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novembre 2023

Esprit critique. Censée sécuriser l’approvisionnement de l’Europe en matériaux essentiels à la transition énergétique, la future loi européenne sur les matières premières critiques va encourager l’extractivisme, y compris au profit d’industries très problématiques, alerte un rapport.

septembre 2023

L’UE discute d’une nouvelle législation sur les matières premières critiques. Objectif : sécuriser l’approvisionnement en minerais pour l’industrie européenne. Sur le terrain, elle sonne davantage comme un requiem pour la nature.

août 2023

Si les débuts sont très prometteurs, le plus grand défi pour les Américains résidera dans la maîtrise de l’entier de la chaîne de valeur, de l’accès aux matières premières à la technologie et formation de la main-d’œuvre, à la construction des réseaux de distribution et de stockage. Cependant, si l’on cumule tous les vœux de transition énergétique qui fleurissent à travers le globe, les quantités nécessaires de matières premières et de minerais essentiels seront bien supérieures à celles utilisées actuellement. D’ici à dix ans, la demande de lithium, de nickel et de cobalt sera 23 fois plus élevée.

juin 2023

Que ce soit en Europe, aux Etats-Unis ou en Chine, la transition énergétique est en marche, l'urgence a bien été intégrée et les objectifs sont ambitieux. Cependant, au-delà de la production d'électricité bas carbone, faut-il encore pouvoir la distribuer. Les infrastructures pourront-elles suivre ? Les explications de Benjamin Louvet, directeur des gestions matières premières d'Ofi Invest AM.
Entre le développement d’ordinateurs et de smartphones toujours plus performants, la multiplication d’appareils connectés dans nos bureaux et nos foyers, et les promesses des IA (Intelligence Artificielle) et de la 5G, le numérique n’a pas fini de nous faire rêver et de nous faire miroiter un monde « dématérialisé », affranchit des limites physiques du monde réel.

avril 2023

Alors qu’on parle de rouvrir des mines en Europe, le géologue Eric Pirard dénonce «l’insouciance» de nos sociétés européennes qui se sont «déconnectées» des matières premières et de l’industrie.

mars 2023

La demande de lithium, de terres rares, de cobalt et autres matières premières vont exploser dans les années à venir. Très dépendante de pays tiers, l’Union européenne doit faire en sorte de garantir son approvisionnement.

décembre 2022

La course aux minerais, et en particulier aux métaux rares ne semble pas pouvoir s’arrêter tant l’humanité s’en est rendue dépendante. Or, plus le temps passe et plus le coût écologique de ces matières premières grandit. Personne n’ignore pourtant que l’extraction de ces marchandises provoque des dégâts incommensurables pour l’environnement. Décryptage.
L’accaparement des matières premières enfouies sous le sol ukrainien est à la racine d’un conflit où les voix des puissances nationales et industrielles priment sur celles des Ukrainiens. [2/2]

septembre 2022

Faisons un rapide bilan. Combien de fois, lors des prises de parole gouvernementales sur les ambitions de l’Accord de Paris, ou lors des affichages en grande pompe des engagements environnementaux soi-disant « ambitieux » des entreprises, avons-nous entendu parler de biodiversité ? Soyons honnêtes : très rarement (ou très succinctement). C’est simple, l’urgence écologique est la plupart du temps traitée sous le prisme unique de l’impact carbone, c’est-à-dire des émissions de gaz à effet de serre – quand ce ne sont pas uniquement celles de CO2 [1]. La course à la neutralité carbone menée par tous les secteurs économiques en est un symptôme révélateur, témoin à la fois de notre refus d’admettre la diversité et l’ampleur de nos impacts (que dire des diverses pollutions causées par nos activités ? Ou des méthodes souvent colonialistes de surextraction de matières premières ?...), et de la méconnaissance générale du fonctionnement systémique du vivant.
Qui dit énergie verte dit besoins en matériaux, métaux et matières premières stratégiques. Les chaînes d'approvisionnement de ceux-ci sont donc cruciales.

juillet 2022

Nous sommes confrontés à une série de transitions durables importantes – il suffit de penser à la transition énergétique. À cet égard, le secteur financier joue un rôle non négligeable. Il est nécessaire d’accélérer le financement des transitions.

