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octobre 2025

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est à Washington vendredi pour la troisième fois depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. Il veut convaincre le président américain de lui livrer des missiles Tomahawk.
Le président américain a déclaré jeudi 16 octobre que les Etats-Unis ne pouvaient pas «appauvrir» leurs propres réserves de ces missiles que l’Ukraine cherche à se procurer auprès de Washington pour répondre aux attaques russes.
Volodymyr Zelensky aura fort à faire vendredi pour convaincre Donald Trump de livrer à l'Ukraine des missiles Tomahawk, alors que le président américain et Vladimir Poutine viennent de relancer leur dialogue.Le président ukrainien sera reçu à la Maison Blanche pour la troisième fois depuis le retour au pouvoir du républicain.
Le président ukrainien installe à la tête du port de la mer Noire une administration militaire à ses ordres, ravivant la crainte d’une mise au pas de l’ensemble des municipalités du pays en guerre.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'entretiendra vendredi à Washington avec son homologue américain Donald Trump de la possible livraison à son armée de missiles de croisière Tomahawk, "sujet principal" du déplacement, a indiqué jeudi à l'AFP un haut responsable ukrainien.
Des sites de production de gaz en Ukraine ont été mis à l'arrêt jeudi après une nouvelle vague de frappes russes, qui mettent sous pression le réseau énergétique à l'approche de l'hiver. La Russie a multiplié depuis plusieurs semaines les tirs de drones et missiles sur les infrastructures électriques et gazières, ainsi que sur le réseau ferroviaire en Ukraine, provoquant des coupures de courant dans quasiment tout le pays.
Le président russe Vladimir Poutine s'est félicité jeudi que son pays reste "l'un des principaux producteurs" au monde de pétrole, malgré les sanctions occidentales et les pressions de son homologue américain Donald Trump sur les clients de Moscou.
Les discussions autour de la possible fourniture par les Etats-Unis à l'Ukraine de missiles de longue portée Tomahawk ont "contraint" le président russe Vladimir Poutine à appeler son homologue américain Donald Trump, a estimé jeudi le ministre ukrainien des Affaires étrangères.
Donald Trump prévoit de rencontrer son homologue Vladimir Poutine "dans les deux prochaines semaines", a-t-il dit jeudi pendant un échange avec la presse dans le Bureau ovale. Le président américain avait annoncé peu avant qu'il verrait prochainement son homologue russe à Budapest, en Hongrie, après un coup de fil qualifié de "très productif" avec le maître du Kremlin.
Le président ukrainien, qui rencontre Donald Trump ce vendredi à Washington, devrait discuter de la possible livraison à l’armée ukrainienne de missiles américains de longue portée.
Des coupures de courant ont été instaurées dans toute l'Ukraine pour le deuxième jour consécutif en raison des dégâts causés par des frappes russes sur les infrastructures du pays, a annoncé jeudi soir l'opérateur du réseau. "En raison de la situation difficile sur le système énergétique, des coupures d'électricité d'urgence ont été mises en place dans toutes les régions d'Ukraine", a indiqué Ukrenergo sur Telegram. Des mesures de limitation de la consommation d'électricité pour les clients industriels avaient déjà été mises en place toute la journée dans tout le pays, a indiqué Ukrenegro, précisant que ces mesures seraient de nouveau en vigueur vendredi.
Citant un décret signé par Zelensky, les services de sécurité ukrainiens ont annoncé mardi que le maire d'Odessa, Gennadi Troukhanov, a été déchu de la nationalité ukrainienne. Une source au sein de la présidence ukrainienne a par ailleurs indiqué à l'AFP que le danseur de ballet Sergueï Polounine en a également été déchu.
Le Royaume-Uni a annoncé mercredi des sanctions contre deux géants pétroliers russes, Rosneft et Lukoil, et contre une cinquantaine de navires soupçonnés d'appartenir à la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole. Lukoil et Rosneft sont les deux plus grands producteurs russes de pétrole, qui exportent à eux deux quelque 3,1 millions de barils par jour, souligne le gouvernement britannique dans un communiqué.
Le directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, a dit s'attendre mercredi soir à ce que les réparations commencent "bientôt" pour rétablir l'alimentation électrique de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, la situation actuelle n'étant selon lui "pas tenable". Déconnectée du réseau depuis le 23 septembre "Je continue de consulter la Russie et l'Ukraine afin que ces travaux puissent commencer dans les prochains jours", a déclaré dans un communiqué le responsable de l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Plus de la moitié des pays de l'Otan ont rejoint le programme PURL, destiné à financer des armes américaines pour l'Ukraine, en réponse aux besoins urgents exprimés par Kiev.
Des coupures de courant ont été instaurées dans quasiment toute l'Ukraine en raison des dégâts aux infrastructures électriques causés par les frappes russes, a annoncé mercredi l'opérateur du réseau, signe d'une situation qui s'est aggravée par rapport à la veille. "En raison de la situation complexe dans le système énergétique de l'Ukraine, des coupures d'électricité d'urgence ont été mises en place dans toutes les régions", sauf celle de Donetsk (est) où se concentrent les combats, a annoncé Ukrenergo sur Telegram.
Les sanctions occidentales poussent la Russie à emprunter des routes alternatives et à exploiter un « marché gris » pour ses approvisionnements. Une nouvelle géographie des échanges se dessine-t-elle ? Est-elle durablement viable ?
Après l’accord à Gaza, le président américain pourrait reporter son attention sur le conflit avec la Russie. Au menu des discussions à venir avec son homologue ukrainien : défense anti-aérienne et missiles longue portée.
Depuis plusieurs mois déjà, les États-Unis fournissent à l’Ukraine des renseignements précis sur les installations énergétiques à bombarder en Russie. Un soutien qui tranche avec l’attitude passée de Donald Trump à l’égard de Vladimir Poutine. Officiellement, Washington veut pousser Moscou à négocier. Mais ce n’est probablement pas la seule motivation du président américain.
Moscou franchit un cap : des réservistes russes pourraient désormais être mobilisés en dehors des frontières russes, ce qui n'est normalement possible que si le pays se déclare officiellement en état de guerre. La Russie contourne ainsi, une fois de plus, les limites imposées par sa propre législation.
Les "attaques persistantes" de l'Ukraine sur les infrastructures énergétiques de la Russie ont entraîné en septembre une baisse de ses exportations de carburants tels que le diesel et le fioul, au "plus bas depuis une décennie", a indiqué mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE). "Des attaques persistantes contre les infrastructures énergétiques russes" ont réduit les capacités de raffinage du pétrole brut russe "d'environ 500.000 barils par jour, entraînant des pénuries de carburant dans le pays et une baisse des exportations de produits" raffinés, a indiqué l'Agence de l'énergie de l'OCDE dans son rapport mensuel sur le pétrole.
L'opérateur du réseau électrique ukrainien, Ukrenergo, a annoncé mardi instaurer des coupures de courant dans au moins huit régions en raison des dégâts causés aux installations par les récentes frappes russes.
En visite lundi en Ukraine, la cheffe de la diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas a dénoncé la position de la Russie, qui "joue avec la guerre" et risque "l'escalade". Ces déclarations ont lieu après une série de violations de l'espace aérien européen imputées à des appareils russes ces dernières semaines.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé lundi que le cessez-le-feu obtenu à Gaza par l'intermédiaire de Donald Trump donnait "davantage d'espoir pour la paix" en Ukraine, où le dirigeant américain ambitionne aussi de jouer un rôle de médiateur avec Moscou.
Après avoir échangé deux fois en deux jours avec son homologue américain Donald Trump et avec le président français Emmanuel Macron, Volodymyr Zelensky a demandé dimanche à ses alliés de fournir davantage de systèmes de défense antiaériens à l'Ukraine, confrontée à une intensification des attaques de missiles et de drones russes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué avoir eu un entretien téléphonique dimanche avec son homologue américain Donald Trump, le deuxième en deux jours, pour évoquer notamment la défense anti-aérienne et le secteur énergétique du pays pilonné par la Russie.
Depuis le début de la guerre en 2022, pas un jour sans qu’un drone ou un missile ne s’abatte sur l’Ukraine. Face à un danger devenu omniprésent, militaires, humanitaires et civils s’équipent en masse de détecteurs de drones.
Zelensky demande à Trump de mettre la pression sur Poutine pour négocier la paix.
Kiev et neuf régions d'Ukraine étaient affectées par des coupures d'électricité vendredi après une nouvelle attaque russe d'ampleur impliquant des centaines de drones et des dizaines de missiles, qui a également tué un enfant et fait une trentaine de blessés. La Russie multiplie depuis plusieurs semaines les frappes sur les infrastructures énergétiques et le réseau ferroviaire ukrainiens à l'approche de l'hiver, faisant craindre une campagne, comme les années précédentes, qui pourrait plonger des millions de personnes dans le noir.
Une attaque aérienne massive a mis hors d’usage environ 60 % des capacités de production gazière de l’Ukraine. Kiev devra dépenser environ 2 milliards d’euros d’ici à mars pour importer du gaz venant de l’Europe.
Le pays a une nouvelle fois été la cible de tirs russes d’ampleur dans la nuit de jeudi à vendredi 10 octobre. Volodymyr Zelensky affirme que la Russie a lancé plus de 450 drones et plus de 30 missiles.
La capitale ukrainienne Kiev a une nouvelle fois été la cible d'une attaque russe d'ampleur dans la nuit de jeudi à vendredi, qui a provoqué une coupure de courant dans le secteur est de la ville, ont annoncé les autorités locales. Le gouverneur de la région de Zaporijjia, dans le centre de l'Ukraine, a pour sa part annoncé le décès d'un enfant de 7 ans à la suite de frappes russes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé la Russie de vouloir "semer le chaos" en Ukraine en multipliant récemment les frappes sur les infrastructures énergétiques et les chemins de fer du pays. Ces dernières semaines, à l'approche de l'hiver, la Russie a ciblé dans plusieurs régions ukrainiennes des installations électriques, gazières ou ferroviaires, faisant craindre une campagne similaire à celle d'hivers précédents, quand des millions de personnes avaient par moments été plongées dans le noir ou privées de chauffage.
Les sanctions de Washington visant NIS, la compagnie nationale pétrolière de la Serbie, sont entrées en vigueur jeudi. Détenue majoritairement par Gazprom et d’autres sociétés russes, elle assure environ 80 % des besoins en carburant des 6,5 millions de Serbes.
Kiev intensifie depuis début août ses frappes sur les raffineries et les infrastructures pétrolières russes, avec une trentaine d'attaques, la dernière en date lundi, afin d'affaiblir la capacité de Moscou à financer sa guerre. Explications.
La Russie a annoncé mardi avoir intercepté 209 drones ukrainiens dans la nuit et la matinée, l'une des attaques de Kiev les plus massives depuis le début de l'offensive à grande échelle de Moscou en Ukraine en février 2022. Entre 04H00 et 05H00 GMT mardi, 25 drones ont été neutralisés, dont 16 au-dessus de la mer Noire, a indiqué le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
Plusieurs satellites militaires chinois ont été observés au-dessus de l’ouest de l’Ukraine, au moment où celle-ci était frappée par une vague de drones et de missiles russes.
Une attaque de drones a visé lundi une raffinerie à Tioumen, en Sibérie, à plus de 1.800 km de l'Ukraine, marquant la première incursion de ce type dans la région depuis le début de l'offensive russe.
La provocation du 10 septembre a entraîné en Pologne une vague de messages sur les réseaux sociaux en provenance de comptes russes et biélorusses attribuant pour partie la responsabilité de l’incident à l’Ukraine ou à l’OTAN.
En Russie, le boom de l’économie, lié principalement à l’effort de guerre, appartient désormais au passé, et les contribuables vont être davantage mis à contribution, souligne, dans sa chronique, Stéphane Lauer, éditorialiste au « Monde ».
En représailles aux frappes russes sur le réseau électrique ukrainien ces derniers jours, Kyiv a intensifié ses bombardements dans la nuit de dimanche à lundi 6 octobre, notamment dans la région de la mer Noire.
Zelensky a dénoncé lundi la présence de milliers de composants étrangers, notamment américains, allemands et japonais, dans les missiles et drones russes ayant frappé l'Ukraine ce week-end.
Depuis le printemps, l’ampleur des salves de drones russes monte en flèche. En augmentant leur nombre et leur fréquence, la Russie cherche à imposer à Kiev et à ses alliés des coûts sans commune mesure avec ses propres dépenses.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a vivement critiqué l'absence de "véritable réaction" de la part de l'Occident dimanche, à la suite d'une nouvelle attaque russe de grande ampleur.
Cinq personnes ont été tuées dimanche dans des frappes russes sur plusieurs régions d'Ukraine, provoquant des coupures de courant et poussant la Pologne voisine à mobiliser des avions et des systèmes au sol. La Russie a intensifié ses frappes sur le réseau électrique ukrainien ces derniers jours, faisant craindre une campagne visant à plonger le pays dans le noir à l'approche de l'hiver, comme ce fut le cas en 2024. "Les Russes n'essaient même pas de dissimuler leurs véritables intentions. La grande majorité des cibles étaient civiles", a dénoncé dimanche soir le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Alors que la plateforme de financement de munitions pour l’Ukraine, mise en place par le gouvernement tchèque, est dans le viseur du favori des élections législatives organisées vendredi 3 et samedi 4 octobre, son directeur, Ales Vytecka, défend le bilan de cet outil, qui permet des livraisons « continues et fiables ».
L’attaque aérienne des forces russes a visé la gare ferroviaire de Chostka, dans la région de Soumy, dans le nord de l’Ukraine. Volodymyr Zelensky évoque un bilan provisoire de 30 blessés.
Les récentes incursions de drones en Europe montrent que la Russie cherche "l'escalade", a averti le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en appelant les Européens à se mobiliser aux côtés de l'Ukraine, lors d'un sommet à Copenhague jeudi.
La Russie a lancé pendant la nuit "la plus grande attaque" sur des sites de production de gaz en Ukraine depuis le début de son invasion en 2022, avec 35 missiles et 60 drones, a annoncé vendredi l'opérateur d'Etat Naftogaz. L'armée russe pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis 2022 mais c'est l'hiver dernier qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de gaz. "L'ennemi a mené la plus grande attaque massive contre l'infrastructure d'extraction de gaz depuis le début de la guerre", a déclaré Naftogaz dans un communiqué. La Première ministre ukrainienne Ioulia Svyrydenko a accusé la Russie de "terroriser la population civile" et de chercher à perturber "la saison de chauffage", sur Telegram.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, reproche notamment au premier ministre hongrois, Viktor Orban, d’avoir envoyé des drones au-dessus de l’Ukraine, qui pourraient servir la cause de l’ennemi russe.
Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi à "accroître la pression" sur la flotte fantôme russe, dont l'un des pétroliers a été intercepté au large des côtes françaises et est visé par une enquête pour "délits maritimes". Les commandos marine français ont arraisonné samedi le "Boracay", un navire battant pavillon du Bénin et appartenant à la flotte utilisée par Moscou pour contourner les sanctions occidentales contre ses ventes de pétrole depuis l'invasion de l'Ukraine.
Le président russe a dénoncé, ce jeudi 2 octobre, l’interception au large des côtes françaises d’un navire qui pourrait appartenir à la flotte fantôme de Moscou.
Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi les Européens à franchir "un pas" dans "la politique d'entrave" de la flotte fantôme russe qui permet à Moscou d'exporter son pétrole en contournant les sanctions occidentales, et dont l'un des navires clandestins a été arraisonné par la France au large de ses côtes. Jeudi soir, le président russe Vladimir Poutine a qualifié cette interception de "piraterie".
La vague d’attaques de drones ukrainiens désorganise le raffinage russe, plongeant le pays dans une grave pénurie d’essence. Pour tenter d’y répondre, le Kremlin multiplie les mesures d’urgence, de l’établissement de restrictions à la pompe à la recherche d’autres sources d’approvisionnement à l’étranger.
La centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par l'armée russe dans le sud-est de l'Ukraine, ne présente pas de "danger immédiat" tant qu'elle fonctionne grâce à ses "générateurs diesel de secours", a estimé le patron de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). "La plus grande centrale (nucléaire) d'Europe est privée d'alimentation externe depuis au moins une semaine, ce qui constitue de loin l'événement de ce type le plus long en plus de trois ans et demi de guerre" en Ukraine, a indiqué le chef de l'AIEA Rafael Grossi dans un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi.
La Hongrie n'est pas prête à renoncer à importer du pétrole russe, comme le réclament les Etats-Unis de Donald Trump, et une majorité de pays de l'UE, a indiqué mercredi son Premier ministre Viktor Orban. "Nous n'avons aucune autre option, aucune", a-t-il affirmé devant la presse à Copenhague, assurant au passage que le président américain ne lui avait jamais demandé de fermer le robinet du pétrole russe.
Moscou a affirmé mercredi que la situation était "sous contrôle" à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia, privée d'alimentation électrique extérieure depuis plus d'une semaine, après des propos alarmants de Volodymyr Zelensky.
L'alimentation en électricité de la structure de confinement abritant la partie de la centrale nucléaire de Tchernobyl détruite pendant la catastrophe nucléaire en 1986 a été coupée par un bombardement russe, a annoncé mercredi le ministère ukrainien de l'Energie. "En raison de bombardements russes sur les infrastructures énergétiques de la région de Kiev, une situation d'urgence est déclarée dans les installations de la centrale nucléaire de Tchernobyl" a indiqué le ministère ukrainien de l'Energie sur Telegram.
L'alimentation en électricité de la structure de confinement abritant la partie de la centrale nucléaire de Tchernobyl détruite pendant la catastrophe nucléaire en 1986 a été coupée par un bombardement russe, a annoncé mercredi le ministère ukrainien de l'Energie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé mercredi la Russie de constituer une "menace mondiale", après qu'un bombardement russe a coupé l'électricité alimentant la structure de confinement de l'ancienne centrale de Tchernobyl, s'ajoutant à la coupure d'électricité depuis plus d'une semaine à la centrale nucléaire de Zaporijjia. "Chaque jour où la Russie prolonge la guerre, refuse de mettre en oeuvre un cessez-le-feu complet et fiable, et continue de frapper tous nos sites énergétique - y compris ceux essentiels à la sûreté des centrales nucléaires et autres installations nucléaires - est une menace mondiale", a dénoncé M. Zelensky sur Facebook.
Une installation qui isole le réacteur détruit en 1986 de la centrale ukrainienne et empêchant «la libération de matériaux radioactifs dans l’environnement s’est retrouvée sans alimentation électrique», a annoncé ce mercredi 1er octobre le ministère de l’Energie du pays.

