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Jamais le monde politique, tant national qu’international, n’a promu des politiques publiques aussi orthogonales à une situation écologique dramatique, même potentiellement tragique et à courte échéance. En France, le Sénat, sous prétexte d’encourager la productivité agricole, ouvre les vannes à la destruction du vivant et de la santé humaine ; il n’est question dans les couloirs des assemblées et sur les plateaux que de supprimer l’Agence de la transition écologique (ADEME) ou l’Office français de la biodiversité (OFB)
Les offensives politiques de Donald Trump sont synonymes d'encore plus "d'incertitudes" qu'à l'époque de la pandémie de Covid-19 pour l'environnement économique mondial, estime le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien publié dimanche dans le Sunday Times.
Le vice-président de la Banque centrale européenne, Luis de Guindos, affirme ce dimanche 16 mars dans un entretien accordé au «Sunday Times» que les offensives politiques imprévisibles du président américain contre ses alliés comme ses concurrents rendent la situation actuelle «volatile».
Et si, demain, les pays n’existaient plus ? Si les États-nations, ces piliers de l’organisation politique moderne, cessaient d’exister, non pas sous l’effet d’une guerre ou d’un effondrement brutal, mais par une dissolution méthodique, orchestrée par les forces mêmes qui, autrefois, prospéraient en leur sein ? Et si, au lieu de 200 pays aux frontières bien définies, nous vivions dans un monde morcelé en milliers de micro-juridictions privées, chacune régie non plus par des lois communes, mais par les intérêts d’une poignée de grandes fortunes et d’entreprises multinationales ? Ce scénario n’est pas une pure fiction, mais bien une vision du monde portée par une frange influente de penseurs libertariens, investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. Des figures comme Peter Thiel, cofondateur de PayPal et idéologue du techno-libertarianisme, considèrent que les États-nations, avec leurs institutions démocratiques et leurs régulations, sont des entraves à l’innovation et à la liberté économique. Selon eux,
💡 Is our obsession with economic growth leading us to collapse? Economist and research Gaya Herrington joins us to discuss why GDP is a flawed metric, how degrowth can lead to a thriving well-being economy, and why businesses must prioritize resilience over efficiency. Tune in for a critical conversation on reshaping our economic future.
Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ?. Au travers de cette hypothèse, Albin Wagener – Professeur d’université en Sciences du langage et Sciences de l’information et de la communication – évoque l’étrange période dystopique que nous vivons en ce premier quart du 21ième siècle. Sommes-nous déjà en guerre mondiale ? Bonne lecture. ObsAnt
Comme le dit souvent Arthur Keller, la peur ne fige pas, elle pousse à l'action. Voici donc quelques propos choquants qui j'espère susciteront de la peur et de l'action chez ceux qui la regarderont. Les intervenants : Cédric Ringenbach, Aurélien Barrau, Jean-Marc Jancovici, Pablo Servigne
Ce concept qui désignait, à la fin du XXᵉ siècle, le petit cercle qui avait mis la Russie en coupe réglée après la décomposition de l’URSS, renvoie aujourd’hui au petit groupe de milliardaires qui a, aux États-Unis, une influence disproportionnée, au point de menacer la démocratie.
Les riches continuent de s’enrichir. Cela ne fait aucun doute. Mais ce que l’on oublie souvent de dire, c’est comment ils y parviennent, non seulement par l’exploitation habituelle, mais aussi en conduisant activement le monde vers la catastrophe tout en se protégeant des retombées.
Article majeur sur la Révolution Papillon, ou Dark Enlightenment, dystopie clairement en cours aux USA via le DOGE (nommé RAGE à l’origine) – à propos de laquelle certains tiraient la sonnette d’alarme dès 2014 concernant ses soutiens de la Silicon Valley (!) en adéquation ensuite avec le Project 2025 des chrétiens nationalistes. Sa conclusion : « Le temps que la plupart des Américains comprennent ce qui se passe, le « reboot » – la destruction du gouvernement – pourrait déjà être achevé. »
A première vue, vous pourrez probablement penser que l’auteur de ces lignes est soit en train de traverser un épisode de déprime passagère nourri par un doomscrolling trop intensif, soit qu’il s’aventure bien loin de ses terrains d’expertise habituels. Les deux seraient inquiétants, cela va sans dire. Pourtant, je souhaite que nous considérions un instant … Continuer la lecture de Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ? →
🌌 L’histoire de l’humanité est une traînée de lumière dans l’immensité du temps… Il y a 4,5 milliards d’années, la poussière d’étoiles s’est rassemblée pour former une planète. Il y a 500 millions d’années, la vie a explosé en une danse infinie d’évolution. Et aujourd’hui, nous sommes là. À l’aube d’un basculement.
In 1919, at the height of a global crisis that resulted from the turmoil of the Russian Revolution, the devastation of the first world war, and the collapse of Europe’s great continental empires, Irish writer William Butler Yeats penned his famed warning to humanity, mourning the end of the old world: “Things fall apart; the centre cannot hold / Mere anarchy is loosed upon the world.”
Au cœur de la science du climat, il existe une déconnexion déconcertante entre les projections climatiques et les projections démographiques. En effet, si l’on compare les deux, on pourrait penser que les spécialistes de la population et les spécialistes du climat vivent dans deux mondes complètement différents.
Trump 47 : La fin de l'organisation mondiale tel que nous le connaissions ? Donald Trump est de retour à la Maison Blanche, mais ses choix pour l'avenir de l’Amérique risquent de bouleverser le monde entier. Drill, Baby, Drill, annexer le Groenland, exploiter jusqu'à la dernière goutte de pétrole… Quelles seront les conséquences de ses actions sur le climat, les ressources et l'équilibre géopolitique mondial ? Dans cette vidéo, on plonge dans les 4 grandes clés de son mandat qui risquent de redéfinir le futur de notre planète
The CIO of Goldman Sachs has said that in the next year, companies at the forefront will begin to use AI agents as if they were employees — as team members with tasks to do.
Après son best-seller « Dans la forêt », l'autrice étasunienne Jean Hegland publie « Le Temps d’après ». Dans notre entretien, elle revient sur la perte de sa maison dans un incendie en 2020 en Californie.
The 20th edition of the Global Risks Report 2025 reveals an increasingly fractured global landscape, where escalating geopolitical, environmental, societal and technological challenges threaten stability and progress. This edition presents the findings of the Global Risks Perception Survey 2024-2025 (GRPS), which captures insights from over 900 experts worldwide. The report analyses global risks through three timeframes to support decision- makers in balancing current crises and longer-term priorities.
La fin de la pensée critique et l’effondrement de la civilisation. À une époque où la logique et l’esprit critique sont plus importants que jamais, la société évolue dans la direction opposée – vers la désinformation, le mysticisme et les régimes autoritaires. Le monde est plongé dans un état permanent de polycrise : instabilité économique, effondrement écologique, tensions géopolitiques et fracture sociétale. Au lieu d’affronter ces crises avec logique et des solutions fondées sur des preuves, de vastes pans de la population se replient sur la superstition et l’autoritarisme.
Avant de lancer cette chaîne. Nous avions créer un pilote lorsque j'étais encore sur @TarmacRTBF la plate-forme média de la @rtbf qui avait pour vocation d'introduire les limites planétaires à des personnes qui n'y connaissaient rien. "1,5°C" était le titre que nous avions trouvé en symbole avec les accords de paris de la COP 21. Cette vidéo j'ose espérer captivante revient sur le constat global de notre époque : comment notre planète, nos écosystèmes et nos sociétés sont à la croisée des chemins face au changement climatique. Avec des invités comme @jean-marcjancovici2537 Pablo Servigne, @RokhayaDialloFR ou encore le climatologue François Massonnet de @universitedelouvain nous dressons un état des lieux sans concessions mais aussi porteur d'espoir.
In 2024, global average temperatures breached the critical threshold of 1.5°C above pre-industrial levels — a tipping point long warned about by scientists. Instead of catalyzing swift global action, this milestone has only underscored a grim reality: the collapse of our global ecological and economic systems is not a distant possibility — it is unfolding before us. Climate change, combined with the many other dimensions of the polycrisis — resource depletion, biodiversity loss, political instability, and economic inequities — has created a perfect storm. This storm is not just brewing; it’s here.
Une brève explication des crises mondiales simultanées. J’ai beaucoup écrit sur la polycrise, mais surtout d’un point de vue environnemental/écologique. Si je postule que les éléments sous-jacents de chaque aspect de la polycrise découlent de la surexploitation des ressources, il y a en réalité beaucoup plus que cela. Pour être clair, nous vivons à l’ère de la polycrise – une cacophonie de désastres imbriqués, une tempête parfaite des pires échecs de l’humanité convergeant en une seule réalité catastrophique. Il ne s’agit pas d’une seule crise. Il s’agit de tout, partout, en même temps, et la spirale se dirige vers nous plus vite que nous ne pouvons l’imaginer.
I mapped out a likely scenario, based on a synthesis of a variety of estimates combined with a dose of interpretation. While I can't predict the future, if we continue business as usual we'll soon witness compounding destruction of our infrastructure, economy and agricultural systems. A reasonable estimate suggests cascading civilizational and social collapses by mid-century - just 25 years from now.
In this article, we’ll see why cascading disruptions of environmental and political systems are entangled and mutually reinforcing. We’ll also try to identify the next stages of global collapse, and explore the options for individuals and communities seeking to survive and to prevent as much harm and suffering as possible.
Le gouvernement haïtien a dénoncé, lundi 9 décembre, le « massacre abject » survenu ce week-end dans la capitale, où près de 200 personnes ont été tuées selon l’ONU.
