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"Et le pétrole dans tout ça?", c'est la question récurrente entourant le gigantesque déploiement militaire américain près des cotes sud-américaines, officiellement pour une opération anti-drogue contre le Venezuela qui dispose des plus grandes réserves d'or noir du monde et fait déjà l'objet d'un embargo pétrolier. Les États-Unis ont déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un dans le Golfe du Mexique, et le plus grand porte-avion du monde est en route pour la zone. Pour le président Nicolas Maduro, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte "pour imposer un changement de régime" et s'emparer du pétrole vénézuélien. - "Le business continue"
Chevron, opérateur historique au Venezuela, est au centre de la crise entre Caracas et Washington : la compagnie pétrolière américaine bénéficie d'un régime spécial depuis juillet avec une nouvelle "licence" qui a des conséquences complexes sur l'économie du pays et sa monnaie, en chute libre. Washington a durci ses sanctions contre le Venezuela en 2019 pour tenter d'évincer du pouvoir Nicolas Maduro dont il ne reconnaît pas les réélections en 2018 et 2024. Il a en même temps octroyé des autorisation d'exploiter du pétrole ou du gaz, malgré l'embargo à des sociétés pétrolières.
L'intelligence artificielle (IA) peut aider à doubler la productivité d'un puits de pétrole, a affirmé mardi le PDG de Saudi Aramco, estimant que les combustibles fossiles fourniront une grande part des besoins énergétiques mondiaux pendant encore des décennies. "Si vous forez un puits et que vous exploitez l'IA et la numérisation, vous pouvez augmenter la productivité deux fois plus", a déclaré Amin Nasser, patron du plus grand exportateur de pétrole au monde, lors de la conférence Future Investment Initiative (FII) à Ryad.
On commence souvent par là : débattre de nos préférences. Quel scénario nous plaît, quelle technologie nous séduit ? Pas dingo comme point de départ. Mieux vaut poser d'emblée la question de Nate Hagens, celle qui coupe court aux fantasmes : est-ce que ça peut arriver, est-ce que ça ne peut pas arriver, ou est-ce que ça n'arrivera pas à temps pour compter ?
Des données inédites révèlent que des projets d’exploitation déjà planifiés à travers la planète sont susceptibles de rejeter à eux seuls des quantités de CO₂ largement supérieures au budget carbone restant à l’humanité pour limiter le réchauffement global à 1,5 °C.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde. Les organisations autrices du nouveau décompte (Lingo, Data for Good, Reclaim Finance, Eclaircies) estiment que 28 projets de ce type ont démarré entre 2021 et 2025, et 12 ont été annulés. Leur décompte total est de 601, dont 365 projets dont les émissions sont encore évaluées à plus d'1 milliard de tonnes. La différence est due aux projets ayant été consommés ou réévalués. Leur analyse se fonde sur des bases de données des secteurs énergétiques et financiers.
À deux semaines de la conférence mondiale sur le climat au Brésil, un consortium d’ONG publie de nouvelles données sur les «bombes carbone», ces projets d’extraction fossile qui pourraient générer des quantités faramineuses de CO2 sur l'ensemble de leur durée de vie. Pétrole, gaz, charbon : les associations ont recensé 601 mégaprojets.
Malgré l’urgence climatique, les investissements mondiaux dans les énergies fossiles continuent de croître, soutenus par un réseau dense de financements bancaires.
Vingt-huit projets d'extraction de pétrole, gaz ou charbon de grande ampleur sont entrés en exploitation depuis 2021 malgré leur catastrophique impact à venir sur le climat, selon des données publiées lundi par plusieurs ONG. Les "bombes carbone" ont été définies en 2022 dans un article de recherche comme des projets d'énergies fossiles capables de générer chacun plus d'un milliard de tonnes de CO2 sur leur durée de vie. Les auteurs en dénombraient alors 425 dans le monde.
