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Par un arrêt du 3 septembre 2025, la cour administrative d’appel de Paris juge que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a commis une faute en ne procédant pas à l’évaluation des produits phytopharmaceutiques au vu du dernier état des connaissances scientifiques. En conséquence, la Cour ordonne à l’Etat de mettre en œuvre une évaluation conforme aux exigences requises et de procéder, dans un délai de vingt-quatre mois, à un réexamen des autorisations de mise sur le marché déjà délivrées.
Dans l’affaire «Justice pour le vivant», la cour administrative d’appel de Paris a souligné ce mercredi 3 septembre la nécessaire prise en compte systématique de la sauvegarde de la biodiversité et de la protection de la santé au moment d’autoriser des produits phytosanitaires.
Dans une décision jugée « historique » par les défenseurs de la nature, la cour administrative d’appel de Paris juge que l’usage de ces produits entraîne un « préjudice écologique » envers l’environnement et la santé. Les autorisations de mise sur le marché doivent être réévaluées.
Ce mercredi, la cour administrative d’appel de Paris a condamné l’État français pour son insuffisante protection de l’environnement et de la santé humaine. Elle demande notamment la révision des procédures d'autorisation des pesticides pour mieux tenir compte de leurs impacts sur la biodiversité.
La Cour administrative d’appel de Paris a reconnu, mercredi 3 septembre, la responsabilité de l’Etat dans l’existence d’un préjudice écologique résultant de l’usage des pesticides. Une décision dont se réjouit le juriste Dorian Guinard, porte-parole de l’une des associations à l’origine du recours.
Les experts connaissent de longue date les failles des processus d’autorisation des produits phytosanitaires, en particulier les dangers qu’ils représentent pour les pollinisateurs. Mais ils ont peiné à se faire entendre des autorités.
Le fonds a enregistré, en 2024, près d’un millier de dossiers de maladies causées par l’exposition professionnelle aux produits phytosanitaires, en hausse de 43 % par rapport à 2023.
Dans une lettre envoyée à des agriculteurs du Poitou, que Reporterre s’est procurée, le maître d’œuvre du projet de mégabassines égraine de nombreux blocages semblant menacer la viabilité même du projet.
Les pesticides de synthèse provoquent des drames humains. Ils sont un danger pour la santé. Leur interdiction est devenue un enjeu majeur pour notre société.
Petite demo du spectacle clownesque "Osito et Nous" - Pour en savoir plus : www.yanncostaclown.org
Une part importante des pesticides épandus dans les champs finissent par ruisseler jusqu’aux océans. Une contamination encore peu analysée, mais dont les premières études sont alarmantes pour les espèces marines.
Première école supérieure dédiée à l’agriculture biologique et à l’agroécologie bio.
Ce plan d’action s’inscrit dans la continuité des colloques au Sénat le 5 février et au Parlement Européen à Bruxelles le 11 avril dernier. Aussi, nous avons aussi organisé des tables rondes le 5 juin avec des candidats aux élections européennes et un cycle d’ateliers les 19 mars, 18 juin, du 21 juin et du 9 octobre pour construire de manière collégiale ce plan d’action.
Purpose Animal emissions account for nearly 60% of total greenhouse gas emissions from the livestock sector. To estimate these emissions, the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) developed a dedicated module within the Global Livestock Environmental Assessment Model (GLEAM). Although previous studies have explored selected inputs for specific animals and emission types, a comprehensive analysis of all 92 inputs (parameters and emission factors) had not been conducted. This study aimed to identify the most influential inputs affecting ruminant emissions in GLEAM.
L’Odyssée pour notre santé en Europe 2025-2027 L’Odyssée pour notre santé en Europe vise à faire émerger un nouveau chapitre de la santé publique en promouvant un nouveau cap agricole sans pesticides. Cela permettra de protéger la population d’un cortège de maladies évitables dont des cancers et de dégâts environnementaux (sources Méta analyses INRAE et INSERM). Ce nouveau cap s’inspire des victoires obtenues sur le danger que représentait - et représente toujours - l’exposition à l’amiante. Dans ce dossier, des mutuelles ont été une force importante pour obtenir l’indemnisation des victimes, l’interdiction de l’amiante en France en 1997 et en Europe en 2005. Ce Tour est organisé par l’association des Mutuelles pour la santé planétaire et de nombreux partenaires scientifiques, associatifs, syndicats, entreprises, etc.
