Sélection du moment:
filtre:
énergie co2
Dès 2027, un nouveau marché du carbone renchérira l’essence, le diesel et le gaz. Effet à prévoir surtout pour les ménages précaires, détaillent des économistes de l’UCLouvain. Des aides sont prévues, mais on veut éviter un impact social trop fort.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Le Royaume-Uni est parvenu à réduire ses émissions de CO2 de moitié (50,4%) depuis 1990, mais doit accélérer s'il veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, selon le rapport de l'organisme chargé de conseiller le gouvernement sur sa politique climatique. Les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, ont baissé de 2,5% en 2024 par rapport à 2023, et de 50,4% depuis 1990, selon ce rapport du Climate Change Committee (CCC).
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable. Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, a confirmé lundi l'organisme Citepa, témoignant d'un net essoufflement du rythme de décarbonation de l'économie. Selon le bilan consolidé de l'organisme mandaté pour dresser le bilan carbone national, les émissions sont passées de 376 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2e) en 2023 à 369 en 2024.
Les partenaires d'un site de captage et de stockage de dioxyde de carbone (CCS) ont donné jeudi le coup d'envoi des travaux sur une centrale électro-thermique à Stockholm, l'installation devant être opérationnelle en 2028. Ce projet doit permettre de capter et stocker 800.000 tonnes de CO2 par an, soit plus que les émissions résultant de la circulation routière annuelle dans la capitale suédoise, a dit Anders Egelrud, directeur général de Stockholm Exergi, le fournisseur d'électricité et de chauffage de la capitale suédoise qui pilote le projet.
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025
En France, près de 20% des émissions de CO2 proviennent des bâtiments, et une bonne partie est liée au chauffage. Revoir la place des énergies fossiles dans le chauffage des logements est donc primordial pour la transition énergétique. Mais se passer complètement du gaz naturel sera difficile à court terme.
La baisse des émissions de CO₂ ferait office de verdict en faveur de la transition énergétique si et seulement si l'économie ne s'effondrait pas en parallèle.
Les projets de l'Inde visant à accroître massivement sa production d'acier, pour le développement de la construction notamment, mettent en péril les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, indique un rapport publié mardi par le groupe de réflexion Global Energy Monitor. A elle seule, l'industrie mondiale du fer et de l'acier représente 11% des émissions de CO2 d'origine humaine qui réchauffent la planète, essentiellement en raison des hauts fourneaux traditionnels qui consomment du charbon d'origine fossile.
Tant qu’elles ont été maintenues sous l’éteignoir colonial, les économies asiatiques n’ont guère contribué au réchauffement planétaire : en 1950, l’Asie contribuait à hauteur de 6% aux rejets mondiaux de CO2 d'origine fossile. Leur émergence a totalement changé la donne : en 2024, l’Asie compte pour 56 % des émissions mondiales de CO2 d’origine fossile (production de ciment incluse). La Chine et l’Inde pour respectivement 32% et 9%. De leurs décisions dépendra largement la possibilité, ou non, de passer le pic mondial des émissions durant la décennie 2020.
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.
Une jeune coopérative française se prépare à révolutionner le secteur maritime avec un porte-conteneurs à voile propulsé par l’énergie éolienne. L’un des objectifs est de contribuer à réduire l’empreinte carbone du transport maritime, un secteur responsable de près de 3% des émissions mondiales de CO2.
Le gouvernement britannique et l'énergéticien italien Eni ont annoncé jeudi le "bouclage financier" d'un méga-projet dans le nord-ouest de l'Angleterre visant à acheminer puis enfouir en mer d'Irlande des millions de tonnes de CO2 chaque année.
De grandes puissances surestiment la capacité d'absorption de CO2 de leurs forêts et s'en servent pour ralentir leur sortie des énergies fossiles tout en prétendant tenir leurs objectifs climatiques, dénonce l'évaluation d'un observatoire international publiée jeudi.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Les textes qu'il a ratifiés, entouré de mineurs coiffés de leurs casques de chantier, visent à lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.
Donald Trump a signé mardi des décrets destinés à "doper" l'extraction de charbon aux États-Unis, qui selon lui doivent "plus que doubler" leur production d'électricité afin notamment de répondre à l'essor de l'intelligence artificielle. Les textes qu'il a ratifiés, entouré de mineurs coiffés de leurs casques de chantier, visent à lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.
La Chine fait une nouvelle avancée spectaculaire dans le domaine de l’exploration énergétique. La China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) a récemment annoncé la découverte d’un gisement pétrolier colossal au large de la mer de Chine méridionale. Situé à 170 kilomètres au large de Shenzhen, dans la province du Guangdong, ce champ pétrolier, baptisé Huizhou 19-6, pourrait contenir jusqu’à 110 millions de tonnes de pétrole.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
La branche néerlandaise des Amis de la terre a entamé vendredi une action en justice contre ING, dans une assignation qui exige du géant bancaire une réduction de moitié ses émissions de CO2 d'ici à 2030. L'ONG Milieudefensie et 30.000 parties jointes estiment que la première banque des Pays-Bas enfreint la loi en mettant en péril les objectifs climatiques des Accords de Paris, notamment à travers ses propres émissions de CO2, une absence d'objectifs absolus d'émissions et son financement de nouveaux projets gaziers et pétroliers.
Le déploiement des technologies bas carbone limite la croissance des émissions, mais le réchauffement climatique contribue à accroître la demande en électricité, souligne l’Agence internationale de l’énergie.
Biais vert. Les monnaies virtuelles sont en plein essor et pèsent déjà plus de 3 100 milliards d’euros dans le monde. Mais des scientifiques sonnent l’alerte : l’empreinte environnementale du Bitcoin, la première de ces devises, ne cesse de croître. Explications.
Le bâtiment, un des secteurs les plus voraces en énergie et émetteurs de CO2, fait des efforts pour tenir les objectifs de décarbonation de l'Accord de Paris, mais ils restent insuffisants, constate l'ONU Environnement lundi dans un rapport.Le rapport mondial annuel sur l'état des bâtiments et de la construction, publié par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), relève des progrès. Ainsi, en 2024, les émissions de CO2 du secteur ont baissé pour la première fois depuis 2020.
Les acteurs du captage de CO2 adaptent leur message à l'ère Trump pour éviter l'implosion de leur fragile modèle économique. Le captage, l'utilisation et le stockage du dioxyde de carbone (CCUS) n'en est encore qu'à ses balbutiements aux États-Unis. Selon un rapport du Bureau du budget au Congrès (CBO), seuls 15 sites étaient opérationnels aux Etats-Unis fin 2023. Au total, leurs capacités se limitaient à 0,4% des émissions sur le territoire américain. Jessie Stolark, directeur de l'association Carbon Capture Coalition, qui réunit des entreprises, des syndicats et des organisations de protection de l'environnement, évoque 275 projets annoncés. L'essor programmé de cette technologie, qui consiste à capter le CO2 pour le stocker sous-terre ou le réutiliser, repose, en bonne partie, sur des incitations fiscales.
Les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni ont diminué de 3,6% en 2024, le pays faisant figure de bon élève alors que son utilisation du charbon est tombée l'an dernier au plus bas depuis 1666, un siècle avant la révolution industrielle, selon une étude. Le Royaume-Uni a fermé fin septembre sa dernière centrale à charbon, mettant un terme à l'utilisation de ce combustible dans sa production d'électricité, une première pour un membre du G7, avant d'interdire en novembre toute nouvelle mine de charbon dans le pays.
Les exploitants de nouveaux projets bas carbone communiquent fréquemment sur les émissions de CO2 « évitées ». Cette notion d'émissions évitées peut également constituer un argument commercial, rappelle l'Ademe (« par l’achat de ce produit, vous économisez x tonnes de CO2 pour le climat »).
Le premier constructeur européen Volkswagen et la fédération automobile allemande ont salué lundi le plan de la Commission Européenne d'assouplissement des règlementations carbone, pour épargner des amendes au secteur en grande difficulté.La présidente de la Commission Ursula Von Der Leyen a dévoilé les contours d'un plan de soutien à la filière automobile du continent, embarquée dans une coûteuse transition vers électrique, qui sera présenté mercredi.
La Chine a manqué un objectif climatique majeur en 2024 et ses émissions de carbone ont connu une légère hausse, malgré des ajouts records en matière d'énergies renouvelables, selon des données officielles publiées vendredi.D'après des analystes, ces chiffres montrent que le plus grand émetteur mondial est en retard sur un de ses engagements cruciaux de l'Accord de Paris sur le climat.L'intensité carbone, qui mesure les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB, a diminué de 3,4% l'an passé, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS).
Le Japon s'est engagé mardi à réduire de 60% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2035 par rapport à 2013, dans le cadre d'un plan climatique à l'ambition relevée, et qui s'accompagne d'une révision de sa stratégie énergétique.La quatrième économie mondiale, encore très dépendante des hydrocarbures et accusée d'avoir le mix énergétique le plus polluant des puissances du G7, s'est déjà fixé pour objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
La Chine a lancé l'an dernier la construction de centrales thermiques au charbon représentant la capacité combinée la plus importante depuis 2015, ce qui jette un doute sur son objectif d'atteindre un pic d'émissions carbone en 2030, selon un rapport publié jeudi.Pékin a commencé la construction d'unités combinant une capacité de 94,5 gigawatts (GW) en 2024, soit 93% du total mondial, indique le Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (Crea), basé en Finlande, et l'organisme américain Global Energy Monitor (GEM) dans un rapport.
En constante progression, le secteur du numérique représente 4,4% de l’empreinte carbone française, révèle un avis publié par l’Agence de la transition écologique (Ademe) le 9 janvier 2025(1). Un chiffre d’ailleurs sous-estimé, puisqu’il repose sur des données antérieures à l’avènement de l’intelligence artificielle générative grand public, dont l’usage est appelé à faire exploser l’impact environnemental du numérique – bien que l’on peine à ce stade à mesurer à quel point.
