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Christian
L’ancienne ministre de la justice occupe depuis l’automne 2024 une prestigieuse chaire universitaire au Brésil. Elle prépare activement la COP30, où elle défendra la préservation de la forêt amazonienne, en s’appuyant sur le travail des chercheurs qu’elle dirige.
In december is het tien jaar geleden dat het Klimaatakkoord van Parijs werd gesloten. Christiana Figueres stond toen aan het hoofd van het VN-Klimaatverdrag en mag dat historische moment mee op haar palmares zetten. De wereld is de afgelopen tien jaar drastisch veranderd en klimaatbeleid zit, ondanks de ontelbare alarmsignalen, in het slop, maar Figueres blijft geloven in de mogelijkheid om het tij te keren, als een morele plicht.
Conférence à l'Université HEIP de Lyon
En travaillant à une réactualisation de mon livre « Carbone fossile, carbone vivant », j’ai été amené à réobserver les séries longues d’émission de CO2 et de PIB. Observations sur le passé. Une caractéristique importante me semble être la décorrélation relative entre le régime de croissance économique et les émissions de carbone fossile observée depuis les chocs pétroliers des années 70.
Chaque semaine, Jean-Louis Caffier (journaliste spécialiste des questions énergétiques) interroge un membre de notre comité scientifique, avec 3 questions faisant écho à l'actualité.Invité cette semaine : Christian de Perthuis, fondateur de la Chaire Économie du Climat à l'université Paris-Dauphine-PSL.
Le service Copernicus et les autres centres d'observation de la température mondiale viennent de le confirmer. 2024 est bien l’année la plus chaude jamais enregistrée. Ce qui n’était qu’anticipation est devenu réalité : la hausse de la température mondiale relativement à l’ère préindustrielle a légèrement excédé 1,5 °C en 2024.
Si le thermomètre affiche une hausse de 1,5 °C sur un an, on ne peut affirmer que la cible de l’accord de Paris a été dépassée. Comprendre les causes de ce pic de température reste pourtant précieux.
Géo-ingénierie ? Le terme reste mystérieux pour le plus grand nombre et plutôt inquiétant. Le grand talent de Marine de Guglielmo Weber et Rémi Noyon est de nous guider dans sa genèse historique, de nous dévoiler la diversité de ses applications et de nous aider à poser les bonnes questions sur les conditions de son déploiement. L’heure n’est en effet plus aux débats abstraits ou aux représentations dystopiques. Comme l’indique le sous-titre de l’ouvrage, « la géo-ingénierie infiltre les politiques climatiques ».
Dans son rapport de l’an passé, l’AIE évoquait un « point de retournement historique » avec le pic charbonnier en vue. Changement de ton, dans le rapport 2024. La consommation mondiale devrait progresser de 1% en 2024 (2,4% en 2023). Pour les trois prochaines années, il n’est plus question que d’un plateau (légèrement ascendant en réalité).De la lecture du rapport, j’ai retenu quatre points principaux.
À la COP28 de Dubaï, le premier bilan global de l’accord de Paris a fait le constat que la pleine application des NDC permettrait dans le meilleur des cas de réduire d’environ 10% les émissions mondiales de gaz à effet de serre entre 2019 et 2030 (zone rouge sur le graphique).
À quelques jours du début de la COP29, la victoire électorale de Donald Trump n'augure rien de bon pour le futur des politiques et du financement de la lutte contre le changement climatique.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) publie ce jour son édition 2024 des « perspectives technologiques ». Le premier constat est à nouveau celui de l’accélération de la diffusion des énergies de flux – le solaire et l’éolien à titre principal – via deux canaux principaux : la production d’électricité et l’électrification des usages amorcée dans le secteur des transports et, à un moindre degré, de l’industrie.
L’hydrogène, déjà vanté par Jules Verne en 1875, ne pourra être vraiment « vert » que s’il est produit à partir de renouvelables. Le premier enjeu de la révolution de l’hydrogène consiste donc à basculer vers une production non carbonée, et ceci à l’échelle industrielle.De Jules Verne à Jérémy Rifkin, nombreux ont été les visionnaires promettant une révolution de l’hydrogène. Écoutons l’ingénieur Cyrus Smith, personnage principal de L’Île mystérieuse (1875) :
We are on the brink of an irreversible climate disaster. This is a global emergency beyond any doubt. Much of the very fabric of life on Earth is imperiled. We are stepping into a critical and unpredictable new phase of the climate crisis. For many years, scientists, including a group of more than 15,000, have sounded the alarm about the impending dangers of climate change driven by increasing greenhouse gas emissions and ecosystem change (Ripple et al. 2020).