juin 2022

Le phénomène de pénurie ne va pas s’arrêter. Il faudra apprendre à vivre avec. Et pour longtemps. Ce scénario catastrophe n’est pas écrit par des militants anticapitalistes, mais par des économistes de Bank of America. Dans un rapport publié il y a quelques semaines, plusieurs experts de l’institution financière ont évalué les risques pour l’économie mondiale liés à des pénuries multiples et intenses. Ces pénuries touchent déjà et toucheront de plus en plus tous les secteurs d’activité. Ici, la conjoncture n’explique pas tout. Des causes structurelles sont bel et bien également à l’origine des manques constatés dans les chaînes de production sur toute la planète.
Les hausses de prix de l'énergie et des matières premières mettent à mal les activités des indépendants et très petites entreprises (TPE) francophones, s'alarme l'Union des classes moyennes (UCM).

mai 2022

Les ventes de voitures électriques ont explosé dans le monde en 2021 mais la disponibilité future de matières premières comme le lithium inquiète.
Bien implantée en Belgique, où elle emploie quelques 1.200 travailleurs sur huit sites, la multinationale Cargill est la plus grande firme agro-alimentaire au monde mais aussi l’une des plus discrètes. Négoce, transformation, logistique : sa présence à tous les maillons de la chaîne d’approvisionnement lui donne un pouvoir considérable pour anticiper, voire manipuler, les variations de prix de nombreuses matières premières agricoles. Focus sur ce « géant invisible »
Des centaines de milliers de tonnes de blé étaient bloquées ce mardi dans un grand port indien en raison de l'interdiction d'exporter la céréale annoncée ce week-end par New Delhi, qui a invoqué la forte inflation et la sécurité alimentaire.
Un récent rapport de l’AIE prévoit que la transition énergétique va multiplier par six d’ici 2050, la demande mondiale de métaux (https://www.iea.org/reports/the-role-of-critical-minerals-in-clean-energy-transitions). Il s’agit d’une moyenne : l’AIE estime que la multiplication de la demande variera de 20 à 40 pour le lithium, le graphite, le cobalt (voir à ce sujet, le dernier documentaire de Thierry Michel sur les guerres au Congo) et le nickel. Il sera de 7 pour les terres rares, dont l’approvisionnement est déjà critique. On va donc passer d’un système énergétique dépendant des fossiles à un autre dépendant des ressources naturelles.
A vrai dire, la dépendance actuelle de l’Europe est immense et implique de développer, tant du point de vue de l’énergie que du point de vue des matières premières, des analyses approfondies sur les possibilités de réduire les besoins et donc la demande.
Dans le rapport ci-après publié le 25 avril dernier, Eurométaux (association européenne des producteurs de métaux) estime que l'Europe aura en particulier besoin, pour atteindre la neutralité carbone en 2050, de 35 fois plus de lithium à l'horizon 2050 (près de 800 000 tonnes par an) qu'à l'heure actuelle, mais aussi de 2 fois plus de nickel (400 000 tonnes en 2050) ou encore de 35% de plus de cuivre (1,5 million de tonnes en 2050). Ledit rapport, rédigé par des chercheurs de l'Université belge KU Leuven, avertit ainsi que « l'Europe pourrait être confrontée à des problèmes de pénurie vers 2030 pour son approvisionnement en lithium, cobalt, nickel, terres rares et cuivre »(1). Les chercheurs associent à leur alerte une « bonne nouvelle » : 40 à 75% des besoins de métaux pourraient être couverts par le recyclage à l'horizon 2050 si l'Europe investit rapidement dans les infrastructures et relève entre autres ses taux de recyclage obligatoires.
La fabrication de nos objets "high tech" nécessite de plus en plus de ressources minières rares, qu'il faudra extraire avec de moins en moins d'énergie disponible, comme nous l'a rappelé le précédent entretien avec Matthieu Auzanneau. Aujourd'hui, c'est Philippe Bouihix, un expert des questions minières, qui répond aux questions d'Audrey Boehly.
Dans le cadre de la démarche des Socles de connaissances, un livret intitué « La gestion de la fertilité des sols et de la fertilisation en grandes cultures en Agriculture biologique » est disponible
Le coton poursuit son ascension, et caracole autour des 1,50 dollar la livre. Un nouveau record depuis 2011, qui laisse les experts du secteur perplexes.

