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Négociations
Après le deuxième cycle de négociations sur l’Ukraine en Arabie saoudite, les États-Unis ont annoncé, mardi, un accord de sécurité entre Moscou et Kiev dans la mer Noire. Un dénouement dont l’Ukraine ne semble pas gagnante, tandis que la Russie a posé plusieurs conditions. À cela s’ajoute le désaccord des trois acteurs sur la centrale de Zaporijjia.
La Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison Blanche, après des négociations menées depuis dimanche par l'intermédiaire des États-Unis en Arabie saoudite. Washington s'est dit prêt à aider Moscou pour exporter ses produits agricoles et engrais sur les marchés mondiaux, ce que regrette Volodymyr Zelensky.
Une délégation emmenée par le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, a échangé avec des responsables américains, dimanche à Riyad, en vue d’un éventuel cessez-le-feu. Lundi, c’est au tour des Russes de s’asseoir à la table des négociations.
Des négociations sur une trêve en Ukraine ont lieu actuellement à Riyad, en Arabie saoudite. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, le sujet principal de discussion portera sur la reprise de l’accord céréalier en mer Noire, un accord qui était en vigueur pendant un an entre juillet 2022 et juillet 2023. De quoi s’agit-il exactement ? Et pourquoi est-ce un sujet si important ? Décryptage.
Pour négocier à Riyad avec les Américains, la Russie a envoyé Grigori Karassine, un ancien diplomate de haut rang expert du dossier ukrainien, et Sergueï Besseda, ex-responsable du FSB en charge de la collecte de renseignements. Deux personnalités au profil moins politique que technique, dont la mission sera de faire avancer les pions de Moscou face à l'administration Trump.
Ukrainiens et Américains ont tenu de nouvelles discussions dimanche en Arabie saoudite en vue d'une trêve partielle dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie, à la veille de pourparlers russo-américains qualifiés d'emblée de "difficiles" par le Kremlin.
Des négociations vont avoir lieu lundi en Arabie Saoudite, entre les Américains et les Russes. Lors de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre, il s'agira de tenter de s'accorder entre ces acteurs sur une trêve des attaques visant les infrastructures énergétiques des deux camps, après trois ans d'offensive russe qui a fait des dizaines de milliers de morts.
L'Ukraine a dit vendredi souhaiter que les pourparlers par l'intermédiaire des États-Unis lundi en Arabie Saoudite aboutissent "au moins" à un moratoire russo-ukrainien sur les frappes contre les sites énergétiques, les autres infrastructures et en mer Noire.
Les négociations sur un cessez-le-feu en Ukraine "vont commencer dimanche à Jeddah", en Arabie saoudite, a affirmé mardi l'émissaire américain Steve Witkoff sur la chaîne Fox News mardi, après une discussion téléphonique entre le président Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.
L'Ukraine a annoncé samedi avoir abattu 130 drones lancés par la Russie sur tout le pays durant la nuit, au moment où les efforts internationaux s'intensifient pour mettre fin à la guerre en cours depuis plus de trois ans. Selon l'armée de l'air ukrainienne, 14 régions du pays ont été visées par des drones Shahed, de fabrication iranienne, et les forces russes ont également lancé deux missiles balistiques dans la nuit.
Il est le porte-voix de Donald Trump à l’étranger sur la guerre en Ukraine et le conflit au Moyen-Orient. Cet homme d’affaires, qui fête ses 68 ans ce 15 mars, est très proche du locataire de la Maison-Blanche, dont il a financé une partie de la dernière campagne électorale. Une nouvelle démonstration de l’importance qu’accorde le président Trump à la loyauté de son entourage plutôt qu’à l’expérience.
En posant des conditions inacceptables à la proposition de cessez-le-feu des États-Unis tout en affirmant vouloir dialoguer avec Donald Trump, le président russe emploie une tactique éprouvée : gagner du temps.
Après neuf heures de négociations en Arabie Saoudite, des représentants de Kyiv et Washington se sont mis d’accord sur le principe d’un cessez-le-feu immédiat, sur la signature d’un accord sur les minerais et sur la reprise de l’aide.
Dans une déclaration commune à l’issue de discussions en Arabie saoudite ce mardi 11 mars au soir, les représentants des Etats-Unis et de l’Ukraine ont fait part de plusieurs avancées notables dans le soutien contre l’invasion russe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rend ce lundi 10 mars à Riyad pour s’entretenir avec le prince héritier Mohammed ben Salmane. Mardi, une délégation ukrainienne rencontrera des responsables américains pour discuter de futures négociations de paix avec la Russie. Une première depuis la débâcle à Washington.
Mine de rien. Vendredi, une altercation a opposé Donald Trump au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Celui-ci était à Washington D.C. pour parler de la poursuite du soutien militaire et financier américain, en échange de contrats d’exploitation des minerais ukrainiens. Pourquoi les terres rares, le lithium ou encore le graphite sont-ils au cœur de ces négociations ? Vert fait le point.
Alors que les discussions se multiplient pour la résolution du conflit, la Russie a été claire sur le sujet des territoires ukrainiens qu'elle occupe.
Le président français a essayé lundi d’infléchir la position de son homologue américain sur l’Ukraine, cherchant notamment à obtenir des garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu. Trump n’a pas pris d’engagement en ce sens. Mais la visite de Macron marque tout de même “le retour de la voix de l’Europe à la table des négociations”, note la presse internationale.
Après avoir été brutalement suspendue en Colombie fin 2024, la 16ᵉ conférence mondiale sur la biodiversité reprend en Italie. La question du financement de la protection de la nature sera de nouveau au cœur des discussions.
La COP a moitié vide. Après l’échec de la COP 16 sur la biodiversité en octobre dernier, les 196 pays participants se retrouvent à Rome ce mardi. L’objectif des trois jours de négociations : trouver un accord financier sur la protection de la nature.
La situation dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine et la perspective d'une paix négociée définissent littéralement le terme "fluide". Des positions autrefois considérées comme gravées dans la pierre ont disparu, et des relations jugées solides comme du roc se sont effritées. Le vent de changement, qui balaye la politique intérieure américaine sous la présidence de Donald Trump, laisse le chaos dans son sillage. Il s'est déplacé vers des rivages étrangers, avec un impact non moins perturbateur.
Russes et Américains sont convenus mardi à Riad d’établir un "mécanisme de consultation" pour régler leurs contentieux et vont nommer des négociateurs pour le règlement de la guerre en Ukraine.
Des pourparlers entre hauts responsables russes et américains, prévus mardi en Arabie Saoudite, visent au "rétablissement" des relations entre Moscou et Washington, notamment "de possibles négociations sur l'Ukraine" ainsi qu'un éventuel sommet Trump-Poutine, a indiqué lundi le Kremlin.
En déplacement officiel en Europe, le vice-président américain, J. D. Vance, a tenu à souligner que toutes les options étaient encore sur la table pour mettre la pression sur Moscou afin de mettre un terme à la guerre en Ukraine.
Plusieurs ministres de la Défense de l’Otan, réunis ce jeudi 13 février à Bruxelles, ont exprimé leur volonté d’impliquer l’Ukraine dans les pourparlers de paix, évoqués par les présidents américain et russe la veille.
John Bolton, conseiller à la Sécurité nationale lors du premier mandat de Trump, a vivement critiqué l'approche américaine concernant les négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Le chancelier allemand a mis en garde jeudi contre des négociations menant à une victoire russe et un "effondrement" de l'Ukraine, alors que les craintes s'accumulent en Europe à l'idée d'un règlement scellé entre Washington et Moscou aux dépens de Kiev.
Dans un entretien au «Guardian», le président ukrainien s’est dit ouvert ce mardi à des négociations avec Poutine, affirmant par ailleurs que «les garanties de sécurité sans l’Amérique ne sont pas de vraies garanties de sécurité».
Lors d’une conversation au téléphone ce mercredi 12 février, confirmée par les deux parties, les dirigeants russe et américain se sont mis d’accord pour entamer rapidement des négociations au sujet de l’Ukraine.
Les négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine sont loin d'être terminées.
Le Kremlin appelle ce vendredi les Etats-Unis à engager des négociations de désarmement nucléaire "au plus vite", quelques jours après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Le président ukrainien a prononcé ses vœux à la nation, mardi 31 décembre, souhaitant que l’année commençante soit «l’année de l’Ukraine», et assurant que le pays ferait «tout pour arrêter la Russie et mettre fin à la guerre».
Réunis depuis cinq jours à Genève pour tenter de trouver un accord pour prévenir les pandémies, après les erreurs commises pendant l'épidémie de Covid-19, les diplomates des pays membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) font du surplace.
Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte ne voit aucun signe indiquant que le président russe Vladimir Poutine souhaite mettre fin à la guerre en Ukraine.
Réunis à Busan, en Corée du Sud, les représentants de plus de 170 pays ont échoué ce dimanche 1er décembre à parvenir à un accord. Le plastique est pourtant un fléau aux conséquences funestes pour la santé, l’environnement et le climat.
Les négociations menées pendant une semaine à Busan, en Corée du Sud, pour parvenir à un traité mondial contre la pollution plastique, ont échoué à aboutir à un accord et continueront à une date ultérieure, a annoncé dimanche le diplomate qui préside le processus.
Alors que les appels à entamer des négociations avec Moscou se font plus pressants, y compris chez les alliés de Kiev, Volodymyr Zelensky a assuré que son pays avait besoin "d'armes" et d'un "pas en avant avec l'Otan".
Dernier traité pour Busan. Depuis lundi 25 novembre et jusqu’au 1er décembre, 175 pays se réunissent à Busan, en Corée du Sud, pour finaliser un traité mondial qui doit limiter la pollution plastique. Les pays pétroliers tentent de freiner les négociations, tandis qu’une coalition d’États de «haute ambition» souhaite limiter la production de matière vierge. Un accord est-il possible ? Vert fait le point.
Au moins 220 représentants de l’industrie fossile et chimique participent aux négociations sur un traité mondial à Pusan. Ils s’opposent à toute réduction de la production de plastique.
En Corée du Sud, 178 pays entament lundi le dernier cycle des négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique, à Busan, en Corée du Sud. Les participants ont "63 heures de travail" pour s'entendre sur des telles que le plafonnement de la production de plastique, l'interdiction éventuelle de substances chimiques toxiques ou encore le financement des mesures qui seront prévues par le traité.
Le cinquième et dernier cycle des négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique s’est ouvert lundi à Busan, en Corée du Sud, au lendemain de la fin chaotique à Bakou de la COP29 sur le climat dont les résultats ont déçu les pays en développement. "Cette conférence est bien plus que la rédaction d’un traité international. C’est l’humanité qui se mobilise face à une menace existentielle. Les décisions que nous prendrons dans les sept prochains jours façonneront l’histoire", a déclaré lundi le diplomate équatorien qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso.
Les pays les plus pauvres et vulnérables au changement climatique ont laissé éclater leur colère samedi contre la présidence azerbaïdjanaise de la conférence de l'ONU à Bakou, estimant n'avoir pas été entendus sur leurs besoins financiers et promettant de continuer à se battre en prolongation.Après plus de 24 heures de retard, la séance de clôture de la COP29 a enfin débuté samedi soir, par un appel du président de la conférence, Moukhtar Babaïev, à ce que les pays surmontent leurs "divisions".Cette séance pourrait durer une partie de la nuit et inclure des suspensions.
Les participants de la conférence sur le climat de l'ONU (COP29) notent mardi les avancées générales sur la finance climatique pour les pays en développement contenues dans la déclaration du G20 à Rio, mais préviennent que le plus dur reste à accomplir à Bakou. D'autant que, le communiqué de Rio s'accompagne d'un silence des 20 puissances sur la sortie des énergies fossiles, une formulation arrachée à la COP28 de Dubaï mais qui n'a pas été reprise, ce qui sème la consternation parmi les ONG.- "Ordre de marche"-
Comment accélérer sur le climat sans la première puissance mondiale ? C'est le défi posé à quelque 75 dirigeants, en majorité de pays en développement, mardi et mercredi à la conférence climatique annuelle de l'ONU en Azerbaïdjan, une semaine après le séisme du prochain retour au pouvoir de Donald Trump.
À peine ouverte, la COP29 de Bakou suscite déjà des critiques. Le choix de l'Azerbaïdjan, l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures, comme pays hôte des négociations, après Dubaï l'an dernier, déplaît à certains États, notamment la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui a décidé de boycotter l'événement.
La COP29 aura lieu du 11 novembre au 22 novembre prochain. Élection de Trump, engagement des Etats, greenwashing… nous avons voulu faire le point avec une diplomate et négociatrice européenne.
Sur la scène communautaire, la France est de plus en plus isolée dans son combat contre ce traité de libre-échange.
Pendant la Climate Week des Nations unies, à New York, les pays ont tenté de progresser sur les financements et les plans « climat », deux épineux dossiers liés. La faiblesse de la présidence azerbaïdjanaise n’aide pas à faire avancer les discussions.
Les sondages montrent notamment que la population est davantage ouverte à des concessions territoriales qu’il y a un an, mais une majorité des habitants interrogés reste contre cette perspective.
L’Autorité internationale des fonds marins réunit ses instances annuelles à partir du 15 juillet, à la Jamaïque. Ses membres s’opposent sur l’intérêt et les risques liés à la récolte des métaux présents sur le plancher des océans.
« Moment historique » pour le président du Conseil européen, Charles Michel, « jour historique » pour Volodymyr Zelensky : les superlatifs n’ont pas manqué pour saluer l’ouverture de ces négociations attendues avec impatience à Kiev, plus de deux ans après le début de l’invasion russe.
Les 27 pays de l'Union européenne ont confirmé l'ouverture mardi prochain de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie, a annoncé vendredi la présidence belge du Conseil de l'UE sur le réseau X.
Le président russe Vladimir Poutine a de facto fixé vendredi la reddition de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers, à la veille d'un sommet en Suisse consacré aux moyens d'arriver à la paix et dont la Russie est exclue.
Traité sur les pandémies : les pays de l'OMS prolongent les négociations sur un accord de prévention
- Afp,Les négociations sur un accord de prévention et de lutte contre les pandémies sont prolongées au maximum pour un an, afin de surmonter les différends et sauvegarder les acquis, ont décidé les pays membres de l'OMS samedi à Genève.
Après plus de deux ans de travail pour tenter d'arracher un traité sur la prévention et la lutte contre les pandémies, les négociations ont pris fin vendredi, sans accord.
La 4ᵉ session de négociations internationales (INC 4) pour parvenir à un traité contre la pollution plastique se déroule actuellement au Canada. Les 175 pays réunis à Ottawa ont jusqu’au 29 avril pour avancer sur une version du traité. Le document provisoire de travail (zero draft), tel qu’il a été élaboré lors de la 3ᵉ session à Nairobi, ressemble pour l’heure surtout à un catalogue de toutes les options possibles sur lesquelles il va falloir trancher. 196 lobbyistes inscrits aux débats Deux blocs s’opposent (...)
Des microplastiques dans notre eau de bouteille. Et donc dans notre corps. C’est l’une des dernières alertes qui a retenti dans les médias. Le plastique est nocif pour notre planète et pour notre santé. On le sait, et pourtant sa production continue à augmenter. 174 pays négocient en ce moment à Ottawa (Canada) pour mettre le holà, via un traité international contraignant visant à réduire la pollution plastique. En principe, du moins.
Parvenir au premier traité mondial contre la pollution plastique : c'est le but des négociations internationales qui reprennent mardi à Ottawa, au Canada, mais de nombreux points de désaccord restent encore à trancher. L'objectif fixé en 2022 est de finaliser ce texte d'ici la fin de l'année pour lutter par des mesures concrètes contre la prolifération de déchets qui inondent la nature, du fond des océans au sommet des montagnes.
Les négociations mondiales pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre les déchets plastiques, qui inondent la nature du fond des océans au sommet des montagnes, ont repris mardi à Ottawa au Canada. "Le message est clair. Le monde compte sur nous pour mettre en place un nouveau traité qui guidera les actions et la coopération internationale nécessaires pour un avenir sans pollution plastique" a déclaré Luis Valdivieso, le président du Comité international de négociations (INC) de l'ONU-Environnement.
Les négociations mondiales pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique, qui inonde la...
Le mercredi 10 avril, les députés européens ont donné leur feu vert au “pacte migratoire” qui réforme la politique des 27 États membres en matière de gestion des flux de demandeurs d’asile. Un changement longuement attendu, mais qui est loin de satisfaire tout le monde.
Le dernier cycle de négociations pour élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique doit débuter ce 25 novembre à Busan, en Corée du Sud
Jeudi 14 décembre, réunis dans le cadre du Conseil européen, les leaders des 27 États membres ont décidé que les négociations officielles pour faire entrer Kiev dans l’UE pouvaient commencer.
La COP28, censée se terminer mardi, semble bien partie pour jouer les prolongations alors qu'un compromis sur les énergies fossiles est encore loin de se dégager à Dubaï. Le dernier projet d'accord mis sur la table est jugé par beaucoup trop faible pour répondre à la crise climatique.