Lors de la passation de pouvoir à Matignon, Michel Barnier a promis de dire la vérité aux Français sur la « dette financière et la dette écologique ».
Les spécialistes du système terrestre et du climat commencent à s'inquiéter sérieusement. La planète change plus rapidement que prévu. Bien que nous ayons tiré la sonnette d'alarme pendant des années, nous constatons aujourd'hui que la planète se trouve en fait dans une situation où les risques sont sous-estimés. Des changements brutaux se produisent d'une manière qui dépasse largement les attentes réalistes de la science.
Dans son édition du 22 juin, The Economist consacre une série d’articles à la montée en régime de l’énergie solaire. L’occasion de revenir sur le rôle crucial de cette énergie amenée à devenir, d’ici quelques décennies, la première source d’énergie primaire utilisée dans le monde (actuellement 1%, avec un peu plus de 5% de l’électricité mondiale produite).
Le mot « climat » n’apparaît ni dans les 22 propositions de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle de 2022, ni dans le programme de Jordan Bardella pour les législatives.En revanche, le terme « Empreinte carbone » a été introduit dans celui de Jordan Bardella Dans le débat public, il est abondamment utilisé par les candidats du RN pour rejeter toute contrainte, réglementaire ou budgétaire, introduite au nom de l’action climatique, et justifier une « écologie du bon sens » basée sur la systématisation de la préférence nationale.
Jordanians now only have access to publicly distributed water a day and a half a week – prompting many to turn to illegal markets.
Le 9 juin dernier, les élections européennes ont vu l’extrême droite atteindre un score historique et l’effritement des groupes centristes et écologistes. En ligne de mire, un prochain Parlement européen qui sera moins pro-climat, ce qui crée un double risque de détricotage du « Pacte vert » adopté lors de la précédente mandature et de non atteinte des objectifs climatiques de 2030.
L’enjeu des élections législatives anticipées est non seulement démocratique, mais aussi climatique. La montée en puissance d’un bloc anti-climat fait poindre le risque d’une sortie de route.
Pour être dans la cible d’une stabilisation du réchauffement à 1,5°C, il faut amorcer très rapidement le désinvestissement des énergies fossiles. Que nous dit l’étude annuelle de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) sur la question ? Côté pile, les investissements bas carbone maintiennent le rythme en 2023 et 2024. C’est la bonne nouvelle. Côté face, le redressement des investissements dans les énergies fossiles, amorcé en 2022, s’est poursuivi en 2023 et 2024. Les compagnies pétrogazières réinvestissent encore la majorité de leurs rentes dans le pétrole et le gaz.
Sur le montant de nos impôts, le calcul de nos retraites, l’organisation de notre système éducatif ou de santé, l’Europe n’est pas décisionnaire. En matière de climat, cependant, elle pèse lourd.
Christian Porta, syndicaliste hyperactif, travaille dans une boulangerie industrielle près de Metz. Son entreprise l’accuse de « harcèlement moral » : le dossier, vide, témoigne de la hausse de la répression judiciaire des activistes.
Noami Oreskes vient de publier avec Erik M. Conway Le grand mythe. Comment les industriels nous ont appris à détester l’Etat et à vénérer le marché (Les Liens qui libèrent, 2024), un livre qui raconte comment le fondamentalisme de marché s’est imposé aux Etats-Unis.
Quand la grosse chaleur d’été de Rio nous met au défi.
Au Brésil, grâce au Pix, payer ou transférer de l’argent deviennent très faciles : il suffit de sortir son portable.
La relance du nucléaire en France est surdimensionnée, écrivent les auteurs de cette tribune. Seule une institution indépendante, selon eux, peut assurer une planification énergétique mondiale. Pierre Saclier est chef de missions énergétiques auprès de nombreux pays et organisations internationales. Christian de Gromard est énergéticien, ex-référent énergie à l’Agence française de développement (AFD) et chef de projet à l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (AFME).
Christian Henderson | Le mirage de la transition des États pétroliers du Golfe entrave les mouvements sociaux et la justice écologique au Moyen-Orient.
