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Le décret met en place un moratoire sur les expulsions et une aide financière et sociale pour les migrants locataires touchés par la politique de l’administration Trump.
Au risque de perdre leurs accréditations, un grand nombre de médias américains et internationaux, y compris les chaînes conservatrices Fox News et Newsmax, ont refusé de signer un document du ministère de la défense exigeant des journalistes de ne pas publier certaines informations sans autorisation explicite.
Le polémiste, assassiné le 10 septembre sur un campus dans l’Utah, a reçu, mardi, la médaille présidentielle de la liberté. Le même jour, le site « Politico » publiait une enquête révélant des échanges prônant racisme, nazisme et violence entre Jeunes Républicains sur la messagerie Telegram.
Le comté de Los Angeles a déclaré mardi l'état d'urgence en raison de la répression continue du gouvernement du président américain Donald Trump à l'encontre des migrants. Il s'agit de la mesure la plus récente prise par une autorité locale contre les rafles de la police de l'immigration du ministère américain de la Sécurité intérieure.
Comment cela est-il possible ? C’est précisément les questions abordées dans la partie 2 de l’essai de Cynthia Fleury intitulée « Fascisme, Aux sources psychiques du ressentiment collectif, qui suit la Racine présentant la partie 1.
Ils sont chercheurs, professeurs ou scientifiques, et ont tous fait le même choix : quitter les États-Unis de Donald Trump pour s’installer au Canada. Ils craignent un virage autoritaire et l’annulation et le gel de milliers de bourses pour la recherche scientifique. Reportage de François Rihouay et Joanne Profeta.
Mark Bray, historien américain menacé de mort pour ses travaux sur l’antifascisme, s’exile en Europe
(15/10) - Anne-Toscane ViudesL’enseignant à l’université Rutgers a déménagé en urgence en Espagne avec sa famille après avoir été pris pour cible par les milieux d’extrême droite, dont l’organisation Turning Point USA, cofondée par l’influenceur ultraconservateur Charlie Kirk, assassiné le 10 septembre.
La Maison Blanche a affirmé mercredi qu'elle espérait licencier au moins 10.000 fonctionnaires fédéraux lors de la paralysie budgétaire en cours au moment où une juge déclarait illégaux les limogeages déjà effectifs.
Lors d’un rassemblement lundi 13 octobre au soir, la magistrate récemment inculpé a aussi exprimé son soutien au candidat démocrate à New York, Zohran Mamdani, autre bête noire du président américain.
Plusieurs grands médias américains, dont le New York Times, CNN, Fox News ou encore l'AFP, ont refusé de signer un document imposé par le Pentagone restreignant le travail de la presse.
L'association générale des journalistes professionnels de Belgique (AGJPB/AVBB) a dénoncé avec force mardi les "attaques incessantes et infondées" du président du MR contre les journalistes, particulièrement ceux de la RTBF.
L’universitaire et activiste vient de subir une cabale de l’extrême droite américaine, alimentée par des soutiens du Président. Menacé de mort, celui qui alerte sur le «retour d’une violence suprémaciste» a failli être empêché de quitter les Etats-Unis, avant de parvenir à se rendre en Espagne. «Libération» a recueilli son témoignage.
L’administration Trump avait fait appel d’une décision d’une juge fédérale qui avait bloqué, jeudi, l’arrivée de 500 militaires dans la mégapole. La cour d’appel permet toutefois que les gardes restent sous le contrôle de l’Etat fédéral, en attendant un jugement sur le fond.
L’europe sera démocratisée, quand son oligarchie sera renversée ! L’Europe est dirigée par des oligarques. Oligarques qui possèdent les appartements dans lesquels nous vivons, les banques qui gardent notre argent, les vaccins qui nous sauvent la vie, les applications dont nous avons besoin pour travailler, les données que ces applications collectent sur nous, le pétrole et le gaz qui chauffent notre planète – et, plus important encore, oligarques qui possèdent les politicien.ne.s qui étaient censé·e·s nous défendre contre ces mêmes oligarques. Ils et elles sont le résultat d’un système terrible dans lequel les riches sont autorisés à faire ce qu’ils veulent, tandis que les gens ordinaires paient quand « ce qu’ils et elles veulent » ne fonctionne pas.
Jamais l’ensemble des généraux américains n’avaient été convoqués pour écouter le président du pays et leur ministre de tutelle comme ce fut le cas ce 30 septembre à Quantico (Virginie). Cette réunion historique a vu Donald Trump et Pete Hegseth tenir à des hauts gradés silencieux un discours aux intonations martiales et virilistes dont l’objectif réel était de les préparer à diriger des opérations militaires… à l’intérieur même des États-Unis, dans les villes dirigées par des démocrates.
Alors que la crise budgétaire s’enlise, des milliers d’employés fédéraux ont été congédiés par l’administration américaine qui a visé « ceux proches de démocrates ».
Le président américain avait assumé vouloir se venger de la procureure démocrate Letitia James, deuxième figure publique à faire l’objet, en quelques jours, d’une inculpation qu’il avait directement réclamée.
Le prix Nobel de la paix 2025 a été attribué vendredi à Maria Corina Machado, la cheffe de l'opposition vénézuélienne à Nicolas Maduro. Le comité du prix norvégien a salué ses efforts "en faveur d'une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie".
Le prix Nobel a été décerné à 11 heures, ce vendredi 10 octobre. Le président américain Donald Trump, qui espérait le décrocher cette année, n'a finalement pas été choisi par le comité.
Directeur du Bureau de la gestion du budget, Russell Vought caresse un rêve : réduire à son minimum l’Etat fédéral américain pour offrir les pleins pouvoirs à Donald Trump. Alors que les États-Unis sont plongés dans le shutdown, il veut saisir l'occasion pour licencier des milliers de fonctionnaires et de saper les agences fédérales. Au risque d'ouvrir une bataille devant les tribunaux.
Le directeur du Budget de la Maison Blanche, Russ Vought, a annoncé vendredi sur X que les "réductions d'effectifs avaient commencé" pour les fonctionnaires fédéraux alors que les Etats-Unis sont en situation de paralysie budgétaire.