- France24
Les pays membres de l'Opep bataillent contre toute formule prévoyant une "sortie" des énergies fossiles dans l'accord en cours de négociation à quelques jours de la fin de la COP28, provoquant des tensions et les vives réactions de la France et de l'Espagne notamment.
Les négociations climatiques s’appuient sur un jargon parfois technique, qu’il est indispensable de connaître pour cerner les enjeux de la COP29. Un bref abécédaire des mots les plus importants.
Un accord sur la fin du charbon, du pétrole et du gaz reste à trouver à la COP28 à Dubaï, mais les négociations s'accélèrent vendredi à Dubaï dans une atmosphère trépidante, le président émirati Sultan Al Jaber et les ministres des pays s'engageant pour la dernière ligne droite.- Pas encore pessimistes -"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé Sultan Al Jaber vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.
Le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, a tancé mercredi les pays en négociations à la COP28 à Dubaï, les accusant de camper sur leurs positions à six jours de la fin prévue de la conférence."Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a dénoncé un sévère Stimon Stiell dans une courte conférence de presse.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou vaut-il mieux encore une fois éluder la question? Toutes les options restent ouvertes au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le climat, tandis que le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Les fossiles du matin au soir: le débat occupe les négociateurs en coulisses comme les tables-rondes et événements publics organisés à la COP28 à Dubaï, où la journée est officiellement consacrée à l'énergie.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP28 a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Sur la défensive, le président émirati de la COP28 a réaffirmé lundi respecter la science climatique, qui préconise une baisse abrupte des émissions de gaz à effet de serre, mais le sort précis des énergies fossiles pour atteindre cet objectif était toujours loin d'être tranché. "Nous sommes ici parce que nous croyons et nous respectons la science", a déclaré Sultan Al Jaber dans une conférence de presse, à laquelle il avait convoqué Jim Skea, le président du Giec, le groupe d'experts climatiques mandatés par l'ONU.
Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de laborieuses négociations sur les moyens de parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.- Tripler les renouvelables -C'est l'objectif qui a le vent en poupe: plus de la majorité des nations, au moins 118, veulent tripler les capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, biomasse...) et doubler l'efficacité énergétique d'ici 2030.
Le 30 novembre marque le début de la COP28, une nouvelle saison de négociations climatiques mondiales. Malgré l’attention médiatique croissante sur ce rendez-vous annuel, une question persiste : l’effervescence réussira-t-elle à convaincre les pays de mettre en place des actions significatives pour protéger le climat ?
La 28e édition de la Conférence des Parties sur les changements climatiques s’ouvre aujourd’hui aux Émirats arabes...
Lors du sommet à Dubaï, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre, les négociations climatiques feront l’objet de vives discussions entre des blocs de pays regroupés par intérêts.
Les négociations sur le climat font l'objet d'un bras de fer diplomatique continuel entre des blocs de pays regroupés par intérêts, mais parfois aussi divisés par les tensions géopolitiques.
Les mesures annoncées pour faciliter la présence des peuples autochtones à la COP28, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, sont insuffisantes, estime sur le site de “Radio-Canada” la directrice d’Indigenous Climate Action. Elle veut plus : une voix dans le processus décisionnel.
Etats et industriels de la pétrochimie ont tenté pendant une semaine de concrétiser le premier traité mondial sur les déchets plastiques, en vain. Les ONG environnementales accusent certains pays d’avoir bloqué les maigres progrès.
Les négociations pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique ont débuté lundi au Kenya. Un large consensus existe sur la nécessité d'un traité, mais les positions divergent entre les différents pays, les défenseurs de l'environnement et les industriels du plastique.
Des représentants de 175 pays et des industriels de la pétrochimie se retrouvent à partir de lundi 13 novembre au Kenya pour tenter de négocier un traité mondial inédit sur les déchets plastiques.
La concrétisation d'un fonds pour compenser les dégâts climatiques, revendication incontournable des pays en développement, s'impose à Abou Dhabi comme la question la plus urgente à résoudre d'ici la COP28, avant l'âpre débat attendu sur la fin des énergies fossiles.Dans les couloirs feutrés de l'Emirates Palace, fastueux complexe hôtelier en bord de mer, quelque 70 ministres sont réunis jusqu'à mardi soir pour un savant ballet diplomatique à huis clos.
La concrétisation d'un fonds pour compenser les dégâts climatiques, revendication incontournable des pays en développement, s'est imposée mardi à Abou Dhabi comme la question la plus urgente à résoudre d'ici la COP28, avant l'âpre débat attendu sur la fin des énergies fossiles.
- Afp
Après l'échec de la dernière réunion sur le fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique, la France et le Bangladesh ont été chargés de lancer "une nouvelle tentative" pour dénouer cet "enjeu crucial" de la COP28.Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création de ce fonds, mais restait à en définir sa forme, son siège, ses bénéficiaires et ses contributeurs avant la COP28 à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre.
Une réunion cruciale sur les "pertes et dommages" climatiques avant la COP28 s'est séparée sur un constat d'échec, pays du Nord et du Sud n'étant pas parvenus à se mettre d'accord, selon des sources concordantes samedi.Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création d'un fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique.
Les organisations internationales – COP, Giec, Pnue – ont échoué à préserver le climat, laissant les grosses entreprises orienter les négociations. Une mascarade détaillée par Fabrice Nicolino dans « Le grand sabotage climatique ».
L’exploitation minière des profondeurs de l’océan pourrait devenir réalité d’ici à 2025. La possibilité d’une «pause de précaution», défendue par de plus en plus d’Etats, est débattue en Jamaïque, au siège de l’AIFM.
Sortie des énergies fossiles, financement des pertes et dommages, objectif 1,5°C, triplement des énergies renouvelables... Voici les principaux sujets qui seront à l'ordre du jour de la COP28, le prochain sommet international pour le climat qui se tiendra en décembre à Dubaï. Son président, Sultan Al Jaber, vient de présenter ses objectifs, tandis que des coalitions pour plus d'ambition se forment et que les relations climatiques Chine-États-Unis reprennent.
- Afp
Face aux vives contestations contre le président de la COP28, patron de la compagnie pétrolière nationale émiratie, le chef de l'ONU Climat Simon Stiell salue "l'éclairage unique" que Sultan al-Jaber apporte aux négociations grâce à son expérience dans les énergies fossiles comme dans les renouvelables.
L’armée du général Bourhane accuse les paramilitaires du général Daglo de ne pas respecter leurs engagements de cessez-le-feu afin d’acheminer de l’aide humanitaire.
Devant les représentants de 175 pays réunis à Paris, Emmanuel Macron, entre autres, a rappelé l’urgence absolue : la réduction de la production de nouveaux plastiques.
Le monde produit aujourd’hui deux fois plus de déchets plastiques qu’il y a vingt ans. Au total, 460 millions de...
La France a organisé à Paris une réunion où ministres et représentants d'une soixantaine de pays débattaient, samedi 27 mai, au siège de l'Unesco, des solutions à la crise mondiale du plastique. Cet avant-sommet vise à préparer la deuxième session de négociations sur le tout premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique, qui se tiendra du 29 mai au 2 juin à l’Unesco. Le sommet réunira les représentants de 175 États afin de définir les premiers contours d'un traité contraignant sur la pollution plastique sous l'égide des Nations Unies.
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Vers un traité international sur la pollution par les plastiques : enjeux, options, positions de négociations SABINE ROUX DE BEZIEUX ET NATHALIE VAN DEN BROECK Alors que 81 % des produits fabriqués en plastique finissent en déchet en moins d’un an et que sa production devrait doubler d’ici 2050, la pollution plastique, problème planétaire croissant, exige une réponse internationale urgente. Dans ce contexte, l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement a adopté, en mars 2022, une résolution historique qui a ouvert la voie à la négociation d’un traité mondial pour mettre fin à la pollution plastique. En se saisissant du sujet, le CESE souhaite porter la voix de la société civile organisée dans ces négociations en posant les conditions d’un traité ambitieux dans ses objectifs car juridiquement contraignant.
Dans les années à venir et dans moins d’un an, quand s’ouvrira la campagne pour les prochaines élections parlementaires européennes, le dialogue social, les négociations collectives et diverses autres interactions indispensables entre les intérêts du travail et ceux du capital, devront occuper une place centrale dans les débats, si nous souhaitons éviter la présence de l’extrême droite, comme en Italie ou en Hongrie.
Appel aux 27 Chefs d’État et de gouvernement.
Les profondeurs océaniques sont de nouveau sous le feu des projecteurs. Une nouvelle session de négociations internationales s’est ouverte le 16 mars au sein de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), visant à autoriser ou non l’exploitation minière des océans. Les positions sont tendues entre les pros et les anti-mines sous-marines. D’un côté, les compagnies minières, appuyées par certains États insulaires, poussent pour le démarrage de cette industrie dès cet été. De l’autre, le nombre de (...)