A l’origine de Regenacterre en 2016. il y a l’envie de soutenir les agriculteurs qui souhaitent retrouver de l’autonomie et plus de rentabilité. Notre vision de l’agriculture de demain est une agriculture durable, recentrée sur les fondements de son origine: le sol et les hommes. Nous croyons en une agriculture rentable pour ceux qui la pratiquent et au bilan environnemental positif grâce à des pratiques agronomiques qui valorisent le sol.
Un rapport publié par le ministère de l’Agriculture dessine quatre scénarios pour l’avenir du secteur. Normes environnementales, concurrence de l’agro-alimentaire, prix... L’étude interroge les politiques publiques actuelles.
Étranglé par des milliers d’actions en justice et des pertes abyssales, Bayer, le géant allemand de l’agrochimie, pourrait renoncer au glyphosate, la molécule star – et très controversée – de l’un des herbicides les plus vendus au monde, le Roundup.
Les données qui déterminent la mise sur le marché d'un pesticide proviennent en grande partie… des fabricants eux-mêmes. Une dépendance qui alimente la méfiance des associations
Si vous revenez de vacances : de France, d’Espagne ou d’Italie, vous êtes peut-être passé à proximité de champs de maïs copieusement arrosés alors que la sécheresse et la canicule sévissent. De plus en plus d’agriculteurs irriguent également en Wallonie et avec le changement climatique ou la répétition des sécheresses, va-t-on un jour voir les mêmes dispositifs d’irrigation se généraliser chez nous ?
En Savoie, dans le Calvados ou dans les Pyrénées-Orientales : les interdictions de se baigner en eau douce se multiplient depuis quelques semaines. En cause, les cyanobactéries, favorisées par les fortes chaleurs et rejets agricoles, qui peuvent être toxiques pour l’humain et les chiens.
Plutôt que d’encourager les fermes-usines, le gouvernement devrait baisser les densités d’élevage et se conformer ainsi aux normes européennes, relève Christophe Marie, de la fondation 30 Millions d’amis.
Arboriculteurs, viticulteurs ou éleveurs redoutent des effets négatifs de la vague de chaleur sur la production.
Contre la loi Duplomb et contre une nourriture « dopée aux pesticides », de grands cuisiniers sortent de l’ombre : ils disent vouloir protéger leurs clients, les maraîchers, et la terre que ces derniers travaillent.
A propos de la maladie d’Alzheimer : je suis affligée d’entendre les journalistes relayer des "études scientifiques" qui auraient identifié la "cause" de cette maladie sans même évoquer les pesticides (comme on a perdu 15 points de QI en un siècle grâce aux pesticides, ceci explique sans doute cela). C’est carrément une faute déontologique et de la désinformation à ce niveau. Environ 225 000 cas par an sont diagnostiqués en France. Le nombre total de malades explose et est estimé entre 1,4 et 2,5 millions en 2025 (parce que l'État ne communique plus les chiffres réels tant ils sont apocalyptiques). Elle est la cause la plus courante de démence, à l’origine de 60 à 70 % des cas de troubles mentaux et neurologiques. Dire que l'on aurait nouvellement identifié qu'une carence en lithium en serait à la base, ne constitue nullement une explication et comme si on cherchait une explication (??!). Ça bien fait longtemps qu'on connait la cause, et c'est sans aucun doute pour cela que cette maladie est reconnue
Alors que les incidents climatiques extrêmes occupent l'actualité, les prises de position publiques minimisant l'impact des activités humaines sur le réchauffement climatique se répandent.
Quelques jours avant la promulgation par la France de la loi Duplomb, sans réautorisation de l'acétamipride, la Commission européenne a acté une hausse des limites maximales de résidus de ce pesticide pour certains aliments.
Des propos sans langue de bois, une pleine confiance en la recherche scientifique et un discours orienté solution. Serge Zaka, sous ses allures de cow-boy du Midwest, s’aventure sur les plateaux télé pour alerter sur les impacts du changement climatique, tout en proposant différentes manières d’opérer la transition écologique. Cet agro-climatologue, quand il ne chasse pas les orages, œuvre pour une agriculture durable et résiliente. Une manière de s’adapter aux contraintes que nous impose déjà la hausse moyenne des températures dans nos régions. À quoi ressemblera le paysage européen dans le futur ? Petit aperçu dans Tendances Première.