septembre 2025

Le sommet de l’Union européenne prévu mercredi et jeudi au Danemark s’annonce sous haute sécurité, après le récent survol de l’espace aérien danois par des drones d’origine non identifiée.
A Copenhague, mercredi 1ᵉʳ octobre, les Vingt-Sept débattront d’un schéma proposé par la Commission et soutenu par Berlin. Les questions politiques, techniques et légales restent nombreuses.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué mardi que la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes, était désormais déconnectée du réseau électrique ukrainien depuis sept jours consécutifs, jugeant la situation "critique" et potentiellement dangereuse.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a indiqué mardi que la centrale nucléaire de Zaporijjia, occupée par les forces russes, était désormais déconnectée du réseau électrique ukrainien depuis sept jours consécutifs, jugeant la situation "critique" et potentiellement dangereuse. "La situation est critique. En raison des attaques russes, la centrale a été coupée de son alimentation électrique et du réseau. Elle est alimentée en électricité par des générateurs diesel", dont l'un d'eux "ne fonctionne pas bien", a déclaré M. Zelensky dans son discours quotidien.
En ouvrant la possibilité d’abattre des avions de chasse russes qui transgresseraient les frontières aériennes de l’Alliance, mardi 23 septembre, les alliés ont signé la fin de la gestion du conflit ukrainien par le seul soutien en armes et en renseignement depuis l’arrière.
Des frappes en profondeur de l’Ukraine contre la Russie avec des missiles longue portée ne sont pas à exclure, a affirmé dimanche l’émissaire américain pour l’Ukraine Keith Kellogg, sur la chaîne Fox News.
Le Premier ministre Viktor Orban a minimisé lundi le survol éventuel par des drones hongrois de l'espace aérien ukrainien, tout en estimant que son pays voisin en guerre n'était pas souverain, puisqu'il dépend de l'Occident.
Zelensky avertit que Moscou pourrait étendre la guerre dans un autre pays d'Europe, alors que des drones suspects sont signalés dans plusieurs pays du Vieux Continent.
La région séparatiste abrite plus de 20 000 tonnes de munitions russes datant de l'époque soviétique.
L'Ukraine a accusé samedi la Russie d'avoir coupé la centrale nucléaire de Zaporijjia du réseau électrique ukrainien depuis quatre jours et de chercher ainsi à la "voler" en la rattachant au réseau sous contrôle russe, en dépit de risques pour sa sécurité. "Nous exhortons toutes les nations préoccupées par la sûreté et la sécurité nucléaires à faire clairement comprendre à Moscou que son pari nucléaire doit cesser", a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne, Andriï Sybiga, dans un message sur son compte X. Conquise par les troupes russes en mars 2022, au début de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine, la centrale, située à Energodar, dans la région de Zaporijjia (sud), est la plus grande d'Europe. Ses six réacteurs sont à l'arrêt mais elle a besoin d'une alimentation électrique extérieure pour continuer à les refroidir.
Volodymyr Zelensky a annoncé ce samedi avoir reçu du matériel de l’Etat hébreu pour repousser les attaques de missiles russes.
L’alimentation électrique externe serait coupée depuis mardi. Kyiv affirme que l’opérateur russe fait courir de grands risques en tentant de «voler» l’installation.
La Russie a envoyé un total de 92 drones en Pologne, il y a deux semaines, soit sensiblement plus que le nombre de drones qui avaient violé l'espace aérien polonais, a indiqué samedi le président de l'Ukraine Volodymyr Zelensky lors d'une conférence de presse.D'après le chef d'État ukrainien, l'Ukraine a abattu la plupart des drones, 19 d'entre eux ont ensuite atteint la Pologne. Lors de cet incident, les forces armées polonaises et celles de l'Otan ont abattu pour la première fois des drones militaires russes au-dessus du territoire de l'Alliance.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a mis en garde samedi contre toute attaque envers son pays, qui entraînerait une "réponse résolue", alors que Donald Trump a appelé à abattre les avions russes en cas de violation de l’espace aérien de l’Otan.
En recevant jeudi Recep Tayyip Erdogan, Donald Trump s'est dit prêt à lever "presque immédiatement" les sanctions américaines contre le secteur turc de la défense. Il a toutefois demandé à son homologue que la Turquie cesse d'acheter du pétrole à la Russie.
Les Moldaves sont appelés aux urnes dimanche 28 septembre pour des élections législatives décisives, moins d’un an après une présidentielle perturbée par l’ingérence russe et un référendum sur l’adhésion à l’Union européenne validé de justesse.
Les troupes russes utilisent une nouvelle stratégie consistant à mener de nombreux assauts avec de très petits groupes de soldats afin de pénétrer les défenses ukrainiennes en utilisant moins d'hommes, a affirmé le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky.
L'Ukraine soupçonne la Hongrie d'avoir effectué des vols de drones de reconnaissance dans son espace aérien, a déclaré vendredi le président Volodymyr Zelensky, faisant monter d'un cran la tension entre ces pays voisins.
Les déclarations du président américain, mardi, en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, ont suscité la surprise des Ukrainiens. Ils restent toutefois très prudents sur ces propos, qui n’étaient accompagnés d’aucune proposition concrète pour faire pression sur Moscou.
Si Moscou intensifie ses attaques contre les réseaux gaziers et les centrales électriques ukrainiennes avant l'arrivée de l'hiver, Kiev riposte en accélérant le rythme des frappes sur les installations pétrolières russes. Objectif : enrayer la machine de guerre et déstabiliser l'économie russe.
Le Kremlin a assuré mercredi que la Russie était "stable", après les propos du président américain, Donald Trump, qui a comparé la veille le pays à un "tigre de papier".
La Russie a assuré mercredi que l'Ukraine n'était pas en mesure de reprendre des territoires face à son armée, contrairement à ce que Donald Trump a affirmé la veille, et entendre poursuivre son assaut débuté en 2022.
La Commission européenne va proposer des droits de douane accrus sur le pétrole russe que deux pays de l'UE, la Hongrie et la Slovaquie, continuent d'importer, après des appels en ce sens de Donald Trump, a annoncé mercredi un des ses porte-paroles. La Commission européenne présentera "en temps voulu" une proposition en ce sens, a indiqué ce porte-parole Olof Gill. Mardi devant les Nations unies, le président Donald Trump a une nouvelle fois critiqué les achats de pétrole russe par les Européens, dénonçant un comportement "inexcusable".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mercredi depuis la tribune de l'ONU que l'Europe ne pouvait pas se permettre que la Moldavie entre dans l'orbite de la Russie.
Le ministère russe des Finances a proposé mercredi d'augmenter la TVA pour financer ses dépenses militaires exponentielles, après plus de trois ans et demi d'offensive en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé mercredi à la tribune de l'ONU qu'une adhésion à l'Otan ne garantissait pas automatiquement la sécurité et loué le revirement de Donald Trump suggérant que Kiev pourrait reprendre des territoires occupés par la Russie.
Le ministère russe des Finances a proposé d’augmenter la TVA pour financer ses dépenses militaires exponentielles, après plus de trois ans et demi d’offensive en Ukraine.
Emmanuel Macron a salué mercredi, dans un entretien à la chaîne France 24 et à Radio France internationale, le "message très clair" envoyé par Donald Trump sur l'Ukraine, une évolution "très importante" car Kiev a "besoin d'équipement et de soutien américain".
La Russie a assuré mercredi que l'Ukraine n'était pas en mesure de reprendre des territoires face à son armée, contrairement à ce que Donald Trump a affirmé la veille, et entendre poursuivre son assaut débuté en 2022.
Lors de son discours à la tribune de l'ONU, le président Emmanuel Macron a défendu mardi un "multilatéralisme efficace". Évoquant les guerres en Ukraine et à Gaza, il a insisté sur le fait que la France refusait le "double standard" en matière de paix et a invité les pays à "agir".
Dmitri Kozak, chef d'état-major adjoint, était opposé à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Alors qu’il appelait il y a quelques mois Volodymyr Zelensky à faire des «échanges de territoire», le président américain a qualifié ce mardi soir Vladimir Poutine de «tigre de papier».
Selon le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, 92 % des personnes interrogées après leur libération ont subi des mauvais traitements.
A l’occasion de l’ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies ce mardi à New York, le président américain a multiplié les diatribes contre les pays européens, l’immigration ou encore la reconnaissance de l’Etat de Palestine.
Un bombardement aérien de l'armée russe a fait lundi au moins trois morts et deux blessés à Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, selon les autorités. D'autres attaques nocturnes ont fait un blessé dans la capitale Kiev et un autre à Soumy.
Le colonel général Alexandre Lapine vient d’être démis de toutes ses fonctions militaires. Une décision surprenante, d’autant plus qu’il avait été nommé “héros de la Russie” par Vladimir Poutine. Mais ce militaire est de plus en plus érigé en bouc émissaire des principaux ratés de l’armée russe en Ukraine.
La Russie a lancé une attaque massive sur l'Ukraine avec 40 missiles et 580 drones, faisant trois morts et des dizaines de blessés, selon Zelensky.
Quatre personnes ont été tuées par une attaque de drones ukrainiens dans la région de Samara, située dans le sud-ouest de la Russie, à plus de 800 kilomètres du front, a déclaré son gouverneur samedi.
La Commission européenne a proposé vendredi que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels répétés en ce sens du président américain Donald Trump. Cette proposition est contenue dans un 19e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible aussi des entités (entreprises, banques, etc) en Chine, Inde ou Asie centrale, accusées d'aider la Russie à contourner les sanctions occidentales ou à vendre son pétrole. "L'économie de guerre de la Russie est soutenue par les revenus de (ses) hydrocarbures (...), il est temps de fermer le robinet", a lancé la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen dans une brève allocution.
La Commission européenne propose que l'UE mette fin plus tôt que prévu à ses importations de gaz naturel liquéfié russe, après les appels en ce sens de Donald Trump, a annoncé vendredi la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas […] "Notre objectif est d'accélérer l'élimination progressive du gaz naturel liquéfié russe d'ici au 1er janvier 2027", a-t-elle précisé sur X.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi que Kiev entendait vendre à l'étranger certains types d'armements, tels que des drones navals pour financer la production militaire en Ukraine.
Des drones ukrainiens ont attaqué jeudi une importante raffinerie située en Russie à environ 1.400 km du front dans la région du Bachkorstastan, causant un incendie, ont rapporté les autorités des deux pays. Une vague d'attaques ukrainiennes contre des sites similaires cet été a affecté la capacité industrielle de plusieurs d'entre eux, dont certaines raffineries parmi les plus importantes du pays, et fait fortement grimper en Russie les prix du carburant à la pompe. Les services de sécurité ukrainiens (SBU) ont affirmé que leurs drones avaient touché le "coeur" d'une raffinerie de pétrole au Bachkortastan appartenant au grand groupe russe Gazprom.
L’unité de drones militaires russes Rubicon Center représente depuis près d’un an une menace grandissante pour l’armée ukrainienne. Une enquête de Radio Free Europe a révélé les coulisses de cette unité d’élite que Moscou s’efforce de garder aussi secrète que possible.
"La protection" des infrastructures face aux attaques russes "quotidiennes" est le "plus gros défi" du secteur de l'énergie en Ukraine qui s'achemine vers un 4e hiver de guerre, a déclaré jeudi la nouvelle ministre ukrainienne de l'Énergie, Svitlana Gryntchouk, en visite à Paris.
Les achats par l'Inde de pétrole russe, et la participation de New Delhi à un exercice militaire organisé par Moscou, pourraient nuire au renforcement de ses liens avec l'Union européenne, a prévenu mercredi la cheffe de la diplomatie de l'UE, Kaja Kallas. Devant des journalistes à Bruxelles, Mme Kallas a rapporté avoir évoqué ces sujets avec le ministre indien des Affaires étrangères, ajoutant: "ce sont des obstacles à notre coopération et au renforcement de notre relation". New Delhi et le bloc européen mènent actuellement des discussions en vue d'accords sur le commerce et la défense.
Un chercheur de l'université de Yale révèle que près de 200 camps destinés à russifier et à préparer les enfants ukrainiens à la guerre ont été mis en place par Moscou.
Dans un rapport publié mardi, le laboratoire de recherche humanitaire de l’université Yale révèle l’existence d’un réseau de 210 installations à travers la Russie et les territoires occupés.
L'Europe et l'Otan doivent repenser leur défense antiaérienne, inadaptée à la guerre menée par Moscou.
Le terrorisme d'État exercé par le Kremlin a commencé voici un siècle. D'exécutions de Russes "gênants" à l'envoi de milliers de soldats à la mort, Poutine pourra bientôt rivaliser avec le "petit père des peuples" sur le chapitre de l'extermination des citoyens qu'il gouverne.
Face aux critiques de l’opposition, qui accuse le gouvernement Zelensky de restreindre ses marges d’action, et après la crise politique de juillet, qui a révélé le manque d’indépendance du Parlement, les débats parlementaires seront à nouveau diffusés en direct.
Les survols de drones russes en Pologne et en Roumanie constituent un pas supplémentaire dans une escalade calculé par la Russie, qui tente de pousser son avantage en mettant sous pression l’Alliance atlantique et en testant ses vulnérabilités.
La Cour d'appel de Bologne, dans le nord de l'Italie, a ordonné mardi l'extradition vers l'Allemagne d'un Ukrainien soupçonné par la justice allemande d'être l'un des coordinateurs du commando ayant saboté le gazoduc russe Nord Stream dans la mer Baltique en septembre 2022. Arrêté fin août, Serhii Kuznietsov, qui était militaire au moment des faits et nie tout lien avec cette affaire, va se pourvoir en Cassation auprès de la Cour suprême italienne, a affirmé à l'AFP son avocat, Nicola Canestrini. Il affirme qu'il se trouvait en Ukraine au moment des explosions et Me Canestrini a dénoncé un procès inéquitable. "Les droits fondamentaux - procès équitable, conditions de détention, immunité fonctionnelle - ne peuvent être sacrifiés au nom d'une coopération judiciaire automatique", a-t-il déploré dans un communiqué. "Kuznietsov n'a pas été autorisé à assister personnellement à ses audiences et s'est vu refuser un accès complet au dossier allemand, en violation flagrante du droit à un procès équitabl
L’Espagne et l’Italie veulent contribuer à la nouvelle mission de l’Otan, visant à protéger le flanc est de l’Alliance, avec de nouveaux avions de chasse, rapportent des médias locaux mardi. Les deux États-membres de l’Otan souhaiteraient envoyer deux Eurofighters et l’Espagne ajouterait un avion ravitailleur.
L'Ukraine a indiqué mardi qu'elle avait attaqué une raffinerie de pétrole dans la ville de Saratov, en Russie, dans le cadre de sa campagne visant l'industrie pétrolière russe.
Deux officiers de l’armée de l’air américaine ont été invités en tant qu’observateurs pour les très controversés exercices militaires conjoints entre la Russie et la Biélorussie, qui s’achèvent ce mardi. Leur présence illustre le rapprochement diplomatique en cours entre les États-Unis de Donald Trump et la Biélorussie. Au bénéfice de la Russie ?
Bucarest a convoqué l’ambassadeur russe pour lui signifier « sa vive protestation » face à un « acte inacceptable et irresponsable », après qu’un drone a traversé son espace aérien pour mener une attaque sur des infrastructures ukrainiennes. Les Etats de l’Alliance atlantique restent en alerte.
Avant d’accentuer la pression sur Vladimir Poutine, Donald Trump exige de ses alliés européens qu’ils cessent d’acheter du pétrole russe et augmentent les droits de douane sur les produits chinois. Inacceptable pour l’UE, qui doit présenter, lundi, un 19ᵉ train de mesures et craint de faire les frais d’une guerre commerciale entre Washington et Pékin.
La Russie considérera le déploiement de troupes de l'OTAN pour protéger l'espace aérien ukrainien comme une déclaration de guerre, a déclaré l'ancien président russe Dmitri Medvedev.
L’universitaire en appelle, dans une tribune au « Monde », à un sursaut européen et à la mise en place rapide d’un bouclier aérien dans le ciel ukrainien.
Après la Pologne il y a quatre jours, Bucarest a vu samedi 13 septembre son espace aérien violé par un engin en marge d’une attaque russe contre l’Ukraine.
Un incendie s'est déclaré dans l'une des plus grandes raffineries de Russie à la suite d'une attaque de drones dans le nord-ouest du pays, a déclaré dimanche un gouverneur régional.
Des drones ukrainiens ont visé la raffinerie de pétrole de Kirichi, l'une des plus importantes de Russie, déclenchant un incendie lorsque des débris sont tombés d'un drone abattu, ont déclaré des responsables russes dimanche. Il s'agit de la deuxième infrastructure pétrolière russe à être prise pour cible en moins de 48 heures.
Le président américain Donald Trump a déclaré samedi qu’il était prêt à prendre "des sanctions significatives contre la Russie" à condition que tous les pays membres de l’Otan cessent leurs importations de pétrole russe. Il a également suggéré aux membres de l'Alliance des hausses substantielles des droits de douane visant la Chine pour que celle-ci diminue son soutien à Moscou.
Les alliés de la Pologne, dont la France et l'Allemagne, ont annoncé renforcer ses moyens de défense aérienne après l'intrusion de drones sur son territoire et au moment où Moscou et son allié bélarusse lancent vendredi de grands exercices militaires conjoints à ses portes.
"Doucement mais sûrement": Oleg fait le plein d'essence à Moscou et vitupère contre la hausse des prix nourrie par une demande accrue et les frappes ukrainiennes contre les infrastructures pétrolières, secteur clé de l'économie russe que les Occidentaux veulent sanctionner. "Tout le monde l'a remarqué", tonne Oleg, retraité de 62 ans: les prix des carburants vont crescendo à la pompe. Au 1er septembre, l'essence au détail coûtait 6,7% de plus que fin 2024, selon Rosstat, l'agence nationale des statistiques. Ce renchérissement s'inscrit dans un contexte de hausse générale des prix, avec une inflation annuelle qui a été de 8,14% en août, à l'heure où la Russie intensifie l'offensive qu'elle a lancée en 2022 en Ukraine.
Moscou a communiqué ce vendredi matin avoir été confronté à une importante attaque de drones. […] La Russie a indiqué vendredi avoir abattu dans la nuit 221 drones ukrainiens, soit l'une des attaques les plus massives de l'armée de Kiev en trois ans et demi d'offensive russe.
Si la Russie dément le caractère intentionnel de cet incident, les appareils, qui n’étaient pas armés, visaient, selon des experts, à tester les capacités de réaction des alliés. Une réponse qui s’est révélée inadéquate. Emmanuel Macron a annoncé, jeudi soir, envoyer trois Rafale en Pologne.
La Russie et la Biélorussie, son allié fidèle, ont entamé vendredi de grands exercices militaires conjoints, a annoncé l'armée russe, quelques jours après l'intrusion sans précédent de drones présumés russes sur le territoire polonais.
La Russie a accusé vendredi l'Ukraine d'avoir lancé un drone d'attaque sur la centrale nucléaire de Smolensk, après avoir indiqué avoir abattu dans la nuit 221 engins, soit l'une des attaques les plus massives des forces de Kiev depuis février 2022. Les défenses anti-aériennes "ont neutralisé un drone de combat ukrainien près de la troisième unité de la centrale nucléaire de Smolensk" vers 04H00 (01H00 GMT), a déclaré le géant russe du nucléaire Rosatom dans un communiqué. La centrale est située à environ 300 km à l'ouest de Moscou.
La Commission européenne a alloué un financement supplémentaire de 40 millions d'euros pour aider les civils ukrainiens à soutenir un quatrième hiver dans la guerre que leur mène la Russie, a annoncé vendredi la commissaire en charge de l'aide humanitaire, Hadja Lahbib.
Le président américain Donald Trump a déclaré vendredi que sa patience à l'égard du président russe Vladimir Poutine, qu'il tente de convaincre de signer un accord de paix avec l'Ukraine, était à bout. Le milliardaire républicain a même évoqué la possibilité de sanctionner les banques et le secteur pétrolier russes.
En vingt-quatre heures, le président américain a été pris de court sur les deux dossiers majeurs de politique étrangère dans lesquels il a choisi de s’investir lourdement. Dans les deux cas, aucune stratégie claire ne se dessine. […] « Très mécontent », « en colère » ou « déçu ». Depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump a régulièrement exprimé sa frustration par rapport au président russe, Vladimir Poutine, et son refus de tout compromis en vue d’une paix négociée en Ukraine. Il s’est aussi dit « très mécontent » après la frappe israélienne sur le Qatar, mardi 9 septembre. Plus ces commentaires s’accumulent, et plus le président américain devient le traducteur de sa propre impuissance, de son immobilisme.
Varsovie entend attirer l’attention sur l’«attaque sans précédent» menée par Moscou dans la nuit de mardi à mercredi.
Des militaires belges ont prêté main forte à l'opération contre les drones russes qui ont pénétré dans l'espace aérien de la Pologne. Ils ont participé à l'approvisionnement en vol des F-35 déployés pour intercepter les drones, a indiqué jeudi le ministre de la Défense, Theo Francken, sur Radio 1.
En visite à Kiev, le président finlandais Alexander Stubb a accusé la Hongrie et la Slovaquie d'alimenter la machine de guerre russe par leurs achats d'énergie.
L’intrusion d’une vingtaine de drones venus du ciel ukrainien et de Biélorussie, dans la nuit de mardi à mercredi, a suscité une vive émotion en Pologne.
Varsovie a annoncé, mercredi, avoir déployé ses défenses aériennes suite à la violation de son espace aérien "de manière répétée par des objets de type drone", alors que la Russie a mené des attaques dans l'ouest de l'Ukraine. Cette annonce est une première pour un membre de l'Otan depuis le début de la guerre. La population est appelée à rester à l'abri.
Plus de dix objets volants ont été repérés dans la nuit de mardi à mercredi par les radars polonais au cours d’une attaque russe contre l’ouest de l’Ukraine. Il s’agit d’une première pour un membre de l’OTAN depuis le début de l’invasion russe en 2022.
Le ministre de la Défense polonais Wladyslaw Kosiniak-Kamysz a annoncé mercredi que l'aviation avait tiré contre des "objets hostiles" après des "violations" de son espace aérien au cours d'une attaque russe contre l'Ukraine, une première pour un membre de l'Otan depuis le début du conflit.
Washington est prêt à imposer des droits de douane supplémentaires sur les acheteurs de pétrole russe comme la Chine et l'Inde si l'Union européenne en fait de même, afin de limiter pour Moscou le financement de sa guerre en Ukraine, a affirmé mardi à l'AFP un responsable américain.
La Pologne a demandé à l'OTAN d'activer l'Article 4 du traité de l'Alliance atlantique qui prévoit des consultations entre alliés en cas de menace sur l'un de ses membres. Plusieurs pays européens ont condamné, mercredi, la violation de l'espace aérien polonais par un certain nombre de drones russes. Ils ont par ailleurs exprimé leur soutien à la Pologne, pays de l'OTAN et de l'UE, voisin de la Russie et de l'Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a publié, mardi, sur les réseaux sociaux, une vidéo montrant les victimes d'une frappe russe contre le village de Iarova, situé dans la région du Donetsk, à moins de dix kilomètres de la ligne de front avec la Russie. Selon lui, au moins 20 civils ont été tués.
L'Allemagne va lancer un programme visant à doter l'Ukraine de "plusieurs milliers de drones de longue portée" pour des "frappes en profondeur" contre la "machine de guerre russe", pour un montant total de 300 millions d'euros, a indiqué mardi son ministre de la Défense.
C’est un aspect de la guerre menée en Ukraine par la Russie que l’on commente moins : celui des manœuvres de Vladimir Poutine pour museler toute opposition afin de se maintenir au pouvoir dans son pays. Pour Viatcheslav Avioutskii, spécialiste des relations internationales de la Russie et de l’Ukraine, professeur à l’École supérieure des sciences commerciales d’Angers, le verrouillage idéologique en marche fait basculer la Russie de l’autoritarisme à la dictature. Interview dans Les Couleurs de l’Info sur La Première.
Des dirigeants européens se rendront cette semaine aux États-Unis pour discuter de la guerre en Ukraine, a annoncé Donald Trump.
Dans un article publié samedi 6 septembre, des journalistes du groupe d’investigation ukrainien «Schémas» documentent l’utilisation de grenades lacrymogènes par des unités russes, déjà évoquées par des services de renseignements européens. Un arsenal considéré comme chimique par les conventions internationales.
Selon Oleksandre Syrsky, la Russie a largement plus de forces et de moyens que l'Ukraine sur la ligne de front.
Selon les pompiers de Bruxelles, de don est une nouvelle étape dans la solidarité de Bruxelles avec la population ukrainienne, durement touchée par la guerre.
La France et l’Allemagne proposent que l’Union européenne cible Lukoïl, une compagnie pétrolière russe présente en Europe, ainsi que davantage d’acteurs hors de l’UE qui aident la Russie à vendre son pétrole, dans le cadre du 19e paquet de sanctions en préparation, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Le conflit entamé en 2022 est le premier dominé par les drones et les systèmes autonomes, rappelle l’entrepreneur estonien Ragnar Sass dans une tribune au « Monde ». Ces nouvelles technologies sont mises au point par des milliers de bénévoles et de membres de la société civile ukrainienne.
Le siège du gouvernement d'Ukraine a été incendié dimanche à Kiev après une vague de bombardements russes nocturnes qui ont fait au moins cinq morts, dont deux dans la capitale.
Dans la nuit de samedi à dimanche, des avions polonais et alliés sont entrés en action pour défendre l'espace aérien polonais après des frappes aériennes russes dans l'ouest de l'Ukraine.
Le projet de déploiement d’avions de chasse initialement imaginé par des responsables politiques ukrainiens rencontre un écho croissant en France, via une pétition signée par plus de 41 000 personnes, alors que la Russie a mené la plus grande attaque aérienne sur l’Ukraine depuis le début du conflit, dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 septembre.
Donald Trump déclaré dimanche qu'il envisageait de nouvelles sanctions contre la Russie, au lendemain d'une importante attaque aérienne sur l'Ukraine, sans précédent par son ampleur.
Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont "engagés" à participer à une "force de réassurance" dans le cadre d'un futur cessez-le-feu russo-ukrainien, en déployant des troupes en Ukraine ou en étant "présents sur le sol, en mer ou dans les airs", a annoncé jeudi Emmanuel Macron.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky considère l'adhésion de son pays à l'Union européenne comme une "garantie économique, politique et géopolitique obligatoire", a-t-il déclaré jeudi lors d'une conférence de presse commune avec le président français Emmanuel Macron.
Selon l’Institut allemand Kiel, depuis juin, l’Europe a fourni environ 95 milliards de dollars d’aide militaire à Kiev, contre 75 milliards pour Washington. Les armes restent en grande partie fabriquées outre-Atlantique.
Les pays soutenant Kyiv se réunissent ce jeudi 4 septembre à l’Elysée pour tester l’engagement des Etats-Unis pour la sécurité future du pays. Vladimir Poutine, fort de ses appuis internationaux, reste inflexible.
Les soutiens européens de l'Ukraine se réunissent jeudi pour tester l'engagement des Etats-Unis pour la sécurité future de l'Ukraine, alors que les efforts de paix de Donald Trump patinent et que Vladimir Poutine, fort de ses soutiens internationaux, paraît plus inflexible que jamais
Il n'appartient pas à la Russie de "décider" si les Occidentaux peuvent ou non envoyer des troupes en Ukraine, a affirmé jeudi le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte.
Donald Trump est "très mécontent" des achats de pétrole russe par des pays de l'UE, a affirmé Volodymyr Zelensky à la suite d'une conversation téléphonique jeudi entre le président américain et des dirigeants européens depuis Paris. "Il est très mécontent que du pétrole russe soit acheté par l'Europe", a déclaré M. Zelensky en citant la Slovaquie et la Hongrie, lors d'une conférence de presse conjointe avec Emmanuel Macron à l'Elysée. Le président français a de son côté confirmé que "le président Trump et l'administration américaine se sont émus (...) des choix qui ont été faits par deux pays membres de l'Union européenne qui continuent d'acheter du pétrole russe".
Les alliés de Kiev se sont réunis jeudi à Paris pour un sommet sur l'Ukraine, en présence du président Volodymyr Zelensky. Vingt-six pays, essentiellement européens, se sont "engagés" à participer à une "force de réassurance" dans le cadre d'un futur cessez-le-feu russo-ukrainien, a annoncé Emmanuel Macron, précisant que le soutien américain serait "finalisé dans les prochains jours".
L’Ukraine a utilisé pour la première fois son tout nouveau missile Flamingo contre des cibles russes en Crimée. Une arme à très longue portée censée être parfaitement adaptée aux besoins immédiats de l’Ukraine face à la Russie.
La Russie cherche à faire reconnaître internationalement comme partie de son territoire les régions ukrainiennes dont Moscou revendique l'annexion, afin d'assurer une paix "durable", a indiqué le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, dans une interview publiée mercredi.
Moscou atteindra ses objectifs en Ukraine par la voie militaire si les négociations avec Kiev échouent, a averti mercredi le président russe Vladimir Poutine, assurant que ses troupes demeuraient "à l'offensive" sur l'ensemble du front. "Voyons comment se développera la situation. Sinon (si les pourparlers n'aboutissent pas, NDLR), nous devrons résoudre nos problèmes militairement", a-t-il déclaré depuis Pékin. "Tous les groupements des forces armées russes sont à l'offensive" dans tous les secteurs du front, a-t-il ajouté.
Les dirigeants d’une trentaine de pays engagés à soutenir Kiev contre l’agression russe se réunissent jeudi en visioconférence en présence du président ukrainien.
Selon une information dévoilée mardi par les renseignements sud-coréens, environ 2 000 soldats nord-coréens ont été tués dans la région de Koursk, partiellement occupée par les forces ukrainiennes jusqu'au printemps dernier.
Dans une vidéo tournée fin août, l'armée russe laisse entrevoir une carte affichant ses futurs objectifs de conquête en Ukraine. Simple oubli, ou propagande volontaire ?
Le président russe Vladimir Poutine a dit mardi apprécier "grandement" la diplomatie jugée "indépendante" de la Slovaquie et suggéré que ce pays coupe les livraisons d'énergie à l'Ukraine, lors d'une rencontre à Pékin avec le Premier ministre slovaque Robert Fico.
Le président américain Donald Trump s'est déclaré mardi "très déçu" par son homologue russe Vladimir Poutine, après que leur rencontre en Alaska n'a abouti à aucun progrès substantiel sur une issue à la guerre en Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé lundi l'arrestation d'une personne suspectée du meurtre d'Andrii Parouby, figure de la révolution pro-européenne du Maïdan et ancien président du Parlement ukrainien. L'opération a mobilisé "des dizaines" de membres des forces de sécurité, selon le ministre de l'Intérieur.
Des unités ukrainiennes spécialisées dans l’usage de véhicules terrestres sans pilote se créent dans toutes les brigades. Ces engins effectuent déjà le gros des ravitaillements et des évacuations en première ligne.
Alors que l'Ukraine continue de lutter, elle fait face à une nouvelle menace : le blanchiment d'argent via les cryptomonnaies. Exploité par des réseaux criminels, ce phénomène coûte des millions au pays.
Le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, a affirmé lundi en marge de la réunion de l'Organisation de coopération de Shanghai (OSC), en Chine, qu'il n'existait aucun plan concret quant à une rencontre trilatérale entre les dirigeants russe, ukrainien et américain.
L’armée russe a encore progressé à rythme élevé en Ukraine en août, mais un peu moins que le mois précédent, selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), qui travaille avec le Critical Threats Project (CTP).