avril 2022

ssu de déchets alimentaires, de lisiers, ou de cultures dédiées... le biogaz, déjà prisé face au réchauffement climatique, pourrait connaître une accélération marquée sur fond de crise énergétique en Europe. Mais dans quelle mesure peut-il contribuer à remplacer le gaz russe ? Un gaz renouvelable Le gaz vert est produit par la fermentation de matières organiques: effluents d'élevages, restes de cantines ou d'usines agro-alimentaires, boues de station d'épuration...
Dans sa conception moderne, l’économie a tendance à être réduite à sa dimension monétaire, soit les choses pouvant être décrites par un prix. Les modèles économiques permettent ainsi de considérer le coût des salaires, des matières premières, des machines et les profits dans un même calcul. Les données monétaires permettent aussi des analyses très poussées, mais elles ne décrivent pas tout. En effet, en se concentrant sur les valeurs monétaires, on ferme les yeux sur de nombreux éléments d’intérêt, tel que l’environnement. Pour exploiter des ressources naturelles, une entreprise doit généralement défrayer des coûts pour les droits d’exploitation, acheter des machines et payer sa main-d’œuvre. Mais la nature, elle, est gratuite, permettant de fournir un profit virtuellement infini. Ce n’est qu’au moment d’être valorisée, une fois qu’on en extrait la matière utile, que la nature gagne une valeur.
D'ordinaire, les prix évoluent en fonction de la météo, des rendements prévus et du jeu de l'offre et de la demande. Mais dans le contexte actuel, particulièrement difficile pour les pays dépendants des exportations de la mer Noire, c'est la géopolitique qui gouverne le marché et maintient des prix très élevés.