À deux jours de la Journée internationale de la santé, et alors que le Parlement s’apprête à adopter un texte visant à réintroduire des pesticides hautement toxiques, notamment les néo-nicotinoïdes, près de 2000 personnes ont marché pour demander l’interdiction des pesticides, le samedi 5 avril à Paris, au départ du Muséum National d’Histoire Naturelle, en direction du ministère de la Santé. Cette mobilisation était organisée par Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion, rejoints par des dizaines de collectifs venus de la France entière. Plusieurs prises de parole ont dénoncé les ravages des pesticides sur l’effondrement de la biodiversité, et leurs impacts croissants et avérés sur l’explosion des pathologies humaines.
Les ventes d’acétamipride, ce pesticide de la famille des néonicotinoïdes, ont augmenté de plus de 600% en Belgique entre 2011 et 2022. En 2011, il s’en est vendu environ une tonne, contre quelque 6,6 tonnes en 2022. En 2023, le chiffre est toutefois retombé à 4,1 tonnes, selon les informations du service public fédéral Santé publique, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement. Les données relatives à l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en Wallonie pour les années 2024 et suivantes ne sont pas encore disponibles.
Sur RMC ce vendredi, l’élu LR, désavoué par le Conseil constitutionnel, a évoqué la piste d’un nouveau texte prenant en compte les critères soulignés par les juges.
Près de 25.000 Belges ont apporté leur soutien à deux pétitions appelant à une agriculture sans pesticides dangereux, indiquent vendredi Ecolo et le collectif citoyen "Blanche-Neige", à l'initiative de ces deux appels à signatures lancés il y a une dizaine de jours.
Un betteravier, une apicultrice et un maraîcher réagissent à la censure, annoncée ce jeudi 7 août, des dérogations pour utiliser l’acétamipride par le Conseil constitutionnel.
La censure par le Conseil constitutionnel de la réintroduction de l’acétamipride a été accueillie avec un soupir dans les rangs des citoyens mobilisés. Mais le combat contre les autres dispositions du texte continue.
L’institution chargée de vérifier la conformité des lois à la Constitution a censuré ce jeudi 7 août une partie de la loi controversée, notamment le retour de l’insecticide interdit depuis 2018 pour sa toxicité envers la biodiversité.
- Le Monde
L’Elysée a fait savoir qu’Emmanuel Macron « a pris bonne note de la décision du Conseil constitutionnel » et « promulguera » le texte « tel [qu’il] résulte de cette décision », c’est-à-dire sans ce pesticide contenant des néonicotinoïdes.
La loi Duplomb a été validée par le Conseil constitutionnel, qui n’a censuré que sa disposition la plus contestée, celle qui prévoyait de réautoriser des pesticides de la famille des néonicotinoïdes, dont l’acétamipride.
Depuis 2019, les membres du collectif pour une Sécurité sociale de l’alimentation échangent, construisent et portent un projet de société à la hauteur des enjeux agricoles et alimentaires. Forts de travaux bien plus anciens, ils partagent leurs expériences, leurs convictions et leurs points de vue pour essayer de penser les institutions d’une socialisation de l’agriculture et de l’alimentation, seule voie à même de répondre aux urgences démocratiques, sociales et écologiques auxquelles nous sommes confrontés.
Aujourd’hui, j’ai le plaisir d’accueillir Laurent Testot, journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale.
Présentés comme indispensables à la culture de la betterave par les soutiens de la loi Duplomb, les néonicotinoïdes n’ont pourtant jamais fait partie de l’arsenal de Clément et Élodie, agriculteurs bio dans l’Aisne.
Certains agriculteurs wallons compensent la réduction des pesticides par l'utilisation de bio-intrants, produits qu'ils fabriquent eux-mêmes.
The Other Economy - Ressources bibliographiques et documentaires sur les enjeux économiques et écologiques
Notre santé abimée par l'exposition aux pesticides. Une nouvelle étape mutualiste pour la santé planétaire est nécessaire. Projet Mutuelles Europe.
