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Que veut Emmanuel Macron ? Longtemps, le président français a été un fervent soutien du pacte vert européen, dont se sont dotés les Vingt-Sept pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, depuis les élections européennes de juin 2024 et la dissolution manquée de l’Assemblée nationale, il est devenu un ardent défenseur de la simplification, voire de la dérégulation, quitte à oublier ses engagements passés. Dix ans après l’accord de Paris, sa détermination a faibli. Jeudi 26 juin, à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, Emmanuel Macron a prévu de mettre sur la table le sujet de l’objectif 2040 de réduction des émissions de CO2 au sein de l’Union européenne (UE), qui doit emmener les Vingt-Sept vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Le Royaume-Uni est parvenu à réduire ses émissions de CO2 de moitié (50,4%) depuis 1990, mais doit accélérer s'il veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, selon le rapport de l'organisme chargé de conseiller le gouvernement sur sa politique climatique. Les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, ont baissé de 2,5% en 2024 par rapport à 2023, et de 50,4% depuis 1990, selon ce rapport du Climate Change Committee (CCC).
Identifying the socio-economic drivers behind greenhouse gas emissions is crucial to design mitigation policies. Existing studies predominantly analyze short-term CO2 emissions from fossil fuels, neglecting long-term trends and other GHGs. We examine the drivers of all greenhouse gas emissions between 1820–2050 globally and regionally. The Industrial Revolution triggered sustained emission growth worldwide—initially through fossil fuel use in industrialized economies but also as a result of agricultural expansion and deforestation. Globally, technological innovation and energy mix changes prevented 31 (17–42) Gt CO2e emissions over two centuries. Yet these gains were dwarfed by 81 (64–97) Gt CO2e resulting from economic expansion, with regional drivers diverging sharply: population growth dominated in Latin America and Sub-Saharan Africa, while rising affluence was the main driver of emissions elsewhere. Meeting climate targets now requires the carbon intensity of GDP to decline 3 times faster than the global
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024, sur la base des réactualisations des jeux de données et méthodes évalués dans le 6ème rapport du GIEC (2021) qui portaient souvent jusqu'à fin 2019.
Sans baisse rapide des émissions, le budget carbone pour limiter le réchauffement à 1,5 ºC sera épuisé d’ici trois ans, alertent des scientifiques. Le climat se dérègle plus vite que prévu.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Face à l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, maintenir le réchauffement climatique sous le seuil symbolique des 1,5°C, fixé il y a dix ans par l’accord de Paris, n’est plus un objectif réaliste, constate un collectif de scientifiques dans une étude internationale annuelle sur les données climatiques.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
In a rapidly changing climate, evidence-based decision-making benefits from up-to-date and timely information. Here we compile monitoring datasets (published at https://doi.org/10.5281/zenodo.15639576; Smith et al., 2025a) to produce updated estimates for key indicators of the state of the climate system: net emissions of greenhouse gases and short-lived climate forcers, greenhouse gas concentrations, radiative forcing, the Earth's energy imbalance, surface temperature changes, warming attributed to human activities, the remaining carbon budget, and estimates of global temperature extremes. This year, we additionally include indicators for sea-level rise and land precipitation change. We follow methods as closely as possible to those used in the IPCC Sixth Assessment Report (AR6) Working Group One report.
Emissions de gaz à effet de serre, réchauffement des températures, budget carbone restant, élévation du niveau de la mer, déséquilibre énergétique de la Terre... une nouvelle étude publiée ce jeudi 19 juin par 61 scientifiques participant aux travaux du Giec tire la sonnette d'alarme sur l'état du changement climatique au niveau planétaire.
Mais chassez le naturel... et nous y revoici. La nouvelle que vient de publier Le Monde est hélas en ligne avec l'actualité. En effet, l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement à 1,5 °C, est désormais hors de portée : https://lnkd.in/dskHdKRB La raison ? Le CO2 est un oxyde. Sur terre, les oxydes sont des molécules très stables. L'eau, par exemple, est un oxyde (d'hydrogène), et cela fait 4 milliards d'années qu'elle est présente sous forme d'eau.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
Mark Lynas has spent decades pushing for action on climate emissions but now says nuclear war is even greater threat Climate breakdown is usually held up as the biggest, most urgent threat humans pose to the future of the planet today. But what if there was another, greater, human-made threat that could snuff out not only human civilisation, but practically the entire biosphere, in the blink of an eye?
