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famine

avril 2024

Les risques de famine sont réels au Soudan, a prévenu vendredi l’ONU, qui craint que la crise humanitaire s’étende aux pays voisins si les combats se poursuivent. "Le temps presse", a déclaré un porte-parole de l’Organisation mondiale de la santé (OMS, émanation de l’ONU), Christian Lindmeier, lors d’un point de presse régulier des organisations humanitaires à Genève. "Si les combats ne cessent pas et sans un accès sans entrave pour l’aide humanitaire, la crise au Soudan s’aggravera considérablement dans les mois à venir et pourrait avoir des répercussions sur l’ensemble de la région", a-t-il ajouté.
Le président du Zimbabwe a déclaré mercredi l'état de catastrophe nationale, le pays d'Afrique australe étant en proie à une grave sécheresse liée au phénomène climatique El Niño, qui a fait resurgir le spectre de la faim pour des millions de personnes.

mars 2024

Depuis plusieurs semaines, le risque de famine est évoqué dans la bande de Gaza, sans pour autant qu'elle ne soit décrétée. L'ONU a annoncé lundi que d'ici fin mai, en l'absence de mesures "urgentes", le nord de l'enclave basculerait au niveau le plus élevé d'insécurité alimentaire, tant en termes d'ampleur que de gravité. France 24 revient sur les critères stricts pour déclarer l'état de famine dans un territoire.
Le déchargement de 200 tonnes de vivres transportées par le navire Open Arms s’est achevé ce samedi 16 mars dans la bande de Gaza. C’est la première fois depuis le début de la guerre, que de l’aide humanitaire est acheminée par la mer.
Un premier bateau chargé de vivres pour la population affamée par plus de cinq mois de guerre est arrivé vendredi au large de la bande de Gaza, au moment où les Palestiniens se rassemblaient sous tension pour la première grande prière depuis le début du ramadan.
Un premier bateau chargé de vivres est en route mercredi pour la bande de Gaza où la population est menacée par la famine, en plus des bombardements, après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas sans trêve à l'horizon.
Une famine est "imminente" dans le nord de Gaza, prévient le PAM, le Programme alimentaire mondial. 2,2 millions de personnes, soit l’immense majorité de la population, sont menacées, selon l’ONU. Des personnes sont pourtant déjà mortes de faim. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a récemment déploré le décès de 10 enfants qui n’ont pas survécu, faute de nourriture, dans un hôpital gazaoui. Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, décompte "27 personnes mortes de malnutrition et de déshydratation dans des hôpitaux du nord de Gaza". Pourquoi la famine n’est-elle, dès lors, qualifiée que "d’imminente"?
Selon l’ONG Save the Children, le pays se trouve dans « l’une des pires situations nutritionnelles au monde » après près d’un an de guerre.
Le premier ministre Abiy Ahmed nie la grave crise alimentaire qui touche le nord du pays. Les autorités d’Addis-Abeba sont accusées d’abandonner les Tigréens à leur sort afin de parachever la mise à genoux de la province.
Au moins 20 personnes sont mortes de malnutrition et de déshydratation à Gaza, a affirmé, mercredi, le Hamas. Depuis plusieurs mois, ONG et organisations internationales alertent sur les ravages de la malnutrition sur une population palestinienne privée d'accès aux soins. Jean-Raphaël Poitou, responsable Moyen-Orient à Action contre la Faim, s'inquiète d'une forte augmentation du nombre de décès si aucun accord de cessez-le-feu n'est rapidement trouvé entre Israël et le mouvement islamiste.
Ce projet pour acheminer de l’aide humanitaire, annoncé par les Etats-Unis et l’UE, pourrait aboutir dès dimanche, selon la présidente de la Commission. Israël, qui assiège l’enclave et ne laisse entrer l’aide qu’au compte-gouttes depuis le 9 octobre, s’est « félicité » de ce projet.
Après une annonce vendredi de Joe Biden, les Etats-Unis ont réalisé leurs premiers largages de nourriture par les airs. Mais ces ravitaillements aériens, risqués et plus coûteux que par la route, ne seraient «utiles qu’à la marge».

