La veille

OA - Liste

– Outil de recherche de références documentaires –

Recherche : Articles Audio – podcast Fiches Livres Sites Vidéos retour Veille

Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom.
Pour voir les références d’un mot-clé, cliquez dessus.
Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

Langue(3/3)
Médias(8/8)
filtre:
focusclimat France

mars 2025

Selon Santé publique France, les deux étés précédents ont été plus meurtriers : 10 420 morts en 2022 et 5 167 en 2023, contre 3 711 en 2024.
Des chaleurs d’été toujours meurtrières. Si l’été 2024 a été un peu plus clément que les deux précédentes saisons estivales, le bilan reste dramatique, selon des données dévoilées ce mardi 11 mars par Santé publique France (Spf). Plus de 3 700 décès sont attribuables à la chaleur sur tout l’été 2024 - du 1er juin au 15 septembre -, et pas seulement pendant les épisodes de canicule. Cela représente plus de 2 % de tous les décès.
Le gouvernement présente lundi la version finale du plan national d’adaptation au changement climatique, qui vise à préparer les secteurs économique et social. Le littoral, la montagne, les secteurs agricole et forestier sont en première ligne.
Publiée avec plus d'un an de retard, la version finalisée du nouveau plan national d'adaptation au changement climatique, le PNACC 3, a été présentée ce lundi 10 mars. Il vise à s'adapter à un monde à +4°C.
L'étendue cumulée de la banquise autour des deux pôles a atteint un nouveau minimum historique en février 2025, un phénomène particulièrement marqué dans l'Arctique, alerte jeudi le réseau européen Copernicus. Ce recul est observé alors que la planète entame une troisième année d'affilée avec des records de températures.
Depuis 2019, la France métropolitaine connaît une série d’hivers nettement plus doux que la normale, annonce ce jeudi 6 mars Météo France. Cette année, il a été plus chaud de 0,6°C, avec une grosse différence entre le Nord et le Sud.

février 2025

Le ministre français chargé de l'Industrie Marc Ferracci a prévenu jeudi dans le journal Les Échos qu'il "n'assumera pas l'objectif" européen "de réduction des émissions de 90% en 2040" si Bruxelles "n'améliore pas la copie" sur l'accompagnement prévu de l'industrie.
Avec le réchauffement climatique, l’augmentation de l’énergie dans l’atmosphère génère des vents plus forts et des tempêtes plus violentes, ce qui entraîne des vagues plus grosses et plus puissantes. Cela a des répercussions sur les écosystèmes marins, les côtes et même sur le climat global, car les vagues jouent un rôle clé dans le transport de la chaleur et du carbone à travers les océans.
Le ministre pour le Changement climatique du Vanuatu a dénoncé mercredi la politique "anti-climat" de Donald Trump, craignant que l'archipel du Pacifique, menacé par la montée des eaux, ne subisse de plein fouet les conséquences du retrait américain de l'accord de Paris. Un problème qui concerne aussi les territoires ultramarins français.
Dans sa tentative de détricoter toute lutte contre le dérèglement climatique aux États-Unis, Donald Trump multiplie les attaques contre l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique. Cet organisme gouvernemental joue un rôle primordial dans la recherche scientifique mondiale et dans la surveillance météorologique.
Depuis l’investiture de Donald Trump, il ne se passe pas un jour sans que lui et son administration ne fassent une déclaration absurde, violente, dangereuse. Choisissez votre adjectif.
Le dernier baromètre de l’Ademe montre l’existence de plusieurs formes de climatoscepticisme en France, qui doivent être prises en compte dans l’action publique.
Les scientifiques constatent que les températures au pôle Nord ont augmenté de plus de 20 °C au-dessus de la moyenne dimanche,

