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Dans une tribune au « Monde », l’universitaire polonais Maciej Kisilowski appelle à ne pas considérer l’ingérence russe comme la principale menace qui pèse sur la politique européenne. A ses yeux, le vrai danger réside dans l’essor des idées populistes et dans l’incapacité du camp progressiste à comprendre ses électeurs.
Les terrifiantes idées de Curtis Yarvin, un « philosophe » du trumpisme Sous le nom provocateur de Dark Enlightenment, une frange de la droite intellectuelle américaine – inspirée par Curtis Yarvin (né en 1973) – prône un renversement des valeurs du XVIIIe siècle : raison, égalité, universalité des droits. Il croit l’humanité aboutie et prône presque son extinction. Il ne veut plus de démocratie. Et je pense qu’il arrivera à ses fins : il est improbable que les élections présidentielles de 2028 ne soient autre chose qu’un plébiscite au candidat unique : un fils de Donald Trump. Sous le pseudonyme de Mencius Moldbug, ce blogueur-philosophe californien théorisait dès 2007 la faillite inéluctable et programmée de la démocratie libérale, qu’il jugeait faible, inefficace et corrompue. Face à ce constat, il propose une destruction méthodique, c’est-à-dire un redémarrage complet du système.
Depuis la nomination de Robert F. Kennedy Jr à la tête du ministère de la santé américain, la communauté scientifique redoute une propagation des idées vaccinosceptiques au reste du monde. Cette influence s’est notamment manifestée en Italie.
L’intelligence artificielle a tendance à nous rendre plus lents. Pour contrer le phénomène, des solutions existent comme le travail de mémorisation, la confrontation des idées, mais aussi la création d’espaces libres de tout outil numérique, explique la professeure d’économie Ngaire Woods dans sa chronique.
Si les réseaux sociaux et les nouveaux médias sont souvent associés à la désinformation et à la propagande étrangère, dans des pays comme la Serbie ou la Hongrie ce sont davantage les acteurs médiatiques conventionnels qui se livrent à de telles dérives, estiment Sabina Mihelj et Vaclav Stetka, chercheurs spécialistes de la région, dans une tribune au « Monde ».
L’association Les Amis de la Terre International alerte sur l’interdépendance des crises du climat et de la biodiversité, dans un rapport publié mardi. Elle pointe plusieurs «fausses solutions» qui aggravent l’effondrement du vivant au motif de la décarbonation de nos activités.
Alors que les chercheur·ses américain·es font l’objet d’attaques en série de la part de l’administration Trump depuis plusieurs mois, la France met les bouchées doubles pour accueillir des scientifiques. Décryptage.
Engagé de longue date dans le soutien aux parents d’enfants neuroatypiques, le président des Etats-Unis défend des positions archaïques sur l’autisme. Depuis vingt ans, sa vision est influencée par la fille d’un couple d’amis, passée de l’errance médicale à un combat antivax. C’est l’histoire d’une lubie trumpiste pas comme les autres. En mars, le nouveau ministre de la santé des Etats-Unis, le lobbyiste Robert F. Kennedy Jr, a confié aux Centres de contrôle des maladies (CDC), la principale agence de santé du pays, la mission d’étudier le lien fantasmatique entre autisme et vaccination.
La rhétorique employée par les chefs d’État ou despotes de ce monde nous renvoie à un concept fréquemment analysé ces derniers temps : la fenêtre d’Overton. Elle délimite un espace d’acceptabilité des idées, opinions et questions dans le débat public. Les derniers propos de Donald Trump, d’Elon Musk ou des leaders populistes en Europe tendent à déplacer cette fenêtre vers l’extrême droite. Comment parviennent-ils à rendre acceptables certaines déclarations et décisions pour le moins radicales, qui ne l’auraient jamais été il y a quelques années ?