Du sommet de la Terre de Rio en 1992 à la COP28, qui s'ouvre ce jeudi 30 novembre à Dubaï, un retour historique permet de mieux saisir les enjeux de la négociation climatique.
Chaque année, la COP (ou Conférence des Parties) sur le climat réunit pendant deux semaines des délégués venus du monde entier. Pour les représentants des États, c’est l’occasion de négocier les accords climatiques, comme le protocole de Kyoto (1997) ou l’accord de Paris (2015). De multiples évènements parallèles réunissent experts, représentants de la société civile et acteurs du monde économique. À l’extérieur de l’enceinte officielle, les militants battent le pavé, avec leurs pancartes dénonçant l’inertie des dirigeants face à l’urgence climatique.
À l’occasion la COP28, The Conversation France publie un extrait du livre de Christian de Perthuis, « Carbone fossile, carbone vivant » (Gallimard) consacré aux stratégies de sortie de la rente fossile.
D’après la FAO, la planète comptait 4 milliards de poulets en 1961 et 26 milliards en 2021. Pour plus de détails sur l’évolution des animaux d’élevage, voir le chapitre IV de « Carbone fossile, carbone vivant » (P.157 et suivantes). Je n’avais pas imaginé l’ampleur des transformations génétiques induites par la montée en régime des élevages industriels, à ce point d’en faire l’un des marqueurs du passage à l’ère géologique de l’anthropocène. C’est ce que décrit avec beaucoup de talent l’excellent article paru dans The Conversation. Voir ses auteurs et leurs affiliations académiques en bas de page.
En matière d’action climatique, les signes de rétropédalage se multiplient. L’hebdomadaire The Economist évoque un « anti-climate backlash »(1). L’expression est lourde de sens. Depuis la parution du livre de Susan Faludi Backlash, le terme désigne tout retour en arrière en matière de conquête de nouveaux droits. La transition bas carbone est-elle menacée par cette multiplication des rétropédalages. Et surtout, comment y faire face ? Comme si le doute s’installait
L'ancienne cheffe de l'ONU Climat, Christiana Figueres, a fustigé jeudi à New York les entreprises internationales d'énergies fossiles qui ne devraient donc pas participer à la COP28 à Dubaï si elles refusent de lutter contre le changement climatique.Lors d'une conférence "Climate Changes Everything", en marge de l'Assemblée générale des Nations unies à New York, la diplomate costaricaine a reconnu qu'elle "perdait patience" avec l'industrie des énergies fossiles responsable d'une grande partie des émissions de gaz à effet de serre.
Du fait de ses impacts croissants sur les sociétés, le réchauffement climatique s’est imposé au cœur du débat public. Si la majorité des citoyens n’a pas lu les rapports(1) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), les vagues de chaleur, l’intensification des tempêtes, la multiplication des évènements extrêmes se chargent de leur rappeler l’ampleur des dérèglements climatiques et l’urgence de l’action.
Pour viser la neutralité climatique, il faut simultanément sortir des énergies fossiles et investir dans la biodiversité pour protéger les puits de carbone et réduire les émissions agricoles.
Malgré sa documentation par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), l’équivalent du GIEC pour la biodiversité, les risques induits par l’érosion de la biodiversité restent de leur côté moins bien perçus. Leurs liens avec les changements climatiques sont sous-estimés, comme si climat et biodiversité pouvaient faire l’objet de traitements séparés. Cette vision dichotomique est trompeuse. On ne peut agir efficacement face au réchauffement climatique sans s’occuper de biodiversité, et vice-versa.
Le premier procès climatique aux États-Unis, qui s’est tenu dans le Montana, s’est soldé par une victoire des jeunes plaignants qui accusaient leur État d’enfreindre leur droit constitutionnel à “un environnement propre et sain”. Un modèle pour d’autres actions en justice en faveur de l’environnement, estime le “Christian Science Monitor”.
Pour atteindre les objectifs fixés par l’Union européenne, la France doit notamment tripler ses efforts en matière de réductions des émissions de CO₂ d’ici 2030.
Les feux qui affectent présentement une portion importante du territoire forestier sont inédits dans l’histoire récente du Québec. Pourtant, la forêt subit d’importantes perturbations depuis plusieurs années, comme en témoigne le récent verglas d’avril 2023, les tempêtes de vent importantes (derechos) de mai 2022 et les épidémies d’insectes et maladies exotiques qui tuent la majorité de nos ormes, frênes et hêtres.