Cyrus Farhangi est un expert vulgarisateur des enjeux environnementaux. Il partage quotidiennement sur Linkedin ses découvertes, ses craintes et ses espoirs concernant un possible effondrement de notre civilisation suite aux catastrophes environnementales en cours. Il travaille aujourd’hui pour une entreprise de production d’énergie solaire. D’abord convaincu que l’effondrement était inéluctable compte tenu de la complexité de la situation, de la gravité des catastrophes et de l’inertie de notre système économique, il a depuis nuancé son approche et considère que des solutions existent et que nous ne sommes pas condamnés. En piochant parmi les solutions imaginées par les milieux décroissants que dans celles imaginées dans les milieux techno-solutionnistes, Cyrus pense que nous pouvons imaginer un chemin nous permettant d'éviter de vivre l'effondrement de notre civilisation.
Hystérie, escroquerie, catastrophisme… Les mots ne manquent pas pour accabler ceux qui tentent d’alerter l’Humanité sur la possibilité d’un effondrement lié au climat. Pourtant, le réchauffement global pourrait nous faire entrer dans des zones d’incertitudes très importantes.
Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL. Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
À quel point le Monde est-il proche d’un changement climatique irréversible ? Les points de basculement critiques du système climatique sont les ombres au tableau lorsqu’il s’agit…
Un rapport scientifique alerte sur l'aggravation critique de la crise climatique. Il souligne des records inquiétants pour 25 des 35 indicateurs suivis, dont les températures, émissions et déforestations.
Face aux crises majeures inédites qui se profilent
Selon les chercheurs, les puits de carbone naturels sont au bord de l’effondrement, avec une baisse fulgurante de la capacité des sols, des océans et des forêts à absorber le dioxyde de carbone. À ce stade, le dérèglement climatique pourrait suivre un rythme beaucoup plus rapide que celui prédit par les modèles climatiques actuels.
Des émissions, des températures et une population record signifient que de plus en plus de scientifiques envisagent la possibilité d’un effondrement de la société, selon un rapport
“L’effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l’équipe interdisciplinaire à l’origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-…
Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens i Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.
Tout se déroule comme prévu. Après plus de cinquante ans de prophéties catastrophiques, la réalité rend plausible un effondrement systémique mondial. Alors qu’une minorité en prend conscience, la majorité croit encore que le marché, la croissance et la technologie résoudront les problèmes actuels, notamment les inégalités et la crise écologique. Malgré les efforts d’experts et de politiques pour élaborer des solutions, les indicateurs montrent l’inanité de ces tentatives. Que faire, dès lors, face à la catastrophe politique, écologique et sociale imminente ? Pour le scientifique et ancien ministre Yves Cochet, cela ne fait aucun doute : en ces temps incertains et bouleversés, il est urgent de se départir de nos croyances et de placer la question de l’effondrement au cœur du débat public.
Publié par Good Works de l’Institut Schumacher, S’effondrer ensemble: Vers l’écoliberté écrit par Jem Bendell, est désormais disponible. Yes, the French version of ‘Breaking Together’ is now available, published by Good Works, of The Schumacher Institute. Initialement sur Amazon, il sera disponible sur d’autres plateformes et dans les librairies d’ici novembre, et sera disponible en tant qu’epub gratuit au début de 2025. Je présenterai le livre fin octobre à Grenoble et/ou Genève. Initially, on Amazon, it will be available on other platforms and from book shops by November, and will be available as a free epub in early 2025. I will give a talk about it in Grenoble and/or Geneva in late October.
L'effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l'équipe interdisciplinaire à l'origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-on arrivé là ? Du fait des systèmes économiques et monétaires dominants, qui nous ont poussés à nous détruire mutuellement et à détruire la nature, à un point tel qu'ils ont brisé les fondements de nos sociétés. Mais alors, que faire ?
Dans cet épisode, on va explorer comment l’humanité a complètement bouleversé son environnement au cours des 12 000 dernières années, et comment ces changements nous ont impactés en retour. Nous allons étudier comment les sociétés humaines des Amériques, de l’Europe et de la Chine se sont transformées durant 4 grandes périodes de l’histoire : Le Néolithique, l'âge des empires, la modernité , et la grande accélération. Quels sont les éléments clés qui ont fait basculer nos sociétés, des fois jusqu’à leurs effondrements ? Qu’est-ce que le passé nous apprend pour faire face aux crises actuelles et futures ? Et pour parler de ces sujets, j’ai le plaisir d'accueillir Laurent Testot. Laurent est journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Cataclysmes : une histoire environnementale de l'humanité ou encore plus récemment Les forêts, des forêts primaires aux enjeux du XXIè siècle. Comme vous pouvez le voir, cette vidéo est parmi les plus longues de la chaîn
À l’occasion de ses 10 ans, l’association Adrastia vous invite à une analyse rétrospective et prospective de la diffusion auprès du public de l’alerte sur les risques d’effondrements.
D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
La parution en 2015 du livre de Servigne et Stevens (Comment tout peut s’effondrer) a marqué un tournant dans le débat public francophone sur la possibilité d’un futur effondrement des sociétés modernes. La notion de « collapsologie » introduite par les auteurs est polarisante et contestée, mais les réflexions autour du risque d’effondrement ne sont pas récentes. Déjà dans les années 2000, le livre de Jared Diamond (Collapse) avait rencontré un succès mondial. Finalement, ce débat avait été largement impulsé et influencé par le rapport initial pour le club de Rome sur les limites de croissance et les risques d’effondrement induits (1972) et ses différentes réactualisations (1992 et 2004), vendu à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde. Le terme de collapsologie est polémique en France. D’une part la notion d’effondrement est polysémique, renvoyant à des conceptions différentes des risques encourus. D’autre part, ce terme suggère l’existence d’une discipline scientifique de l’effondrement, c
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
Critical tipping points in the climate system are the flies in the ointment when it comes to accurate prediction of where our planet is headed
Quand les plus pauvres suffoqueront sous 40°C dans un épais nuage de pollution, où seront les ultra-riches ? A priori dans leurs bunkers. Ce marché est florissant à mesure que la crise climatique et autres tensions géopolitiques s’accélèrent. Le patron de Facebook (Meta) est en première ligne : il est en train de construire secrètement un bunker sur l’île hawaïenne Kauai.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.
Face à la crise climatique, le survivalisme est devenu l’ultime lubie des milliardaires qui planifient leur exode et tentent d’échapper au monde commun.
Yachts, bunkers, fermes autonomes... Un cortège d’entreprises se sont lancées pour accompagner les ultrariches dans leur tentative d’échapper à la catastrophe écologique et nourrir leur penchant égoïste.
L'effondrement expliqué par Yves Cochet
Hypothèse K. Catastrophe civilisationnelle. Effondrement. Crise du sens. Technosolutionnisme. Axiologie.
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Selon plusieurs médias américains, le patron de Facebook est en train de se faire construire un bunker de 160 hectares sur l'île de Kaui, dans l'archipel américain d'Hawaï. Le projet avoisinerait les 300 millions de dollars.
Un anthropologue évolutionniste s'est penché sur les risques d'observer un effondrement civilisationnel. Voici ce qu'il en dit.
The collapse of civilization is becoming very obvious, yet most people still don't know. Here are three reasons why.
Comment les entreprises peuvent réagir face à la déconsommation ? Interview Laurent Testot Laurent Testot est un journaliste spécialisé en histoire globale et prospective, connu pour son approche qui relie ces deux domaines. Il explique que l'histoire globale permet de comprendre l'histoire des civilisations et leurs interactions avec l'environnement, ainsi que l'émergence de la société thermo-industrielle actuelle. Dans cette interview, Laurent Testot présente son parcours et ses ouvrages, notamment son livre Cataclysme : Une histoire environnementale de l'humanité, publié en 2017, qui est une synthèse de l'histoire environnementale globale. Il mentionne également un ouvrage collectif intitulé Collapsus, co-dirigé avec Laurent Ayet en 2020, qui aborde la question de l'effondrement en donnant la parole à des spécialistes du sujet.
Arthur KELLER est ingénieur, expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de sécurité globale des territoires et de résilience. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Arthur Keller alerte sur le fait que la crise environnementale n'est pas analysée de la bonne façon, ce qui ne nous permet pas de penser correctement des solutions. Avec une approche systémique, il propose de radicalement changer nos méthodes, et de commencer à imaginer pour demain de nouveaux modèles de société, affranchis du productivisme à tout prix qui ne garantit aucun bonheur ni aucun avenir.
Nous allons examiner un objet monstrueux, alors que notre époque est déjà marquée par des guerres cruelles et des catastrophes à répétition. Je ne voudrais pas aujourd’hui ajouter du malheur au malheur, du pathos à la misère, mais affronter rationnellement un objet de pensée peu débattu : l’effondrement systémique mondial.
Une guerre en Europe, une autre au Moyen-Orient, une pandémie et la “menace” d’une intelligence artificielle dont on ne connaît pas les limites. Nous vivons dans une ère anxiogène, constate l’hebdomadaire italien “Il Venerdì”. Mais est-ce la traduction d’une réalité objective ou bien le résultat d’un biais de perception ?
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Even if there were no climate change, civilization would still collapse in the next few decades. Here's why.
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C'est ce qu'affirme un éminent économiste écologique. C'est une sombre prédiction qu'a faite le professeur William Rees, de l'Université de Colombie-Britannique. Si son nom n'est pas très connu en France, un concept qu'il a développé l'est bien davantage: l'empreinte écologique....