Nous ne voulons pas voir nos déchets, nous voulons à peine y penser, mais ils ont pourtant beaucoup à nous dire : sur nos manières, sur nos vies et plus encore sur ce que nous faisons aujourd’hui de notre monde.
Où se situe la planète bleue au niveau du réchauffement climatique, et vers quelle trajectoire s’oriente-t-on ? Planter massivement des arbres, est-ce une vraie solution globale pour gagner du temps ? L’avion reste-t-il incompatible avec les enjeux liés au climat ? Dans ce nouveau podcast de l'Echo touristique, Jean-François Rial, PDG de Voyageurs du Monde, pousse dans ses retranchements le président du Shift Project. Notamment sur le fameux quota de quatre vols par vie, qui fait toujours débat.
Plus le navire est grand, moins il est rentable. Ce sont les grands navires qui sont le plus subventionnés. Une étude d'ampleur inédite soulève quelques impensés sur la pêche durable.
À propos de : Geneviève Pruvost, La subsistance au quotidien, conter ce qui compte. Après avoir présenté la construction de son objet de recherche et de sa méthodologie, Geneviève Pruvost découpe son analyse en trois parties : la description ethnographique ; l’exposition des résultats de l’ethnocomptabilité; l’analyse tirée des enquêtes .
La rationalité occidentale, dualiste et anthropocentrée, serait selon l’écoféministe australienne Val Plumwood, à l’origine de la crise écologique. Il est temps de procéder à une nouvelle Critique de la Raison. À propos de : Val Plumwood, La crise écologique de la raison, Puf
À propos de : Jean-Baptiste Comby, Ecolos, mais pas trop… Les classes sociales face à l'enjeu environnemental, Raisons d'Agir
Beaucoup confondent géoingénierie et chemtrails. Voici une explication claire pour comprendre les vérités scientifiques derrière ces concepts souvent mélangés.
De par sa nature, le bon fonctionnement notre système économique dépend de la croissance continue. Mais à quel point notre planète et notre société peuvent-elles encore croître, sans risquer de s’écrouler? Dans cet épisode, Mike et Jean-William reçoivent l’expert Yves-Marie Abraham, professeur agrégé du département de management à HEC Montréal et auteur du livre «Guérir du mal de l’infini: Produire moins, partager plus, décider ensemble».🤲 Ils discutent ensemble du concept de la décroissance et comment ce dernier pourrait s’appliquer à l'industrie agroalimentaire au Québec et dans le monde.
Nous parlons de la Terre sans la connaître. Une synthèse des connaissances récentes sur le « système Terre » et son état préoccupant invite à promouvoir une nouvelles conception de l’environnement et des nécessaires orientations politiques.
La surmédiatisation des eaux minérales naturelles trahit une méconnaissance dans le grand public de leur production et élude les véritables enjeux qu’affronte la ressource en eau en France.
Alors que la multiplication des tensions autour de l'eau semble inévitable, Simon Porcher propose une série de mesures pour adapter notre cadre économique et législatif. Simon Porcher est professeur des universités en sciences de gestion à l'Université Paris Panthéon-Assas. Ses travaux portent sur la gestion et la tarification des services publics de l'eau. Il a récemment publié La fin de l'eau ? (Fayard, 2024), a codirigé avec Stéphane Saussier l'ouvrage Facing the challenges of water governance (...)
À propos de : John Bellamy Foster, Marx écologiste, éditions Amsterdam. John Bellamy Foster présente une approche marxiste de la crise écologique fondée sur le matérialisme écologique, l’hypothèse de la « rupture métabolique » et la dialectique de la nature.
Écologiste anarchiste, penseur des causes sociales de l'affrontement destructeur entre nos sociétés et la nature, et théoricien d'un municipalisme libertaire à construire dès aujourd'hui, Murray Bookchin est une figure essentielle de l'écologie politique. Réchauffement climatique, étalement urbain, réduction de la biodiversité, autoritarisme d'État, impasse du « capitalisme vert », lutte contre le racisme et le patriarcat, dépassement du dualisme nature-société, stratégies de lutte écologistes et sociales, (...)
