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décembre 2025

Après deux décennies de sécheresses intenses qui menaçaient leur activité, les paysans de la plaine de Maribahoux, lassés de l’incurie du gouvernement haïtien, ont entrepris de construire un canal pour irriguer ce bassin rizicole de 12 000 hectares. Un an et demi après l’arrivée de l’eau dans les champs, les résultats sont tangibles.
Voilà des mois que le contexte politique, en particulier le champ de bataille que sont devenues l'agriculture et l'écologie, me hante. Pour ne pas rester sans rien faire, j'ai écrit un texte qui, je l'espère, contribuera à éclairer les dynamiques fétides actuellement à l’œuvre. Merci d'avance pour vos partages.
Les députés européens et les États membres ont scellé un accord dans la nuit de mercredi à jeudi pour développer les plantes issues de nouvelles techniques génomiques (NGT) dans l'agriculture au sein de l'UE.
Mercredi 3 décembre, les pays de l’Union européenne se sont accordés pour assouplir les règles relatives aux “nouvelles techniques génomiques” (NGT). Désormais, les aliments en contenant ne seront plus soumis à un étiquetage obligatoire dans les supermarchés. Une perte de traçabilité qui inquiète les consommateurs.
Un collectif de 114 organisations de protection de l’environnement, sous la houlette de Nadine Lauverjat, déléguée générale de Générations futures, demande, dans une tribune au « Monde », le retrait immédiat de la proposition de Bruxelles d’autoriser la plupart des pesticides de façon illimitée.