Par John Dearing, Gregory Cooper et Simon Willcock via The Conversation, traduction A l’encontre. Selon une étude parue dans la revue Nature Sustainability, sous la pression des activités humaines, nous pourrions subir des effondrements des écosystèmes avec des points de basculements jusqu’à 80% plus tôt que ce que les modèles envisagent.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
Bertrand Méheust est un chercheur original, atypique, par les thèmes qu’il a abordés et par la manière dont ils les a abordés. Les lectrices et lecteurs qui ne le connaissent pas s’en rendront aisément compte avec cet entretien. Il est par ailleurs un des premiers auteurs à avoir théorisé l’effondrement probable de la civilisation industrielle. Ces deux raisons suffisent fonder l’intérêt de cet entretien de découverte d’un auteur. D. B.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle....
Une étude britannique précise quels pays seraient capables de résister le mieux à un éventuel effondrement de l'humanité.
Quels sont les tabous de l'effondrement ? Comment gérer nos émotions ? Voici Vincent Mignerot, chercheur indépendant et poil à gratter sur l'effondrement ! SOMMAIRE 01:11 Sa vision de l’effondrement 04:15 Pourquoi ça lui tient à cœur ? 06:11 Nos émotions face à l’effondrement 07:33 L’éco-anxiété 08:19 Tabou 1 : Réduire les revenus ? 12:41 Tabou 2 : Le mythe de la transition énergétique 15:46 Tabou 3 : La démographie 18:54 Tabou 4 : La sécurité 23:57 S’il était président ? 25:46 Tabou 5 : La décroissance et le collapse washing 29:32 Un effondrement dès 2030 ? 31:09 Pourquoi ce ne sera pas Mad Max ? 32:50 La quête de sens de Vincent Mignerot SI TU AS SOIF DE SENS ► La version podcast de Soif de Sens (Apple, Spotify...) : https://bit.ly/pierrechevelle ► Tu veux 50€ ET t'es écolo ? : https://bit.ly/50euros_ ► Mes 3 livres "Changer le monde en 2 heures" : http://en2heures.fr --- Send in a voice message: https://anchor.fm/soifdesens/message
Clémence Marque, docteur en pharmacie, consultante en souveraineté sanitaire
Jusque dans les années 1980, la notion d’effondrement, dans le sens d’effondrement de civilisation, était réservée à l’étude des sociétés anciennes disparues par les historiens et archéologues. Cette étude des civilisations antiques trouve ses origines dans les travaux précurseurs de savants et d’amateurs du XVIIIe siècle, fascinés par les ruines antiques. Le XIXe siècle, siècle du Romantisme, augmentera massivement la fascination pour les ruines et le sort funeste de ces civilisations disparues. On parlera de « ruines romantiques ». Comme si l’essor -ou le déchaînement- de l’industrie, du capitalisme et de la mondialisation, avait intuitivement fait comprendre à ces observateurs la fragilité des sociétés humaines, de la nature, des paysages contemporains, au travers du constat des civilisations du passé anéanties malgré leur architecture monumentale, leur technique avancée et leur art raffiné.
Bienvenue dans l’Anthropocène ! Nous nous apprêtons à entrer dans un monde dans lequel il fera plus chaud, souvent plus aride, et dans lequel la nature va profondément changer. Les écosystèmes vont se réorganiser, souvent se dégrader, parfois au cours de transitions abruptes que certains appellent « effondrements écologiques ». Quelle réalité se cache sous cette notion ?
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Philippe Lamberts, député belge au parlement Européen depuis 14 ans. Ingénieur civil de formation spécialisé en mathématique et modélisation. Il est aujourd'hui président du groupe des verts au parlement européen.
Ce livre fait la synthèse des multiples approches utilisées dans le domaine de l’écologie scientifique pour comprendre, définir et tenter de prédire les transitions abruptes dans les écosystèmes. À l’aide de nombreux exemples concrets, il explique comment elles peuvent émerger dans des écosystèmes aussi différents que des lacs, des forêts tropicales, des populations d’oiseaux ou des pelouses alpines. Le livre présente les outils mathématiques utilisés pour modéliser ces effondrements, depuis les travaux des pionniers du domaine jusqu’à ceux, plus récents, fondés sur l’analyse de réseaux d’interactions toujours plus complexes. Enfin, cet ouvrage présente différentes approches pour tenter de prédire les transitions dans les écosystèmes, à partir des observations actuelles.
Knowing that the world is ending can be incredibly lonely. Here's what it's like to be collapse aware among those who are oblivious.
Nous avons conçu Vortex un peu comme un prolongement de Collapsus, suite à une série de hasards... Collapsus, pour mémoire, est un livre collectif imaginé par Laurent Aillet, et que j'ai codirigé avec lui, qui a convaincu un éditeur sérieux de mettre des billes sur le projet. Le bouquin a été publié chez Albin Michel, début 2020, pile quelques jours avant qu’on soit tous confinés comme des poulets en batterie. Il s’est quand même bien vendu sans aucune promo, le contexte jouant peut-être en sa faveur. Son argumentaire ? Réunir une quarantaine d’auteurs autour de la thématique de l’effondrement, de façon à restituer une vision kaléidoscopique du phénomène
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Les leçons du passé sont parfois sans concession. Et celle que les chercheurs viennent d’apprendre d’une extinction de masse qui s’est jouée il y a plus de 250 millions d’années est on ne peut plus claire. Détruire la biodiversité au rythme où nous le faisons actuellement mènera à un effondrement total des écosystèmes.
La crise de la biodiversité en cours ne pourrait être que les prémices d’un effondrement massif des écosystèmes. L’alerte a été sonnée le 24 février dans un article scientifique de la revue Current Biology, écrit par une équipe de chercheurs chinoise. Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont étudié la plus grande extinction connue, celle du Permien-Trias, qui s’est déroulée il y a environ 252 millions d’années. A la suite d’un réchauffement climatique, résultant d’énormes éruptions (...)
Aurore Stéphant : Ingénieure géologue minier, spécialisée dans les risques environnementaux et sanitaires des filières minérales.
Emmanuel TODD est anthropologue, démographe et historien. Il revient sur Élucid pour analyser les rouages méconnus de la guerre en Ukraine, qui s'étend de plus en plus, et menace de déstabiliser durablement le monde que l'on a connu. De l'étude des systèmes familiaux, en passant par la pratique diplomatique des États, leurs stratégies profondes, ou encore l'influence de la presse, Emmanuel Todd, connu pour avoir prédit l'effondrement de l'URSS à 25 ans, propose face à Olivier Berruyer, ses hypothèses sur l'avenir de ce terrible conflit.
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
Cette première partie de conférence traite de l'histoire de nos sociétés de consommation à la mode occidentale grâce aux énergies modernes esssentiellement f...
Nouveau "TALK" en PUBLIC sur LIMIT avec Vincent Mignerot sur L'ENERGIE DU DÉNI. Nous allons abordé des questions liés à l'humanité, l'énergie et la transition énergétique a-t-elle déjà réellement existé ? A-t-il aussi été démontré ? en toute décontraction nous creusons ces sujets complexes qui créent beaucoup de réactance à juste titre pourtant il faut en parler. Vincent Mignerot, essayiste, explore la question de l’existence et interroge la capacité d’adaptation de l’humanité à terme ainsi que la singularité de l'espèce humaine. Il est aussi le fondateur de l’association Adrastia qui s’inquiète du risque d’effondrement de la société thermo-industrielle.
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.
Assisterons-nous, à plus ou moins brève échéance, à « un effondrement des sociétés complexes », pour reprendre le titre d’un livre de l’historien Joseph A. Tinter ? L’hypothèse paraît plausible. Si les civilisations s’édifient au long des siècles, leur désintégration est souvent brutale. L’Italien Ugo Bardi, professeur de chimie et membre du comité scientifique de l’Association pour l’étude des pics de pétrole et de gaz naturel, nous alerte sur la rapidité de ce processus qui peut néanmoins être amorti si on ne se raccroche pas aux vieilles solutions du passé.
Le principal penseur de la décroissance français s’exprime sur le site de QG, 50 ans après la publication du rapport Meadows. Si la conscience de la finitude du monde progresse, rien de décisif n’est selon lui mis en place, notamment parce que les gouvernements redoutent une forte montée des tensions sociales si un changement de paradigme véritable était mis en place. Le capitalisme a atteint une telle puissance qu’il n’y a que lui-même qui peut se détruire. Seule lueur d’espoir, il est bien parti pour cela selon l’auteur de « Pour en finir avec l’économie »
Je viens de,lire d’Antoine Buéno « L’effondrement du monde n’aura probablement pas lieu » (ed.Flammarion,2022). Ce livre fait assurément réfléchir et je vous en propose un commentaire subjectif a…
Début 2022, le GIEC a rendu son dernier rapport, dont les conclusions se révèlent toujours plus alarmantes sur les risques climatiques pour l’humanité. Certaines de leurs prévisions peuvent nous conduire à l’effondrement de la civilisation industrielle, voire de l’humanité ou au moins de certaines sociétés. Mais qu’est ce que l’effondrement d’une société ? Quelles sont les facteurs d’effondrement. Jared Diamond définit 5 facteurs principaux d’effondrement. Diamond est critiqué pour son approche par certains auteurs, tandis que d’autres chercheurs ajoutent d’autres causes. Comprendre le passé s’avère donc nécessaire pour continuer à avoir un avenir.
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Depuis quelques semaines, les actions de désobéissance civile se multiplient en France et à travers le monde. Ainsi, on a pu voir s'enchaîner les images de célèbres tableaux aspergés par des activistes, mais aussi de scientifiques qui se collent au sol ou…
Ce blog se donne pour objectif de mettre à la disposition des internautes des idées et des concepts portant sur la place, dans la fiction, de la collapsologie ainsi que sur celle de son objet, l’effondrement des sociétés industrielles....