janvier 2025

La moitié des forêts de montagne de l’Hexagone et de Corse sont menacées par le changement climatique. C’est la conclusion d’une étude rendue publique le 23 janvier, fondée sur les données d’écologues forestiers et coordonnée par le Comité français de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), l’Office français de la biodiversité (OFB) et le Muséum national d’histoire naturelle (MNHN).
Tout au long de sa course à la Maison Blanche, Donald Trump a promis de détricoter les politiques climatiques de son prédécesseur : sortir de nouveau des Accords de Paris, déréglementer l'industrie du gaz et du pétrole mais aussi revenir sur le grand plan pour la transition énergétique adopté par Joe Biden. Ces dernières semaines, le candidat défait multiplie cependant les mesures pour protéger son bilan environnemental. Explications.
Un climatologue nous a contactés pour partager avec le public les changements climatiques qui se produisent en France. Il a constaté un réchauffement très rapide, particulièrement sur une période sensible pour la végétation. Vincent Cailliez, lauréat du prix André Prud’homme, décerné par la Société Météorologique de France (Météo et Climat), partage avec nous les conclusions de son travail.
Malgré l’urgence, attestée par les rapports indiscutables du GIEC, les dirigeants politiques ou d’entreprise semblent aveugles face au dérèglement climatique. Ils continuent à maintenir un cadre économique qui menace la planète, s’alarme l’économiste dans sa chronique.
Alors que 2024 est officiellement la première année à avoir dépassé les 1,5°C de réchauffement et que l'objectif de se maintenir sous ce seuil de l'Accord de Paris semble de plus en plus inatteignable, certains s'interrogent sur la possibilité de revenir plus tard à des températures plus clémentes à grand recours de géo-ingénierie. Un scénario qui n'empêcherait pas certaines conséquences irréversibles du réchauffement climatique, alertent les spécialistes.
Le groupe Crédit Agricole détient 240 millions d’euros dans Repsol, une multinationale qui produit du gaz dans l’Amazonie péruvienne, et en tire d’importants profits, révèle France 24, en partenariat avec Disclose et RFI. D’après notre enquête sur place, la firme gazière est responsable de nombreuses atteintes à l’environnement et à la santé des habitants.
Alors que plusieurs indicateurs montrent un affaissement des objectifs de décarbonation de la France, les acteurs de la cause climatique craignent un abandon des efforts de transition écologique, alimenté par la crise politique.
Le groupe activiste écologiste XR avait quatre grandes revendications : il n’est pas parvenu à les imposer dans l’agenda politique français.
L'année 2024 a été la plus chaude jamais enregistrée en Chine, ont annoncé les autorités, sur fond de phénomènes météorologiques extrêmes qui se multiplient dans le monde avec le changement climatique.

décembre 2024

On n'en peut pluie. Sur le point de se terminer, 2024 a été une des dix années les plus pluvieuses en France depuis 1900, selon le bilan de Météo-France. C’est également l’une des cinq plus chaudes en raison du changement climatique.
Avec Donald Trump, c'est un président ouvertement climatosceptique qui va s'installer à la Maison Blanche le 20 janvier prochain. La France n'est pas épargnée, puisqu'un tiers des Français doutent de l'origine humaine du changement climatique.
Les émissions de gaz à effet de serre sont reparties à la hausse au troisième trimestre 2024. D’autres indicateurs sont dans le rouge, comme le rythme des rénovations énergétiques globales et l’électrification des véhicules.
Les émissions de gaz à effet de serre en France sont reparties à la hausse au troisième trimestre 2024 par rapport à 2023. Une tendance inquiétante, qui met en danger l'objectif d'une diminution de 4,7 % par an jusqu'à 2030.
Sur les trois premiers trimestres de l’année 2024, les émissions de gaz à effet de serre en France ont diminué de 2,4 %, contre 6 % sur la même période en 2023. Lors du troisième trimestre, une hausse de 0,5 % des émissions a même été enregistrée, principalement à cause du chauffage des bâtiments et du trafic routier.
L'année 2024, attendue comme la plus chaude dans le monde, sera aussi l'une des plus chaudes et des plus pluvieuses pour la France, poursuivant une décennie de températures hors normes mais conformes aux projections des climatologues, a annoncé jeudi Météo-France.
Jusqu’à trois semaines de gel en moins dans les régions les plus au nord du continent européen sont imputables au réchauffement climatique, d’après un rapport publié mardi 17 décembre par l’organisme américain Climate Central.
Ilian Moundib, ingénieur en Stratégie de Résilience Climatique, auteur de "S'adapter Fake or Not", était l'invité de Laure Closier dans Good Morning Business, ce jeudi 12 décembre. Ils sont revenus sur les nouvelles projections de hausse de températures en France d'ici la fin du siècle par Météo-France et les moyens de s'adapter à ce changement climatique, sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
À Riyad, en Arabie saoudite, les négociateurs de la conférence de l'ONU sur la désertification n'ont pas réussi à se mettre d'accord pour faire face à la sécheresse, malgré une nuit supplémentaire de discussions.
Environ 1,4 milliard d'hectares, soit 10,7 % des terres de la planète, sont touchés par une hausse de la teneur en sel, selon un rapport publié mardi par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Une salinisation amplifiée par le réchauffement climatique et les activités humaines, avec des conséquences néfastes pour l'agriculture et l'alimentation.
Alors que 2024 sera la première année au-dessus d'1,5°C de réchauffement climatique, une étude révèle que cela pourrait accélérer l'extinction des espèces animales.
Ci-dessous, les points de vue de trois spécialistes sur le plan national d’adaptation au changement climatique, présentés tour à tour lors d’une audition publique organisée par Generation Ecologie le 26 novembre – et, concernant la première intervention de Gonéri Le Cozannet, lors d’un colloque « Cour des comptes – CNRS » du 21 novembre.
De nouvelles recherches, rendues publiques le 18 novembre dans la revue Nature, établissent un lien de cause à effet entre la fonte des glaces et le ralentissement d'un courant océanique crucial pour la régulation du climat. Si les prévisions doivent être lues avec prudence en raison des variabilités naturelles, les conséquences désastreuses auxquelles mènerait cet effondrement font consensus et appellent à un sursaut immédiat.