Le monde compte désormais 600 bombes carbone et plus de 2 300 projets fossiles, selon l'actualisation de la carte carbonbombs publiée ce lundi 27 octobre par quatre associations, dont Data for Good et Reclaim Finance. Une tendance à la hausse alors que le scénario 1,5°C de l'Accord de Paris impose la fin de tout nouveau projet fossile depuis 2021.
L'homme le plus riche d'Afrique veut que sa raffinerie au Nigeria devienne la "plus grande au monde" 
 - Afp,L'homme le plus riche du continent africain, Aliko Dangote, a annoncé dimanche que la plus grande raffinerie d'Afrique, située au Nigeria, allait doubler en trois ans sa capacité à 1,4 million de barils par jour pour en faire "la plus grande raffinerie au monde". "Nous sommes en train de plus que doubler les barils... à 1,4 million contre 650.000", a déclaré M. Dangote, le propriétaire de cette raffinerie, lors d'une conférence de presse à Lagos. "Cela en fera la plus grande raffinerie" du monde, dépassant la raffinerie indienne de Jamnagar, a estimé l'homme d'affaires nigérian.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a annoncé vendredi que son gouvernement cherchait des moyens de contourner les sanctions américaines contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes destinées à faire pression sur Moscou pour mettre fin à la guerre en Ukraine. "Des sanctions ont été prises contre certaines entreprises de pétrole russe (...). Nous travaillons sur des moyens de les contourner", a déclaré M. Orban lors de son interview radio hebdomadaire. "Quiconque souhaite une baisse des prix" notamment de l'énergie "doit défendre le droit de la Hongrie à acheter du pétrole et du gaz à la Russie, ou au même prix que la Russie, ou moins cher", a ajouté le leader nationaliste.
Le Parlement bolivien a approuvé vendredi une loi autorisant pendant trois mois l'importation de carburants pour pallier la grave pénurie qui provoque de longues files d'attente dans les stations-service du pays, a-t-il annoncé dans un communiqué. Les achats étaient, jusqu'à présent, centralisés par la compagnie pétrolière publique YPFB, qui se procure les carburants au prix international et les distribue subventionnés sur le marché intérieur. Le gouvernement de gauche du président Luis Arce, qui quittera le pouvoir le 8 novembre, a presque épuisé les réserves en dollars du pays pour maintenir cette politique. Sans devises, l'approvisionnement devient de plus en plus irrégulier.
Les compagnies pétrolières sont de plus en plus attaquées en justice pour leur responsabilité dans le réchauffement de la planète, mais elles n'ont pas abandonné tout marketing climatique, contrairement à d'autres secteurs davantage contraints par l'étau réglementaire et judiciaire. "Elles rassurent en disant: ne vous inquiétez pas, il ne faut rien changer", dit à l'AFP Benjamin Franta, chercheur spécialiste du contentieux climatique à l'université d'Oxford, qui les accuse de "greenwashing" ou écoblanchiment, soit le fait de se présenter comme plus vertueux pour l'environnement qu'en réalité. "Le greenwashing est aussi important que le climatoscepticisme, voire plus, car c'est la forme dominante de fausse réassurance", poursuit-il.
Donald Trump a laissé éclater son exaspération mercredi envers Vladimir Poutine et annoncé des sanctions qualifiées "d'énormes" contre le secteur pétrolier russe, dans l'espoir d'amener Moscou à mettre fin à la guerre en Ukraine. En parallèle, l'Union européenne a annoncé mercredi avoir trouvé un accord pour durcir ses sanctions sur les hydrocarbures russes et tarir les ressources du Kremlin. "Ce sont des sanctions énormes (...) Et nous espérons qu'elles ne dureront pas trop longtemps. Nous espérons qu'un terme sera mis à la guerre", a affirmé le président américain en recevant le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, dans le Bureau ovale de la Maison Blanche.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi des sanctions contre deux géants du secteur des hydrocarbures russes, Rosneft et Lukoil, les premières sanctions d'importance prises par Donald Trump contre la Russie depuis son retour au pouvoir. Voici ce que l'on sait sur ces mesures, leur portée et leurs possibles conséquences économiques et politiques, alors que l'UE a annoncé parallèlement un arrêt total des importations de gaz naturel liquéfié (GNL) russe d'ici fin 2026.