Quel est le sens de l’entrepreneuriat à partir du moment où on remet en cause le modèle de la croissance, alors que certaines limites planétaires sont déjà atteintes ? Lors de cette conférence stimulante, Christian Arnsperger, Professeur en durabilité et anthropologie économique à l’Université de Lausanne (Suisse), et Bernard Surlemont, Professeur d'entrepreneuriat à HEC-Liège, ont croisé regard théorique et pratique, approche systémique et de terrain pour répondre à cette question : « Comment s’engager en tant qu’entrepreneur, au sens large, sur le chemin de la post-croissante ».
Flash drought, characterized by unusually rapid drying, can have substantial impact on many socioeconomic sectors, particularly agriculture. However, potential changes to flash drought risk in a warming climate remain unknown. In this study, projected changes in flash drought frequency and cropland risk from flash drought are quantified using global climate model simulations. We find that flash drought occurrence is expected to increase globally among all scenarios, with the sharpest increases seen in scenarios with higher radiative forcing and greater fossil fuel usage. Flash drought risk over cropland is expected to increase globally, with the largest increases projected across North America (change in annual risk from 32% in 2015 to 49% in 2100) and Europe (32% to 53%) in the most extreme emissions scenario. Following low-end and medium scenarios compared to high-end scenarios indicates a notable reduction in annual flash drought risk over cropland. Flash droughts are projected to become more frequent unde
Des élus occidentaux demandent le retrait de la nomination de Sultan al-Jaber, patron de l'industrie pétrolière d'Abu Dhabi, pour présider la COP 28.
Op dagen met meer luchtvervuiling stijgt het aantal zelfdodingen. Luchtvervuiling veroorzaakt schade aan longen en bloedvaten; fijn stof tast zelfs direct de hersenen aan. Een Canadees onderzoek voegt aan de bekende gevolgen nog een dodelijk gevolg toe: samen met de luchtverontreiniging neemt ook het aantal zelfdodingen toe. De wetenschappers namen de suïcidecijfers in Canada tussen 2002 en 2015 onder de loep en legden die naast de waarden van het dichtstbijzijnde meetstation voor stikstofdioxide, fijn stof en ozon. Een kortstondige toename van die waarden kon in verband worden gebracht met een verhoogd risico op zelfdoding. Het verband was het sterkst voor ozon.
l’ouvrage rassemble un ensemble d’analyses portant sur des États (Brésil, Colombie, France, République démocratique du Congo, Tunisie…) et sur les grands domaines de la vie sociale (reconstruction de la société après la guerre, résistance aux violences policières, entrée de l’entreprise capitaliste dans la démocratie, lutte pour l’accès aux droits fondamentaux, impératif écologique…) pour les envisager de manière dynamique et ainsi éclairer la question vitale de notre temps : comment envisager la transition actuelle de nos démocraties face au défi écologique sans plonger dans un cycle de violence sans fin ?
L'expédition "Deep Climate" est de retour de Laponie. Les 20 volontaires, encadrés par l'explorateur Christian Clot, ont passé plusieurs semaines dans le grand Nord, dans un but scientifique : étudier leurs réactions et celles de leurs corps face aux températures extrêmes.
La synthèse du 6e rapport du GIEC est parue hier, avec pratiquement 4 mois de retard sur le calendrier initialement prévu. Un retard d’autant plus regrettable que l’urgence climatique transparaît pratiquement à toutes les pages du fameux Résumé pour décideurs(1).
La remontée du prix du quota de CO₂ en Europe a des effets sensibles sur un marché de l’énergie chamboulé par le conflit russo-ukrainien.
Face au réchauffement climatique, les idées se multiplient pour imaginer comment refroidir la Terre et la Lune pourrait être mise à contribution.
Pouvons-nous réellement (ré-)habiter notre condition terrestre sans faire face à ce qui se joue au plus profond de nous-mêmes ? Si le capitalisme continue obstinément d’orchestrer une croissance économique mortifère et insoutenable, c’est qu’il se sert adroitement de nos fragilités existentielles. L’économie est en effet traversée d’enjeux tenaces et profondément enfouis, le plus souvent invisibles, comme le déni de la mortalité, la peur de la fragilité et de la souffrance, et l’angoisse du manque et de l’annihilation, qui peuvent court-circuiter notre capacité d’empathie et notre conscience environnementale pour faire de nous des êtres peu clairvoyants, impulsifs et parfois destructeurs.