Jeudi 16 mars, Emmanuel Macron reçoit Sultan Al Jaber, président de la COP28 sur le climat et... PDG d’une compagnie pétrolière. Cette nouvelle doit provoquer un « électrochoc », espèrent les auteurs de ce texte. Nicolas Haeringer est activiste climat à 350.org et Maxime Combes est économiste spécialiste des questions climatiques. La présidence de la COP28, qui va héberger les prochaines négociations climatiques internationales en décembre 2023, a été confiée à Sultan Al Jaber. Il est à la fois ministre de (...)
Alors que le mode de vie et les pratiques ancestrales des peuples autochtones en font les meilleurs garants de la biodiversité mondiale, leur voix pèse encore très peu dans les négociations internationales.
À la COP15 Biodiversité, qui se tient depuis le 7 décembre à Montréal, au Canada, les négociations n’ont pas avancé sur les points majeurs que sont les financements Nord-Sud et l’objectif de protéger 30% de la planète. L’arrivée des ministres de l’Environnement du monde entier pour le segment de haut niveau, jeudi 15 décembre, devrait permettre de donner un coup d’accélérateur. Mais il est d’ores et déjà acté qu’un certain nombre d’éléments ne seront finalisés que l’an prochain à la COP16 en Turquie.
Les États sont réunis à Punta del Este, en Uruguay, du 28 novembre au 2 décembre. L’Union européenne soutient un accord juridiquement contraignant, à la différence des États-Unis.
La COP27 s’est achevée le 20 novembre 2022 dans un climat tendu et mitigé. D’un côté, une victoire historique pour les pays en développement qui attendaient depuis plusieurs décennies la reconnaissance d’un financement pour les pertes et préjudices. D’un autre côté, les décisions finales occultent largement l’urgence d’accélérer la sortie de toutes les énergies fossiles.
Les négociations s'intensifient à deux jours de la fin de la conférence sur le climat, mais elles patinent toujours sur la question d'un fonds d'indemnisation pour les dégâts subis par les pays pauvres. L'annonce d'un possible accord pourrait être reportée à samedi.
Finir le bec dans l’eau. De nombreux·ses observateur·rices espéraient que la 27ème Conférence des parties (COP27) sur le climat lance un élan autour de la préservation des écosystèmes, en amont de la COP15 sur la biodiversité qui s’ouvre à Montréal le 7 décembre prochain. Un espoir douché par l’absence d’attention portée au sujet.
La conférence mondiale de l'ONU sur le climat, dont les négociations patinent notamment sur les questions de financement pour les pays pauvres, sera prolongée jusqu'à samedi, a annoncé vendredi son président égyptien Sameh Choukri.
Le courant passe mal. La 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat est percutée par la crise énergétique mondiale, au point de risquer l’avarie. Retour sur ses origines et la façon dont elle perturbe aujourd’hui les négociations.
A la COP27 de Charm el-Cheikh, les "pertes et dommages" seront l'un des principaux points de tensions diplomatiques entre les pays développés et en développement.
La COP27 qui s'ouvre le 6 novembre prochain à Charm-el-Cheikh, en Egypte, doit permettre d'avancer sur la lutte contre le changement climatique. Mais elle peut aussi être l'opportunité pour la communauté internationale de mettre la pression sur le pays hôte, accusé d'être à l’origine de "l’une des crises des droits humains les plus graves du pays depuis des décennies".
Le financement des pertes et dommages devrait bien être à l'ordre du jour de la COP27, qui se tient à Charm-el-Cheikh du 6 au 18 novembre. Une victoire majeure pour les pays du Sud qui ont tout fait pour maintenir la pression sur l’Égypte, pays hôte du sommet. Mais que désignent les pertes et dommages ? Qui bloque et pourquoi ? Qu'attendre de la COP27 ? Novethic revient sur ce concept clé des futures négociations climatiques.
Malgré des progrès, les négociations menées dans le cadre des Nations unies ont bloqué sur la question du partage des ressources génétiques.
Nouvelle avarie pour le traité destiné à protéger les zones marines extraterritoriales, toujours pas signé après un cinquième round de négociations. Une autre session pourrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année.
Aucun accord n'a été trouvé entre les États membres de l'ONU réunis depuis deux semaines pour s'entendre sur un traité de protection de la haute mer, qui passerait notamment par la création d'aires marines protégées. Greenpeace a dénoncé l'"avidité" de l'UE, des États-Unis et du Canada à garder les ressources génétiques de la haute mer pour eux.
Les États membres de l'ONU sont réunis jusqu'au 26 août pour une cinquième session de négociations qui devraient aboutir à un traité international pour la protection de la haute mer. À l'heure actuelle, ces eaux internationales, pourtant essentielles à la survie de millions d'espèces dont l'espèce humaine, ne disposent pas de cadre juridique. Depuis 2018, les discussions patinent sur plusieurs points sur lesquels les États membres espèrent cette fois trouver des compromis.
Les pays pauvres ont clamé leur "déception" jeudi à la fin de pourparlers censés donner un élan à la prochaine conférence climat de novembre en Égypte, mais qui n'ont débouché sur aucune avancée notable, avec des pays riches taxés "d'hypocrisie" par les militants écolos. Les représentants de près de 200 pays étaient réunis depuis 10 jours à Bonn, siège de l'agence spécialisée onusienne, pour débroussailler comment concrétiser l'ambition affichée il y a six mois, lors de la COP26 de Glasgow.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA s'ouvre lundi à Vienne avec au programme, un projet de résolution occidentale admonestant l'Iran, sur fond d'impasse des négociations pour restaurer l'accord nucléaire de 2015. Ce texte élaboré par les Etats-Unis et l'E3 (Royaume-Uni, France et Allemagne) exhorte Téhéran à "coopérer pleinement" avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.
- Afp
Les Nations unies mènent d'intenses et discrètes négociations pour libérer des dizaines de millions de tonnes de céréales ukrainiennes et empêcher une crise alimentaire mondiale, a confirmé le coordinateur de l'ONU en Ukraine, faisant part d'un optimisme très prudent.
Le nouveau gouvernement australien veut faire oublier l’attitude de mauvais élève de son pays dans les négociations climat. Il promet de rehausser ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre, un changement de cap bienvenu.
Comment en est-on arrivé là ? Les négociations climatiques devaient permettre d'aboutir à des objectifs contraignants de réduction d'émissions, basées dans un juste partage des efforts pour le climat entre pays ? Alors qu'est-ce qui a foiré ? Pour y voir plus clair, on va remonter dans le temps, et refaire l'histoire des négociations climatiques, de Rio à Paris, en passant par Kyoto et Copenhague.
Elles se suivent et se ressemblent. Vendredi 20 mai, la quinzième COP sur la désertification s’est achevée avec un goût d’amertume, à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Deux semaines durant, les délégués des 196 États réunis à ce sommet ont travaillé à l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour protéger les terres contre la désertification, les sécheresses et l’appauvrissement des sols. Si l’agriculture intensive a été pointée du doigt, rien de concret n’est sorti de ces longues négociations.
Le scandale McKinsey, qui a éclaté pendant la campagne présidentielle, a révélé l’influence des cabinets de conseil dans les décisions prises au plus haut niveau de l’État. Leur emprise est cependant loin de se cantonner à la France ou au mandat d’Emmanuel Macron ; voilà des années que les cabinets de conseil essayent de peser sur les négociations climatiques.
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Négociations
Après le deuxième cycle de négociations sur l’Ukraine en Arabie saoudite, les États-Unis ont annoncé, mardi, un accord de sécurité entre Moscou et Kiev dans la mer Noire. Un dénouement dont l’Ukraine ne semble pas gagnante, tandis que la Russie a posé plusieurs conditions. À cela s’ajoute le désaccord des trois acteurs sur la centrale de Zaporijjia.
La Russie et l'Ukraine ont accepté de cesser les hostilités en mer Noire, a annoncé mardi la Maison Blanche, après des négociations menées depuis dimanche par l'intermédiaire des États-Unis en Arabie saoudite. Washington s'est dit prêt à aider Moscou pour exporter ses produits agricoles et engrais sur les marchés mondiaux, ce que regrette Volodymyr Zelensky.
Une délégation emmenée par le ministre de la défense ukrainien, Rustem Umerov, a échangé avec des responsables américains, dimanche à Riyad, en vue d’un éventuel cessez-le-feu. Lundi, c’est au tour des Russes de s’asseoir à la table des négociations.