La Commission européenne a réévalué à la hausse les limites maximales de résidus d’acétamipride pour les prunes, plusieurs graines oléagineuses ainsi que les miels et « autres produits de l’apiculture ».
Réautorisé par dérogation après le vote de la loi Duplomb, que le Conseil constitutionnel pourrait tout ou partie censurer jeudi, le puissant insecticide divise communauté scientifique et agences sanitaires quant à son niveau de toxicité pour la santé humaine. Il fait aussi l’objet d’instrumentalisations politiques.
Une polémique politique enflammée, des débats juridiques avant l’avis ce jeudi du Conseil constitutionnel… Et si la science s’invitait vraiment dans les discussions tendues autour de la loi Duplomb ?
Depuis plusieurs années, Natagora participe à la mise en place d’un réseau de mares en milieu agricole, pour restaurer la biodiversité. En raison des coupes budgétaires du gouvernement wallon, elle n’est cependant plus en mesure d’accompagner les agriculteurs qui souhaitent apporter leur petite pierre à l’édifice. Plusieurs dizaines de projets en cours pourraient être abandonnés.
Réduire l’utilisation des pesticides ? La pression de la population semble s’accentuer. Mais il faudra aligner de nombreux niveaux de pouvoirs et intérêts différents pour traduire cette volonté en actes concrets.
Depuis 2011, les néonicotinoïdes, ces pesticides tueurs d'abeilles, sont interdits en Slovénie. Au quotidien, les agriculteurs du pays d'Europe de l'Est ont appris à faire sans.
On est jamais trop prudent. Le géant allemand de la chimie et de la pharmacie Bayer a annoncé jeudi 31 juillet une nouvelle provision de 1,2 milliard d’euros pour faire face aux litiges judiciaires aux États-Unis liés au glyphosate, l’herbicide controversé de sa filiale Monsanto.
La publication permet notamment d’accéder à une carte de surveillance des PFAS dans les eaux souterraines, de surface ou distribuées au robinet, ainsi que dans les sites industriels.
sur la non-conformité à la Constitution de la loi visant à lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur
Alors que le texte contesté prévoit la réintroduction de l’acétamipride, l’instance juge que « sur le plan médical (…) le doute n’est pas raisonnable » et déplore « l’écart persistant entre les connaissances scientifiques disponibles et les décisions ».
Plus d’un an après l’annonce de la mise en pause du plan Écophyto II+, qui visait à "réduire les usages de produits phytopharmaceutiques de 50% d’ici 2025", et son remplacement par la controversée stratégie Écophyto 2030, la question des pesticides revient sur le devant de la scène parlementaire dans le cadre des débats autour de l’adoption de la proposition de loi "Lever les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur", dite loi "Duplomb" (du nom du sénateur Les Républicains Laurent Duplomb, qui l’a initiée). L’occasion de rappeler que les agriculteurs sont les premiers exposés aux produits phytosanitaires, ce qui n’est pas sans conséquence pour leur santé.
La pétition lancée en France a passé ce lundi la barre des deux millions de signatures. Au cœur de la controverse, l'acétamipride, un insecticide que la loi Duplomb réintroduit en France. Chez nous, ce produit est toujours utilisé. Écolo lance donc une pétition pour l'interdire, ainsi que d'autres pesticides.
Une grande partie des pesticides de synthèse sont des perturbateurs endocriniens. Ils en représentent l’immense majorité de notre exposition puisque l’on mange trois fois par jours, tous les jours de sa vie et même déjà au cours de la vie intra utérine pendant laquelle ils sont particulièrement toxiques.
Dans une tribune publiée sur Le Monde et adressée au Conseil constitutionnel, les professionnels de santé et les associations de patients alertent des dérives que la loi Duplomb pourrait engendrer sur les générations futures. Alors que la pétition contre ce texte a franchi la barre des deux millions de signatures, les scientifiques prennent le relais des restaurateurs qui avaient publié leur propre tribune jeudi 24 juillet, également dans Le Monde.
Elles sont journalistes, travaillent en Bretagne et enquêtent sur les ravages de l’industrie agroalimentaire.