Dans la lutte contre le réchauffement climatique, la réduction des rejets de CO2 dans l’atmosphère est primordiale. Mais avons-nous porté une attention suffisante aux émissions de méthane ?
Tableaux éclaboussés, usines envahies : les actions écologistes condamnables pénalement se sont multipliées ces derniers mois. Comme le climat ou la Terre, les militants affrontent un droit inadapté.
Christian Lehmann est médecin et écrivain. Pour «Libération», il tient la chronique régulière d’une société traversée par le coronavirus. Il dénonce un discours porté notamment par la Société française de pédiatrie.
Au terme d’âpres négociations, les pays réunis à la conférence climat de Charm el-Cheikh (6-18 novembre 2022) sont parvenus à un accord sur la question des financements climatiques, via la création d’un fonds « pour pertes et dommages ». Dans sa décision finale(1), la COP27 ouvre ainsi la perspective d’un élargissement des transferts financiers des pays riches vers les pays moins avancés. En l’absence de tels transferts, il n’y a pas de chemin praticable vers les « 1,5 °C », la cible ultime introduite par l’Accord de Paris.
Solidarité Nord-Sud, financements, débats sur le 1,5 °C, méthane : ce qu’il faut retenir de la COP27
(20/11) - Christian de PerthuisDans sa décision finale, la COP27 ouvre la perspective d'un élargissement des transferts financiers des pays riches vers les pays les moins développés économiquement. Une réelle avancée.
La COP 27 s’est ouverte en Egypte dans un contexte marqué par les conséquences déstabilisatrices sur le marché de l’énergie de la guerre en Ukraine. La France maintient ses objectifs climatiques et sa transition. Vouloir préserver le pouvoir d’achat et poursuivre la lutte contre l’inaction climatique est-il possible ?
Les climats de demain se décident aujourd’hui. Et ceux nous que connaîtrons après 2050 dépendront de nos émissions des deux prochaines décennies. C’est l’un des enseignements majeurs du sixième rapport d’évaluation(1) publié par le Groupement intergouvernemental des experts sur le climat (GIEC) à partir de 2021.
TRIBUNE. L’économiste Christian de Perthuis dresse un état des lieux avant la 27e conférence des Nations unies sur le climat, qui démarre à Charm el-Cheikh le 6 novembre.
Les catastrophes climatiques se multiplient mais gouvernements et particuliers cherchent des excuses pour ne pas agir. Il faut un électrochoc et passer à une sobriété joyeuse
Selon le climatologue Christian Veil, les faibles précipitations et les températures caniculaires de juillet ont encore accentué la sécheresse des sols en France, avec des conséquences sur la végétation et l’agriculture.
Et si l’on changeait les règles du jeu ? Jusqu’à présent, l’ensemble des activités humaines se sont appuyées sur un rapport de prédation à l’égard de la nature. Désormais conscient des limites planétaires, notre monde industrialisé peut-il se repenser au point de voir la finitude des ressources comme un cadre structurant, boussole de notre développement futur ? Pour y parvenir, il nous faudrait alors envisager un mode de vie résolument plus sobre, et des changements culturels majeurs. Mais serait-ce vraiment un problème ? Avec leur ouvrage « Écologie intégrale : pour une société permacirculaire », les chercheurs Christian Arnsperger et Dominique Bourg nous posent les termes de l’équation. Charge ensuite à la société de la résoudre…
L’effondrement du glacier de la Marmolada en Italie a mis en lumière de façon très crue l’impact des dérèglements climatiques dans les régions alpines. Une situation qui ne concerne pas seulement l’Italie mais aussi les Alpes françaises, qui font l’objet d’une surveillance rapprochée, explique le glaciologue Christian Vincent.
Le concept de « planification écologique », pivot du programme de Jean-Luc Mélenchon, a été repris par Emmanuel Macron au cours de l’entre-deux-tours pour son second quinquennat.
La France n’est pas en ordre de marche pour atteindre ses objectifs climatiques d’ici 2030 alors qu’un développement massif des actions d’adaptation face aux impacts du réchauffement s’impose.
Jusqu’où faut-il sacrifier le pouvoir d’achat des générations présentes pour affronter nos responsabilités envers les générations futures ? L'économiste Christian Gollier s'interroge comment concilier un objectif climatique ambitieux avec la justice sociale.
