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Du 10 au 21 novembre, la communauté internationale se réunit à Belém, au Brésil, pour la COP 30. Alors qu'aucun sujet particulier n'a pour le moment été mis en avant par le président Luiz Inacio Lula da Silva, quels seront les grands enjeux qui agiteront cette nouvelle grand-messe climatique ? France 24 fait le point.
Selon une récente étude, les forêts tropicales d’Australie sont les premières au monde à ne plus pouvoir assurer leur rôle de puits de carbone. Evidemment, ce phénomène inquiétant est en étroit lien avec l’actuel dérèglement climatique. De plus, l’étude révèle que d’autres forêts tropicales pourraient subir le même sort à l’avenir.
L’entrée en vigueur de cette loi avait déjà été reportée d’un an, à la fin de 2025, et la Commission avait demandé, en septembre, un report supplémentaire d’un an.
La droite et l'extrême droite du Parlement européen ont enterré mardi une proposition de la Commission sur la surveillance des forêts, qui était destinée à mieux protéger ces écosystèmes contre les ravageurs, les sécheresses et les incendies, aggravés par le réchauffement climatique.
Convivial, écolo et moins cher : le chauffage au bois a le vent en poupe. Mais sa généralisation à l’échelle du territoire ne serait pas sans risque, entre émissions de particules fines dangereuses pour la santé et effet rebond, explique Simon Mathex de l'INRAE.
Et si notre Planète approchait d’un point de non-retour ? À mesure que la Terre se réchauffe, des systèmes entiers (des calottes glaciaires aux forêts tropicales) risquent de changer de manière irréversible. Ces « points de basculement » pourraient transformer le visage du monde tel que nous le connaissons. Mais faut-il pour autant céder au fatalisme ?
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Les forêts tropicales humides australiennes sont désormais les premières à passer du statut de puits de carbone à celui de source d’émissions, selon une analyse s’étendant sur plusieurs décennies. Ce basculement serait lié à des températures toujours plus extrêmes et à des épisodes de sécheresse plus intenses, entraînant une hausse notable de la mortalité des arbres. Ces observations pourraient annoncer la trajectoire que suivront les forêts tropicales du monde au cours des prochaines décennies.
L’essayiste et romancière a pris part à une expédition scientifique au large du Honduras. Dans son nouveau livre, elle raconte son mois passé à bord la goélette «Why», ses rencontres avec des «poissons trompettes» et autres «mérous célestes» et, plus largement, sa découverte des forêts animales marines. Un voyage de l’ombre à la lumière.
Décimées par les événements climatiques extrêmes, ces zones boisées ne peuvent plus jouer leur rôle de «puit de carbone», alerte une étude publiée mercredi dans la revue «Nature». D’autres forêts tropicales pourraient être touchées à l’avenir.
La concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère a connu l’an dernier sa plus forte hausse depuis 1957, a alerté mercredi l’Organisation météorologique des Nations unies (OMM). En cause, l’augmentation continue des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine, qui affaiblit la capacité des forêts et des océans à absorber le carbone.
Plus de 8 millions d’hectares ont été détruits en 2024, notamment dans les régions tropicales, selon l’évaluation annuelle de suivi des engagements des pays en matière de déforestation publiée mardi.
Malgré son nom, le biocarburant reste d’abord un combustible polluant. Sa production mondiale émet 16 % de CO2 de plus que les carburants fossiles qu’il doit remplacer, selon un rapport commandé par la Fédération européenne pour le transport et l’environnement (T&E). Cette pollution est due aux effets indirects de l’agriculture et de la déforestation nécessaire pour le produire.
Les incendies massifs qui brûlent chaque année des millions d’hectares de forêt en Amérique du Nord ont des répercussions de l’autre côté de l’Atlantique. Panaches de fumée et polluants divers sont observés jusque dans le ciel français, explique le spécialiste de l’atmosphère Stéphane Sauvage.
Longtemps considérées comme de précieux « puits de carbone » absorbant une partie du CO2 en excès dans l’atmosphère, les forêts voient aujourd’hui ce rôle fragilisé. Certaines émettent désormais plus de CO2 qu’elles n’en captent. La cause de ce phénomène est multiple : elle tient au changement climatique, aux pressions anthropiques et à leurs conséquences.