février 2024

Plusieurs responsables de l’ONU ont déploré ce mardi 27 février devant le Conseil de sécurité la propagation de la famine dans l’enclave palestinienne, assiégée et bombardée par Israël. Le nord du territoire est particulièrement menacé.
Alertant sur une "catastrophe humanitaire", des agences de l'ONU lancent vendredi un appel d'urgence pour l'est de la République démocratique du Congo, en proie à une rébellion qui, selon des sources locales, a encore fait la veille au moins trois morts civils, une mère et ses deux enfants.

janvier 2024

Plus d’un an après la fin de la guerre civile, près d’un millier de personnes sont mortes de faim dans la région, où 2 millions d’habitants souffrent de malnutrition aiguë. Une situation qui risque de s’étendre à l’Amhara voisine.

décembre 2023

La famine est imminente au Tigré. Les autorités de cette région du nord de l'Éthiopie ont averti vendredi 29 décembre qu'une famine, due à la sécheresse et aux effets persistants de la guerre avec le gouvernement fédéral, qui a duré entre 2020 et 2022, menaçait la quasi-totalité des habitants. Plus de 91 % de la population du Tigré est "exposée au risque de famine et de mort", a déclaré sur X Getachew Reda, le président de l'administration intérimaire de la région, en appelant à l'aide le gouvernement éthiopien et la communauté internationale.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'est alarmée du nombre de patients affamés que ses équipes ont rencontrés dans plusieurs hôpitaux de Gaza au cours du week-end.

novembre 2023

Un nouvel échange de prisonniers a eu lieu ce mardi soir entre Israël et le Hamas.

octobre 2023

Malnutrition aiguë, choléra, dengue, rougeole, paludisme : des millions d’enfants sont exposés alors que le système de santé est extrêmement perturbé par la guerre.

août 2023

En proie à de violents combats entre paramilitaire et armée régulière depuis avril, le Soudan pourrait être emporté par la guerre et ses conséquences humanitaires désastreuses, selon un communiqué de l'Organisation des Nations unies rendu public vendredi.
L'unique route reliant l'Arménie à l'enclave du Haut-Karabakh, région disputée depuis des décennies entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, est complètement bloquée par l'Azerbaïdjan depuis juillet, après des mois de blocus. Une habitante décrit les difficultés auxquelles est confrontée la population pour se procurer de la nourriture et de l’eau, alors que des morts ont déjà été recensés.
Une centaine de revues médicales du monde entier, dont les plus prestigieuses, ont lancé jeudi un appel à agir d’urgence pour éliminer les armes nucléaires, évoquant la menace d’une famine nucléaire. Comment une telle famine pourrait-elle se produire et quelles seraient ses conséquences ? Explications.

juillet 2023

After hottest day ever, researchers say global heating may mean future of crop failures on land and ‘silent dying’ in the oceans
Une pénurie de farine et de pain touche actuellement la province du Sistan-et-Baloutchistan, l’une des provinces les plus pauvres d’Iran. Cette situation a empiré début juillet, causant notamment de longues files d’attente à l’extérieur des boulangeries, où des bagarres ont éclaté. Un homme a même été tué devant l’une d’elles. Pour certaines familles, ces pénuries signifient qu’elles n’ont plus de quoi s’alimenter. 
Infographies - Selon les Nations unies, 9,2 % de la population mondiale souffre de faim chronique, bien plus qu’avant la pandémie de Covid-19. Si des progrès ont été enregistrés en Asie et en Amérique latine, la situation se dégrade fortement au Moyen-Orient, dans les Caraïbes et en Afrique.

mai 2023

L’armée du général Bourhane accuse les paramilitaires du général Daglo de ne pas respecter leurs engagements de cessez-le-feu afin d’acheminer de l’aide humanitaire.
L'insécurité alimentaire aiguë risque d’augmenter en ampleur et en gravité dans 18 « points chauds » de la faim dans le monde, comprenant un total de 22 pays, selon un nouveau rapport des Nations Unies publié lundi. Le rapport, publié par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), souligne le risque d'un débordement de la crise soudanaise, augmentant le risque d'impacts négatifs dans les pays voisins, et avertit que le phénomène météorologique El Niño fait craindre des extrêmes climatiques dans les pays vulnérables du monde entier.

mars 2023

Selon un programme de surveillance climatique régional, 23 millions de personnes sont en « insécurité alimentaire aiguë » au Kenya, en Ethiopie et en Somalie.
Cauchemars, difficulté à se projeter dans le futur, angoisses, etc. Les émotions négatives liées aux problèmes écologiques présents ou futurs touchent de nombreuses personnes. En Bourgogne-Franche-Comté, certaines nous livrent...