En conflit ouvert avec plusieurs gouverneurs démocrates après le déploiement de la Garde nationale dans plusieurs villes américaines, Donald Trump menace d’invoquer l’Insurrection Act, loi d’exception héritée du XIXe siècle. Derrière ce geste, un bras de fer institutionnel et la crainte d’un tournant autoritaire.
Le président américain a réuni, mercredi 8 octobre, une table ronde sur la mouvance antifa, qu’il a désignée comme terroriste le 22 septembre. La ministre de la justice, Pam Bondi, a promis de « détruire l’organisation entière du sommet à la base ».
Directeur du Bureau de la gestion du budget, le haut fonctionnaire qui rêve de réduire à son minimum l’Etat fédéral américain entend profiter de la paralysie budgétaire pour arriver à ses fins. Et concentrer le pouvoir dans les mains de Donald Trump.
La procureure générale de l'Etat de New York Letitia James, opposante déclarée de Donald Trump qui réclamait des poursuites à son encontre, a été inculpée jeudi par un grand jury fédéral en Virginie.
C’est aux États-Unis. En 2025. Le fascisme, c’est ça : désigner les intellectuels comme « terroristes » et les persécuter au point qu’ils soient forcés de fuir leur pays. Les États-Unis n’ont pas basculé d’un coup. Ils ont laissé l’extrême droite s’emparer d’une partie des médias, ils l’ont laissée imposer ses sujets, son vocabulaire, ses méthodes politiques, ses réseaux, sa vision du monde. Peu à peu la guerre aux « wokistes » est devenue la priorité. On s’est collectivement habitués à la brutalité politique, au mensonge, à la post vérité. Au nom de la neutralité, de nombreux journalistes ont cessé de combattre ces idées nauséabondes, probablement terrifiés à l’idée d’être ciblés, d’être qualifiés de « militants ».
Les terrifiantes idées de Curtis Yarvin, un « philosophe » du trumpisme Sous le nom provocateur de Dark Enlightenment, une frange de la droite intellectuelle américaine – inspirée par Curtis Yarvin (né en 1973) – prône un renversement des valeurs du XVIIIe siècle : raison, égalité, universalité des droits. Il croit l’humanité aboutie et prône presque son extinction. Il ne veut plus de démocratie. Et je pense qu’il arrivera à ses fins : il est improbable que les élections présidentielles de 2028 ne soient autre chose qu’un plébiscite au candidat unique : un fils de Donald Trump. Sous le pseudonyme de Mencius Moldbug, ce blogueur-philosophe californien théorisait dès 2007 la faillite inéluctable et programmée de la démocratie libérale, qu’il jugeait faible, inefficace et corrompue. Face à ce constat, il propose une destruction méthodique, c’est-à-dire un redémarrage complet du système.
Le spécialiste des Etats-Unis revient dans une tribune au « Monde » sur la longue histoire d’une rhétorique d’extrême droite : l’ennemi intérieur. Le président Trump a, selon lui, fait de ce narratif un véritable mode de gouvernement, à même de justifier une politique autoritaire et une militarisation croissante, jusqu’à redéfinir le territoire américain en champ de bataille.
Le président américain, Donald Trump, a appelé mercredi à emprisonner le maire de Chicago, Brandon Johnson, ainsi que le gouverneur de l'Etat, JB Pritzker, accusant les deux élus démocrates de ne pas protéger les membres de la police de l'immigration (ICE)
Le président américain Donald Trump a intensifié lundi la pression sur l'Etat de l'Illinois et la ville de Chicago en évoquant un possible recours à l'état d'urgence pour surmonter l'opposition des autorités locales et des décisions de justice contre le déploiement de la Garde nationale.
Face à la contestation des autorités de Chicago et Portland et des tribunaux, le président américain a invoqué l’Insurrection Act, une loi de 1807 qui permet de mobiliser certaines forces armées contre des citoyens américains.
Aux États-Unis, des agents du Service de l’immigration et des douanes (ICE) ont utilisé du gaz lacrymogène, des projectiles au poivre et des balles en caoutchouc contre des protestataires rassemblés à l’extérieur d’un centre de détention pour immigrants dans la banlieue de Chicago, le 26 septembre. Des observateurs ayant participé au rassemblement estiment que ces méthodes constituent une violation flagrante de la liberté d’expression.
La Maison Blanche n'a pas l'intention de rémunérer tous les fonctionnaires fédéraux qui ne travaillent pas en raison du shutdown, rapportent les médias américains CNN et NBC.
Près de 200 militaires doivent être déployés dans cette grande ville de l’Oregon où ont lieu des manifestations contre la police de l’immigration. Les responsables locaux, tout comme une juge fédérale, affirment qu’il n’y a pas « d’insurrection à Portland ni de menace pour la sécurité nationale ».
La juge conservatrice Karin J. Immergut a rendu un avis juridique qui démonte les arguments de l'Administration Trump pour recourir aux forces armées dans les villes américaines
Donald Trump signe l'envoi de 300 gardes nationaux à Chicago, une juge bloque la décision à Portland
(05/10) - France24,Donald Trump a signé samedi un décret pour l'envoi de 300 gardes nationaux à Chicago, au moment où une juge fédérale a bloqué celui qu'il a ordonné à Portland, deux villes démocrates ciblées par le président américain.
Le président américain voit dans l’arrêt d’une partie des activités gouvernementales provoqué par le désaccord budgétaire entre républicains et démocrates une aubaine pour démanteler encore un peu plus l’État fédéral et remporter la guerre de la communication face à ses opposants.
Forte de ses 20 000 fonctionnaires, la police de l’immigration américaine multiplie les descentes musclées dans tout le pays, agissant souvent au mépris des droits des personnes interpellées.
La comédienne de 87 ans et des centaines de célébrités hollywoodiennes ont relancé mercredi 1er octobre le «Comité pour le Premier Amendement» fondé par Henry Fonda en 1947, estimant que l’administration américaine la menaçait à nouveau.