novembre 2025

L’étude Pestiloge, menée de novembre 2020 à février 2023, vise à évaluer les risques liés à l’exposition à ces substances. Selon le bilan publié par l’Anses, quatre pesticides ont été détectés dans l’air et les poussières de plus 80 % des logements.
La FNSEA et l’agro-industrie sont omniprésentes dans les conseils d’administration des lycées agricoles bretons privés. L’influence de ces entreprises, véritables sponsors, va jusqu’aux finances des lycées. Cette enquête a été réalisée avec le média d’investigation breton Splann !.
Rain-fed agriculture, the backbone of rural livelihoods, are no longer predictable as droughts follows floods.
Salué comme une décision historique par les cinq associations à l’origine de l’affaire, l’arrêt rendu par la cour administrative d’appel de Paris en septembre ordonnait à l’Etat de réévaluer, dans les deux ans, des centaines de produits actuellement sur le marché.
Après ses propos menaçants, Bertrand Venteau s’est attiré l’ire de plusieurs parlementaires qui dénoncent un «appel à des violences physiques» et annoncent saisir la justice.
On dénombre plus de 2.000 affaires judiciaires liées au changement climatique dans le monde. Des citoyen·nes, en ce compris des agriculteur·ices, investissent les tribunaux pour demander des comptes aux entreprises privées les plus polluantes. Exemple en Belgique avec Hugues Falys, qui attaquent TotalEnergies en justice. Ou Saul Luciano Lliuya, qui, depuis les Andes péruviennes, poursuit la multinationale RWE. Une démarche pertinente à plus d’un titre, mais qui tient du combat de David contre Goliath.
Bertrand Venteau est devenu le nouveau président du deuxième syndicat agricole de France, ce mercredi. L'éleveur de Haute-Vienne veut renouer avec les actions coup de poing, s'allier avec le monde de la chasse et faire de la «lutte contre l'écologie punitive et décroissante» son «cheval de bataille». Interrogé par Vert, il remet en question le consensus scientifique sur la responsabilité humaine dans le changement climatique.
La justice européenne a donné raison, mercredi, à trois organisations environnementales, estimant que la Commission européenne avait commis une "erreur de droit" lors d’une prolongation de l’autorisation du glyphosate, un herbicide vivement combattu par ces associations.
Soutenu par l’aile dure du syndicat, le président de la chambre d’agriculture de la Haute-Vienne a battu ce mercredi la dirigeante sortante, Véronique Le Floc’h, à l’issue d’un congrès organisé dans le Gers.
Plus de 300 manifestants des Soulèvements de la terre, de la Confédération paysanne ou des associations de victimes de pesticides se sont rassemblés ce lundi 17 novembre devant une usine de pesticides BASF. Des dizaines d’entre eux ont réussi à s’introduire dans le site avant d’être délogés.
L’UFC-Que choisir dénonce à travers une grande campagne nationale le coût de la dépollution des pesticides pour les particuliers. L'association réclame une mise à contribution des pollueurs et la protection des zones de captage.
Des centaines de militants ont bloqué l’usine normande du géant agrochimique BASF pour dénoncer la production d’un pesticide interdit en Europe et exporté vers le Sud global. Ils dénoncent un « colonialisme chimique ».
Qui sommes nous ? Nous sommes des paysans et paysannes, des personnes avec une, voire les deux bottes dans les champs, des personnes issues du monde agricoles, agriculteurs ou paysan.nes en devenir mais aussi des personnes qui se sentent concernées par le monde agricole et par le devenir de nos campagnes. Avec Correspondances Paysannes - à travers un bulletin d’information indépendant des syndicats comme des partis politiques - nous proposons de bâtir un réseau pour donner de l’écho à la parole de paysannes et paysans anonymes. Diffuser des récits d’actions et des analyses. Propager des informations et des enquêtes. Relayer ce qui se dit et se vit à la base, derrière le discours des centrales syndicales.
Les désastres naturels, accentués par le réchauffement climatique, ont causé la perte de milliards de tonnes de récolte entre 1991 et 2023, menaçant la sécurité alimentaire, révèle ce vendredi 14 novembre les Nations unies.
Peu adaptés aux conditions de travail réelles des agriculteurs, les équipements censés les protéger des expositions aux pesticides se révèlent bien souvent inefficaces voire même néfastes. La discipline de l’ergotoxicologie tâche de remédier à cela en travaillant auprès des premiers concernés.
Dans "Le paradoxe de l’abondance", Hugo Clément, aux côtés du scénariste Vincent Ravalec et du dessinateur Dominique Mermoux, propose un roman graphique engagé sur les dérives de l’agriculture industrielle et les menaces qui pèsent sur les sols. Le journaliste et militant écologiste, connu pour son émission "Sur le Front", y expose une contradiction centrale : jamais l’humanité n’a produit autant de nourriture, mais cette productivité record détruit les conditions mêmes de sa survie. Il était l’invité de Matin Première.
Ce dilemme ne vous dit peut-être rien, mais il a constitué une question centrale chez tous ceux qui veillent à la protection de la biodiversité. C’est celui du land sparing ou du land sharing.
À quelques encablures du sommet onusien et de ses zones d’exposition officielles, le gouvernement brésilien a installé une «Agrizone», sponsorisée par les grands noms de l’agrobusiness. Les organisations de la société civile enragent de cette collusion affichée et dénoncent les multiples ravages de l’agriculture industrielle.
La lutte contre les réservoirs d’eau artificiels à destination agricole ne cesse de monter en puissance. Le mouvement, qui rassemble syndicats, politiques, associations environnementales, zadistes… a mis en lumière l’accaparement d’une ressource au profit de quelques-uns, mais fait l’objet d’une vive répression. Nos articles, révélations et reportages.
Cela ressemble au scénario d’un film de science-fiction. Et pourtant, c’est une expérience bien réelle menée à l’Université de Stanford. Des chercheurs ont récemment annoncé avoir utilisé une intelligence artificielle pour générer, à partir de zéro, le génome complet d’un virus et donner vie à des particules virales fonctionnelles. Rassurez-vous, il ne s’agit pas d’un virus humain mais de bactériophages, ces virus inoffensifs pour nous qui ciblent uniquement les bactéries. Cette avancée spectaculaire ouvre des perspectives fascinantes pour la médecine et l’agriculture, tout en soulevant des questions brûlantes sur la biosécurité.
Les territoires ruraux sont de véritables laboratoires de la transition où l’on expérimente de nouvelles manières de vivre ensemble, de produire et d’agir pour le bien commun.
En principe, les insecticides et biocides trop risqués ne doivent plus être vendus en libre-service. La mesure a été votée en 2018. Mais elle a été discrètement abandonnée par le ministère. Enquête sur un renoncement.
Extrait de la conférence de Jean-Marc Jancovici à Télécom Paris, ingénieur diplômé de Polytechnique et de Télécom Paris, fondateur du cabinet Carbone 4 et président du think tank The Shift Project. Il y aborde les défis de notre civilisation face à la contrainte énergétique, à la décroissance des ressources fossiles, à l’urbanisation et à la viabilité des grandes métropoles. Jancovici explique comment la baisse de la natalité s’inscrit dans une dynamique globale et comment les chaînes agricoles et logistiques devront s’adapter dans un monde sobre en énergie. Il montre que la taille des villes dépend historiquement du surplus agricole accessible et dénonce la fragilité des mégapoles modernes dépendantes des énergies fossiles. À travers l’exemple de Rome et de l’Île-de-France, il illustre la nécessité d’un rééquilibrage territorial dans un monde à énergie contrainte.
L'entreprise namuroise Plant C permet depuis 5 ans aux entreprises de financer la plantation d’arbres et d’arbustes dans le but d’améliorer la biodiversité sur le territoire belge. Entre 2020 et 2024, 17.584 haies ont été plantées dans les champs, 24.328 arbres ont été plantés dans les forêts et 24.711 dans les champs, 7340 arbres ont aussi été plantés sur les terrains mêmes des entreprises par l’entremise de l’entreprise namuroise Plant C.

octobre 2025

De l’autre côté du miroir d’eau paisible des étangs, on rencontre en réalité de véritables « fantômes moléculaires » laissés par les pesticides utilisés pour l’agriculture. Même lorsque la substance originelle a été depuis interdite, ses produits de transformation – parfois plus toxiques – peuvent persister longtemps. Et si l’on envisageait les étangs différemment ? Les considérer comme des archives biochimiques des pollutions passées pourrait nous aider à améliorer la surveillance sanitaire et à prendre de meilleurs décisions réglementaires aujourd’hui.


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