En travaillant à une réactualisation de mon livre « Carbone fossile, carbone vivant », j’ai été amené à réobserver les séries longues d’émission de CO2 et de PIB. Observations sur le passé. Une caractéristique importante me semble être la décorrélation relative entre le régime de croissance économique et les émissions de carbone fossile observée depuis les chocs pétroliers des années 70.
Un armateur norvégien a annoncé avoir modifié un de ses navires pour en faire "le premier au monde" doté à bord d'un système de captage et de stockage du CO2 à grande échelle afin de réduire ses émissions.Alimenté au fioul lourd, un carburant décrié pour ses émissions élevées de soufre, particules fines et dioxyde de carbone, le Clipper Eris devrait voir ses rejets de gaz à effet de serre (GES) réduits de jusqu'à 70%, a indiqué son propriétaire, le groupe Solvang.
Chaque semaine, Jean-Louis Caffier (journaliste spécialiste des questions énergétiques) interroge un membre de notre comité scientifique, avec 3 questions faisant écho à l'actualité.Invité cette semaine : Christian de Perthuis, fondateur de la Chaire Économie du Climat à l'université Paris-Dauphine-PSL.
Les émissions de CO2 du transport routier mondial pourraient atteindre leur pic en 2025 au lieu de 2050, à la faveur de l'essor des véhicules électriques et des règlementations carbone, indique le rapport d'une ONG allemande publiée mardi. Selon le Conseil international du transport propre (ICCT), les émissions de dioxyde de carbone des véhicules routiers pourraient culminer cette année, autour de 9 gigatonnes.
Le 31 décembre dernier, le gouvernement a lancé un nouveau dispositif de soutien afin d’accélérer la décarbonation de l’industrie dans le cadre du plan d’investissement « France 2030 »(1). Cette annonce témoigne, malgré l’absence de l’adoption d’un budget pour 2025 à ce jour, de l’attention portée à cette thématique.
Les États-Unis, deuxième pollueur mondial, n'ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre que de 0,2% en 2024 par rapport à l'année précédente, bien loin de leurs objectifs climatiques, estime jeudi un rapport indépendant.Après un recul estimé à 3,3% en 2023, la baisse de ces émissions a quasiment stagné, selon une première estimation du centre de recherche américain Rhodium Group. Une projection qui écarte dangereusement les Etats-Unis de leur trajectoire, et ce avant même l'entrée en fonction le 20 janvier de Donald Trump, grand défenseur des énergies fossiles.
L'Union européenne a annoncé mercredi le lancement d'un label sur les émissions de CO2 dans le transport aérien, afin de promouvoir les vols les moins polluants.Ce label, qui sera opérationnel à partir de juillet 2025 mais ne sera pas obligatoire, est destiné à "calculer de manière claire et fiable" les émissions de gaz à effet de serre des vols.A partir de l'été, les passagers pourront "visualiser et comparer les émissions estimées de leurs vols", afin de prendre "des décisions d'achat plus éclairées", assure la Commission européenne dans un communiqué.
La hausse de la production de carburants d'aviation durables (SAF) en 2024 s'avère inférieure aux projections, a regretté mardi la principale association de compagnies, dont les membres comptent majoritairement sur ces produits pour décarboner leurs activités.0,7% du carburant consommé par les avionsEn 2024, la production de ces carburants d'origine non fossile ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais) atteindra 1,3 milliard de litres contre 600 millions en 2023, a souligné l'Association internationale du transport aérien (Iata) dans un communiqué.
Technip Energies a remporté un important contrat auprès du britannique NZT Power Limited en vue de la construction et du captage de CO2 d'une centrale électrique au gaz dans le nord-est de l'Angleterre, a-t-il annoncé mardi.
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
Ce vendredi 22 novembre est le dernier jour de la COP29 à Bakou. Les négociateurs n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur un financement pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique et un autre point est devenu clivant : les pays pétroliers ne veulent même plus faire mention de l’accord de l’année dernière, qui vise à sortir progressivement des énergies fossiles.
Le négociateur de l'Union européenne à la COP29, Wopke Hoesktra, a estimé jeudi que le projet d'accord publié dans la nuit était "inacceptable" en l'état.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Climat : les émissions de CO2 ont atteint un record historique en 2024, en hausse de 0,8 % sur un an
- Anaïs MoranLes rejets issus du pétrole, du gaz et du charbon ont continué d’augmenter cette année, même si le rythme de la hausse ralentit, selon le consortium scientifique Global Carbon Project.
La production de la centrale de Saint-Avold (Moselle), l'une des deux dernières centrales à charbon en fonctionnement en France avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique), a repris ce 12 novembre à l'approche de la période hivernale.
L'Europe est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de réduction de rejets de gaz à effet de serre d'ici 2030 mais elle doit accélérer pour arriver à la neutralité carbone en 2050, selon le géant énergéticien français Engie. "L'Europe doit accélérer et réduire ses émissions de 4% par an jusqu'en 2050 pour arriver à la neutralité carbone", contre 2% par an entre 2010 et 2020, affirme le groupe mardi dans son scénario de décarbonation de l'Europe à l'horizon 2050.
Le ministère allemand de l'Économie s'est déclaré mardi "ouvert à une révision" des sanctions européennes prévues en 2025 pour les constructeurs automobiles qui dépassent les seuils d'émissions de CO2, une position défendue par Paris pour sortir le secteur de la crise.
La France va fortement réduire sa consommation d'énergies fossiles d'ici 2030, avec en ligne de mire la diminution de 50% de ses émissions brutes de gaz à effet de serre par rapport à 1990, a annoncé le gouvernement en présentant lundi sa feuille de route pour l'énergie et le climat d'ici à 2050.
Si le dioxyde de carbone (CO2) est le plus connu des gaz à effet de serre, d'autres moins familiers du grand public jouent un rôle important dans le réchauffement climatique et font l'objet d'une attention croissante des chercheurs et des responsables politiques.Ainsi le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) ou des gaz fluorés participent également au réchauffement mondial.
L'UE juge « prématuré » tout débat pour suspendre ses sanctions contre les constructeurs automobiles
- Connaissance des ÉnergiesLa Commission européenne a estimé lundi qu'il était "prématuré" de discuter d'une éventuelle suspension des sanctions contre les constructeurs automobiles européens qui n'auraient pas atteint les objectifs sur les émissions de CO2 en 2025, après une demande de la France.
Face au renforcement des normes européennes sur les émissions de CO2, les constructeurs automobiles européens pourraient payer de lourdes compensations, fermer des usines, ou bien augmenter les prix de leurs voitures à essence.Les constructeurs automobiles doivent respecter une moyenne annuelle d'émissions par voiture vendue en Europe. Cette norme dite CAFE (Corporate Average Fuel Economy) les oblige à vendre progressivement des véhicules de moins en moins polluants.
La Commission européenne s'est réjouie jeudi d'une baisse des émissions nettes de gaz à effet de serre de 8,3% en 2023 dans l'UE, par rapport à l'année précédente, grâce au développement des énergies renouvelables.Un niveau d'émissions inférieur de 37% au niveau de 1990"Il s'agit de la plus forte baisse annuelle depuis des décennies, à l'exception de 2020, lorsque le Covid-19 a entraîné une réduction des émissions de 9,8%", souligne Bruxelles dans un communiqué.
En Finlande, Fortum Recycle & Waste a annoncé mi-octobre avoir réussi à produire du plastique biodégradable « à partir d'émissions de CO2 issues de l'incinération de déchets ». Cette « rupture » - une première mondiale - ouvre des perspectives importantes pour une matière si courante dans notre quotidien.
Les engagements climatiques actuels des pays mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, a alerté lundi l'ONU Climat, à deux semaines de la COP29.
Un projet controversé de stockage de CO2 dans le sous-sol a été abandonné dans le bassin industriel de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), en raison de la forte opposition d'élus, d'associations et d'industriels locaux.
Plus de la moitié de l'électricité de la planète sera d'origine bas carbone d'ici la fin de la décennie, mais le monde est encore "loin d'une trajectoire alignée" sur les objectifs de neutralité carbone, affirme mercredi l'Agence internationale de l'énergie dans un rapport.
Les projets industriels de captage et de stockage de C02 (CSC) ont connu une "forte croissance" depuis 2017, avec désormais 628 projets dans le monde, selon un rapport mardi de l'Institut mondial du CSC, un organisme qui promeut ces technologies destinées à freiner le réchauffement climatique.Au 24 juillet 2024, 50 de ces projets étaient opérationnels, 44 en construction et 534 en développement, représentant une hausse de 60% sur un an, détaille le rapport 2024 de ce groupe de réflexion.
Présenté comme une solution pour décarboner l’économie, l’« hydrogène bleu » consiste à fabriquer ce gaz à partir d’énergie fossile tout en captant les émissions de CO₂. Mais une estimation de ces dernières, réalisée par le média anglo-saxon DeSmog, soulève des doutes sur l’impact climatique réel de cette technologie.
Dans les environs de Manille, une centrale électrique au charbon espère devenir un modèle pour les pays en développement qui essayent d'abandonner ce combustible fossile polluant.Une alliance dirigée par la Fondation Rockefeller, un groupe philanthropique, prévoit de contribuer à la fermeture de cette usine dix ans plus tôt que prévu, évitant des millions de tonnes d'émissions en les monétisant sous forme de crédits carbone.
Malgré l’essor des renouvelables, le charbon continue de battre des records. Il reste l’énergie la plus utilisée pour produire de l’électricité. Si l’Europe et l’Amérique du Nord ferment progressivement leur centrales, la Chine tire la demande vers le haut.
