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L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Nathanaël Wallenhorst : "On assiste à une annihilation biologique inédite dans l'Histoire du vivant"
- France24,Nathanaël Wallenhorst,Notre planète sera-t-elle encore vivable dans quelques décennies? Y aura-t-il encore des saisons ? À quoi ressembleront nos vies sous l'effet du changement climatique, quand les vagues de chaleur extrêmes, les mégafeux et la disparition de nombreuses espèces seront notre quotidien ? On en parle avec Nathanaël Wallenhorst, docteur en sciences de l'environnement et en sciences de l'éducation, spécialiste de l'anthropocène et auteur de "2049, ce que le climat va faire à l'Europe".
L’effondrement écologique est tout sauf un fantasme millénariste : c’est une réalité documentée, incontestable. Les émissions de CO2 continuent à augmenter au niveau mondial, la biodiversité animale et végétale est anéantie à un rythme toujours plus accéléré, le cycle de l’eau est profondément perturbé, les diverses formes de pollution continuent à transformer le monde entier en poubelle (notamment en poubelle à micro-plastiques), les points de bascule irréversibles sont atteints et franchis les uns après les autres, etc. Pas la peine de dresser ici une énième fois et dans le détail un tableau apocalyptique, on peut aller directement à la conclusion, qui est assez évidente : une partie de l’espèce humaine, la plus riche, la plus soumise à la folie productiviste et consumériste, la plus inconsciente, la plus égoïste, est en train de rendre la Terre inhabitable.
La graphothèque
Avec l'agonie des récifs coralliens, le premier point de basculement climatique a été franchi. C'est ce qu'annoncent lundi 160 scientifiques dans le Global Tipping Points Report.
À un mois de l'ouverture de la conférence mondiale (COP30) sur le climat au Brésil, l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) met en lumière les conséquences néfastes de la hausse mondiale des températures et de la déforestation sur plusieurs espèces d'animaux.
Hausse de la température de surface, pollution plastique et perte de la biodiversité… Toutes les zones de l’océan sont désormais affectées par les activités humaines, selon un rapport du programme européen Copernicus Marine.
Dans un rapport publié lundi 29 septembre, les experts européens s’inquiètent du retard ou de l’abandon des efforts de l’UE pour protéger son environnement et des conséquences de l’accélération du réchauffement climatique.
Alors que les vagues de chaleur s’intensifient, rôtissent et carbonisent le pourtour méditerranéen, je rêve de forêts ombragées. Dans la pénombre de ces bulles verdoyantes, la température est souvent 10 °C plus fraîche que dans les milieux ouverts. Pourtant, même quand la canopée s’étend à perte de vue en un couvert végétal ininterrompu, la soif des grands arbres assèche le sol au fil d’étés sans pluie. Bien des arbres perdent alors toutes leurs feuilles, des millions meurent. Faut-il éclaircir nos forêts pour sauver au moins une partie de leurs effectifs face au changement climatique ? Quelle est l’écologie d’une forêt à la canopée soudain fractionnée ?
Dans une tribune au « Monde », deux professionnels du monde animal alertent sur la « vulnérabilité des non-humains face à la brutalité du changement climatique », et dressent un bilan alarmant des effets de la canicule sur la faune sauvage.
C’est l’organisme marin qui participe le plus à la photosynthèse, qui permet de libérer de l’oxygène dans l’atmosphère, mais sa population pourrait baisser avec le réchauffement des océans. Le 8 septembre, une étude publiée dans la revue Nature Microbiology indique que la hausse de la température des eaux marines mènerait à une réduction du nombre de cyanobactéries appelées prochlorococcus. Présents dans plus de 75 % des eaux de surface du globe, ces organismes réalisent 5 % de la (…)
Le changement climatique attise les feux de forêt, qui polluent l’air sur des milliers de kilomètres
- Libération,Afp,Dans son bulletin annuel publié ce vendredi 5 septembre, l’Organisation météorologique mondiale rappelle l’importance de lutter de front contre les incendies pour préserver la qualité de l’air.
L’Institut des actuaires organise et représente la profession en France. Il est le garant de l’exercice d’un actuariat de qualité, respectueux des normes et de la déontologie au service des équilibres de long terme. Membre de l’Association Actuarielle Internationale (AAI) et de l'Association Actuarielle Européenne (AAE), il s’emploie à améliorer la reconnaissance et la réputation de la profession d’actuaire en France et dans le monde. Chargé d’organiser et de représenter la profession actuarielle en France, l’Institut des actuaires est le garant du respect des normes et de la déontologie professionnelle de ses membres. L’exigence et la responsabilité de l’Institut s’accroissent avec la multiplication des risques et l’évolution des textes prudentiels, qui placent l’actuaire au cœur des enjeux économiques de nos sociétés.
