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L’épuisement des ressources et l’incertitude géopolitique inquiètent les industriels du secteur alors que la demande augmente, portée par les technologies de la transition énergétique.
La Chine a suspendu dimanche une interdiction d’exportation vers les Etats-Unis visant le gallium, le germanium et l’antimoine, des métaux rares cruciaux pour l’industrie moderne, un nouveau signe de détente entre les deux pays.
Le G7 a annoncé vendredi plus d'une vingtaine de nouveaux projets visant à infléchir la domination de la Chine dans les chaînes d'approvisionnement en minéraux critiques avec pour but de rééquilibrer, à terme, le marché mondial. Ces accords annoncés à l'issue d'une rencontre au Canada des ministres de l'Energie des pays du G7 concernent divers métaux essentiels mais aussi les terres rares, un secteur dans lequel la Chine exerce une influence majeure.
Selon le président américain, son homologue chinois a convenu de suspendre pour un an les restrictions à l’exportation de ces minerais indispensables aux nouvelles technologies comme à l’industrie de défense. Les droits de douane appliqués aux produits chinois vont être ramenés de 20 % à 10 %.
Les ministres de l'Énergie du G7 ont annoncé jeudi au Canada le lancement d'une "alliance" pour contrer la mainmise chinoise sur les minéraux critiques, afin de garantir un accès plus fiable à ces ressources indispensables aux technologies du futur. Cette réunion de deux jours des sept pays s'est ouverte à Toronto quelques heures après la signature d'un accord entre le président des Etats-Unis Donald Trump et son homologue chinois Xi Jinping sur l'approvisionnement en terres rares, utilisées dans nombre de produits, des panneaux solaires aux missiles de précision. "Un bon signe", selon la ministre allemande de l'Économie et de l'Énergie Katherina Reiche, qui a souligné devant la presse à Toronto la dépendance de son pays aux exportations chinoises de minéraux critiques.
A Tokyo, la nouvelle première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a déclaré vouloir ouvrir « un nouvel âge d’or » des relations nippo-américaines lors de la visite de Donald Trump alors que les deux pays ont scellé une alliance pour lutter contre la domination chinoise sur les terres rares.
Dans cette bataille où s’affrontent la Chine, les États-Unis et l’Europe, chacun fourbit ses armes. Pékin menace de limiter l’approvisionnement. Donald Trump tente de s’assurer des approvisionnements alternatifs quand l’Europe parie sur le dialogue et le recyclage.
Automobile, défense, aérospatial, énergie, chimie… toutes les filières technologiques occidentales s’alarment des nouvelles restrictions imposées par Pékin à l’exportation de ces minerais stratégiques.
L’annonce a été faite, dimanche, par le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent. Donald Trump avait menacé d’infliger des droits supplémentaires de 100 % à partir du 1ᵉʳ novembre si la Chine imposait des contrôles globaux sur les exportations de terres rares.
La Commission européenne juge d’une extrême gravité les conséquences industrielles des sévères contrôles à l’exportation que Pékin a mis en place sur les métaux rares. Elle est prête à riposter avec son instrument anti-coercition, jusqu’ici jamais utilisé.
La transition verte pourrait déclencher la prochaine grande guerre. Dans cet entretien saisissant, Olivia Lazard révèle le dessous géopolitique de la transition énergétique : extraction massive de métaux rares, dépendances coloniales réactivées, tensions internationales sur les ressources, déstabilisation des pays du Sud global… Tout en prétendant « sauver le climat », l’Europe pourrait aggraver l’instabilité mondiale. Olivia dévoile comment la volonté de « verdir » nos économies sans revoir nos modèles mène à des conflits pour le lithium, le cobalt, les terres rares… et pourrait basculer nos démocraties dans des logiques autoritaires. Une vidéo essentielle pour comprendre que la géopolitique du climat est la grande bataille du XXIe siècle. Le choc des ressources - Pourquoi la transition mène au chaos ? - Géopolitique : l’analyse choc
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a appelé ce samedi 25 octobre à utiliser l’expérience du précédent plan stratégique européen pour se passer des énergies fossiles russes.
Le système de licences, mis en place par la Chine dans le secteur des terres rares, pourrait avoir de lourdes conséquences pour l'Europe et les USA.
Les discours sur la transition sont des leurres : celle-ci n’a pas été amorcée, explique l’historien Jean-Baptiste Fressoz. Au lieu de « fantasmer sur un monde zéro carbone en 2050 », il faudrait une décroissance matérielle.
La Chine vient de redéfinir les règles du jeu mondial. Elle impose désormais une licence obligatoire pour tout produit contenant plus de 0,1 % de terres rares d’origine chinoise, même s’il est transformé ou revendu à l’étranger. Or, elle contrôle : - 60 % de l’extraction et 90 % du raffinage mondiaux, - une part croissante de la transformation en aval (aimants, batteries, etc.). Résultat : une dépendance inédite pour les industries de la défense, de la tech et de l’énergie.
Le président américain riposte à la décision de Pékin d’instaurer de nouveaux contrôles sur l’exportation des technologies liées à l’extraction et la production des terres rares.