«Acteur majeur de la transition énergétique» qui vise la «neutralité carbone en 2050», développe les énergies renouvelables et promeut le gaz, «énergie fossile la moins émettrice de gaz à effet de serre». C’est ainsi que se présente TotalEnergies depuis son changement de nom en 2021.
Des pays majoritairement producteurs de pétrole ont réussi à faire reculer d’un an l’adoption d’une réglementation qui aurait permis une décarbonisation totale dans le transport maritime vers 2050.
Les majors pétrolières américaines produisent la majorité de leurs hydrocarbures aux Etats-Unis mais payent plus d'impôts à l'étranger, du fait des exemptions et abattements dont elles bénéficient et qui ont augmenté depuis le début du deuxième mandat de Donald Trump, selon un rapport publié jeudi. L'analyse, "les Etats-Unis et la planète en dernier: comment les Etats-Unis subventionnent l'extraction d'hydrocarbures à l'étranger", a été réalisée à partir des déclarations publiées depuis 2017 par onze entreprises américaines cotées du secteur pétrolier et gazier. Selon les données, ces groupes se voient imposer un taux effectif moyen de 12,1% par an, loin des 21% censés être le taux de l'impôt sur les sociétés dans le pays. Chevron est encore mieux lotie, avec un taux effectif de 7,9%
Le Brésil a octroyé mercredi les droits d'exploration de cinq blocs pétroliers off shore en eaux profondes, deux jours après le feu vert donné à Petrobras pour un forage d'exploration au large de l'Amazonie. Cela confirme le pari sur le pétrole fait par le pays, critiqué par les écologistes à quelques jours de l'ouverture de la conférence climat de l'ONU, la COP30, à Belem, en Amazonie brésilienne. Au total, ces enchères ont rapporté 103,7 millions de réais (environ 19,2 millions de dollars).
C'est un granulé de plastique, rond et translucide le plus souvent, de 5 mm en moyenne, qui pris isolément semble inoffensif. Mais ce roi de l'évasion voyage en bande et quand ils se déversent par millions dans l'océan, il est quasiment impossible de les ramasser et d'enrayer leurs dégâts. Leur nom officiel? Granulés plastiques industriels ou GPI. Ils sont aussi appelés pellets ou "larmes de sirènes". Ces GPI sont les premiers maillons de la chaîne de fabrication du plastique, "l'intermédiaire entre le pétrole principalement et les produits plastiques finis", explique à l'AFP Kevin Tallec, du Cedre (organisme expert en pollution des eaux), docteur en biologie marine. L'usine est le milieu naturel de cette microbille qui, fondue avec des milliers d'autres, deviendra bidon, barquette ou tout autre objet plastique. Elle est produite par les géants de la pétrochimie, puis livrée par bateau ou camion aux plasturgistes qui la transforment.
La société franco-britannique a quitté le pays d’Amérique centrale durant l’été. Elle y exploitait, depuis 2001, un gisement pétrolier au sein du parc national Laguna del Tigre. Le groupe est accusé de n’avoir respecté aucun de ses engagements de restauration écologique.
Les ONG du Réseau action climat (RAC) ont dénoncé mardi "l'ambivalence" et "l'hypocrisie" du Brésil à l'approche de la COP30, réclamant davantage d'ambition et de moyens pour faire face aux enjeux climatiques et respecter l'accord de Paris. "La présidence brésilienne de la COP30 est dans une position hypocrite" puisqu'elle proclame vouloir réhausser les ambitions climatiques tout en accordant lundi une nouvelle licence d'exploitation pétrolière au large de l'Amazonie à Petrobras, sa compagnie nationale, "c'est complètement ahurissant", a déclaré Fanny Petitbon, responsable France de l'ONG 350.org, lors d'un point presse.