Devant près de 800 généraux et amiraux convoqués pour l’occasion, le président américain et son secrétaire à la défense ont exposé leur vision d’une armée débarrassée de ses supposées composantes « woke ». Sa principale mission serait désormais de combattre les ennemis de l’intérieur, à commencer par les villes démocrates.
Nouvelle salve de censure aux États-Unis : vendredi, le Bureau de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables a reçu pour consigne de bannir plusieurs mots tels que «réchauffement climatique» ou encore «émissions» de ses futurs rapports.
Un juge fédéral a bloqué lundi le projet du gouvernement Trump visant à licencier des centaines d’employés de Voice of America (VOA), une agence de presse étrangère des États-Unis. Dans un jugement cinglant, il accuse les fonctionnaires de mépriser et de bafouer la justice, écrit le New York Times.
Le président américain a pris la parole ce mardi lors d’un rassemblement sans précédent de haut gradés près de Washington. Avant lui, le secrétaire à la Défense a fustigé «des décennies de déclin» liées à la diversité et à l’inclusion dans l’armée américaine. […] Dans un discours d’une rare violence politique, Donald Trump a appelé mardi les généraux et amiraux américains à se mobiliser contre «l’ennemi de l’intérieur», en attaquant les immigrés sans papiers, la presse et ses opposants politiques. L’initiative prise par le ministre de la Défense Pete Hegseth de rassembler les plus hauts gradés américains à Quantico (Virginie) était déjà très inhabituelle, la tonalité de la longue allocution du président américain l’a été encore plus.
Face à la menace d’un déploiement militaire à Portland, l’Oregon riposte en justice et dénonce une instrumentalisation politique de l’armée par le président américain.
Après Los Angeles, Washington et Memphis, le président américain a décidé qu’il était temps de remettre au pas la capitale de la contre-culture de l’Ouest américain.
Le clanisme et le climat de peur instauré par Donald Trump dès son retour à la Maison Blanche grippent les « freins et contrepoids » autrefois exemplaires qui garantissent le bon fonctionnement de la démocratie américaine.
Le président américain a déjà fait déployer ce corps militaire de réserve à Memphis, Washington ou Los Angeles, dans le cadre de sa lutte contre la criminalité ciblant des grandes villes américaines dirigées par les démocrates.
Un rapport, publié jeudi, souligne la « dégradation profonde et structurelle de l’environnement dans lequel la société peut s’exprimer et agir », avec des restrictions successives des libertés publiques.
Des médias rapportent que des centaines de personnes détenues dans le centre de rétention pour immigrés en situation irrégulière, situé en Floride et connu sous le nom d'"Alcatraz des alligators", ont disparu de la base de données en ligne de la police américaine de l'immigration (ICE). Selon des associations de défense des droits des immigrés, il n'est ainsi plus possible de les localiser.
Mis à l’écart après ses critiques sur la récupération politique par Donald Trump de la mort de Charlie Kirk, le célèbre présentateur reprend l’antenne ce mardi 23 septembre.
La décision de Donald Trump relance le débat sur la définition même de ce que recouvre le terme « antifa » et sur la responsabilité de la gauche dans la montée des violences politiques américaines.
Haine de l’Etat, foi aveugle dans la technologie, eugénisme… Dans « Apocalypse Nerds », les journalistes Nastasia Hadjadji et Olivier Tesquet analysent le projet antidémocratique des barons de la tech.
Le deuxième mandat présidentiel de Donald Trump marque le retour en force de la religion aux États-Unis. Une montée en puissance en politique et dans l’espace public comme en témoignent les 65.000 personnes rassemblées dans le stade de Gendale en Arizona pour rendre hommage au "martyr" Charlie Kirk. Trump a séduit les électeurs évangéliques et une partie des chrétiens conservateurs. Il est soutenu par l’extrême droite antisémite mais aussi par la droite juive pro-israélienne, une "synthèse que seul Trump est capable de faire". Le 47e président américain a réussi à convaincre cet électorat malgré sa personnalité extravagante, éloignée des préceptes religieux. Calcul politique ? À n’en pas douter. Et depuis son investiture, le conservatisme religieux se déploie.
Donald Trump accentue la pression sur la Justice et réclame des poursuites contre des adversaires politiques accusés de fraude. […] Le président américain multiplie les offensives directes et les coups de pression depuis son retour à la Maison Blanche, déclenchant des inquiétudes sur un risque de remise en cause de la séparation des pouvoirs.
Le chef de la minorité démocrate au Sénat américain, Chuck Schumer, a dénoncé dimanche le "chemin vers la dictature" que prend selon lui Donald Trump, après le coup de pression du président américain la veille afin que son ministère de la Justice poursuive des adversaires politiques.
Dans un message envoyé aux médias, le département de la défense américain menace de révoquer les accès au Pentagone si les correspondants ne se plient pas à cette règle.
Après avoir phagocyté le pouvoir législatif – au moyen de la particratie principalement -, les gouvernements successifs s'attellent depuis plusieurs décennies à affaiblir le pouvoir judiciaire.
Le ministère américain de la Défense a menacé vendredi 19 septembre au soir de révoquer les accréditations des journalistes s’ils ne font pas valider leurs publications à l’avenir.
Quelque chose a basculé. Donald Trump a repris la Maison Blanche, mais dans son sillage, d'autres figures ont pris place. Et si la Silicon Valley, longtemps perçue comme un bastion progressiste, était devenue le laboratoire d’une révolution autoritaire à l'échelle planétaire ? Nourris par d’obscurs penseurs étourdis de rêves fascistes ou monarchiques, des milliardaires de la tech appellent à la mort de l’État-nation et prophétisent la fin des démocraties libérales. Leur horizon politique : la sécession. Car la fin d’un monde, c’est surtout le commencement du leur. L’objectif de ces nerds de l’Apocalypse ? Imposer leur vision d'un futur privatisé, exclusif, fait d'enclaves libertariennes dirigées comme des entreprises. Bienvenue dans le Moyen-Age du futur.