août 2025

Acteur majeur de la révolution de Maidan, en 2014, le député a été abattu samedi 30 août à Lviv. Pendant que la guerre fait rage sur le front, des mains invisibles éliminent des personnalités notoires, qui ont écrit les premiers chapitres de cette tragique histoire.
Des pompiers russes continuaient de lutter samedi contre un incendie, causé par des débris de drone ukrainien plus tôt dans la semaine, près du "palais" qui serait la propriété du président russe Vladimir Poutine sur les bords de la mer Noire.
Au moins une personne est morte, samedi matin, dans d'importants bombardements russes visant plusieurs régions ukrainiennes, dont la région de Zaporijjia et celle de Dnipropetrovsk. Le président Volodymyr Zelensky a appelé Washington et Bruxelles à agir.
Des frappes de drones russes ont fait deux morts et un blessé dans la région de Dnipropetrovsk, en Ukraine, a affirmé l’administration militaire ukrainienne. «Malheureusement, deux personnes sont mortes - un homme et une femme», a annoncé Sergiy Lysak, chef de l’administration militaire de la région, précisant qu’une femme avait également été blessée et que huit drones russes avaient été abattus. L’Ukraine a pour la première fois reconnu mardi que les soldats russes avaient pénétré dans cette région du centre-est, où Moscou avait revendiqué de son côté des avancées dès juillet.
Le Danemark va allouer 10 milliards de couronnes supplémentaires, soit 1,34 milliard d'euros, dans son budget 2026 pour renforcer sa défense et son soutien à l'Ukraine, a annoncé vendredi le ministère de la Défense.
La Russie continue d'exiger de l'Ukraine la cession du Donbass (est), qu'elle ne contrôle pas intégralement, mais est disposée à geler le conflit dans le sud de ce pays le long des lignes de front actuelles, a assuré jeudi soir le chef de la diplomatie turque.
Le ministre de la Défense Theo Francken a évoqué vendredi à son arrivée à une réunion informelle des 27 à Copenhague une nouvelle aide de 100 millions d'euros en faveur de l'Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dit vendredi souhaiter que "fonctionne plus rapidement" le programme prévoyant que les Européens achètent des armes américaines pour les fournir ensuite à Kiev.
La Russie a concentré "jusqu'à 100.000" soldats près de Pokrovsk, une ville clé de l'est de l'Ukraine, a déclaré vendredi le président Volodymyr Zelensky, à un moment où les démarches internationales en faveur de la paix semblent bloquées.
Selon « Politico », « l’approche en solitaire » de cet homme d’affaires devenu émissaire spécial diplomatique du président américain « a mené de manière répétée à des erreurs avec la Russie ».
Lors d’une rencontre bilatérale, vendredi, le chef de l’Etat et le chancelier allemand, Friedrich Merz, ont également assuré qu’ils allaient continuer à faire « pression » pour imposer des sanctions supplémentaires à la Russie.
Le président du Conseil européen, Antonio Costa, s’est dit "horrifié" jeudi par la nouvelle série de frappes meurtrières russes sur Kiev, qui ont également endommagé un bâtiment de la mission diplomatique de l’Union européenne (UE). Le bureau du British Council a également été "gravement endommagé" et sera "fermé au public jusqu’à nouvel ordre".
Plus de 600 drones et missiles ont été lancés par Moscou dans la nuit du mercredi 27 au jeudi 28 août, touchant notamment un bâtiment de l’UE. La Russie «préfère continuer à tuer plutôt que de mettre fin à la guerre», a dénoncé Volodymyr Zelensky.
L’armée russe progresse dans la région de Dnipropetrovsk, qui ne fait pourtant pas partie des revendications territoriales de Vladimir Poutine en Ukraine. La bataille pour deux villages militairement sans importance illustre l’intérêt de cette offensive et le risque pour Kiev.
Donald Trump n'est "pas content" mais "pas surpris" des dernières frappes russes sur Kiev, qui ont causé la mort d'au moins 19 personnes dont quatre enfants, a dit jeudi sa porte-parole, Karoline Leavitt.
Le front se rapproche de Kramatorsk, devenue de facto la capitale de la région. Des bombardements massifs ont visé la périphérie de la ville, le 22 août. Pour Kiev, céder ces territoires reviendrait à livrer sa première ligne de défense à l’armée russe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a proposé les États du Golfe, plusieurs pays européens et la Turquie comme hôtes potentiels pour les futurs pourparlers de paix avec la Russie.
Moscou a mené dans la nuit de mardi à mercredi une attaque massive de drones contre des installations énergétiques de six régions ukrainiennes, selon les autorités locales. Plus de 100 000 personnes sont sans électricité dans les régions de Poltava, Soumy et Tchernihiv.
Karol Nawrocki a refusé de promulguer un projet de loi pour étendre les aides aux réfugiés ukrainiens sans condition de travail. Ce veto illustre le bras de fer qu’entend engager le nouveau chef de l’Etat avec le gouvernement proeuropéen.
Le président finlandais Alexander Stubb a exhorté mardi Donald Trump à prendre des mesures qui forceraient la Russie à s'asseoir à la table des négociations avec l'Ukraine, espérant que la patience de M. Trump à l'égard de Moscou allait "s'épuiser".
Près de 150 mineurs sont bloqués sous-terre dans l'est de l'Ukraine en raison d'une attaque russe sur leur mine de charbon, rapportent plusieurs médias mardi.
Les autorités ukrainiennes ont annoncé mardi permettre aux hommes âgés de 18 à 22 ans de quitter leur pays pour se rendre à l'étranger, un assouplissement de la loi martiale en vigueur à cause de l'invasion russe.
La directrice du renseignement national américain, Tulsi Gabbard, est accusée de ne pas vouloir partager les informations recueillies sur les négociations sur l’Ukraine avec les alliés les plus proches de Washington. Une position qui avantage Moscou et risque de mettre à mal une institution historique du monde du renseignement : l’alliance des “Five Eyes”.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé lundi avoir évoqué de potentielles sanctions et d’autres moyens de pression contre la Russie avec l’émissaire américain Keith Kellogg, en visite en Ukraine.
Donald Trump a répondu par l'affirmative lundi lorsqu'une journaliste lui a demandé s'il avait parlé à Vladimir Poutine depuis son sommet à la Maison Blanche il y a une semaine avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens.
L'Ukraine a lancé une série d'attaques aux drones sur le territoire russe dimanche, jour où elle célèbre son indépendance, une réaction selon Kiev à l'enlisement des efforts diplomatiques pour régler le conflit. "Voici comment l'Ukraine réagit lorsque ses appels à la paix sont ignorés", a déclaré le président Volodymyr Zelensky, alors que la perspective d'une rencontre avec son homologue russe Vladimir Poutine s'éloigne. Les drones ukrainiens ont provoqué des incendies dans une centrale nucléaire et un terminal pétrolier russes. Les autorités locales russes ont indiqué dans la nuit avoir intercepté des drones ukrainiens dans des régions parfois loin du front comme celle de Saint-Pétersbourg (nord-ouest) ou sur la Volga.
Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, a assuré dimanche que les troupes de Kiev avaient repris trois villages de la région orientale de Donetsk qui étaient tombés sous le contrôle de la Russie.
Le Premier ministre canadien, Mark Carney, a appelé dimanche a un cessez-le-feu entre la Russie et l'Ukraine, alors le président américain Donald Trump a dit mi-août préférer un accord de paix direct entre les belligérants pour mettre fin à la guerre.
Le vice-président américain JD Vance a affirmé que Moscou avait fait d'"importantes concessions" sur l'Ukraine auprès du président Donald Trump, depuis son sommet le 15 août en Alaska avec son homologue russe Vladimir Poutine.
Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche, le jour de la fête de l'indépendance de l'Ukraine, qu'une rencontre avec Vladimir Poutine constituait le moyen "le plus efficace pour avancer", alors que Moscou lui reproche son insistance à la réclamer "coûte que coûte", au moment où les efforts diplomatiques pour régler le conflit semblent s'enliser. Invité à Kiev, le Premier ministre canadien Mark Carney à quant à lui mis en garde sur le fait que, selon lui, l'invasion russe de l'Ukraine "ne s'arrêtera pas là", si elle reste "sans réponse" des alliés de ce pays. "Nous devons continuer à faire pression sur la Russie pour qu'elle mette fin à cette guerre, pour qu'elle y mette fin dans la dignité, avec une sécurité et une paix garanties. Cela n'est possible que grâce à la force combinée de tous ceux qui, dans le monde, veulent la paix et respectent le droit international. Le format des pourparlers entre dirigeants est le moyen le plus efficace d'aller de l'avant", a de son côté dit M. Zelensky penda
A Donetsk et dans une partie du Donbass occupé par la Russie depuis 2014, les habitants souffrent d’une pénurie menaçant de dégénérer en catastrophe humanitaire.
Le chef du Kremlin, satisfait de sa réhabilitation diplomatique, ménage le président américain, Donald Trump. Pour l’heure, rien ne change dans ses positions maximalistes et l’armée russe intensifie son offensive.
Depuis le début de l'année 2025, la Russie multiplie les raids de drones kamikazes Shahed. Cet engin de conception iranienne s’abat en nombre toujours plus grand sur les villes ukrainiennes, terrorisant les populations. Pour alimenter ces attaques, la Russie a construit des aéroports spécialement conçus pour le lancement en masse de drones. La rédaction des Observateurs a consulté des images satellites permettant de localiser ces sites.
Le président russe a annoncé ses exigences pour mettre fin à la guerre en Ukraine. Ces dernières risquent de ne pas plaire à Kiev.
Alors que Moscou a lancé 574 drones d’attaque de type Shahed contre l’Ukraine, Kiev est parvenu à toucher les raffineries russes au point que la Crimée est forcée de rationner l’accès aux stations-service.
Les forces de garanties de sécurité que les Européens proposent d’engager sur le front ukrainien doivent être déployées avant et non après un cessez-le-feu pour forcer le Kremlin à signer un accord de paix, analyse Elie Tenenbaum, chercheur à l’Institut français des relations internationales, dans une tribune au « Monde ».
Donald Trump s'est dit vendredi mécontent que la Russie ait frappé une usine américaine en Ukraine et "pas content" en général de la poursuite de la guerre dans ce pays.
La Russie est en train de masser des troupes dans la partie occupée de la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, en vue d'une potentielle offensive, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Malgré l'intensification des efforts de paix américains, la Russie a lancé sur l'Ukraine 574 drones et 40 missiles dans la nuit de mercredi à jeudi, selon l'armée de l'air ukrainienne. Plusieurs villes de l'Ouest ont été touchées.
Plusieurs experts de l'ONU ont dénoncé auprès de Moscou les tortures sexuelles "horribles" auxquelles ont été soumis des civils ukrainiens dans des régions de l'Ukraine occupées par la Russie, en pleines discussions sur un éventuel plan de paix.
Les prix du carburant approchaient des niveaux record jeudi en Russie, selon les données de la bourse, après une série d'attaques ukrainiennes sur des raffineries. L'Ukraine cible régulièrement les raffineries et les dépôts de pétrole russes pour entraver leur capacité à financer l'offensive lancée contre son territoire en 2022. Les dernières attaques surviennent en pleine saison des vacances estivales. Pour tenter de calmer les prix, la Russie, l'un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole, a suspendu le mois dernier ses exportations d'essence, une mesure qui semble avoir eu peu d'effet.
Le président ukrainien a refusé que la rencontre ait lieu à Moscou. Washington plaide pour Budapest, et la Suisse et l’Autriche se sont portées candidates pour accueillir la rencontre.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a prévenu mercredi que toute discussion sur les garanties de sécurité occidentales à offrir à l'Ukraine qui ne prendrait pas en compte la position de Moscou ne mènerait "nulle part".
Le 15 août, Donald Trump a rencontré Vladimir Poutine. Le 18, il a reçu Volodymyr Zelensky ainsi que la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte et plusieurs dirigeants européens (Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Keir Starmer, Giorgia Meloni et Alexander Stubb). Ces échanges ont donné lieu à de nombreuses images marquantes et à quelques déclarations d’intention, mais une paix durable paraît toujours une perspective très lointaine.
L’armée ukrainienne a su déployer des réserves pour arrêter les soldats de Moscou au nord de Pokrovsk, mais elle peine à trouver une parade à la nouvelle tactique d’infiltration russe.
La question a été abordée, mardi, par les membres de la « coalition des volontaires », la plupart européens, et sera à nouveau au menu d’une réunion des chefs d’état-major de l’OTAN, mercredi. En jeu, le rôle des Etats-Unis et une éventuelle clause d’assistance mutuelle.
Que retirer de la rencontre cruciale lundi à Washington entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, avec l’appui de sept dirigeants européens représentant les nations comme la France et la Grande-Bretagne, ainsi que l’Union européenne et l’OTAN ? Réponse en 5 points.
Donald Trump annonce qu’il a "commencé les préparatifs" d’une rencontre entre le président russe Vladimir Poutine et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a-t-il annoncé dans la nuit de lundi à mardi sur son réseau social Truth Social. Cet entretien doit ensuite être suivi d’une réunion à trois, avec les États-Unis. Une déclaration faite trois jours après un sommet bilatéral avec le président russe Vladimir Poutine en Alaska, lors duquel aucun cessez-le-feu en Ukraine n’a été convenu. Donald Trump organisait lundi des discussions à la Maison blanche avec le président ukrainien Volodimir Zelensky et plusieurs dirigeants européens.
Lundi, après de nombreuses déclarations croisées sur les réseaux sociaux, le président ukrainien et les leadeurs européens ont reçu un accueil cordial à la Maison Blanche et Trump s’est engagé à organiser une réunion tripartite avec Vladimir Poutine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a confirmé lundi qu’il était "prêt" à une rencontre bilatérale avec Vladimir Poutine pour mettre fin à l’invasion russe de son pays qui se poursuit depuis plus de trois ans.
Lors d’une réunion à la Maison Blanche entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens, il a été acté que se tiendra prochainement une réunion entre le président russe et le président ukrainien.
Lors d’un échange avec Emmanuel Macron capté par des micros lors du sommet lundi 18 août à Washington, le président américain a laissé entendre que la Russie pourrait signer un accord avec l’Ukraine pour lui faire plaisir.
Organisé à la va-vite dimanche, le déplacement conjoint des principaux dirigeants européens illustre, surtout, leur volonté d’être impliqués dans toute négociation entre les Russes et les Américains.
Donald Trump voudrait pousser Kiev à céder la région à Moscou, y compris les zones toujours sous contrôle ukrainien. Volodymyr Zelensky affiche un refus prudent, de peur de braquer le président américain.
Le président américain Donald Trump va "commencer les préparatifs" d’une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, qui rejetait jusqu’ici une telle réunion, au terme d’une "très bonne" entrevue avec le président ukrainien et plusieurs dirigeants européens ce lundi 18 août. Ce sommet se tiendrait dans les deux semaines. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a réagi ce mardi midi en déclarant que toute rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine devrait prendre en compte les "intérêts de sécurité" de la Russie et être préparée "minutieusement".
Antonio Costa s'est dit rassuré par le soutient européen face à la situation en Ukraine et appelle à poursuivre ainsi. […] Le président du Conseil européen a pris la parole après une réunion virtuelle des chefs d'État et de gouvernement des 27, dont ceux qui étaient présents à Washington aux côtés du président ukrainien Volodymyr Zelensky: le Français Emmanuel Macron, l'Italienne Giorgia Meloni, le Finlandais Alexander Stubb, l'Allemand Friedrich Merz. Juste avant cette réunion en vidéoconférence prévue à 13h00, il y avait eu un nouvel appel téléphonique rassemblant la dite "coalition des volontaires".
Les membres de la « coalition des volontaires » sont prêts à s’engager à protéger Kiev en cas d’accord de paix, mais ils veulent s’assurer d’une forme de garantie de la part des Etats-Unis. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a exclu, dimanche soir, que l’Ukraine entre dans l’OTAN.
Depuis le fort de Brégançon, le chef de l’Etat a exprimé, dimanche, son inquiétude, compte tenu du « contexte extrêmement grave, à la fois pour l’Ukraine, mais pour la sécurité de toute l’Europe ». Comme plusieurs de ses homologues européens, il sera présent au côté de Volodymyr Zelensky, invité par Donald Trump à la Maison Blanche.
Dans l'est de l'Ukraine, les habitants de la région de Donetsk, occupée par la Russie, sont confrontés à une grave crise de l'eau, à l'origine de pénuries qui rendent difficiles les conditions de vie. Une situation qui, selon les experts, résulte de l'occupation russe, de la mauvaise gestion qui en a découlé et des destructions causées par la guerre.
Le président ukrainien était très satisfait. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est réjoui lundi devant Donald Trump qui le recevait à la Maison Blanche d'avoir eu avec lui "la meilleure" de leurs discussions pour tenter de trouver une issue à la guerre dans son pays.
L'agence de presse américaine Associated Press a dévoilé les premières images du nouveau missile de croisière ukrainien, dénommé "Flamingo", et fabriqué sur le sol national ukrainien.
Le sort de l'Ukraine s'est-il joué sur une veste de costume? Certainement pas, mais le choix de Volodymyr Zelensky de renoncer lundi à son habituelle tenue d'inspiration militaire pour une mise plus formelle a mis Donald Trump d'excellente humeur.
"Cette guerre va se terminer", a dit Donald Trump lundi en recevant Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens, qui ont affiché leur volonté de travailler ensemble à la paix et à la sécurité future de l'Ukraine.
Au lendemain de sa rencontre en Alaska avec son homologue russe Vladimir Poutine, le président américain Donald Trump a abandonné samedi toute exigence d'un cessez-le-feu préalable en Ukraine, prônant désormais un "accord de paix" pour mettre fin au conflit. Le locataire de la Maison Blanche doit recevoir le président ukrainien lundi à Washington, et une réunion avec les pays de la "coalition des volontaires" alliés de Kiev doit avoir lieu dimanche.
A la veille de sa réunion avec Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé le refus de la Russie d'appliquer un cessez-le-feu, qui selon lui "complique la situation" pour aboutir un accord de paix global. Une déclaration qui intervient alors que plusieurs sources font état du soutien du président américain à un plan russe qui imposerait le retrait des forces ukrainiennes de la région du Donbass.
Le président ukrainien se déplacera à Bruxelles pour rencontrer les dirigeants européens, avec qui il se rendra également à Washington lundi.
La présidente de la Commission européenne a par ailleurs annoncé que Volodymyr Zelensky serait à Bruxelles dimanche après-midi pour participer à une visioconférence des alliés européens.
Plusieurs dirigeants du Vieux Continent se rendront lundi à Washington en compagnie du président ukrainien pour rencontrer le président américain. La crise ukrainienne met aujourd’hui face à face d’un côté Kiev et les principales capitales européennes, de l’autre Moscou et Washington.
Plusieurs dirigeants européens accompagneront le président ukrainien ce lundi à Washington, où une rencontre avec Donald Trump est prévue, trois jours après le sommet avec Vladimir Poutine.
Trois jours après la rencontre entre le président américain et Vladimir Poutine, les dirigeants européens, plus vigilants que jamais, vont serrer les rangs autour du président ukrainien ­invité ce lundi 18 août à la Maison Blanche.
Après presque trois heures de réunion, Donald Trump et Vladimir Poutine ont échoué à parvenir à un quelconque plan pour une issue à la guerre en Ukraine, qui ravage le pays depuis plus de trois ans.
Les deux chefs d’Etat se sont rencontrés sur le tarmac d’une base militaire à Anchorage, en Alaska, ce vendredi 15 août. L’ambiance était cordiale mais ils n’avaient rien de concret à annoncer après trois heures de discussion.
Le président ukrainien s’est longuement entretenu avec son homologue américain au sortir du sommet. Il a réitéré sa volonté de participer à une rencontre avec la Russie aux côtés des Etats-Unis.
Ce 15 août, le président américain Donald Trump rencontrait son homologue russe Vladimir Poutine. La première dame des Etats-Unis en aurait profité pour lui faire passer un message personnel.
Un accord de paix maintenant « dépend vraiment de Volodymyr Zelensky », a déclaré le président américain sur la chaîne Fox News après l’entretien avec son homologue russe, qui n’a débouché sur aucune annonce concrète.
Les médias s’accordent à dire que la rencontre bipartite d’Anchorage n’a apporté aucune avancée sur la question ukrainienne et permis la réémergence du dictateur russe sur la scène internationale.
Les Ukrainiens ont évité un «deal» russo-américain conclu dans leur dos, mais sont révoltés par l’accueil amical, et en grande pompe, fait à Vladimir Poutine par Donald Trump. Volodymyr Zelensky est attendu à Washington lundi.
Le président américain a déclaré, vendredi 15 août, n’avoir pas conclu d’accord avec son homologue russe à propos de la guerre en Ukraine à l’issue de discussions “productives” de près de trois heures, mais il a fait part de “progrès”.
« Le Monde » reproduit et traduit l’intervention des deux chefs d’Etat à Anchorage, à l’occasion de leur première rencontre depuis le début de la guerre en Ukraine.
La presse européenne fulmine face à la réhabilitation de Vladimir Poutine, mise en scène vendredi 15 août en Alaska. Mais une pointe de soulagement transparaît aussi : les deux présidents n’ont pas conclu d’accord au détriment du Vieux Continent et de l’Ukraine.
Volodymyr Zelensky est attendu lundi après-midi à la Maison Blanche, deux jours après un sommet très attendu en Alaska entre le président américain et son homologue russe Vladimir Poutine. Désormais, Donald Trump écarte un "cessez-le-feu" et plaide pour "un accord de paix" en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a déclaré samedi avoir discuté avec Donald Trump des moyens de mettre fin au conflit en Ukraine "sur une base équitable". S'adressant à de hauts responsables à Moscou au lendemain des pourparlers à Anchorage, la plus grande ville d'Alaska, M. Poutine a souligné que le sommet avec M. Trump était "opportun" et "très utile", selon des propos publiés par le Kremlin.