L'Union européenne a franchi lundi une étape importante dans ses efforts pour assécher l'économie de guerre de la Russie, la majorité des Etats membres ayant approuvé le principe d'une interdiction, d'ici fin 2027, des importations de gaz naturel russe. Cette mesure phare, proposée par la Commission européenne au printemps, était au menu d'un conseil des ministres européens de l'Energie à Luxembourg, où elle a recueilli un large consensus. La Slovaquie et la Hongrie, pays enclavés et très dépendants des hydrocarbures russes, étaient opposés à cette interdiction mais ont été mis en minorité.
Forage en eaux troubles avant la COP30. Le gouvernement brésilien a donné son feu vert à la compagnie publique Petrobras pour lancer des forages exploratoires au large de l’estuaire de l’Amazone. ONG, scientifiques et société civile dénoncent un sabotage du sommet climatique et une trahison des engagements du président Lula.
« L’avenir n’est pas un destin écrit, c’est une décision collective. » L’humanité a franchi toutes les frontières visibles. Du feu à la roue, de la poudre à canon à la bombe atomique, de la voile au saut vers la Lune. Nous avons ouvert la croûte terrestre pour en extraire des minéraux, construit des villes qui brillent comme des étoiles artificielles, connecté la planète entière en quelques secondes, et pourtant nous sommes toujours prisonniers des mêmes guerres tribales d’il y a 3 900 ans, aujourd’hui maquillées de drones, d’algorithmes et d’ogives nucléaires.
Cowboys à cheval, voitures centenaires et chars ornés de pompes à pétrole: tous les cinq ans, la ville de Taft, épicentre de la ruée vers l'or noir en Californie, replonge le temps d'une parade dans ses heures de gloire, lors du festival "Oildorado". Mais pour cette édition, neuf mois après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, la fête a un goût de revanche dans cette bourgade sur le déclin. Le président américain promet de forer à tout-va aux Etats-Unis. De quoi faire miroiter aux 7.000 habitants une renaissance de l'industrie pétrolière, à rebours des objectifs climatiques de la Californie, qui prévoit d'abandonner les forages d'ici 2045.
Les ministres de l'Énergie de l'Union européenne devraient approuver lundi l'interdiction totale des importations de gaz russe d'ici fin 2027, proposée au printemps par la Commission. Une adoption définitive espérée avant le Nouvel An "Je m'attends à ce que nous ayons la majorité requise pour soutenir cette mesure", a déclaré à la presse le ministre danois de l'Énergie Lars Aagaard, qui préside cette réunion ministérielle à Luxembourg. Une fois endossée par les 27, la mesure devra encore être négociée avec le Parlement européen. Le Danemark, qui exerce la présidence tournante de l'UE jusqu'à la fin de l'année, espère une adoption définitive avant le Nouvel An, a précisé M. Aagaard.
La mesure approuvée par les Vingt-Sept ce lundi 20 octobre à la majorité doit maintenant être négociée avec le Parlement européen.
Le président brésilien Lula, en faveur du projet validé ce lundi 20 octobre, affirme que l’argent du pétrole peut servir à financer la transition énergétique. Le forage est autorisé pour une durée de cinq mois, à 175 kilomètres de la côte.
La compagnie pétrolière publique brésilienne Petrobras a annoncé lundi avoir obtenu l'autorisation d'explorer en quête de pétrole au large de l'Amazonie, un projet dénoncé par les écologistes qui se voit confirmé à quelques semaines de la COP30 au Brésil. Ce projet est poussé par le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, qui accueillera la conférence climat de l'ONU en novembre dans la ville amazonienne de Belem. Pour ses détracteurs, ce chantier pétrolier est le symbole des contradictions de Lula, qui se veut en même temps à l'avant-garde de la lutte contre le changement climatique et pour la défense de la forêt amazonienne.