Face à la hausse de la demande mondiale et à la pression des investisseurs, les pétroliers européens jusqu’ici les plus allants sur la transition énergétique font machine arrière. BP a ainsi abandonné son objectif de réduction de la production de pétrole et gaz à 2030. Un choix inquiétant alors que le scénario 1,5°C nécessite une réduction drastique des émissions, à commencer par celles du secteur de l’énergie.
En Norvège, le ministre de l'Énergie a inauguré officiellement ce 26 septembre la première usine au monde de transport et de stockage transfrontalier de CO2 à Øygarden, près de Bergen (ouest de la Norvège). 1,5 million de tonnes de CO2 par an. L'installation qui fait la fierté de la Norvège est baptisée « Northern Lights » (« aurores boréales » en anglais). Elle est constituée d'un terminal de réception de CO2, de pipelines par lesquels circulera ce CO2 et d'installations sous-marines où il sera stocké.
Près de 60% des plus grandes entreprises mondiales cotées ont pris des engagements de neutralité carbone, un chiffre qui progresse mais qui ne garantit aucunement qu'elles ont un plan sérieux pour y parvenir, écrit lundi le consortium Net Zero Tracker.
Géothermie, stockage de CO2 : Bridge Energies, qui exploite une concession pétrolière en Seine-et-Marne et dont un projet de nouveaux puits est contesté devant la justice par le syndicat Eau de Paris, a présenté jeudi des projets de "reconversion" du site pour l'après pétrole.Recours d'Eau de ParisBridge Energies est titulaire d'une concession d'exploitation du gisement courant jusqu'en 2034 et exploite déjà trois puits, ouverts entre 2012 et 2014. Elle a obtenu de l'État d'en ouvrir deux autres, d'une profondeur de 1 500 m.
A Dunkerque (Nord), entre mer, centrale nucléaire et cheminées d'usines, un immense chantier d'infrastructures électriques prend forme: fer de lance de la réindustrialisation verte, le territoire se prépare à répondre à une demande exponentielle en électricité.Les enjeux sont gigantesques pour ce bassin portuaire qui représente à lui seul 21% des émissions de gaz à effet de serre industrielles de la France et ambitionne d'être un modèle de décarbonation pour lutter contre le réchauffement climatique.
Les autorités allemandes ont annoncé vendredi avoir bloqué la délivrance de certificats climatiques à plusieurs entreprises impliquées dans un possible mécanisme de malversations sur des projets de réduction des émissions polluantes en Chine.
Les données d’Eurostat indiquent que l’industrie française a émis 31% de gaz à effet de serre de plus que l’industrie allemande en 2021 (380 g éq. CO2 par euro de valeur ajoutée en 2021 contre 290 g éq. CO2/€ VA outre-Rhin).L'industrie allemande émet proportionnellement moins de gaz à effet de serre que sa concurrente française, mais la France affiche une nette avance en matière d'électrification des procédés, indique jeudi une étude qui jauge les performances environnementales des deux puissances industrielles.
Le géant des hydrocarbures Eni et le fournisseur de gaz Snam ont lancé mardi le premier projet de captage et stockage du carbone (CSC) en Italie, visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des industries polluantes.Dans le cadre de leur coentreprise, les deux sociétés ont annoncé qu'elles avaient commencé à injecter du CO2 dans un gisement de gaz épuisé en mer Adriatique, près de Ravenne, dans le nord-est de la péninsule italienne.
ExxonMobil table sur une demande de pétrole quasiment inchangée en 2050 par rapport aux niveaux actuels, scénario qui tranche avec la plupart des hypothèses.Le géant américain de l'énergie voit l'appétit pour l'or noir atteindre un plateau en 2030, mais s'attend à ce que la demande reste "supérieure à 100 millions de barils par jour" (mb/j) jusqu'en 2050, selon des documents publiés lundi.Au deuxième trimestre 2024, la consommation de pétrole brut est montée à 102,8 mb/j, selon des chiffres publiés par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Les émissions de CO2 attribuées à l'utilisation des technologies numériques comptent pour « environ 2,5% de l'empreinte carbone de la France », indique France Stratégie dans une note publiée fin juillet. Mais le numérique peut-il également contribuer aux trajectoires de décarbonation ?Quelle contribution du numérique à la décarbonation ? (France Stratégie, juillet 2024).
Coal and gas exports expected to remain roughly at current level until at least 2035 with 4.5% of emissions linked to Australia, report finds
Le géant minier Glencore a choisi de renoncer à se séparer de ses activités charbon, énergie fossile pourtant la plus émettrice de CO2.
L'énergéticien britannique Drax est le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni, alors qu'il reçoit des subventions massives pour son électricité qu'il présente comme verte, d'après une étude du centre de réflexion Ember, dont les conclusions sont réfutées par l'entreprise. Une nouvelle analyse du centre de réflexion Ember révèle que Drax est de loin le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni bien qu'il reçoive un demi-milliard de livres de subventions publiques pour brûler du bois", écrit Ember dans un communiqué accompagnant son étude, publiée vendredi.
In 2023, the CO2 growth rate was 3.37 ± 0.11 ppm at Mauna Loa, 86% above the previous year, and hitting a record high since observations began in 1958[1], while global fossil fuel CO2 emissions only increased by 0.6 ± 0.5%[2,3]....
Les producteurs de charbon indonésiens négligent les émissions de méthane qui contribuent au réchauffement de la planète, occultant ainsi l'impact environnemental de leurs activités dans un pays gros émetteur de CO2, selon une étude publiée lundi.Responsable d'environ un tiers du réchauffement dû aux gaz à effet de serre, le méthane est une priorité pour les pays qui souhaitent réduire rapidement leurs émissions et ralentir le changement climatique.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, candidate à un second mandat, défend la technologie des carburants de synthèse pour atteindre l'objectif de neutralité climatique des automobiles en 2035, un moyen de prolonger l'utilisation des moteurs thermiques, selon un document publié jeudi.Une concession confirmée par Ursula von der LeyenL'Union européenne a validé au printemps 2023 l'obligation imposée aux automobiles neuves de ne plus émettre de CO2, mesure centrale du plan climat des Vingt-Sept.
Flanquée de 13 grues, la "tour à cyclones" en béton domine d'une centaine de mètres la campagne du Poitou, élément-clé d'une cimenterie ultramoderne en construction à Airvault (Deux-Sèvres), censée produire un ciment moins carboné sur fond de réchauffement climatique.Quelque 500 ouvriers s'affairent sur ce chantier "pharaonique" du géant allemand Heidelberg Materials qui investit environ 350 millions d'euros pour réduire de moitié, d'ici 2030, les émissions de CO2 du site.
Energy Dome, une start-up italienne, propose un dôme géant rempli de CO2 pour le stockage efficace des excédents d’énergie renouvelable.
Microsoft s'est engagé mardi à un achat record de crédits carbone auprès de 1PointFive, une filiale d'Occidental Petroleum, alors que les géants des technologies peinent à concilier leurs investissements massifs dans l'intelligence artificielle (IA) avec leurs objectifs environnementaux.L'accord porte sur 500.000 tonnes de crédits d'élimination du dioxyde de carbone (CDR) sur une période de six ans, d'après un communiqué de 1PointFive.
Volte-face au Royaume-Uni. La victoire écrasante du parti travailliste lors des législatives, avec 410 sièges remportés sur les 650 que compte la Chambre des communes, signe le retour sur la table d’une politique climatique audacieuse en matière de neutralité carbone et de désengagement du pays dans les projets pétro-gaziers.
Google a confirmé mardi dans un rapport que l’explosion des besoins en intelligence artificielle, et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone.
La dernière centrale à charbon d'Outre-mer située en Guadeloupe va être convertie au 100% biomasse d'ici à 2025, a annoncé mercredi Albioma, producteur d'énergie renouvelable.La centrale du Moule va ainsi réduire de 87% ses émissions de gaz à effet de serre "par rapport à son fonctionnement actuel", indique Albioma dans un communiqué.
En plein Euro de football, le Shift Project présente ce 2 juillet un rapport intermédiaire sur « la décarbonation et la résiliation du rugby et du football professionnel et amateur ».
Le mot « climat » n’apparaît ni dans les 22 propositions de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2022, ni dans le programme de Jordan Bardella pour les législatives.En revanche, le terme « Empreinte carbone » a été introduit dans celui de Jordan Bardella Dans le débat public, il est abondamment utilisé par les candidats du RN pour rejeter toute contrainte, réglementaire ou budgétaire, introduite au nom de l’action climatique, et justifier une « écologie du bon sens » basée sur la systématisation de la préférence nationale.
Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 2% en Suède en 2023, a indiqué mercredi l'Agence de protection de l'environnement, au moment où les experts craignent que la politique du gouvernement n'entraine un rebond à court terme.En mars, une agence chargée de l'évaluation de la politique climatique a estimé que la politique gouvernementale en matière de climat allait provoquer une augmentation des émissions de gaz en 2024 et que les objectifs annoncés pour 2030 ne seraient pas tenus.
L'opérateur français GRTgaz et la société énergétique norvégienne Equinor ont signé lundi un accord pour le développement d'un projet de transport et de stockage géologique de CO2 entre Dunkerque et le large de la Norvège."Ce projet vise à décarboner dès 2029 la zone industrialo-portuaire de Dunkerque et son territoire qui représente en France 20% des émissions de CO2 de l'industrie, soit plus de 16 millions de tonnes", ont-ils annoncé dans un communiqué.
Réduire les rejets de CO2 ne suffira pas pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° voire 2°C: il faudra en éliminer quatre fois plus qu'aujourd'hui d'ici à 2050, grâce aux forêts mais aussi grâce à des technologies de pointe encore balbutiantes, selon un rapport de référence publié mardi.
Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine ont diminué en mars pour la première fois depuis la réouverture de son économie après la pandémie de Covid-19, suggérant qu'un pic a pu être atteint, selon une étude. - 3% en mars 2024 par rapport à l'an dernier La baisse enregistrée en mars découle d'une augmentation des capacités en énergies renouvelables, qui ont couvert la quasi-totalité de la croissance de la demande d'électricité sur cette période, et aussi d'un effondrement de la construction.
