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Yves

octobre 2024

Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL. Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
Ces deux groupes parient sur la même technologie. Il faudra des années avant que l’idée ne se matérialise.
En Gironde et avec l’appui des Soulèvements de la Terre, les associations contre la ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse-Dax ont dénoncé une « gabegie financière », lors d'une grande mobilisation du 11 au 13 octobre.
Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens i Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.

septembre 2024

Tout se déroule comme prévu. Après plus de cinquante ans de prophéties catastrophiques, la réalité rend plausible un effondrement systémique mondial. Alors qu’une minorité en prend conscience, la majorité croit encore que le marché, la croissance et la technologie résoudront les problèmes actuels, notamment les inégalités et la crise écologique. Malgré les efforts d’experts et de politiques pour élaborer des solutions, les indicateurs montrent l’inanité de ces tentatives. Que faire, dès lors, face à la catastrophe politique, écologique et sociale imminente ? Pour le scientifique et ancien ministre Yves Cochet, cela ne fait aucun doute : en ces temps incertains et bouleversés, il est urgent de se départir de nos croyances et de placer la question de l’effondrement au cœur du débat public.
De par sa nature, le bon fonctionnement notre système économique dépend de la croissance continue. Mais à quel point notre planète et notre société peuvent-elles encore croître, sans risquer de s’écrouler? Dans cet épisode, Mike et Jean-William reçoivent l’expert Yves-Marie Abraham, professeur agrégé du département de management à HEC Montréal et auteur du livre «Guérir du mal de l’infini: Produire moins, partager plus, décider ensemble».🤲 Ils discutent ensemble du concept de la décroissance et comment ce dernier pourrait s’appliquer à l'industrie agroalimentaire au Québec et dans le monde.
Rand'eau pour le climat. Une soixante de membres du collectif Bassines non merci et des Soulèvements de la Terre a parcouru 1 300 kilomètres pour se rendre depuis le marais poitevin jusqu’à Vicence, en Vénétie (Italie), où s’est tenu du 5 au 8 septembre un camp pour le climat dans la forêt.

juillet 2024

Des fouilles et contrôles à répétition aux champs de paille incendiés par les grenades, l’État a essayé d’empêcher les antibassines de manifester. Des milliers d’opposants ont quand même réussi à se réunir dans la Vienne. Vivonne et Migné-Auxances (Vienne), reportage Il faut faire preuve de patience pour manifester contre les mégabassines. Supporter les incessants contrôles policiers, les fouilles au corps, les confiscations d’objets personnels aussi innocents que des bouchons d’oreilles, des piquets de (...)
Les mégabassines témoignent des immenses inégalités entre paysans, entre ceux qui bénéficient des bassines et ceux qui peinent à joindre les deux bouts. Melle (Deux-Sèvres), reportage Les mégabassines réactivent la lutte des classes dans le monde paysan : c’est le cheval de bataille sur lequel se focalise le mouvement antibassines à l’occasion des deux jours de « manif’action » organisés ces vendredi 19 et samedi 20 juillet à Saint-Sauvant et La Rochelle, en Charente-Maritime. Cet axe de mobilisation est (...)
En 1972 sont publiés les résultats d'un travail de modélisation en dynamique des systèmes réalisé par un groupe de chercheurs du MIT, et commandité par le Club de Rome, intitulé les limites à la croissance. Ce travail passera à la postérité comme "le rapport Meadows", du nom de deux de ces co-auteurs : Donella et Dennis Meadows.

juin 2024

Tandis que le projet d’extension de l’aéroport de Beauvais se précise, la mobilisation se renforce. Plus de 500 personnes ont manifesté à Beauvais le 15 juin contre l’explosion annoncée du nombre d’avions au-dessus de chez eux. « Nos pires craintes se réalisent », soupire Dominique Lazarski, présidente de l’Association de défense de l’environnement des riverains de l’aéroport de Beauvais-Tillé (Adera). Le futur exploitant de l’aéroport, qui devrait gérer le site pour les trente prochaines années, a été (...)

mai 2024

L’économiste Yves Crozet analyse, dans une tribune au « Monde », les effets secondaires imprévus qu’engendrera l’extension de la mobilité électrique.