Des centaines de soldats sont déployées. Alors que le feu continue de progresser, l’origine de l’incendie reste inconnue et les autorités redoutent des conséquences durables pour la faune et les communautés locales.
Alors que les vagues de chaleur s’intensifient, rôtissent et carbonisent le pourtour méditerranéen, je rêve de forêts ombragées. Dans la pénombre de ces bulles verdoyantes, la température est souvent 10 °C plus fraîche que dans les milieux ouverts. Pourtant, même quand la canopée s’étend à perte de vue en un couvert végétal ininterrompu, la soif des grands arbres assèche le sol au fil d’étés sans pluie. Bien des arbres perdent alors toutes leurs feuilles, des millions meurent. Faut-il éclaircir nos forêts pour sauver au moins une partie de leurs effectifs face au changement climatique ? Quelle est l’écologie d’une forêt à la canopée soudain fractionnée ?
Le dérèglement climatique augmente la fréquence et l’intensité des feux de forêts, dont les fumées sont nocives pour la santé. Une équipe internationale de chercheurs a quantifié les victimes que causera cette pollution de l’air d’ici à 2100, sur chaque continent.
Les émissions de carbone dans l’atmosphère en 2025 sont les plus importants jamais enregistrés. Une hausse liée aux nombreux feux de forêt.
L’Afrique est le continent le plus menacé par la hausse prévisible de la mortalité due aux feux de végétation, qui s’aggravent avec le changement climatique, affirme une étude scientifique publiée jeudi.
Selon l’institut Copernicus, les précédents records étaient de 11,4 mégatonnes de carbone, en 2003 comme en 2017. Une augmentation qui est principalement due aux feux qui ont ravagé la péninsule ibérique à la mi-août.
En Europe, les catastrophes naturelles de cet été ont coûté 43 milliards d’euros
Les incendies de forêts qui ont ravagé le Canada en 2023 seraient associés à près de 70 000 décès prématurés dans le monde, selon une étude inédite. Alors que le Canada et l’Amérique du Nord ont été directement exposés à la pollution atmosphérique liée aux incendies, la fumée s’est propagée jusqu’en Europe, en Afrique du Nord et en Asie, entraînant une exposition chronique qui aurait contribué à des dizaines de milliers de décès.
L'Etat le plus peuplé d'Australie a annoncé dimanche interdire l'exploitation forestière sur de vastes zones de la côte est pour créer des refuges pour les koalas et tenter d'enrayer le déclin de cette espèce emblématique du pays, désormais menacée d'extinction.
Le changement climatique attise les feux de forêt, qui polluent l’air sur des milliers de kilomètres
- Libération,Afp,Dans son bulletin annuel publié ce vendredi 5 septembre, l’Organisation météorologique mondiale rappelle l’importance de lutter de front contre les incendies pour préserver la qualité de l’air.
Les feux de forêt libèrent un "mélange toxique" de polluants qui peuvent finir par détériorer la qualité de l'air à des milliers de kilomètres de là, a affirmé vendredi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).
Le Premier ministre espagnol a reconnu ce lundi 1er septembre les ratés des autorités pour prévenir des feux en marge de la présentation de son «pacte national contre l’urgence climatique».
Il est « hautement probable » que le record de 2025 soit à nouveau battu dans quelques années.
En ce mois d’août, des feuilles mortes, parfois jaunes ou brunes, peuvent déjà être observées au pied des arbres, en Belgique et ailleurs en Europe. Des images que l’on aperçoit habituellement en automne, lorsque les arbres se délestent de leur feuillage pour se préparer à l’hiver. Ce phénomène, que les scientifiques appellent « faux automne », s’explique par les fortes chaleurs et la sécheresse ressenties durant l’été.
A cause du manque d’eau et des pics de température, les arbres se débarrassent déjà de leurs feuilles, comme en 2022 et 2023. Mais en voulant limiter leur transpiration, ils cessent aussi de faire des réserves pour l’hiver, avertit Brigitte Musch, de l’Office national des forêts.