La forêt française pourra-t-elle encore à l'avenir jouer son rôle de régulateur du climat ? Rien n'est moins sûr, alerte une étude estimant que la baisse amorcée de son rôle crucial dans le stockage du carbone "devrait se poursuivre dans les prochaines décennies".
C'est un équipement du quotidien aux impacts immenses: 2,3 milliards d'humains cuisinent encore en brûlant du bois, du charbon ou d'autres combustibles dans des systèmes rudimentaires et polluants, un enjeu sanitaire, social et climatique majeur qui sera au coeur d'un rendez-vous sans précédent organisé mardi à Paris.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
Il y a peu, le gouvernement de Joe Biden a annoncé des limites très strictes concernant les émissions de CO2 des centrales à charbon.
- Afp
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) planche depuis les années 1990 sur le stockage de CO2 en France mais il a redoublé d'efforts depuis que cette technique a intégré l'arsenal des solutions pour contenir le réchauffement climatique. Avant la publication en juin d'une cartographie des capacités françaises de stockage du CO2, Thomas Le Guenan, ingénieur de recherche au BRGM et expert de la gestion des risques pour le stockage géologique de CO2, explique à l'AFP le fonctionnement de ces potentiels réservoirs souhaités par le gouvernement.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi imposer à partir de 2032 de très strictes limites aux émissions de CO2 des centrales à charbon prévoyant de rester encore longtemps en marche, une mesure qui doit aider les Etats-Unis à tenir leurs engagements climatiques.Cette nouvelle réglementation, qui concerne aussi les centrales à gaz devant être construites à l'avenir, s'appuie sur les technologies de captage de carbone, encore très peu répandues mais sur lesquelles le gouvernement Biden mise gros.
La France espère convaincre les autres pays du G7 de s'engager sur une sortie du charbon à l'horizon 2030 même si les négociations sont pour l'instant "difficiles", a indiqué le gouvernement français jeudi avant une réunion des pays riches à Turin.
La France prévoit de tester dès début 2025 "quatre ou cinq projets de stockage de CO2" dans d'anciens gisements pétroliers pour accélérer la décarbonation de certaines industries qui peuvent difficilement éliminer leurs émissions de gaz à effet de serre, a annoncé jeudi le ministère délégué à l'Industrie.
L'Etat va mettre 12 millions d'euros sur la table pour financer une série d'études sur les moyens de réduire à l'horizon 2030 les émissions de carbone de la région de Dunkerque, première émettrice de CO2 d'Europe, a annoncé le gouvernement lundi.Le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Roland Lescure, a signé lundi à Dunkerque la première convention ZIBaC (zones industrielles bas carbone), qui vise à financer ces études par le biais de l'Ademe, agence de la transition écologique.
- Afp
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.
Contrairement à la production d’électricité et à l’automobile, de nombreuses activités essentielles allant de l’industrie lourde au transport sur longue distance maritime, aérien et terrestre ne disposent aujourd’hui ni des technologies, ni des moyens financiers permettant de décarboner à l’horizon d’une ou deux décennies. Les technologies le permettant dans la production d’acier, de ciment, d’engrais, de verre ou le transport maritime et aérien ne sont souvent qu’à un stade expérimental. En outre, elles sont loin d’être toujours très performantes et ne sont pas compétitives économiquement sans subventions massives. Elles demanderont enfin de nombreuses années avant de pouvoir être diffusées à grande échelle. C’est ce que montre une étude récente du cabinet Deloitte.
Les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire britannique ont baissé de 5,4% en 2023 par rapport à l'année précédente, selon des chiffres officiels provisoires publiés jeudi.Selon le ministère de la Sécurité énergétique et de la neutralité carbone, les émissions de gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère conduit au réchauffement climatique, se sont élevées à 384,2 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2e) en 2023.
World’s fossil-fuel producers on track to nearly quadruple output from newly approved projects by decade’s end, report finds
- Afp
"Le train des énergies renouvelables est en marche", mais la décarbonation du gaz prendra plus de temps que pour l'électricité, a estimé vendredi la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor lors d'un échange avec la presse.
La France, tirée par son électricité décarbonée, parvient à respecter son budget carbone, malgré des difficultés pour réduire les émissions des transports. Mais pas de quoi pavoiser au moment où le pays cherche comment doubler ses efforts pour s'aligner sur les objectifs européens renforcés. Le pays a émis 405 millions de tonnes d'équivalent e CO2 (Mt CO2e) en moyenne sur la période 2019-2023, selon la pré-estimation du Citepa, l'organisme indépendant chargé de l'inventaire de la pollution carbone française, qui a publié son rapport annuel jeudi.
Les énormes ferries exhalant leurs fumées d'échappement lors des demi-tours entre deux traversées de la Manche ne seront bientôt plus qu'un souvenir: les compagnies se préparent à l'électrification totale de ce couloir maritime en mettant en service leurs premiers navires hybrides.Après le premier ferry à propulsion diesel-électrique, Pioneer, qui circule depuis juin 2023 entre Calais et Douvres, la compagnie britannique P&O a lancé mardi son jumeau, Liberté. La moitié de sa flotte est désormais hybride.
C’est un des objectifs de l’accord de Paris sur le Climat : limiter l’impact du réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2°, de préférence à 1,5 degré, par rapport au niveau préindustriel. Pour y parvenir, chaque citoyen devra, d’ici 2050, émettre au maximum 2 tonnes d’équivalent CO2 par an.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats pour un projet de construction d'une centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats à un projet de centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
GRTGaz, le réseau public de distribution de gaz, avance dans son projet d'installer un réseau de transport du CO2 en France, en lançant un appel à intérêt auprès d'industriels de l'ouest de la France ayant un projet de captage, de stockage, de transport ou de valorisation du CO2.
A new record high, but is there light at the end of the tunnel?
Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont progressé de 1,1% l’an passé pour atteindre un niveau record de 37,4 milliards de tonnes, annonce ce vendredi 1er mars l’Agence internationale de l’énergie.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie ont progressé de 1,1% en 2023 pour atteindre un niveau record, en raison notamment de la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et de la croissance chinoise, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Ces émissions énergétiques, qui représentent de l'ordre de 90% du gaz carbonique émis par les humains, ont ainsi augmenté de 410 millions de tonnes pour atteindre 37,4 milliards de tonnes l'an dernier, selon ce bilan de référence de l'AIE, basée à Paris.
filtre:
énergie co2
Dès 2027, un nouveau marché du carbone renchérira l’essence, le diesel et le gaz. Effet à prévoir surtout pour les ménages précaires, détaillent des économistes de l’UCLouvain. Des aides sont prévues, mais on veut éviter un impact social trop fort.
Porté notamment par l’évolution de son mix énergétique, le pays le plus émetteur de CO2 du monde pourrait enfin voir ses émissions décroître ces prochaines années. Sous certaines conditions.
Le Royaume-Uni est parvenu à réduire ses émissions de CO2 de moitié (50,4%) depuis 1990, mais doit accélérer s'il veut atteindre la neutralité carbone d'ici 2050, selon le rapport de l'organisme chargé de conseiller le gouvernement sur sa politique climatique. Les émissions de dioxyde de carbone, principal gaz à effet de serre, ont baissé de 2,5% en 2024 par rapport à 2023, et de 50,4% depuis 1990, selon ce rapport du Climate Change Committee (CCC).
Un réchauffement climatique d’au moins +1,5°C est désormais inéluctable, concluent des scientifiques dans un rapport publié ce jeudi, qui vise à dresser un état des lieux de la santé de la planète.
Lorsque l’on parle d’atténuation du changement climatique, on pense souvent au fait de replanter des arbres, qui consomment du CO2, ou à des solutions techniques consistant à recapturer le gaz carbonique depuis l’atmosphère. Mais ces approches, si elles peuvent être intéressantes, sont irréalistes pour stocker le réchauffement, si on souhaite continuer à brûler des ressources fossiles jusqu’à épuisement.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable. Portant le nom anglais des bateaux vikings, le projet Longship consiste à capter du CO2 sur une cimenterie et plus tard une usine d'incinération, à le transporter par bateau vers un terminal de la côte ouest puis à l'injecter et le séquestrer sous les fonds marins.
Non seulement la baisse des émissions de gaz à effet de serre a fortement ralenti en France, mais celle attendue en 2025 sera "essentiellement" liée au recul de la production industrielle plutôt qu'à la décarbonation de l'économie, indiquent mercredi des prévisions de l'Insee.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
La Norvège a lancé mardi un projet phare de captage et stockage de dioxyde de carbone (CCS), une technologie jugée importante pour enrayer le réchauffement climatique mais qui peine à trouver un modèle économique viable.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, a confirmé lundi l'organisme Citepa, témoignant d'un net essoufflement du rythme de décarbonation de l'économie. Selon le bilan consolidé de l'organisme mandaté pour dresser le bilan carbone national, les émissions sont passées de 376 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2e) en 2023 à 369 en 2024.
Les partenaires d'un site de captage et de stockage de dioxyde de carbone (CCS) ont donné jeudi le coup d'envoi des travaux sur une centrale électro-thermique à Stockholm, l'installation devant être opérationnelle en 2028. Ce projet doit permettre de capter et stocker 800.000 tonnes de CO2 par an, soit plus que les émissions résultant de la circulation routière annuelle dans la capitale suédoise, a dit Anders Egelrud, directeur général de Stockholm Exergi, le fournisseur d'électricité et de chauffage de la capitale suédoise qui pilote le projet.