mars 2022

Plusieurs dizaines de fédérations actives de près ou de loin dans l'industrie agro-alimentaire ont pris part ce mardi matin à une première réunion de la taskforce "Ukraine" au SPF Economie à Bruxelles. La guerre en Ukraine entraîne une forte hausse du prix de certaines matières premières, outre l'inflation des prix de l'énergie. "On ne parle pas de pénurie aujourd'hui, mais la taskforce a pour but d'anticiper les conséquences à venir du conflit"
La Guinée, un des pays les plus pauvres du monde malgré ses richesses minières, relance le projet d’exploitation de Simandou, la « montagne de fer », un projet grevé par les litiges, la corruption et l’instabilité politique. Une malédiction commune pour les pays producteurs, mais aussi pour leurs clients, explique Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
La fin de l’âge de pierre ne s’est pas terminée par la disparition des pierres. La fin de l’âge du pétrole ne se terminera pas par la disparition du pétrole. Cependant, les extractions de gaz et de pétrole, comme dans toutes les autres matières premières, nécessitent de plus en plus d’efforts et d’énergies. A l’image de la devise des jeux olympiques, la société humaine cherche son énergie plus profondément, plus loin et plus épars. L’efficacité technologique ayant également des limites, on se retrouve devant l’obligation de mettre de plus en plus d’énergies pour en obtenir de moins en moins en retour et ça… c’est ballot.
Le groupe énergétique chinois Sinopec veut dépenser un montant record dans le forage de pétrole et de gaz. L'entreprise publique veut contribuer à la sécurité de l'approvisionnement énergétique de la Chine, tout en protégeant mieux le pays contre les aléas du marché des matières premières, selon le rapport annuel. Sinopec a augmenté ses dépenses d'investissement de 18 % pour atteindre 198 milliards de yuans. Cela équivaut à plus de 28 milliards d'euros. Le budget consacré au forage est augmenté de 22 %. De plus, deux fois plus d'argent est investi dans l'extraction du pétrole et du gaz de schiste.
Welcome to the Great Inflation — Or, Why We Have to Pay for the Hidden Costs of the Industrial Age
Les boulangeries industrielles craignent aussi des perturbations dans l'approvisionnement de matières premières.
Même si le rôle de Kyiv et de Moscou dans l’économie de la planète reste faible, leur poids dans les matières premières est important et pourrait faire reculer le PIB mondial et faire augmenter de 2,5 points l’inflation. L’Europe sera la région la plus touchée.
L’invasion de l’Ukraine par la Russie et les sanctions économiques qui en ont découlé mettent en lumière les dépendances de l’Europe à son voisin russe, notamment en matière de minerais. La Russie est en effet l’un des plus grands exportateurs de matières premières minérales dans le monde.
Nickel, aluminium, palladium. Toutes ces matières premières ont vu leur prix exploser et sont indispensables à la confection de batterie ou de carrosserie pour voiture. Pourtant, les sanctions occidentales n’ont pas encore visé les métaux au contraire du pétrole et du gaz (hors Union européenne qui n’a pas encore franchi ce pas). À cette contrainte inflationniste s’ajoute bien sûr la contrainte logistique en cours depuis la pandémie, avec les problèmes structurels de la chaîne d’approvisionnement et le manque de puces. L’industrie automobile en souffre et Tesla n’y échappe pas. L’action a perdu 25% de sa valeur depuis le début de l’année.
Le prix des matières agricoles connaît une hausse historique et quasi générale depuis de nombreux mois. À l’automne dernier, ces prix s’étaient pourtant stabilisés, laissant penser que, petit à petit, l’inflation allait refluer. Ce n’est pas le cas : les cours sont repartis à la hausse et, au regard du contexte agricole, climatique et de la guerre en Ukraine, l’inflation risque de rester à un niveau élevé cette année. Un décryptage d’Ariane Scarbonchi.
Carburants attendus à 2,20 euros le litre, hausse des prix de l'alimentaire... Les conséquences des hausses du coût des matières premières, de la crise énergétique et de l'offensive russe en Ukraine se font sentir dans les supermarchés, un sujet d'autant plus sensible que présidentielle et législatives approchent.
Face aux répercussions de la guerre russo-ukrainienne sur l'économie mondiale, les cours du pétrole continuent de flamber, tout comme le prix de l'or qui dépassait les 2 000 dollars l'once.
La guerre en Ukraine a remis la question de notre (in)dépendance énergétique dans beaucoup de discussions, notamment car l’Europe importe beaucoup de gaz et de pétrole de Russie (entre autres matières). La transition énergétique est une opportunité de faire fortement évoluer cette dépendance… Mais au risque d’en créer de nouvelles. Décryptage par Greg De Temmerman, physicien, chercheur associé aux Mines-ParisTech PSL et directeur général du think tank Zenon Research.
L’Union européenne est très dépendante de la Russie pour son approvisionnement en gaz et en pétrole, mais elle est aussi indispensable à l’économie russe, dont elle est le premier partenaire commercial.
Les cours des matières premières s'embrasent au même rythme que les cours du pétrole et du gaz.

février 2022

Si elle n’est pas une surprise, l’attaque militaire de l’Ukraine par la Russie a lancé un vent de panique sur les marchés mondiaux, jeudi 24 février, faisant dévisser les Bourses et grimper le prix des matières premières.
Le cours des matières premières agricoles s’est envolé le 24 février, après le début des bombardements russes en Ukraine. La guerre dans le « grenier de l’Europe » fait craindre un manque d’approvisionnement.
Le pays a subi l'été dernier de plein fouet la flambée du coût mondial des matières premières, en particulier du charbon, dont la Chine dépend à 60 % pour alimenter ses centrales électriques.
Si les ventes de voitures électriques progressent partout, il existe une vraie menace qui plane sur l’avenir de ce mode de propulsion. Et cette fois, ce n’est pas à cause du réseau de recharge, mais bien de la raréfaction des matières premières nécessaires à leur construction. Y aura-t-il encore des véhicules électriques après 2025 ?
La fibre naturelle de jute connaît aujourd’hui un retour en grâce planétaire. En sac biodégradable, ou sur les podiums des défilés haute-couture, cette matière éco-responsable a su s’imposer comme une alternatives durables aux matières plastiques, et dont la culture est respectueuse de l’environnement. Grâce à son climat humide, l’Inde en est historiquement le premier producteur mondial. Aujourd’hui, son industrie du jute connaît un nouvel essor et le pays espère bien en tirer parti.
L’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a publié le 9 février ses dernières données sur les stocks de matières et déchets radioactifs en France (à fin 2020). Ce qu’il faut en retenir.