Des négociations sur une trêve en Ukraine ont lieu actuellement à Riyad, en Arabie saoudite. Selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, le sujet principal de discussion portera sur la reprise de l’accord céréalier en mer Noire, un accord qui était en vigueur pendant un an entre juillet 2022 et juillet 2023. De quoi s’agit-il exactement ? Et pourquoi est-ce un sujet si important ? Décryptage.
Pour négocier à Riyad avec les Américains, la Russie a envoyé Grigori Karassine, un ancien diplomate de haut rang expert du dossier ukrainien, et Sergueï Besseda, ex-responsable du FSB en charge de la collecte de renseignements. Deux personnalités au profil moins politique que technique, dont la mission sera de faire avancer les pions de Moscou face à l'administration Trump.
Ukrainiens et Américains ont tenu de nouvelles discussions dimanche en Arabie saoudite en vue d'une trêve partielle dans la guerre entre l'Ukraine et la Russie, à la veille de pourparlers russo-américains qualifiés d'emblée de "difficiles" par le Kremlin.
Des négociations vont avoir lieu lundi en Arabie Saoudite, entre les Américains et les Russes. Lors de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d'un côté, et Russes et Américains de l'autre, il s'agira de tenter de s'accorder entre ces acteurs sur une trêve des attaques visant les infrastructures énergétiques des deux camps, après trois ans d'offensive russe qui a fait des dizaines de milliers de morts.
L'Ukraine a dit vendredi souhaiter que les pourparlers par l'intermédiaire des États-Unis lundi en Arabie Saoudite aboutissent "au moins" à un moratoire russo-ukrainien sur les frappes contre les sites énergétiques, les autres infrastructures et en mer Noire.
Les négociations sur un cessez-le-feu en Ukraine "vont commencer dimanche à Jeddah", en Arabie saoudite, a affirmé mardi l'émissaire américain Steve Witkoff sur la chaîne Fox News mardi, après une discussion téléphonique entre le président Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine.
L'Ukraine a annoncé samedi avoir abattu 130 drones lancés par la Russie sur tout le pays durant la nuit, au moment où les efforts internationaux s'intensifient pour mettre fin à la guerre en cours depuis plus de trois ans. Selon l'armée de l'air ukrainienne, 14 régions du pays ont été visées par des drones Shahed, de fabrication iranienne, et les forces russes ont également lancé deux missiles balistiques dans la nuit.
Il est le porte-voix de Donald Trump à l’étranger sur la guerre en Ukraine et le conflit au Moyen-Orient. Cet homme d’affaires, qui fête ses 68 ans ce 15 mars, est très proche du locataire de la Maison-Blanche, dont il a financé une partie de la dernière campagne électorale. Une nouvelle démonstration de l’importance qu’accorde le président Trump à la loyauté de son entourage plutôt qu’à l’expérience.
En posant des conditions inacceptables à la proposition de cessez-le-feu des États-Unis tout en affirmant vouloir dialoguer avec Donald Trump, le président russe emploie une tactique éprouvée : gagner du temps.
Après neuf heures de négociations en Arabie Saoudite, des représentants de Kyiv et Washington se sont mis d’accord sur le principe d’un cessez-le-feu immédiat, sur la signature d’un accord sur les minerais et sur la reprise de l’aide.
Dans une déclaration commune à l’issue de discussions en Arabie saoudite ce mardi 11 mars au soir, les représentants des Etats-Unis et de l’Ukraine ont fait part de plusieurs avancées notables dans le soutien contre l’invasion russe.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky se rend ce lundi 10 mars à Riyad pour s’entretenir avec le prince héritier Mohammed ben Salmane. Mardi, une délégation ukrainienne rencontrera des responsables américains pour discuter de futures négociations de paix avec la Russie. Une première depuis la débâcle à Washington.
Mine de rien. Vendredi, une altercation a opposé Donald Trump au président ukrainien Volodymyr Zelensky. Celui-ci était à Washington D.C. pour parler de la poursuite du soutien militaire et financier américain, en échange de contrats d’exploitation des minerais ukrainiens. Pourquoi les terres rares, le lithium ou encore le graphite sont-ils au cœur de ces négociations ? Vert fait le point.
Alors que les discussions se multiplient pour la résolution du conflit, la Russie a été claire sur le sujet des territoires ukrainiens qu'elle occupe.
Le président français a essayé lundi d’infléchir la position de son homologue américain sur l’Ukraine, cherchant notamment à obtenir des garanties de sécurité en cas de cessez-le-feu. Trump n’a pas pris d’engagement en ce sens. Mais la visite de Macron marque tout de même “le retour de la voix de l’Europe à la table des négociations”, note la presse internationale.
Après avoir été brutalement suspendue en Colombie fin 2024, la 16ᵉ conférence mondiale sur la biodiversité reprend en Italie. La question du financement de la protection de la nature sera de nouveau au cœur des discussions.
La COP a moitié vide. Après l’échec de la COP 16 sur la biodiversité en octobre dernier, les 196 pays participants se retrouvent à Rome ce mardi. L’objectif des trois jours de négociations : trouver un accord financier sur la protection de la nature.
La situation dans le conflit entre la Russie et l'Ukraine et la perspective d'une paix négociée définissent littéralement le terme "fluide". Des positions autrefois considérées comme gravées dans la pierre ont disparu, et des relations jugées solides comme du roc se sont effritées. Le vent de changement, qui balaye la politique intérieure américaine sous la présidence de Donald Trump, laisse le chaos dans son sillage. Il s'est déplacé vers des rivages étrangers, avec un impact non moins perturbateur.
Russes et Américains sont convenus mardi à Riad d’établir un "mécanisme de consultation" pour régler leurs contentieux et vont nommer des négociateurs pour le règlement de la guerre en Ukraine.
Des pourparlers entre hauts responsables russes et américains, prévus mardi en Arabie Saoudite, visent au "rétablissement" des relations entre Moscou et Washington, notamment "de possibles négociations sur l'Ukraine" ainsi qu'un éventuel sommet Trump-Poutine, a indiqué lundi le Kremlin.
En déplacement officiel en Europe, le vice-président américain, J. D. Vance, a tenu à souligner que toutes les options étaient encore sur la table pour mettre la pression sur Moscou afin de mettre un terme à la guerre en Ukraine.
Plusieurs ministres de la Défense de l’Otan, réunis ce jeudi 13 février à Bruxelles, ont exprimé leur volonté d’impliquer l’Ukraine dans les pourparlers de paix, évoqués par les présidents américain et russe la veille.
John Bolton, conseiller à la Sécurité nationale lors du premier mandat de Trump, a vivement critiqué l'approche américaine concernant les négociations pour mettre fin à la guerre en Ukraine.
Le chancelier allemand a mis en garde jeudi contre des négociations menant à une victoire russe et un "effondrement" de l'Ukraine, alors que les craintes s'accumulent en Europe à l'idée d'un règlement scellé entre Washington et Moscou aux dépens de Kiev.
Dans un entretien au «Guardian», le président ukrainien s’est dit ouvert ce mardi à des négociations avec Poutine, affirmant par ailleurs que «les garanties de sécurité sans l’Amérique ne sont pas de vraies garanties de sécurité».
Lors d’une conversation au téléphone ce mercredi 12 février, confirmée par les deux parties, les dirigeants russe et américain se sont mis d’accord pour entamer rapidement des négociations au sujet de l’Ukraine.
Les négociations de paix entre la Russie et l'Ukraine sont loin d'être terminées.
Le Kremlin appelle ce vendredi les Etats-Unis à engager des négociations de désarmement nucléaire "au plus vite", quelques jours après le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche.
Le président ukrainien a prononcé ses vœux à la nation, mardi 31 décembre, souhaitant que l’année commençante soit «l’année de l’Ukraine», et assurant que le pays ferait «tout pour arrêter la Russie et mettre fin à la guerre».
Réunis depuis cinq jours à Genève pour tenter de trouver un accord pour prévenir les pandémies, après les erreurs commises pendant l'épidémie de Covid-19, les diplomates des pays membres de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) font du surplace.
Le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte ne voit aucun signe indiquant que le président russe Vladimir Poutine souhaite mettre fin à la guerre en Ukraine.
Réunis à Busan, en Corée du Sud, les représentants de plus de 170 pays ont échoué ce dimanche 1er décembre à parvenir à un accord. Le plastique est pourtant un fléau aux conséquences funestes pour la santé, l’environnement et le climat.
Les négociations menées pendant une semaine à Busan, en Corée du Sud, pour parvenir à un traité mondial contre la pollution plastique, ont échoué à aboutir à un accord et continueront à une date ultérieure, a annoncé dimanche le diplomate qui préside le processus.