Depuis 1990, l’océan a absorbé 26% des émissions anthropiques de CO2 et la biosphère 30%, le reste s’accumulant dans l’atmosphère. Sans l’action de ces puits, la croissance du stock de CO2 atmosphérique aurait été bien plus rapide. Pour que les baisses d’émissions conduisent à la neutralité carbone, il est crucial qu’océan et biosphère continuent de retirer le CO2 de l’atmosphère.
Le pays est le premier émetteur mondial, mais le premier investisseur dans les énergies renouvelables et les voitures électriques. Ses émissions ont baissé début 2025
En France, près de 20% des émissions de CO2 proviennent des bâtiments, et une bonne partie est liée au chauffage. Revoir la place des énergies fossiles dans le chauffage des logements est donc primordial pour la transition énergétique. Mais se passer complètement du gaz naturel sera difficile à court terme.
La baisse des émissions de CO₂ ferait office de verdict en faveur de la transition énergétique si et seulement si l'économie ne s'effondrait pas en parallèle.
Les projets de l'Inde visant à accroître massivement sa production d'acier, pour le développement de la construction notamment, mettent en péril les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, indique un rapport publié mardi par le groupe de réflexion Global Energy Monitor. A elle seule, l'industrie mondiale du fer et de l'acier représente 11% des émissions de CO2 d'origine humaine qui réchauffent la planète, essentiellement en raison des hauts fourneaux traditionnels qui consomment du charbon d'origine fossile.
Tant qu’elles ont été maintenues sous l’éteignoir colonial, les économies asiatiques n’ont guère contribué au réchauffement planétaire : en 1950, l’Asie contribuait à hauteur de 6% aux rejets mondiaux de CO2 d'origine fossile. Leur émergence a totalement changé la donne : en 2024, l’Asie compte pour 56 % des émissions mondiales de CO2 d’origine fossile (production de ciment incluse). La Chine et l’Inde pour respectivement 32% et 9%. De leurs décisions dépendra largement la possibilité, ou non, de passer le pic mondial des émissions durant la décennie 2020.
En Chine, l'essor des renouvelables a permis une baisse des émissions de CO2 au premier trimestre 2025, malgré une demande d'électricité en forte progression, une étape notable dans sa transition énergétique, selon une étude publiée jeudi. Le géant asiatique, plus grand émetteur mondial de gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone (CO2) qui contribuent au dérèglement climatique, prévoit d'atteindre son pic d'émissions d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2060.
Une jeune coopérative française se prépare à révolutionner le secteur maritime avec un porte-conteneurs à voile propulsé par l’énergie éolienne. L’un des objectifs est de contribuer à réduire l’empreinte carbone du transport maritime, un secteur responsable de près de 3% des émissions mondiales de CO2.
Le gouvernement britannique et l'énergéticien italien Eni ont annoncé jeudi le "bouclage financier" d'un méga-projet dans le nord-ouest de l'Angleterre visant à acheminer puis enfouir en mer d'Irlande des millions de tonnes de CO2 chaque année.
De grandes puissances surestiment la capacité d'absorption de CO2 de leurs forêts et s'en servent pour ralentir leur sortie des énergies fossiles tout en prétendant tenir leurs objectifs climatiques, dénonce l'évaluation d'un observatoire international publiée jeudi.
Les opérateurs télécoms et les centres de données, régulièrement pointés du doigt pour leur impact environnemental, ont vu leurs émissions de gaz à effet de serre à nouveau progresser en 2023 en France, d'après une enquête de l'Autorité de régulation du secteur publiée jeudi. Les émissions venant des opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont atteint 397.000 tonnes d'équivalent CO2, en augmentation de 4% sur un an, a précisé l'Arcep, soit l'équivalent de 225 vols aller-retour entre Paris et New York. La même année, les émissions de gaz à effet de serre avaient au total diminué de 5,8% en France.
Les textes qu'il a ratifiés, entouré de mineurs coiffés de leurs casques de chantier, visent à lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.
Donald Trump a signé mardi des décrets destinés à "doper" l'extraction de charbon aux États-Unis, qui selon lui doivent "plus que doubler" leur production d'électricité afin notamment de répondre à l'essor de l'intelligence artificielle. Les textes qu'il a ratifiés, entouré de mineurs coiffés de leurs casques de chantier, visent à lever les barrières réglementaires à l'extraction de charbon, et à suspendre les fermetures prévues de nombreuses centrales à charbon à travers tout le pays.
La Chine fait une nouvelle avancée spectaculaire dans le domaine de l’exploration énergétique. La China National Offshore Oil Corporation (CNOOC) a récemment annoncé la découverte d’un gisement pétrolier colossal au large de la mer de Chine méridionale. Situé à 170 kilomètres au large de Shenzhen, dans la province du Guangdong, ce champ pétrolier, baptisé Huizhou 19-6, pourrait contenir jusqu’à 110 millions de tonnes de pétrole.
Les émissions de gaz à effet de serre en France ont baissé de 1,8% en 2024, selon les premières estimations publiées vendredi de l'organisme Citepa, soit bien moins que la réduction de 5,8% de l'année précédente, déjà insuffisante pour que le pays tienne ses futurs objectifs de décarbonation.
La branche néerlandaise des Amis de la terre a entamé vendredi une action en justice contre ING, dans une assignation qui exige du géant bancaire une réduction de moitié ses émissions de CO2 d'ici à 2030. L'ONG Milieudefensie et 30.000 parties jointes estiment que la première banque des Pays-Bas enfreint la loi en mettant en péril les objectifs climatiques des Accords de Paris, notamment à travers ses propres émissions de CO2, une absence d'objectifs absolus d'émissions et son financement de nouveaux projets gaziers et pétroliers.
Le déploiement des technologies bas carbone limite la croissance des émissions, mais le réchauffement climatique contribue à accroître la demande en électricité, souligne l’Agence internationale de l’énergie.
Biais vert. Les monnaies virtuelles sont en plein essor et pèsent déjà plus de 3 100 milliards d’euros dans le monde. Mais des scientifiques sonnent l’alerte : l’empreinte environnementale du Bitcoin, la première de ces devises, ne cesse de croître. Explications.
Le bâtiment, un des secteurs les plus voraces en énergie et émetteurs de CO2, fait des efforts pour tenir les objectifs de décarbonation de l'Accord de Paris, mais ils restent insuffisants, constate l'ONU Environnement lundi dans un rapport.Le rapport mondial annuel sur l'état des bâtiments et de la construction, publié par le Programme des Nations unies pour l'environnement (Pnue), relève des progrès. Ainsi, en 2024, les émissions de CO2 du secteur ont baissé pour la première fois depuis 2020.
Les acteurs du captage de CO2 adaptent leur message à l'ère Trump pour éviter l'implosion de leur fragile modèle économique. Le captage, l'utilisation et le stockage du dioxyde de carbone (CCUS) n'en est encore qu'à ses balbutiements aux États-Unis. Selon un rapport du Bureau du budget au Congrès (CBO), seuls 15 sites étaient opérationnels aux Etats-Unis fin 2023. Au total, leurs capacités se limitaient à 0,4% des émissions sur le territoire américain. Jessie Stolark, directeur de l'association Carbon Capture Coalition, qui réunit des entreprises, des syndicats et des organisations de protection de l'environnement, évoque 275 projets annoncés. L'essor programmé de cette technologie, qui consiste à capter le CO2 pour le stocker sous-terre ou le réutiliser, repose, en bonne partie, sur des incitations fiscales.
Les émissions de gaz à effet de serre du Royaume-Uni ont diminué de 3,6% en 2024, le pays faisant figure de bon élève alors que son utilisation du charbon est tombée l'an dernier au plus bas depuis 1666, un siècle avant la révolution industrielle, selon une étude. Le Royaume-Uni a fermé fin septembre sa dernière centrale à charbon, mettant un terme à l'utilisation de ce combustible dans sa production d'électricité, une première pour un membre du G7, avant d'interdire en novembre toute nouvelle mine de charbon dans le pays.
Les exploitants de nouveaux projets bas carbone communiquent fréquemment sur les émissions de CO2 « évitées ». Cette notion d'émissions évitées peut également constituer un argument commercial, rappelle l'Ademe (« par l’achat de ce produit, vous économisez x tonnes de CO2 pour le climat »).
Le premier constructeur européen Volkswagen et la fédération automobile allemande ont salué lundi le plan de la Commission Européenne d'assouplissement des règlementations carbone, pour épargner des amendes au secteur en grande difficulté.La présidente de la Commission Ursula Von Der Leyen a dévoilé les contours d'un plan de soutien à la filière automobile du continent, embarquée dans une coûteuse transition vers électrique, qui sera présenté mercredi.
La Chine a manqué un objectif climatique majeur en 2024 et ses émissions de carbone ont connu une légère hausse, malgré des ajouts records en matière d'énergies renouvelables, selon des données officielles publiées vendredi.D'après des analystes, ces chiffres montrent que le plus grand émetteur mondial est en retard sur un de ses engagements cruciaux de l'Accord de Paris sur le climat.L'intensité carbone, qui mesure les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB, a diminué de 3,4% l'an passé, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS).
Le Japon s'est engagé mardi à réduire de 60% ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2035 par rapport à 2013, dans le cadre d'un plan climatique à l'ambition relevée, et qui s'accompagne d'une révision de sa stratégie énergétique.La quatrième économie mondiale, encore très dépendante des hydrocarbures et accusée d'avoir le mix énergétique le plus polluant des puissances du G7, s'est déjà fixé pour objectif d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
La Chine a lancé l'an dernier la construction de centrales thermiques au charbon représentant la capacité combinée la plus importante depuis 2015, ce qui jette un doute sur son objectif d'atteindre un pic d'émissions carbone en 2030, selon un rapport publié jeudi.Pékin a commencé la construction d'unités combinant une capacité de 94,5 gigawatts (GW) en 2024, soit 93% du total mondial, indique le Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (Crea), basé en Finlande, et l'organisme américain Global Energy Monitor (GEM) dans un rapport.