janvier 2022

Pénuries de matières premières, tensions entre Etats, logistique défaillante… Pour l’Europe, l’accumulation de problèmes va rendre les objectifs de transition énergétique complexes et coûteux, relève Jean-Michel Bezat, journaliste au « Monde », dans sa chronique.
Après les flambées des prix des matières premières en 2021, l'année 2022 s'annonce très incertaine, entre les tensions géopolitiques en Ukraine, l'appétit de la Chine pour les importations agricoles, et la "certitude" d'une poursuite de la crise des conteneurs, indiquent les prévisions annuelles du cercle CyclOpe parues jeudi.
Plus de 500 milliards de tonnes de matières vierges ont été utilisés dans le monde depuis l'accord climat de 2015, dont moins de 10% sont ensuite recyclées, alerte un rapport paru mercredi, pour qui le monde néglige l'impact climatique de son appétit pour la consommation de biens.
Dans un contexte d’augmentation du prix des matières premières, le lithium n’échappe pas à la règle. Son prix a été multiplié par cinq en un an. Cinq questions pour comprendre cette ruée vers « l’or blanc ».
Anthony Berthou a eu l'opportunité de s'entretenir avec Arthur Keller, Expert des Risques Systémiques et des Stratégies de Résilience. Avec une descente énergétique inévitable, une raréfaction des matières premières, nous assistons depuis des décennies à une dégradation des systèmes des supports de vie de la planète Terre. Alors, doit-on changer de Système ? En avons-nous le temps ? Découvrez dans cette vidéo la vision d'Arthur Keller.

décembre 2021

Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
L'abandon programmé des énergies fossiles génère une demande toujours plus forte en métaux comme le zinc ou le cobalt pour produire batteries et éoliennes. Totalement dépendante de l'étranger sur ses matières premières, la France réfléchit à creuser de nouvelles mines sur son territoire, riche en minerais stratégiques.
Le géant suisse du négoce des matières Glencore a affiné ses objectifs environnementaux, disant jeudi vouloir réduire ses émissions de carbone de 15% d'ici 2026, mais maintenir le cap sur le charbon malgré les critiques d'un fonds activiste.
La sobriété numérique consiste à adopter une hygiène quotidienne : ne pas céder aux sirènes du tout technologique, privilégier le reconditionné, acheter des équipements durables et réparables, maîtriser ses usages, etc. Faire évoluer nos habitudes est plus simple et rapide qu’il n’y paraît !

novembre 2021

La désorganisation logistique provoquée par la crise sanitaire, les tensions géopolitiques, les catastrophes climatiques et une flambée de la demande sur des produits en tension provoquent des ruptures d’approvisionnement. Les entreprises les plus engagées sont d’autant plus touchées par ce phénomène mondial que la demande de matières premières durables augmente. Certains groupes sont contraints de reporter des lancements, d’annuler des projets durables ou d’être moins exigeants sur les conditions de production.
Le lithium, indispensable aux batteries des voitures électriques, devient une des matières les plus convoitées. Mais l'exploitation des gisements provoque des dégâts sur l'environnement. En Serbie, le groupe australien Rio Tinto a acheté des terres riches en minerai de lithium, mais la population ne compte pas laisser la multinationale dévaster sa vallée.
Les plantes et les animaux ont longtemps été considérés dans les sociétés occidentales comme des matières premières à transformer. Ce paradigme, responsable de la crise environnementale actuelle est doucement en train de changer. Les dernières recherches scientifiques combinées au renouveau de l'intérêt pour les conceptions du monde des peuples premiers nous amènent à repenser notre place dans cet écosystème.
La gestion des déchets radioactifs pourrait être le tendon d’Achille du cycle nucléaire. Assimilés un temps pour partie à des matières revalorisables, ils sont empilés dans des entrepôts, cachés sous des collines voire enfin devraient être enfouis dans le Grand Est. Mais cela commence à déborder sérieusement. D’ailleurs, comment de tels volumes n’ont-ils pas fait l’objet d’une projection mieux anticipée ?