En France, la pétition contre la loi Duplomb, qui autorise la réintroduction d'un pesticide controversé, vient de franchir le cap symbolique des deux millions de signatures. Au même moment, David Clarinval, ministre fédéral belge de l'Agriculture se félicite du ralentissement de la transition verte en Europe.
Pétition, saisines du Conseil consitutionnel, niches parlementaires, tribunes... La pression s'accentue autour de la loi Duplomb, qui vise la réautorisation d'un néonicotinoïde. Le mouvement pourrait même aller jusqu'à un boycott des produits. Explications.
Renouer les liens avec la paysannerie, améliorer son alimentation quotidienne, aider une agriculture nationale en crise, consommer local… sont autant de motivations qui expliquent le développement des associations pour le maintien d’une agriculture paysanne.
Un collectif de près de 400 chefs cuisiniers et acteurs de la restauration, dont Chloé Charles, Mauro Colagreco et Olivier Roellinger, appelle, dans une tribune au « Monde », au retrait de cette loi controversée, à l’instauration d’un moratoire sur l’usage des pesticides et à une transformation profonde du système alimentaire français.
Neuf agriculteurs condamnés pour utilisation de mégabassines illégales, plusieurs ouvrages vandalisés au cutter, des journalistes et un militant écologiste agressés… La question du partage de l’eau a généré trois nouveaux épisodes conflictuels au mois de juillet dans le département.
Les connaissances scientifiques ont été absentes des discussions qui ont conduit au vote de la loi Duplomb, déplore, dans un entretien au « Monde », le coordinateur du chapitre sur l’alimentation du dernier rapport de l’IPBES, le « GIEC de la biodiversité ».
En France, plus d'un million et demi de personnes ont signé une pétition contre la loi Duplomb, qui réautorise l'acétamipride, un néonicotinoïde interdit depuis 2020. Cette mobilisation sans précédent s'appuie notamment sur les travaux d'un chercheur de l'Université de Neuchâtel, dont l'étude sur les effets de ce pesticide sur la santé humaine alimente la controverse.
Le gouvernement propose de saisir l’Agence nationale de sécurité sanitaire sur la question de la réautorisation du pesticide, alors que cette dernière a déjà rendu deux avis aux conclusions concordantes sur des substituts aux néonicotinoïdes.
La pétition contre la loi Duplomb continue sa percée et dépasse désormais 1,5 million de signatures. S’agit-il pour autant d’un record ? Vert a compilé les cinq mobilisations en ligne les plus soutenues de tous les temps en France.
Neurotoxique retrouvé dans les bébés, ravageur pour de nombreuses espèces et disposant d’alternatives dans l’essentiel des cas, l’acétamipride n’est ni sûr ni absolument nécessaire. À condition de soutenir les autres solutions.
Alors qu’une pétition pour interdire la réintroduction d’un pesticide a atteint plus d’1,3 million de signatures lundi en France, la Belgique n’a jamais cessé de l’utiliser.
La vérité sur la Loi Duplomb : l’État nous empoisonne ?
Certains pesticides sont interdits depuis plus de 20 ans dans l’agriculture… mais bel et bien autorisés dans la peinture des bâtiments. Des scientifiques européen·nes montrent que les produits présents sur les façades se retrouvent dans l’environnement et affectent la santé humaine. Mais, face à cette pollution, des solutions existent.
Plus d'un million de citoyens en dix jours. La pétition contre la loi Duplomb, qui autorise le retour d’un néonicotinoïde controversé, bat tous les records. En plein backlash écologique, ce sursaut citoyen pourrait contraindre l’Assemblée nationale à rouvrir le dossier à la rentrée.
Une pétition demandant l'abrogation d'une loi française et sa mesure très contestée de réintroduction d'un pesticide a recueilli samedi en France près de 800.000 signatures (décompte de ce dimanche matin), ouvrant la voie à une discussion au parlement sur le bien-fondé de ce texte mais pas à son rééxamen.
Présenté comme une réponse à la crise agricole de janvier 2024, le texte prévoit notamment la réintroduction d’un insecticide interdit, l’acétamipride.
Présent dans nos sols, nos légumes et s'accumulant lentement dans notre corps, le cadmium inquiète de plus en plus scientifiques et médecins. En Belgique, les autorités se veulent rassurantes, mais les signaux d'alerte s'accumulent.