En constante progression, le secteur du numérique représente 4,4% de l’empreinte carbone française, révèle un avis publié par l’Agence de la transition écologique (Ademe) le 9 janvier 2025(1). Un chiffre d’ailleurs sous-estimé, puisqu’il repose sur des données antérieures à l’avènement de l’intelligence artificielle générative grand public, dont l’usage est appelé à faire exploser l’impact environnemental du numérique – bien que l’on peine à ce stade à mesurer à quel point.
En travaillant à une réactualisation de mon livre « Carbone fossile, carbone vivant », j’ai été amené à réobserver les séries longues d’émission de CO2 et de PIB. Observations sur le passé. Une caractéristique importante me semble être la décorrélation relative entre le régime de croissance économique et les émissions de carbone fossile observée depuis les chocs pétroliers des années 70.
Un armateur norvégien a annoncé avoir modifié un de ses navires pour en faire "le premier au monde" doté à bord d'un système de captage et de stockage du CO2 à grande échelle afin de réduire ses émissions.Alimenté au fioul lourd, un carburant décrié pour ses émissions élevées de soufre, particules fines et dioxyde de carbone, le Clipper Eris devrait voir ses rejets de gaz à effet de serre (GES) réduits de jusqu'à 70%, a indiqué son propriétaire, le groupe Solvang.
Chaque semaine, Jean-Louis Caffier (journaliste spécialiste des questions énergétiques) interroge un membre de notre comité scientifique, avec 3 questions faisant écho à l'actualité.Invité cette semaine : Christian de Perthuis, fondateur de la Chaire Économie du Climat à l'université Paris-Dauphine-PSL.
Les émissions de CO2 du transport routier mondial pourraient atteindre leur pic en 2025 au lieu de 2050, à la faveur de l'essor des véhicules électriques et des règlementations carbone, indique le rapport d'une ONG allemande publiée mardi. Selon le Conseil international du transport propre (ICCT), les émissions de dioxyde de carbone des véhicules routiers pourraient culminer cette année, autour de 9 gigatonnes.
Le 31 décembre dernier, le gouvernement a lancé un nouveau dispositif de soutien afin d’accélérer la décarbonation de l’industrie dans le cadre du plan d’investissement « France 2030 »(1). Cette annonce témoigne, malgré l’absence de l’adoption d’un budget pour 2025 à ce jour, de l’attention portée à cette thématique.
Les États-Unis, deuxième pollueur mondial, n'ont réduit leurs émissions de gaz à effet de serre que de 0,2% en 2024 par rapport à l'année précédente, bien loin de leurs objectifs climatiques, estime jeudi un rapport indépendant.Après un recul estimé à 3,3% en 2023, la baisse de ces émissions a quasiment stagné, selon une première estimation du centre de recherche américain Rhodium Group. Une projection qui écarte dangereusement les Etats-Unis de leur trajectoire, et ce avant même l'entrée en fonction le 20 janvier de Donald Trump, grand défenseur des énergies fossiles.
L'Union européenne a annoncé mercredi le lancement d'un label sur les émissions de CO2 dans le transport aérien, afin de promouvoir les vols les moins polluants.Ce label, qui sera opérationnel à partir de juillet 2025 mais ne sera pas obligatoire, est destiné à "calculer de manière claire et fiable" les émissions de gaz à effet de serre des vols.A partir de l'été, les passagers pourront "visualiser et comparer les émissions estimées de leurs vols", afin de prendre "des décisions d'achat plus éclairées", assure la Commission européenne dans un communiqué.
La hausse de la production de carburants d'aviation durables (SAF) en 2024 s'avère inférieure aux projections, a regretté mardi la principale association de compagnies, dont les membres comptent majoritairement sur ces produits pour décarboner leurs activités.0,7% du carburant consommé par les avionsEn 2024, la production de ces carburants d'origine non fossile ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais) atteindra 1,3 milliard de litres contre 600 millions en 2023, a souligné l'Association internationale du transport aérien (Iata) dans un communiqué.
Technip Energies a remporté un important contrat auprès du britannique NZT Power Limited en vue de la construction et du captage de CO2 d'une centrale électrique au gaz dans le nord-est de l'Angleterre, a-t-il annoncé mardi.
Les soixante-trois projets de terminaux d’exportation de GNL prévus d’ici à 2030 pourraient émettre plus de 10 milliards de tonnes de CO2 à cet horizon, quasiment l’équivalent des émissions annuelles des centrales à charbon, selon l’ONG Reclaim Finance.
Ce vendredi 22 novembre est le dernier jour de la COP29 à Bakou. Les négociateurs n’arrivent toujours pas à se mettre d’accord sur un financement pour aider les pays en développement à faire face au changement climatique et un autre point est devenu clivant : les pays pétroliers ne veulent même plus faire mention de l’accord de l’année dernière, qui vise à sortir progressivement des énergies fossiles.
Le négociateur de l'Union européenne à la COP29, Wopke Hoesktra, a estimé jeudi que le projet d'accord publié dans la nuit était "inacceptable" en l'état.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Climat : les émissions de CO2 ont atteint un record historique en 2024, en hausse de 0,8 % sur un an
(13/11) - Anaïs MoranLes rejets issus du pétrole, du gaz et du charbon ont continué d’augmenter cette année, même si le rythme de la hausse ralentit, selon le consortium scientifique Global Carbon Project.
La production de la centrale de Saint-Avold (Moselle), l'une des deux dernières centrales à charbon en fonctionnement en France avec celle de Cordemais (Loire-Atlantique), a repris ce 12 novembre à l'approche de la période hivernale.
L'Europe est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de réduction de rejets de gaz à effet de serre d'ici 2030 mais elle doit accélérer pour arriver à la neutralité carbone en 2050, selon le géant énergéticien français Engie. "L'Europe doit accélérer et réduire ses émissions de 4% par an jusqu'en 2050 pour arriver à la neutralité carbone", contre 2% par an entre 2010 et 2020, affirme le groupe mardi dans son scénario de décarbonation de l'Europe à l'horizon 2050.
Le ministère allemand de l'Économie s'est déclaré mardi "ouvert à une révision" des sanctions européennes prévues en 2025 pour les constructeurs automobiles qui dépassent les seuils d'émissions de CO2, une position défendue par Paris pour sortir le secteur de la crise.
La France va fortement réduire sa consommation d'énergies fossiles d'ici 2030, avec en ligne de mire la diminution de 50% de ses émissions brutes de gaz à effet de serre par rapport à 1990, a annoncé le gouvernement en présentant lundi sa feuille de route pour l'énergie et le climat d'ici à 2050.
Si le dioxyde de carbone (CO2) est le plus connu des gaz à effet de serre, d'autres moins familiers du grand public jouent un rôle important dans le réchauffement climatique et font l'objet d'une attention croissante des chercheurs et des responsables politiques.Ainsi le méthane (CH4), le protoxyde d'azote (N2O) ou des gaz fluorés participent également au réchauffement mondial.
L'UE juge « prématuré » tout débat pour suspendre ses sanctions contre les constructeurs automobiles
(04/11) - Connaissance des ÉnergiesLa Commission européenne a estimé lundi qu'il était "prématuré" de discuter d'une éventuelle suspension des sanctions contre les constructeurs automobiles européens qui n'auraient pas atteint les objectifs sur les émissions de CO2 en 2025, après une demande de la France.
Face au renforcement des normes européennes sur les émissions de CO2, les constructeurs automobiles européens pourraient payer de lourdes compensations, fermer des usines, ou bien augmenter les prix de leurs voitures à essence.Les constructeurs automobiles doivent respecter une moyenne annuelle d'émissions par voiture vendue en Europe. Cette norme dite CAFE (Corporate Average Fuel Economy) les oblige à vendre progressivement des véhicules de moins en moins polluants.
La Commission européenne s'est réjouie jeudi d'une baisse des émissions nettes de gaz à effet de serre de 8,3% en 2023 dans l'UE, par rapport à l'année précédente, grâce au développement des énergies renouvelables.Un niveau d'émissions inférieur de 37% au niveau de 1990"Il s'agit de la plus forte baisse annuelle depuis des décennies, à l'exception de 2020, lorsque le Covid-19 a entraîné une réduction des émissions de 9,8%", souligne Bruxelles dans un communiqué.
En Finlande, Fortum Recycle & Waste a annoncé mi-octobre avoir réussi à produire du plastique biodégradable « à partir d'émissions de CO2 issues de l'incinération de déchets ». Cette « rupture » - une première mondiale - ouvre des perspectives importantes pour une matière si courante dans notre quotidien.
Les engagements climatiques actuels des pays mènent à seulement 2,6% de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43% préconisés pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C, a alerté lundi l'ONU Climat, à deux semaines de la COP29.
Un projet controversé de stockage de CO2 dans le sous-sol a été abandonné dans le bassin industriel de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), en raison de la forte opposition d'élus, d'associations et d'industriels locaux.
Plus de la moitié de l'électricité de la planète sera d'origine bas carbone d'ici la fin de la décennie, mais le monde est encore "loin d'une trajectoire alignée" sur les objectifs de neutralité carbone, affirme mercredi l'Agence internationale de l'énergie dans un rapport.
Les projets industriels de captage et de stockage de C02 (CSC) ont connu une "forte croissance" depuis 2017, avec désormais 628 projets dans le monde, selon un rapport mardi de l'Institut mondial du CSC, un organisme qui promeut ces technologies destinées à freiner le réchauffement climatique.Au 24 juillet 2024, 50 de ces projets étaient opérationnels, 44 en construction et 534 en développement, représentant une hausse de 60% sur un an, détaille le rapport 2024 de ce groupe de réflexion.
Présenté comme une solution pour décarboner l’économie, l’« hydrogène bleu » consiste à fabriquer ce gaz à partir d’énergie fossile tout en captant les émissions de CO₂. Mais une estimation de ces dernières, réalisée par le média anglo-saxon DeSmog, soulève des doutes sur l’impact climatique réel de cette technologie.