janvier 2023

Changement climatique, insécurité, inflation, pénuries alimentaires : les pays de la région font face à des « défis multidimensionnels », analyse les Nations unies.

novembre 2022

Alors que l’Ukraine commémorait samedi le 90e anniversaire de l’Holodomor, la famine provoquée volontairement par le régime stalinien dans les années 1930, plusieurs dirigeants européens, dont certains ayant fait le déplacement dans la capitale ukrainienne, ont promis leur soutien à Kiev face à Moscou.
Ce 26 novembre, les Ukrainiens qui le peuvent ont allumé des bougies, à leurs fenêtres, et sans doute au pied de cette petite fille, sculpture au corps décharné, qui serre des épis de blé contre sa poitrine. Elle fait partie du mémorial Holodomor, à Kiev. Tous les quatrièmes vendredis du mois de novembre, les Ukrainiens commémorent la Grande Famine de 1932-1933, le Holodomor. C’est un événement à la fois fondateur de l’identité ukrainienne, et de sa relation avec la Russie.
Le Malawi, pris dans les affres d’une insécurité alimentaire grandissante, a obtenu un financement d’urgence du Fonds monétaire international, d’un montant de 88,3millions de dollars. Il est le premier pays à bénéficier d’un mécanisme prévu pour faire face aux chocs mondiaux dus à la guerre en Ukraine.

octobre 2022

a Corne de l’Afrique et de nombreuses régions d’Afrique de l’Est sont au cœur d’une sécheresse dévastatrice. Pour la cinquième année consécutive, l’absence de pluie a été enregistrée. Les analystes s’attendent à ce que la sixième – qui débutera en mars prochain – soit également une saison «sans pluie». Alors que les champs sont en jachère et que des millions de têtes de bétail meurent de soif, les pays de la région connaissent une situation d’insécurité alimentaire et humanitaire sans précédent. Selon le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies, quelque 22 millions de personnes en Ethiopie, en Somalie et au Kenya risquent de mourir de faim.
En amont de la COP27 de Charm-el-Cheikh sur le climat, qui se tiendra en Égypte du 6 au 18 novembre prochains, un sommet de préparation se tient en ce moment à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo. Le pays, qui détient une grande partie de la deuxième forêt tropicale au monde, a bousculé la communauté internationale en refusant désormais de choisir entre lutte contre la pauvreté et lutte contre le changement climatique. Un moyen de pointer le manque de financements des pays riches, qui donne le ton des négociations à venir.

septembre 2022

Somalie, Haïti, Kenya, Afghanistan, Guatemala… Le risque de famine progresse de façon alarmante dans le monde et les conséquences du réchauffement climatique aggravent le phénomène. Une étude d’Oxfam sur dix pays particulièrement exposés aux catastrophes climatiques, comme la sécheresse, montre que le nombre de personnes souffrant gravement de la faim y a plus que doublé depuis 2016.
Ce chiffre provient d'un rapport publié mercredi par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et le Programme alimentaire mondial (PAM), en parallèle de l'Assemblée générale de l'ONU à New York.
L’un des entrepôts pillés contenait 1 400 tonnes de nourriture destinée aux repas scolaires des enfants les plus pauvres. Port-au-Prince a enregistré vendredi sa quatrième journée consécutive de violences.
Des vidéos montrent des habitants de l’île comorienne d’Anjouan tenter de s’emparer de sacs de riz à l’arrière de camions, alors qu’une importante pénurie de cette céréale frappe l’archipel africain depuis plusieurs semaines. Sur place, les habitants doivent s’adapter, et le risque d’une famine est réel assure notre Observateur.
Martin Griffiths, chef du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU, a lancé un « ultime avertissement » avant une catastrophe qui pourrait intervenir « entre octobre et décembre ».
Alors que la Somalie traverse une 4e saison consécutive de sécheresse, un haut responsable des Nations Unies a alerté, lundi, sur la famine qui menace ce pays de la Corne de l’Afrique, relevant que deux districts pourraient être touchés avant la fin de l’année.