février 2024

La méthanisation agricole ne se résume pas à une « énergie verte ». Parfois vue comme un levier pour l'agroécologie, la réalité est, comme souvent, est plus complexe.

janvier 2024

L'effondrement expliqué par Yves Cochet

décembre 2023

De “No Limit” en radio, l’ancien trublion de la libre antenne belge est devenu le fondateur du média “Limit”, qui a pour mission de vulgariser et traiter les thématiques qui englobent les “Limites Planétaires.”

novembre 2023

Nous allons examiner un objet monstrueux, alors que notre époque est déjà marquée par des guerres cruelles et des catastrophes à répétition. Je ne voudrais pas aujourd’hui ajouter du malheur au malheur, du pathos à la misère, mais affronter rationnellement un objet de pensée peu débattu : l’effondrement systémique mondial.

septembre 2023

Le monde, tel que nous le connaissons, est-il au bord de l’implosion? Alors que la population mondiale a doublé ces cinquante dernières années – elle dépasse désormais les 8 milliards d’individus et devrait en compter 10 milliards en 2060 - l’impact négatif des activités humaines sur l'environnement ne cesse d’augmenter. Dès lors, les ressources naturelles viendront-elles à manquer? Faut-il accélérer les programmes visant à freiner l’explosion démographique? Et si la solution était ailleurs? Dans sa conférence publique, la professeure Clémentine Rossier fera le point sur ces questions complexes, sujettes à controverses, et remettra en question certaines croyances sur la surpopulation et ses conséquences. Directrice de l’Institut de démographie et socioéconomie de l’UNIGE, elle est aussi l’une des spécialistes de l’étude de la contraception, l'avortement et la fécondité en Europe et en Afrique subsaharienne.

août 2023

Déviant de son itinéraire initial, le Convoi de l’eau est arrivé à Orléans plus tôt que prévu, jeudi 24 août. Les militants ont décidé de passer la nuit devant l’Agence de l’eau pour se faire entendre.

juin 2023

Retrouvons « cette part de nous-mêmes qui met de la mesure », propose l’auteur de cette tribune. En écho à Balzac, face au tout technique délirant, il souhaite ramener les Rastignac « à hauteur d’homme ».

mai 2023

Le ministre de la Transition écologique a annoncé de nouvelles restrictions des usages de l'eau dans les départements concernés par la sécheresse. La vente des piscines hors sol va être interdite dans les Pyrénées-Orientales.

mars 2023

Ivan Illich fut, pour la seconde moitié du XXème siècle, ce que fut Karl Marx pour la seconde moitié du XIXème siècle, un penseur exceptionnel, un explorateur de concepts inconnus, sans que ceux-ci fassent système comme ce fut le cas du marxisme. Dans les années soixante-dix, la lecture de ses premiers livres orienta considérablement ma vie, privée et politique. Ainsi, en 1976, avec mon épouse, j’entrepris d’autoconstruire une maison solaire en Bretagne. « Du solaire en Bretagne ? Ça ne marchera jamais ! », me disait-on à l’époque. Cinq ans et cinq mille heures de travail ultérieurement, sans week-ends et sans vacances entretemps (nous étions enseignants tous les deux), le bâtiment était achevé comme je le décrivis dans un petit polycopié illustré diffusé par l’association Les Amis de la Terre. Cette construction fut une conséquence directe et concrète de notre croyance en la notion d’autonomie développée par Illich face à l’hétéronomie imposée par le système libéral-productiviste (nous avions également lu An
La numérisation[1] forcée et forcenée de notre société, souvent vantée pour les économies qu’elle fait réaliser (moins de papier, moins de déplacements polluants, …) serait-elle un miroir aux alouettes ? C’est en tout cas ce qu’affirme Mathieu Vidard, journaliste à Radio France dans son podcast "La Terre au Carré ".