Le président américain nourrit depuis près de vingt ans une fascination manifeste pour son homologue russe, qu’il doit rencontrer lors d’un sommet consacré à l’Ukraine vendredi, en Alaska. Son empire immobilier a largement bénéficié de capitaux privés russes.
Le président américain et son homologue russe doivent s’entretenir vendredi 15 août dans le complexe militaire situé à Anchorage, en Alaska. «Libération» fait le point sur ce refuge de l’armée de l’air des Etats-Unis.
Vladimir Poutine et Donald Trump doivent se retrouver vendredi en Alaska pour leur premier sommet depuis le retour du milliardaire américain au pouvoir.
Ce vendredi soir, Vladimir Poutine et Donald Trump se réunissent en Alaska autour de la question du conflit en Ukraine. Depuis l’invasion russe en février 2022, la frontière russo-ukrainienne n’a cessé d’évoluer, avant que le front ne se stabilise lentement depuis deux ans, à grands frais humain et matériel.
C’est en Alaska que le président russe Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump discuteront en tête à tête ce vendredi 15 août en soirée de la guerre en Ukraine. Une bipartite malgré la demande répétée du principal intéressé, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, de participer à la discussion alors que l’avenir de son pays est en jeu.
Donald Trump et Vladimir Poutine se rencontrent vendredi en Alaska pour discuter de l'avenir du conflit russo-ukrainien. Que veut Vladimir Poutine ? Que cherche Donald Trump ? Que craint Volodymyr Zelensky ? Voici les enjeux d'une rencontre historique.
Jeudi, à la veille du sommet entre les présidents américain et russe, sur la base militaire d’Elmendorf-Richardson, des manifestants ont exprimé leur soutien à l’Ukraine.
A deux jours de sa rencontre avec son homologue russe en Alaska, le président américain a affirmé qu’il ne négociera pas de territoires sans les Ukrainiens et pourrait même offrir des gages de sécurité.
Les menaces de Washington contre Moscou ne sont plus prises au sérieux en Ukraine et l’absence de Volodymyr Zelensky à la rencontre entre les présidents américain et russe, vendredi 15 août, choque. La conviction à Kiev est que la Russie ne renoncera jamais à prendre le contrôle de tout le pays et à décider de son avenir.
Des dizaines de drones ont été tirés depuis l’Ukraine vers la Russie, provoquant un incendie dans une raffinerie de pétrole. Le raid a été mené à la veille de la rencontre cruciale entre entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Les conflits de Gaza et de l'Ukraine ont changé la façon de négocier. Les diplomates russes ont été formés à l'école de Gromyko : exigez le maximum de votre interlocuteur, même ce qui peut paraître exagéré. Faites monter la pression, lancez des ultimatums puis menacez de quitter la réunion.
La rencontre aura lieu ce vendredi en Alaska. Vladimir Poutine et Donald Trump discuteront vendredi en Alaska du conflit en Ukraine et plus globalement de la sécurité internationale, a annoncé jeudi le Kremlin, précisant que ce sommet débutera vers 19H30 GMT (21H30 en Belgique) et donnera lieu à une conférence de presse commune.
Les deux présidents américain et russe doivent discuter du conflit en Ukraine, vendredi 15 août, dans la région d’Anchorage en Alaska. Moscou annonce aussi qu’une conférence de presse commune est prévue à l’issue du sommet.
Poutine salue les efforts "sincères" de Washington pour mettre fin au conflit en Ukraine
La situation est tendue sur le front entre la Russie et l'Ukraine à la veille d'une rencontre entre le président des États-Unis Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.
Donald Trump et Vladimir Poutine se rencontreront ce vendredi 15 août 2025… avant une nouvelle réunion avec les dirigeants européens ? C’est l’avis du président des États-Unis.
Les exportations de pétrole russe ont atteint, début août, leur plus haut niveau depuis le début de la guerre en Ukraine, en février 2022.
Donald Trump a estimé jeudi à "25%" le risque d'échec de sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine vendredi en Alaska au sujet de la guerre en Ukraine.
La Russie a annoncé mercredi restreindre les appels passés via ces applications, un blocage qui vient s'ajouter à ceux d'autres réseaux sociaux au cours des dernières années.
Deux jours avant la rencontre entre le président américain et son homologue russe, Macron assure que "la volonté américaine est d'obtenir un cessez-le-feu".
Le chef d’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, redoute que le pire scénario n’émerge du sommet entre les présidents des Etats-Unis et de la Russie, qui doit se tenir vendredi 15 août en Alaska, mais se dit prêt à résister à la «pression».
La zone économique spéciale Alaguba, au Tatarstan, en Russie, fabrique des drones depuis le début de la guerre en Ukraine. Sur place, des jeunes étudiantes africaines se retrouvent à travailler sur les lignes de production, attirées par un programme de formation professionnelle trompeur.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a eu une discussion avec les dirigeants européens ce mercredi après-midi.
A la veille du sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine, un collectif regroupant des organisations des droits humains et de la société civile appelle, dans une tribune au « Monde », les dirigeants mondiaux à refuser tout accord qui serait conclu sans le consentement de l’Ukraine ni celui de l’Europe.
Les deux présidents se rencontreront vendredi 15 août pour «prendre le pouls» de la guerre en Ukraine. Chacun campera sur ses positions, avec un net avantage pour le Russe. Le tout, bien loin des Européens et des Ukrainiens.
Les Européens et Donald Trump sont "unis" dans leurs efforts pour mettre fin à la guerre en Ukraine, a affirmé mercredi le chef de l’Otan, Mark Rutte, à l’issue d’un appel téléphonique qu’il a qualifié "d’excellent".
Le sommet vendredi entre le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine, aura lieu sur une grande base militaire près d'Anchorage, la principale ville d'Alaska, a confirmé mercredi une responsable de la Maison Blanche.
Le président français a pris la parole à l’issue de deux réunions en visioconférence avec des dirigeants européens, dont le premier ministre britannique, Keir Starmer, le chancelier allemand, Friedrich Merz, et Volodymyr Zelensky.
A l’issue de ses échanges avec les dirigeants européens ce mercredi 13 août, le président américain a projeté une réunion entre Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky et lui-même «presque immédiatement» après son sommet vendredi en Alaska.
L’administration Trump est en train de réaliser le sauvetage du régime russe, dont elle a besoin pour racketter l’Europe, estime, dans une tribune au « Monde », la spécialiste de la Russie, à la veille de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Le chancelier allemand a invité le président américain à s'entretenir, mercredi, avec Volodymyr Zelensky ainsi qu'avec la dirigeante italienne et ses pairs français, britannique, polonais et finlandais. Objectif : peser sur les discussions qui auront lieu le 15 août entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Le président ukrainien s’apprête à rejoindre ses homologues français, britannique et allemand pour tenter de plaider les intérêts de sa nation auprès du président américain, avant la rencontre prévue vendredi 15 août en Alaska, avec Vladimir Poutine.
Le ministère russe de la Défense a affirmé, dans un communiqué diffusé ce mercredi 13 août, que ses unités ont conquis deux localités au sud-ouest de la ville garnison de Dobropillia, dans la région de Donetsk, à quelques jours de la rencontre entre Trump et Poutine.
Les dirigeants des pays de l'Union européenne ont insisté mardi sur la nécessité pour les Ukrainiens de pouvoir "décider de leur avenir", à trois jours de la rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
A quatre jours d’un sommet avec le chef de l’Etat russe pour négocier la paix en Ukraine, le président américain s’est agacé du refus du président ukrainien de céder une partie de son territoire à la Russie.
Les dirigeants des pays de l'Union européenne ont insisté, mardi, sur la nécessité pour les Ukrainiens de pouvoir "décider de leur avenir". Une déclaration qui intervient à trois jours de la rencontre entre le président américain, Donald Trump, et son homologue russe, Vladimir Poutine.
Les forces russes ont percé les lignes de défense ukrainiennes près de Dobropillia, dans la région de Donetsk, et progressent en direction de l'axe stratégique entre Dobropillia et Kramatorsk, selon le site d'analyse militaire DeepState, proche de l'armée ukrainienne.
L’avancée russe menace les deux dernières agglomérations de la zone encore sous contrôle ukrainien.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, à l’exception du Hongrois Viktor Orban, ont publié mardi une déclaration commune avant le sommet entre les présidents américain et russe en Alaska, qui portera notamment sur l’Ukraine.
Quelques jours avant des pourparlers de paix très attendus entre les États-Unis et la Russie, l'armée ukrainienne et des analystes ont annoncé, mardi, que les troupes russes avaient avancé dans la région orientale de Donetsk, dont Moscou revendique l'annexion.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a estimé mardi que la venue prévue vendredi de Vladimir Poutine en Alaska, pour y rencontrer son homologue américain Donald Trump, était une "victoire" pour le Kremlin.
L'ambassadeur des Etats-Unis auprès de l'Otan Matthew Whitaker a indiqué dimanche que le président ukrainien Volodymyr Zelensky pourrait assister au sommet vendredi en Alaska entre Donald Trump et Vladimir Poutine, une demande des Européens.
L’Union européenne convoque en urgence, lundi, ses ministres des Affaires étrangères afin d’influer sur les discussions prévues cette semaine entre Donald Trump et Vladimir Poutine au sujet de la guerre en Ukraine. L'UE redoute un accord conclu au détriment de Kiev.
Dans une déclaration commune signée samedi, les dirigeants français, italien, allemand, finlandais, polonais et Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, ont rappelé que les « frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force ». Une réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères des Vingt-Sept se tiendra lundi.
Les Etats-Unis travaillent à "programmer" une rencontre entre Donald Trump et ses homologues russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky, a déclaré dimanche le vice-président américain JD Vance, tandis que les alliés européens de l'Ukraine poussent pour la présence de M. Zelensky au sommet américano-russe en Alaska.
Le vice-président américain assure que Donald Trump «a réussi» à convaincre son homologue russe, qu’il doit rencontrer ce vendredi en Alaska, de ne pas totalement exclure une rencontre avec le dirigeant ukrainien.
A priori, la rencontre du 15 août avec Donald Trump se présente bien pour Vladimir Poutine. Il reste trois jours aux Européens, en appui de Kiev, pour convaincre Washington que seule une pression accrue sur Moscou peut permettre d’aller dans le bon sens.
L'Ukraine va recevoir l'équivalent d'1,6 milliards d'euros provenant d'avoirs russes gelés dans les pays de l'Union européenne, a annoncé lundi la Commission européenne.
La rencontre entre le président américain et son homologue russe prévue vendredi 15 août est le premier sommet américano-russe depuis 2021. Trump assure qu’il y aura des «échanges de territoires» pour mettre fin à la guerre.
Les principaux dirigeants européens ont appelé, dimanche, à maintenir la pression sur la Russie pour obtenir la paix et réitéré leur soutien à l'Ukraine, avant le sommet annoncé entre Vladimir Poutine et Donald Trump, qui fait craindre à Kiev un accord à ses dépens.
Dans un communiqué, les principaux dirigeants européens se sont dits convaincus que «seule une approche combinant une diplomatie active, un soutien à l’Ukraine et une pression sur la Fédération de Russie» pouvait réussir.
Craignant que Moscou et Washington n'obtiennent un accord de paix aux dépens de l'Ukraine, lors de leur rencontre le 15 août en Alaska, Volodymyr Zelensky a affirmé, samedi, qu'il rejetterait toute cession de territoires à la Russie.
Plusieurs dirigeants européens ont appelé l'administration Trump pour comprendre les exigences de Poutine en amont du sommet avec le président américain en Alaska. À trois reprises, l'Europe a reçu une réponse différente.
Alors que le sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump se profile, l’exclusion de l’Ukraine des négociations inquiète ses alliés et ravive les tensions.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a insisté dimanche pour que le président ukrainien Volodymyr Zelensky soit présent au sommet prévu vendredi entre Donald Trump et Vladimir Poutine, affirmant ne pouvoir accepter "en aucun cas" que les Ukrainiens et Européens ne soient pas consultés.
Ce sommet en tête-à-tête, sans les Européens, a été annoncé vendredi 8 août par Donald Trump. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s’est insurgé contre de «possibles échanges de territoires» évoqués par le président américain.
Ce sera la première rencontre entre les deux dirigeants depuis le retour à la Maison Blanche du républicain. Le président américain a obtenu une victoire d’apparence non négligeable, avec la tenue de la réunion sur le territoire des Etats-Unis.
Fusilier marin, libéré il y a quelques mois, Youlyan Pylepei est passé depuis 2022 par six lieux de détention différents, dont beaucoup de sinistre mémoire.
Le président français a également rappelé l’implication des Européens à l’approche du sommet entre les présidents américain et russe prévu le 15 août en Alaska pour mettre fin à la guerre.
Le président américain Donald Trump rencontrera son homologue russe Vladimir Poutine en Alaska le 15 août pour tenter de mettre fin à la guerre en Ukraine déclenchée par la Russie.
L'Ukraine a annoncé vendredi procéder à de nouvelles évacuations forcées de civils dans l'est de son son territoire, où les troupes russes continuent de gagner du terrain depuis des mois, après une mesure similaire fin juillet.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau estimé jeudi qu'une rencontre en face-à-face avec son homologue russe Vladimir Poutine constituait une "priorité très claire", au lendemain d'une visite de l'émissaire américain à Moscou.
Au lendemain du déplacement de l'émissaire américain Steve Witkoff à Moscou, Volodymyr Zelensky a réaffirmé, jeudi, son souhait d’un entretien en tête-à-tête avec Vladimir Poutine. Pour le président ukrainien, cette rencontre est une "priorité très claire" dans la perspective de résoudre le conflit entre la Russie et l'Ukraine.
Une rencontre entre Donald Trump et Vladimir Poutine est prévue "dans les prochains jours", selon le conseiller diplomatique du président russe, Iouri Ouchakov, cité jeudi par les agences d'Etat russes. Les préparatifs de ce sommet auraient déjà commencé.
Donald Trump a annoncé qu'il rencontrerait prochainement son homologue russe. Et a même indiqué que ce premier entretien pourrait être suivi par un autre auquel se joindrait Volodymyr Zelensky. Si cette rencontre serait pour le locataire de la Maison-Blanche une véritable avancée dans les négociations sur le conflit en Ukraine, elle est accueillie avec davantage de scepticisme du côté des observateurs américains.
En pleine économie de guerre, la Russie enregistre sa plus forte vague de fermetures d'entreprises depuis le début de l'invasion de l'Ukraine en février 2022.
"Je n'ai rien contre dans l'ensemble, c'est possible, mais certaines conditions doivent être réunies pour cela. Or, malheureusement, nous sommes encore loin de ces conditions", a déclaré M. Poutine, cité par les agences de presse russes.
Le site d'information polonais Onet révèle avoir appris ce que contient la proposition reçue par le président russe de la part des Américains pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Steve Witkoff, envoyé spécial du président américain, a rencontré, mercredi, le chef du Kremlin afin de le convaincre d’un cessez-le-feu avec l’Ukraine avant l’ultimatum du 8 août. Moscou envisage une concession pour retarder l’échéance de sanctions contre ses exportations de pétrole.
Le nombre de personnels militaires russes séropositifs n’a cessé d’augmenter depuis le début de la guerre en Ukraine. La Russie figure aujourd’hui parmi les cinq premiers pays comptant le plus de nouvelles contaminations par le VIH.
Le président américain a décidé, ce mercredi 6 août, de sanctionner les relations commerciales entre la Russie et l’Inde en ajoutant une nouvelle surtaxe au pays qu’il avait déjà récemment visé.
Au deuxième rang des plus gros acheteurs de pétrole russe, l'Inde économise des milliards de dollars sur ce brut acheté à prix réduit qui offre à Moscou une source de revenus essentielle dans son offensive militaire contre l'Ukraine. Une opportunité critiquée par Trump Lorsque la guerre entre la Russie et l'Ukraine a éclaté en 2022, l'Inde a saisi l'opportunité d'acheter du pétrole bon marché, et les importations en provenance de Russie ont bondi.
Arrivé ce mercredi 6 août à Moscou, Steve Witkoff a rencontré le président russe pendant «plus de trois heures». Le Kremlin assure que l’échange a été «utile et constructif».
Le président américain Donald Trump a signé mercredi un décret ajoutant 25% de droits de douane sur les produits indiens, "en réponse à l'achat continu de pétrole russe", une source de revenus essentielle pour Moscou, a annoncé la Maison Blanche sur un de ses comptes X. Cette nouvelle surtaxe vient s'ajouter à celle de 25% qui doit entrer en vigueur jeudi, en même temps que les droits de douane que M. Trump présente comme "réciproques", et ne sera effective que dans 21 jours, selon le décret. Elle ne s'appliquera pas sur un certain nombre de produits, ce qui vient en réduire sensiblement la portée. Ces exemptions concernent cependant des produits visés par des droits de douane sectoriels spécifiques, comme l'acier ou l'aluminium, ou qui le seront prochainement, tels que les produits pharmaceutiques, importante industrie en Inde, ou les semiconducteurs.
Le Kremlin dénonce les menaces "illégitimes" de Trump de surtaxer les produits indiens
Ce phénomène pourrait avoir des conséquences démographiques et économiques lourdes pour la Russie sur le long terme.
Les dirigeants américain et ukrainien se sont entretenus au téléphone ce mardi 5 août, et se sont entendus en matière de défense, alors que l’ultimatum donné par le locataire de la Maison Blanche à Poutine arrive à échéance.
Sous la pression des Ukrainiens, un projet de loi a rétabli l’indépendance de deux agences chargées de lutter contre la corruption. Reculer sur ce fléau reviendrait à trahir les sacrifices des soldats sur le front et à compromettre les chances d’adhésion à l’UE.
Un incendie s’est déclaré dans la nuit de samedi à dimanche dans un dépôt pétrolier aux abords de la cité balnéaire de Sotchi, en Russie. Le feu a été provoqué par l’attaque d’un drone ukrainien. Côté ukrainien, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA) a appelé samedi à "une retenue militaire maximale autour des installations nucléaires", après une frappe aux abords de la centrale nucléaire de Zaporijjia, au sud-est de l’Ukraine.
Une attaque de drones ukrainiens a provoqué un incendie sans faire de victime dans un dépôt pétrolier de Sotchi, cité balnéaire du sud-ouest de la Russie connue pour avoir accueilli les Jeux olympiques de 2014, ont indiqué les autorités locales dimanche. L'Ukraine frappe régulièrement les infrastructures pétrolières et gazières russes, en réponse aux attaques menées contre son propre territoire depuis le début de l'assaut russe d'ampleur en février 2022.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (IAEA) a appelé samedi à "une retenue militaire maximale autour des installations nucléaires", après une frappe aux abords de la centrale nucléaire de Zaporijjia, au sud-est de l'Ukraine.
Les autorités ukrainiennes ont annoncé samedi des arrestations dans le cadre d'un "système de corruption à grande échelle" impliquant des responsables politiques dans le secteur de la défense. Quatre personnes ont été arrêtées, a indiqué l'agence nationale anticorruption.
La ville ukrainienne Pokrovsk, située au cœur du Donbass, est désormais dans la ligne de mire de Moscou. Les forces russes multiplient les offensives pour couper les voies d’approvisionnement de cette ville stratégique, au risque de lourdes pertes, espérant ainsi faire basculer l’équilibre du front oriental.
Le président américain a affirmé, vendredi, réagir aux déclarations de l’ancien président russe Dmitri Medvedev, alors qu’il tente, sans succès pour l’instant, de faire venir Vladimir Poutine à la table des négociations sur l’Ukraine. […] Donald Trump a annoncé, vendredi 1er août, le déploiement de deux sous-marins nucléaires face à la Russie.
Trois personnes ont été tuées en Russie dans des frappes de drones ukrainiennes dans la nuit de vendredi à samedi dans les régions de Rostov et Penza (sud), mais aussi dans celle de Samara, située à environ 800 kilomètres de la frontière ukrainienne – un fait rare –, selon les autorités
Des propos tenus ce jeudi par l'ancien président russe auraient poussé Donald Trump à ordonner le positionnement de deux sous-marins nucléaires dans des "zones appropriées".
Il y a quelques années encore, il passait pour un réformateur libéral au Kremlin. Mais l'ex-président russe Dmitri Medvedev se distingue depuis le début de l'invasion en Ukraine par ses sorties provocatrices, qui ont fini par déclencher la colère de Donald Trump.
Trois personnes ont été tuées, selon les autorités locales, lors des frappes nocturnes ukrainiennes dans les régions de Rostov et Penza, dans le sud de la Russie, ainsi que dans celle de Samara, éloignée du front.
Malgré l’ultimatum adressé au Kremlin, la Russie a durement frappé la capitale ukrainienne dans la nuit de mercredi à jeudi.
Berlin a annoncé vendredi la livraison imminente de deux batteries antimissiles Patriot à l'Ukraine, cible de violents bombardements russes ces derniers jours, notamment sur sa capitale Kiev jeudi faisant 31 morts.
Le président américain n’a pas précisé où exactement les submersibles seraient envoyés. Il n’a pas non plus expliqué à quels propos de l’ancien président russe Dmitri Medvedev il réagissait. […] Donald Trump a « ordonné », vendredi 1er août, le déploiement de « deux sous-marins nucléaires » dans des « zones appropriées » après des commentaires « provocateurs » et « incendiaires » de l’ancien président russe Dmitri Medvedev.
Non seulement l'armée russe accélère sa progression sur le territoire ukrainien, mais ses frappes par drones ont également été plus nombreuses.
Dans un message récent sur X, l’ancien président russe Dmitri Medvedev avait écrit que chaque nouvel ultimatum fixé par Donald Trump pour mettre fin à la guerre en Ukraine «était une menace et un pas vers la guerre» avec les Etats-Unis. […] Donald Trump a annoncé vendredi sur son réseau Truth Social avoir ordonné que «deux sous-marins nucléaires soient positionnés dans les zones appropriées» après des commentaires «provocateurs» de l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