novembre 2024

Les températures relevées dans le sud de la France interpellent les climatologues.
Le Conseil des ministres, sur proposition du ministère espagnol du Travail, a approuvé jeudi un décret-loi royal contenant des mesures en matière de travail et de prévention des risques liés au changement climatique et aux catastrophes. Il prévoit notamment un "congé payé climatique".
Les courants marins de l’océan Atlantique, qui façonnent une grande partie du climat mondial, changent de manière préoccupante. L’un des phénomènes les plus inquiétants est l’affaiblissement de la circulation méridionale de retournement de l’Atlantique (AMOC), un système de courants vitaux pour l’équilibre climatique de la Terre. En effet, ce processus, connu sous le nom de « grand convoyeur océanique », joue un rôle clé dans la régulation des températures et des conditions météorologiques à travers le monde. Selon des chercheurs, l’effondrement des courants de l’océan Atlantique pourrait être imminent, avec des conséquences catastrophiques au niveau mondial.
Réunis à Bakou, en Azerbaïdjan, les pays développés se sont engagés à tripler leurs prêts et dons aux pays en développement d'ici 2035. Pour Marie Toussaint, c'est une "trahison absolue".
L'accord conclu dimanche à la COP29 est "décevant" et "pas à la hauteur des enjeux", a regretté dimanche la ministre française de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.Malgré "plusieurs avancées", dont le triplement des financements en faveur des pays pauvres menacés par le changement climatique, la conférence de Bakou a été marquée "par une vraie désorganisation et une absence de leadership de la présidence" azerbaïdjanaise, a affirmé la ministre dans une déclaration transmise à l'AFP.
"Au moins 300 milliards de dollars" annuels d'ici 2035 pour les prêts et dons aux pays en développement : les pays développés se sont engagés dimanche à Bakou à financer davantage les pays pauvres menacés par le changement climatique, au terme d'une conférence de l'ONU chaotique en Azerbaïdjan dont de nombreux acteurs repartent déçus et en colère.
La COP29 est entrée en prolongations samedi, après douze jours de négociations infructueuses.
Faute d'accord sur l'objectif de financement, la conférence sur le climat est entrée dans les prolongations. "Franchement, c'est assez navrant", réagit Lucie Basch, cofondatrice de l'application Too Good To Go.
Les pays riches ont enfin abattu leurs cartes à la conférence sur le climat de l'ONU à Bakou en proposant 250 milliards de dollars par an pour l'action climatique dans les pays en développement, selon un projet d'accord. Ce dernier est jugé "inacceptable" par les pays africains et fustigé par les ONG engagées dans la défense de l'environnement. Les négociations se poursuivent vendredi soir.
C’est un paradoxe apparent : la majorité des Français comprend bien que le pétrole, le gaz et le charbon sont la cause du changement climatique – et ne change pas pour autant de mode de vie. D’après la 25e vague du baromètre de l’Ademe, 62 % des Français sont très conscients du réchauffement, de ses causes et de ses risques. Pourquoi est-ce si difficile de faire le lien entre la compréhension du danger climatique et les efforts à fournir ?
Une nouvelle alerte sur le manque d'ambition des politiques mondiales de réduction des gaz à effet de serre. Selon l'outil Climate Action Tracker, nous sommes sur la voie d'un réchauffement de 2,7°C à la fin de ce siècle.Et ce ne sont pas les marchés carbone qui vont nous aider. Si leur régulation a été adoptée au début de cette COP, il reste des zones d'ombre. Et ces crédits pourraient au mieux être inefficaces et au pire nous faire perdre un temps précieux.
Déni-oui-oui. L’appellation «climatosceptiques» est un grand fourre-tout qui regroupe des familles bien différentes, dont l’organisation Parlons climat vient de brosser le portrait comme jamais auparavant. Sont-ils forcément d’extrême droite ? Plutôt masculins ? Quelles sont leurs préoccupations et comment leur parler ? Tour d’horizon d’un sujet brûlant.