Selon de nombreux experts, certains signaux environnementaux indiquent que la planète se dirige vers une période d'extinction de masse. Voici pourquoi l'humanité pourrait être en grand danger.
La Finlande et la Pologne envisagent de restaurer des tourbières asséchées le long de leurs frontières orientales afin d’ériger des barrières naturelles contre une possible invasion terrestre russe. Ces zones humides, en plus d’être infranchissables pour les blindés, joueraient aussi un rôle clé dans la lutte contre le changement climatique.
En ce mois d’août, des feuilles mortes, parfois jaunes ou brunes, peuvent déjà être observées au pied des arbres, en Belgique et ailleurs en Europe. Des images que l’on aperçoit habituellement en automne, lorsque les arbres se délestent de leur feuillage pour se préparer à l’hiver. Ce phénomène, que les scientifiques appellent « faux automne », s’explique par les fortes chaleurs et la sécheresse ressenties durant l’été.
A cause du manque d’eau et des pics de température, les arbres se débarrassent déjà de leurs feuilles, comme en 2022 et 2023. Mais en voulant limiter leur transpiration, ils cessent aussi de faire des réserves pour l’hiver, avertit Brigitte Musch, de l’Office national des forêts.
L’étude du Parc naturel marin de Mayotte souligne le risque pour les poissons récifaux et les crustacés, mais aussi pour la protection du trait de côte face aux tempêtes et aux cyclones futurs.
Leurs responsabilité dans l'échec des conférences sur le climat ou le plastique est de plus pointée du doigt. Quelles sont les solutions?
La sécheresse et les vagues de chaleur ont mis les arbres en situation de stress hydrique. Un phénomène de plus en plus récurrent.
Les lacs et les mers sont de plus en plus touchés par d’importants épisodes de prolifération de phytoplancton. Malheureusement, ce phénomène que le réchauffement climatique et l’intensification des activités humaines favorisent ont des conséquences multiples déjà observables et ce, pas seulement sur les humains. […] En 2020 au Sénégal, une dermatite aiguë sévère a impacté un millier de pêcheurs durant près d’une année entière. Or, cette maladie inflammatoire chronique de la peau avait une origine mystérieuse jusqu’à la parution d’une étude scientifique évoquant la prolifération dans l’eau d’une micro-algue marine microscopique – la Vulcanodinium rugosum – libérant une toxine puissante : la Portimine A. Des nécroses cutanées identiques ayant la même cause ont été observées chez des baigneurs à Cuba plusieurs années auparavant.
Our modelling of European fish species shows a patchwork of winners and losers as sea temperatures rise.
The long read: Churning quantities of carbon dioxide into the atmosphere at the rate we are going could lead the planet to another Great Dying
Les épisodes de fortes chaleurs favorisés par le changement climatique tuent silencieusement mais massivement les volatiles nichant dans les forêts tropicales. L’abondance des populations suivies dans ces milieux a chuté de 25 % à 38 % en moyenne depuis 1950, selon une étude
Australie : la Grande Barrière de corail subit la plus grande perte annuelle de coraux depuis 39 ans
- Valisoa RasolofoLa Grande Barrière de corail a connu sa plus grande perte annuelle de coraux vivants sur la majeure partie de son étendue depuis 39 ans, selon un récent rapport des autorités australiennes. Ces pertes s’expliquent principalement par les records de chaleur enregistrés au cours des deux dernières années. Les pertes successives à l’échelle mondiale suggèrent que les risques climatiques pour les récifs coralliens ont peut-être été sous-estimés.
Assiste-t-on à une gélification des mers et des océans ? La méduse n’est pas la meilleure amie de l’homme mais celui-ci fait tout pour favoriser son développement.
Des températures océaniques bien au-delà des normes saisonnières ont touché différents récifs coralliens du pays, dont la Grande Barrière à un niveau inédit, et provoqué une gigantesque prolifération d’algues toxiques dans le Sud.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Laurent Testot, journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale.
The Other Economy - Ressources bibliographiques et documentaires sur les enjeux économiques et écologiques