Des sècheresses plus longues aux inondations plus fréquentes, l'eau devient un sujet de préoccupation majeur. Les perturbations croissantes du cycle de l'eau mettent à rude épreuve les modes de gestion actuels, aussi bien techniques que politiques, hérités d'une période de moindre tension. La ressource hydrique, « l'or bleu », est une ressource à part. Essentielle à toute forme de vie, elle est aussi nécessaire pour presque tous les secteurs de l'activité humaine, de l'agriculture à l'industrie. Les (...)
Le 9 juin prochain, vous avez rendez-vous dans l’isoloir pour un méga scrutin. L’enjeu est triple : régional, fédéral et européen. Les partis multiplient les promesses et les prises de position, tout comme leurs propositions selon les différents niveaux de pouvoir. Comment s’y retrouver ? Quelles sont les positions des partis politiques sur les grands enjeux du moment ? Comment être certain et certaine que votre vote correspond à vos choix de vie et à vos aspirations pour les années à venir ? Vous n’avez jamais ouvert un programme électoral d’un parti ?
Les eurodéputés ont validé mercredi un texte durcissant les règles sur les rejets de méthane des puits d'hydrocarbures et mines de charbon, afin de réduire de 30% d'ici 2030 les émissions européennes de ce puissant gaz à effet de serre.Le Parlement européen en séance plénière a validé à une large majorité (530 voix pour, 63 contre, 28 abstentions) l'accord trouvé mi-novembre entre les Etats membres et les eurodéputés, avant un ultime feu vert des Vingt-Sept sur cette toute première législation de l'UE ciblant le méthane.
À propos de : Celia Izoard, La ruée minière au XXIe siècle, Seuil
À propos de : Cosimo Schinaia, La crise écologique à la lumière de la psychanalyse, Éditions Imago
Le dernier livre de Kim Stanley Robinson ne se contente pas de romancer notre avenir climatique, l’auteur de SF y esquisse un programme concret pour sauver la planète Terre.
Grâce au développement économique et technologique rapide du secteur du transport de marchandises, il est aujourd’hui possible de consommer facilement des biens provenant des quatre coins de la planète. Cette accélération constante de la mondialisation n’est pas sans conséquence sur le réchauffement climatique car les émissions associées au transport de marchandises sont considérables. Lorsqu’on parle de transport de marchandises et de climat, on est confronté à un florilège d’idées reçues qui suscitent souvent des réponses contradictoires. Avec cette FAQ, Carbone 4 cherche à éclairer le débat pour démêler le vrai du faux en proposant une approche scientifique et chiffrée pour chaque idée reçue. Ces questions sont les premières d'une plus longue série.
Entre les « boomers », consommateurs sans complexe de l'essor économique d'après-guerre, et la nouvelle génération anxieuse et mobilisée face aux répercussions climatiques de ce même essor, le clivage est-il vraiment un conflit de génération ? Le rapport des jeunes à l'engagement, plus particulièrement dans le domaine du dérèglement climatique, est généralement présenté dans l'univers médiatique en termes d'opposition, voire de fracture générationnelle. Cette dernière se jouerait entre jeunes activistes (...)
Depuis quelques années, les critiques des grandes villes se font plus vives, notamment du côté de l'écologie politique. Mais est-il vraiment envisageable de quitter les métropoles et de faire sécession d'avec l'ordre urbain qu'elles incarnent ? Les critiques de la métropolisation sont vives, et variées, à gauche comme à droite. Cet article se penche sur la critique venue des mouvements écologiques de gauche.
L’adaptation aux changements climatiques est l’un des enjeux du siècle. Mais quand les stratégies mises en place échouent, les conséquences peuvent être bien plus graves et aller plus loin qu’une simple perte de temps ou d’argent. Zoom sur la maladaptation.