Dans le débat démocratique, il est normal que les tenants de positions politiques différentes expriment leurs divergences avec une certaine virulence. Mais les États-Unis ont dépassé ce stade depuis longtemps. Le pays est en proie à une profonde « polarisation affective », c’est-à-dire que les deux grands camps politiques se considèrent non plus comme des adversaires qui méritent le respect, mais comme des ennemis. Charlie Kirk, qui avait de son vivant largement participé à ce processus, a été la victime de ce contexte délétère – un contexte que l’instrumentalisation de son assassinat par Donald Trump et ses partisans dégrade chaque jour un peu plus.
A la suite de la censure de l’animateur Jimmy Kimmel et face à la multiplication des attaques de l’administration Trump contre la presse et ses opposants, les élus démocrates entendent proposer un texte pour protéger « ceux qui sont ciblés pour des raisons politiques ».
L’ancien président américain Barack Obama a dénoncé jeudi une "cancel culture" sous le gouvernement de Donald Trump. L’ex-locataire de la Maison Blanche a réagi à la suspension de l’animateur de télévision Jimmy Kimmel pour des propos tenus durant son émission, jugés déplacés après l’assassinat de l’influenceur ultraconservateur Charlie Kirk.
Sous la pression de la droite américaine, la chaîne ABC, propriété de Disney, a annoncé mercredi 17 septembre au soir priver d’antenne l’humoriste star «pour une durée indéterminée».
L’assassinat de Kirk est l’équivalent américain de l’incendie du Reichstag, et ses funérailles seront l’allumette portée à une dynamite politique qui va précipiter les États-Unis dans un système autocratique, voire pire, avec toutes les dérives que cela va entraîner. On commence par des délations, on termine avec des camps.
L’émotion qui a terrassé la base MAGA à l’annonce de la mort de cette figure de la jeunesse conservatrice américaine s’est transformée en inextinguible désir de vengeance, dressant l’un contre l’autre deux camps irréconciliables.
Donald Trump a signé lundi un décret pour déployer la Garde nationale et le FBI à Memphis, dans le Tennessee, sur le modèle de ce qui a été réalisé à Washington D.C. pour faire face selon lui à une flambée de criminalité. Le président américain a l'intention de mettre en place ensuite un système semblable dans la ville de Chicago.
Le vice-président américain, J. D. Vance, a pris la tête, lundi, d’une chasse aux sorcières visant « les gens de gauche », accusés sans fondement de promouvoir la violence politique.
Face aux critiques de l’opposition, qui accuse le gouvernement Zelensky de restreindre ses marges d’action, et après la crise politique de juillet, qui a révélé le manque d’indépendance du Parlement, les débats parlementaires seront à nouveau diffusés en direct.
Depuis la mort par balle de l'influenceur conservateur Charlie Kirk, de nombreux Américains ont perdu leur emploi. Le motif invoqué est souvent le même : des messages diffusés sur les réseaux sociaux.
Sur l’ensemble des assassinats commis par des «extrémistes» répertoriés depuis 2005, 347 meurtriers sont liés à des organisations d’extrême droite.
Une centaine de magistrats ont été limogés depuis janvier. Deux de ces ex-juges témoignent à «Libération» du démantèlement de l’Etat de droit américain et de la transformation de leurs tribunaux en «chambres d’enregistrement» de la dérive autoritaire de l’exécutif.
Tué par balles sur le campus d’une université mercredi, Charlie Kirk laisse derrière lui Turning Point USA, l’organisation qu’il a fondée en 2012 et transformée en machine de guerre idéologique pour séduire la jeunesse conservatrice américaine. Décryptage.
Donald Trump a annoncé vendredi déployer des militaires de la Garde nationale à Memphis, dans le Tennessee (sud), dans le cadre de sa lutte contre la criminalité ciblant des grandes villes démocrates du pays.
Cette gouverneure de la banque centrale américaine avait été révoquée fin août par la Maison Blanche, officiellement pour une potentielle fraude immobilière. Une juge fédérale de Washington vient d’annuler ce limogeage aux motivations très politiques.
Si l’accélération des modes de vie a commencé par rimer avec modernité, elle a pris des accents sulfureux avec le temps. Pour certains penseurs aujourd’hui, il s’agirait d’aller encore plus vite dans le développement industriel afin d’anéantir les institutions démocratiques déliquescentes du vieux monde libéral.
Unanimes, les juges formant la majorité conservatrice autorisent la reprise des arrestations basées sur la couleur de peau et l’accent à Los Angeles. Une décision qui transforme des millions de citoyens en suspects permanents.
L’administration Trump reproche aux autorités démocrates de l’Illinois d’avoir remis en liberté des personnes ayant commis de multiples crimes.
En refusant de se soumettre à l’« examen périodique universel sur la situation des droits humains » prévu en novembre par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, les Etats-Unis se détachent un peu plus des instances multilatérales.
Dès 2020, la personnalité de l’actuel Président des États-Unis faisait parler d’elle. Narcissique malfaisant, psycho et sociopathe, l’homme est décrit comme ayant une personnalité dangereuse i. A peine installé pour son deuxième mandat, il produit des décrets à la pelle. Touchant à des domaines aussi variés que les pailles en papier ii ou le secteur de l’énergie éolienne iii. Dès les premières semaines, une structure inédite est mise en place avec pour objectif d’effectuer le plus de coupes budgétaires possible au sein de l’administration américaine… Armée de l’IA, Doge va utiliser des méthodes contestées pour licencier en masse dans les administrations. Si l’objectif de 1.000 milliards d’économie annoncé ne sera jamais atteint, l’attaque frontale contre les structures mêmes de l’État occasionne des dégâts potentiellement irréversibles iv.
La politisation de la science, actuellement à l’œuvre aux Etats-Unis, constitue une dangereuse régression pour un pays où nombre des vaccins aujourd’hui visés ont précisément été mis au point.
