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« 7-Octobre, un an après ». Destructions de serres et de vergers, mort du bétail… Selon l’agence des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation, les deux tiers des terres agricoles de l’enclave palestinienne ont été endommagées depuis le 7 octobre 2023, compromettant durablement les capacités de production.
Hérauts de la colère agricole européenne, les paysans polonais mobilisés depuis le printemps 2023, multiplient les blocages à la frontière pour s’opposer à la surpression des droits de douane sur les produits ukrainiens.
Les quelque 4000 producteurs suisses de pommes de terre font face depuis trois ans à des récoltes médiocres. La patate a besoin d’eau en été. Elle est frappée de plein fouet par des mois estivaux brûlants. La tension monte autour de l’usage de l’or bleu.
L'intervention israélienne dans la bande de Gaza a entraîné la destruction de nombreux terrains agricoles. Compte tenu de la dureté des combats, les images satellite sont le seul moyen d’observer les dégâts. Selon un analyste, 22 % des terres arables ont déjà été détruites et les combats laisseront une empreinte durable sur l'enclave palestinienne.
Haro sur la fraise andalouse. Le gouvernement espagnol et la région d’Andalousie viennent de signer un accord pour protéger le parc de Doñana, l’une des plus grandes zones humides d’Europe, où sont cultivées 30% des fraises exportées en Europe. Une enveloppe d’1,4 milliard d’euros va être débloquée pour mettre fin au pompage illégal qui sert à leur production et qui assèche le parc.
La Russie a accusé mercredi l'Ukraine d'avoir fait exploser dans un "acte terroriste" un pipeline reliant la ville russe de Togliatti au port ukrainien d'Odessa, essentiel pour l'exportation d'ammoniac et les engrais, désactivé depuis février 2022 mais dont Moscou espérait la remise en route."Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d'ammoniac Togliatti-Odessa", d'environ 2.400 km de long, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.
La reprise de l’alimentation de la conduite, qui est hors service depuis février 2022, fait partie des négociations sur l’accord qui a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes.
Alors que vient de s’achever en demi-teinte le sommet mondial sur l’eau et que fait de nouveau rage la bataille contre les bassines, la question de l’eau devient (enfin, pourrait-on regretter) un sujet médiatique majeur. Mieux vaut tard que jamais, tant elle va devenir dans un avenir très proche de plus en plus centrale… et compliquée.
Voilà comment s'écrit l'Histoire. Malgré la répression et les barrages de police, 30000 personnes ont mis leur corps sur la ligne, parce que ce qui se joue ici, c'est un choix entre deux modèles d'agriculture, et l’un des deux s'accapare l'eau. La Bataille des #MégaBassines à Sainte Soline en était bien une, mais qui veut la guerre ?
Atmospheric soot loadings from nuclear weapon detonation would cause disruptions to the Earth’s climate, limiting terrestrial and aquatic food production. Here, we use climate, crop and fishery models to estimate the impacts arising from six scenarios of stratospheric soot injection, predicting the total food calories available in each nation post-war after stored food is consumed. In quantifying impacts away from target areas, we demonstrate that soot injections larger than 5 Tg would lead to mass food shortages, and livestock and aquatic food production would be unable to compensate for reduced crop output, in almost all countries. Adaptation measures such as food waste reduction would have limited impact on increasing available calories. We estimate more than 2 billion people could die from nuclear war between India and Pakistan, and more than 5 billion could die from a war between the United States and Russia—underlining the importance of global cooperation in preventing nuclear war.
Les dégâts infligés au secteur agricole ukrainien depuis le début de l'invasion russe sont évalués à 4,3 milliards de dollars (4,1 milliards d'euros), selon une étude commandée par le ministère ukrainien de l'Agriculture et publiée jeudi.
La récolte de maïs de la saison 2022/23 devrait elle atteindre 26,1 millions, contre 37,6 millions de tonnes l'an dernier (-30 %), avec quelque 15 millions de tonnes pour l'exportation.
Ukraine : une série d'attaques contre les infrastructures agricoles menacent la sécurité alimentaire
(16/05) - Pariesa YoungDes vidéos partagées sur les réseaux sociaux et des témoignages attestent d'une nouvelle tactique des forces armées russes en Ukraine : bombarder et piller des engins agricoles, des fermes et les réserves de céréales du "grenier de l'Europe". Selon un expert de sécurité alimentaire, il s’agit de "tentatives délibérées de la part de la Russie de réduire la production agricole ukrainienne".