Gaël GIRAUD est économiste et prêtre jésuite. Directeur de recherches au CNRS, il dirige depuis 2021 le programme de justice environnementale à l’université de Georgetown. Depuis plusieurs années, il alerte sur les risques d'effondrement économique, financier et environnemental pesant sur notre civilisation. À l'occasion de la parution de son nouveau livre "Composer un monde en commun", Gaël Giraud nous livre une analyse approfondie de l'état actuel de notre monde, à l'heure où l'inflation menace notre pouvoir d'achat, ou les marchés financiers font la loi, et où la guerre bouleverse ce très fragile équilibre. Il est urgent de combattre l'Ancien Monde, et d'en repenser un en commun.
Un rapport confidentiel de la Deutsche Bank révèle comment les ultra-riches se préparent au collapse
- Jacques TiberiUne note privée de la Deutsche Bank alerte ses gros clients ultra-riches des dangers d'effondrement du système industriel et financier.
Effondrement, catastrophisme, survivalisme, collapsologie, les mots ne manquent pas pour annoncer la chute qui nous attend à l’issue de la fin du règne du Dieu marché. Pour ne pas se limiter à la stupeur qui engendre souvent l’incapacité d’agir, les serveurs du Comptoir vous proposent de rencontrer Pablo Servigne, co-auteur de Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) avec Raphaël Stevens. Pour préserver notre santé mentale, il a aussi participé à l’écriture de L’Entraide : L’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017) avec Gauthier Chapelle. Un ouvrage qui nous rappelle que notre société individualiste n’est pas irrémédiable et que l’humanité est traversée par la coopération entre ses membres, qu’il s’agit aujourd’hui de favoriser contre vents et marées.
A la suite du succès phénoménal de Comment tout peut s’effondrer et d’Une autre fin du monde est possible, la question d’un possible effondrement a envahi les médias, l’époque, les esprits. Les événements catastrophiques qui ponctuent l’actualité prennent place dans ce récit. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants ? Comment ? Et aussi, pourquoi les boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent aux questions des jeunes parents inquiets dans L’effondrement expliqué à nos enfants… et à nos parents, éditions du Seuil.
Cela va être sans doute une succession d’effondrements, des petits et des grands. Cela a sans doute déjà commencé. Cela a commencé pour certains, pour les dominés de notre civilisation. Et puis, pour nous, on verra bien. [...] Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent à ces questions dans leur nouvel ouvrage paru au Seuil : L'Effondrement (et après) expliqué à nos enfants... et à nos parents.
Tech billionaires are buying up luxurious bunkers and hiring military security to survive a societal collapse they helped create, but like everything they do, it has unintended consequences
Editions Seuil - « Papa, c’est quoi cette histoire de fin du monde ? » Entre effondrement du vivant et effondrement possible de notre société… le mot plane comme une ombre au-dessus de notre époque. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants sans les angoisser ? Avec quels mots ? Et aussi, pourquoi certains boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle tissent une discussion à bâtons rompus entre générations avec pour horizon la préservation des liens.
Depuis la publication en 2015 de Comment tout peut s'effondrer (Seuil), Pablo Servigne est devenu une figure majeure de la collapsologie, cette « science appliquée et transdisciplinaire de l’effondrement ». Avec Gauthier Chapelle, agronome et biologiste, ils publient L'Effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents (Seuil, 2022), petit livre grand public mettant en scène des échanges intergénérationnels autour de ce sujet angoissant. Une manière de rétablir le dialogue alors que le clivage entre la génération Greta Thunberg et les « boomers » ne fait que s’accentuer.
Depuis la publication en 2015 de Comment tout peut s’effondrer (Seuil), Pablo Servigne est devenu une figure majeure de la collapsologie, cette « science appliquée et transdisciplinaire de l’effondrement ». Avec Gauthier Chapelle, agronome et biologiste, ils publient L’Effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents (Seuil, 2022), petit livre grand public mettant en scène des échanges intergénérationnels autour de ce sujet angoissant. Une manière de rétablir le dialogue alors que le clivage entre la génération Greta Thunberg et les « boomers » ne fait que s’accentuer.
L’effondrement socio-économique en cours au Liban a mis sur la paille des pans entiers de la population et fragilisé encore plus les segments défavorisés du pays. En l’absence d’un système de protection sociale et d’accès au logement, certains se retrouvent à la rue, raconte le site “Raseef22”.
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
Notre monde compte avant tout sur les mines, en plus des hydrocarbures, pour se développer. Point de "transition écologique" sans lithium, cuivre, cobalt, nickel...venu de partout pour produire et alimenter notre soif de véhicule électrique, éolienne,objet numérique...Catastrophe environnementale, effet rebond, énergei monstrueuse pour extraction, la croissance verte est une fausse bonne idée.
Dans le dernier numéro de Zilsel, le sociologue C. Tasset (VetAgroSup) consacre un article à la diffusion des théories de l'effondrement. Il envisage le mouvement « collapso » comme une entreprise de vulgarisation scientifique, incluant les questions agricoles et alimentaires. Du côté des producteurs de ces discours, il décortique notamment l'argumentaire de P. Servigne dans Comment tout peut s'effondrer (2015). Ce best-seller articule différents cadres conceptuels (pensée systémique, thermodynamique, limites planétaires), sur fond d'enjeux existentiels et spirituels. Du côté de la réception, les lecteurs sont plutôt pétris de culture scientifique (ingénieurs et autres professions techniques). Ils trouvent dans ces ouvrages une réponse à des inquiétudes diffuses et une « ressource réflexive ». Leurs trajectoires peuvent les amener à déserter des emplois stables et bien rémunérés, et à s'engager dans des démarches de « résilience » et des changements de pratiques (trio récurrent low techs-permaculture-sob
Chaque année, l'ONU publie un « bilan mondial sur la réduction des risques de catastrophe » (GAR2022). La conclusion du millésime 2022 est sombre : l’accélération des catastrophes naturelles et des crises économiques fait grandir la probabilité d’un effondrement de la « civilisation » (comprendre : du mode de vie occidental).
Imaginons un avenir radicalement différent. Sobriété, rationnement, culture biorégionale et vision permaculturelle : voici venu le temps de la limite.
Jérémy Désir, ancien trader de la city, est intervenu sur Public Sénat où il a dénoncé la voracité d’un système financier à des années lumières des préoccupations sur le climat. Selon lui, ces banques « parient sur l’effondrement » de la planète.
L’espèce humaine entame son déclin selon le rédacteur en chef de la revue scientifique Nature, Henry Gee. Le paléontologue évoque les principales raisons qui pourraient mener à une extinction de l’humanité.
Our World at Risk: Transforming Governance for a Resilient Future
Un rapport des Nations Unies qui fera date en arrive à la conclusion que « l’effondrement de la planète » est de plus en plus probable. Mais le rapport a-t-il été édulcoré avant d’être publié ?
Conference: Doctorales 2022 de la Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication (SFSIC)At: Dijon
Après le livre Le climat n’est pas le bon combat, dans lequel il fustige l’inaction et les fausses solutions face aux enjeux non seulement climatiques mais aussi sociétaux, Jean-Christophe Anna revient avec sa suite : Écrivons ensemble un nouveau récit pour sauver la vie. Le ton fataliste a laissé place à un souffle d’espoir. Alors que l’auteur affirmait initialement que « la transition est morte » et l’« utopie bornée », son nouvel ouvrage invite de manière « vitale » à la « révolution »à travers une « utopie éclairée ».
Apanage durant près de deux siècles de la pensée conservatrice et réactionnaire, la vision décadentiste de la civilisation subit, ces dernières années, une mutation vers la gauche au regard de l’urgence écologique
Bienvenue dans ce nouveau "TALK" sur LIMIT avec Laurent Aillet. Biologiste, fondateur de Résilience et Adaptation et président d'Adrastria Co-directeur avec Laurent Testot du livre "Collapsus, changer ou disparaître"
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
L'astrophysicien était l'invité de "La Terre au carré" à l'occasion de la parution d'un de ses entretiens. Au micro de Mathieu Vidard, il pointe du doigt "l'inertie" de notre société face à la catastrophe écologique actuelle, alimentée par un rapport au vivant qu'il juge éminemment problématique.
Cinquante ans après sa publication, le rapport Meadows sur les limites à la croissance démontre chaque jour son actualité. Entretien avec l’un de ses co-auteurs, Jørgen Randers, aujourd’hui âgé de 76 ans.
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Jamais le monde politique, tant national qu’international, n’a promu des politiques publiques aussi orthogonales à une situation écologique dramatique, même potentiellement tragique et à courte échéance. En France, le Sénat, sous prétexte d’encourager la productivité agricole, ouvre les vannes à la destruction du vivant et de la santé humaine ; il n’est question dans les couloirs des assemblées et sur les plateaux que de supprimer l’Agence de la transition écologique (ADEME) ou l’Office français de la biodiversité (OFB)
Les offensives politiques de Donald Trump sont synonymes d'encore plus "d'incertitudes" qu'à l'époque de la pandémie de Covid-19 pour l'environnement économique mondial, estime le vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), dans un entretien publié dimanche dans le Sunday Times.
Le vice-président de la Banque centrale européenne, Luis de Guindos, affirme ce dimanche 16 mars dans un entretien accordé au «Sunday Times» que les offensives politiques imprévisibles du président américain contre ses alliés comme ses concurrents rendent la situation actuelle «volatile».