La Russie reste condamnée à verser une indemnisation record de 50 milliards de dollars aux ex-actionnaires de l'ancien géant pétrolier Ioukos, a statué vendredi la Cour suprême néerlandaise, rejetant un appel russe. Autrefois la plus grande compagnie pétrolière russe Cette décision est la dernière d'un long feuilleton autour de Ioukos, démantelée au début des années 2000 après l'arrestation de son ancien patron, l'oligarque et ennemi déclaré du Kremlin Mikhaïl Khodorkovski. "La Cour suprême rejette l'appel (et) ordonne à la Fédération de Russie de payer les frais de la procédure d'appel", a déclaré la juridiction dans un jugement écrit. Ioukos était autrefois la plus grande compagnie pétrolière russe, créée lors du morcellement des actifs appartenant à l'ex-Union soviétique dans les années 1990, période qui a fait émerger des oligarques russes comme Mikhaïl Khodorkovski. Mais critique du Kremlin, ce dernier a été arrêté en 2003. En 2004, la justice russe a gelé les actifs de Ioukos et condamné le gro
Enième fanfaronnade ou véritable revirement ? Donald Trump a rouvert la controverse sur les importations indiennes de pétrole russe, en affirmant publiquement que le Premier ministre Narendra Modi lui avait promis d'y renoncer. Convaincu que les approvisionnements indiens contribuent à financer la guerre de la Russie en Ukraine, le président américain a taxé fin août les exportations de New Delhi sur son sol de 50%. "J'étais mécontent que l'Inde achète du pétrole, et il (Modi) m'a assuré aujourd'hui qu'ils n'achèteraient pas de pétrole à la Russie", a-t-il déclaré mercredi en réponse à une question de la presse. Sans démentir ni confirmer ses propos, le ministère indien des Affaires extérieures a répété jeudi que la priorité de sa politique énergétique visait à "défendre les intérêts du consommateur indien".
La Chine a défendu jeudi comme "légitimes" ses achats de pétrole russe et a qualifié de tentative "d'intimidation" les pressions du président américain Donald Trump pour qu'elle cesse d'en acheter. "La Chine mène une coopération économique, commerciale et énergétique normale et légitime avec les pays à travers le monde, y compris la Russie", a dit devant la presse un porte-parole des Affaires étrangères, Lin Jian, réagissant à des propos du président américain mercredi.
Washington souhaite que le Japon cesse ses importations de produits énergétiques russes, a déclaré mercredi le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, peu après l'annonce par Donald Trump que l'Inde allait arrêter ses achats de pétrole auprès de Moscou.
Le président américain Donald Trump a assuré mercredi "envisager" des frappes terrestres au Venezuela, après avoir opéré des attaques contre des bateaux de narcotrafiquants présumés, quand son homologue vénézuélien Nicolas Maduro a condamné "les coups d'Etat fomentés par la CIA".
Le président russe Vladimir Poutine s'est félicité jeudi que son pays reste "l'un des principaux producteurs" au monde de pétrole, malgré les sanctions occidentales et les pressions de son homologue américain Donald Trump sur les clients de Moscou.
Les procès se multiplient aux Etats-Unis contre l'industrie pétrolière, mais le parti de Donald Trump tente de trouver la parade en voulant accorder aux énergies fossiles une immunité juridique. "Le problème pour les entreprises pétrolières, c'est qu'elles savent qu'elles sont responsables" des dommages climatiques qui leur sont reprochés, assure auprès de l'AFP Richard Wiles, président de l'ONG américaine Center for Climate Integrity. "Leur seule issue est d'obtenir une certaine forme d'immunité, de faire disparaître les affaires et de barrer l'accès aux tribunaux", poursuit-il.