Le gouvernement notoirement climatosceptique de Donald Trump a annoncé mercredi vouloir revenir sur des mesures environnementales prises par la précédente administration américaine pour réduire les émissions polluantes des centrales électriques, notamment à gaz et à charbon. "Nous faisons le choix de protéger l'environnement et de faire prospérer notre économie", a déclaré Lee Zeldin, chef de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), lors d'une conférence de presse.
Même si l’humanité cessait immédiatement toutes ses émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique ne s’arrêterait pas instantanément. Pourquoi ? Et quand pourrions-nous espérer une stabilisation des températures ?
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025
Pour absorber les émissions de gaz à effet de serre incompressibles, certains scientifiques et start-ups souhaitent accélérer le stockage du carbone dans l'océan, en y ajoutant divers minéraux. Eclairage, avec des experts du domaine.
En France, près de 20% des émissions de CO2 proviennent des bâtiments, et une bonne partie est liée au chauffage. Revoir la place des énergies fossiles dans le chauffage des logements est donc primordial pour la transition énergétique. Mais se passer complètement du gaz naturel sera difficile à court terme.
En cette année de la mer et dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, Aurore Morin et Fanny Pointet, membres des ONG IFAW et Transport & Environment, rappellent, dans une tribune au « Monde », les importantes conséquences environnementales du transport maritime. Ralentir les navires constitue, selon elles, un levier stratégique.
D’après une étude publiée par l’Observatoire des conflits et de l’environnement, la course à l’armement observée à travers le monde - de l’Union européenne aux Etats-Unis - «aggrave la crise climatique à long terme». Et renforce encore davantage la probabilité de nouveaux conflits.
La justice allemande a reconnu mercredi le principe d’une responsabilité mondiale des entreprises productrices d’électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l’endroit où ils se produisent. La décision pourrait cependant ne pas faire jurisprudence.
Une nouvelle pollution intoxique la Méditerranée : le scrubbing. Pensée pour filtrer les émissions de gaz des navires, cette technologie ne fait que déplacer le mal de l’air vers l’eau, bien aidée par une législation permissive.
Les pluies extrêmes en Belgique deviendront plus intenses et plus fréquentes d'ici 2100, avec des pics journaliers pouvant dépasser 100 mm tous les 20 ans dans certaines zones, selon une étude de l'ULiège et de l'Institut Royal Météorologique (IRM) publiée jeudi.
Tant qu’elles ont été maintenues sous l’éteignoir colonial, les économies asiatiques n’ont guère contribué au réchauffement planétaire : en 1950, l’Asie contribuait à hauteur de 6% aux rejets mondiaux de CO2 d'origine fossile. Leur émergence a totalement changé la donne : en 2024, l’Asie compte pour 56 % des émissions mondiales de CO2 d’origine fossile (production de ciment incluse). La Chine et l’Inde pour respectivement 32% et 9%. De leurs décisions dépendra largement la possibilité, ou non, de passer le pic mondial des émissions durant la décennie 2020.
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.
La comptabilisation des émissions de méthane pose de nombreuses questions méthodologiques que nous avons examinées avec Sophie Szopa (LSCE- auteure du GIEC) et Christian Couturier (Solagro) dans un article repris par la revue La Météorologie. À l’occasion du colloque Nouveaux regards sur l’élevage ruminant, des prairies aux assiettes, programmé le 14 mai, nous en republions ici l’introduction et la conclusion. Elles soulignent l’importance de maintenir et d’améliorer les méthodes en vigueur de comptabilisation des émissions pour correctement évaluer les impacts climatiques des élevages de ruminants et les bénéfices qu’apporte chaque réduction de leurs émissions de méthane.
Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone de la France à l’horizon 2050, les acteurs économiques sont de plus en plus incités à mesurer leurs émissions de gaz à effet de serre afin de les réduire. Le Bilan Carbone® constitue à cet égard un outil central. Une méthode créée par l’Ademe
Les députés européens ont validé jeudi un assouplissement des règles imposées aux constructeurs automobiles en matière d’émissions de CO2, afin de leur éviter des amendes en 2025, un souhait de l’exécutif européen pour soutenir cette industrie en crise.