Et si, demain, les pays n’existaient plus ? Si les États-nations, ces piliers de l’organisation politique moderne, cessaient d’exister, non pas sous l’effet d’une guerre ou d’un effondrement brutal, mais par une dissolution méthodique, orchestrée par les forces mêmes qui, autrefois, prospéraient en leur sein ? Et si, au lieu de 200 pays aux frontières bien définies, nous vivions dans un monde morcelé en milliers de micro-juridictions privées, chacune régie non plus par des lois communes, mais par les intérêts d’une poignée de grandes fortunes et d’entreprises multinationales ? Ce scénario n’est pas une pure fiction, mais bien une vision du monde portée par une frange influente de penseurs libertariens, investisseurs et entrepreneurs de la Silicon Valley. Des figures comme Peter Thiel, cofondateur de PayPal et idéologue du techno-libertarianisme, considèrent que les États-nations, avec leurs institutions démocratiques et leurs régulations, sont des entraves à l’innovation et à la liberté économique. Selon eux,
💡 Is our obsession with economic growth leading us to collapse? Economist and research Gaya Herrington joins us to discuss why GDP is a flawed metric, how degrowth can lead to a thriving well-being economy, and why businesses must prioritize resilience over efficiency. Tune in for a critical conversation on reshaping our economic future.
Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ?. Au travers de cette hypothèse, Albin Wagener – Professeur d’université en Sciences du langage et Sciences de l’information et de la communication – évoque l’étrange période dystopique que nous vivons en ce premier quart du 21ième siècle. Sommes-nous déjà en guerre mondiale ? Bonne lecture. ObsAnt
Comme le dit souvent Arthur Keller, la peur ne fige pas, elle pousse à l'action. Voici donc quelques propos choquants qui j'espère susciteront de la peur et de l'action chez ceux qui la regarderont. Les intervenants : Cédric Ringenbach, Aurélien Barrau, Jean-Marc Jancovici, Pablo Servigne
Ce concept qui désignait, à la fin du XXᵉ siècle, le petit cercle qui avait mis la Russie en coupe réglée après la décomposition de l’URSS, renvoie aujourd’hui au petit groupe de milliardaires qui a, aux États-Unis, une influence disproportionnée, au point de menacer la démocratie.
Les riches continuent de s’enrichir. Cela ne fait aucun doute. Mais ce que l’on oublie souvent de dire, c’est comment ils y parviennent, non seulement par l’exploitation habituelle, mais aussi en conduisant activement le monde vers la catastrophe tout en se protégeant des retombées.
Article majeur sur la Révolution Papillon, ou Dark Enlightenment, dystopie clairement en cours aux USA via le DOGE (nommé RAGE à l’origine) – à propos de laquelle certains tiraient la sonnette d’alarme dès 2014 concernant ses soutiens de la Silicon Valley (!) en adéquation ensuite avec le Project 2025 des chrétiens nationalistes. Sa conclusion : « Le temps que la plupart des Américains comprennent ce qui se passe, le « reboot » – la destruction du gouvernement – pourrait déjà être achevé. »
A première vue, vous pourrez probablement penser que l’auteur de ces lignes est soit en train de traverser un épisode de déprime passagère nourri par un doomscrolling trop intensif, soit qu’il s’aventure bien loin de ses terrains d’expertise habituels. Les deux seraient inquiétants, cela va sans dire. Pourtant, je souhaite que nous considérions un instant … Continuer la lecture de Et si la troisième guerre mondiale avait déjà commencé ? →
🌌 L’histoire de l’humanité est une traînée de lumière dans l’immensité du temps… Il y a 4,5 milliards d’années, la poussière d’étoiles s’est rassemblée pour former une planète. Il y a 500 millions d’années, la vie a explosé en une danse infinie d’évolution. Et aujourd’hui, nous sommes là. À l’aube d’un basculement.
In 1919, at the height of a global crisis that resulted from the turmoil of the Russian Revolution, the devastation of the first world war, and the collapse of Europe’s great continental empires, Irish writer William Butler Yeats penned his famed warning to humanity, mourning the end of the old world: “Things fall apart; the centre cannot hold / Mere anarchy is loosed upon the world.”
Au cœur de la science du climat, il existe une déconnexion déconcertante entre les projections climatiques et les projections démographiques. En effet, si l’on compare les deux, on pourrait penser que les spécialistes de la population et les spécialistes du climat vivent dans deux mondes complètement différents.
Trump 47 : La fin de l'organisation mondiale tel que nous le connaissions ? Donald Trump est de retour à la Maison Blanche, mais ses choix pour l'avenir de l’Amérique risquent de bouleverser le monde entier. Drill, Baby, Drill, annexer le Groenland, exploiter jusqu'à la dernière goutte de pétrole… Quelles seront les conséquences de ses actions sur le climat, les ressources et l'équilibre géopolitique mondial ? Dans cette vidéo, on plonge dans les 4 grandes clés de son mandat qui risquent de redéfinir le futur de notre planète
The CIO of Goldman Sachs has said that in the next year, companies at the forefront will begin to use AI agents as if they were employees — as team members with tasks to do.
Après son best-seller « Dans la forêt », l'autrice étasunienne Jean Hegland publie « Le Temps d’après ». Dans notre entretien, elle revient sur la perte de sa maison dans un incendie en 2020 en Californie.
The 20th edition of the Global Risks Report 2025 reveals an increasingly fractured global landscape, where escalating geopolitical, environmental, societal and technological challenges threaten stability and progress. This edition presents the findings of the Global Risks Perception Survey 2024-2025 (GRPS), which captures insights from over 900 experts worldwide. The report analyses global risks through three timeframes to support decision- makers in balancing current crises and longer-term priorities.
La fin de la pensée critique et l’effondrement de la civilisation. À une époque où la logique et l’esprit critique sont plus importants que jamais, la société évolue dans la direction opposée – vers la désinformation, le mysticisme et les régimes autoritaires. Le monde est plongé dans un état permanent de polycrise : instabilité économique, effondrement écologique, tensions géopolitiques et fracture sociétale. Au lieu d’affronter ces crises avec logique et des solutions fondées sur des preuves, de vastes pans de la population se replient sur la superstition et l’autoritarisme.
Avant de lancer cette chaîne. Nous avions créer un pilote lorsque j'étais encore sur @TarmacRTBF la plate-forme média de la @rtbf qui avait pour vocation d'introduire les limites planétaires à des personnes qui n'y connaissaient rien. "1,5°C" était le titre que nous avions trouvé en symbole avec les accords de paris de la COP 21. Cette vidéo j'ose espérer captivante revient sur le constat global de notre époque : comment notre planète, nos écosystèmes et nos sociétés sont à la croisée des chemins face au changement climatique. Avec des invités comme @jean-marcjancovici2537 Pablo Servigne, @RokhayaDialloFR ou encore le climatologue François Massonnet de @universitedelouvain nous dressons un état des lieux sans concessions mais aussi porteur d'espoir.
In 2024, global average temperatures breached the critical threshold of 1.5°C above pre-industrial levels — a tipping point long warned about by scientists. Instead of catalyzing swift global action, this milestone has only underscored a grim reality: the collapse of our global ecological and economic systems is not a distant possibility — it is unfolding before us. Climate change, combined with the many other dimensions of the polycrisis — resource depletion, biodiversity loss, political instability, and economic inequities — has created a perfect storm. This storm is not just brewing; it’s here.
Une brève explication des crises mondiales simultanées. J’ai beaucoup écrit sur la polycrise, mais surtout d’un point de vue environnemental/écologique. Si je postule que les éléments sous-jacents de chaque aspect de la polycrise découlent de la surexploitation des ressources, il y a en réalité beaucoup plus que cela. Pour être clair, nous vivons à l’ère de la polycrise – une cacophonie de désastres imbriqués, une tempête parfaite des pires échecs de l’humanité convergeant en une seule réalité catastrophique. Il ne s’agit pas d’une seule crise. Il s’agit de tout, partout, en même temps, et la spirale se dirige vers nous plus vite que nous ne pouvons l’imaginer.
I mapped out a likely scenario, based on a synthesis of a variety of estimates combined with a dose of interpretation. While I can't predict the future, if we continue business as usual we'll soon witness compounding destruction of our infrastructure, economy and agricultural systems. A reasonable estimate suggests cascading civilizational and social collapses by mid-century - just 25 years from now.
In this article, we’ll see why cascading disruptions of environmental and political systems are entangled and mutually reinforcing. We’ll also try to identify the next stages of global collapse, and explore the options for individuals and communities seeking to survive and to prevent as much harm and suffering as possible.
Le gouvernement haïtien a dénoncé, lundi 9 décembre, le « massacre abject » survenu ce week-end dans la capitale, où près de 200 personnes ont été tuées selon l’ONU.
Cyrus Farhangi est un expert vulgarisateur des enjeux environnementaux. Il partage quotidiennement sur Linkedin ses découvertes, ses craintes et ses espoirs concernant un possible effondrement de notre civilisation suite aux catastrophes environnementales en cours. Il travaille aujourd’hui pour une entreprise de production d’énergie solaire. D’abord convaincu que l’effondrement était inéluctable compte tenu de la complexité de la situation, de la gravité des catastrophes et de l’inertie de notre système économique, il a depuis nuancé son approche et considère que des solutions existent et que nous ne sommes pas condamnés. En piochant parmi les solutions imaginées par les milieux décroissants que dans celles imaginées dans les milieux techno-solutionnistes, Cyrus pense que nous pouvons imaginer un chemin nous permettant d'éviter de vivre l'effondrement de notre civilisation.