Alors que les appels à entamer des négociations avec Moscou se font plus pressants, y compris chez les alliés de Kiev, Volodymyr Zelensky a assuré que son pays avait besoin "d'armes" et d'un "pas en avant avec l'Otan".
Dernier traité pour Busan. Depuis lundi 25 novembre et jusqu’au 1er décembre, 175 pays se réunissent à Busan, en Corée du Sud, pour finaliser un traité mondial qui doit limiter la pollution plastique. Les pays pétroliers tentent de freiner les négociations, tandis qu’une coalition d’États de «haute ambition» souhaite limiter la production de matière vierge. Un accord est-il possible ? Vert fait le point.
Au moins 220 représentants de l’industrie fossile et chimique participent aux négociations sur un traité mondial à Pusan. Ils s’opposent à toute réduction de la production de plastique.
En Corée du Sud, 178 pays entament lundi le dernier cycle des négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique, à Busan, en Corée du Sud. Les participants ont "63 heures de travail" pour s'entendre sur des telles que le plafonnement de la production de plastique, l'interdiction éventuelle de substances chimiques toxiques ou encore le financement des mesures qui seront prévues par le traité.
Le cinquième et dernier cycle des négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique s’est ouvert lundi à Busan, en Corée du Sud, au lendemain de la fin chaotique à Bakou de la COP29 sur le climat dont les résultats ont déçu les pays en développement. "Cette conférence est bien plus que la rédaction d’un traité international. C’est l’humanité qui se mobilise face à une menace existentielle. Les décisions que nous prendrons dans les sept prochains jours façonneront l’histoire", a déclaré lundi le diplomate équatorien qui préside les débats, Luis Vayas Valdivieso.
Les pays les plus pauvres et vulnérables au changement climatique ont laissé éclater leur colère samedi contre la présidence azerbaïdjanaise de la conférence de l'ONU à Bakou, estimant n'avoir pas été entendus sur leurs besoins financiers et promettant de continuer à se battre en prolongation.Après plus de 24 heures de retard, la séance de clôture de la COP29 a enfin débuté samedi soir, par un appel du président de la conférence, Moukhtar Babaïev, à ce que les pays surmontent leurs "divisions".Cette séance pourrait durer une partie de la nuit et inclure des suspensions.
Les participants de la conférence sur le climat de l'ONU (COP29) notent mardi les avancées générales sur la finance climatique pour les pays en développement contenues dans la déclaration du G20 à Rio, mais préviennent que le plus dur reste à accomplir à Bakou. D'autant que, le communiqué de Rio s'accompagne d'un silence des 20 puissances sur la sortie des énergies fossiles, une formulation arrachée à la COP28 de Dubaï mais qui n'a pas été reprise, ce qui sème la consternation parmi les ONG.- "Ordre de marche"-
Comment accélérer sur le climat sans la première puissance mondiale ? C'est le défi posé à quelque 75 dirigeants, en majorité de pays en développement, mardi et mercredi à la conférence climatique annuelle de l'ONU en Azerbaïdjan, une semaine après le séisme du prochain retour au pouvoir de Donald Trump.
À peine ouverte, la COP29 de Bakou suscite déjà des critiques. Le choix de l'Azerbaïdjan, l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures, comme pays hôte des négociations, après Dubaï l'an dernier, déplaît à certains États, notamment la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui a décidé de boycotter l'événement.
La COP29 aura lieu du 11 novembre au 22 novembre prochain. Élection de Trump, engagement des Etats, greenwashing… nous avons voulu faire le point avec une diplomate et négociatrice européenne.
Sur la scène communautaire, la France est de plus en plus isolée dans son combat contre ce traité de libre-échange.
Pendant la Climate Week des Nations unies, à New York, les pays ont tenté de progresser sur les financements et les plans « climat », deux épineux dossiers liés. La faiblesse de la présidence azerbaïdjanaise n’aide pas à faire avancer les discussions.
Les sondages montrent notamment que la population est davantage ouverte à des concessions territoriales qu’il y a un an, mais une majorité des habitants interrogés reste contre cette perspective.
L’Autorité internationale des fonds marins réunit ses instances annuelles à partir du 15 juillet, à la Jamaïque. Ses membres s’opposent sur l’intérêt et les risques liés à la récolte des métaux présents sur le plancher des océans.
« Moment historique » pour le président du Conseil européen, Charles Michel, « jour historique » pour Volodymyr Zelensky : les superlatifs n’ont pas manqué pour saluer l’ouverture de ces négociations attendues avec impatience à Kiev, plus de deux ans après le début de l’invasion russe.
Les 27 pays de l'Union européenne ont confirmé l'ouverture mardi prochain de négociations d'adhésion avec l'Ukraine et la Moldavie, a annoncé vendredi la présidence belge du Conseil de l'UE sur le réseau X.
Le président russe Vladimir Poutine a de facto fixé vendredi la reddition de l'Ukraine comme condition pour des pourparlers, à la veille d'un sommet en Suisse consacré aux moyens d'arriver à la paix et dont la Russie est exclue.
Traité sur les pandémies : les pays de l'OMS prolongent les négociations sur un accord de prévention
(01/06) - Afp,Les négociations sur un accord de prévention et de lutte contre les pandémies sont prolongées au maximum pour un an, afin de surmonter les différends et sauvegarder les acquis, ont décidé les pays membres de l'OMS samedi à Genève.
Après plus de deux ans de travail pour tenter d'arracher un traité sur la prévention et la lutte contre les pandémies, les négociations ont pris fin vendredi, sans accord.
La 4ᵉ session de négociations internationales (INC 4) pour parvenir à un traité contre la pollution plastique se déroule actuellement au Canada. Les 175 pays réunis à Ottawa ont jusqu’au 29 avril pour avancer sur une version du traité. Le document provisoire de travail (zero draft), tel qu’il a été élaboré lors de la 3ᵉ session à Nairobi, ressemble pour l’heure surtout à un catalogue de toutes les options possibles sur lesquelles il va falloir trancher. 196 lobbyistes inscrits aux débats Deux blocs s’opposent (...)
Des microplastiques dans notre eau de bouteille. Et donc dans notre corps. C’est l’une des dernières alertes qui a retenti dans les médias. Le plastique est nocif pour notre planète et pour notre santé. On le sait, et pourtant sa production continue à augmenter. 174 pays négocient en ce moment à Ottawa (Canada) pour mettre le holà, via un traité international contraignant visant à réduire la pollution plastique. En principe, du moins.
Parvenir au premier traité mondial contre la pollution plastique : c'est le but des négociations internationales qui reprennent mardi à Ottawa, au Canada, mais de nombreux points de désaccord restent encore à trancher. L'objectif fixé en 2022 est de finaliser ce texte d'ici la fin de l'année pour lutter par des mesures concrètes contre la prolifération de déchets qui inondent la nature, du fond des océans au sommet des montagnes.
Les négociations mondiales pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre les déchets plastiques, qui inondent la nature du fond des océans au sommet des montagnes, ont repris mardi à Ottawa au Canada. "Le message est clair. Le monde compte sur nous pour mettre en place un nouveau traité qui guidera les actions et la coopération internationale nécessaires pour un avenir sans pollution plastique" a déclaré Luis Valdivieso, le président du Comité international de négociations (INC) de l'ONU-Environnement.
Les négociations mondiales pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique, qui inonde la...
Le mercredi 10 avril, les députés européens ont donné leur feu vert au “pacte migratoire” qui réforme la politique des 27 États membres en matière de gestion des flux de demandeurs d’asile. Un changement longuement attendu, mais qui est loin de satisfaire tout le monde.
Le dernier cycle de négociations pour élaborer un instrument international juridiquement contraignant sur la pollution plastique doit débuter ce 25 novembre à Busan, en Corée du Sud
Jeudi 14 décembre, réunis dans le cadre du Conseil européen, les leaders des 27 États membres ont décidé que les négociations officielles pour faire entrer Kiev dans l’UE pouvaient commencer.
La COP28, censée se terminer mardi, semble bien partie pour jouer les prolongations alors qu'un compromis sur les énergies fossiles est encore loin de se dégager à Dubaï. Le dernier projet d'accord mis sur la table est jugé par beaucoup trop faible pour répondre à la crise climatique.
Les pays membres de l'Opep bataillent contre toute formule prévoyant une "sortie" des énergies fossiles dans l'accord en cours de négociation à quelques jours de la fin de la COP28, provoquant des tensions et les vives réactions de la France et de l'Espagne notamment.
Les négociations climatiques s’appuient sur un jargon parfois technique, qu’il est indispensable de connaître pour cerner les enjeux de la COP29. Un bref abécédaire des mots les plus importants.