août 2022

Au-delà des pertes humaines directes innombrables, le développement d’une guerre nucléaire à l’échelle mondiale pourrait bouleverser totalement le climat. Au point d’entraîner une famine mondiale et la mort de plus de 5 milliards de personnes, selon une étude publiée dans Nature Food lundi 15 août.
Atmospheric soot loadings from nuclear weapon detonation would cause disruptions to the Earth’s climate, limiting terrestrial and aquatic food production. Here, we use climate, crop and fishery models to estimate the impacts arising from six scenarios of stratospheric soot injection, predicting the total food calories available in each nation post-war after stored food is consumed. In quantifying impacts away from target areas, we demonstrate that soot injections larger than 5 Tg would lead to mass food shortages, and livestock and aquatic food production would be unable to compensate for reduced crop output, in almost all countries. Adaptation measures such as food waste reduction would have limited impact on increasing available calories. We estimate more than 2 billion people could die from nuclear war between India and Pakistan, and more than 5 billion could die from a war between the United States and Russia—underlining the importance of global cooperation in preventing nuclear war.
L’accord signé en juillet entre Kyiv et Moscou a permis à plusieurs cargos de quitter les ports de la mer Noire. Mais le rythme est trop faible pour vider les silos ukrainiens et les denrées ne vont pas vers les pays les plus menacés par les pénuries, qui seront au menu des discussions entre l’ONU, la Turquie et l’Ukraine.
Des chercheurs de l’université de Rutgers aux États-Unis ont évalué l’impact de l’utilisation des armes atomiques sur le climat et la production alimentaire. Il en ressort que même un conflit atomique limité à l’Inde et au Pakistan entrainerait une réduction de 7 % des rendements agricoles mondiaux dans les 5 années suivant les explosions et pourrait déboucher sur une famine qui provoquerait la mort de 2 milliards de personnes.
Des travaux de recherche, indépendants du contexte géopolitique actuel, passent en revue six scénarios de guerre nucléaire. Dans le pire des cas, 5 milliards de personnes risquent de mourir de faim. Sans compter celles qui périront des suites des explosions.

juillet 2022

Premièrement, nos systèmes alimentaires sont toujours très dépendants des énergies fossiles. Notre agriculture intensive est très gourmande en engrais azotés (NdlR : produits à partir de gaz naturel) et en pesticides. L'agriculture utilise également des machines très énergivores.

juin 2022

La crise alimentaire mondiale déclenchée par la guerre en Ukraine va faire des millions de victimes en rendant de larges populations plus vulnérables aux maladies infectieuses, au risque de déclencher une nouvelle crise sanitaire, a averti le responsable du Fonds mondial, organisation qui lutte contre le sida, le paludisme et la tuberculose.
Margarita Simonyan est la directrice de la principale chaîne de la télévision publique russe, RT. Ce média est proche du pouvoir et sert donc également de propagande au régime russe. Dans le contexte de la guerre en Ukraine, l'Union européenne a d'ailleurs décidé d'interdire la diffusion de la chaîne à l'étranger.
Le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell, a accusé lundi la Russie de commettre un "véritable crime de guerre" en bloquant des exportations de céréales ukrainiennes au risque d'aggraver le risque de famine dans le monde.
L’inflation touche de plein fouet le continent africain, où même les classes moyennes voient leur pouvoir d’achat se réduire dangereusement. Au Kenya et en Afrique du Sud, cette situation économique, analyse “The Mail & Guardian”, pourrait mener à des tensions sociales et des heurts qui pèseront à terme sur la stabilité de l’État.
La Russie met le monde en danger de famine avec le blocage des exportations de céréales de l'Ukraine et les restrictions sur ses propres exportations, a accusé samedi le chef de la diplomatie européenne, l'Espagnol Josep Borrell.
La crise alimentaire mondiale se profile. Depuis la crise sanitaire, les français redécouvrent les pénuries de matières premières mais depuis quelques mois, ce sont les denrées alimentaires qui sont touchées.
L'ONU s'attend à de "grands nombres" de réfugiés en cas de famines en Afrique en lien avec le manque de céréales ukrainiennes.
Depuis des mois, la Somalie s’enfonce dans une grave crise alimentaire, faisant craindre une répétition de la famine de 2011, qui avait tué 260 000 personnes.
Alors qu’avant le début de la guerre en Ukraine il y avait 150 millions de personnes en situation d’insécurité alimentaire aiguë, elles sont aujourd’hui 280 millions, explique Olivier De Schutter, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté, interrogé sur La Première. A cela s’ajoutent, dans une série de pays, "des conflits, des ruptures climatiques, une dette qui les empêche d’acheter des produits alimentaires à des prix exorbitants qui résultent de l’affolement des marchés. Dans ces pays (comme l’Ethiopie, le Sud-Soudan, le Nigéria, le Yémen, l’Afghanistan, la Somalie), le risque de famine se précise d’heure en heure. Malheureusement la communauté internationale n’a pas les moyens de réagir et il y a tout lieu de s’inquiéter pour la vingtaine de pays que la FAO (l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et le Programme alimentaire (PAM) ont identifiés".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky alerte sur les risques de pénuries alimentaires provoqués par le blocage des ports ukrainiens. Selon lui, ce dernier pourrait avoir des conséquences gravissimes et provoquer une “terrible crise alimentaire”.
On dit que l'estomac est le nerf sensible de la révolution. Ainsi, qu'arrive-t-il lorsque la planète ne sait plus se nourrir?
Les spécialistes estiment que le pays de Jair Bolsonaro a régressé de trente ans sur cette question. En 1998, comme aujourd’hui, près de 32 millions de Brésiliens souffraient de la faim.
L’ONU craint « un ouragan de famines » en Afrique, où de nombreux pays sont dépendants du blé importé d’Ukraine ou de Russie.
L’île de l’océan Indien traverse l’une des pires crises économiques de son histoire et les pénuries que subissent les Sri-Lankais depuis des mois menacent désormais les animaux. Les zoos envisageant désormais de relâcher leurs pensionnaires.