juillet 2025

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé jeudi le monde à oeuvrer pour un "changement de régime" en Russie, sans quoi Vladimir Poutine continuera, selon lui, à déstabiliser ses voisins.
Le parlement ukrainien a approuvé jeudi à une vaste majorité un projet de loi rétablissant l'indépendance d'instances anticorruption, revenant sur un précédent texte décrié par la société civile et l'Union européenne.
Après plusieurs jours de contestations dans la rue contre la mise sous tutelle d’agences anticorruption au nom de la lutte contre «l’influence russe», les députés ukrainiens ont fait machine arrière ce jeudi 31 juillet.
« Nous allons imposer des droits de douane et d’autres choses », a expliqué le président américain, non sans remarquer : « Je ne sais pas si cela va affecter la Russie, car de toute évidence [Vladimir Poutine] veut que la guerre continue. »
En Ukraine, des soldats épuisés et sous-équipés face au déluge de drones russes.
Six militants de cette organisation libérale et démocrate, opposée à l’invasion en Ukraine, sont jugés cet été à Saint-Pétersbourg. Ils ont entre 24 et 30 ans. Ils risquent jusqu’à quinze ans de prison.
De nouvelles frappes nocturnes russes sur l'Ukraine ont fait au moins 20 morts dans les régions de Zaporijjia et de Dnipropetrovsk, ont indiqué les autorités mardi.
Les bombardements ont ciblé les régions de Zaporijia et Dnipropetrovsk, peu après le nouvel ultimatum posé par Donald Trump à Vladimir Poutine pour mettre fin au conflit.
Le Kremlin a assuré mardi maintenir son "engagement en faveur d'un processus de paix" en Ukraine, au lendemain d'un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine pour mettre fin à l'offensive russe lancée il y a plus de trois ans.
Au moins 17 personnes ont été tuées dans la nuit de lundi à mardi lors d'une frappe russe sur une colonie pénitentiaire dans la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, selon les autorités
Donald Trump a annoncé lundi en Écosse qu’il allait "réduire" le délai de 50 jours donné le 14 juillet au président russe Vladimir Poutine pour cesser les hostilités en Ukraine, sous peine de sanctions américaines sévères contre la Russie. Il lui donne "dix à douze jours".
Donald Trump a annoncé lundi qu'il allait "réduire" le délai de 50 jours donné le 14 juillet au président russe Vladimir Poutine pour cesser les hostilités en Ukraine, sous peine de sanctions américaines sévères contre la Russie.
«Très déçu» par son homologue russe, le président américain a annoncé ce lundi 28 juillet réduire drastiquement le délai de 50 jours donné le 14 juillet à Vladimir Poutine. Il lui intime de cesser les attaques, sous peine de sanctions américaines sévères.
Une possible rencontre avec le président russe Vladimir Poutine a fait l'objet de discussions lors des négociations cette semaine à Istanbul entre Moscou et Kiev, a affirmé le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans des déclarations diffusées vendredi.
Alors que la guerre s'enlise, Kiev presse ses alliés européens de financer les salaires ses soldats. Une demande inédite dans un contexte budgétaire, politique et humanitaire de plus en plus tendu.
Sous le couvert de formation technologique, des milliers de jeunes Russes sont peu à peu formés à la conception de drones militaires. Une enquête du média indépendant russe “The Insider” révèle comment l’État orchestre ce programme pour transformer des écoliers en ingénieurs de guerre.
Les journaux officiels russes prennent très au sérieux la rumeur affirmant que c’est à la Première dame des États-Unis que l’on doit le durcissement de ton de Donald Trump à l’égard du Kremlin dans le dossier ukrainien.
Signe d'une capacité de production en forte hausse, Moscou a intensifié ses attaques de drones kamikazes sur le territoire ukrainien depuis le début de l'année. Selon certains experts, la Russie pourrait même être en mesure de lancer une salve de 2 000 engins en une seule nuit dès l'automne prochain. Une méga-attaque susceptible de submerger les défenses antiaériennes de Kiev, qui se voit une nouvelle fois contraint de s'adapter.
Les autorités de la région ukrainienne de Donetsk (est) ont ordonné jeudi l’évacuation des "familles avec enfants" d’une dizaine de localités situées près du front, où les troupes russes continuent de grignoter du terrain.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi avoir approuvé une vente d'armements à l'Ukraine visant notamment à renforcer sa défense antiaérienne pour un montant de 322 millions de dollars, selon un communiqué.
La Russie et l'Ukraine se sont accordées à l'issue de pourparlers à Istanbul mercredi sur un nouvel échange de prisonniers concernant 1.200 personnes de chaque côté, et Moscou a proposé à Kiev de lui remettre les corps de 3.000 nouveaux soldats, a annoncé le négociateur russe.
Le récent assassinat d’un agent des services des renseignements ukrainiens a été revendiqué par un groupuscule néonazi américain baptisé The Base. Ce mouvement, inscrit en 2024 sur la liste des organisations terroristes par l’Union européenne, affirme vouloir créer une enclave ethniquement blanche dans l'ouest de l'Ukraine.
Puiser dans les stocks européens de batteries Patriot, activer le plan Skyshield, confisquer les 210 milliards d’avoirs russes… Des solutions immédiates existent face à la voracité de Poutine. C’est une question de vie et de mort pour l’Ukraine, alertent des personnalités du monde universitaire, culturel, judiciaire et militaire.
Lors des dernières négociations en juin, la Russie avait présenté des exigences maximales, incluant notamment la cession par l’Ukraine de quatre régions en plus de la Crimée annexée en 2014. L’Ukraine avait rejeté ce qu’elle avait qualifié d’«ultimatums».
Ces pétroliers font partie d'une "flotte responsable du transport illicite de marchandises d'une valeur de 24 milliards de dollars depuis le début de l'année 2024", indique le ministère britannique des Affaires étrangères dans un communiqué. Deux sociétés sont également visées : Intershipping Services LLC, accusée d'avoir "enregistré des navires de la flotte fantôme sous pavillon gabonais", et Litasco Middle East DMCC, liée à la compagnie pétrolière russe Lukoil, "pour son rôle dans le transport d'importants volumes de pétrole russe sur des navires de la flotte fantôme".
La Russie a intercepté une nouvelle vague d'attaques de drones ukrainiens ciblant Moscou et plusieurs régions frontalières durant la nuit dernière.
Le président Zelensky s’est dit toujours prêt ce samedi 19 juillet à négocier directement avec Vladimir Poutine après des négociations qui ont échoué en juin.
La France a salué, vendredi, l'adoption d'un 18e paquet de sanctions européennes "sans précédent" contre la Russie et ses soutiens, qui prévoit notamment un abaissement du seuil du prix du pétrole brut russe autorisé à l'exportation.
L'UE a adopté vendredi un 18e paquet de sanctions contre la Russie en guerre contre l'Ukraine, qui prévoit un abaissement du prix du pétrole russe autorisé à l'exportation, a-t-on appris de sources diplomatiques. "Nous avons maintenant un accord sur un 18e paquet de sanctions fort et efficace contre la Russie", a assuré un diplomate à Bruxelles à l'issue d'une réunion des ambassadeurs de l'Union européenne vendredi matin. La Slovaquie, qui bloquait jusqu'à présent l'adoption de ce nouveau paquet de sanctions, le 18e depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, a finalement accepté de lever son veto après avoir reçu des garanties.
Se protéger des attaques hybrides menées par la Russie passe notamment par la protection des dissidents russes exilés. Quand le Kremlin veut réduire au silence ses opposants politiques, il n'existe plus aucune frontière.
Une frappe russe contre une zone commerciale dans l'est de l'Ukraine a fait au moins deux morts et une vingtaine de blessés mercredi, ont indiqué les autorités locales, quelques jours après l'ultimatum lancé par Donald Trump à Moscou pour mettre fin à la guerre.
La décision du président américain de livrer des armes à l’Ukraine est un changement bienvenu, mais elle n’implique pas un revirement total de sa politique à l’égard de Moscou.
"Nous pensions avoir un accord à quatre reprises environ, mais, à chaque fois, le président russe a continué à bombarder l'Ukraine", a-t-il dit, en racontant un échange avec la Première dame Melania Trump. "Je rentre chez moi et je dis à la Première dame : 'J'ai parlé à Vladimir aujourd'hui, nous avons eu une merveilleuse conversation'. Et elle me répond : 'Oh vraiment ? Une autre ville vient d'être frappée'".
Le président américain a annoncé, lundi 14 juillet, la fourniture d’équipements militaires à l’armée ukrainienne, en passant par les alliés européens, et menacé les partenaires commerciaux de la Russie d’une surtaxe douanière de 100 %, si aucun accord de cessez-le-feu n’était trouvé dans les cinquante prochains jours.
La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a appelé mardi les Etats-Unis à "partager le fardeau" du nouveau plan d'armement de l'Ukraine annoncé lundi par Donald Trump, et dont le financement doit selon lui être assuré par l'Europe et le Canada.
Visiblement excédé par la mauvaise foi de Vladimir Poutine, le président américain a annoncé dimanche soir cette livraison d’armes à la charge de l’Otan.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé dimanche la Russie de multiplier les actes de "terreur" contre les civils en Ukraine, affirmant qu’au cours de la dernière semaine, au moins 1800 drones ont été lancés sur le territoire ukrainien.
Le président Volodymyr Zelensky a exhorté ce samedi 12 juillet au matin à «des décisions rapides» face au «rythme des frappes aériennes russes. Il a aussi évoqué le sujet des «sanctions» contre Moscou, sur lequel Donald Trump pourrait se prononcer lundi.
Le président américain Donald Trump a évoqué jeudi "une déclaration importante" qu'il pourrait faire lundi sur la Russie, se disant "déçu" de la volonté du président Vladimir Poutine de poursuivre la guerre contre l'Ukraine.
Le suicide probable du ministre russe des Transports, Roman Starovoït, annoncé peu après son limogeage lundi par Vladimir Poutine sur fond d'allégations de corruption, a profondément choqué l'élite politique, où chacun redoute de faire les frais de la chasse aux profiteurs.
Une nouvelle attaque «massive» a ciblé la capitale ukrainienne dans la nuit du mercredi 9 au jeudi 10 juillet, causant la mort de deux personnes, quelques heures avant une rencontre de la «coalition des volontaires» européens et une discussion entre Sergueï Lavrov et Marco Rubio.
L'armée de l'air ukrainienne a affirmé mercredi que la Russie avait lancé dans la nuit sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l'invasion en février 2022, dans un contexte d'intensification des frappes russes.
La Russie est reconnue coupable d'exécutions de "civils et de militaires ukrainiens hors de combat", "d'actes de torture", de "déplacements injustifiés de civils" ou encore de "destructions, pillages et expropriations".
L’Ukraine a affirmé mercredi 9 juillet que la Russie avait lancé dans la nuit de mardi à mercredi sa plus grande attaque de drones et missiles depuis le début de l’invasion en février 2022.
Malgré l'annonce récente d'une suspension partielle des livraisons, Donald Trump a affirmé lundi vouloir renforcer l'aide militaire, dans un contexte de tensions croissantes avec Vladimir Poutine. Sur le terrain, les combats s’intensifient : la Russie revendique une avancée inédite dans le centre-est de l’Ukraine, tandis que les deux camps multiplient les frappes de drones.
Après avoir annoncé l’arrêt des livraisons américaines il y a quelques jours, le président républicain a annoncé dans la nuit de lundi 7 juillet l’envoi d’armes à Kyiv, «principalement» «défensives».
Donald Trump a accusé Vladimir Poutine de dire "beaucoup de conneries" à propos de l'Ukraine, tout en laissant entendre qu'il souhaitait imposer de nouvelles sanctions à Moscou, lors d'un Conseil des ministres mardi.
La suspension des aides américaines, à Kiev, s’inscrit bien dans les plans militaires du chef du Kremlin : intensifier cet été son offensive en Ukraine et entretenir un conflit sans fin, synonyme de survie de son régime grâce à la nouvelle « stabilité » bâtie sur l’économie de guerre.
Le ministre russe des Transports, Roman Starovoït, démis de ses fonctions lundi par le président Vladimir Poutine, s'est suicidé, a annoncé quelques heures plus tard le Comité d'enquête russe dans un communiqué.
Le Conseil des Ministres a donné son feu vert pour l'envoi urgent de matériel militaire à l'Ukraine, dont 11 ambulances et 102 camions Unimog 4000, a annoncé lundi le cabinet du ministre de la Défense Théo Francken (N-VA).
Ce samedi 5 juillet en soirée, Zelensky est revenu sur son appel téléphonique de la veille avec Trump, le qualifiant de "la meilleure discussion depuis le début, la plus productive".
Le président américain Donald Trump s'est dit vendredi "très mécontent" de son appel téléphonique la veille avec Vladimir Poutine, qui n'a pas apporté de progrès pour parvenir à mettre fin à la guerre en Ukraine, estimant que son homologue russe voulait "juste continuer à tuer des gens".
Au lendemain de son dernier échange avec le président russe concernant la guerre en Ukraine, le locataire de la Maison Blanche a concédé vendredi 4 juillet au soir que la situation est «très difficile».
Après l’attaque russe de drones la plus importante depuis le début de l’invasion, les présidents ukrainien et américain se sont entretenus sur la nécessité de «renforcer la protection» de l’espace aérien de l’Ukraine.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a condamné samedi la plus importante attaque de drones et de missiles menée par la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine il y a trois ans.
Une personne a été tuée dans la nuit de jeudi à vendredi par une attaque de drones ukrainiens dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, a annoncé le gouverneur régional, les autorités ukrainiennes faisant état pour leur part d'au moins 14 blessés dans des frappes russes sur Kiev.
Le président ukrainien s'est entretenu par téléphone avec le locataire de la Maison-Blanche.
L’alimentation électrique de la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporijjia a une nouvelle fois été coupée vendredi, indique l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) sur le réseau social X. La centrale nucléaire "dépend actuellement de l’électricité fournie par ses générateurs diesel de secours, ce qui souligne l’extrême précarité de la sécurité nucléaire", souligne l’AIEA. Les systèmes de refroidissement des réacteurs à l’arrêt nécessitent une alimentation électrique stable. La cause de la panne reste indéterminée.
Les grandes villes seront plus vulnérables aux bombardements russes en raison du gel de l’aide américaine sur les défenses antiaériennes les plus cruciales. Les Européens ne sont pas en mesure de combler rapidement le vide laissé dans l’arsenal de Kiev.
A l’heure du désengagement américain, et où l’attention générale est tournée vers le Moyen-Orient, Kyiv a besoin d’un soutien occidental franc pour espérer une issue au conflit favorable aux Ukrainiens.
Washington a annoncé mardi suspendre une partie de son aide militaire à Kiev, invoquant la préservation de ses stocks d’armement, au moment où la Russie intensifie ses frappes sur le territoire ukrainien.
Depuis le début de la guerre en Ukraine, les combats ont souvent été décrits en termes de villes assiégées, de lignes de front mouvantes et de frappes stratégiques. Mais un autre front, moins visible, est en train de se dessiner : celui des ressources critiques. Et parmi elles, le lithium, surnommé « l’or blanc » de notre époque, attire toutes les convoitises. Récemment, les forces russes ont pris le contrôle d’un gisement de lithium majeur situé près du village de Shevchenko, dans la région de Donetsk, à l’est de l’Ukraine. Ce site, encore peu connu du grand public, recèle pourtant l’une des plus grandes réserves de lithium d’Europe, sur une surface de plus de 40 hectares.
Au forum de Saint-Pétersbourg, qui s’est tenu du 18 au 21 juin, le chef du Kremlin a exclu toute entrée en récession, mais les chiffres indiquent bel et bien un ralentissement. Au gouvernement, les voix sont discordantes.
L'armée russe a réalisé en juin ses plus larges avancées en territoire ukrainien depuis le mois de novembre et a accéléré sa progression pour le troisième mois d'affilée, selon l'analyse par l'AFP des données fournies par l'Institut américain pour l'étude de la guerre (ISW).

