichette collée dans les stations du métro londonien et les gares ferroviaires britanniques lors de la seconde guerre mondiale.
Pour l’intégration obligatoire d’un bilan carbone dans le dossier des gros projets immobiliers et industriels !
Large de 45 kilomètres et longue de 450 kilomètres de long, la Transnistrie couvre un territoire d’un peu plus de 4 100 kilomètres carrés entre le fleuve Dniestr, à l’ouest, et la frontière ukrainienne, à l’est. Pour comprendre les logiques géopolitiques à l’œuvre entre Moldavie et Transnistrie, il faut remonter avant 1992, date à laquelle la Transnistrie a fait sécession. Les frontières de l’actuelle Moldavie sont issues de la chute de l’URSS, en 1991, année où le pays a acquis son indépendance, en même temps que la plupart des autres anciennes Républiques socialistes soviétiques, dont l’Ukraine. Dans les siècles qui ont précédé, ce territoire a cependant été écartelé entre plusieurs puissances, dont les mémoires portent encore la trace.
Il y des drones de toutes les tailles. Avec caméra, électronique et/ou armement embarqué. La genèse de ces véhicules sans pilote est plus longue que l’on ne pourrait le penser. Mais, c’est une autre histoire. Celle qui nous intéresse, c’est celle d’engins actuels, de plus en plus perfectionnés, fabriqués et vendus de tous les côtés.
Nous, membres actifs et acteurs d'initiatives pour le maintien et le développement de la diversité traditionnelle des plantes alimentaires et utiles, saluons l'initiative de la Commission européenne d'associer différents groupes d'intérêt ainsi que le grand public au processus d'élaboration de la nouvelle législation sur la commercialisation des semences.
Est-il possible de faire croître l'économie tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre ? Certains économistes remettent en question la possibilité d'un tel découplage et prônent la décroissance pour préserver la planète.
A observer l’incroyable vitesse à laquelle nombre de présupposés se fracassent contre les événements ces dernières années, on se demande comment ils sont si peu remis en cause. Ou, à tout le moins, fortement adaptés. Nous sommes passés en quelques décennies de l’espoir de lendemains toujours meilleurs à la succession globale de périodes de fortes précarisations de nos sociétés.
Conférence du 12 mars 2022 - compte-rendu. La conférence du samedi 12 mars au soir a rassemblé six expert.e.s issus de domaines complémentaires définissant les contours de la résilience du territoire de notre région. Ceci autour des grands enjeux des changements climatiques actuels. L’objectif était d’obtenir, au travers de ces différentes approches, une perception multiple de la résilience et apporter des pistes de solutions pour la développer à l’échelle de notre territoire. En voici les grandes lignes tracées par les différents intervenant.e.s, au départ de la présentation introductive de Benjamin Coriat sur » les Communs, comme leviers de résilience »
Qui aurait pensé, lors de l'envoi de la précédente Lettre d'info, que nous allions vivre une guerre aux portes de l'Europe ? Retrouvez des références mises à jour pratiquement quotidiennement
Plateforme wallonne pour le GIEC - Lettre n°24 - Édition spéciale - Février 2022 - Aperçu du Résumé pour les décideurs
Pourquoi nous n’avons rien fait pour le climat, pourquoi nous continuerions à ne rien faire, en nous sentant bien droit dans nos bottes – le scénario du pire du philosophe Gardiner
L’invasion par la Russie de l’Ukraine marque une étape importante dans un processus d’amplification rapide des risques d’effondrement de nos sociétés industrielles.
Publiée sur Facebook, voici l’histoire de l’entrée en « documentation écologique » de Louis Schmidt.
L'Ocean summit vient de se terminer à Brest. Pour retrouver les références sur ce sommet et les références “océans” - La sécheresse déjà à l'ordre du jour notamment au Portugal et en Espagne, en plein hiver !
Ce mercredi 2 février 22 – comme souvent les dates symboles – ne surprend pas. Il est annoncé depuis des mois. Reflet d’un consensus fortement majoritaire quant aux politiques européennes en matière d’énergie. Le symbole reste pourtant très violent. Pour qui suit l’actualité mondiale de l’énergie et du climat, un saut vers l’inconnu vient d’être franchi.