La sortie des énergies fossiles "reste toujours d'actualité" et il faut "maintenir la pression" pour que cet objectif soit réaffirmé au niveau international, a estimé mardi la ministre française de la Transition écologique et de l'Energie dans un entretien aux Echos.Cette question d'une réduction progressive du recours au pétrole, charbon et au gaz pour tenter d'enrayer le réchauffement climatique faisait partie de l'accord obtenu l'an dernier à la COP28 de Dubaï. Mais depuis, elle semble progressivement reléguée au second plan voire remise en cause par certains.
La production devrait reculer de près de 30 % en 2024, à environ 20 000 tonnes. Les aléas climatiques, de plus en plus délétères, viennent s’ajouter aux autres causes de fragilisation des ruches.
Pendant les vagues de chaleur, les îlots de chaleur urbains (ICU) affectent les villes. Les personnes âgées, les enfants ou les ménages pauvres sont particulièrement vulnérables. Nous présentons la première mesure de l’exposition aux ICU en France en fonction du revenu. Le lien entre l’exposition et le revenu varie selon que les ménages aisés vivent dans les centres-villes, comme à Paris, ou dans les banlieues riches, comme à Lyon.
Selon Eurostat, qui publie les statistiques annuelles pour chaque pays européen, cette intensité carbone a significativement baissé en France et en Allemagne entre 2013 et 2022, mais l’industrie manufacturière française semble nettement plus carbonée que son homologue allemande. Quelle est l’origine − technologique, économique, statistique − de cet avantage allemand ?
Joe Biden est arrivé dimanche à Manaus pour une visite historique en Amazonie, la première d'un président américain en exercice. Il a lancé un message pour protéger l'environnement à l'adresse de son successeur Donald Trump.
Du 11 au 22 novembre se tient la Cop 29 sur le climat. Peut-on encore agir sur le réchauffement climatique ? Le traité de libre-échange entre l’UE et le Mercosur pourrait bientôt être ratifié, traité auquel s'oppose la France. Mais a-t-elle encore les moyens de sa souveraineté alimentaire ?
Dévoilé par le gouvernement le 25 octobre, le plan national d’adaptation au changement climatique (ou PNACC) invite à interroger la notion même d'adaptation. Peut-on réellement s'ajuster à une telle hausse des températures ? Et surtout, à quel prix ? Entretien avec Vivian Dépoues, chercheur à l’Institut de l’économie pour le climat.
L’épargne nette ajustée des effets liés au climat est négative en France : Les émissions de gaz à effet de serre présentent un coût implicite qui n'apparaît pas dans les indicateurs macroéconomiques usuels. Ce coût implicite recouvre à la fois les dommages induits par le dérèglement climatique et le coût à payer pour décarboner les productions et ainsi éviter des dommages futurs encore plus importants. Des premiers travaux se sont intéressés à la manière de prendre en compte ces phénomènes dans un cadre de comptabilité nationale. L’Insee apporte par ce document sa contribution à ces recherches. Il ne s'agit pas à ce stade de figer un nouveau cadre de production récurrente mais d'en esquisser une voie possible,
L’agence de la transition écologique (ADEME) vient de publier son nouveau baromètre sur « les représentations sociales du changement climatique des Français ». Efforts individuels, attentes vis-à-vis des pouvoirs publics, normalisation des désordres climatiques... Voici les grandes tendances à retenir de ce texte.
À l’occasion de la COP29, qui se tient actuellement en Azerbaïdjan, France 24 a enquêté sur les fuites de méthane en Roumanie, pays qui abrite les plus grandes réserves de pétrole d’Europe. Le méthane est un puissant gaz à effet de serre, en partie responsable du réchauffement climatique.
Dans un contexte de préoccupations croissantes concernant le changement climatique, l’INSEE a entrepris de développer des « comptes augmentés » pour pallier les limites des systèmes de comptabilité nationale traditionnels. Cette approche innovante vise à intégrer les coûts environnementaux, tels que ceux liés aux émissions de gaz à effet de serre, dans la mesure de la production économique et de l’épargne nationale.
Au Malawi, les effets conjugués des cyclones et des épisodes de sécheresse, amplifiés par le dérèglement climatique, ont plongé le pays dans l'insécurité alimentaire. Si des tentatives d'adaptation commencent à émerger dans ce pays dépendant de son agriculture, elles peinent à se généraliser.