février 2023

Tout est parti d’un constat assez simple. Les projets de capture de carbone sont actuellement essentiellement concentrés sur l’élimination du CO2 dans l’air. Or, les eaux océaniques pèsent pour 40 % des émissions de carbone produites par l’activité humaine. C’est pour résoudre ce problème que des chercheurs du MIT ont mis au point un nouveau système particulièrement novateur.
Amazon investit dans une nouvelle ferme d’algues de 10 hectares situé au milieu d’un parc éolien offshore. L’idée est de se servir des algues comme d’un nouvel outil de capture du CO2
Une technologie peut réduire de 90% les émissions de CO2 de l’industrie sidérurgique Un gain financier est aussi escompté Le secteur privé doit donner l’exemple dans la lutte contre le changement climatique

janvier 2023

Le président colombien a relancé à l’occasion de la COP27 l’idée d’un fonds multilatéral pour l’Amazonie. Une idée prometteuse, qui revient de loin.
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.
Jean-Marc Jancovici était invité sur RTL dans l’émission d'Yves Calvi le 2 janvier 2023.Vidéo originale : https://www.youtube.com/watch?v=FMbKODJqb7kSite de...

décembre 2022

Des chercheurs ont annoncé avoir franchi une nouvelle étape dans la fusion nucléaire. Pas de quoi espérer ralentir le changement climatique, selon Yves Marignac de NégaWatt.
A l’occasion de la Nuit Climatique de la Démocratie, les citoyens et les universitaires ont pu échanger pendant plus de 3 heures sur ce qui nous enferme dans une inertie de la démocratie face à l’urgence climatique.

novembre 2022

Le 15 octobre dernier nous avons fêté nos dix ans d'existence à Gare au théâtre, lieu de convivialité, enclave dans la métropole anthropocénique du Grand Paris. Ce fut l'occasion de nous réunir et de partager nos questionnements.

octobre 2022

Il parait que nos ancêtres occidentaux, les Grecs, professaient la modération et la sobriété comme vertus positives, tandis que la démesure, l’orgueil et l’hubris étaient des vices condamnés par la nature, par la morale et par les dieux. La figure de Prométhée le Titan incarne ainsi depuis vingt-cinq siècles le vice productiviste pour lequel ce qui compte n’est pas l’aboutissement de l’action mais l’action elle-même, continuellement recommencée et optimisée. Ce productivisme ne correspond donc pas seulement à la croissance de la production, au « toujours plus », il englobe aussi un objectif d’efficacité maximale, d’accroissement incessant de la productivité. Le productivisme c’est la démesure, c’est l’hubris, c’est l’illimitisme, comme disait notre ami Johann Chapoutot lors de son séminaire à Momentum le 10 septembre dernier. Dans son livre de l’année 2000, La mobilisation infinie, consacré à la cinétique du productivisme, le philosophe Peter Sloterdijk écrit ceci : « Le mécanisme décisif est l’autovalorisati
Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.

septembre 2022

Poutine a coupé le gaz. Cet hiver, il n’y en aura peut-être pas assez d’énergie pour chacun des étages de notre société (ménages, entreprises, bâtiments publics). Et si, réellement, la quantité d’énergie disponible pour se chauffer n’est pas suffisante, payer plus cher n’y changera rien : quand il y a pénurie, quand le magasin est vide, même avec beaucoup d’or, il n’y a rien à ramener à la maison. La question n’est alors plus « comment alléger les factures ? » mais devient « comment faire avec moins d’énergie ? ».
Si les collapsologues n’ont pas gagné leurs lettres de noblesse scientifique, des chercheurs leur donnent du grain à moudre en envisageant désormais une extinction de l’humanité sous les assauts du dérèglement climatique. Ils estiment que le Giec s’est focalisé sur des hypothèses trop optimistes pour favoriser le consensus de l’accord de Paris. La diplomatie adoucit les mœurs pas les canicules.

juin 2022

Tandis que la France s’enfonce dans ses déboires nucléaires, l’électricité solaire ne cesse de gagner du terrain en Allemagne. Les énergies renouvelables y sont désormais majoritaires, explique notre chroniqueur.

mai 2022

Associer arbres, cultures et animaux, c'est le pari que s'est lancé Jean-Yves Masson. Cet éleveur et producteur de légumes du nord-Finistère a mis l'agroforesterie au coeur de son métier. Les arbres qu'il a plantés sont encore tout jeunes mais il sait qu'à terme, ils seront des boucliers contre l'assèchement des sols.

avril 2022

L’industrie pétrolière consomme de plus en plus d’énergie pour son propre fonctionnement. Un signe qu’il faut accélérer la transition vers des énergies bas carbone et mettre l’accent sur la sobriété, expliquent les auteurs de cette tribune.