juin 2025

L’armée ukrainienne a affirmé avoir essuyé dans la nuit de samedi à dimanche les frappes aériennes russes “les plus massives” depuis le début de la guerre, en février 2022. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a pour sa part lancé le processus de retrait de Kiev de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel.
Les missiles et les drones russes ont été interceptés à 88 % par la défense antiaérienne, selon l’armée ukrainienne. Seul un pilote de F-16 a perdu la vie dans la nuit de samedi 28 à ce dimanche 29 juin.
Le président ukrainien a signé dimanche un décret prévoyant le retrait de l’Ukraine de ce traité, qui interdit la production et l’utilisation de mines antipersonnel. Kiev l’avait ratifié en 2005, alors que Moscou n’en a jamais été signataire.
Le président Zelensky a signé un décret, dimanche 29 juin, prévoyant la sortie du pays de la convention d’Ottawa. La Russie, non-signataire, fait déjà un usage massif de ces armes aveugles, qui mutilent les civils à long terme.
L’Estonie et la Lituanie ont annoncé vendredi soir avoir notifié formellement à l’ONU leur retrait de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel, en vue de renforcer leur défense à la suite de l’agression russe en Ukraine.
La Défense belge a officiellement fait don jeudi du chasseur de mines Narcis à l'Ukraine, annonce-t-elle dans un communiqué. Une cérémonie a eu lieu à Zeebrugge en présence du ministre de la Défense Theo Francken et de son homologue néerlandais Ruben Brekelmans.
La création de cette cour permettrait de contourner l’impossibilité de juger le «crime d’agression» à la Cour pénale internationale, non reconnue par la Russie.
Les dirigeants des 27 pays membres de l'Union européenne, réunis en sommet à Bruxelles, ont donné leur accord pour prolonger leurs sanctions contre la Russie pour six mois supplémentaires, a-t-on appris de sources diplomatiques.
Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte a accueilli le président ukrainien Volodymyr Zelensky à La Haye mardi, à l'occasion du sommet de l'Alliance atlantique qui s'y déroule. Il l'a salué, soulignant qu'il se trouve "parmi des amis" et l'assurant du soutien "irréversible" de l'organisation.
Nadejda Rossinskaïa a été condamnée à 22 ans de prison pour « haute trahison ». Elle se trouvait dans le viseur des services de sécurité intérieure du FSB pour son engagement public en faveur des Ukrainiens, victimes de l’invasion russe.
Des bombardements sur Kiev et sa région dans la nuit ont fait au moins sept morts, ont annoncé lundi les autorités ukrainiennes, faisant aussi état de deux morts dans le nord de l'Ukraine, dont l'armée a promis d'intensifier ses frappes sur la Russie.
L'Ukraine entend frapper plus loin.
La Russie intensifie sa présence militaire à proximité de sa frontière avec la Finlande, un peu plus de deux ans après l'adhésion de ce pays à l'Otan.
Les frappes ont duré près de neuf heures et mobilisé un grand nombre de drones d’attaque kamikazes ainsi que des missiles de croisière.
Des frappes russes ont fait au moins 14 morts dans la nuit de lundi à mardi à Kiev, a indiqué le chef de l'administration militaire de la capitale ukrainienne, Timour Tkatchenko.
Du fait des sanctions et de l’effondrement des cours, les recettes des ventes de carburant fossile de la Russie à l’étranger ont drastiquement diminué sur les cinq premiers mois de l’année.
La Commission a détaillé mardi les étapes en vue d'interdire les importations de gaz russe dans l'Union européenne d'ici à fin 2027 et de contourner le veto de la Hongrie et de la Slovaquie au sein des 27. Cette proposition législative va être soumise aux Etats membres et au Parlement. Les discussions s'annoncent sensibles car certains pays redoutent des difficultés juridiques pour mettre un terme aux contrats de longue durée scellés avec la Russie. La Commission européenne revendique une approche "progressive".
Les Ukrainiens fuyant le conflit avec la Russie bénéficient depuis 2022 d'un statut unique leur permettant de séjourner, de travailler et d'accéder à des aides au sein de l'UE.
Vladimir Poutine a déjà fait tuer ou mutiler des centaines de milliers de Russes et d’Ukrainiens. Le président de la Fédération de Russie laissera cette marque dans l’histoire – celle du commanditaire d’une « guerre de choix ». En toile de fond de l’agression qu’il poursuit depuis plus de trois ans, la même question, jamais bien posée, jamais vraiment élucidée, tourne au fil des batailles du Donbass : pourquoi cette tuerie ? C’est une question-clé pour comprendre toute la difficulté qu’il y a à esquisser une possible négociation.
Des attaques aériennes massives ont visé la capitale ukrainienne et la ville portuaire d'Odessa dans la nuit de lundi à mardi. Elles ont fait un mort et plusieurs blessés à Odessa, où une maternité a été touchée et des bâtiments résidentiels détruits.
Alors que les initiatives diplomatiques pour obtenir de Vladimir Poutine un cessez-le-feu de trente jours en Ukraine sont au point mort, la Commission européenne a proposé, mardi, un nouveau train de sanctions contre la Russie afin de « faire monter la pression » sur le Kremlin.
L'Union européenne veut réduire les revenus pétroliers de la Russie, pour la contraindre à négocier avec l'Ukraine, quelques jours avant un sommet du G7 au Canada, dont l'UE espère qu'il décidera de nouvelles sanctions contre Moscou.
Selon l'armée de l'air ukrainienne, la Russie a lancé dans la nuit de dimanche à lundi un nombre record de 479 drones explosifs sur l'Ukraine. Cette nouvelle série d'attaques intervient alors que Moscou refuse toujours les demandes de Kiev en vue d'un cessez-le-feu.
Le président ukrainien s'est confié dans une interview au sujet des relations entre l'Ukraine et les États-Unis.
Le constructeur automobile français Renault va s'implanter en Ukraine pour produire des drones destinés à l'armée ukrainienne mais aussi à l'armée française, a affirmé franceinfo dimanche.
Ce chiffre a été repris des services de renseignement britanniques. Mais d’autres données, établies en sources ouvertes, sont assez proches, notamment concernant les morts, estimés à 200 000.Le nombre est aussi symbolique qu’impressionnant : à l’été 2025, la Russie devrait avoir atteint la barre du million de pertes humaines (morts et blessés) en Ukraine, selon un rapport du Center for Strategic and International Studies (CSIS), un centre américain d’études géopolitiques basé à Washington.
Les autorités russes ont recensé jeudi une nouvelle explosion, quelques jours seulement après deux attaques perpétrées contre le réseau ferroviaire, dans des régions proches de la frontière ukrainienne.
À Istanbul, le Kremlin a présenté le 2 juin un "mémorandum" détaillant ses conditions pour la mise en place d'un cessez-le-feu. Comme prévu, celui-ci réclame l'annexion supplémentaire de quatre régions d'Ukraine, le désarmement de son armée et le contrôle de sa diplomatie. Le document révèle également la volonté russe de contrôler la tenue d'élections, la politique linguistique et religieuse de son voisin. Il veut aussi se prémunir contre de futures demandes de réparations de guerre.
Un haut responsable ukrainien a averti mercredi les États-Unis que l'armée russe préparait des avancées militaires importantes en 2026, dont un barrage de l'accès ukrainien à la mer Noire, crucial pour Kiev.
La Commission européenne a proposé mercredi de prolonger d'un an, jusqu'en mars 2027, la protection accordée aux réfugiés ukrainiens dans l'UE, tout en engageant pour la première fois une réflexion sur leur avenir.
La Belgique adhère à la coalition de guerre électronique "Electronic Warfare Coalition", a annoncé mercredi le ministre de la Défense, Theo Francken, à la suite d'une réunion du groupe de contact Défense Ukraine.
Selon le Premier ministre moldave, la Russie souhaiterait faire stationner 10 000 soldats en Transnistrie. Et pour ce faire, Moscou compte adopter une stratégie bien particulière.
Sur le front, les militaires ukrainiens constatent les premières frappes menées par des munitions rôdeuses de longue portée, parfois guidées par une intelligence artificielle. Ces armes risquent d’être bientôt utilisées en très grande quantité, constituant une grave menace pour la logistique ukrainienne.
L'armée ukrainienne a annoncé avoir attaqué sous l'eau la structure construite par la Russie. Une opération longue de plusieurs mois.
Le Kremlin a dit mardi ne s'attendre à aucune "avancée" rapide dans le règlement "extrêmement complexe" du conflit en Ukraine, au lendemain de nouveaux pourparlers russo-ukrainiens en Turquie qui n'ont pas abouti à un cessez-le-feu, les deux parties campant sur leurs positions.
Une quarantaine d’avions, dont des bombardiers, auraient été endommagés par Kiev. Au-delà des dommages stratégiques, qui restent à établir avec précision, cette opération est avant tout une humiliation pour Moscou, qui a laissé son aviation sans protection.
Volodymyr Zelensky lui a rendu un vibrant hommage pour son rôle dans l’opération "Toile d’araignée" qui a frappé l’aviation russe jusqu’en Sibérie. Nommé chef du Service de sécurité ukrainien après le début de l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine, le discret général Vasyl Malyuk est considéré comme l’une des figures les plus influentes du premier cercle du président ukrainien. Portrait.
Dans un entretien accordé à France 24, le Premier ministre ukrainien, Denys Shmyhal justifie les frappes de drones massives contre quatre aérodromes russes, dimanche, comme un moyen de "libérer notre espace aérien des bombardiers russes" et de protéger la population ukrainienne "d'attaques nocturnes sur les infrastructures civiles".
D’après le service de sécurité ukrainien, 1 100 kilogrammes d’explosifs auraient été déclenchés ce matin sur les piliers de l’édifice.
Après des mois de préparation, l'Ukraine a mené dimanche une série d'attaques de drones sans précédent contre des bases aériennes russes situées à des milliers de kilomètres du front. Voilà ce que l'on sait de cette opération baptisée "Toile d'araignée" et ses conséquences.
La délégation ukrainienne est arrivée lundi matin à Istanbul pour une seconde session de pourparlers avec les émissaires russes, au lendemain de l'une des attaques ukrainiennes les plus audacieuses et réussies jamais menées sur le sol russe.
Moscou continue de déployer ses forces en Ukraine, tandis que Kyiv, au contraire, peine à regagner du terrain.
Au lendemain des attaques ukrainiennes sur le territoire russe, nous avons échangé avec Alain De Neve, chercheur à l'École royale militaire. Si cette opération a fait autant de dégâts que ceux avancés par Kiev, quel impact sur la guerre dans son ensemble ?
L'Ukraine a détruit plus d'un tiers des porte-missiles russes lors d'une attaque coordonnée de drones orchestrée dimanche depuis le territoire russe. Comment l'opération "toile d'araignée" a-t-elle été planifiée et comment a-t-elle été exécutée ?
A la veille de pourparlers en Turquie, l’Ukraine a frappé massivement l’aviation militaire russe très loin du front
Le 1er juin 2025, le Service de sécurité d'Ukraine (SBU) lance une opération transfrontalière en Russie, baptisée opération Toile d'araignée (en ukrainien Операція « Павутина », romanisée Operatsia « Pavoutyna »). Il s'agit de la plus vaste opération de ce type jamais menée à cette date, visant des infrastructures militaires situées au cœur du territoire russe[1],[2].
En décembre 2022, les forces ukrainiennes utilisèrent des drones de conception soviétique, probablement des Tupolev Tu-141 « Strizh » pour attaquer les bases aériennes russes de Diaguilevo et d’Engels qui, situées à plus de 500 km de leur territoire, abritaient alors des bombardiers stratégiques Tu-95 « Bear », Tu-22M3 « Backfire » et Tu-160 « Blackjack ».
Les forces ukrainiennes ont lancé ce dimanche une série d’attaques très en profondeur du territoire russe, frappant des bases hébergeant des bombardiers stratégiques avec des petits drones et des maisons en bois.
L'Ukraine a mené, dimanche 1er juin, une vaste opération contre plusieurs aérodromes militaires russes, et a notamment touché une base en Sibérie orientale, à des milliers de kilomètres de ses frontières.
L’Ukraine a frappé simultanément quatre bases aériennes russes ce week-end. Il s’agit de la première attaque de longue portée de ce type, mais selon une source à la Maison Blanche, les États-Unis n’étaient pas au courant de l’attaque et n’y ont pas participé.
Une attaque de drone sans précédent au fin fond de la Russie qui marque un tournant dans la guerre moderne.
À la veille des pourparlers qui doivent reprendre lundi matin en Turquie, les Ukrainiens ont réalisé l'impensable en allant détruire des avions stratégiques ennemis avec des petits drones kamikazes cachés sur le sol russe.
Quel bilan tirer de l’opération sans précédent menée par l’Ukraine en Russie ce dimanche ? Présentée comme une victoire par le président Zelensky, l’attaque de drones a bien endommagé une quarantaine d’avions russes. Pour autant, cette "opération toile d’araignée" a surtout une portée symbolique, "un message clair "que l’Ukraine n’est pas près de baisser les bras.
L’attaque a été menée à l’aide de plusieurs dizaines de petits drones lancés à partir de conteneurs installés clandestinement à proximité des aérodromes.
La compagnie ferroviaire évoque une « interférence illégale » comme cause de la catastrophe, qui a aussi causé une trentaine de blessés. L’effondrement de deux ponts dans les régions russes de Koursk et de Briansk, frontalières de l’Ukraine, dans la nuit de samedi 31 mai à dimanche 1er juin, a été provoqué par « des explosions », selon le Comité d’enquête de Russie. L’incident de Briansk a causé la mort de sept personnes et 66 blessés, selon le gouverneur de l’oblast, Alexandre Bogomaz.
Au moins sept personnes ont été tuées et près de 70 autres blessées dans l'effondrement d'un pont sur une voie ferrée dans le sud-ouest de la Russie, qui a fait dérailler un train samedi soir près de la frontière ukrainienne, selon les autorités russes. Un autre effondrement de pont ayant provoqué la chute d'une locomotive a été signalé dans la région de Koursk.
"Le diable sur l'épaule de Poutine", le surnomme-t-on souvent. Il faut dire que l'homme est aux côtés du maître du Kremlin depuis de très nombreuses années. Et qu'il fait partie des rares personnes à qui le président russe fait confiance. Au point que certains le voient comme le futur successeur du chef d'Etat... Dans le cadre de sa série "Il était une fois", La Libre dresse le portrait de "l'homme le plus dangereux de Moscou" aux prises de position extrêmes et violentes qui murmure à l'oreille de Vladimir Poutine.
L'Ukraine a mené dimanche une série d'attaques contre des bases aériennes russes à l'aide de drones, a déclaré une source au sein des services de sécurités ukrainiens (SBU), selon qui plus de 40 avions militaires ont été touchés.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué dimanche les résultats "brillants" de l’attaque de drone coordonnée menée par ses services contre des aérodromes militaires en Russie, affirmant que son pays n’avait jamais mené d’opération à si "longue portée". "Il s’agit de notre opération à la plus longue portée", a-t-il dit en évoquant des "résultats absolument brillants". Il a par ailleurs assuré que les agents impliqués dans la préparation de l’attaque ont été "extraits du territoire russe à temps".
Les services de sécurité ukrainiens affirment ce dimanche 1er juin avoir touché plusieurs cibles militaires, à des milliers de kilomètres pour certaines.
Selon Kiev, l'attaque de drones qui a ciblé des dizaines d'avions militaires russes, dimanche, aurait causé des dégâts à hauteur de 7 milliards de dollars.
Kiev dit avoir détruit plus de 40 avions militaires russes dans plusieurs aérodromes russes, dont un situé à plus de 4 000 kilomètres du front.