Un accord sur la fin du charbon, du pétrole et du gaz reste à trouver à la COP28 à Dubaï, mais les négociations s'accélèrent vendredi à Dubaï dans une atmosphère trépidante, le président émirati Sultan Al Jaber et les ministres des pays s'engageant pour la dernière ligne droite.- Pas encore pessimistes -"S'il vous plaît, finissons le travail!" a lancé Sultan Al Jaber vendredi matin aux négociateurs des pays, après la journée traditionnelle de pause de jeudi. Il a mis au travail quatre binômes de ministres des pays développés et du Sud pour débloquer les discussions.
Le chef de l'ONU Climat, Simon Stiell, a tancé mercredi les pays en négociations à la COP28 à Dubaï, les accusant de camper sur leurs positions à six jours de la fin prévue de la conférence."Nous avons un texte de départ sur la table, mais c'est un empilement de voeux pleins de postures", a dénoncé un sévère Stimon Stiell dans une courte conférence de presse.
Faut-il sortir des énergies fossiles ou vaut-il mieux encore une fois éluder la question? Toutes les options restent ouvertes au sixième jour de la 28e conférence de l'ONU sur le climat, tandis que le réchauffement climatique ne connaît pas de répit.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Les fossiles du matin au soir: le débat occupe les négociateurs en coulisses comme les tables-rondes et événements publics organisés à la COP28 à Dubaï, où la journée est officiellement consacrée à l'énergie.- Options ouvertesLa deuxième version du texte qui servira de base de discussion en vue d'une adoption d'ici à la fin de la COP28 a été rendue publique mardi à 05H00 heure locale. Il synthétise en 24 pages les différentes options poussées par les quelque 200 pays qui négocient fiévreusement à Dubaï.
Sur la défensive, le président émirati de la COP28 a réaffirmé lundi respecter la science climatique, qui préconise une baisse abrupte des émissions de gaz à effet de serre, mais le sort précis des énergies fossiles pour atteindre cet objectif était toujours loin d'être tranché. "Nous sommes ici parce que nous croyons et nous respectons la science", a déclaré Sultan Al Jaber dans une conférence de presse, à laquelle il avait convoqué Jim Skea, le président du Giec, le groupe d'experts climatiques mandatés par l'ONU.
Contre le charbon et le méthane, et pour le nucléaire et les renouvelables. Les pays réunis à la COP28 à Dubaï mettent les projecteurs samedi sur le monde énergétique de demain, parallèlement à de laborieuses négociations sur les moyens de parvenir à un monde sans énergies fossiles d'ici quelques décennies.- Tripler les renouvelables -C'est l'objectif qui a le vent en poupe: plus de la majorité des nations, au moins 118, veulent tripler les capacités d'énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectricité, biomasse...) et doubler l'efficacité énergétique d'ici 2030.
Le 30 novembre marque le début de la COP28, une nouvelle saison de négociations climatiques mondiales. Malgré l’attention médiatique croissante sur ce rendez-vous annuel, une question persiste : l’effervescence réussira-t-elle à convaincre les pays de mettre en place des actions significatives pour protéger le climat ?
La 28e édition de la Conférence des Parties sur les changements climatiques s’ouvre aujourd’hui aux Émirats arabes...
Lors du sommet à Dubaï, qui se tiendra du 30 novembre au 12 décembre, les négociations climatiques feront l’objet de vives discussions entre des blocs de pays regroupés par intérêts.
Les négociations sur le climat font l'objet d'un bras de fer diplomatique continuel entre des blocs de pays regroupés par intérêts, mais parfois aussi divisés par les tensions géopolitiques.
Les mesures annoncées pour faciliter la présence des peuples autochtones à la COP28, qui s’ouvre jeudi 30 novembre à Dubaï, sont insuffisantes, estime sur le site de “Radio-Canada” la directrice d’Indigenous Climate Action. Elle veut plus : une voix dans le processus décisionnel.
Etats et industriels de la pétrochimie ont tenté pendant une semaine de concrétiser le premier traité mondial sur les déchets plastiques, en vain. Les ONG environnementales accusent certains pays d’avoir bloqué les maigres progrès.
Les négociations pour discuter de mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique ont débuté lundi au Kenya. Un large consensus existe sur la nécessité d'un traité, mais les positions divergent entre les différents pays, les défenseurs de l'environnement et les industriels du plastique.
Des représentants de 175 pays et des industriels de la pétrochimie se retrouvent à partir de lundi 13 novembre au Kenya pour tenter de négocier un traité mondial inédit sur les déchets plastiques.
La concrétisation d'un fonds pour compenser les dégâts climatiques, revendication incontournable des pays en développement, s'impose à Abou Dhabi comme la question la plus urgente à résoudre d'ici la COP28, avant l'âpre débat attendu sur la fin des énergies fossiles.Dans les couloirs feutrés de l'Emirates Palace, fastueux complexe hôtelier en bord de mer, quelque 70 ministres sont réunis jusqu'à mardi soir pour un savant ballet diplomatique à huis clos.
La concrétisation d'un fonds pour compenser les dégâts climatiques, revendication incontournable des pays en développement, s'est imposée mardi à Abou Dhabi comme la question la plus urgente à résoudre d'ici la COP28, avant l'âpre débat attendu sur la fin des énergies fossiles.
Après l'échec de la dernière réunion sur le fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique, la France et le Bangladesh ont été chargés de lancer "une nouvelle tentative" pour dénouer cet "enjeu crucial" de la COP28.Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création de ce fonds, mais restait à en définir sa forme, son siège, ses bénéficiaires et ses contributeurs avant la COP28 à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre.
Une réunion cruciale sur les "pertes et dommages" climatiques avant la COP28 s'est séparée sur un constat d'échec, pays du Nord et du Sud n'étant pas parvenus à se mettre d'accord, selon des sources concordantes samedi.Un accord de principe avait été trouvé l'an dernier à la COP27 en Egypte sur la création d'un fonds pour compenser les "pertes et dommages" des nations du Sud vulnérables face au changement climatique.
Les organisations internationales – COP, Giec, Pnue – ont échoué à préserver le climat, laissant les grosses entreprises orienter les négociations. Une mascarade détaillée par Fabrice Nicolino dans « Le grand sabotage climatique ».
L’exploitation minière des profondeurs de l’océan pourrait devenir réalité d’ici à 2025. La possibilité d’une «pause de précaution», défendue par de plus en plus d’Etats, est débattue en Jamaïque, au siège de l’AIFM.
Sortie des énergies fossiles, financement des pertes et dommages, objectif 1,5°C, triplement des énergies renouvelables... Voici les principaux sujets qui seront à l'ordre du jour de la COP28, le prochain sommet international pour le climat qui se tiendra en décembre à Dubaï. Son président, Sultan Al Jaber, vient de présenter ses objectifs, tandis que des coalitions pour plus d'ambition se forment et que les relations climatiques Chine-États-Unis reprennent.
Face aux vives contestations contre le président de la COP28, patron de la compagnie pétrolière nationale émiratie, le chef de l'ONU Climat Simon Stiell salue "l'éclairage unique" que Sultan al-Jaber apporte aux négociations grâce à son expérience dans les énergies fossiles comme dans les renouvelables.
L’armée du général Bourhane accuse les paramilitaires du général Daglo de ne pas respecter leurs engagements de cessez-le-feu afin d’acheminer de l’aide humanitaire.
Devant les représentants de 175 pays réunis à Paris, Emmanuel Macron, entre autres, a rappelé l’urgence absolue : la réduction de la production de nouveaux plastiques.
Le monde produit aujourd’hui deux fois plus de déchets plastiques qu’il y a vingt ans. Au total, 460 millions de...
La France a organisé à Paris une réunion où ministres et représentants d'une soixantaine de pays débattaient, samedi 27 mai, au siège de l'Unesco, des solutions à la crise mondiale du plastique. Cet avant-sommet vise à préparer la deuxième session de négociations sur le tout premier traité mondial de lutte contre la pollution plastique, qui se tiendra du 29 mai au 2 juin à l’Unesco. Le sommet réunira les représentants de 175 États afin de définir les premiers contours d'un traité contraignant sur la pollution plastique sous l'égide des Nations Unies.
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Vers un traité international sur la pollution par les plastiques : enjeux, options, positions de négociations SABINE ROUX DE BEZIEUX ET NATHALIE VAN DEN BROECK Alors que 81 % des produits fabriqués en plastique finissent en déchet en moins d’un an et que sa production devrait doubler d’ici 2050, la pollution plastique, problème planétaire croissant, exige une réponse internationale urgente. Dans ce contexte, l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement a adopté, en mars 2022, une résolution historique qui a ouvert la voie à la négociation d’un traité mondial pour mettre fin à la pollution plastique. En se saisissant du sujet, le CESE souhaite porter la voix de la société civile organisée dans ces négociations en posant les conditions d’un traité ambitieux dans ses objectifs car juridiquement contraignant.