Les émissions de méthane liées au secteur des énergies fossiles sont restées en 2024 à des niveaux proches des records historiques, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié mercredi, qui alerte sur une hausse de rejets massifs issus d'installations pétrogazières pour ce gaz à effet de serre très puissant.
Une jeune coopérative française se prépare à révolutionner le secteur maritime avec un porte-conteneurs à voile propulsé par l’énergie éolienne. L’un des objectifs est de contribuer à réduire l’empreinte carbone du transport maritime, un secteur responsable de près de 3% des émissions mondiales de CO2.
Have you ever thought about what would happen if all life in the ocean disappeared? A recent study explores this extreme scenario to understand how ocean biology shapes the past, present, and future climate. The ocean plays a critical role in regulating Earth's climate. It is a massive carbon store that absorbs about 25% of human-caused emissions and thus helps maintain a relatively low CO2 level in the atmosphere. But what would happen if all marine life—from the tiniest plankton to the largest whales—disappeared? A recent study delves into this extreme scenario to uncover the crucial role that ocean biology plays in mitigating climate change.
Methane emissions spiked starting in 2020. Scientists say they have found the culprit.
Selon une étude de Transport & Environnement, les compagnies aériennes ont retrouvé leur niveau d'émissions de CO2 d'avant la crise du Covid. Près de 70 % de la pollution des avions échappent au marché carbone de l'UE.
Comme si de rien n’était. En 2024, le secteur européen de l’aviation a presque retrouvé ses niveaux d’avant l’épidémie de coronavirus. Selon une nouvelle analyse de Transport & Environnement, il a atteint 96% du nombre de vols et 98% des émissions de CO2 de 2019.
Émissions de CO2, pollution, travail forcé… Dans une nouvelle étude, Greenpeace, Max Havelaar et l’Institut Veblen alertent sur les conséquences sociales et écologiques des principaux aliments importés en France. Les trois organisations appellent à la mise en application rapide de réglementations.
We investigate the probabilities of triggering climate tipping points under five Shared Socioeconomic Pathways (SSPs) and how they are altered by including the additional carbon emissions that could arise from tipping points within the Earth's carbon cycle. The crossing of a climate tipping point at a threshold level of global mean surface temperature (threshold temperature) would commit the affected subsystem of the Earth to abrupt and largely irreversible changes with negative impacts on human well-being. However, it remains unclear which tipping points would be triggered under the different SSPs due to uncertainties in the climate sensitivity to anthropogenic greenhouse gas emissions, the threshold temperatures and timescales of climate tipping points, and the response of tipping points within the Earth's carbon cycle to global warming. We include those uncertainties in our analysis to derive probabilities of triggering for 16 previously identified climate tipping points within the Earth system.
Les navires les plus polluants devront désormais payer des pénalités carbone. Ce système, conclu entre les États de l’Organisation maritime internationale, est jugé trop peu ambitieux.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Het internationaal afgesproken klimaatdoel van maximaal 2° C opwarming is "dood". Dat zegt de gerenommeerde klimaatwetenschapper James Hansen. Volgens hem is de snelheid waarmee de Aarde opwarmt zwaar onderschat en dreigen we versneld af te stevenen op extreme weerfenomenen en klimaatrampen.
Le groupe international de recherche Ember accuse l'Australie de sous-estimer de jusqu'à 40% les émissions de méthane liées à ses mines de charbon, dans un rapport publié mercredi. "Il y a une différence significative entre les émissions annoncées et les estimations réalisées par satellite", note une porte-parole, Sarah Shannon. Les images satellites font ainsi apparaître qu'en 2020, les émissions réelles de méthane des mines de charbon australiennes avait été supérieures de 40% aux données gouvernementales, selon cette étude.
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, étudie l’introduction de « flexibilités » à l’objectif de réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2040, auquel seule une petite dizaine d’Etats membres est favorable.
Eat-Lancet report recommended shift to more plant-based, climate-friendly diet but was extensively attacked online [...] The report recommended that if global red meat eating was cut by 50%, the “planetary health diet” would provide nutritious food to all while tackling the harms caused by animal agriculture, which accounts for over 14% of all greenhouse gas emissions worldwide. It suggested individuals – particularly in wealthy countries – should increase their consumption of nuts, pulses and other plant-based foods while cutting meat and sugar from their diets.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
La branche néerlandaise des Amis de la terre a entamé vendredi une action en justice contre ING, dans une assignation qui exige du géant bancaire une réduction de moitié ses émissions de CO2 d'ici à 2030. L'ONG Milieudefensie et 30.000 parties jointes estiment que la première banque des Pays-Bas enfreint la loi en mettant en péril les objectifs climatiques des Accords de Paris, notamment à travers ses propres émissions de CO2, une absence d'objectifs absolus d'émissions et son financement de nouveaux projets gaziers et pétroliers.