La ministre wallonne de l’Agriculture, Anne-Catherine Dalcq (MR), avait été vivement critiquée par plus de 2000 médecins dans une carte blanche. Elle prépare un plan de lutte contre les pesticides. Ils estiment qu’elle ne tient pas assez compte des alertes sur les effets toxiques des pesticides sur la santé, la biodiversité et l’environnement. Pire, qu’elle tient des propos "incohérents, imprécis, et inexacts".
Les récentes déclarations ministérielles sur les pesticides ont, en Wallonie, suscité l'indignation des acteurs de la santé publique et de la protection de l'environnement. Ceux-ci dénoncent une banalisation, voire un renoncement assumé face aux dangers des pesticides. L'enjeu est de dépasser les clivages pour construire une agriculture qui concilie santé publique, préservation de l'environnement et viabilité économique pour les agriculteurs et les agricultrices.
Deux plages du Finistère, à Douarnenez et Kerlaz, sont recouvertes d’algues vertes. De quoi saturer les stations de compostage. Avec le développement des porcheries industrielles permis par la loi Duplomb, le phénomène va empirer.
Dans leur rapport annuel sur l’agriculture publié mardi 15 juillet, la branche alimentation et agriculture des Nations unies et l’organisation intergouvernementale d’études économiques appellent à accélérer les pratiques durables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Neuf agriculteurs de Charente-Maritime utilisant des mégabassines illégales depuis 2010 ont été condamnés, le 8 juillet, pour délits environnementaux, avec de lourdes peines financières.
A un peu plus d'une heure de la Silicon Valley, un robot à roulettes équipé d'un panneau solaire fait la chasse aux mauvaises herbes dans un champ de coton californien.Guidé par des caméras et de l'analyse en temps réel grâce à l'intelligence artificielle (IA), Element, son nom, repère les végétaux indésirables.
Près de 72% des Français pensent que les agriculteurs peuvent notamment agir dans la transition écologique grâce à la méthanisation(1). Alors les agriculteurs et éleveurs français et européens peuvent-ils tous se mettre à produire du biogaz à l’heure actuelle ? Quelles sont les perspectives techniques et économiques pour que la méthanisation se diffuse dans les territoires ?
Dans les Deux-Sèvres, la Coopérative de l’eau qui gère les mégabassines est en difficulté financière. Les coûts de ces ouvrages ont explosé, alors que s’accumulent les jugements défavorables et les ras-le-bol d’agriculteurs.
Un futur cadre réglementaire spécifique aux variétés OGM issues des « nouvelles techniques génomiques » (NTG) est en cours de discussion au sein de l’Union européenne. Le compromis à l’étude diviserait ces variétés en deux catégories, soumises à des contraintes différentes. Des citoyens et des scientifiques alertent sur les risques qu’une telle distinction entraînerait. Ce n’est pas seulement d’agriculture dont il est question, mais de l’assiette des consommateurs européens.
La loi Duplomb qui prévoit la réintroduction d'un néonicotinoïde interdit en France, l'acétamipride, a été définitivement adoptée mardi 8 juin, après son examen à l'Assemblée nationale. Des victimes de cancer et des médecins étaient présents dans l'hémicycle pour appeler à rejeter le texte.
Les auditions sur l'utilisation des pesticides en Wallonie se sont poursuivies lundi en commission conjointe Santé-Agriculture du parlement régional. Après les représentants du monde médical et des fédérations agricoles, c'est la Cour des comptes qui est venue détailler son récent audit sur le sujet.
La pollution pourrait être due à l’épandage de boues papetières sur des parcelles agricoles situées à proximité des captages d’eau potable, selon la préfecture de la Meuse.
Dans le Pas-de-Calais, la préfecture justifie ces restrictions par un déficit record des précipitations dans la région Hauts-de-France ces derniers mois, entraînant des «sols désormais plus secs que la normale de l’ordre de -30 à -60 %».
La vague de chaleur qui a traversé la France depuis le 19 juin pourrait avoir des conséquences durables sur le secteur agricole, déjà fragilisé par les changements climatiques.
La vague de chaleur qui touche la quasi-totalité de la France hexagonale depuis le 19 juin n’est pas sans effet sur les exploitations agricoles. Un nouveau coup dur pour le monde paysan, chamboulé depuis plusieurs années par le dérèglement climatique.