mai 2025

La Russie a revendiqué samedi 31 mai la prise d’un nouveau village ukrainien. Kyiv a ordonné des évacuations, pour parer à d’éventuelles attaques.
L'Ukraine se dit prête à participer à de nouveaux pourparlers avec la Russie, prévus lundi à Istanbul, mais exige un document précisant les conditions de Moscou pour une paix durable. Un premier cycle de négociations, tenu le 16 mai sous pression américaine, n'avait pas abouti.
Pour s’attaquer vraiment aux racines de la guerre en Ukraine, la Russie doit commencer par reconnaître et combattre la corruption systémique, qui représente une menace pour les Russes comme pour le reste du monde, estime le spécialiste américain en affaires publiques et internationales Matthew H. Murray, dans une tribune au « Monde ».
Le Kremlin a écarté ce vendredi 30 mai l’hypothèse d’une rencontre Poutine-Zelensky-Trump, sous l’égide du Turc Erdogan, conditionnant tout sommet de ce type à l’obtention de «résultats» dans les négociations avec Kyiv.
Les États-Unis exhortent la Russie à accepter l'accord actuel sur la guerre en Ukraine. "L'accord proposé actuellement est le meilleur résultat possible pour la Russie. Le président Poutine devrait l'accepter", a déclaré un représentant américain au Conseil de sécurité des Nations unies.
Le président Volodymyr Zelensky a affirmé que Moscou massait plus de 50.000 soldats près de la région ukrainienne de Soumy (nord-est), en vue d'une possible offensive contre ce territoire frontalier où Moscou dit vouloir créer "une zone tampon" pour prévenir des incursions de Kiev.
Moscou avait prévenu que des livraisons directes d’armes à longue portée, qui permettraient à Kiev de se défendre contre des cibles militaires sur le territoire russe, seraient considérées comme une implication de Berlin dans la guerre. La production en commun annoncée par le chancelier permet de contourner cet obstacle.
Quelque chose est en train de bouillir à la Maison blanche. Comme une soupe épaisse sur un feu médiatique. Un mélange de frustration, de justifications et de craintes. De "Je m’entends bien avec Vladimir Poutine", à "Il a dû lui arriver quelque chose", Donald Trump change progressivement son discours sur le président russe. Un changement pas encore radical mais perceptible en cinq mois à peine.
La Russie a proposé mercredi à l'Ukraine une deuxième séance de pourparlers directs à Istanbul, le 2 juin, afin de lui transmettre son "mémorandum" censé exposer les conditions russes pour un accord de paix durable
La Belgique a décidé de se joindre à la "coalition des drones" en faveur de l’Ukraine, a annoncé mercredi le ministre de la Défense, Theo Francken (N-VA) en marge d’une réunion à Riga, en Lettonie. En janvier dernier, on apprenait qu’une coalition internationale visant à fournir des drones à l’Ukraine, codirigée par le Royaume-Uni et la Lettonie, allait envoyer 30.000 nouveaux engins à Kiev. La Belgique en fera donc partie.
Donald Trump, qui pourrait annoncer bientôt de nouvelles sanctions contre la Russie selon des médias américains, a une nouvelle fois laissé éclater mardi sa frustration envers Vladimir Poutine, estimant qu'il "jouait avec le feu".
C’est l’histoire d’une guerre qui défie le temps, les traités… et les marchés. Alors que le conflit russo-ukrainien s’enlise et que les perspectives de négociations paraissent de plus en plus incertaines, les experts de JPMorgan Chase, première holding bancaire américaine, dressent une cartographie des issues possibles. Derrière les scénarios dits géorgien, sud-coréen, israélien ou biélorusse, une même ligne de fracture : entre concessions politiques et garanties de sécurité, quelle paix peut encore émerger d’un champ de ruines ? À la clef, pour les marchés et les investisseurs, un enjeu stratégique majeur : évaluer les risques systémiques d’une guerre qui redessine l’ordre mondial et ses équilibres économiques.
Donald Trump a affirmé dimanche que Vladimir Poutine était "devenu complètement fou", durcissant le ton contre Moscou après un week-end d'attaques russes meurtrières contre l'Ukraine malgré les appels au cessez-le-feu.
Après un week-end marqué par des attaques russes meurtrières contre l’Ukraine, le président américain a durci le ton contre Moscou, évoquant même une potentielle «chute de la Russie» si Poutine s’emparait du territoire ukrainien.Comme à son habitude, Donald Trump n’y est pas allé par quatre chemins. «J’ai toujours eu de très bonnes relations avec [le président] russe, Vladimir Poutine, mais quelque chose lui est arrivé. Il est devenu complètement FOU ! Il tue inutilement un grand nombre de personnes, et je ne parle pas seulement des soldats», a écrit dimanche 25 mai le président américain sur son propre réseau, Truth Social, durcissant le ton contre Moscou après un week-end d’attaques russes meurtrières contre l’Ukraine, et ce malgré les appels au cessez-le-feu.
Le chancelier allemand a affirmé lundi que les principaux alliés occidentaux de l'Ukraine, dont l'Allemagne, ne fixaient plus de restrictions sur la portée des armes fournies à Kiev, sans toutefois dire concrètement ce que cela signifiait pour les livraisons futures.
Le chancelier a annoncé que les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni se joignaient à l’Allemagne dans ce changement de doctrine militaire, mais aucun de ces pays n’a encore confirmé. La Russie a fustigé une « décision assez dangereuse ».
Ils sont dans le collimateur des espions américains, français, danois, allemands, suédois, estoniens... En tout, onze agences de renseignement et de sécurité informatique occidentales ont publié un rapport conjoint, mercredi 21 mai, sur la menace représenté par Fancy Bear, un groupe de pirates informatiques russes lié au GRU, le service russe de renseignement militaire.
L’Ukraine a rejeté vendredi la proposition du président russe Vladimir Poutine de créer une zone tampon le long de la frontière ukrainienne. Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriï Sybiga estime que ces plans montrent que la Russie n’a aucune intention de mener des pourparlers de paix. "Poutine reste la seule raison de l’effusion de sang actuelle", a-t-il écrit sur X (anciennement Twitter).
Le ministre ukrainien des Finances, Sergii Marchenko, a proposé que les États membres de l'Union européenne financent directement l'armée ukrainienne, afin de mieux contrer l'invasion russe débutée en 2022. "Aujourd'hui, l'armée ukrainienne assure non seulement la protection de l'Ukraine, mais aussi celle de toute l'Europe", a-t-il déclaré vendredi sur Telegram.
L’Ukraine a accusé la semaine dernière la Russie d’avoir lancé son "offensive militaire d’été" alors même que la communauté internationale espère des négociations de paix entre les deux belligérants. Sur le terrain, il y a, en effet, une intensification des attaques, notamment dans la région de Soumy. Mais les experts s'interrogent sur la capacité russe à mener une grande campagne estivale.
Bruxelles doit voter ce jeudi 22 mai pour une surtaxation des engrais russes, que l’UE a importé à hauteur de 6,2 millions de tonnes en 2024, et vise une augmentation de la production européenne.
Le trafic aérien a été suspendu jeudi autour de Moscou en raison d'attaques de drones ukrainiens, a indiqué le ministère russe de la Défense, affirmant que sur un total d'une centaine de drones interceptés, 35 l'avaient été à l'approche de la capitale.
Plus de 80 sénateurs américains ont apporté leur soutien à une proposition de loi mercredi visant à imposer de nouvelles sanctions contre la Russie, face à ce quils considèrent être un manque de volonté de Moscou de mettre fin à la guerre en Ukraine.
L'Union européenne a pris mardi de nouvelles sanctions contre la Russie sans attendre les États-Unis, au lendemain d'un entretien entre Donald Trump et Vladimir Poutine qui n'a abouti à aucune promesse de cessez-le-feu en Ukraine.
Si l’Europe s’est pratiquement sevrée du pétrole russe, le gaz de Poutine arrive toujours sur le continent, notamment par bateaux sous forme liquéfiée. Bruxelles prévoit la fin totale des importations d’énergie russe d’ici 2027.
Deux heures d’entretien et aucun résultat concret. Pourtant, à Washington et à Moscou, la nouvelle conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine, lundi 19 mai, a été présentée sous un jour favorable, servant un récit différent. Aucun des deux dirigeants ne veut acter une rupture et un échec dans leur rapprochement, alors que le président américain cherche en vain à obtenir un cessez-le-feu prolongé en Ukraine, voire un règlement du conflit.
Les présidents américain et russe se sont entretenus ce lundi 19 mai par téléphone pour faire avancer un dossier totalement bloqué par les exigences impossibles de Moscou.
Dans une tribune au « Monde », l’économiste russe Vladislav Inozemtsev et le chercheur ukrainien Mykola Vorobiov constatent que les appels au président russe pour arrêter la guerre ont toujours été peine perdue. Selon eux, il ne consentira à négocier que si la guerre devient dangereuse pour son propre compte.
La Chine a apporté son soutien mardi à un "dialogue direct" entre la Russie et l'Ukraine, après l'annonce par Donald Trump du démarrage "immédiat" de négociations entre ces deux pays en vue d'un cessez-le-feu, suite à son coup de fil avec Poutine. La Haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, a réclamé, elle, une "réaction forte" des États-Unis en l'absence de tout cessez-le-feu de la part de la Russie en Ukraine.
Volodymyr Zelensky a accusé mardi la Russie "d'essayer de gagner du temps" en faisant traîner les discussions en vue d'un cessez-le-feu dans le seul but de "poursuivre" son invasion de l'Ukraine, au lendemain d'un appel entre Vladimir Poutine et Donald Trump sans résultats tangibles.
Volodymyr Zelensky a accusé ce mardi 20 mai la Russie «d’essayer de gagner du temps» en faisant traîner les discussions en vue d’un cessez-le-feu. Selon Kyiv, au lendemain d’un entretien téléphonique entre Vladimir Poutine et Donald Trump, le seul but de Moscou est de «poursuivre» son invasion de l’Ukraine. Dans le même temps, la vice-présidente de la Commission européenne, Kaja Kallas a annoncé l’adoption formelle par l’UE d’un 17e paquet de sanctions contre la Russie.
Selon des analystes finlandais, les Russes ont renforcé leur présence militaire ces derniers mois à proximité de la frontière avec la Finlande, pays le plus récent à avoir rejoint l'Otan. De son côté, Helsinki prépare sa défense.
Donald Trump a affirmé lundi que la Russie et l'Ukraine allaient "démarrer immédiatement des négociations en vue d'un cessez-le-feu" après son appel avec son homologue russe, Vladimir Poutine, lequel n'a cependant pas consenti à un arrêt des combats sans conditions comme réclamé par Washington et Kiev.
Le vice-président américain JD Vance a eu dimanche à Rome un entretien avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, au cours duquel ils ont notamment évoqué, selon Kiev, l'appel prévu lundi entre les présidents américain Donald Trump et russe Vladimir Poutine.
C’est leur premier entretien depuis la brutale altercation dans le Bureau ovale à la Maison Blanche fin février. Les deux hommes ont évoqué le coup de fil entre Trump et Poutine, prévu lundi 19 mai.
En refusant de se rendre en Turquie, Vladimir Poutine a prouvé qu’il n’accordait aucun intérêt à des discussions visant à mettre un terme à la guerre qu’il a lui-même déclenchée, mettant en mal la vision et la stratégie de Donald Trump pour mettre fin au conflit.
Alors qu’une frappe russe sur un minibus de civils a fait 9 morts ce samedi en Ukraine, le président américain, pressé par Emmanuel Macron, a confirmé qu’il parlerait au président russe lundi 19 mai.Encore et encore. Donald Trump a assuré ce samedi 17 mai qu’il parlerait au président russe au téléphone lundi pour évoquer une fin à la guerre en Ukraine, avant de parler au président ukrainien Volodymyr Zelensky et à plusieurs dirigeants d’Etats membres de l’Otan. «Les sujets de l’appel seront : mettre fin au “bain de sang”», a déclaré le président américain sur sa plateforme Truth Social.
Au lendemain de discussions sans progrès entre Russes et Ukrainiens à Istanbul, le Kremlin a annoncé, samedi, qu'une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky ne serait "possible" qu'à la seule condition que Moscou et Kiev trouvent des "accords" au préalable. Le président américain Donald Trump a déclaré, par ailleurs, qu'il s'entretiendra lundi avec ses homologues russe et ukrainien.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a promis vendredi d'accroître la pression sur Moscou jusqu'à ce que le président russe Vladimir Poutine soit "prêt pour la paix" dans les discussions avec l'Ukraine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky "était prêt à une rencontre. Le président Poutine ne s'est pas présenté. Cela démontre une chose: le président Poutine ne veut pas la paix", a-t-elle déclaré puis Tirana.
Ancien ministre de la Culture et historien aux vues nationalistes, le conseiller de Vladimir Poutine, Vladimir Medinski, emmène la délégation russe aux négociations de paix avec l'Ukraine à Istanbul, un rôle qu'il a déjà joué en mars 2022, au tout début du conflit. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait mis au défi son homologue russe de se rendre "en personne" à cette rencontre, mais Vladimir Poutine y a envoyé une délégation composée de responsables de second rang et dirigée par M. Medinski.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a jugé vendredi, à son arrivée à Tirana (Albanie) pour une réunion de la Communauté politique européenne, qu'il était temps d'intensifier la pression sur la Russie jusqu'à ce que Vladimir Poutine soit prêt pour la paix.
Les ONG Reporters sans frontières (RSF) et Truth Hounds ont dénoncé vendredi la "stratégie délibérée" de la Russie consistant, selon elles, à bombarder les hôtels ukrainiens où logent des journalistes pour les "faire taire", des attaques "constitutives de crimes de guerre".
Des délégations russe et ukrainienne sont attendues jeudi à Istanbul, en Turquie, pour y mener leurs premiers pourparlers directs depuis le printemps 2022, bien que les modalités de cette rencontre, à laquelle le président russe Vladimir Poutine a refusé de participer, restent peu claires à ce stade.
Le président brésilien, présent aux cérémonies commémoratives du 9 mai à Moscou, a exhorté son homologue russe à se rendre en personne aux négociations sur l’issue de la guerre en Ukraine qui doivent se dérouler ce jeudi en Turquie.
Les ambassadeurs des 27 ont approuvé mercredi un 17e "paquet" de sanctions contre la Russie, qui cible de nouveaux pétroliers "fantômes" utilisés pour contourner les sanctions déjà existantes, destinées à limiter les exportations de pétrole russe, a-t-on appris de sources diplomatiques. Ces nouvelles sanctions sont indépendantes de celles "massives" envisagées dans le cas où Moscou refuserait de négocier et d'accepter un cessez-de-feu de 30 jours déjà accepté par Kiev et réclamé par ses alliés occidentaux.
Le ministre des Affaires étrangères français était l’invité ce mercredi 14 mai de BFM TV, à la veille de pourparlers de paix en Turquie. Il est également revenu sur le nouveau paquet de sanctions contre Moscou adopté par l‘Union européenne.
Donald Trump a évoqué mercredi la "possibilité" de se rendre en Turquie si le président russe Vladimir Poutine s'y déplace pour des pourparlers avec le chef d'Etat ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a réaffirmé mardi que la Russie serait visée par un nouveau train de sanctions, en l'absence de "réel progrès cette semaine" dans la recherche d'un cessez-le-feu en Urkaine, a prévenu mardi le nouveau chancelier Friedrich Merz.
La Russie a refusé d’annoncer mardi si le président russe se rendrait à Istanbul pour y rencontrer son homologue ukrainien dans le cadre de négociations directes pour mettre fin au conflit.
Le silence du président russe Vladimir Poutine face à la proposition du président ukrainien Volodymyr Zelensky de le rencontrer jeudi à Istanbul signifie que le Russe a "probablement été surpris" par cette proposition, a commenté mardi la porte-parole en chef de la Commission européenne.
En proposant à Vladimir Poutine une rencontre en Turquie jeudi, Volodymyr Zelensky a réussi à le mettre dos au mur. Un énième tour de force qui pourrait amadouer les États-Unis et peser lourd dans le bras de fer diplomatique.
Donald Trump n'ira sans doute pas en Turquie, mais il a annoncé que le secrétaire d'État Marco Rubio y serait.
Le Conseil de l’OACI, saisi par l’Australie et les Pays-Bas, a rendu une décision inédite sur la responsabilité d’un Etat membre dans un différend aérien. L’agence de l’ONU pour l’aviation civile, l’OACI, a estimé, lundi 12 mai, que la Russie était responsable de l’accident du MH17, abattu il y a dix ans au-dessus de l’Ukraine, tuant 298 passagers et membres d’équipage. Il s’agit de la première décision du conseil de l’organisation « sur le bien-fondé d’un différend entre Etats membres ».
Kyiv et ses alliés avaient proposé une trêve à partir de ce lundi 12 mai, comme préalable à des discussions avec Moscou jeudi en Turquie. […] Pas de signe d’accalmie. L’Ukraine a accusé la Russie d’avoir tiré plus d’une centaine de drones dans la nuit du dimanche 11 au lundi 12 mai, malgré l’ultimatum adressé par les alliés de Kyiv à Moscou pour accepter un cessez-le-feu. «A partir de 23 heures, l’ennemi a attaqué avec 108 drones Shahed et d’autres types de drones», a annoncé l’armée de l’air ukrainienne, précisant en avoir abattu au moins 55. Aucune attaque de missile n’a en revanche été signalée.
Les ministres des Affaires étrangères de plusieurs pays européens majeurs se réunissent ce lundi pour des discussions jugées "capitales" sur l'Ukraine, deux jours après l'ultimatum lancé par les alliés de Kiev à Moscou concernant un cessez-le-feu.
"Le langage des ultimatums est inacceptable pour la Russie, il ne convient pas. On ne peut pas parler ainsi à la Russie", a taclé le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien auquel participe l'AFP. Le Kremlin a dit lundi vouloir des négociations "sérieuses" pour aboutir à un règlement du conflit en Ukraine et une paix à long terme, après une proposition du président Vladimir Poutine d'organiser jeudi des discussions directes entre Russes et Ukrainiens à Istanbul.
Les six pays du groupe Weimar +, qui comprend aussi la Commission européenne, se sont retrouvés à Londres lundi 12 mai pour de nouvelles discussions concernant les efforts de paix en Ukraine et la sécurité en Europe.Ils ont beau savoir - d’expérience ! - qu’un post de Donald Trump sur les réseaux sociaux peut tout envoyer valser, les leaders européens veulent apparaître fermes. En fin de matinée du lundi 12 mai, le gouvernement allemand a ressorti la montre, menaçant la Russie de nouvelles sanctions si elle n’acceptait pas l’offre américaine d’un cessez-le-feu avant lundi soir.
Le président russe Vladimir Poutine a proposé dimanche des négociations "directes" et "sans condition préalable" avec l'Ukraine dès jeudi à Istanbul, tout en repoussant à ces discussions toute possibilité de cessez-le-feu, pourtant exigé par les alliés de Kiev. De son côté, Volodymyr Zelensky attend un engagement de Moscou en faveur d'une trêve, tout en se disant "prêt" à entamer des pourparlers. Il évoque des "signes positifs" laissant penser que la Russie commence à envisager la fin du conflit.
Le président russe a proposé dans la nuit de samedi à dimanche des négociations «directes» et «sans condition préalable» entre la Russie et l’Ukraine jeudi 15 mai à Istanbul.Vladimir Poutine n’aime pas les ultimatums. Rien de surprenant donc qu’il rejette celui que lui ont lancé les Occidentaux, venus rendre visite samedi 10 mai à Volodymyr Zelensky à Kyiv. Emmanuel Macron, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le chancelier allemand Friedrich Merz et le Premier ministre Donald Tusk, portant la volonté de la «coalition des volontaires» et avec la bénédiction de Donald Trump, ont exigé que la Russie accepte, sans conditions, dès lundi, un cessez-le-feu complet de 30 jours. Faute de quoi les alliés se sont accordés sur la nécessité de renforcer les sanctions contre Moscou et l’aide militaire à l’Ukraine.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré dimanche qu'il "attendrait" son homologue russe Vladimir Poutine en Turquie, où ce dernier a proposé plus tôt de tenir des discussions à partir de jeudi."Nous attendons un cessez-le-feu total et durable, à partir de demain, pour fournir une base nécessaire à la diplomatie", a-t-il écrit sur X, ajoutant: "J'attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J'espère que cette fois, les Russes ne chercheront pas d'excuses".
Le président ukrainien a répondu positivement ce dimanche 11 mai à la proposition de Vladimir Poutine, tout en affirmant attendre l’application d’un «cessez-le-feu complet» dès lundi.«J’attendrai Poutine en Turquie jeudi. Personnellement. J’espère que cette fois-ci, les Russes ne chercheront pas d’excuses.» Ce dimanche 11 mai au soir, Volodymyr Zelensky a annoncé sur X avoir accepté la proposition émise dans la nuit de samedi à dimanche par Vladimir Poutine d’entamer des négociations «directes» à Istanbul dès le 15 mai.
Le président ukrainien a pris au mot le maître du Kremlin qui réclamait une rencontre avant toute trêve. Il l’attendra jeudi 15 mai en Turquie, «en personne». Un week-end à rebondissements qui ne permet certainement pas de s’attendre à un arrêt rapide de la guerre de la Russie en Ukraine, ni même à l’installation durable d’un cessez-le-feu. Avec un animal politique aussi torve que Vladimir Poutine, ce serait aller trop vite en besogne.
Le président français, le chancelier allemand et le Premier ministre britannique sont venus dans la capitale ukrainienne pour afficher, avec le chef du gouvernement polonais, Donald Tusk, leur soutien à l’Ukraine.
Moscou exige comme condition préalable à un cessez-le-feu avec Kiev que les Etats-Unis et l'Union européenne cessent leurs livraisons d'armes à l'Ukraine, a indiqué le Kremlin samedi.
L'Ukraine et ses alliés européens ont approuvé la création d'un tribunal pour juger la Russie pour son invasion. Kiev espère que ce tribunal spécial permettra de condamner en justice le président russe Vladimir Poutine, a déclaré vendredi le chef de la diplomatie ukrainienne à Lviv (ouest). "Pour nous, le plus important est de préserver le principe de l'inévitabilité de la punition pour tous, y compris (...) le président russe", a déclaré Andriï Sybiga. "Ce tribunal est en train d'être mis en place pour prononcer des peines appropriées à l'avenir", a-t-il ajouté.
La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas a annoncé vendredi à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine, le déblocage d’un milliard d’euros en faveur de l’industrie de défense ukrainienne, financé grâce aux intérêts générés par les avoirs russes gelés dans l’Union européenne.
Le Royaume-Uni, la France et les pays du nord de l’Europe ont annoncé vendredi soutenir la proposition d’un cessez-le-feu inconditionnel de 30 jours en Ukraine avancée par le président américain Donald Trump.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi de nouvelles sanctions contre la "flotte fantôme" utilisée par la Russie pour exporter son pétrole et son gaz, en amont d’une réunion de défense des pays du nord de l’Europe à Oslo.
Alors qu’à Moscou se déroulait le défilé de la victoire, vendredi 9 mai, 35 délégations étrangères se sont réunies à Lviv, en Ukraine, pour annoncer la mise en place d’une instance destinée à juger les dirigeants de la fédération de Russie.
Les autorités ukrainiennes ont fait état jeudi de nouveaux bombardements en déput du cessez-le-feu unilatéral annoncé par le président russe Vladimir Poutine, et qui devait entrer en vigueur à minuit dans la nuit de mercredi à jeudi.
L'appel téléphonique jeudi entre les présidents américain Donald Trump et ukrainien Volodymyr Zelensky s'est "très bien" passé, a affirmé un haut responsable de la présidence ukrainienne à l'AFP. Selon ce responsable, la conversation, en anglais, a duré une vingtaine de minutes et avait comme sujets principaux "la diplomatie et le cessez-le-feu" que Washington et Kiev essayent d'instaurer sur le front face à l'armée russe.
Le Quai d’Orsay a condamné, mardi soir, «les acteurs russes et leurs relais» à l’origine de dizaines d’opérations depuis l’été 2023, analysées dans un rapport de Viginum.
À trois jours des commémorations de la victoire sur lAllemagne nazie, la Russie a été visée dans la nuit de lundi à mardi par dimportantes attaques de drones ukrainiens. Le fonctionnement des aéroports de plusieurs grandes villes du pays a été perturbé, entraînant parfois la fermeture provisoire des pistes.
Trois après le début de la guerre en Ukraine, les Européens continuent de consommer encore beaucoup de gaz russe, en particulier du gaz naturel liquéfié (GNL): la Commission européenne doit présenter mardi un plan pour se passer des énergies russes, mais le sevrage s'annonce délicat, compte tenu d'obstacles politiques et juridiques. Pourquoi ce gaz est-il si important pour l'Europe?
La journaliste et critique de cinéma russe Ekaterina Barabach, qui risquait jusqu'à dix ans de prison pour avoir dénoncé la guerre en Ukraine, a été exfiltrée de son pays vers la France par Reporters sans frontières (RSF), a annoncé lundi l'ONG lors d'une conférence de presse en sa présence.
Malgré la guerre qu'il a déclenchée contre l'Ukraine, le président russe Vladimir Poutine croit en la réconciliation avec le pays voisin.Il a affirmé que Moscou avait les moyens militaires de mener la guerre "à sa conclusion logique, avec le résultat nécessaire pour la Russie".Le Kremlin exige non seulement que l'Ukraine renonce à adhérer à l'Otan, mais il revendique également de vastes régions de l'État voisin.
Dans des propos diffusés ce samedi 3 mai, le président ukrainien estime aussi que Donald Trump voit désormais les choses «un peu différemment» depuis leur entrevue au Vatican, le 26 avril.
Selon l’économiste russe Viatcheslav Shiryaev, Vladimir Poutine sait qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps pour mener sa guerre en Ukraine avant que la Russie ne soit définitivement rongée par tous ses maux. Un grand entretien paru dans le quotidien tchèque “Denik N”.
Des ressortissants du Togo, petit pays d'Afrique de l'Ouest, ont été "capturés et détenus" par les forces armées ukrainiennes après avoir participé "à des opérations militaires aux côtés des forces armées russes", selon les autorités togolaises.
Si l'accord américano-ukrainien sur l'exploitation des ressources naturelles est salué par les deux Etats, il n'offre aucune garantie précise de sécurité à Kiev par Washington qui cherche à réduire son aide militaire à ce pays ravagé par la guerre déclenchée par Moscou. Ce règlement, qualifié par Kiev de "véritablement équitable" et de "gagnant-gagnant" par Washington, est l'aboutissement de semaines de pressions et de tractations à la suite de la spectaculaire altercation du 28 février dans le Bureau ovale entre les présidents Donald Trump et Volodymyr Zelensky.
Les États-Unis de Donald Trump et l'Ukraine ont signé mercredi à Washington un vaste accord économique mettant en place un fonds d'investissement dans la reconstruction de ce pays ravagé par la guerre et donnant aux Américains un accès aux ressources naturelles ukrainiennes. Cet accord intervient en parallèle à de multiples tractations diplomatiques en cours pour trouver une issue au conflit, trois ans après son déclenchement par la Russie.
L’Ukraine et les États-Unis ont ratifié mercredi 30 avril un accord pour la création d’un «fonds d’investissement» pour reconstruire le pays ravagé par la guerre. Il donne aux Américains un accès aux ressources ukrainiennes.
Comment fonctionne l'accord ? Les deux Etats doivent mettre en place un fonds d'investissement à parts égales pour la reconstruction de l'Ukraine et qui devrait donner aux Etats-Unis un accès à ses ressources naturelles: minerais, terres rares, gaz, pétrole. D'après la ministre ukrainienne de l'Economie, Ioulia Svyrydenko, il s'agira de financer des "projets d'extraction" de ces ressources naturelles, dont Kiev "conservera l'entière propriété et le contrôle". Les bénéfices dégagés par le fonds seront réinvestis en Ukraine, laquelle n'aura "aucune dette" à rembourser pour l'aide américaine fournie depuis 2022. Il s'agira de financer uniquement des projets d'extractions et d'infrastructures minières, pétrolières et gazières en Ukraine pour les dix prochaines années.