La mine australienne de charbon de Hail Creek du groupe Glencore pourrait avoir considérablement sous-estimé ses émissions de méthane dans l'atmosphère, selon une étude parue mercredi dans la revue Environmental Science & Technology.
Pour Claire Nouvian et Sébastien Mabile, la lutte contre le dérèglement climatique ne se fera pas sans une prise en main du sujet par les citoyens. Cela commence par «le courage de dire la vérité» face à l’incohérence des autorités.L’année 2025 sera «Océan» ou ne sera pas. Claire Nouvian, fondatrice de l’association Bloom, et Sébastien Mabile, avocat spécialiste du droit de l’environnement, soutien des Soulèvements de la Terre, veulent y croire. Et pour cause : si les océans produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons et captent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone – ce qui en fait le principal puits de carbone sur Terre –, ils restent menacés.
Le déploiement des technologies bas carbone limite la croissance des émissions, mais le réchauffement climatique contribue à accroître la demande en électricité, souligne l’Agence internationale de l’énergie.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
La Commission a reporté le lancement de son plan permettant une baisse de 90 % des émissions d’ici 2040. Un retard dû aux réticences de certains Etats membres.
L’ensemble des 54 pays du continent africain émet moins de 4 % des émissions mondiales, moins que la Chine, les Etats-Unis ou l’Inde.
Le bâtiment, un des secteurs les plus voraces en énergie et émetteurs de CO2, fait des efforts pour tenir les objectifs de décarbonation de l'Accord de Paris, mais ils restent insuffisants, constate l'ONU Environnement lundi dans un rapport.Le rapport mondial annuel sur l'état des bâtiments et de la construction, publié par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), relève des progrès. Ainsi, en 2024, les émissions de CO2 du secteur ont baissé pour la première fois depuis 2020.
Countries must move rapidly to slash CO2 emissions from homes, offices, shops and other buildings—a sector that accounts for a third of global greenhouse gas pollution, the United Nations said Monday. Carbon dioxide emissions from the building sector rose around 5% in the last decade when they should have fallen 28%, according to a new report by the United Nations Environment Program (UNEP).
D’après une nouvelle étude, les émissions de gaz à effet de serre modifient aussi la densité de la haute atmosphère. Au point que, bientôt, les satellites hors d’usage se désintégreront moins vite, ce qui laissera moins de place pour y placer de nouveaux engins. Explications.
Les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni ont diminué de 3,6% en 2024, le pays faisant figure de bon élève alors que son utilisation du charbon est tombée l'an dernier au plus bas depuis 1666, un siècle avant la révolution industrielle, selon une étude. Le Royaume-Uni a fermé fin septembre sa dernière centrale à charbon, mettant un terme à l'utilisation de ce combustible dans sa production d'électricité, une première pour un membre du G7, avant d'interdire en novembre toute nouvelle mine de charbon dans le pays.
Les exploitants de nouveaux projets bas carbone communiquent fréquemment sur les émissions de CO2 « évitées ». Cette notion d'émissions évitées peut également constituer un argument commercial, rappelle l'Ademe (« par l’achat de ce produit, vous économisez x tonnes de CO2 pour le climat »).


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juin 2025

Que veut Emmanuel Macron ? Longtemps, le président français a été un fervent soutien du pacte vert européen, dont se sont dotés les Vingt-Sept pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, depuis les élections européennes de juin 2024 et la dissolution manquée de l’Assemblée nationale, il est devenu un ardent défenseur de la simplification, voire de la dérégulation, quitte à oublier ses engagements passés. Dix ans après l’accord de Paris, sa détermination a faibli. Jeudi 26 juin, à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, Emmanuel Macron a prévu de mettre sur la table le sujet de l’objectif 2040 de réduction des émissions de CO2 au sein de l’Union européenne (UE), qui doit emmener les Vingt-Sept vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Le Royaume-Uni est parvenu à réduire ses émissions de CO2 de moitié (50,4%) depuis 1990, mais doit accélérer s'il veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, selon le rapport de l'organisme chargé de conseiller le gouvernement sur sa politique climatique. Les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, ont baissé de 2,5% en 2024 par rapport à 2023, et de 50,4% depuis 1990, selon ce rapport du Climate Change Committee (CCC).