Les modèles climatiques utilisés par le GIEC, même les plus avancés tels CMIP6, intègrent les puits de carbone, mais le font de manière très incomplète et largement idéalisée. Ces modèles incluent des composantes biogéochimiques du sol et océaniques qui simulent le cycle du carbone dans les océans à travers des processus tels que la photosynthèse du phytoplancton, la respiration, la reminéralisation, la sédimentation, et la circulation océanique profonde. Cependant, ils s’appuient le plus souvent sur des paramètres calibrés à partir de moyennes historiques, en supposant une stabilité fonctionnelle du plancton océanique et de ses capacités de fixation du carbone. Ce qui est malheureusement faux.
Réintroduction de pesticides, mégabassines, allègement des contrôles... Presque toutes les demandes de l’agro-industrie ont été intégrées à la proposition de loi Duplomb, entérinée en commission mixte paritaire.
Agriculteurs, ONG, scientifiques… Des milliers d’opposants à la proposition de loi agricole dite Duplomb se sont rassemblés ce week-end partout en France pour demander l’annulation de ce texte qui doit être examiné lundi en commission mixte paritaire. Cette commission, qui réunira 14 sénateurs et députés, aura la charge de trouver un texte de compromis, après un rejet tactique du texte visant à contourner un mur d’amendements des écologistes et des insoumis.
Les institutions européennes doivent mettre fin à cette politique du deux poids deux mesures aux conséquences dramatiques pour les individus et les communautés des pays en voie de développement, dénoncent Marcos A. Orellana et Olivier De Schutter, rapporteurs spéciaux des Nations unies, dans une tribune au « Monde ».
Depuis ce matin 8h des Paysan.nes, des habitant.es des pays de la Loire, parents, proches de victimes de pesticides, bloquent le site de production de pesticides Phyteurop à Montreuil-Bellay (49) avec la Confédération Paysanne, les Soulèvements de la terre, Le Collectif Sans Pesticide de Massérac, des membres d'eau secours 44, Bassines Non Merci, Exctinction Rebellion-Changement de régime...
Le ministère de la transition écologique a annoncé, jeudi 26 juin, avoir demandé une inspection de l’usine BASF de Genay (Rhône) pour vérifier la présence d’un pesticide interdit depuis 2020, le Fastac, après la découverte d’un stock de 150 kg par des activistes du collectif des Faucheuses et faucheurs volontaires, qui se sont introduits dans le site lundi 23 juin.
Les Soulèvements de la Terre et la Confédération paysanne se sont mobilisés devant l’usine Phyteurop, dans le Maine-et-Loire, pour lutter contre la proposition de loi, qui revient au Parlement lundi 30 juin et prévoit notamment la réintroduction d’un néonicotinoïde interdit.
Le géant allemand de l’agrochimie continuerait à produire cet insecticide toxique pour l’exporter vers la Russie ou l’Ukraine. Une pratique « illégale », réagit le ministère de la transition écologique.
Jamais les institutions chargées de défendre l’environnement, la santé publique et les travailleurs n’ont subi autant d’attaques, financières, législatives et symboliques, de la part de la classe politique française. Alors que les crises écologiques dépassent des seuils critiques reconnus par un consensus scientifique incontestable, et que les enjeux sanitaires ne cessent de s’aggraver, la crise du monde agricole a été l’occasion pour le gouvernement et les organisations patronales de resservir un discours anticontrôles et antinormes. Contentant ainsi le lobby de l’agro-industrie, une circulaire, datée du 4 novembre 2024, instaure pour les administrations de l’Etat un « contrôle annuel unique » dans le secteur agricole.
Une étude du panel d’experts IPES-Food souligne que les systèmes alimentaires consomment 15 % de la production mondiale en énergies fossiles et 40 % des produits de la pétrochimie.
Toujours plus de besoins et toujours moins de disponibilité. Dans une note, l’organisme de réflexion prospective met en évidence les conflits à venir entre les différents usages de l’eau en France, sous l’effet du réchauffement climatique, et recommande de revoir notamment les pratiques agricoles.