Thomas WAGNER est le créateur du média indépendant « Bon Pote » sur lequel il informe et alerte au sujet du changement climatique en se faisant le relais des scientifiques, afin de contribuer à une meilleure information sur ce sujet crucial. Il y a 5 ans, il a décidé de changer radicalement de vie pour accomplir sa part et son devoir citoyen en vulgarisant les travaux scientifiques pour les rendre accessibles au plus grand nombre. Avec Olivier Berruyer pour Élucid, il démonte les principales idées reçues, fausses mais tenaces, sur la crise que nous traversons.
Comment surfer sur la vague de l'engouement suscité par l'atelier 2tonnes, outil de formation ludique à l'action climatique, pour en faire un véritable levier vers une transition juste ? Le succès des ateliers 2tonnes Depuis quelques années, dans la foulée de la création de la Fresque du Climat en 2015, les ateliers pédagogiques en lien avec les enjeux de soutenabilité foisonnent et sont déployés massivement auprès de publics divers (cadres d'entreprise, fonctionnaires, étudiants, etc.).
Comment lutte-t-on aujourd'hui pour l'écologie ? Quelles relations ces luttes entretiennent-elles avec les autres luttes sociales ? Un nouvel ouvrage de la collection Puf/vie des idées étudie les évolutions récentes de ces luttes et leurs liens avec les autres mobilisations sociales. Cet essai constitue l'introduction de l'ouvrage Mobilisations écologiques, paru dans la collection Puf/Vie des idées en mai 2023. De tradition plus récente que les autres luttes sociales, les mobilisations écologiques (...)
À propos de : Daniel Perron & Gilles Van Peteghem, Penser forêt. Agir contre l'anthropocène, Édition de l'Aube
Climatologue, Hervé Douville explique en quoi consiste le travail du GIEC, quelles sont ses certitudes - le réchauffement climatique et ses causes anthropiques - mais aussi la difficulté à travailler sur des modèles prévisionnels en vue de préparer l'avenir. Loin d'être un frein, ces incertitudes doivent servir de leviers pour l'action. Cet entretien s'inscrit dans le cadre du cycle de conférences organisé par Dario Mantovani au Collège de France, Lire les rapports du GIEC pour comprendre le monde qui (...)
À propos de : Timothée Parrique, Ralentir ou périr. L'économie de la décroissance. Timothée Parrique propose un tour d’horizon de la notion de décroissance, et des débats qui l’entourent : comme se définit-elle exactement ? Comment pourrait-elle s’articuler - ou non - avec nos systèmes de production contemporains ? Constitue-t-elle une solution possible et crédible à la crise climatique et environnementale ?
La première modernité industrielle ignorait-elle qu’elle infligeait à la planète des dégâts écologiques considérables ? Était-elle insensible aux questions environnementales ? Cela ne fait pas de doute pour D. Chakrabarty : la conscience planétaire est récente. Mais cette thèse est contestable.
La médiatisation des diplômés des Grandes écoles optant pour une carrière alternative correspond-elle vraiment à une tendance de fond à la fuite vers des aspirations professionnelles écologiques et sociales ? Une enquête récente sur ces étudiants d'élite fournit des éléments de réponse. En 2022, des cérémonies de remise des diplômes – à Agro ParisTech, HEC, Polytechnique, ou encore Sciences Po Paris – ont été le théâtre de nombreuses prises de parole étudiantes ...
Karl Marx a souvent été considéré par les mouvements écologistes comme un productiviste, fasciné par le progrès technique et insensible à la nature. Pour J. B. Foster et B. Clark, il est au contraire urgent de réconcilier l’écologie politique avec sa critique du capitalisme.