Hystérie, escroquerie, catastrophisme… Les mots ne manquent pas pour accabler ceux qui tentent d’alerter l’Humanité sur la possibilité d’un effondrement lié au climat. Pourtant, le réchauffement global pourrait nous faire entrer dans des zones d’incertitudes très importantes.
Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL. Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
À quel point le Monde est-il proche d’un changement climatique irréversible ? Les points de basculement critiques du système climatique sont les ombres au tableau lorsqu’il s’agit…
Un rapport scientifique alerte sur l'aggravation critique de la crise climatique. Il souligne des records inquiétants pour 25 des 35 indicateurs suivis, dont les températures, émissions et déforestations.
Face aux crises majeures inédites qui se profilent
Selon les chercheurs, les puits de carbone naturels sont au bord de l’effondrement, avec une baisse fulgurante de la capacité des sols, des océans et des forêts à absorber le dioxyde de carbone. À ce stade, le dérèglement climatique pourrait suivre un rythme beaucoup plus rapide que celui prédit par les modèles climatiques actuels.
Des émissions, des températures et une population record signifient que de plus en plus de scientifiques envisagent la possibilité d’un effondrement de la société, selon un rapport
“L’effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l’équipe interdisciplinaire à l’origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-…
Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens i Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.
Tout se déroule comme prévu. Après plus de cinquante ans de prophéties catastrophiques, la réalité rend plausible un effondrement systémique mondial. Alors qu’une minorité en prend conscience, la majorité croit encore que le marché, la croissance et la technologie résoudront les problèmes actuels, notamment les inégalités et la crise écologique. Malgré les efforts d’experts et de politiques pour élaborer des solutions, les indicateurs montrent l’inanité de ces tentatives. Que faire, dès lors, face à la catastrophe politique, écologique et sociale imminente ? Pour le scientifique et ancien ministre Yves Cochet, cela ne fait aucun doute : en ces temps incertains et bouleversés, il est urgent de se départir de nos croyances et de placer la question de l’effondrement au cœur du débat public.
Publié par Good Works de l’Institut Schumacher, S’effondrer ensemble: Vers l’écoliberté écrit par Jem Bendell, est désormais disponible. Yes, the French version of ‘Breaking Together’ is now available, published by Good Works, of The Schumacher Institute. Initialement sur Amazon, il sera disponible sur d’autres plateformes et dans les librairies d’ici novembre, et sera disponible en tant qu’epub gratuit au début de 2025. Je présenterai le livre fin octobre à Grenoble et/ou Genève. Initially, on Amazon, it will be available on other platforms and from book shops by November, and will be available as a free epub in early 2025. I will give a talk about it in Grenoble and/or Geneva in late October.
L'effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l'équipe interdisciplinaire à l'origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-on arrivé là ? Du fait des systèmes économiques et monétaires dominants, qui nous ont poussés à nous détruire mutuellement et à détruire la nature, à un point tel qu'ils ont brisé les fondements de nos sociétés. Mais alors, que faire ?
Dans cet épisode, on va explorer comment l’humanité a complètement bouleversé son environnement au cours des 12 000 dernières années, et comment ces changements nous ont impactés en retour. Nous allons étudier comment les sociétés humaines des Amériques, de l’Europe et de la Chine se sont transformées durant 4 grandes périodes de l’histoire : Le Néolithique, l'âge des empires, la modernité , et la grande accélération. Quels sont les éléments clés qui ont fait basculer nos sociétés, des fois jusqu’à leurs effondrements ? Qu’est-ce que le passé nous apprend pour faire face aux crises actuelles et futures ? Et pour parler de ces sujets, j’ai le plaisir d'accueillir Laurent Testot. Laurent est journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Cataclysmes : une histoire environnementale de l'humanité ou encore plus récemment Les forêts, des forêts primaires aux enjeux du XXIè siècle. Comme vous pouvez le voir, cette vidéo est parmi les plus longues de la chaîn
À l’occasion de ses 10 ans, l’association Adrastia vous invite à une analyse rétrospective et prospective de la diffusion auprès du public de l’alerte sur les risques d’effondrements.
D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
La parution en 2015 du livre de Servigne et Stevens (Comment tout peut s’effondrer) a marqué un tournant dans le débat public francophone sur la possibilité d’un futur effondrement des sociétés modernes. La notion de « collapsologie » introduite par les auteurs est polarisante et contestée, mais les réflexions autour du risque d’effondrement ne sont pas récentes. Déjà dans les années 2000, le livre de Jared Diamond (Collapse) avait rencontré un succès mondial. Finalement, ce débat avait été largement impulsé et influencé par le rapport initial pour le club de Rome sur les limites de croissance et les risques d’effondrement induits (1972) et ses différentes réactualisations (1992 et 2004), vendu à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde. Le terme de collapsologie est polémique en France. D’une part la notion d’effondrement est polysémique, renvoyant à des conceptions différentes des risques encourus. D’autre part, ce terme suggère l’existence d’une discipline scientifique de l’effondrement, c
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
Critical tipping points in the climate system are the flies in the ointment when it comes to accurate prediction of where our planet is headed
Quand les plus pauvres suffoqueront sous 40°C dans un épais nuage de pollution, où seront les ultra-riches ? A priori dans leurs bunkers. Ce marché est florissant à mesure que la crise climatique et autres tensions géopolitiques s’accélèrent. Le patron de Facebook (Meta) est en première ligne : il est en train de construire secrètement un bunker sur l’île hawaïenne Kauai.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.
Face à la crise climatique, le survivalisme est devenu l’ultime lubie des milliardaires qui planifient leur exode et tentent d’échapper au monde commun.
Yachts, bunkers, fermes autonomes... Un cortège d’entreprises se sont lancées pour accompagner les ultrariches dans leur tentative d’échapper à la catastrophe écologique et nourrir leur penchant égoïste.
L'effondrement expliqué par Yves Cochet
Hypothèse K. Catastrophe civilisationnelle. Effondrement. Crise du sens. Technosolutionnisme. Axiologie.
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Selon plusieurs médias américains, le patron de Facebook est en train de se faire construire un bunker de 160 hectares sur l'île de Kaui, dans l'archipel américain d'Hawaï. Le projet avoisinerait les 300 millions de dollars.
Un anthropologue évolutionniste s'est penché sur les risques d'observer un effondrement civilisationnel. Voici ce qu'il en dit.
The collapse of civilization is becoming very obvious, yet most people still don't know. Here are three reasons why.
Comment les entreprises peuvent réagir face à la déconsommation ? Interview Laurent Testot Laurent Testot est un journaliste spécialisé en histoire globale et prospective, connu pour son approche qui relie ces deux domaines. Il explique que l'histoire globale permet de comprendre l'histoire des civilisations et leurs interactions avec l'environnement, ainsi que l'émergence de la société thermo-industrielle actuelle. Dans cette interview, Laurent Testot présente son parcours et ses ouvrages, notamment son livre Cataclysme : Une histoire environnementale de l'humanité, publié en 2017, qui est une synthèse de l'histoire environnementale globale. Il mentionne également un ouvrage collectif intitulé Collapsus, co-dirigé avec Laurent Ayet en 2020, qui aborde la question de l'effondrement en donnant la parole à des spécialistes du sujet.
Arthur KELLER est ingénieur, expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de sécurité globale des territoires et de résilience. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Arthur Keller alerte sur le fait que la crise environnementale n'est pas analysée de la bonne façon, ce qui ne nous permet pas de penser correctement des solutions. Avec une approche systémique, il propose de radicalement changer nos méthodes, et de commencer à imaginer pour demain de nouveaux modèles de société, affranchis du productivisme à tout prix qui ne garantit aucun bonheur ni aucun avenir.
Nous allons examiner un objet monstrueux, alors que notre époque est déjà marquée par des guerres cruelles et des catastrophes à répétition. Je ne voudrais pas aujourd’hui ajouter du malheur au malheur, du pathos à la misère, mais affronter rationnellement un objet de pensée peu débattu : l’effondrement systémique mondial.
Une guerre en Europe, une autre au Moyen-Orient, une pandémie et la “menace” d’une intelligence artificielle dont on ne connaît pas les limites. Nous vivons dans une ère anxiogène, constate l’hebdomadaire italien “Il Venerdì”. Mais est-ce la traduction d’une réalité objective ou bien le résultat d’un biais de perception ?
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Even if there were no climate change, civilization would still collapse in the next few decades. Here's why.
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C'est ce qu'affirme un éminent économiste écologique. C'est une sombre prédiction qu'a faite le professeur William Rees, de l'Université de Colombie-Britannique. Si son nom n'est pas très connu en France, un concept qu'il a développé l'est bien davantage: l'empreinte écologique....
Par John Dearing, Gregory Cooper et Simon Willcock via The Conversation, traduction A l’encontre. Selon une étude parue dans la revue Nature Sustainability, sous la pression des activités humaines, nous pourrions subir des effondrements des écosystèmes avec des points de basculements jusqu’à 80% plus tôt que ce que les modèles envisagent.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
Bertrand Méheust est un chercheur original, atypique, par les thèmes qu’il a abordés et par la manière dont ils les a abordés. Les lectrices et lecteurs qui ne le connaissent pas s’en rendront aisément compte avec cet entretien. Il est par ailleurs un des premiers auteurs à avoir théorisé l’effondrement probable de la civilisation industrielle. Ces deux raisons suffisent fonder l’intérêt de cet entretien de découverte d’un auteur. D. B.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle....
Une étude britannique précise quels pays seraient capables de résister le mieux à un éventuel effondrement de l'humanité.