Dans quelques jours, je publie mon dernier essai « Donald Trump : le spectre d’un fascisme numérique ». C’est un texte qui traite, de manière profonde et historique, tout en le mêlant à mon histoire américaine, de cette gigantesque fracture américaine. En effet, le trumpisme n’est pas un phénomène de surface, mais l’expression percutante de fractures profondes qui fissurent la société du pays, amplifiées par les grandes entreprises technologiques et menaçant une dérive aux accents autoritaires.
Dans une plongée dans l’Amérique en clair-obscur, Bruno Colmant livre un recueil saisissant de chroniques forgées au fil de trois décennies d’observation des États-Unis, un pays à la croisée permanente de ses destins. Avec une plume à la fois intime et incisive, il décrypte les convulsions sociopolitiques, économiques et culturelles d’une nation fracturée par Donald Trump.
Si Robert Kennedy Jr, ministre américain de la Santé, est accusé d'eugénisme, c'est en fait l'administration Trump au sens large qui est concernée, selon le spécialiste de la politique américaine Jérôme Viala-Gaudefroy (Sciences Po Paris).
L’interventionnisme renforcé de Washington dans les entreprises illustre l’émergence d’un capitalisme « post-néolibéral », observe Marie Charrel, journaliste au « Monde, dans sa chronique. Un retour de l’Etat au service d’un projet autoritaire qui n’a que faire de la redistribution et de la justice sociale.
Je n’aime pas Donald Trump, et encore moins ses idées, qui visent à imposer un régime autocratique, militarisé et probablement héréditaire (qui peut croire une minute que J.D. Vance lui succéder ?), où la force martiale, couplée à un technoféodalisme supporté par les césars de la technologie, conduit à l’abandon d’une certaine idée de la démocratie et à la destruction des pouvoirs et contre-pouvoirs dont les États-Unis sont l’exemple, à l’instar de nombreux pays d’obédience originellement protestante.
Le premier essai consacré au « lawfare », ou guerre par le droit, phénomène qui nuit gravement à la démocratie.
La bataille du redécoupage électoral fait rage aux Etats-Unis, en vue des élections de mi-mandat de novembre 2026, décisives. Du Texas à la Californie, décryptage des manœuvres en cours et de leur possible impact.
Il faut réenchanter le futur. Partout, la démocratie deviendra un combat parce que son entretien deviendra insupportable pour ceux qui nous dirigent et sont incapables de formuler un avenir. La mondialisation a fait de chacun un concurrent, et les problèmes de nature holistique, comme l’écologie, sont devenus une réalité existentielle qui conduit à les nier faute de pouvoir les résoudre. La proximité de leur imminence va dresser les peuples, qui tendront eux-mêmes leurs mains au fer dans un maelström de vérités tronquées et d’irresponsabilités collectives. L’histoire dira un jour que notre consumérisme était un chemin mortifère, et que la mondialisation nous aura abaissés en de tristes individus en quête de jouissances dont ils se verront privés. C’est d’ailleurs une pulsion de mort qui nous pousse, par prédation, à sacrifier nos descendants pour les protéger contre les autres.
Trump’s dictator-like behaviour is so brazen, so blatant, that paradoxically, we discount it. But now it’s time to call it what it is
Les choix actuels — qu'il s'agisse de la gestion de la dette, de la politique monétaire ou de l'approche commerciale — sont lourds de conséquences. D'autant que, plus qu'une monnaie, le dollar constitue un levier d'influence géopolitique.
En ordonnant, lundi 25 août, la création d’une unité spéciale dans chacun des 50 Etats pour assurer l’ordre public, le président républicain cherche à banaliser la présence des militaires dans les rues et à fédéraliser la politique de sécurité publique.
Ces derniers temps, nous semblons dangereusement abandonner notre empathie, cette capacité à se mettre à la place d’autrui pour ressentir ses souffrances. L’empathie n’est pourtant pas qu’une preuve de gentillesse. La conserver, c’est une garantie de vivre ensemble, et donc un ciment des démocraties. Chronique dans Le Monde en direct.
Accusé de dérive autoritaire, Donald Trump a assuré lundi qu'il n'était "pas un dictateur", ajoutant que beaucoup d'Américains "aimeraient en avoir un". Ses détracteurs pointent notamment sa politique migratoire et sécuritaire, dont l'envoi de la Garde nationale à Washington pour maintenir l’ordre.
Depuis plusieurs semaines, le président américain a ordonné le déploiement massif de la Garde nationale dans des bastions démocrates, sous prétexte de lutte contre la criminalité. Washington, Los Angeles, bientôt Baltimore et Chicago : la stratégie choque et interroge. Est-ce vraiment une réponse sécuritaire, ou une opération politique pensée pour affaiblir ses adversaires ?
L'Assemblée générale de l'ONU a créé mardi un groupe d'experts scientifiques sur l'intelligence artificielle (IA) qui sera chargé d'aider la communauté internationale à prendre des décisions informées sur ce sujet sensible, comme le fait le Giec pour le climat.
La loi Duplomb ou la proposition de loi sur l’autoroute A69 ont été adoptées en contournant l’Assemblée nationale à travers des tactiques gouvernementales, faussant la logique parlementaire. Du côté de l’opposition, l’obstruction systématique par le dépôt de milliers d’amendements est également problématique. La démocratie représentative semble aujourd’hui dysfonctionnelle. Comment remédier à cette situation ?
La Garde nationale américaine, mobilisée à Washington, a commencé à porter des armes dimanche dans la capitale, où plus de 2200 effectifs ont été déployés pour lutter contre le crime à la demande de Donald Trump, a annoncé l’armée.
Donald Trump a lancé lundi que beaucoup d'Américains "aimeraient avoir un dictateur", pendant une conférence de presse improvisée et prolongée dans le Bureau ovale, consacrée à des sujets de sécurité et à des récriminations contre ses opposants.
Un ancien conseiller de sécurité nationale perquisitionné, le chef du renseignement militaire limogé, ou encore une gouverneure de la FED menacée d’être virée : Donald Trump s’attaque en force à tous ceux qui le contredisent.