La vingt-neuvième conférence de l'ONU pour le climat s'ouvre lundi à Bakou en Azerbaïdjan. Principal objectif : trouver des centaines de milliards de dollars pour aider les pays les plus vulnérables à s'adapter au changement climatique. Des débats qui s'annoncent difficiles, d'autant plus que de nombreux chefs d'États ne seront pas présents. Un sommet qui débute six jours après l'élection du climato-sceptique Donald Trump à la présidence des États-Unis, deuxième pays le plus émetteur de CO2.
À peine ouverte, la COP29 de Bakou suscite déjà des critiques. Le choix de l'Azerbaïdjan, l'un des principaux producteurs d'hydrocarbures, comme pays hôte des négociations, après Dubaï l'an dernier, déplaît à certains États, notamment la Papouasie-Nouvelle-Guinée qui a décidé de boycotter l'événement.
À l'issue d'une première journée poussive et après des heures de retard en raison de dissensions entre blocs de pays, les près de 200 États représentés à la COP29 ont fini par adopter les premières règles pour le marché des crédits carbone, jusqu'ici sans régulation internationale et sujet à abus, fraudes et écoblanchiment.
La 29e conférence sur le climat de l'ONU s'est ouverte, lundi, en Azerbaïdjan, avec pour principal enjeu de trouver un compromis sur les montants d'aide financière à destination des pays les plus pauvres et vulnérables au changement climatique.
Après Dubaï en 2023, la nouvelle COP sur le climat qui s’ouvre ce lundi est organisée dans un autre pays exportateur d’hydrocarbures : l’Azerbaïdjan. L’argent du pétrole et du gaz sponsorise en quelque sorte l’événement présidé par un ancien vice-président de la compagnie nationale pétrolière d’Azerbaïdjan. Un certain nombre d’acteurs, dont la Papouasie-Nouvelle-Guinée, préfèrent tout simplement bouder cette COP, ne la jugeant pas crédible.
Le réchauffement des océans et des mers est un enjeu majeur dans le contexte du changement climatique actuel. Les conséquences seront nombreuses d'ici à la fin du siècle : orages violents, nuits tropicales, canicules marines… Quelles répercussions auront ces phénomènes sur notre quotidien et notre santé ?
L'élection de Donald Trump signe la fin de l'espoir de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Selon l'organisation britannique Carbon Brief, ce mandat alourdira de 4 milliards de tonnes équivalent CO2 d'ici 2030, le bilan carbone des Etats-Unis. Il veut aussi démanteler la NOAA, l'agence américaine de surveillance du climat et l'agence américaine de protection de l'environnement.
Alors que la COP29 s'ouvre dans quelques jours, le service européen Copernicus estime, jeudi, qu'"il est désormais quasiment certain que 2024 sera l'année la plus chaude jamais enregistrée et la première année avec plus d'1,5° C au-dessus des niveaux préindustriels".
Le ministère français de la Transition écologique a confirmé lundi son objectif de réduire de moitié les émissions brutes de gaz à effet de serre de la France d'ici 2030 par rapport à 1990. La part des énergies fossiles doit baisser tandis que celle de l'électricité doit augmenter, notamment grâce à la construction de réacteurs nucléaires de nouvelle génération.
La France va fortement réduire sa consommation d'énergies fossiles d'ici 2030, avec en ligne de mire la diminution de 50% de ses émissions brutes de gaz à effet de serre par rapport à 1990, a annoncé le gouvernement en présentant lundi sa feuille de route pour l'énergie et le climat d'ici à 2050.
Combien de nucléaire, d'éoliennes et de panneaux solaires? Combien de voitures électriques? Comment s'adapter aux inondations à répétition? Après des mois de retard et juste avant la COP29 à Bakou, la France présente lundi ses feuilles de route pour l'énergie et le climat d'ici 2030.
La France vient de vivre une année chaotique au niveau météorologique : d’octobre 2023 à octobre 2024, c’est un véritable déluge qui s’est abattu sur le pays. Comment expliquer une situation aussi extrême et faut-il s’attendre à des intempéries du même ordre ces prochaines années ? Nous avons interrogé Davide Faranda, climatologue spécialisé dans les phénomènes météo extrêmes.