Dans les environs de Manille, une centrale électrique au charbon espère devenir un modèle pour les pays en développement qui essayent d'abandonner ce combustible fossile polluant.Une alliance dirigée par la Fondation Rockefeller, un groupe philanthropique, prévoit de contribuer à la fermeture de cette usine dix ans plus tôt que prévu, évitant des millions de tonnes d'émissions en les monétisant sous forme de crédits carbone.
Malgré l’essor des renouvelables, le charbon continue de battre des records. Il reste l’énergie la plus utilisée pour produire de l’électricité. Si l’Europe et l’Amérique du Nord ferment progressivement leur centrales, la Chine tire la demande vers le haut.
Face à la hausse de la demande mondiale et à la pression des investisseurs, les pétroliers européens jusqu’ici les plus allants sur la transition énergétique font machine arrière. BP a ainsi abandonné son objectif de réduction de la production de pétrole et gaz à 2030. Un choix inquiétant alors que le scénario 1,5°C nécessite une réduction drastique des émissions, à commencer par celles du secteur de l’énergie.
En Norvège, le ministre de l'Énergie a inauguré officiellement ce 26 septembre la première usine au monde de transport et de stockage transfrontalier de CO2 à Øygarden, près de Bergen (ouest de la Norvège). 1,5 million de tonnes de CO2 par an. L'installation qui fait la fierté de la Norvège est baptisée « Northern Lights » (« aurores boréales » en anglais). Elle est constituée d'un terminal de réception de CO2, de pipelines par lesquels circulera ce CO2 et d'installations sous-marines où il sera stocké.
Près de 60% des plus grandes entreprises mondiales cotées ont pris des engagements de neutralité carbone, un chiffre qui progresse mais qui ne garantit aucunement qu'elles ont un plan sérieux pour y parvenir, écrit lundi le consortium Net Zero Tracker.
Géothermie, stockage de CO2 : Bridge Energies, qui exploite une concession pétrolière en Seine-et-Marne et dont un projet de nouveaux puits est contesté devant la justice par le syndicat Eau de Paris, a présenté jeudi des projets de "reconversion" du site pour l'après pétrole.Recours d'Eau de ParisBridge Energies est titulaire d'une concession d'exploitation du gisement courant jusqu'en 2034 et exploite déjà trois puits, ouverts entre 2012 et 2014. Elle a obtenu de l'État d'en ouvrir deux autres, d'une profondeur de 1 500 m.
A Dunkerque (Nord), entre mer, centrale nucléaire et cheminées d'usines, un immense chantier d'infrastructures électriques prend forme: fer de lance de la réindustrialisation verte, le territoire se prépare à répondre à une demande exponentielle en électricité.Les enjeux sont gigantesques pour ce bassin portuaire qui représente à lui seul 21% des émissions de gaz à effet de serre industrielles de la France et ambitionne d'être un modèle de décarbonation pour lutter contre le réchauffement climatique.
Les autorités allemandes ont annoncé vendredi avoir bloqué la délivrance de certificats climatiques à plusieurs entreprises impliquées dans un possible mécanisme de malversations sur des projets de réduction des émissions polluantes en Chine.
Les données d’Eurostat indiquent que l’industrie française a émis 31% de gaz à effet de serre de plus que l’industrie allemande en 2021 (380 g éq. CO2 par euro de valeur ajoutée en 2021 contre 290 g éq. CO2/€ VA outre-Rhin).L'industrie allemande émet proportionnellement moins de gaz à effet de serre que sa concurrente française, mais la France affiche une nette avance en matière d'électrification des procédés, indique jeudi une étude qui jauge les performances environnementales des deux puissances industrielles.
Le géant des hydrocarbures Eni et le fournisseur de gaz Snam ont lancé mardi le premier projet de captage et stockage du carbone (CSC) en Italie, visant à réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) des industries polluantes.Dans le cadre de leur coentreprise, les deux sociétés ont annoncé qu'elles avaient commencé à injecter du CO2 dans un gisement de gaz épuisé en mer Adriatique, près de Ravenne, dans le nord-est de la péninsule italienne.
ExxonMobil table sur une demande de pétrole quasiment inchangée en 2050 par rapport aux niveaux actuels, scénario qui tranche avec la plupart des hypothèses.Le géant américain de l'énergie voit l'appétit pour l'or noir atteindre un plateau en 2030, mais s'attend à ce que la demande reste "supérieure à 100 millions de barils par jour" (mb/j) jusqu'en 2050, selon des documents publiés lundi.Au deuxième trimestre 2024, la consommation de pétrole brut est montée à 102,8 mb/j, selon des chiffres publiés par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).
Les émissions de CO2 attribuées à l'utilisation des technologies numériques comptent pour « environ 2,5% de l'empreinte carbone de la France », indique France Stratégie dans une note publiée fin juillet. Mais le numérique peut-il également contribuer aux trajectoires de décarbonation ?Quelle contribution du numérique à la décarbonation ? (France Stratégie, juillet 2024).
Coal and gas exports expected to remain roughly at current level until at least 2035 with 4.5% of emissions linked to Australia, report finds
Le géant minier Glencore a choisi de renoncer à se séparer de ses activités charbon, énergie fossile pourtant la plus émettrice de CO2.
L'énergéticien britannique Drax est le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni, alors qu'il reçoit des subventions massives pour son électricité qu'il présente comme verte, d'après une étude du centre de réflexion Ember, dont les conclusions sont réfutées par l'entreprise. Une nouvelle analyse du centre de réflexion Ember révèle que Drax est de loin le plus gros émetteur de CO2 au Royaume-Uni bien qu'il reçoive un demi-milliard de livres de subventions publiques pour brûler du bois", écrit Ember dans un communiqué accompagnant son étude, publiée vendredi.
In 2023, the CO2 growth rate was 3.37 ± 0.11 ppm at Mauna Loa, 86% above the previous year, and hitting a record high since observations began in 1958[1], while global fossil fuel CO2 emissions only increased by 0.6 ± 0.5%[2,3]....
Les producteurs de charbon indonésiens négligent les émissions de méthane qui contribuent au réchauffement de la planète, occultant ainsi l'impact environnemental de leurs activités dans un pays gros émetteur de CO2, selon une étude publiée lundi.Responsable d'environ un tiers du réchauffement dû aux gaz à effet de serre, le méthane est une priorité pour les pays qui souhaitent réduire rapidement leurs émissions et ralentir le changement climatique.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, candidate à un second mandat, défend la technologie des carburants de synthèse pour atteindre l'objectif de neutralité climatique des automobiles en 2035, un moyen de prolonger l'utilisation des moteurs thermiques, selon un document publié jeudi.Une concession confirmée par Ursula von der LeyenL'Union européenne a validé au printemps 2023 l'obligation imposée aux automobiles neuves de ne plus émettre de CO2, mesure centrale du plan climat des Vingt-Sept.
Flanquée de 13 grues, la "tour à cyclones" en béton domine d'une centaine de mètres la campagne du Poitou, élément-clé d'une cimenterie ultramoderne en construction à Airvault (Deux-Sèvres), censée produire un ciment moins carboné sur fond de réchauffement climatique.Quelque 500 ouvriers s'affairent sur ce chantier "pharaonique" du géant allemand Heidelberg Materials qui investit environ 350 millions d'euros pour réduire de moitié, d'ici 2030, les émissions de CO2 du site.
Energy Dome, une start-up italienne, propose un dôme géant rempli de CO2 pour le stockage efficace des excédents d’énergie renouvelable.
Microsoft s'est engagé mardi à un achat record de crédits carbone auprès de 1PointFive, une filiale d'Occidental Petroleum, alors que les géants des technologies peinent à concilier leurs investissements massifs dans l'intelligence artificielle (IA) avec leurs objectifs environnementaux.L'accord porte sur 500.000 tonnes de crédits d'élimination du dioxyde de carbone (CDR) sur une période de six ans, d'après un communiqué de 1PointFive.
Volte-face au Royaume-Uni. La victoire écrasante du parti travailliste lors des législatives, avec 410 sièges remportés sur les 650 que compte la Chambre des communes, signe le retour sur la table d’une politique climatique audacieuse en matière de neutralité carbone et de désengagement du pays dans les projets pétro-gaziers.
Google a confirmé mardi dans un rapport que l’explosion des besoins en intelligence artificielle, et donc en puissance informatique, compromet ses efforts de réduction des émissions carbone.
La dernière centrale à charbon d'Outre-mer située en Guadeloupe va être convertie au 100% biomasse d'ici à 2025, a annoncé mercredi Albioma, producteur d'énergie renouvelable.La centrale du Moule va ainsi réduire de 87% ses émissions de gaz à effet de serre "par rapport à son fonctionnement actuel", indique Albioma dans un communiqué.
En plein Euro de football, le Shift Project présente ce 2 juillet un rapport intermédiaire sur « la décarbonation et la résiliation du rugby et du football professionnel et amateur ».
Le mot « climat » n’apparaît ni dans les 22 propositions de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2022, ni dans le programme de Jordan Bardella pour les législatives.En revanche, le terme « Empreinte carbone » a été introduit dans celui de Jordan Bardella Dans le débat public, il est abondamment utilisé par les candidats du RN pour rejeter toute contrainte, réglementaire ou budgétaire, introduite au nom de l’action climatique, et justifier une « écologie du bon sens » basée sur la systématisation de la préférence nationale.
Les émissions de gaz à effet de serre ont reculé de 2% en Suède en 2023, a indiqué mercredi l'Agence de protection de l'environnement, au moment où les experts craignent que la politique du gouvernement n'entraine un rebond à court terme.En mars, une agence chargée de l'évaluation de la politique climatique a estimé que la politique gouvernementale en matière de climat allait provoquer une augmentation des émissions de gaz en 2024 et que les objectifs annoncés pour 2030 ne seraient pas tenus.