Les alertes sur le cadmium se multiplient. Issu de la pollution industrielle et de l’usage d’engrais phosphatés dans l’agriculture, ce métal lourd s’accumule dans nos sols et nos aliments. Face au risque sanitaire qu’il représente, plusieurs pistes sont évoquées pour réduire notre contamination.
L'impératif moral d'une interdiction des exportations de pesticides interdits est clair. Toute personne a le droit à la santé et le droit de vivre dans la dignité, indépendamment de son lieu de résidence ou de sa couleur de la peau.
La justice a reconnu les manquements de l’Etat dans la mise en œuvre d’une « réglementation européenne et nationale destinée à protéger les eaux de toute pollution d’origine agricole ».
Trois organisations de défense de l’environnement demandent la « publication immédiate » d’une étude sur l’exposition aux pesticides des personnes vivant en zone viticole. Selon nos informations, ses résultats sont jugés « très préoccupants » par les experts.
Une centaine d’organisations nationales et locales de la société civile appellent à une mobilisation le 29 juin pour dire non à la proposition de loi Duplomb qui annihile toutes avancées environnementales.
Le changement climatique va réduire la capacité de la planète à se nourrir: même en cas d'adaptation des pratiques agricoles, les rendements caloriques mondiaux de six cultures majeures, dont le blé ou le riz, seront inférieurs de 11 à 24% d'ici 2100, selon une étude publiée mercredi dans Nature.
Moins connus que les insecticides, les fongicides triazolés sont pourtant très présents dans les milieux agricoles. L’un d’eux, le tébuconazole, est suspecté d’affecter la santé des oiseaux. Notre étude expérimentale met en effet en évidence des altérations du métabolisme, de la reproduction et de la survie chez les jeunes moineaux.
Une étude de chercheurs américains, publiée mercredi 18 juin, évalue les impacts de différents scénarios de réchauffement sur les rendements de six grandes cultures, dont le blé, le maïs ou le soja. Les zones aujourd’hui tempérées et très productives figurent parmi les plus touchées.
Even if agricultural practices adapt in response to higher temperatures, five of the world's six main staple crops will suffer severe losses due to climate change. Global corn yields are projected to fall by about 12 or 28 per cent by the end of the century
Major study finds world's most productive farming regions are especially vulnerable to rising temperatures, and face steep declines in agricultural output this century.
Alors que la Commission européenne vient de présenter sa stratégie de résilience en matière d’eau, l’hydrologue française Emma Haziza met en garde contre les risques que le manque d’eau fait courir à nos économies et à notre agriculture.
Donald Trump ? L'IA ? L'agriculture ? Jean-Marc Jancovici est mon invité.
Les Français sont massivement exposés au cadmium, métal cancérogène utilisé dans la production d’engrais phosphatés. Origine, risques pour la santé et aliments concernés, Vert fait le point.
Alors que les engrais phosphatés ont été pointés dans les contaminations à ce métal cancérogène, deux chercheurs de l’Inrae, Thibault Sterckeman et Jean-Yves Cornu, expliquent que ceux-ci n’ont qu’un rôle secondaire dans les stocks de l’élément chimique dans les sols.
La pollution aux pesticides est avérée et elle inquiète. La lenteur de l’action politique persiste. Il est urgent de « fermer le robinet » des substances les plus dangereuses.
Une étude confirme que l'exposition au glyphosate augmente les chances de cancer chez le rat. Des résultats préoccupants pour la population humaine ? Le débat n'est toujours pas tranché mais le faisceau de présomptions se resserre un peu plus.
Une équipe internationale de chercheurs a testé les effets du célèbre herbicide sur plus d’un millier de rats de laboratoire à différents dosages. Dans tous les cas de figure, les scientifiques ont enregistré un surcroît de tumeurs.
Ce métal lourd contamine les sols et l’organisme des Français. Tabac, alimentation, agriculture… Reporterre fait le point sur les solutions individuelles et collectives pour réduire les risques.
Comme dans d'autres régions agricoles de Grèce, les champs autour de Kastron Viotias, à 110 km au nord-ouest d'Athènes, ont été transformés en fermes solaires au cours des quinze dernières années. Une démarche déployée dans d'autres régions agricoles de Grèce dans le cadre d'une politique de développement des énergies renouvelables soutenue par l'Union européenne.