Dans les années à venir et dans moins d’un an, quand s’ouvrira la campagne pour les prochaines élections parlementaires européennes, le dialogue social, les négociations collectives et diverses autres interactions indispensables entre les intérêts du travail et ceux du capital, devront occuper une place centrale dans les débats, si nous souhaitons éviter la présence de l’extrême droite, comme en Italie ou en Hongrie.
Appel aux 27 Chefs d’État et de gouvernement.
Les profondeurs océaniques sont de nouveau sous le feu des projecteurs. Une nouvelle session de négociations internationales s’est ouverte le 16 mars au sein de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), visant à autoriser ou non l’exploitation minière des océans. Les positions sont tendues entre les pros et les anti-mines sous-marines. D’un côté, les compagnies minières, appuyées par certains États insulaires, poussent pour le démarrage de cette industrie dès cet été. De l’autre, le nombre de (...)
Jeudi 16 mars, Emmanuel Macron reçoit Sultan Al Jaber, président de la COP28 sur le climat et... PDG d’une compagnie pétrolière. Cette nouvelle doit provoquer un « électrochoc », espèrent les auteurs de ce texte. Nicolas Haeringer est activiste climat à 350.org et Maxime Combes est économiste spécialiste des questions climatiques. La présidence de la COP28, qui va héberger les prochaines négociations climatiques internationales en décembre 2023, a été confiée à Sultan Al Jaber. Il est à la fois ministre de (...)
Alors que le mode de vie et les pratiques ancestrales des peuples autochtones en font les meilleurs garants de la biodiversité mondiale, leur voix pèse encore très peu dans les négociations internationales.
À la COP15 Biodiversité, qui se tient depuis le 7 décembre à Montréal, au Canada, les négociations n’ont pas avancé sur les points majeurs que sont les financements Nord-Sud et l’objectif de protéger 30% de la planète. L’arrivée des ministres de l’Environnement du monde entier pour le segment de haut niveau, jeudi 15 décembre, devrait permettre de donner un coup d’accélérateur. Mais il est d’ores et déjà acté qu’un certain nombre d’éléments ne seront finalisés que l’an prochain à la COP16 en Turquie.
Les États sont réunis à Punta del Este, en Uruguay, du 28 novembre au 2 décembre. L’Union européenne soutient un accord juridiquement contraignant, à la différence des États-Unis.
La COP27 s’est achevée le 20 novembre 2022 dans un climat tendu et mitigé. D’un côté, une victoire historique pour les pays en développement qui attendaient depuis plusieurs décennies la reconnaissance d’un financement pour les pertes et préjudices. D’un autre côté, les décisions finales occultent largement l’urgence d’accélérer la sortie de toutes les énergies fossiles.
Les négociations s'intensifient à deux jours de la fin de la conférence sur le climat, mais elles patinent toujours sur la question d'un fonds d'indemnisation pour les dégâts subis par les pays pauvres. L'annonce d'un possible accord pourrait être reportée à samedi.
Finir le bec dans l’eau. De nombreux·ses observateur·rices espéraient que la 27ème Conférence des parties (COP27) sur le climat lance un élan autour de la préservation des écosystèmes, en amont de la COP15 sur la biodiversité qui s’ouvre à Montréal le 7 décembre prochain. Un espoir douché par l’absence d’attention portée au sujet.
La conférence mondiale de l'ONU sur le climat, dont les négociations patinent notamment sur les questions de financement pour les pays pauvres, sera prolongée jusqu'à samedi, a annoncé vendredi son président égyptien Sameh Choukri.
Le courant passe mal. La 27ème conférence des Nations unies (COP27) sur le climat est percutée par la crise énergétique mondiale, au point de risquer l’avarie. Retour sur ses origines et la façon dont elle perturbe aujourd’hui les négociations.
A la COP27 de Charm el-Cheikh, les "pertes et dommages" seront l'un des principaux points de tensions diplomatiques entre les pays développés et en développement.
La COP27 qui s'ouvre le 6 novembre prochain à Charm-el-Cheikh, en Egypte, doit permettre d'avancer sur la lutte contre le changement climatique. Mais elle peut aussi être l'opportunité pour la communauté internationale de mettre la pression sur le pays hôte, accusé d'être à l’origine de "l’une des crises des droits humains les plus graves du pays depuis des décennies".
Le financement des pertes et dommages devrait bien être à l'ordre du jour de la COP27, qui se tient à Charm-el-Cheikh du 6 au 18 novembre. Une victoire majeure pour les pays du Sud qui ont tout fait pour maintenir la pression sur l’Égypte, pays hôte du sommet. Mais que désignent les pertes et dommages ? Qui bloque et pourquoi ? Qu'attendre de la COP27 ? Novethic revient sur ce concept clé des futures négociations climatiques.
Malgré des progrès, les négociations menées dans le cadre des Nations unies ont bloqué sur la question du partage des ressources génétiques.
Nouvelle avarie pour le traité destiné à protéger les zones marines extraterritoriales, toujours pas signé après un cinquième round de négociations. Une autre session pourrait avoir lieu d’ici à la fin de l’année.
Aucun accord n'a été trouvé entre les États membres de l'ONU réunis depuis deux semaines pour s'entendre sur un traité de protection de la haute mer, qui passerait notamment par la création d'aires marines protégées. Greenpeace a dénoncé l'"avidité" de l'UE, des États-Unis et du Canada à garder les ressources génétiques de la haute mer pour eux.
Les États membres de l'ONU sont réunis jusqu'au 26 août pour une cinquième session de négociations qui devraient aboutir à un traité international pour la protection de la haute mer. À l'heure actuelle, ces eaux internationales, pourtant essentielles à la survie de millions d'espèces dont l'espèce humaine, ne disposent pas de cadre juridique. Depuis 2018, les discussions patinent sur plusieurs points sur lesquels les États membres espèrent cette fois trouver des compromis.
Les pays pauvres ont clamé leur "déception" jeudi à la fin de pourparlers censés donner un élan à la prochaine conférence climat de novembre en Égypte, mais qui n'ont débouché sur aucune avancée notable, avec des pays riches taxés "d'hypocrisie" par les militants écolos. Les représentants de près de 200 pays étaient réunis depuis 10 jours à Bonn, siège de l'agence spécialisée onusienne, pour débroussailler comment concrétiser l'ambition affichée il y a six mois, lors de la COP26 de Glasgow.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA s'ouvre lundi à Vienne avec au programme, un projet de résolution occidentale admonestant l'Iran, sur fond d'impasse des négociations pour restaurer l'accord nucléaire de 2015. Ce texte élaboré par les Etats-Unis et l'E3 (Royaume-Uni, France et Allemagne) exhorte Téhéran à "coopérer pleinement" avec l'Agence internationale de l'énergie atomique.
Les Nations unies mènent d'intenses et discrètes négociations pour libérer des dizaines de millions de tonnes de céréales ukrainiennes et empêcher une crise alimentaire mondiale, a confirmé le coordinateur de l'ONU en Ukraine, faisant part d'un optimisme très prudent.
Le nouveau gouvernement australien veut faire oublier l’attitude de mauvais élève de son pays dans les négociations climat. Il promet de rehausser ses objectifs de réduction de gaz à effet de serre, un changement de cap bienvenu.
Comment en est-on arrivé là ? Les négociations climatiques devaient permettre d'aboutir à des objectifs contraignants de réduction d'émissions, basées dans un juste partage des efforts pour le climat entre pays ? Alors qu'est-ce qui a foiré ? Pour y voir plus clair, on va remonter dans le temps, et refaire l'histoire des négociations climatiques, de Rio à Paris, en passant par Kyoto et Copenhague.
Elles se suivent et se ressemblent. Vendredi 20 mai, la quinzième COP sur la désertification s’est achevée avec un goût d’amertume, à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Deux semaines durant, les délégués des 196 États réunis à ce sommet ont travaillé à l’élaboration d’une nouvelle stratégie pour protéger les terres contre la désertification, les sécheresses et l’appauvrissement des sols. Si l’agriculture intensive a été pointée du doigt, rien de concret n’est sorti de ces longues négociations.
Le scandale McKinsey, qui a éclaté pendant la campagne présidentielle, a révélé l’influence des cabinets de conseil dans les décisions prises au plus haut niveau de l’État. Leur emprise est cependant loin de se cantonner à la France ou au mandat d’Emmanuel Macron ; voilà des années que les cabinets de conseil essayent de peser sur les négociations climatiques.