Le marxisme est-il l’avenir de l’écologie politique ? Si cette question surprendra ceux qui découvrent le courant écosocialiste, les autres y reconnaîtront l’orientation fondamentale du travail de John Bellamy Foster : voir dans le mode de production capitaliste la cause principale de la destruction de la nature aussi bien que des vies humaines, et ramener à Marx les luttes écologistes de la gauche contemporaine. Avec Brett Clark, lui aussi professeur de sociologie aux États-Unis, ils proposent ainsi dans Le pillage de la nature un parcours qui va des études consacrées par Marx aux effets du capitalisme sur les terres agricoles,...
Peut-on sauver la planète en restant capitaliste ? Hélène Tordjman soutient que ce n’est pas possible, et que pour préserver la nature, il faut sortir du capitalisme - une tâche difficile !
Alors que l'aviation est depuis ses débuts un sujet de rêves et d'exploits qui suscite un fort intérêt de la société, elle est maintenant prise dans la tourmente de la transition climatique. D'un côté on vante l'avion vert qui va solutionner tous les problèmes, et de l'autre, on parle de “flygskam”, la “honte de prendre l’avion”, pour un transport désormais à bannir. Face à ces passions qui se déchainent, Carbone 4 vise à éclairer le débat en répondant à une série de questions-réponses avec une approche scientifique et chiffrée.
Économiste sénior et conseiller scientifique à l’OFCE (Centre de recherche en économie de Sciences-po). Il enseigne à Sciences-po (Master of public affairs), Stanford University (Bing Overseas Studies) et au Collège des hautes études européennes (La Sorbonne). Attaché parlementaire à l’Assemblée nationale (1999-2000) puis collaborateur au Cabinet du Premier ministre (2000-2002), il a été chercheur invité à NYU (2003), Columbia University (2002, 2004 et 2007) et au Centre d’études européennes de l’Université d’Harvard (2005-2006). Docteur en économie, il est diplômé de Paris IX-Dauphine et de Sciences-po (summa cum laude)
La canicule est un phénomène météorologique intense, mais aussi une catastrophe sociale et urbaine. C’est ce que révèle l’été 1995 à Chicago : l’environnement local et l’absence de politique publique conséquente furent pour beaucoup dans le lourd bilan. À propos du livre: Canicule. Chicago, été 1995 : autopsie sociale d’une catastrophe, éditions 205, de Eric Klinenberg,
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n 2020, Bon Pote présentait les 12 excuses de l’inaction climatique et les manières d’y répondre, sur la base d’un article scientifique qui a depuis touché une forte audience. Dans ce travail, 12 discours de délai, qui « acceptent la réalité du changement climatique mais justifient l’inaction ou des actions inadéquates », étaient identifiés et analysés.
Depuis l’adoption en février 2020 de la loi anti-gaspillage pour une économie circulaire dite « loi AGEC », sa mise en œuvre s’est accélérée, avec la parution de plusieurs décrets d’application très attendus. L’économie circulaire a donc le vent en poupe, et notamment dans le domaine de l’urbanisme, à l’heure où les chantiers du Grand Paris Express et leurs 45 millions de tonnes de déblais font l’objet de controverses.
L'environnement est devenu une préoccupation majeure, mais sa prise en compte dans des politiques économiques implique d'en proposer une forme de quantification - or, « mesurer » l'environnement soulève de difficiles questions techniques, mais aussi d'importants choix politiques et sociaux. Introduction Il est aujourd'hui largement reconnu que la Nature est une source de richesse pour nos sociétés. Mais la manière dont cette richesse peut être mesurée est un sujet complexe,.....
Ce samedi dans la Couleur des Idées, Pascale Seys reçoit Olivier de Schutter. Juriste, professeur de droit international dans plusieurs universités (dont l’UCLouvain), il a été rapporteur spécial pour le droit à l’alimentation du Conseil des droits de l’homme à l’Organisation des Nations unies puis membre du Comité des droits économiques, sociaux et culturels de l’ONU entre 2015 et mai 2020, jusqu’à sa nomination comme Rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits de l’homme.