mars 2022

Comment assurer notre avenir dans un climat désormais instable et avec des ressources limitées, deux menaces capables de déstabiliser gravement nos sociétés ? Nul doute que les citoyens se tourneront en priorité vers les instances locales. Celles-ci devront se montrer capables d’apporter des réponses aux problèmes spécifiques des territoires. Alors par quoi commencer ? Comment mobiliser pour se réinventer ensemble un avenir commun sur son territoire ?
Conférence-débat entre Gaël Giraud, Olivier Vidal & Pierre-Yves Longaretti.

décembre 2021

Le nucléaire semble retrouver des partisans en France.

novembre 2021

Partout en Europe, les agriculteurs sont confrontés à la précarité. En cause, une politique qui reste orientée vers la production intensive. Entre les deux, le Copa-Cogeca, alliance des grands syndicats agricoles. Un lobby très proche de l’industrie agro-alimentaire et de la grande distribution, dont la Fédération wallonne de l’agriculture fait partie (FWA).
Quand est né le concept du “local” ? Comment appréhender au mieux ce mot ? Quelle est la notion la plus importante quand on parle de relocalisation de l’alimentation ? Qui, de la grande distribution ou du circuit court l’incarne le mieux et pourquoi ? On révise l’Histoire et les bases avec Clémence Nasr, docteure en sciences politiques et sociales (ULB et Science Po Paris) et auteure, notamment, d’une thèse sur visant à mettre au jour la filiation de la relocalisation alimentaire et du socialisme.

octobre 2021

Pourtant, au dernier chapitre de son ouvrage, l’autrice ne propose pas de s’opposer à la quête de croissance économique, mais simplement de ne plus s’en soucier. Il faut, dit-elle, devenir « agnostique en matière de croissance », c’est-à-dire « concevoir une économie qui nous fasse nous épanouir, qu’elle croisse ou non. » (p. 279). En d’autres termes, la croissance économique n’est pas forcément un problème. Elle ne le devient que lorsqu’elle constitue le but de l’activité économique.
Je ne suis pas en mesure de vous présenter un projet abouti de nouveau Manifeste de Momentum, au vu des dissensus qui ont émergé au sein du Conseil d’administration, après l’examen d’un premier texte il y a un mois. Je vous propose simplement d’explorer les principaux points de convergence et de divergence entre nous. Qu’est-ce qui nous rassemble ? Qu’est-ce donc qui nous désassemble ? seront les deux parties de mon exposé.
Pour un biologiste confirmé comme pour un naturaliste amateur, la découverte d’une espèce végétale ou animale « nouvelle pour la science », c’est-à-dire non répertoriée ni décrite, représente toujours une grande source d’émotion à la fois scientifique et personnelle.

septembre 2021

Sanctuariser des espaces pour préserver la vie sauvage est un choix « déresponsabilisant », selon l’auteur de cette tribune. Plutôt qu’un « antagonisme entre humain et non-humain », il loue « une nature dont l’humain serait partie intégrante ». Jean-Yves Barnagaud est ornithologue et maître de conférences à l’École pratique des hautes études.

juillet 2021

Continuons, comme depuis dix ans, à explorer l’anthropocène, l’écologie et l’effondrement, objets suffisamment amples pour satisfaire un certain éclectisme que nous chérissons. Dans ce papier, je parlerai de collapsologie, d’une tentative de réflexion sur la solastalgie, de démographie, et de philosophie effondriste.
En tant qu’experts externes, notre rôle consistait à rassembler les conclusions et les analyses des nombreuses auditions et des centaines de documents, puis de proposer des suggestions politiques. Désormais, il appartient au Parlement et au gouvernement de traduire les recommandations du rapport en actions. Selon nous, deux questions essentielles se posent :

juin 2021

Melancholia : Cet essai exprime la désillusion d’un homme qui ne veut plus faire semblant de croire dans l’avenir de l’espèce humaine. Après des années de militantisme en faveur de l’écologie, le constat est amer : l’humanité ne s’en sortira pas.
le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’énergie (AIE), paru en mai dernier, estime que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il est nécessaire de renoncer à tout nouveau projet d’exploitation pétrolière ou gazière. Comment croire que nous pourrions, dans les sociétés occidentales, sinon poursuivre la quête effrénée vers la croissance infinie, au moins maintenir notre niveau de production et de consommation de biens matériels sans pétrole, gaz ou charbon ? Sans décroissance, c’est une illusion.
Dans La Vallée de l’abeille noire paru en avril 2021 chez Actes Sud, l’apiculteur et poète Yves Élie défend une vision ancestrale de l’apiculture. Il revient sur sa fascination pour l’abeille noire, une sous-espèce nord-méditerranéenne endémique et menacée d’extinction.