La production de maïs en Ukraine va diminuer de 53 % durant la campagne en cours, estime le ministère américain de l'Agriculture (USDA), qui voit également la quantité de blé produite par le pays en guerre reculer de plus d'un tiers.
Mais le facteur incontournable, c'est l'eau. Un enjeu ultra-sensible pour l'Irak et ses 41 millions d'habitants, qui ressentent au quotidien l'impact du changement climatique : désertification, tempêtes de sable à répétition, chute des précipitations et baisse du niveau des fleuves. C'est aussi un enjeu géostratégique capital. L'Irak partage les eaux de plusieurs fleuves, notamment celles du Tigre et de l'Euphrate, avec la Turquie et la Syrie, mais aussi l'Iran. Bagdad est vent debout contre la construction de barrages en amont chez ses voisins, qui réduisent le débit des cours d'eau à leur arrivée en Irak.
Cette année, autant que de carburant et d'engrais, les agriculteurs locaux ont besoin de gilets pare-balles et de démineurs pour détruire les bombes tombées dans leurs champs.
Le secrétaire général de l'Onu a déclaré mercredi qu'il cherchait à faire revenir sur les marchés mondiaux les productions agricoles ukrainienne et russe, pour aider à mettre fin à la crise subie par les pays émergents depuis l'offensive russe en Ukraine.
Le norvégien Yara International, un des principaux fabricants d'engrais minéraux, a mis en garde mercredi contre l'impact "dramatique" de la guerre en Ukraine sur la sécurité alimentaire mondiale. "L'impact de la guerre sur la sécurité alimentaire mondiale sera dramatique", a déclaré le directeur général de Yara, Svein Tore Holsether, lors de la présentation des résultats trimestriels.
Début mars, 450 experts ont incité les responsables politiques à poursuivre les efforts en matière d’agriculture durable. Malgré la guerre en Ukraine, ils estiment qu’il est encore possible de nourrir la planète, à condition de changer nos façons de consommer.
Chamboulée par la guerre en Ukraine, la géopolitique mondiale pourrait aussi être profondément modifiée par le réchauffement climatique, estime Guillaume Bagnarosa, enseignant-chercheur à Rennes School of Business (RSB). Pour ce spécialiste, les frontières agricoles pourraient ne plus rien à voir avec celles d’aujourd’hui, laissant craindre, dans 10 ans, des risques d’affrontement pour l’accès à la nourriture.
Quelles pourraient être les conséquences de la guerre russo-ukrainienne pour les Européens dans les mois à venir ? Une chronique de Maxim Manturov, responsable du conseil en investissement chez Freedom Finance Europe.
Les prix mondiaux des denrées alimentaires ont atteint en mars leurs "plus hauts niveaux jamais enregistrés", à cause de la guerre en Ukraine qui "provoque des chocs" sur les marchés des céréales et des huiles végétales, a annoncé vendredi l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Le secteur agricole, comme beaucoup d'autres au Royaume-Uni, est confronté à une flambée mondiale des coûts de l'énergie, en raison notamment de la reprise économique post-pandémie.
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Sur des champs à perte de vue du sud-ouest de l'Ukraine, les moissonneuses viennent de débuter le semis du tournesol. Quelque 50 % du commerce mondial repose sur la production ukrainienne. Mais à cause de la guerre, le manque de carburant menace la saison agricole, et les dernières récoltes n’ont pas pu être exportées. Un coup dur pour les agriculteurs, mais également pour la sécurité alimentaire mondiale.
Profitant de la guerre en Ukraine et des tensions sur les marchés de l’énergie, des engrais et du blé, des lobbies réactionnaires ont lancé une campagne de désinformation sur la souveraineté alimentaire de l’Europe. Agiter le spectre de la pénurie pour proposer de produire plus et moins bien (en s’appuyant notamment sur les engrais chimiques et les pesticides), il s’oppose à la trajectoire Farm2Fork (de la ferme à la fourchette) qui vise à relocaliser notre agriculture, diminuer notre dépendance aux pesticides et aux engrais et redonner de la valeur aux produits alimentaires. Ces lobbies invisibles ne participent pas au débat mais profite de leur logique d’influence pour orienter les décisions européennes.
Alors que l'Ukraine exportait massivement des céréales en Afrique, la guerre rebat les cartes et menace la sécurité alimentaire de dizaines de pays. L'Europe, qui veut assumer son "rôle nourricier", a décidé de retarder des mesures phares de son Pacte vert visant à réduire les pesticides afin de "produire plus". Une stratégie très critiquée. Plusieurs voix s'élèvent pour demander plutôt une régulation des prix du blé et surtout une meilleure répartition de la production agricole. "Il y a plus qu'assez de nourriture pour alimenter le monde", affirment 450 scientifiques.