Dans cet épisode, Laura interroge le bien-fondé de l’expression “on n’arrête pas le progrès”. Est-ce si évident ? Pourquoi les nouvelles techniques, à l’instar de la 5G, sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable, quelles que soient ses implications sociales, ou environnementales ? François Jarrige, historien des sciences à l’Université de Bourgogne, explique que les innovations techniques ont souvent rencontré des oppositions et qu’aucune n’est inéluctable. Il critique notamment l’idéologie “technosolutionniste”, selon laquelle l’innovation technologique pourrait résoudre tous les problèmes écologiques, sociaux, culturels et politiques. “L’idée ce n’est pas d’être pour ou contre la technique, c’est d’inventer d’autres systèmes techniques dans d’autres contextes sociaux et démocratiques,” résume-t-il.
Nombreuses sont les idées reçues qui continuent de bercer les esprits d'illusions quant aux enjeux alarmants qui concernent le réchauffement climatique. Celles-ci sont aussi bien défendues par des climato-sceptiques que par de nombreux écologistes et empêchent souvent de se poser les bonnes questions.
À propos de : Charles-François Mathis, La civilisation du charbon, Vendémiaire. Le charbon n’est pas seulement une matière première : c’est aussi un symbole et une marchandise, dont Ch.-F. Mathis retrace l’histoire sur deux siècles.
Nazisme, liens avec l’écologie… Pour comprendre l’essor de l’écofascisme, il faut remonter aux sources de cette idéologie. La menace est réelle, tant cette doctrine fait écho à certaines idées du candidat Éric Zemmour.
Sommes-nous tous coupables du dérèglement climatique ? Où cela relève-t-il plutôt de la responsabilité de certains pays, groupes sociaux ou systèmes économiques ? L'historien Andreas Malm estime que c’est une forme de capitalisme, qui, par l'utilisation massive de combustibles fossiles, est à l’origine de la crise.
À quelles conditions l’écologie, au lieu d’être un ensemble de mouvements parmi d’autres, pourrait-elle organiser la politique autour d’elle ? Peut-elle aspirer à définir l’horizon politique comme l’ont fait, à d’autres périodes, le libéralisme, puis les socialismes, le néolibéralisme et enfin, plus récemment, les partis illibéraux ou néofascistes dont l’ascendant ne cesse de croître ? Peut-elle apprendre de l’histoire sociale comment émergent les nouveaux mouvements politiques et comment ils gagnent la lutte pour les idées, bien avant de pouvoir traduire leurs avancées dans des partis et des élections ?
Depuis trop d’années, le grave état de santé de l’Amazonie inquiète. Déforestation sauvage, incendies, élévation de la température… Autant de symptômes d’un fatal déséquilibre aux prochaines implications climatiques globales, et irrémédiables. En cause ? Une destruction systématique menée, depuis trois siècles à peine, par les sociétés occidentales. Mais celles-ci, contrairement aux idées reçues, ne menacent pas seulement la plus grande forêt tropicale du monde, mais également les Amérindiens, qui ont pourtant toujours vécu en interaction avec leur milieu naturel.
Et si on n’arrivait à rien réparer du tout ? Et si la seule solution était d’apprendre à vivre avec plusieurs degrés de plus ? Limiter le réchauffement climatique sera peut-être impossible. Les températures vont grimper de 2, 3 voire 4 degrés d’ici 2100, et on ferait peut-être mieux de se demander comment faire pour vivre dans un monde qui brûle.
Loin des clichés habituellement brandis pour désigner les « ayatollahs, khmers verts » et autres empêcheurs de tourner en rond, une étude menée par le sociologue Kévin Vacher vient tordre le cou aux idées reçues sur ces citoyens et citoyennes qui décident de s’engager pour sauver leur territoire. Leur motivation commune initiale : une profonde colère face à un déni de démocratie grave pour imposer des projets démesurés.
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