Quelque 1.700 soldats de la Garde nationale devraient être mobilisés dans 19 États américains dans les semaines à venir pour aider le ministère de la Sécurité intérieure dans sa mission de lutte contre l'immigration et la criminalité, ont indiqué vendredi des responsables du Pentagone, cités par la chaine d'information américaine Fox News.
Le Parlement texan a adopté, vendredi, une carte électorale controversée qui dilue le vote démocrate, favorisant la majorité républicaine. Donald Trump avait exercé une pression publique pour obtenir ce redécoupage, tandis que les élus démocrates avaient tenté de bloquer le vote en quittant l’État pendant plus de deux semaines.
Aux États-Unis, l’alliance entre franges politiques radicales et acteurs de la Sillicon Valley fait naître un autoritarisme inédit. Derrière la promesse d'innovation et de sécurité, se profile une dictature numérique où la démocratie vacille.
Le redécoupage devrait permettre à Donald Trump et aux Républicains de récupérer cinq sièges aux élections de mi-mandat. En réaction, les démocrates souhaitent redessiner la carte électorale en Californie.
Donald Trump n’attend pas 2028 pour poser les jalons de son avenir politique. Officiellement, la Constitution américaine l’empêche de briguer un troisième mandat présidentiel. Officieusement, le milliardaire multiplie les signaux contradictoires, brandissant des casquettes « quatre ans de plus » devant Volodymyr Zelensky et ses homologues étrangers, laissant planer le doute sur ses intentions, tout en orchestrant une vaste opération de remodelage électoral destinée à assurer aux Républicains une majorité durable au Congrès.
Les États-Unis semblent inventer une nouvelle forme d’autoritarisme numérique. Sous l’impulsion de Donald Trump, et avec l’appui discret mais décisif de puissantes entreprises technologiques, un pouvoir inédit se met en place. Un pouvoir qui ne se contente pas de gouverner, mais qui contrôle et façonne en profondeur la société. La militarisation de l’espace public s’accentue, la surveillance algorithmique devient omniprésente, et la manipulation des opinions se fait à travers l’exploitation massive des données personnelles et de l’intelligence artificielle.
A quinze mois des midterms, des élus démocrates ont fui le Texas pour empêcher un redécoupage de circonscriptions très favorable au camp adverse. Comme régulièrement, et alors que 2023 avait déjà donné lieu à d’étonnantes modifications, les deux grands partis rivalisent de créativité pour penser la carte électorale à leur avantage.
Les décisions du Président américain prennent de plus en plus les allures de coups de sang. Elles déstabilisent jusqu'au cœur de la démocratie américaine. Et s'attaquent désormais au reste du monde.
La manœuvre vise à empêcher le quorum nécessaire à la tenue des votes prévus lundi sur un projet qui pourrait offrir cinq sièges supplémentaires aux républicains lors des élections de mi-mandat de 2026.
Populiste, autocratique, unilatéraliste, mercantiliste, antiwoke… Difficile de définir l’idéologie du président américain. Ce qu’il n’est pas, en revanche, c’est libéral, que ce soit sur le plan politique, culturel et même économique fait valoir l’historien Jérôme Perrier.
Alors que la saison des festivals bat son plein, un collectif international de travailleurs du spectacle vivant fait part, dans une tribune au « Monde », de sa solidarité avec les milieux culturels serbes, victimes d’une répression sans précédent du gouvernement.
Aux Etats-Unis, en Israël, en Hongrie et dans plusieurs autres pays, une figure politique gagne du terrain : le dirigeant illibéral. Nous avons analysé les rhétoriques communes des principaux responsables politiques concernés.
L’ONG russe Golos, connue pour son recensement minutieux des fraudes électorales en Russie pendant 25 ans, a annoncé mardi la fin de ses activités dans le pays, deux mois après la condamnation de son co-président à cinq ans de prison ferme.
Mobile Fortify, ImmigrationOS, Palantir : autant de noms qui représentent la tuyauterie technologique de l’opération “d’expulsion massive” menée par l'ICE sur ordre de Donald Trump. Et ce n’est que l'un des aspects d’une administration qui mise de plus en plus sur la tech pour sa politique et de magnat de la Silicon Valley qui en profitent.
La rhétorique musclée contre les juges peut exacerber les "menaces" physiques à leur égard, a averti ce week-end le président de la Cour suprême des Etats-Unis dans un contexte de tensions entre l'exécutif et le judiciaire.
La plus haute juridiction américaine considère que les suspensions de portée nationale émises par des juges fédéraux « outrepassent probablement les pouvoirs conférés par le Congrès aux tribunaux fédéraux ».
Démocraties en danger : pourquoi nous minimisons les risques, selon les sciences du comportement Publié: 2 juin 2025, THE CONVERSATION Ralph Hertwig, Max Planck Institute …
Ce 20 juin 2025, cela fait cinq mois jour pour jour que Donald Trump est de retour à la Maison-Blanche. Cinq mois d’une politique « bulldozer » menée tambours battants par le président des États-Unis. Cinq mois pendant lesquels l’administration fédérale américaine a été poursuivie en justice à quasi chaque niveau de mise en œuvre du programme ultra-conservateur voulu par Donald Trump. Combien de décisions de l’administration Trump ont-elles été contestées ? Avec quels effets ?
En Belgique, la suppression du Sénat est annoncée pour 2029. Faire des économies, c'est utile, mais ce n'est pas un projet de société. Plutôt que de choisir la stratégie d'un renoncement qui ne rapportera de toute manière pas grand-chose, notre pays pourrait se projeter dans l'avenir en transformant cette chambre en l'instrument d'une démocratie résiliente.
L'ancien président des États-Unis a pris la parole dans une interview accordée à Heather Cox Richardson.
Volgens sommige denkers zou onbehagen het centrale gevoel van onze tijd zijn. Paul Verhaeghe las het boek 'Eigen planeet eerst' van Roxane van Iperen. Hij denkt dat onmacht veel hoger op de ranglijst staat. Onmacht om te begrijpen wat er aan de hand is en – vooral – waarom er niks aan gedaan wordt. Tekort aan kindercrèches, aan woonzorgcentra, aan leerkrachten, aan magistraten, aan betaalbare huisvesting.