mai 2022

Les conflits armés ont aggravé les effets délétères du réchauffement climatique dans la région, et plongé des populations entières, dont des millions de déplacés, en situation d’urgence alimentaire. Leur extrême vulnérabilité est aujourd’hui accentuée par la pandémie de Covid-19 et les conséquences économiques de la guerre en Ukraine.
L'Afrique a été frappée par 14 sécheresses extrêmes rien qu'au cours des deux dernières années, soit bien plus que tout autre continent, et les Nations unies préviennent que quelque 20 millions de personnes sont menacées en Afrique de l'Est cette année, après un nouvel épisode de sécheresse.
Une crise alimentaire mondiale croissante précipite les mesures protectionnistes des pays qui risquent d'aggraver le problème et pourraient conduire à une guerre commerciale plus large, ont déclaré des chefs d'entreprise et des décideurs politiques au Forum économique mondial.
Food supply expert paints grim global picture hunger 05.23.2022 By Arvin Donley NEW YORK, NEW YORK, US — Global wheat inventories currently stand at about 10 weeks of global consumption, a food supply expert said during a special meeting of the United Nations Security Council on May 19. Sara Menker, chief executive officer of Gro Intelligence, an organization that gathers and analyzes global food and agricultural data, said she disputes official government agency estimates that put global wheat inventories at 33% of annual consumption, countering inventories are closer to 20%. “It is important to note that the lowest grain inventory levels the world has ever seen are now occurring while access to fertilizers is highly constrained, and drought in wheat growing regions around the world is the most extreme it’s been in over 20 years,” Menker said. “Similar inventory concerns also apply to corn and other grains. Government estimates are not adding up.” Menker told the security council that while much of the blame
Alors que la COP15 Désertification se tient jusqu'au vendredi 20 mai à Abidjan, en Côte d'Ivoire, plusieurs rapports ont été publiés sur l'état très inquiétant de la planète. Le plus récent, publié par Oxfam ce mercredi 18 mai, estime que la faim fait une victime toutes les 48 secondes en Afrique de l'Est. Si le continent est le plus touché par les épisodes de sécheresse, l'Europe n'est pas épargnée non plus avec une vague qui frappe actuellement la France.
2,3 milliards de personnes sont touchées par la sécheresse selon un rapport de l’ONU. Solutions ? Des pratiques agricoles économes en eau et plus de végétarisme.
Sécurité alimentaire, conflits, migrations.. la dégradation des terres, qui concerne aujourd'hui 40 % des terres de la planète, sera au cœur de la COP15 désertification qui se tient jusqu'au 20 mai en Côte d'Ivoire. 196 États sont attendus à Abidjan au moment où une sécheresse historique frappe la corne de l'Afrique, menaçant de faim des millions de personnes.