D’ici la fin 2022 se tiendront à Kunming, dans le sud de la Chine, les négociations finales pour établir la nouvelle stratégie mondiale de protection de la biodiversité à l’horizon 2030. Ce moment décisif réunira les différents gouvernements signataires de la Convention sur la diversité biologique des Nations unies, soit 196 États Parties et l’Union européenne.
Le nucléaire fait partie des sujets clivants, trop souvent traités sous forme d’opposition binaire entre pros et antis. Nucléaire : On/Off ? titre par exemple l’ouvrage de François Lévêque. L’auteur y livre une analyse économique incontournable sur le risque et les coûts induits de la sûreté nucléaire. Il y souligne l’importance des représentations subjectives. Le nucléaire, on aime ou on n’aime pas !
En pleine période de transition énergétique, la question du nucléaire est de plus en plus présente. Si pour les uns, le nucléaire représente l'avenir, pour le patron des SIG c'est un non catégorique. Rencontre.
Demain La Décroissance : le journal qui annonce la fin de la croissance
Les générations futures vont subir un changement climatique dont l’intensité dépendra des sacrifices que nous consentirons pour affronter nos responsabilités. Le temps est à l’action ! Certes, mais devant la myriade d’actions pour le climat, quelles sont celles qu’il faudrait rationnellement mettre en œuvre, à quel coût, à quelle intensité, et quand ? S’il est manifeste que nous avons jusqu’à présent privilégié « la fin du mois », jusqu’où aller dans le renforcement de la prise en compte des impacts de très long terme de nos efforts, et de leur soutenabilité ? Jusqu’où aller dans notre confiance dans la croissance économique et scientifique pour résoudre nos maux cumulatifs ? Lors de cette séance inaugurale de la chaire Avenir Commun Durable, Christian Gollier cherchera à répondre à ces questions en discutant deux outils opérationnels qui déterminent les actions pour le climat qui seront, ou ne seront pas, mis en œuvre : le taux d’actualisation et la valeur du carbone.
Le SDES (service des données et études statistiques) du Ministère de la Transition écologique(1) a révisé en octobre 2021 le calcul de l’ensemble de la série historique de l’empreinte climat des Français. Ce correctif statistique rapproche les estimations nationales de celles fournies par l’OCDE et le Global Carbon Project pour le seul CO2.
Mais le succès d’une COP ne se mesure ni au nombre de ses participants, ni à celui des déclarations produites. Il se juge à sa capacité d’accélérer l’action climatique sur le terrain. En la matière, que peut-on retenir de cette 26e édition ? Un accroissement timoré des objectifs de réduction d’émissions
Devra-t-on rationner l’énergie pour chaque citoyen et chaque entreprise. Aujourd’hui, on est loin d’atteindre les objectifs. Mathilde Szuba, sociologue de l’environnement tente un essai de réponse.
L’accord international pour lutter contre la déforestation représente-t-il «trop peu, trop tard» ou marque-t-il un déclic salutaire ?
Si la récente flambée des prix énergétiques s’est imposée dans le débat public, la hausse des prix des matières agricoles est, elle, passée presque inaperçue. Elle est pourtant bien là et annonce de graves turbulences.
A travers l'analyse du rapport des décideurs émis par le Giec en août 2021, Christian de Perthuis alerte sur la nette tendance à la hausse du réchauffement et sur l’urgence de l’action climatique pour endiguer les conséquences probables qui se profilent.
Christian Amblard, spécialiste de l'eau et des systèmes hydrobiologiques, directeur de recherche honoraire au CNRS est l'invité de Catherine Pottier. Selon le scientifique, "cette idée des retenues d'eau, est un non-sens".
Le sixième rapport d’évaluation du GIEC, programmé pour septembre 2022, fera la synthèse des rapports des trois groupes de travail (WG pour « Working Group »). Le premier (WG1), rendu public le 9 août, se penche sur les bases scientifiques. Il sera suivi du WG2 consacré à l’adaptation face aux impacts du réchauffement, puis du WG3 traitant des politiques d’atténuation du réchauffement.
Les émissions de CO2 sont la cause principale du réchauffement global. Pour bien cerner leurs impacts climatiques, il convient d’analyser leurs interactions avec les autres rejets humains dans l’atmosphère. Le rapport du WG1 (« Working group 1 ») du GIEC apporte une information précieuse en la matière.
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