L’administration Trump a lancé une opération à grande échelle contre les migrants en situation irrégulière, en Californie et ailleurs, de préférence dans les États et comtés démocrates. Face au tollé, notamment, des employeurs de ces sans-papiers qui travaillent et paient des impôts, le pouvoir a légèrement reculé, mais sans changer son fusil d’épaule. Ses rodomontades, couplées à des décisions symboliques maladroites, comme la parade militaire organisée à grands frais, le 14 juin dernier, provoquent des contestations de plus en plus véhémentes.
Vance Boelter, soupçonné d’avoir abattu une députée et son mari, a été interpellé dans la nuit de dimanche à lundi après deux jours de chasse à l’homme.
A Los Angeles, New York ou Atlanta, des milliers de manifestations étaient organisées ce samedi 14 juin pour protester contre «la militarisation de la démocratie» par Donald Trump. Des défilés massifs et essentiellement pacifiques, malgré de rares incidents.
De temps en temps cela vaut la peine de s'arrêter un peu sur ce que nous sommes en train de vivre pour mesurer les bascules, les tournants qui sont à l'œuvre. Et, à ce niveau, l’enchaînement des événements en cours à Los Angeles a de quoi faire frissonner.
Toute personne qui s’oppose à Donald Trump devient illégitime aux yeux du président des Etats-Unis, explique, dans une tribune au « Monde », l’historien américain, ce qui crée une situation de grande dangerosité au sommet de la plus puissante démocratie de la planète.
Deux des victimes des tirs, Melissa Hortman et son mari, sont mortes. La police du Minnesota mène une chasse à l’homme ce samedi 14 juin pour retrouver le suspect.
Deux élus démocrates et leurs conjoints ont été la cible de coups de feu à leurs domiciles respectifs ce samedi matin. Une élue démocrate et son mari sont décédés. Un sénateur et son épouse ont également été visés et sont à l'hôpital. Le gouverneur du Minnesota, Tim Walz, a dénoncé un "acte de violence politique". Donald Trump condamne une attaque "terrible".
Les États-Unis sont en état de choc ce samedi après la mort d'une personnalité politique et de son mari. Melissa Hortman était une élue de la Chambre des représentants du Minnesota et en était son ancienne présidente. Elle a été abattue à son domicile par un homme habillé en policier. Son mari, visé également, est décédé lui aussi.
Il y a un siècle, chercheurs et écrivains s’opposaient à la menace fasciste de Mussolini. Cent ans plus tard, face à une nouvelle vague d’extrême droite, un collectif - dont Timothy Snyder, Carol Gilligan, Dominique Schnapper, Axel Honneth - alerte : il faut refuser toute soumission, soutenir les faits et les preuves, cultiver l’esprit critique.
Alors que la maire de Los Angeles décrétait un couvre-feu après plusieurs jours de manifestation contre la politique migratoire fédérale, le responsable démocrate s’est adressé à ses administrés sur un ton d’homme d’Etat.
Basé à Stockholm, l’Institut international pour la démocratie et l’assistance électorale constate que 40 % des scrutins nationaux organisés en 2024 ont fait l’objet d’« une forme ou d’une autre de contestation de la crédibilité du résultat ».
Pour 15% à 25% des Wallons, le gouvernement devrait pouvoir réglementer l’information diffusée par les médias publics, critiquer les décisions des tribunaux ou se passer du parlement pour prendre certaines décisions. Des entorses aux principes démocratiques qui restent minoritaires en Belgique, mais que certains électorats soutiennent un peu plus que d’autres : les électeurs MR côté francophone, les électeurs Vlaams Belang ou N-VA en Flandre. Par ailleurs, une majorité de Belges sont d’accord avec le fait de réduire les libertés d’associations, de partis ou de citoyens qui menacent la démocratie.
Depuis son investiture, Donald Trump insulte, menace ou intimide les journalistes et les médias qui le critiquent, lui ou son Administration.
Paul Ingrassia sera à la tête du Bureau du procureur spécial des États-Unis.
En bloquant les droits de douane imposés par Donald Trump, les juges fédéraux ont estimé que la lettre et l’esprit de la loi avaient été violés. Il y a urgence à rappeler que, dans une démocratie, le pouvoir exécutif n’est pas sans limites.
La biodiversité est en mauvais état et est sévèrement menacée, ça, ce n’est pas une fake news. Une biodiversité en bon état, c’est la garantie d’une planète vivable et de territoires habitables pour les humains. Ça n’est pas une fake news. Ce qui n’est pas une fake news non plus, c’est que remettre en question les vérités scientifiques constitue une mise en danger de la démocratie. La vie en société et le contrat social ne peuvent tenir sans l’accord d’une «vérité partagée», une reconnaissance de ce qu’est la réalité.
Le nombre de recherches diminue sur Google. Les internautes préfèrent poser leurs questions à ChatGPT, ce qui réduit le renvoi vers les sites d’informations et donc leurs revenus. La qualité de l’information proposée par les IA est sujette à caution et sans information fiable, la démocratie est en danger.
Fier d’accepter le don par Doha d’un avion à 400 millions de dollars, Donald Trump confirme l’avènement d’une ère de confusion entre pouvoir présidentiel et profit personnel. Sous les yeux de tous.
Dans un entretien au « Monde », le professeur de philosophie américain explique pourquoi il a décidé de s’exiler au Canada. Il justifie ce départ par les assauts de l’administration Trump contre les campus américains, même si son université a été jusqu’ici relativement épargnée. Jason Stanley est professeur de philosophie, spécialisé dans les pratiques et le langage des régimes autoritaires. Il a décidé de quitter Yale et de rejoindre la Munk School of Global Affairs and Public Policy de l’université de Toronto, au Canada.
Dans son classement mondial de 2025 publié ce vendredi 2 mai, l’ONG pointe un recul inédit des conditions d’exercice du journalisme dans une majorité de pays. La France recule à la 25e place.