La Maison Blanche veut peser de tout son poids sur l’agenda des institutions financières. Un membre de l’administration Trump, Dan Katz, vient d’être nommé numéro deux du Fonds monétaire international et le financement des énergies fossiles revient à l’ordre du jour.
Les sanctions occidentales poussent la Russie à emprunter des routes alternatives et à exploiter un « marché gris » pour ses approvisionnements. Une nouvelle géographie des échanges se dessine-t-elle ? Est-elle durablement viable ?
Le pétrole peut-il aider à en finir avec le pétrole? C'est le credo du président brésilien Lula, qui défend l'exploitation d'hydrocarbures dans son pays, y compris près de l'Amazonie, pour financer la transition énergétique.
Les "attaques persistantes" de l'Ukraine sur les infrastructures énergétiques de la Russie ont entraîné en septembre une baisse de ses exportations de carburants tels que le diesel et le fioul, au "plus bas depuis une décennie", a indiqué mardi l'Agence internationale de l'énergie (AIE). "Des attaques persistantes contre les infrastructures énergétiques russes" ont réduit les capacités de raffinage du pétrole brut russe "d'environ 500.000 barils par jour, entraînant des pénuries de carburant dans le pays et une baisse des exportations de produits" raffinés, a indiqué l'Agence de l'énergie de l'OCDE dans son rapport mensuel sur le pétrole.
L’europe sera démocratisée, quand son oligarchie sera renversée ! L’Europe est dirigée par des oligarques. Oligarques qui possèdent les appartements dans lesquels nous vivons, les banques qui gardent notre argent, les vaccins qui nous sauvent la vie, les applications dont nous avons besoin pour travailler, les données que ces applications collectent sur nous, le pétrole et le gaz qui chauffent notre planète – et, plus important encore, oligarques qui possèdent les politicien.ne.s qui étaient censé·e·s nous défendre contre ces mêmes oligarques. Ils et elles sont le résultat d’un système terrible dans lequel les riches sont autorisés à faire ce qu’ils veulent, tandis que les gens ordinaires paient quand « ce qu’ils et elles veulent » ne fonctionne pas.
Gavin Newsom, qui pourfendait il y a encore un an leurs « mensonges » et leur « cupidité », a opéré un revirement qui consterne les écologistes.
Issus à 99 % du pétrole, les plastiques alimentent la crise écologique et climatique tout au long de leur cycle de vie. Derrière l’image trop familière des déchets qui polluent les rivières puis les océans, la production et le recyclage des plastiques sont aussi source d’émissions considérables de gaz à effet de serre, de quoi compromettre les efforts mondiaux de réduction des émissions. Surtout, les plastiques, un débouché du pétrole, entretiennent la dépendance de l’économie aux énergies fossiles. Le risque serait qu’ils deviennent la planche de salut des industriels de la pétrochimie à l’occasion de la COP30 sur le climat, qui se déroulera du 10 au 21 novembre 2025, à Belem, au Brésil.
Les sanctions de Washington visant NIS, la compagnie nationale pétrolière de la Serbie, sont entrées en vigueur jeudi. Détenue majoritairement par Gazprom et d’autres sociétés russes, elle assure environ 80 % des besoins en carburant des 6,5 millions de Serbes.
Kiev intensifie depuis début août ses frappes sur les raffineries et les infrastructures pétrolières russes, avec une trentaine d'attaques, la dernière en date lundi, afin d'affaiblir la capacité de Moscou à financer sa guerre. Explications.
L’hexane est un solvant pétrochimique utilisé dans l’extraction des huiles végétales. Une enquête journalistique et une étude de Greenpeace ont révélé fin septembre sa présence dans de nombreux aliments du quotidien. On vous aide à comprendre les enjeux sanitaires derrière ce produit.