octobre 2024

Les opérations de recherche se poursuivent, jeudi, dans le sud-est de l'Espagne. Le pays est sous le choc après les pires inondations depuis plus de cinquante ans, qui ont fait au moins 95 morts et de nombreux disparus.
L'ONU a tiré l'alarme lundi sur la trajectoire des émissions de gaz à effet de serre, à deux semaines de l'ouverture de la COP29. Ces engagements mènent à seulement 2,6 % de baisse des émissions mondiales de gaz à effet de serre en 2030 par rapport à 2019, au lieu des 43 % préconisés.
Les émissions de carbone des plus riches, qui incluent des yachts de luxe, des jets privés et des investissements dans des industries polluantes, compliquent de plus en plus la limitation du réchauffement climatique à 1,5 °C. Selon un rapport d’Oxfam, si l’ensemble de la population mondiale émettait des gaz à effet de serre au même rythme qu’un milliardaire moyen, le budget carbone restant pour respecter la limite de 1,5 °C serait épuisé en moins de deux jours.
Il faut souvent traverser des épreuves difficiles dans la vie pour développer un état d’esprit philosophique. De nombreuses personnes qui ont atteint l’excellence dans leur domaine ont compris, après avoir vécu des moments éprouvants, l’importance de leur existence sur cette Terre, comme l’astronaute Ronald Garan. Lors de ses trois missions spatiales entre 2008 et 2011, il a passé plus de 178 jours dans l’espace, comme l’indique la NASA. En réfléchissant à ce que son expérience lui a appris lors d’une interview avec Big Think, Garan a affirmé que les habitants de la Terre « vivent dans le mensonge ».
Selon les projections d'un rapport, dans 25 ans le taux de résiliation d'assurance sera sensiblement plus élevé dans certains départements, dont le Loiret. Un scénario imputable aux effets du dérèglement climatique.
Les pays du monde sont réunis en ce moment en Colombie pour la COP sur la biodiversité, et on ne parle pas suffisamment de ces enjeux, estime François Gemenne.
Franceinfo revient sur les points importants de ce texte, présenté vendredi, qui repose sur cinq axes et liste 51 mesures.
Jean-Marc Jancovici, ingénieur spécialiste du changement climatique et président du think tank Shift Project, alerte sur des plans d'adaptation encore trop peu contraignants.
Le troisième plan national d'adaptation au changement climatique (PNACC) est enfin dévoilé par le gouvernement, après plusieurs mois de report.


Autres Thématiques