Quels sont les tabous de l'effondrement ? Comment gérer nos émotions ? Voici Vincent Mignerot, chercheur indépendant et poil à gratter sur l'effondrement ! SOMMAIRE 01:11 Sa vision de l’effondrement 04:15 Pourquoi ça lui tient à cœur ? 06:11 Nos émotions face à l’effondrement 07:33 L’éco-anxiété 08:19 Tabou 1 : Réduire les revenus ? 12:41 Tabou 2 : Le mythe de la transition énergétique 15:46 Tabou 3 : La démographie 18:54 Tabou 4 : La sécurité 23:57 S’il était président ? 25:46 Tabou 5 : La décroissance et le collapse washing 29:32 Un effondrement dès 2030 ? 31:09 Pourquoi ce ne sera pas Mad Max ? 32:50 La quête de sens de Vincent Mignerot SI TU AS SOIF DE SENS ► La version podcast de Soif de Sens (Apple, Spotify...) : https://bit.ly/pierrechevelle ► Tu veux 50€ ET t'es écolo ? : https://bit.ly/50euros_ ► Mes 3 livres "Changer le monde en 2 heures" : http://en2heures.fr --- Send in a voice message: https://anchor.fm/soifdesens/message
Clémence Marque, docteur en pharmacie, consultante en souveraineté sanitaire
Jusque dans les années 1980, la notion d’effondrement, dans le sens d’effondrement de civilisation, était réservée à l’étude des sociétés anciennes disparues par les historiens et archéologues. Cette étude des civilisations antiques trouve ses origines dans les travaux précurseurs de savants et d’amateurs du XVIIIe siècle, fascinés par les ruines antiques. Le XIXe siècle, siècle du Romantisme, augmentera massivement la fascination pour les ruines et le sort funeste de ces civilisations disparues. On parlera de « ruines romantiques ». Comme si l’essor -ou le déchaînement- de l’industrie, du capitalisme et de la mondialisation, avait intuitivement fait comprendre à ces observateurs la fragilité des sociétés humaines, de la nature, des paysages contemporains, au travers du constat des civilisations du passé anéanties malgré leur architecture monumentale, leur technique avancée et leur art raffiné.
Bienvenue dans l’Anthropocène ! Nous nous apprêtons à entrer dans un monde dans lequel il fera plus chaud, souvent plus aride, et dans lequel la nature va profondément changer. Les écosystèmes vont se réorganiser, souvent se dégrader, parfois au cours de transitions abruptes que certains appellent « effondrements écologiques ». Quelle réalité se cache sous cette notion ?
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Philippe Lamberts, député belge au parlement Européen depuis 14 ans. Ingénieur civil de formation spécialisé en mathématique et modélisation. Il est aujourd'hui président du groupe des verts au parlement européen.
Ce livre fait la synthèse des multiples approches utilisées dans le domaine de l’écologie scientifique pour comprendre, définir et tenter de prédire les transitions abruptes dans les écosystèmes. À l’aide de nombreux exemples concrets, il explique comment elles peuvent émerger dans des écosystèmes aussi différents que des lacs, des forêts tropicales, des populations d’oiseaux ou des pelouses alpines. Le livre présente les outils mathématiques utilisés pour modéliser ces effondrements, depuis les travaux des pionniers du domaine jusqu’à ceux, plus récents, fondés sur l’analyse de réseaux d’interactions toujours plus complexes. Enfin, cet ouvrage présente différentes approches pour tenter de prédire les transitions dans les écosystèmes, à partir des observations actuelles.
Knowing that the world is ending can be incredibly lonely. Here's what it's like to be collapse aware among those who are oblivious.
Nous avons conçu Vortex un peu comme un prolongement de Collapsus, suite à une série de hasards... Collapsus, pour mémoire, est un livre collectif imaginé par Laurent Aillet, et que j'ai codirigé avec lui, qui a convaincu un éditeur sérieux de mettre des billes sur le projet. Le bouquin a été publié chez Albin Michel, début 2020, pile quelques jours avant qu’on soit tous confinés comme des poulets en batterie. Il s’est quand même bien vendu sans aucune promo, le contexte jouant peut-être en sa faveur. Son argumentaire ? Réunir une quarantaine d’auteurs autour de la thématique de l’effondrement, de façon à restituer une vision kaléidoscopique du phénomène
Ces derniers mois, les scientifiques ont commencé à prendre part au débat public de plus en plus fréquemment. Pour se faire entendre, ils ont manifesté leur inquiétude à l’égard de l’urgence écologique par un appel à la désobéissance civile lancé dans une tribune au Monde. Quelques jours plus tard, ces mêmes experts s’exprimaient à nouveau dans Collapsus, Changer ou disparaître ? Le vrai bilan sur notre planète. Quarante spécialistes se sont alors réunis afin de faire un diagnostic de l’état de l’environnement, avec pour objectif de sensibiliser l’opinion publique. La question est donc : pourquoi les scientifiques ont-ils décidé de s’impliquer dans le débat public ?
Les leçons du passé sont parfois sans concession. Et celle que les chercheurs viennent d’apprendre d’une extinction de masse qui s’est jouée il y a plus de 250 millions d’années est on ne peut plus claire. Détruire la biodiversité au rythme où nous le faisons actuellement mènera à un effondrement total des écosystèmes.
La crise de la biodiversité en cours ne pourrait être que les prémices d’un effondrement massif des écosystèmes. L’alerte a été sonnée le 24 février dans un article scientifique de la revue Current Biology, écrit par une équipe de chercheurs chinoise. Pour en arriver à cette conclusion, ces scientifiques ont étudié la plus grande extinction connue, celle du Permien-Trias, qui s’est déroulée il y a environ 252 millions d’années. A la suite d’un réchauffement climatique, résultant d’énormes éruptions (...)
Aurore Stéphant : Ingénieure géologue minier, spécialisée dans les risques environnementaux et sanitaires des filières minérales.
Emmanuel TODD est anthropologue, démographe et historien. Il revient sur Élucid pour analyser les rouages méconnus de la guerre en Ukraine, qui s'étend de plus en plus, et menace de déstabiliser durablement le monde que l'on a connu. De l'étude des systèmes familiaux, en passant par la pratique diplomatique des États, leurs stratégies profondes, ou encore l'influence de la presse, Emmanuel Todd, connu pour avoir prédit l'effondrement de l'URSS à 25 ans, propose face à Olivier Berruyer, ses hypothèses sur l'avenir de ce terrible conflit.
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
Cette première partie de conférence traite de l'histoire de nos sociétés de consommation à la mode occidentale grâce aux énergies modernes esssentiellement f...
Nouveau "TALK" en PUBLIC sur LIMIT avec Vincent Mignerot sur L'ENERGIE DU DÉNI. Nous allons abordé des questions liés à l'humanité, l'énergie et la transition énergétique a-t-elle déjà réellement existé ? A-t-il aussi été démontré ? en toute décontraction nous creusons ces sujets complexes qui créent beaucoup de réactance à juste titre pourtant il faut en parler. Vincent Mignerot, essayiste, explore la question de l’existence et interroge la capacité d’adaptation de l’humanité à terme ainsi que la singularité de l'espèce humaine. Il est aussi le fondateur de l’association Adrastia qui s’inquiète du risque d’effondrement de la société thermo-industrielle.
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.
Assisterons-nous, à plus ou moins brève échéance, à « un effondrement des sociétés complexes », pour reprendre le titre d’un livre de l’historien Joseph A. Tinter ? L’hypothèse paraît plausible. Si les civilisations s’édifient au long des siècles, leur désintégration est souvent brutale. L’Italien Ugo Bardi, professeur de chimie et membre du comité scientifique de l’Association pour l’étude des pics de pétrole et de gaz naturel, nous alerte sur la rapidité de ce processus qui peut néanmoins être amorti si on ne se raccroche pas aux vieilles solutions du passé.
Le principal penseur de la décroissance français s’exprime sur le site de QG, 50 ans après la publication du rapport Meadows. Si la conscience de la finitude du monde progresse, rien de décisif n’est selon lui mis en place, notamment parce que les gouvernements redoutent une forte montée des tensions sociales si un changement de paradigme véritable était mis en place. Le capitalisme a atteint une telle puissance qu’il n’y a que lui-même qui peut se détruire. Seule lueur d’espoir, il est bien parti pour cela selon l’auteur de « Pour en finir avec l’économie »
Je viens de,lire d’Antoine Buéno « L’effondrement du monde n’aura probablement pas lieu » (ed.Flammarion,2022). Ce livre fait assurément réfléchir et je vous en propose un commentaire subjectif a…
Début 2022, le GIEC a rendu son dernier rapport, dont les conclusions se révèlent toujours plus alarmantes sur les risques climatiques pour l’humanité. Certaines de leurs prévisions peuvent nous conduire à l’effondrement de la civilisation industrielle, voire de l’humanité ou au moins de certaines sociétés. Mais qu’est ce que l’effondrement d’une société ? Quelles sont les facteurs d’effondrement. Jared Diamond définit 5 facteurs principaux d’effondrement. Diamond est critiqué pour son approche par certains auteurs, tandis que d’autres chercheurs ajoutent d’autres causes. Comprendre le passé s’avère donc nécessaire pour continuer à avoir un avenir.
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Depuis quelques semaines, les actions de désobéissance civile se multiplient en France et à travers le monde. Ainsi, on a pu voir s'enchaîner les images de célèbres tableaux aspergés par des activistes, mais aussi de scientifiques qui se collent au sol ou…
Ce blog se donne pour objectif de mettre à la disposition des internautes des idées et des concepts portant sur la place, dans la fiction, de la collapsologie ainsi que sur celle de son objet, l’effondrement des sociétés industrielles....