avril 2022

La guerre en Ukraine a aggravé une situation déjà tendue. Le prix de plusieurs produits alimentaires de base a atteint un record en mars. Une crise mondiale se profile tandis que le bétail et les biocarburants continuent de détourner une part importante de la production céréalière.
Le Kenya, la Somalie et l’Éthiopie doivent faire face à de longs mois de sécheresse qui ont ravagé les cultures et le bétail.
Au moins 20 millions de personnes font face à un risque de famine cette année en raison de la sécheresse qui s'aggrave au Kenya, en Somalie et en Ethiopie, s'est alarmé mardi le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies. De longs mois de sécheresse dans la Corne de l'Afrique ont ravagé les cultures et le bétail et forcé de nombreuses personnes à quitter leur foyer en quête d'eau et de nourriture.
Selon l’organisation des Nations unies pour l’alimentation, le panier moyen avait augmenté en mars de 12,6 % après le déclenchement de la guerre en Ukraine, et la hausse dépassait les 33 % sur un an. Pour les pays les plus pauvres, c’est la famine qui menace.
Des manifestations contre la faim ont aussi commencé dans tout le pays cette semaine.

mars 2022

Les Nations unies ont appelé, jeudi, la communauté internationale à soutenir l'Afghanistan et à mettre fin à la "spirale de la mort" menaçant l'économie du pays, lors d'une conférence de donateurs. Le secrétaire général de l'ONU s'est également alarmé des moyens de survie de certains Afghans, qui "vendent leurs enfants et des parties de leur corps pour nourrir leur famille".
Devant le Conseil de sécurité de l'ONU, la Russie a été accusée mardi d'avoir provoqué une "crise alimentaire mondiale" voire de faire courir un risque de "famine" en ayant déclenché une guerre contre l'Ukraine, le "grenier à blé de l'Europe".
La hausse du cours des céréales et leur acheminement plus qu’incertain exposent une quarantaine de pays parmi les plus pauvres du monde à une crise alimentaire et sociale dramatique.
Les Nations unies cherchent à réunir mercredi plus de quatre milliards de dollars (3,6 milliards d'euros) pour le Yémen, déchiré par la guerre, pour lequel les fonds se sont taris avant même que l'attention du monde ne se tourne vers l'Ukraine.
Farine de maïs, riz, sucre, huile, tomates, bière... tout augmente. Les ménages congolais, dont les trois quarts vivent sous le seuil de pauvreté, s'inquiètent des conséquences économiques de la guerre menée par la Russie en Ukraine.
Le secrétaire général de l’ONU a mis en garde contre les répercussions de la guerre livrée par la Russie en Ukraine. « Cette guerre dépasse largement l’Ukraine. »
Toujours disponible en Europe, l’ingrédient de base du pain et des pâtes subit une explosion de ses tarifs mondiaux à cause du conflit russo-ukrainien et de la reprise économique post-covid. Gare à la flambée des produits finis !
Les pénuries, la paupérisation, les famines et les déplacements forcés de populations causés par le dérèglement du climat ne peuvent que causer des tensions, voire générer des conflits. L’urgence des mesures destinées à lutter contre le réchauffement est aussi un enjeu de paix.

mars 2022

Plus la « transition énergétique » et la « croissance verte » patinent, moins ces concepts seront pertinents, plus il faudra compenser par de la sobriété plus ou moins souhaitée, de la décroissance plus ou moins démocratique, des pénuries, des rationnements, des guerres, des famines, des migrations, et de la géoingénierie solaire (tout cela ne s’excluant pas forcément). C’est comme ça, ce n’est pas moi qui invente les lois de la physique et de la biologie. Ce n’est pas moi non plus qui produis les statistiques permettant de suivre où nous en sommes. Cet article dresse un état des lieux par des graphiques et données clés à scruter de près. Il est accompagné d’observations personnelles faciles à identifier.
Les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 (confinement, fermeture des marchés, couvre-feu) ont mis à mal l’économie de cette zone déjà fragile.
Treize millions de personnes au Kenya, en Somalie et en Éthiopie sont confrontées à une famine grave alors que la Corne de l'Afrique connaît sa pire sécheresse depuis des décennies, a indiqué mardi le Programme alimentaire mondial (PAM).
La protection de l’environnement pourrait-elle nuire à une partie de l’humanité ? C’est ce que suggère une étude publiée jeudi 3 février 2022 dans la revue Nature Sustainability. D’après les scientifiques de l’université d’Aberdeen (Écosse) qui en sont à l’origine, l’extension de la surface terrestre mondiale destinée à la conservation, une approche clé pour protéger la biodiversité, pourrait entraîner des centaines de milliers de morts de la faim dans certaines régions du monde.