mai 2021

La concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un record en dépassant les 420 parties par million (ppm), un taux qui n’avait pas été mesuré depuis 5 millions d’années. La trajectoire est telle que nous pourrions bientôt connaître les mêmes taux de dioxyde de carbone qu’il y a 15 millions d’années, quand les êtres humains n’existaient pas.

avril 2021

C’est un fait désormais connu : le Covid passe de l’humain à l’animal, et vice versa. Grands singes, chats, chiens, belettes, hamsters... Le virus pourrait menacer de très nombreuses espèces et bouleverser les milieux naturels. Car exposer la faune sauvage à des pathogènes inédits n’a rien d’anodin.

février 2021

Les procédés artificiels de capture et de stockage du carbone (CSC) suscitent la convoitise des investisseurs. Derrière le filtre « vert », explique l’auteur de cette tribune, se trouve la promesse d’une activité coûteuse à l’excès qui servira à favoriser l’exploitation d’hydrocarbures.
Un pionnier de l’écologie donne ici un nouveau souffle à la pensée écologique et culturelle. Il interroge la capacité d’autocritique des écologistes et propose des perspectives d’avenir basées à la fois sur la beauté et la complexité du vivant et sur une spiritualité de la Terre. Ce livre montre les limitations de l’environnementalisme, c’est-à-dire pourquoi l’écologisme superficiel, dans ses quatre dimensions (scientifique, militante, politique et pratique), est totalement insufisant et pourquoi il doit être complété par l’écologie profonde, aux racines de l’être. Il insiste sur la nécessité de faire évoluer nos croyances qui nous enferment dans les ornières du matérialisme.

janvier 2021

De plus en plus souvent, on entends parler d'une possible apocalypse proche , de la fin du monde, d'un monde ou plutôt d'un effondrement de la civilisation. Certains collapsologue prédisent même la fin de ce monde pour avant 2030 ! C'est le cas d' Yves Cochet. Matthieu Ricard, lui, incite à plus d’altruisme pour tenter d'y faire face, mais est-il moins pessimiste que l'ancien ministre de l’environnement Yves Cochet?
Des "identitaires de gauche" invectivent des sociologues qui déconstruisent le racisme. Quel retournement!
La pandémie COVID-19 est un symptôme des structures fondamentales de la civilisation industrielle. C'est ainsi un signal d'alerte précoce de la façon dont cette civilisation érode rapidement les conditions mêmes de sa propre existence. Au cours de la dernière décennie, les scientifiques de l'environnement ont averti que les activités humaines sont de plus en plus à même de franchir les limites planétaires, qui définissent les limites environnementales à l'intérieur desquelles l'humanité peut opérer en toute sécurité. Alors que la civilisation industrielle empiète de plus en plus sur les écosystèmes naturels, nous réduisons cet « espace opérationnel sûr » pour la survie humaine.
Si la déforestation n'a donc pas été un déclencheur direct de la crise de la COVID-19, elle demeure un facteur majeur de renforcement des risques pour les futures pandémies. Depuis la pandémie de la COVID-19, une série d'études scientifiques ont démontré la nature de ce risque, soulignant l'urgence de lutter contre la déforestation comme principal mécanisme pour réduire le danger d'une autre pandémie. La déforestation est désormais largement reconnue dans la littérature scientifique comme un symptôme de dépassement des limites planétaire.
Comment évolue l'épidémie de Covid-19 en Belgique? Les experts ont fait le point ce mardi matin lors de la traditionnelle conférence de presse.