Identifying the socio-economic drivers behind greenhouse gas emissions is crucial to design mitigation policies. Existing studies predominantly analyze short-term CO2 emissions from fossil fuels, neglecting long-term trends and other GHGs. We examine the drivers of all greenhouse gas emissions between 1820–2050 globally and regionally. The Industrial Revolution triggered sustained emission growth worldwide—initially through fossil fuel use in industrialized economies but also as a result of agricultural expansion and deforestation. Globally, technological innovation and energy mix changes prevented 31 (17–42) Gt CO2e emissions over two centuries. Yet these gains were dwarfed by 81 (64–97) Gt CO2e resulting from economic expansion, with regional drivers diverging sharply: population growth dominated in Latin America and Sub-Saharan Africa, while rising affluence was the main driver of emissions elsewhere. Meeting climate targets now requires the carbon intensity of GDP to decline 3 times faster than the global
Avec 60 scientifiques de 54 institutions et 17 pays, nous avons réactualisé le suivi des indicateurs clés du changement climatique et de l'influence humaine jusqu'à fin 2024, sur la base des réactualisations des jeux de données et méthodes évalués dans le 6ème rapport du GIEC (2021) qui portaient souvent jusqu'à fin 2019.
Sans baisse rapide des émissions, le budget carbone pour limiter le réchauffement à 1,5 ºC sera épuisé d’ici trois ans, alertent des scientifiques. Le climat se dérègle plus vite que prévu.
Ce n’était qu’une question de temps. Une nouvelle étude montre que limiter le réchauffement planétaire à +1.5°C est désormais inatteignable. Cette annonce aura de très lourdes conséquences politiques, économiques et sociales. Nous savions depuis la sortie du rapport du GIEC en août 2021 que tous les scénarios SSP repris par le GIEC anticipaient un dépassement de ce seuil. Pierre Friedlingstein, auteur du groupe 1 du GIEC, disait en fin d’année 2023 qu’il “semble désormais inévitable que nous dépassions l’objectif de 1,5°C de l’Accord de Paris“.
Selon un collectif de scientifiques, l’objectif fixé par l’accord de Paris en 2015 ne pourra pas être atteint en raison de l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Face à l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, maintenir le réchauffement climatique sous le seuil symbolique des 1,5°C, fixé il y a dix ans par l’accord de Paris, n’est plus un objectif réaliste, constate un collectif de scientifiques dans une étude internationale annuelle sur les données climatiques.
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
In a rapidly changing climate, evidence-based decision-making benefits from up-to-date and timely information. Here we compile monitoring datasets (published at https://doi.org/10.5281/zenodo.15639576; Smith et al., 2025a) to produce updated estimates for key indicators of the state of the climate system: net emissions of greenhouse gases and short-lived climate forcers, greenhouse gas concentrations, radiative forcing, the Earth's energy imbalance, surface temperature changes, warming attributed to human activities, the remaining carbon budget, and estimates of global temperature extremes. This year, we additionally include indicators for sea-level rise and land precipitation change. We follow methods as closely as possible to those used in the IPCC Sixth Assessment Report (AR6) Working Group One report.
Emissions de gaz à effet de serre, réchauffement des températures, budget carbone restant, élévation du niveau de la mer, déséquilibre énergétique de la Terre... une nouvelle étude publiée ce jeudi 19 juin par 61 scientifiques participant aux travaux du Giec tire la sonnette d'alarme sur l'état du changement climatique au niveau planétaire.
Mais chassez le naturel... et nous y revoici. La nouvelle que vient de publier Le Monde est hélas en ligne avec l'actualité. En effet, l'objectif le plus ambitieux de l'Accord de Paris, à savoir limiter le réchauffement à 1,5 °C, est désormais hors de portée : https://lnkd.in/dskHdKRB La raison ? Le CO2 est un oxyde. Sur terre, les oxydes sont des molécules très stables. L'eau, par exemple, est un oxyde (d'hydrogène), et cela fait 4 milliards d'années qu'elle est présente sous forme d'eau.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
Mark Lynas has spent decades pushing for action on climate emissions but now says nuclear war is even greater threat Climate breakdown is usually held up as the biggest, most urgent threat humans pose to the future of the planet today. But what if there was another, greater, human-made threat that could snuff out not only human civilisation, but practically the entire biosphere, in the blink of an eye?