Gaël GIRAUD est économiste et prêtre jésuite. Directeur de recherches au CNRS, il dirige depuis 2021 le programme de justice environnementale à l’université de Georgetown. Depuis plusieurs années, il alerte sur les risques d'effondrement économique, financier et environnemental pesant sur notre civilisation. À l'occasion de la parution de son nouveau livre "Composer un monde en commun", Gaël Giraud nous livre une analyse approfondie de l'état actuel de notre monde, à l'heure où l'inflation menace notre pouvoir d'achat, ou les marchés financiers font la loi, et où la guerre bouleverse ce très fragile équilibre. Il est urgent de combattre l'Ancien Monde, et d'en repenser un en commun.
Un rapport confidentiel de la Deutsche Bank révèle comment les ultra-riches se préparent au collapse
(09/10) - Jacques TiberiUne note privée de la Deutsche Bank alerte ses gros clients ultra-riches des dangers d'effondrement du système industriel et financier.
Effondrement, catastrophisme, survivalisme, collapsologie, les mots ne manquent pas pour annoncer la chute qui nous attend à l’issue de la fin du règne du Dieu marché. Pour ne pas se limiter à la stupeur qui engendre souvent l’incapacité d’agir, les serveurs du Comptoir vous proposent de rencontrer Pablo Servigne, co-auteur de Comment tout peut s’effondrer (Seuil, 2015) avec Raphaël Stevens. Pour préserver notre santé mentale, il a aussi participé à l’écriture de L’Entraide : L’autre loi de la jungle (Les liens qui libèrent, 2017) avec Gauthier Chapelle. Un ouvrage qui nous rappelle que notre société individualiste n’est pas irrémédiable et que l’humanité est traversée par la coopération entre ses membres, qu’il s’agit aujourd’hui de favoriser contre vents et marées.
A la suite du succès phénoménal de Comment tout peut s’effondrer et d’Une autre fin du monde est possible, la question d’un possible effondrement a envahi les médias, l’époque, les esprits. Les événements catastrophiques qui ponctuent l’actualité prennent place dans ce récit. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants ? Comment ? Et aussi, pourquoi les boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent aux questions des jeunes parents inquiets dans L’effondrement expliqué à nos enfants… et à nos parents, éditions du Seuil.
Cela va être sans doute une succession d’effondrements, des petits et des grands. Cela a sans doute déjà commencé. Cela a commencé pour certains, pour les dominés de notre civilisation. Et puis, pour nous, on verra bien. [...] Pablo Servigne et Gauthier Chapelle répondent à ces questions dans leur nouvel ouvrage paru au Seuil : L'Effondrement (et après) expliqué à nos enfants... et à nos parents.
Tech billionaires are buying up luxurious bunkers and hiring military security to survive a societal collapse they helped create, but like everything they do, it has unintended consequences
Editions Seuil - « Papa, c’est quoi cette histoire de fin du monde ? » Entre effondrement du vivant et effondrement possible de notre société… le mot plane comme une ombre au-dessus de notre époque. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants sans les angoisser ? Avec quels mots ? Et aussi, pourquoi certains boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle tissent une discussion à bâtons rompus entre générations avec pour horizon la préservation des liens.
Depuis la publication en 2015 de Comment tout peut s'effondrer (Seuil), Pablo Servigne est devenu une figure majeure de la collapsologie, cette « science appliquée et transdisciplinaire de l’effondrement ». Avec Gauthier Chapelle, agronome et biologiste, ils publient L'Effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents (Seuil, 2022), petit livre grand public mettant en scène des échanges intergénérationnels autour de ce sujet angoissant. Une manière de rétablir le dialogue alors que le clivage entre la génération Greta Thunberg et les « boomers » ne fait que s’accentuer.
Depuis la publication en 2015 de Comment tout peut s’effondrer (Seuil), Pablo Servigne est devenu une figure majeure de la collapsologie, cette « science appliquée et transdisciplinaire de l’effondrement ». Avec Gauthier Chapelle, agronome et biologiste, ils publient L’Effondrement (et après) expliqué à nos enfants et à nos parents (Seuil, 2022), petit livre grand public mettant en scène des échanges intergénérationnels autour de ce sujet angoissant. Une manière de rétablir le dialogue alors que le clivage entre la génération Greta Thunberg et les « boomers » ne fait que s’accentuer.
L’effondrement socio-économique en cours au Liban a mis sur la paille des pans entiers de la population et fragilisé encore plus les segments défavorisés du pays. En l’absence d’un système de protection sociale et d’accès au logement, certains se retrouvent à la rue, raconte le site “Raseef22”.
Pablo Servigne a défini la collapsologie comme l’étude de l’effondrement de la civilisation industrielle et de ce qui lui succédera. De quoi mettre en récit la catastrophe, dans l’espoir d’un sursaut individuel et collectif.
Notre monde compte avant tout sur les mines, en plus des hydrocarbures, pour se développer. Point de "transition écologique" sans lithium, cuivre, cobalt, nickel...venu de partout pour produire et alimenter notre soif de véhicule électrique, éolienne,objet numérique...Catastrophe environnementale, effet rebond, énergei monstrueuse pour extraction, la croissance verte est une fausse bonne idée.
Dans le dernier numéro de Zilsel, le sociologue C. Tasset (VetAgroSup) consacre un article à la diffusion des théories de l'effondrement. Il envisage le mouvement « collapso » comme une entreprise de vulgarisation scientifique, incluant les questions agricoles et alimentaires. Du côté des producteurs de ces discours, il décortique notamment l'argumentaire de P. Servigne dans Comment tout peut s'effondrer (2015). Ce best-seller articule différents cadres conceptuels (pensée systémique, thermodynamique, limites planétaires), sur fond d'enjeux existentiels et spirituels. Du côté de la réception, les lecteurs sont plutôt pétris de culture scientifique (ingénieurs et autres professions techniques). Ils trouvent dans ces ouvrages une réponse à des inquiétudes diffuses et une « ressource réflexive ». Leurs trajectoires peuvent les amener à déserter des emplois stables et bien rémunérés, et à s'engager dans des démarches de « résilience » et des changements de pratiques (trio récurrent low techs-permaculture-sob
Chaque année, l'ONU publie un « bilan mondial sur la réduction des risques de catastrophe » (GAR2022). La conclusion du millésime 2022 est sombre : l’accélération des catastrophes naturelles et des crises économiques fait grandir la probabilité d’un effondrement de la « civilisation » (comprendre : du mode de vie occidental).
Imaginons un avenir radicalement différent. Sobriété, rationnement, culture biorégionale et vision permaculturelle : voici venu le temps de la limite.
Jérémy Désir, ancien trader de la city, est intervenu sur Public Sénat où il a dénoncé la voracité d’un système financier à des années lumières des préoccupations sur le climat. Selon lui, ces banques « parient sur l’effondrement » de la planète.
L’espèce humaine entame son déclin selon le rédacteur en chef de la revue scientifique Nature, Henry Gee. Le paléontologue évoque les principales raisons qui pourraient mener à une extinction de l’humanité.
Our World at Risk: Transforming Governance for a Resilient Future
Un rapport des Nations Unies qui fera date en arrive à la conclusion que « l’effondrement de la planète » est de plus en plus probable. Mais le rapport a-t-il été édulcoré avant d’être publié ?
Conference: Doctorales 2022 de la Société Française des Sciences de l'Information et de la Communication (SFSIC)At: Dijon
Après le livre Le climat n’est pas le bon combat, dans lequel il fustige l’inaction et les fausses solutions face aux enjeux non seulement climatiques mais aussi sociétaux, Jean-Christophe Anna revient avec sa suite : Écrivons ensemble un nouveau récit pour sauver la vie. Le ton fataliste a laissé place à un souffle d’espoir. Alors que l’auteur affirmait initialement que « la transition est morte » et l’« utopie bornée », son nouvel ouvrage invite de manière « vitale » à la « révolution »à travers une « utopie éclairée ».
Apanage durant près de deux siècles de la pensée conservatrice et réactionnaire, la vision décadentiste de la civilisation subit, ces dernières années, une mutation vers la gauche au regard de l’urgence écologique
Bienvenue dans ce nouveau "TALK" sur LIMIT avec Laurent Aillet. Biologiste, fondateur de Résilience et Adaptation et président d'Adrastria Co-directeur avec Laurent Testot du livre "Collapsus, changer ou disparaître"
Réduire notre dépendance à l’État et au système industriel est la condition de notre survie et de notre bien-être futur. Avant de poursuivre, quelques mots sur l’effondrement, une notion souvent mal comprise. La confusion règne, elle est même savamment cultivée par des opportunistes proches des sphères du pouvoir qui ont compris comment exploiter la peur de l’effondrement au profit de leur classe sociale. Devenues hégémoniques avec le succès de la collapsologie, la version hollywoodienne de l’effondrement et les caricatures grotesques du survivalisme qui l’accompagnent systématiquement sont bien éloignées des faits. L’effondrement à venir de l’État-nation, ce n’est pas la fin du monde ni l’apocalypse sur Terre, mais une opportunité rare qu’il nous faut saisir.
L'astrophysicien était l'invité de "La Terre au carré" à l'occasion de la parution d'un de ses entretiens. Au micro de Mathieu Vidard, il pointe du doigt "l'inertie" de notre société face à la catastrophe écologique actuelle, alimentée par un rapport au vivant qu'il juge éminemment problématique.
Cinquante ans après sa publication, le rapport Meadows sur les limites à la croissance démontre chaque jour son actualité. Entretien avec l’un de ses co-auteurs, Jørgen Randers, aujourd’hui âgé de 76 ans.