janvier 2022

À cause d’une crise économique gravissime et de mauvaises récoltes dues à la sécheresse, les Afghans sont proches de la famine. Depuis l’arrivée des talibans au pouvoir, la population s’enfonce dans la pauvreté.

décembre 2021

L'ONU tire la sonnette d'alarme. Environ une personne sur quatre risque de souffrir gravement de la faim en Somalie, en raison de la sécheresse qui touche ce pays, après trois saisons de faibles précipitations et une quatrième en vue, avertissent les Nations unies lundi 20 décembre. L'organisation s'attend à ce que 4,6 millions de personnes aient besoin d'aide alimentaire d'ici mai 2022.
Les maigres moissons de septembre terminées, le Niger, État aride qui fait déjà face depuis des années à des attaques djihadistes meurtrières, s'apprête à affronter un autre fléau : une grave crise alimentaire.
Selon ses estimations, 274 millions de personnes (soit un Terrien sur 29) auront besoin d’assistance l’an prochain, en hausse de 17 % par rapport à 2021 – qui constituait déjà un record. A travers une trentaine de plans d’actions couvrant 63 pays, l’ONU et ses partenaires espèrent venir en aide à 183 millions d’entre elles. Et lancent, pour ce faire, un appel inédit de 41 milliards de dollars (36 milliards d’euros).

novembre 2021

Politician says droughts and climate-induced famine in the country are a result of the behaviours of rich nations

octobre 2021

Dans le sud de l’île, où plus de neuf personnes sur dix vit sous le seuil de pauvreté, une sécheresse historique, aggravée par la crise climatique mondiale, fait des ravages. Amnesty International tire la sonnette d’alarme.
Dans un rapport publié en ligne, le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires fait état d'une malnutrition "sans précédent" dans la région éthiopienne du Tigré, en proie aux combats depuis novembre.

septembre 2021

Rien à manger, rien à semer. Dans le sud de Madagascar, sur des dizaines de milliers d’hectares, la campagne est désolée et fébrile. Une sécheresse exceptionnelle qui a transformé les champs en poussière et qui condamne plus d’un million de personnes à la faim. La dernière fois qu’il a plu dans le village d’Ifotaka, c’était en mai. Deux heures et c’est tout. La période de soudure, qui commence en octobre, offre peu d’espoir.

août 2021

l’ONU la qualifie de première famine due uniquement à la crise climatique. La déforestation, qui a contribué à l’augmentation de la sécheresse, est donc liée aux changements climatiques et aux feux de forêt, mais aussi à l’exploitation du territoire. La famine actuelle à Madagascar est ainsi créée par l’humain de deux manières : par le réchauffement climatique, mais aussi par la destruction des ressources naturelles.

juillet 2021

Entre « 720 et 811 millions de personnes dans le monde ont été confrontées à la faim » en 2020, selon les Nations-Unies, des chiffres en hausse de 18 % depuis un an.
Alors que l'Agence des Nations unies pour l'Agriculture et l'Alimentation (FAO) doit publier, lundi 12 juillet, un rapport sur l'état de la sécurité alimentaire dans le monde, l'ONG Oxfam révèle dans un rapport rendu public vendredi que le nombre de personnes en situation de famine a été multiplié par six depuis le début de la pandémie.
Si aucune mesure n'est prise, la faim et la malnutrition pourraient coûter la vie de 11 personnes par minute. Si aucune mesure n'est prise, la faim et la malnutrition pourraient coûter la vie de 11 personnes par minute.
Plus de 500 000 personnes se trouvent « dans des conditions proches de la famine », soit six fois plus qu’en 2019. D’ici la fin de l’année, onze personnes pourraient mourir de faim chaque minute.
Un nouveau rapport d’Oxfam, publié le 9 juillet, précise que, sans action immédiate, 11 personnes pourraient mourir de faim et de malnutrition chaque minute d’ici la fin de l’année. Ce taux est plus élevé que celui de la mortalité mondiale actuelle due au Covid-19 qui est d’environ sept personnes par minute. Le rapport, intitulé « Le virus de la faim se propage », indique que les conflits restent la principale cause de la faim depuis la pandémie, poussant plus d’un demi-million de personnes dans des conditions proches de la famine, soit six fois plus qu’en 2020.
It is hard to believe it’s happening again, even harder to believe that so few people seem to know or care. A massive famine is unfolding in Tigray in northern Ethiopia. Five million people are in need of food aid, and perhaps 900,000 are already starving.
La sécheresse fait rage depuis plusieurs mois dans le sud de Madagascar, causant une famine qui touche plus d’un million de personnes. Selon l’ONU, « l’instabilité climatique est un facteur majeur de l’augmentation de la faim dans le monde et est l’une des principales causes des graves crises alimentaires ».