Le gouvernement notoirement climatosceptique de Donald Trump a annoncé mercredi vouloir revenir sur des mesures environnementales prises par la précédente administration américaine pour réduire les émissions polluantes des centrales électriques, notamment à gaz et à charbon. "Nous faisons le choix de protéger l'environnement et de faire prospérer notre économie", a déclaré Lee Zeldin, chef de l'Agence américaine de protection de l'environnement (EPA), lors d'une conférence de presse.
Même si l’humanité cessait immédiatement toutes ses émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique ne s’arrêterait pas instantanément. Pourquoi ? Et quand pourrions-nous espérer une stabilisation des températures ?
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025
Pour absorber les émissions de gaz à effet de serre incompressibles, certains scientifiques et start-ups souhaitent accélérer le stockage du carbone dans l'océan, en y ajoutant divers minéraux. Eclairage, avec des experts du domaine.
En France, près de 20% des émissions de CO2 proviennent des bâtiments, et une bonne partie est liée au chauffage. Revoir la place des énergies fossiles dans le chauffage des logements est donc primordial pour la transition énergétique. Mais se passer complètement du gaz naturel sera difficile à court terme.
En cette année de la mer et dans la perspective de la troisième conférence des Nations unies sur l’océan, Aurore Morin et Fanny Pointet, membres des ONG IFAW et Transport & Environment, rappellent, dans une tribune au « Monde », les importantes conséquences environnementales du transport maritime. Ralentir les navires constitue, selon elles, un levier stratégique.

mai 2025

D’après une étude publiée par l’Observatoire des conflits et de l’environnement, la course à l’armement observée à travers le monde - de l’Union européenne aux Etats-Unis - «aggrave la crise climatique à long terme». Et renforce encore davantage la probabilité de nouveaux conflits.
La justice allemande a reconnu mercredi le principe d’une responsabilité mondiale des entreprises productrices d’électricité dans les dommages liés aux émissions de gaz à effet de serre, quel que soit l’endroit où ils se produisent. La décision pourrait cependant ne pas faire jurisprudence.
Une nouvelle pollution intoxique la Méditerranée : le scrubbing. Pensée pour filtrer les émissions de gaz des navires, cette technologie ne fait que déplacer le mal de l’air vers l’eau, bien aidée par une législation permissive.
Les pluies extrêmes en Belgique deviendront plus intenses et plus fréquentes d'ici 2100, avec des pics journaliers pouvant dépasser 100 mm tous les 20 ans dans certaines zones, selon une étude de l'ULiège et de l'Institut Royal Météorologique (IRM) publiée jeudi.
Tant qu’elles ont été maintenues sous l’éteignoir colonial, les économies asiatiques n’ont guère contribué au réchauffement planétaire : en 1950, l’Asie contribuait à hauteur de 6% aux rejets mondiaux de CO2 d'origine fossile. Leur émergence a totalement changé la donne : en 2024, l’Asie compte pour 56 % des émissions mondiales de CO2 d’origine fossile (production de ciment incluse). La Chine et l’Inde pour respectivement 32% et 9%. De leurs décisions dépendra largement la possibilité, ou non, de passer le pic mondial des émissions durant la décennie 2020.
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.
La comptabilisation des émissions de méthane pose de nombreuses questions méthodologiques que nous avons examinées avec Sophie Szopa (LSCE- auteure du GIEC) et Christian Couturier (Solagro) dans un article repris par la revue La Météorologie. À l’occasion du colloque Nouveaux regards sur l’élevage ruminant, des prairies aux assiettes, programmé le 14 mai, nous en republions ici l’introduction et la conclusion. Elles soulignent l’importance de maintenir et d’améliorer les méthodes en vigueur de comptabilisation des émissions pour correctement évaluer les impacts climatiques des élevages de ruminants et les bénéfices qu’apporte chaque réduction de leurs émissions de méthane.
Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone de la France à l’horizon 2050, les acteurs économiques sont de plus en plus incités à mesurer leurs émissions de gaz à effet de serre afin de les réduire. Le Bilan Carbone® constitue à cet égard un outil central. Une méthode créée par l’Ademe
Les députés européens ont validé jeudi un assouplissement des règles imposées aux constructeurs automobiles en matière d’émissions de CO2, afin de leur éviter des amendes en 2025, un souhait de l’exécutif européen pour soutenir cette industrie en crise.
Les émissions de méthane liées au secteur des énergies fossiles sont restées en 2024 à des niveaux proches des records historiques, selon un rapport de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publié mercredi, qui alerte sur une hausse de rejets massifs issus d'installations pétrogazières pour ce gaz à effet de serre très puissant.
Une jeune coopérative française se prépare à révolutionner le secteur maritime avec un porte-conteneurs à voile propulsé par l’énergie éolienne. L’un des objectifs est de contribuer à réduire l’empreinte carbone du transport maritime, un secteur responsable de près de 3% des émissions mondiales de CO2.
Have you ever thought about what would happen if all life in the ocean disappeared? A recent study explores this extreme scenario to understand how ocean biology shapes the past, present, and future climate. The ocean plays a critical role in regulating Earth's climate. It is a massive carbon store that absorbs about 25% of human-caused emissions and thus helps maintain a relatively low CO2 level in the atmosphere. But what would happen if all marine life—from the tiniest plankton to the largest whales—disappeared? A recent study delves into this extreme scenario to uncover the crucial role that ocean biology plays in mitigating climate change.

avril 2025

Methane emissions spiked starting in 2020. Scientists say they have found the culprit.
Selon une étude de Transport & Environnement, les compagnies aériennes ont retrouvé leur niveau d'émissions de CO2 d'avant la crise du Covid. Près de 70 % de la pollution des avions échappent au marché carbone de l'UE.
Comme si de rien n’était. En 2024, le secteur européen de l’aviation a presque retrouvé ses niveaux d’avant l’épidémie de coronavirus. Selon une nouvelle analyse de Transport & Environnement, il a atteint 96% du nombre de vols et 98% des émissions de CO2 de 2019.
Émissions de CO2, pollution, travail forcé… Dans une nouvelle étude, Greenpeace, Max Havelaar et l’Institut Veblen alertent sur les conséquences sociales et écologiques des principaux aliments importés en France. Les trois organisations appellent à la mise en application rapide de réglementations.
We investigate the probabilities of triggering climate tipping points under five Shared Socioeconomic Pathways (SSPs) and how they are altered by including the additional carbon emissions that could arise from tipping points within the Earth's carbon cycle. The crossing of a climate tipping point at a threshold level of global mean surface temperature (threshold temperature) would commit the affected subsystem of the Earth to abrupt and largely irreversible changes with negative impacts on human well-being. However, it remains unclear which tipping points would be triggered under the different SSPs due to uncertainties in the climate sensitivity to anthropogenic greenhouse gas emissions, the threshold temperatures and timescales of climate tipping points, and the response of tipping points within the Earth's carbon cycle to global warming. We include those uncertainties in our analysis to derive probabilities of triggering for 16 previously identified climate tipping points within the Earth system.
Les navires les plus polluants devront désormais payer des pénalités carbone. Ce système, conclu entre les États de l’Organisation maritime internationale, est jugé trop peu ambitieux.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Het internationaal afgesproken klimaatdoel van maximaal 2° C opwarming is "dood". Dat zegt de gerenommeerde klimaatwetenschapper James Hansen. Volgens hem is de snelheid waarmee de Aarde opwarmt zwaar onderschat en dreigen we versneld af te stevenen op extreme weerfenomenen en klimaatrampen.
Le groupe international de recherche Ember accuse l'Australie de sous-estimer de jusqu'à 40% les émissions de méthane liées à ses mines de charbon, dans un rapport publié mercredi. "Il y a une différence significative entre les émissions annoncées et les estimations réalisées par satellite", note une porte-parole, Sarah Shannon. Les images satellites font ainsi apparaître qu'en 2020, les émissions réelles de méthane des mines de charbon australiennes avait été supérieures de 40% aux données gouvernementales, selon cette étude.
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, étudie l’introduction de « flexibilités » à l’objectif de réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2040, auquel seule une petite dizaine d’Etats membres est favorable.