La guerre contre l’Ukraine montre que notre système alimentaire n’est pas durable et est injuste, écrivent des scientifiques dans cette tribune. Selon eux, il est nécessaire d’aller vers une agriculture et une alimentation plus saines, justes et respectueuses de l’environnement.
L’ONG Transport & Environment dénonce le recours aux biocarburants à base d’huiles végétales ou de céréales en Europe compte tenu de la menace qui pèse sur la sécurité alimentaire mondiale depuis le début de la guerre en Ukraine.
La Commission européenne a validé ce mercredi des mesures d’urgence pour relancer la production agricole face à la guerre en Ukraine. La suspension des jachères est au programme, en contradiction avec les objectifs verts de l’UE.
Plus de 450 scientifiques publient ce lundi un appel à changer notre système alimentaire mondial plutôt que de s’enfermer dans le productivisme pour répondre aux pénuries qui se dessinent à cause de la guerre en Ukraine.
Le premier choc a été celui de la flambée des grains et huiles, le second est celui des engrais : la guerre en Ukraine a jeté une lumière crue sur la dépendance de l'agriculture européenne au gaz russe, premier ingrédient des fertilisants de synthèse. Le gouvernement russe a d'ores et déjà recommandé à ses producteurs d'engrais de suspendre leurs exportations. L'enjeu est majeur pour l'Union européenne, qui importe de Russie à la fois gaz et engrais.
Alors que la guerre en Ukraine s’intensifie, la bataille continue de faire rage entre les partisans d’une agriculture productiviste et les défenseurs d’un modèle agricole plus respectueux de l’environnement. Jeudi 10 mars 2022, vingt-six organisations environnementales, citoyennes et paysannes ont envoyé une lettre ouverte au président de la République Emmanuel Macron et au ministre de l’Agriculture Julien Denormandie, dans laquelle elles dénoncent « l’instrumentalisation de la guerre en Ukraine par les tenants d’une agriculture productiviste ».
Certains producteurs de tomates sous serres chauffées se voient obligés d'arrêter le chauffage pour éviter la faillite. En cause : la multiplication par 10 des prix du gaz depuis le début de la guerre sur le sol ukrainien le 24 février.
Le ministère américain de l'Agriculture prévoit également, dans son rapport Wasde, une diminution de plus de 8 % des exportations russes.
Selon un décret publié dimanche soir, une licence décernée par les autorités ukrainiennes est désormais nécessaire pour exporter le blé, la viande de volaille, les oeufs, l'huile de tournesol, a indiqué l'agence de presse Interfax Ukraine, citant une décision des autorités. Des quotas ont également été introduits pour l'exportation de bétail, de viande de bétail, de sel, sucre, avoine, sarrasin, seigle, millet.
Le conflit risque de remettre en cause les objectifs verts de l’agriculture européenne. Lors d’une réunion informelle avec le commissaire à l’Agriculture, les ministres de l’UE ont demandé une évaluation de certaines stratégies, dont celle dite «De la ferme à la fourchette», au nom de la souveraineté alimentaire.
Blé, maïs, tournesol : l'invasion russe en Ukraine pourrait compromettre les exportations d'un des principaux vendeurs de céréales de la planète et ainsi fragiliser de nombreux pays importateurs, avertit Sébastien Abis, directeur général du club de réflexion sur l'agriculture Demeter.
L’offensive russe fragilise tous les secteurs économiques. Il n’y a pas que le prix des énergies qui s’envole. Le début des «opérations militaires» en Ukraine se répercute aussi sur le tarif du blé et du maïs qui ont atteint des niveaux records. Avec un problème majeur : l’Ukraine est le cinquième exportateur mondial de blé, le quatrième de maïs.
C’est tout fanfaron que le Ministre fédéral de l’Agriculture David Clarinval s’est félicité de la publication des chiffres d’Eurostat montrant une diminution de 35% du risque de l’utilisation des pesticides chez nous depuis la période 2011-2013 ! Super, on est enfin sur la bonne voie! Mais, Nature et Progrès conteste ce constat et a réagi tout de go : « L’information du Ministre est fausse » !1 Accusation mensongère, mauvaise foi crasse ? Nenni valèt ! Alors on a creusé pour vous afin de déceler ce qui se cache derrière cette fameuse diminution de 35% du risque global de l’utilisation des pesticides en Belgique2.