décembre 2020

Devenue nécessaire par les mesures sanitaires, la création monétaire ouvre un interstice des possibles vers ce qu’on pourrait appeler des politiques économiques de décroissance hélicoptère au sens large. Nous pensons intimement que cette capacité budgétaire soudaine aurait ainsi pu être utilisée en faveur d’une véritable politique écologiste biorégionale. Nous nous sommes donc intéressées à trois grands secteurs de la société : les transports de basse technologie pour assurer vivres et mobilités, un système alimentaire écologique afin de sustenter notre vie organique et un revenu d’existence pour gratifier notre dignité humaine en tant qu’être-aproductif.

novembre 2020

L’épaisseur de la couche d’ozone évolue plutôt dans le bon sens grâce à un accord international contraignant. Sauf que, les gaz HFC, dorénavant utilisés par l’industrie du froid car non destructeurs de l’ozone, ont un effet de serre très supérieur à celui du CO2.

octobre 2020

Les années à venir ouvriront la période la plus bouleversante qu’aura jamais vécu l’humanité en si peu de temps. L’effondrement de notre civilisation industrielle s’y produira à l’échelle mondiale. Voici un ouvrage qui répond à certaines questions qui surgissent lorsqu’une telle perspective sans retour devient évidente. Comment diable se fait-il que les dirigeants du monde aient ignoré cette perspective ? D’où provient cet aveuglement au futur proche, ce déni de réalité ? Et y aura-t-il encore une humanité civilisée en 2050 ? Quelles sont les institutions qui garantiront aux humains de faire société ? Dans quelles conditions de vie subsisteront-ils ?

juillet 2020

En quelques années, l’effondrement de notre société humaine est passé du statut de fantasme à celui de probabilité admise par la communauté scientifique. Comment vivre avec cette perspective d’un basculement désormais inéluctable de notre monde ? Entretiens avec Isabelle Attard, Carolyn Baker, Nicolas Casaux, Yves Cochet, Nicolas Hulot, Derrick Jensen, Jean Jouzel, Arthur Keller, Vincent Mignerot et Pablo Servigne.

juin 2020

avril 2020

Nous sommes de plus en plus nombreux à comprendre qu’il n’y aura pas de « développement durable » et à envisager la « décroissance » comme seule manière d’arrêter la catastrophe en cours. Mais que porte ce mouvement et courant de pensée aux visages multiples? Synthèse claire et originale des réflexions qui s’inscrivent dans cette perspective, Guérir du mal de l’infini est aussi un convaincant plaidoyer pour refuser la croissance et envisager la transition d’un monde essentiellement basé sur l’entreprise vers un monde fondé sur les communs. Car le problème que pose la course à la croissance illimitée n’est pas seulement qu’elle détruit ce qui rend nos vies possibles, c’est aussi qu’elle nous éloigne sans cesse davantage de la liberté et de l’égalité qui nous ont été promises. Tel est le « mal de l’infini ». Pour en guérir, les prières aux gouvernements et les incantations vertueuses ne suffiront pas. Une vraie bataille est à mener, sur plusieurs fronts, et ce livre offre un moyen de s’armer pour avancer sur ce
Nos sociétés mondialisées peuvent-elles s'effondrer ? Biodiversité, réchauffement climatique, pénurie des ressources : partout les voyants sont au rouge. Au point de faire naître un courant de penser : la collapsologie. Pour les collapsologues en général et pour Yves Cochet en particulier, notre civilisation industrielle court à la catastrophe. Les décennies à venir vont être marquées par une série de crises mondiales d'une ampleur inédite et une régression substantielle de notre niveau de vie.

mars 2020

Nous voyons les banquises fondre, les espèces disparaître, les inégalités s’exacerber : tout nous annonce que nos modes de vie sont condamnés à un « effondrement » qui vient. Nous savons la nécessité d’une mutation vertigineuse... Comment sortir de cette hantise – sans nier sa réalité ni subir sa fascination ? En multipliant les perspectives, En questionnant ce « nous » de la collapsologie à partir de temporalités alternatives, d’attentions altérées, de points de vues excentrés et excentriques.

février 2020

Depuis 2007 et l’apparition du livre de l’universitaire Jared Diamond « Collapse », l’effondrement de notre société constitue une perspective crédible et angoissante. Il est au cœur des débats autour des nouveaux modèles de résilience que l’Homme doit construire en réponse à un bug de civilisation dont il est le premier responsable. Mais de quel bug parle-t-on exactement ?

janvier 2020


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