Dans son classement annuel par pays publié vendredi, RSF place les Etats-Unis en 57ᵉ position, en perte de deux places. L’administration Trump « a politisé les institutions, réduit le soutien aux médias indépendants et marginalisé les journalistes », soumis à une « hostilité croissante », relève l’ONG.
Waarom ecologisten op 1 mei meestappen – voor mensen, klimaat en democratie.
À la veille des 100 jours de gouvernement Trump, quelle analyse peut-on réaliser du type de politique menée ? Y a-t-il un fil rouge qui permette de décrypter l’avalanche de décrets du président, son style de communication, son style de gouvernance ?
Dans sa volonté de contrôle absolu, le républicain, qui a regagné la Maison Blanche depuis cent jours, s’efforce d’annihiler tous les contre-pouvoirs, remettant en cause l’équilibre institutionnel américain.
En Europe comme aux États-Unis, la montée des populismes et le recul des droits fragilisent les causes écologistes. À mesure que les démocraties vacillent, la planète s’enfonce dans l’urgence climatique. Corine Pelluchon, philosophe, et Lucile Schmid, essayiste et cofondatrice de La Fabrique Écologique, proposent une réflexion sur l’état de nos sociétés, la violence politique, les limites du système et les espoirs d’une démocratie renouvelée, plus mature, plus juste, plus écologique. Comment sortir de l'impasse ? Pourquoi l’écologie dérange-t-elle autant ? Et que faire face à la montée des discours autoritaires et clivants, jusque dans les cercles militants ?
Une analyse sans concession de la filière du recyclage, et un appel à construire une gestion démocratique de nos ressources.
Le chef de la diplomatie américaine fait des coupes dans le département d’État et va supprimer le sous-secrétariat à la sécurité civile, à la démocratie et aux droits de l’homme.
Il peut invectiver Zelensky, réguler le débit des douches, menacer les juges et torpiller les marchés mondiaux. Et parce qu'il le peut, il le fait: depuis cent jours, Donald Trump repousse les limites du pouvoir présidentiel.
Le 21 avril 1944, les femmes obtenaient le droit de vote en France. L’anniversaire français est l’occasion d’un aperçu chronologique de l’acquisition de ce droit dans le monde.
Depuis son investiture le 20 janvier dernier, Donald Trump ébranle la démocratie américaine en gouvernant à coups de décrets présidentiels. Coupes drastiques dans les budgets, retrait d’accords internationaux, licenciements massifs d’employés fédéraux… Il va si vite que les tribunaux sont saturés par les procès en contestation, dont les décisions pourraient prendre des années à être rendues. L’objectif affiché de l'administration Trump est de tailler dans les dépenses publiques, mais il existe aussi une volonté sous-jacente de remodeler les institutions selon une idéologie de droite identitaire et religieuse. Reportage de notre correspondante aux Etats-Unis, Fanny Allard.
Dans une tribune au « Monde », un collectif de chercheurs et d’anciens ambassadeurs appelle, en Europe, à dénoncer sans ambiguïté l’idéologie suprémaciste qui anime désormais le gouvernement de l’Etat hébreu : il vient de créer une « Autorité d’émigration », visant à « relocaliser » plusieurs millions de Palestiniens de Gaza puis, probablement, de Cisjordanie.
Les critiques exprimées par de nombreux dirigeants populistes sur l’état de la démocratie française après la condamnation par Marine Le Pen, lundi 31 mars, révèlent combien le respect de l’État de droit et de la séparation des pouvoirs est au cœur de la fracture qui parcourt actuellement l’Occident.
Le Parlement israélien a adopté, jeudi matin, une loi polémique qui renforce l'influence du pouvoir politique dans la nomination des juges, un vote immédiatement contesté par l'opposition devant la Cour suprême. Ce vote a provoqué les manifestations les plus importantes de l'histoire du pays.
Le «Doge», piloté par le milliardaire libertarien, dont l’action est qualifiée par certains observateurs de «coup d’État», emploie l’intelligence artificielle pour surveiller et virer les employés fédéraux des États-Unis.
Curtis Yarvin est la figure intellectuelle qui émerge de la galaxie trumpiste. Son projet politique, défini comme « néoréactionnaire », propose d’en finir avec l’idée démocratique et de structurer le gouvernement comme une entreprise dirigée par un monarque absolu.
Le sénateur du Vermont et leader de la gauche progressiste souhaite construire un mouvement au-delà du Parti démocrate pour inciter les citoyens à défendre la démocratie.
"La manipulation et l'interférence des informations constituent une menace majeure pour la sécurité de l'UE", a déclaré la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, dans un rapport. Dans son dernier rapport annuel sur le sujet, l'UE indique que l'année dernière, elle a identifié des attaques de désinformation contre plus de quatre-vingts pays et plus de deux cents organisations.
C’est la cinquième fois que la Fondation "Ceci n’est pas une crise" sonde les Belges, et cette cinquième vague confirme ce que disait la précédente, qui date de 2023 : les Belges sont demandeurs d’un pouvoir fort. 69% des sondés voudraient "un dirigeant fort qui appelle directement au peuple, un rejet de tous les contre-pouvoirs, de toutes représentations de toutes les élites". Ce score est 4 points plus élevés qu’en 2023, mais surtout 17 points plus élevés qu’en 2020, lors de la première édition de ce sondage.
Ecrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion participe vendredi 21 mars à une des « grandes assemblées » du Monde au festival Nos futurs, autour du thème « Environnement : faut-il faire peur, désobéir, donner envie ? », avec Pauline Boyer, Mathilde Caillard, Léna Lazare et Nabil Wakim.
Ire réelle. Donald Trump a toujours eu un rapport pour le moins problématique avec les mots et leur sens originel. Depuis son retour à la Maison-Blanche, celui qui jette ses «fake news» et autres «faits alternatifs» à la face de ses adversaires, a entrepris une destruction de plus en plus méthodique du langage et des réalités qu’il décrit. Florilège et analyse de cette fascisation de la langue.