avril 2025

Donald Trump a estimé mardi que Vladimir Poutine voulait la paix en Ukraine, quelques jours après avoir émis des doutes sur les intentions de son homologue russe.
Elon Musk est devenu l’un des critiques les plus ardents de l’Ukraine et de son président Volodymyr Zelensky, notamment sur X, où il publie régulièrement des messages favorables au Kremlin. La rédaction des Observateurs de France 24 a analysé plus de 15 000 tweets publiés par le milliardaire pendant cinq mois - à partir de la veille de l’élection de Donald Trump - conjointement avec la RTBF et France Info, dans le cadre d’un projet de l’association des Médias Francophones Publics.
Environ 600 soldats nord-coréens ont été tués en combattant au côté des forces russes dans leur guerre contre l'Ukraine, a affirmé mercredi un député sud-coréen spécialiste du renseignement.
La Maison Blanche durcit le ton et appelle Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky à des «propositions concrètes». […] Se montrant de plus en plus agacés, les États-Unis ont exhorté mardi la Russie et l’Ukraine à faire des «propositions concrètes» en vue de mettre fin à la guerre, faute de quoi ils cesseront leur médiation. […] Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a pour sa part appelé à ne faire «cadeau» d’aucun territoire à son homologue russe, alors que la reconnaissance de régions occupées par Moscou semble être envisagée par Washington.
Une menace pour l’effort de guerre russe est peut-être en train de prendre forme… au Botswana. Le Bureau central national d'Interpol, qui dépend de la police du Botswana, s’intéresse sur place à Alabuga Start, un programme russe pour attirer au Tatarstan, à un peu plus de 1 000 km au sud-est de Moscou, des étudiants de pays émergents. Cette initiative est soupçonnée d’être utilisée pour recruter de la main-d'œuvre à bas coût pour une usine à drones kamikazes.
Dans cet établissement pénitentiaire, les prisonniers ukrainiens, civils ou militaires, sont soumis depuis l’invasion de février 2022 à des humiliations psychologiques et aux pires sévices physiques. « Le Monde » et ses partenaires de Forbidden Stories ont enquêté sur ces mauvais traitements.
Le corps de la journaliste ukrainienne Viktoriia Roshchyna a été rapatrié en février 2025, quatre mois après l’annonce de son décès. Capturée alors qu’elle enquêtait sur les civils ukrainiens emprisonnés illégalement dans la région de Zaporijia, elle fut elle-même détenue au secret pendant plus d’un an en territoire occupé et dans une prison russe. Forbidden Stories a retracé son parcours et révèle de nouveaux éléments sur ses derniers mois de captivité ainsi que sur les circonstances de sa mort.
Depuis l’invasion russe de février 2022, des milliers de civils ukrainiens ont été détenus hors de tout cadre juridique et torturés. Certains de ces "prisonniers fantômes" sont ensuite transférés dans le système pénitentiaire russe, où ils languissent sans charge ou purgent une peine factice. Révélations sur cette machine opaque qui vise à briser la société ukrainienne.
Le président russe, Vladimir Poutine, a reconnu, pour la première fois, que des soldats nord-coréens avaient participé aux combats dans la région de Koursk contre l’Ukraine. La fin d’un secret de Polichinelle qui intervient à un moment très opportun pour Moscou et Pyongyang qui signent, aux yeux du monde, une victoire militaire commune sur le front ukrainien.
Jeune journaliste ukrainienne, Viktoriia Roschyna a été enfermée par les autorités russes dans des centres de détention. Son corps a été rapatrié en Ukraine en février dernier, et il porte des marques de torture. Forbidden Stories a tenté de reconstituer le parcours de la jeune femme et les circonstances de sa mort.
Les frappes russes sur les infrastructures gazières pendant l'hiver ont réduit de moitié la production nationale de gaz en Ukraine, a annoncé mardi le Premier ministre ukrainien, qui espère notamment compenser ces pertes par des importations. La Russie pilonne les installations énergétiques - surtout électriques - ukrainiennes depuis le début de son offensive de grande envergure contre l'Ukraine en 2022 mais c'est l'hiver dernier, selon des médias, qu'elle a commencé à spécifiquement cibler les sites de production de pétrole et surtout de gaz.
Volodymyr Zelensky a mis en garde mardi contre toute concession territoriale à Vladimir Poutine pour mettre fin à la guerre, alors que Washington semblerait envisager la reconnaissance de régions occupées par la Russie.
Le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio a averti mardi que les Etats-Unis mettraient fin à leur médiation si la Russie et l'Ukraine ne faisaient pas des "propositions concrètes" pour mettre fin à la guerre, a déclaré sa porte-parole. "Nous sommes arrivés à un moment où les deux parties doivent faire des propositions concrètes pour mettre fin à ce conflit", a affirmé à la presse la porte-parole du département d'Etat, Tammy Bruce.
La reconnaissance de l'annexion par la Russie de la Crimée constituerait un bouleversement des règles qui régissent l'ordre international et sa légalité-même pourrait être mise en doute, estiment des spécialistes en droit et relations internationales interrogés par l'AFP.
"La reconnaissance internationale de l'appartenance de la Crimée, de Sébastopol, de la République populaire de Donetsk, de la République populaire de Lougansk, de la région de Kherson et de celle de Zaporijjia à la Russie est impérative", a déclaré Sergueï Lavrov au média brésilien O Globo, selon une traduction en russe de son interview publiée lundi par son ministère.
Cet échange seul à seul n’a même pas duré dix minutes, selon une source ukrainienne, et rien ne permet de dire qu’il a été décisif. « Symbolique », « potentiellement historique », « très belle rencontre » : autant de qualificatifs, utilisés successivement par les deux présidents, qui laissent place à l’espoir, sans pour autant exclure la possibilité de l’échec.
Le président américain Donald Trump exhorte Kiev et Moscou à conclure un cessez-le-feu et un accord de paix, trois ans après le début d'une offensive russe ayant déjà fait des dizaines de milliers de morts civils et militaires. "A partir de minuit entre le 7 et le 8 mai, et jusqu'à minuit entre le 10 et le 11 mai, la partie russe annonce un cessez-le-feu", a indiqué le Kremlin dans un communiqué.
Le président de la République estime ce lundi 28 avril que «les quinze prochains jours vont être clés pour essayer de mettre en œuvre un cessez-le-feu».
Située à la croisée des mondes slave, turc et balkanique, la mer Noire était, avant l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, une artère importante du commerce mondial par laquelle circulaient 40 % des exportations de céréales. Aujourd’hui, le trafic s’est tari par rapport à 2022, mais, malgré l’insécurité, les mines, les sanctions, les réticences des assureurs face aux risques, les cargaisons de blé ukrainiennes comme russes continuent d’être exportées via ses couloirs maritimes.
Le président Volodymyr Zelensky a assuré dimanche que l'armée ukrainienne poursuivait ses opérations dans la région russe de Koursk, contredisant ainsi l'annonce faite la veille par Moscou de "la libération" totale de cette zone frontalière par les troupes russes.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue américain Donald Trump se sont rencontrés brièvement samedi à Rome en marge des obsèques du pape François, a annoncé la présidence ukrainienne, quelques heures après que le locataire de la Maison Blanche eut assuré que Kiev et Moscou étaient "très proches d'un accord".
Le président américain a condamné jeudi une nouvelle vague de frappes meurtrières russes sur l’Ukraine. Une critique “rare” adressée à Moscou, remarque la presse américaine, qui estime que l’administration Trump est pressée d’obtenir un accord de paix pour redorer son blason, après le “fiasco des droits de douane”.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que la Russie était "prête" à conclure un accord pour mettre fin à la guerre en Ukraine, selon des extraits d'une interview diffusés jeudi par une chaîne américaine.
Vitali Klitschko, maire de la capitale ukrainienne, a estimé dans un entretien diffusé vendredi à la BBC que l'Ukraine pourrait être contrainte céder des territoires afin d'obtenir une "paix temporaire" avec la Russie. Un scénario que l'ancien champion de boxe juge toutefois "injuste".
Le fait que les États-Unis souhaitent reconnaître la Crimée comme territoire russe dans une proposition de paix finale a déjà fait l'objet de fuites dans les médias internationaux. Mais c'est la première fois que Trump lui-même le dit littéralement.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé vendredi qu'un missile balistique fabriqué en Corée du Nord mais tiré par la Russie lors de frappes sur Kiev, qui ont tué la veille 12 personnes, contenait également des composants de fabrication américaine.
Le président américain a accusé, mercredi, son homologue ukrainien de saboter un potentiel accord en refusant de reconnaître l’annexion de la Crimée par Moscou. Des attaques meurtrières ont visé Kiev dans la nuit de mercredi à jeudi.
Kiev est pris en tenailles entre les Etats-Unis, qui souhaitent mettre la main sur son parc nucléaire en échange de leur soutien, et la Russie, qui contrôle six des réacteurs de la centrale de Zaporijia.
Vladimir Poutine a assuré, lundi, être prêt à parler directement avec le "régime de Kiev" pour un éventuel arrêt des frappes sur les infrastructures civiles. C’est la première fois que le président russe ouvre la porte à des négociations bilatérales avec l’Ukraine. Une proposition qui peut représenter un piège pour Kiev.
Kiev et ses alliés européens et américains se réunissent, mercredi, au Royaume-Uni, dans l’espoir d’obtenir « une réponse claire » de la Russie en faveur d’un « cessez-le-feu sans conditions ». Des discussions qui s’annoncent difficiles.
Que préconisent les États-Unis pour parvenir à un accord de paix entre l'Ukraine et la Russie ? Les propositions de l'administration américaine n'ont pas été officiellement annoncées, mais plusieurs médias en ont publié de possibles contours.
Le président Volodymyr Zelensky a appelé mercredi à un cessez-le-feu "immédiat, complet et inconditionnel" en Ukraine, alors qu'une délégation ukrainienne est à Londres pour des discussions avec ses alliés occidentaux dans un format réduit.
Le ministre de la Défense, Theo Francken, n'exclut pas que des soldats belges soient rapidement déployés dans le cadre d'une force de paix internationale en Ukraine. "Si un accord sur l'Ukraine devait être conclu cette semaine, les garanties de sécurité seront discutées immédiatement. La France et l'Allemagne prendront l'initiative, avec un déploiement rapide de troupes, dont la Belgique fera très probablement partie", a souligné M. Francken au cours d'un débat d'actualité en commission de la Chambre
Le vice-président américain J.D. Vance a déclaré mercredi que Moscou et Kiev doivent parvenir à un accord, faute de quoi Washington mettra fin à ses efforts de médiation. Selon la Maison Blanche, la Russie et l'Ukraine vont devoir faire des "échanges territoriaux" dans le cadre de négociations de paix. L'"intégrité territoriale" de l'Ukraine reste une "exigence très forte" des Européens, a rétorqué l'Élysée alors qu'une nouvelle réunion des alliés se tient à Londres.
Le président américain Donald Trump a assuré ce mercredi 23 avril qu’un accord de cessez-le-feu en Ukraine était «très proche», accusant toutefois son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky de compliquer les pourparlers avec ses «propos incendiaires» sur la Crimée. Cette nouvelle sortie contre Volodymyr Zelensky intervient au moment où des discussions entre responsables américains, ukrainiens et européens se sont tenues à Londres.
A Washington, Donald Trump a fait porter à son homologue ukrainien la responsabilité du blocage des tractations visant à mettre fin à la guerre déclenchée par la Russie en février 2022. Si un accord est "très proche" et même conclu avec Moscou, la discussion s'avère "plus difficile" avec le chef de l'Etat ukrainien, a-t-il dit. Le refus de Kiev d'accepter les termes des Etats-Unis pour mettre fin à "ne fera que prolonger les tueries", a averti le milliardaire républicain.
La guerre en Ukraine aurait-elle pris une tournure décisive ce mardi 22 avril ? Nos confrères du Financial Times, qui s'appuient sur trois sources, ont affirmé que Vladimir Poutine aurait proposé d'arrêter les attaques russes sur les lignes de front ukrainiennes.
Les sceptiques diront que les positions des belligérants restent diamétralement opposées et qu’aucun accord de paix n’est en vue. Pour autant, les lignes ont bougé, les perspectives des protagonistes aussi. De fait, l’administration Trump a refaçonné l’ordre du jour en mettant la fin des hostilités au cœur des discussions : c’est la fin du "quoi qu’il en coûte aussi longtemps que nécessaire" qui faisait office de stratégie chez les Occidentaux depuis 2022. Cette rupture rebat les cartes, en premier lieu pour l’Ukraine.
Le président Trump et son chef de la diplomatie ont menacé, vendredi 18 avril, de renoncer à la recherche de la paix en Ukraine, au lendemain des pourparlers inédits avec les Européens et les Ukrainiens, à Paris.
Le président russe Vladimir Poutine a ordonné ce samedi 19 avril à ses troupes d’observer un cessez-le-feu en Ukraine à l’occasion de Pâques, à partir de 15 heures GMT (17 heures à Paris) et jusqu’à la nuit de dimanche à lundi, appelant Kyiv à faire de même.- […] Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé dans la foulée samedi une «tentative de jouer avec les vies humaines» de la part de son homologue russe Vladimir Poutine. «Une nouvelle tentative de Poutine de jouer avec les vies humaines», a indiqué Volodymyr Zelensky sur Telegram, soulignant que «des drones d’attaque russes ont été détectés» dans le ciel ukrainien. Il n’a toutefois pas formulé clairement la position de Kyiv au sujet de ce cessez-le-feu.
L'ordre donné le 18 mars dernier par le président russe Vladimir Poutine d'arrêter pendant 30 jours les frappes sur les sites énergétiques en Ukraine "a expiré", a annoncé vendredi le Kremlin. "Le mois (de moratoire) a en effet expiré. Pour le moment, il n'y a pas eu d'autres instructions de la part du commandant en chef suprême, le président Poutine", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, lors de son briefing quotidien, en réponse à une question de l'AFP. Il a ainsi acté la fin, côté russe, de ce fragile moratoire que Moscou et Kiev se sont accusés mutuellement de violer, tout en saluant cette trêve partielle comme "un certain progrès" sur le chemin vers un règlement du conflit en Ukraine.
Donald Trump a prévenu vendredi que les Etats-Unis étaient prêts à passer à autre chose "très bientôt", si un accord n'était pas trouvé entre Moscou et Kiev pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
"Une frappe avec ces missiles contre des installations russes […] sera considérée comme une participation directe de l’Allemagne aux hostilités aux côtés du régime de Kiev, avec toutes les conséquences que cela implique", a mis en garde la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, citée par les agences de presse russes. Selon elle, "le tir réel de ces missiles de croisière est impossible sans l’assistance directe des militaires de la Bundeswehr", l’armée allemande.
"Nous sommes heureux d'annoncer la signature, avec nos partenaires américains, d'un protocole d'intention ouvrant la voie à un accord de partenariat économique et à la création du Fonds d'investissement pour la reconstruction de l'Ukraine"- […] M. Trump souhaite que l'accord, qui vise à accorder aux États-Unis des redevances sur les bénéfices tirés de l'exploitation des ressources ukrainiennes et des minéraux rares, constitue une compensation pour l'aide accordée à l'Ukraine par son prédécesseur, M. Joe Biden.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi l'émissaire de son homologue américain Donald Trump, Steve Witkoff, interlocuteur de Moscou dans les négociations en vue d'un cessez-le-feu, d'avoir "adopté la stratégie russe" et de "diffuser des récits russes"
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé jeudi la Chine de "fournir des armes" à la Russie et de participer à la "production de certaines armes" sur le territoire russe, montant encore d’un cran dans ses critiques envers Pékin. "Nous avons enfin reçu des informations selon lesquelles la Chine fournit des armes à la Russie […] nous pensons que des représentants chinois sont impliqués dans la production de certaines armes sur le territoire de la Russie", a déclaré M. Zelensky lors d’une conférence de presse. Il n’a pas détaillé ses accusations mais a évoqué "la poudre à canon et l’artillerie", promettant d’en dire plus "la semaine prochaine".
Le Parlement letton a donné mercredi son feu vert à la sortie de ce pays de la convention internationale interdisant les mines antipersonnel, en invoquant la nécessité de renforcer sa sécurité dans le contexte de l'invasion russe en Ukraine.
L’attaque meurtrière de Moscou contre Soumy dimanche a braqué les projecteurs sur cette région du nord de l’Ukraine, où Kiev affirme qu’une offensive russe est déjà en cours. Celle-ci viserait, selon les experts, à étirer les lignes de défense ukrainiennes. Elle donne aussi l’image d’une armée russe qui progresse, à un moment où le front de l’Est s’enlise dans une impasse sanglante.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé Donald Trump à se rendre en Ukraine pour constater la dévastation laissée par l'agression russe, dans une interview diffusée dimanche sur la chaîne de télévision américaine CBS.
Alors que, fidèle à sa tactique, Vladimir Poutine fait volontairement traîner les négociations avec le président américain sur un cessez-le-feu, les Européens, exclus du processus, auraient tort de baisser la garde.
Selon Keith Kellogg, il faudra répartir présences russe et européenne dans le pays après le conflit. Ou alors envisager une «zone démilitarisée» sur le modèle de ce qui perdure entre les deux Corées depuis les années 50.
L’envoyé américain pour l’Ukraine, l’ex-général Keith Kellogg, a suggéré une partition de l’Ukraine sur le modèle “de Berlin après la Seconde Guerre mondiale” pour mettre fin au conflit avec la Russie, révèle “The Times”. En déplacement en Russie, Steve Witkoff, l’émissaire de Donald Trump aurait de son côté proposé de donner “la propriété” de quatre régions ukrainiennes à Moscou.
Moscou fait face à une grave pénurie de main-d’œuvre. Les autorités tentent de répondre par l’immigration contrôlée, la robotisation et des politiques natalistes, sans résultats probants, constate la spécialiste de la Russie Tatiana Kastouéva-Jean.
L'Ukraine post-conflit pourrait ressembler au "Berlin d'après la Deuxième Guerre mondiale", avec une présence à la fois de forces européennes et russes, séparées par le fleuve Dniepr, a décrit l'émissaire des Etats-Unis Keith Kellogg au quotidien britannique Times samedi.
Attirés en Russie par la perspective d'un emploi, ces jeunes Bangladais affirment avoir été enrôlés pour combattre en Ukraine. La mort récente de l'un d'eux sur le front a suscité une vive inquiétude dans leurs familles, qui ont appelé le gouvernement à l'aide.
"À l’heure actuelle, nous savons qu’au moins plusieurs centaines de ressortissants chinois combattent au sein des forces d’occupation russes", a déclaré M. Zelensky, qui s’exprimait par vidéo lors d’une réunion des chefs militaires des pays alliés de l’Ukraine à Bruxelles. Le dirigeant ukrainien a accusé la Russie de tenter ainsi de "prolonger la guerre" en "utilisant des vies chinoises".
[...] Sous pression américaine, Kiev a accepté, mi-mars, une cessation sans conditions des combats, pour 30 jours. La Russie avait rejeté cette initiative en l'état mais accepté une trêve plus limitée en mer Noire et dans les frappes sur les infrastructures énergétiques, dont la mise en œuvre reste incertaine. [...] Ces derniers jours, Kiev a dénoncé une multiplication des frappes russes, notamment un tir de missile qui a touché vendredi une zone d'habitation à Kryvyï Rig (centre) et qui a fait 20 morts, dont neuf enfants, selon Kiev.
Deux soldats chinois combattant pour la Russie ont été arrêtés en Ukraine, a annoncé mardi sur ses réseaux sociaux le président ukrainien Volodymyr Zelensky, accompagnant son message d'une vidéo de l'un des deux soldats. Le chef de l'État a réclamé des explications à Pékin, et une "réaction" des Occidentaux, notamment des États-Unis.
Le président ukrainien affirme détenir les documents de ces prisonniers, arrêtés dans la région de Donetsk. Il aurait également que leurs cartes bancaires et leurs données personnelles. Depuis le début de la guerre, ce serait une première. Le président Volodymyr Zelensky a déclaré ce mardi 8 avril que les troupes ukrainiennes avaient capturé deux citoyens chinois combattant aux côtés des forces russes et a déclaré que Kyiv exigerait des explications de Pékin et une réaction de ses alliés.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié mardi la Belgique pour son nouveau paquet d'aide militaire d'une valeur d'un milliard d'euros.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a regretté dimanche labsence de réponse américaine au refus par le président russe Vladimir Poutine dun cessez-le-feu complet et inconditionnel en Ukraine, après de nouvelles frappes meurtrières notamment à Kiev.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé samedi la "faible" réaction de l'ambassade américaine en Ukraine à une frappe meurtrière la veille à Kryvyï Rig, lui reprochant notamment d'avoir "peur" de dire que le missile l'ayant causé venait de la Russie.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué samedi des "progrès tangibles" et de "premiers détails" concernant le déploiement d’un contingent européen sur le sol ukrainien en cas de cessez-le-feu, au lendemain de la venue des chefs d’état-major des armées françaises et britanniques à Kiev. Français et Britanniques proposent de déployer un contingent de pays européens en Ukraine pour constituer une "force de réassurance" destinée à prévenir une reprise du conflit une fois un cessez-le-feu mis en place.
Près de 250.000 soldats russes ont été tués depuis le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février 2022. Au total, 900.000 militaires sont morts ou ont été blessés, a indiqué jeudi un fonctionnaire de l’Otan, en marge d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance à Bruxelles.
Les ministres français et britannique des Affaires étrangères ont affirmé vendredi que la Russie frappait toujours des infrastructures énergétiques en Ukraine, accusant Moscou de saper les efforts de paix américains.
Une frappe russe sur la ville méridionale de Kherson mardi matin a privé d'électricité 45.000 de ses habitants, a déclaré le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga, accusant Moscou de "violer" à nouveau un accord sur une trêve partielle.

mars 2025

Cela fait trois ans que la Russie a lancé son plan d'invasion en Ukraine. Dans ce long conflit aux portes de l'Europe, les dirigeants du monde s'investissent afin que la guerre n'éclate pas à un niveau mondial.
Depuis l’invasion russe, plus de 71 % de la population s’est engagée dans le volontariat, l’un des piliers de la résistance. Chacun participe à son échelle à l’effort de guerre, dans tous les domaines liés au conflit.
Pressée de faire main basse sur les ressources naturelles de l’Ukraine, l’administration américaine a remis à Kiev une nouvelle version de l’accord sur les minerais stratégiques, que le gouvernement ukrainien examine de près. Les discussions se poursuivent et la version finale pourrait varier. « Nous devons obtenir l’avis de nos conseillers juridiques », a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence de presse, vendredi 28 mars, laissant entendre que le document ne serait pas signé aussi vite que Washington le souhaitait, soit « d’ici à la semaine prochaine », c’est-à-dire entre le 31 mars et le 6 avril, selon le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi avoir reçu de la part des Etats-Unis une nouvelle version de l'accord sur les minerais stratégiques d'Ukraine, auxquels Washington veut obtenir un accès. [...] sans fournir de détails sur cette nouvelle version qui est, selon des médias, très défavorable pour l'Ukraine.
"Je pense que davantage de progrès doivent être effectués au niveau technique" avant de pouvoir passer à l'étape suivante, a-t-il déclaré en réponse à une question lors d'un point presse. "Il y a beaucoup de travail qui doit être fait avec les deux parties, en particulier avec la partie russe", a-t-il souligné
Organiser une nouvelle élection en Ukraine sous l’égide de l’ONU, rien de moins. Vladimir Poutine a évoqué vendredi 28 mars l’idée d’une «administration transitoire» pour l’Ukraine, avec le contrôle des Nations unies, afin d’organiser une élection présidentielle «démocratique» dans ce pays, puis négocier un accord de paix avec les nouvelles autorités. Et ce, alors que, loi martiale oblige, le scrutin pour désigner le successeur de Volodymyr Zelensky, en mai 2024, a été reporté sine die.
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont échangé au téléphone à propos de la perspective d'un accord sur la mer Noire, a annoncé vendredi le Kremlin, qui réclame la levée de sanctions occidentales affectant ses exportations agricoles avant tout engagement à une trêve avec l'Ukraine dans la zone.
L'opérateur énergétique ukrainien Naftogaz a accusé vendredi la Russie d'avoir frappé ses infrastructures gazières, en violation d'un fragile accord annoncé par Washington et censé interdire les frappes sur les sites énergétiques.
Ni la Russie ni l'Ukraine n'ont mené de frappes visant des sites énergétiques depuis le 25 mars, jour où les Etats-Unis ont annoncé un accord en vue d'une trêve limitée à de telles installations, a indiqué jeudi à l'AFP un haut responsable ukrainien. "Depuis le 25 mars, nous n'avons pas vu de frappes russes directes contre le secteur de l'énergie, nous n'avons donc pas frappé là-bas" en Russie, qui a lancé il y a trois ans son invasion de l'Ukraine, a indiqué ce responsable s'exprimant sous couvert de l'anonymat.
Une mission franco-britannique se rendra «dans les prochains jours en Ukraine» pour préparer «ce que sera le format de l’armée ukrainienne» ainsi qu’un possible déploiement de forces de «plusieurs pays européens» alliés après un éventuel accord de paix, a annoncé jeudi Emmanuel Macron.
Depuis trois ans, l’ingéniosité et les capacités d’adaptation de l’armée ukrainienne ont été largement vantées, notamment en ce qui concerne l’usage des drones. Ce sont pourtant les forces russes qui ont pris l’avantage, ces derniers mois, dans ce domaine avec une innovation qui a, semble-t-il, pesé lourd dans la reconquête, encore partielle, de la partie occupée de l’oblast de Koursk. Elles ont ainsi été les premières à recourir à l’automne aux drones filoguidés, c’est-à-dire commandés à l’aide d’un long et fin cordon de fibre optique, pour résoudre le problème du brouillage électronique.
Après deux jours de discussions en Arabie saoudite sous l’égide des Etats-Unis, l’Ukraine et la Russie ont accepté un cessez-le-feu maritime… que le Kremlin a aussitôt conditionné à la levée de certaines sanctions occidentales.
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusés mercredi de vouloir faire échouer un accord, annoncé la veille par l'intermédiaire des Etats-Unis et qui doit déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques. Mercredi matin, les belligérants ont donc dénoncé les attaques menées dans la nuit par chaque camp.
Le président français Emmanuel Macron a estimé mercredi que la Russie "montrait sa volonté de guerre" en multipliant les conditions à un cessez-le-feu, à la veille d'un sommet international convoqué à Paris pour soutenir l'Ukraine. De son côté, le secrétaire d'Etat américain Marco Rubio, en déplacement en Jamaïque, a reconnu que parvenir à un accord de paix entre Moscou et Kiev "ne sera pas simple" et "prendra du temps", nuançant l'optimisme manifesté depuis des semaines par le président Donald Trump.


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