Des centaines de tankers, dont les propriétaires sont dissimulés derrière des sociétés-écrans, permettent à la Russie d’écouler 60 % de son pétrole. Moscou est accusé d’utiliser ces navires pour endommager des câbles sous-marins et lancer des drones.
Le président russe a dénoncé, ce jeudi 2 octobre, l’interception au large des côtes françaises d’un navire qui pourrait appartenir à la flotte fantôme de Moscou.
Le président français Emmanuel Macron a appelé jeudi les Européens à franchir "un pas" dans "la politique d'entrave" de la flotte fantôme russe qui permet à Moscou d'exporter son pétrole en contournant les sanctions occidentales, et dont l'un des navires clandestins a été arraisonné par la France au large de ses côtes. Jeudi soir, le président russe Vladimir Poutine a qualifié cette interception de "piraterie".
La vague d’attaques de drones ukrainiens désorganise le raffinage russe, plongeant le pays dans une grave pénurie d’essence. Pour tenter d’y répondre, le Kremlin multiplie les mesures d’urgence, de l’établissement de restrictions à la pompe à la recherche d’autres sources d’approvisionnement à l’étranger.
La Hongrie n'est pas prête à renoncer à importer du pétrole russe, comme le réclament les Etats-Unis de Donald Trump, et une majorité de pays de l'UE, a indiqué mercredi son Premier ministre Viktor Orban. "Nous n'avons aucune autre option, aucune", a-t-il affirmé devant la presse à Copenhague, assurant au passage que le président américain ne lui avait jamais demandé de fermer le robinet du pétrole russe.
TotalEnergies a confirmé, lors de sa journée investisseurs du 29 septembre, sa volonté d’augmenter sa production de pétrole et de gaz de 3% par an d’ici 2030. Une stratégie assumée par la major, mais de plus en plus critiquée par une partie de ses actionnaires, inquiets des risques climatiques, humains et financiers.
The planet is nearing dangerous limits. Yet progress on clean energy shows what’s possible. With political will, cooperation can still avert the worst of the climate crisis
L’hexane, solvant toxique dérivé du pétrole, est utilisé depuis près d’un siècle pour l’extraction d’huile dans l’industrie agro-alimentaire, révèle le journaliste Guillaume Coudray dans un livre enquête.
TotalEnergies va augmenter sa production globale d'énergies jusqu'en 2030 tout en réduisant ses investissements, y compris dans les énergies bas carbone, et ses coûts opérationnels pour faire face à un environnement "incertain" dans un contexte de baisse des prix du pétrole. Le géant pétro-gazier français a annoncé lundi vouloir augmenter sa production de pétrole, gaz et électricité d'environ 4% par an jusqu'en 2030.
L'Irak a repris samedi ses exportations de pétrole de la région autonome du Kurdistan, dans le nord du pays, après plus de deux ans d'interruption en raison de différends juridiques et techniques, a indiqué un média d'Etat. Le contrôle des exportations pétrolières a constitué un point de tension majeur entre Bagdad et Erbil, la capitale du Kurdistan irakien, ce qui avait mené à la fermeture depuis 2023 d'un important oléoduc vers la Turquie. L'agence de presse officielle INA a annoncé la "reprise des exportations de pétrole depuis les champs de la région du Kurdistan irakien".
En recevant jeudi Recep Tayyip Erdogan, Donald Trump s'est dit prêt à lever "presque immédiatement" les sanctions américaines contre le secteur turc de la défense. Il a toutefois demandé à son homologue que la Turquie cesse d'acheter du pétrole à la Russie.
À un peu moins de deux mois de l’ouverture de la COP30 à Belém, deux informations importantes : pour la première fois la Chine va s’engager sur un objectif de baisse de ses émissions ; le rapport Production Gap(1) indique que les émissions mondiales de CO2 résultant de la combustion d’énergie fossile devraient continuer d’augmenter si l’on se fie aux prévisions d’extraction des grands producteurs.

 
	