Eat-Lancet report recommended shift to more plant-based, climate-friendly diet but was extensively attacked online [...] The report recommended that if global red meat eating was cut by 50%, the “planetary health diet” would provide nutritious food to all while tackling the harms caused by animal agriculture, which accounts for over 14% of all greenhouse gas emissions worldwide. It suggested individuals – particularly in wealthy countries – should increase their consumption of nuts, pulses and other plant-based foods while cutting meat and sugar from their diets.

mars 2025

Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
La branche néerlandaise des Amis de la terre a entamé vendredi une action en justice contre ING, dans une assignation qui exige du géant bancaire une réduction de moitié ses émissions de CO2 d'ici à 2030. L'ONG Milieudefensie et 30.000 parties jointes estiment que la première banque des Pays-Bas enfreint la loi en mettant en péril les objectifs climatiques des Accords de Paris, notamment à travers ses propres émissions de CO2, une absence d'objectifs absolus d'émissions et son financement de nouveaux projets gaziers et pétroliers.
La mine australienne de charbon de Hail Creek du groupe Glencore pourrait avoir considérablement sous-estimé ses émissions de méthane dans l'atmosphère, selon une étude parue mercredi dans la revue Environmental Science & Technology.
Pour Claire Nouvian et Sébastien Mabile, la lutte contre le dérèglement climatique ne se fera pas sans une prise en main du sujet par les citoyens. Cela commence par «le courage de dire la vérité» face à l’incohérence des autorités.L’année 2025 sera «Océan» ou ne sera pas. Claire Nouvian, fondatrice de l’association Bloom, et Sébastien Mabile, avocat spécialiste du droit de l’environnement, soutien des Soulèvements de la Terre, veulent y croire. Et pour cause : si les océans produisent 50 % de l’oxygène que nous respirons et captent près de 30 % des émissions de dioxyde de carbone – ce qui en fait le principal puits de carbone sur Terre –, ils restent menacés.
Le déploiement des technologies bas carbone limite la croissance des émissions, mais le réchauffement climatique contribue à accroître la demande en électricité, souligne l’Agence internationale de l’énergie.
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
La Commission a reporté le lancement de son plan permettant une baisse de 90 % des émissions d’ici 2040. Un retard dû aux réticences de certains Etats membres.
L’ensemble des 54 pays du continent africain émet moins de 4 % des émissions mondiales, moins que la Chine, les Etats-Unis ou l’Inde.
Le bâtiment, un des secteurs les plus voraces en énergie et émetteurs de CO2, fait des efforts pour tenir les objectifs de décarbonation de l'Accord de Paris, mais ils restent insuffisants, constate l'ONU Environnement lundi dans un rapport.Le rapport mondial annuel sur l'état des bâtiments et de la construction, publié par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), relève des progrès. Ainsi, en 2024, les émissions de CO2 du secteur ont baissé pour la première fois depuis 2020.
Countries must move rapidly to slash CO2 emissions from homes, offices, shops and other buildings—a sector that accounts for a third of global greenhouse gas pollution, the United Nations said Monday. Carbon dioxide emissions from the building sector rose around 5% in the last decade when they should have fallen 28%, according to a new report by the United Nations Environment Program (UNEP).
D’après une nouvelle étude, les émissions de gaz à effet de serre modifient aussi la densité de la haute atmosphère. Au point que, bientôt, les satellites hors d’usage se désintégreront moins vite, ce qui laissera moins de place pour y placer de nouveaux engins. Explications.
Les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni ont diminué de 3,6% en 2024, le pays faisant figure de bon élève alors que son utilisation du charbon est tombée l'an dernier au plus bas depuis 1666, un siècle avant la révolution industrielle, selon une étude. Le Royaume-Uni a fermé fin septembre sa dernière centrale à charbon, mettant un terme à l'utilisation de ce combustible dans sa production d'électricité, une première pour un membre du G7, avant d'interdire en novembre toute nouvelle mine de charbon dans le pays.
Les exploitants de nouveaux projets bas carbone communiquent fréquemment sur les émissions de CO2 « évitées ». Cette notion d'émissions évitées peut également constituer un argument commercial, rappelle l'Ademe (« par l’achat de ce produit, vous économisez x tonnes de CO2 pour le climat »).