juin 2021

La famine à Madagascar fait des ravages, contraignant des habitants à manger des criquets, des feuilles de cactus et même de la boue, a alerté vendredi un responsable de l'ONU, en soulignant qu'il s'agit du premier pays au monde à expérimenter la faim due à la crise du réchauffement de la planète.
Les publications du GIEC sont très attendues, elles sont la boussole de la lutte contre le réchauffement climatique. Un brouillon du sixième rapport, dont la publication est prévue pour début 2022, a fuité dans la presse. Sécheresse, famine, niveau insuffisant de préparation...Les conclusions sont alarmantes et pires encore que les dernières de 2014. Prudence cependant, alertent les scientifiques et le GIEC lui-même, le travail est encore en cours et le document va fortement évoluer.
Un peu plus d’un million personnes se trouvent actuellement en situation d’insécurité alimentaire aiguë dans le sud de Madagascar. Une crise liée à la pire sécheresse qu’a connu la région depuis une quarantaine d’années. Quelque 14 000 personnes ont même été classées officiellement en situation de famine par l’ONU.
Malgré les nombreuses alertes sur un risque imminent de famine dans la région éthiopienne du Tigré, les quinze membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont pour le moment échoué à se mettre d’accord sur une réaction commune.

mai 2021

avril 2021

Cultures asséchées, rendements irréguliers, augmentation des prix des denrées alimentaires, les impacts du changement climatique mais aussi de la pandémie de la COVID-19 affectent durement les populations les plus vulnérables et leur environnement. Avec la hausse des températures, la qualité des cultures s’appauvrit, les aliments sont plus rares et les prix s’envolent, privant une partie de la population de nourriture. Selon l’ONU, plus de 88 millions de personnes souffrent déjà de faim aiguë dans le monde.

mars 2021

janvier 2021

Dans la région de Mopti, au centre du Mali, les communautés dogon et peule se partagent des terres fertiles. La première est composée en majorité de cultivateurs sédentaires, la seconde d’éleveurs nomades.

décembre 2020

novembre 2020

juillet 2020

La crise du Covid-19 a mis en lumière un système alimentaire mondial défaillant. Il a plongé des millions de personnes dans la faim sur une planète qui produit pourtant suffisamment pour nourrir tout le monde. Un élément perturbateur de ce système : la production à grande échelle de biocarburants et son impact négatif sur la sécurité alimentaire mondiale. En revoyant sa politique énergétique très friande d’agrocarburants, la Belgique a une occasion en or de contribuer à la sécurité alimentaire de nombreux pays. Une opinion d'Alba Saray Pérez Terán, responsable de plaidoyer Climat chez Oxfam Belgique.

juin 2020

Plus d'1,5 million de malades du Covid-19 ont été recensés en Amérique latine, désormais sous la menace d'une crise alimentaire, alors que les marchés chutent à nouveau vendredi, les investisseurs craignant une deuxième vague épidémique aux Etats-Unis. Nouvel épicentre de la pandémie, l'Amérique latine et les Caraïbes déplorent plus de 73.000 morts, dont plus de la moitié au Brésil.
Un risque de pénurie alimentaire n’est, pour le moment, pas à craindre. Mais des dizaines de millions de personnes sont menacées de ne plus pouvoir manger à leur faim, du fait de l’absence de revenus, de protections sociales et de rupture des chaînes d’approvisionnement.