L'opérateur français GRTgaz et la société énergétique norvégienne Equinor ont signé lundi un accord pour le développement d'un projet de transport et de stockage géologique de CO2 entre Dunkerque et le large de la Norvège."Ce projet vise à décarboner dès 2029 la zone industrialo-portuaire de Dunkerque et son territoire qui représente en France 20% des émissions de CO2 de l'industrie, soit plus de 16 millions de tonnes", ont-ils annoncé dans un communiqué.
Réduire les rejets de CO2 ne suffira pas pour limiter le réchauffement climatique à 1,5° voire 2°C: il faudra en éliminer quatre fois plus qu'aujourd'hui d'ici à 2050, grâce aux forêts mais aussi grâce à des technologies de pointe encore balbutiantes, selon un rapport de référence publié mardi.
Les émissions de dioxyde de carbone de la Chine ont diminué en mars pour la première fois depuis la réouverture de son économie après la pandémie de Covid-19, suggérant qu'un pic a pu être atteint, selon une étude. - 3% en mars 2024 par rapport à l'an dernier La baisse enregistrée en mars découle d'une augmentation des capacités en énergies renouvelables, qui ont couvert la quasi-totalité de la croissance de la demande d'électricité sur cette période, et aussi d'un effondrement de la construction.
La forêt française pourra-t-elle encore à l'avenir jouer son rôle de régulateur du climat ? Rien n'est moins sûr, alerte une étude estimant que la baisse amorcée de son rôle crucial dans le stockage du carbone "devrait se poursuivre dans les prochaines décennies".
C'est un équipement du quotidien aux impacts immenses: 2,3 milliards d'humains cuisinent encore en brûlant du bois, du charbon ou d'autres combustibles dans des systèmes rudimentaires et polluants, un enjeu sanitaire, social et climatique majeur qui sera au coeur d'un rendez-vous sans précédent organisé mardi à Paris.
Les ventilateurs moulinent: la deuxième usine islandaise de captage de CO2 dans l'air et stockage sous terre a été dévoilée mercredi par la start-up suisse Climeworks, qui décuple ainsi ses capacités et espère "éliminer" des millions de tonnes de ce gaz d'ici 2030.Mammoth est située à quelques centaines de mètres de sa petite soeur, Orca, usine pionnière en service depuis septembre 2021, au milieu d'un champ de lave solidifiée recouverte de mousse, à une demi-heure de la capitale Reykjavik.
Il y a peu, le gouvernement de Joe Biden a annoncé des limites très strictes concernant les émissions de CO2 des centrales à charbon.
Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) planche depuis les années 1990 sur le stockage de CO2 en France mais il a redoublé d'efforts depuis que cette technique a intégré l'arsenal des solutions pour contenir le réchauffement climatique. Avant la publication en juin d'une cartographie des capacités françaises de stockage du CO2, Thomas Le Guenan, ingénieur de recherche au BRGM et expert de la gestion des risques pour le stockage géologique de CO2, explique à l'AFP le fonctionnement de ces potentiels réservoirs souhaités par le gouvernement.
Le gouvernement de Joe Biden a annoncé jeudi imposer à partir de 2032 de très strictes limites aux émissions de CO2 des centrales à charbon prévoyant de rester encore longtemps en marche, une mesure qui doit aider les Etats-Unis à tenir leurs engagements climatiques.Cette nouvelle réglementation, qui concerne aussi les centrales à gaz devant être construites à l'avenir, s'appuie sur les technologies de captage de carbone, encore très peu répandues mais sur lesquelles le gouvernement Biden mise gros.
La France espère convaincre les autres pays du G7 de s'engager sur une sortie du charbon à l'horizon 2030 même si les négociations sont pour l'instant "difficiles", a indiqué le gouvernement français jeudi avant une réunion des pays riches à Turin.
La France prévoit de tester dès début 2025 "quatre ou cinq projets de stockage de CO2" dans d'anciens gisements pétroliers pour accélérer la décarbonation de certaines industries qui peuvent difficilement éliminer leurs émissions de gaz à effet de serre, a annoncé jeudi le ministère délégué à l'Industrie.
L'Etat va mettre 12 millions d'euros sur la table pour financer une série d'études sur les moyens de réduire à l'horizon 2030 les émissions de carbone de la région de Dunkerque, première émettrice de CO2 d'Europe, a annoncé le gouvernement lundi.Le ministre de l'Industrie et de l'Energie, Roland Lescure, a signé lundi à Dunkerque la première convention ZIBaC (zones industrielles bas carbone), qui vise à financer ces études par le biais de l'Ademe, agence de la transition écologique.
La consommation de gaz chez les 10,7 millions de clients raccordés au réseau GRDF (qui n'inclut pas les grandes industries) a représenté en 2023 12% du bilan carbone de la France, selon des données communiquées jeudi par le principal distributeur gazier français. En 2023, la consommation de gaz chez les ménages et les entreprises (hors grands industriels) a généré 47,3 millions de tonnes d'équivalent CO2, selon le gestionnaire de distribution de gaz, qui a publié pour la première fois son bilan carbone et son plan de décarbonation.
Contrairement à la production d’électricité et à l’automobile, de nombreuses activités essentielles allant de l’industrie lourde au transport sur longue distance maritime, aérien et terrestre ne disposent aujourd’hui ni des technologies, ni des moyens financiers permettant de décarboner à l’horizon d’une ou deux décennies. Les technologies le permettant dans la production d’acier, de ciment, d’engrais, de verre ou le transport maritime et aérien ne sont souvent qu’à un stade expérimental. En outre, elles sont loin d’être toujours très performantes et ne sont pas compétitives économiquement sans subventions massives. Elles demanderont enfin de nombreuses années avant de pouvoir être diffusées à grande échelle. C’est ce que montre une étude récente du cabinet Deloitte.
Les émissions de gaz à effet de serre sur le territoire britannique ont baissé de 5,4% en 2023 par rapport à l'année précédente, selon des chiffres officiels provisoires publiés jeudi.Selon le ministère de la Sécurité énergétique et de la neutralité carbone, les émissions de gaz à effet de serre, dont l'accumulation dans l'atmosphère conduit au réchauffement climatique, se sont élevées à 384,2 millions de tonnes équivalent CO2 (MtCO2e) en 2023.
World’s fossil-fuel producers on track to nearly quadruple output from newly approved projects by decade’s end, report finds
"Le train des énergies renouvelables est en marche", mais la décarbonation du gaz prendra plus de temps que pour l'électricité, a estimé vendredi la directrice générale d'Engie Catherine MacGregor lors d'un échange avec la presse.
La France, tirée par son électricité décarbonée, parvient à respecter son budget carbone, malgré des difficultés pour réduire les émissions des transports. Mais pas de quoi pavoiser au moment où le pays cherche comment doubler ses efforts pour s'aligner sur les objectifs européens renforcés. Le pays a émis 405 millions de tonnes d'équivalent e CO2 (Mt CO2e) en moyenne sur la période 2019-2023, selon la pré-estimation du Citepa, l'organisme indépendant chargé de l'inventaire de la pollution carbone française, qui a publié son rapport annuel jeudi.
Les énormes ferries exhalant leurs fumées d'échappement lors des demi-tours entre deux traversées de la Manche ne seront bientôt plus qu'un souvenir: les compagnies se préparent à l'électrification totale de ce couloir maritime en mettant en service leurs premiers navires hybrides.Après le premier ferry à propulsion diesel-électrique, Pioneer, qui circule depuis juin 2023 entre Calais et Douvres, la compagnie britannique P&O a lancé mardi son jumeau, Liberté. La moitié de sa flotte est désormais hybride.
C’est un des objectifs de l’accord de Paris sur le Climat : limiter l’impact du réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2°, de préférence à 1,5 degré, par rapport au niveau préindustriel. Pour y parvenir, chaque citoyen devra, d’ici 2050, émettre au maximum 2 tonnes d’équivalent CO2 par an.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats pour un projet de construction d'une centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Un groupement d'entreprises comprenant les géants des hydrocarbures britannique BP et français TotalEnergies a annoncé vendredi avoir attribué 4 milliards de livres (4,68 milliards d'euros) de contrats à un projet de centrale électrique au gaz avec captage de carbone, une technologie controversée.
Le retard pris par l'humanité pour réduire ses émissions gaz à effet de serre, qui ont battu un nouveau record en 2023, a propulsé sur le devant de la scène des technologies d'élimination et de stockage du CO2 de l'atmosphère pour tenter de limiter le réchauffement climatique.Deux familles de méthodes différentes et parfois confondues existent: d'une part le captage et le stockage du carbone (CCS, en anglais) et d'autre part le captage direct dans l'air (DAC, en anglais), aussi appelé élimination du carbone.- Prévenir et guérir -
GRTGaz, le réseau public de distribution de gaz, avance dans son projet d'installer un réseau de transport du CO2 en France, en lançant un appel à intérêt auprès d'industriels de l'ouest de la France ayant un projet de captage, de stockage, de transport ou de valorisation du CO2.
A new record high, but is there light at the end of the tunnel?
Les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont progressé de 1,1% l’an passé pour atteindre un niveau record de 37,4 milliards de tonnes, annonce ce vendredi 1er mars l’Agence internationale de l’énergie.
Les émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie ont progressé de 1,1% en 2023 pour atteindre un niveau record, en raison notamment de la faible production hydroélectrique causée par les sécheresses et de la croissance chinoise, a indiqué vendredi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).Ces émissions énergétiques, qui représentent de l'ordre de 90% du gaz carbonique émis par les humains, ont ainsi augmenté de 410 millions de tonnes pour atteindre 37,4 milliards de tonnes l'an dernier, selon ce bilan de référence de l'AIE, basée à Paris.