Pékin est le premier producteur mondial de ces minéraux essentiels pour le numérique, l’automobile, l’énergie ou l’armement, devenus une source de tensions avec les Etats-Unis.
Les États-Unis ont un problème de stocks — et Xi Jinping l’a très bien compris. En arsenalisant certains minéraux critiques, en armant l’Iran, la « géo-bureaucratie » chinoise s’attaque à l’intimité du complexe militaro-industriel américain et exerce une pression constante sur sa production. Jean-Michel Valantin étudie le rôle des missiles dans l’affrontement entre Pékin et Washington.
Le président américain Donald Trump a affirmé, jeudi, son intention de remettre la main sur la base aérienne de Bagram en Afghanistan. Les troupes américaines l’ont quittée en 2021, mais le chef d'État affirme que cette base permettrait de mieux surveiller la Chine et combattre le terrorisme. Tout en gardant un œil sur les terres rares afghanes ?
Alors que la transition énergétique accélère en Europe, une idée semble s’être imposée dans le débat public. Notre dépendance aux énergies fossiles aurait glissé vers une nouvelle dépendance, cette fois aux matières premières critiques, comme le lithium ou les terres rares. […] Si cette analogie alerte, à juste titre, sur la vulnérabilité européenne des approvisionnements en métaux – pour une large part envers la Chine, elle repose sur une vision simpliste et trompeuse des chaînes d’approvisionnement mondiales, de la nature physique de ces ressources et des rapports de force géoéconomiques. Elle participe à véhiculer de fausses croyances non seulement sur la nature du commerce international de ces matières premières critiques, mais aussi, plus globalement, sur la nature de la transition énergétique.Peut-on vraiment comparer le lithium au gaz russe ? Le cobalt au baril de Brent ? La réponse est : non. Pour plusieurs raisons.
Et si la transition énergétique n’était pas le simple glissement d’une dépendance au pétrole vers une dépendance aux métaux critiques ? Les discours politiques empruntent souvent cette analogie séduisante, mais la réalité est plus complexe. Le risque serait que cette comparaison donne un mauvais cadrage aux enjeux de la transition énergétique.
En limitant la capacité de ses clients à constituer des réserves de terres rares, Pékin veut maximiser le levier géopolitique qu'offre son quasi-monopole.
De plus en plus fréquents, intenses et parfois inédits, les phénomènes atmosphériques extrêmes témoignent d’un climat en mutation. Entre records de chaleur, tornades insolites, tempêtes rares et anomalies atmosphériques, la planète semble secouée par des épisodes météorologiques autrefois considérés comme exceptionnels.
L'Allemagne et le Canada ont conclu mardi un accord pour coopérer plus étroitement dans l'approvisionnement en matières premières critiques, notamment en terres rares, alors que Berlin veut réduire sa dépendance aux importations chinoises.
Dans les profondeurs de la province chinoise du Hunan, une découverte géologique pourrait bien reconfigurer l’équilibre mondial des matières premières critiques. Un vaste gisement de lithium enfoui dans les roches granitiques vient d’être mis au jour dans la zone minière de Jijiaoshan, dans le comté de Linwu. À l’heure où la planète s’électrifie et où la compétition pour les métaux de la transition énergétique s’intensifie, cette trouvaille conforte un peu plus la position dominante de la Chine dans la chaîne de valeur des batteries.
Les terres rares, indispensables à de nombreuses industries, sont l’un des sujets de tension entre Pékin et l’Union européenne, qui tiennent un sommet jeudi 24 juillet. Pendant des décennies, leur extraction a pollué les sols du Jiangxi, dans le sud du pays. Désormais, la Chine exploite les mines de Birmanie.
Sans les terres rares, il n'y aurait ni voitures électriques, ni éoliennes, ni systèmes de stockage d'énergie. Le problème: leur extraction pollue gravement l'environnement. Reportage de SRF au Jiangxi, dans le sud-est de la Chine, l'une des régions minières les plus importantes au monde.
L'État doit allouer des moyens supplémentaires au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), confronté à une évolution de ses missions dictée notamment par les besoins d'approvisionnements en métaux et minéraux stratégiques pour la transition écologique et énergétique, estime la Cour des comptes vendredi dans deux rapports. Le "renouveau géologique minier en cours" constitue "un défi" pour le BRGM, "qui n'a pas été sollicité avec intensité sur ce segment au cours des trois précédentes décennies", note la Cour des comptes dans un rapport consacré à cette structure.
Téléphones, voitures électriques ou autres robots à batterie… le monde a de plus en plus besoin de matières premières dites "critiques". Si l'Union européenne importe aujourd’hui ces métaux rares, elle mise dans le futur en partie sur l’extraction. Où se trouvent ces matières premières en Belgique ? Plongée dans le sous-sol de notre plat pays.
La Wallonie doit creuser de nouvelles mines dans son sous-sol, à la recherche de terres rares. Pour le président du MR Georges-Louis Bouchez, c'est la seule façon de réduire notre dépendance à la Chine.
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