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L’intelligence artificielle propose des analyses de textes performantes. ObsAnt l’interroge sur base de sélections préalables et vous propose les résultats
Alors que nous nous dirigeons vers un abandon en rase campagne des engagements écologiques, l’administration doit-elle résister ?Suppression de l’Ademe, menaces sur l’Office français de la biodiversité (OFB), sabordage de l’Agence Bio. Mais aussi coupes budgétaires dans le soutien aux voitures électriques, la rénovation énergétique des bâtiments avec MaPrimeRénov’, ou encore le fonds vert des collectivités… Tout l’édifice sur lequel l’administration française fondait quelque espoir de « transition » écologique est en train de sombrer,
Déjà marginalisée en France et en Europe depuis l’irruption de la guerre en Ukraine, la défense du climat et de l’environnement se retrouve piétinée dans le chaos géopolitique créé par l’administration Trump.
Ecrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion participe vendredi 21 mars à une des « grandes assemblées » du Monde au festival Nos futurs, autour du thème « Environnement : faut-il faire peur, désobéir, donner envie ? », avec Pauline Boyer, Mathilde Caillard, Léna Lazare et Nabil Wakim.
La LOA de la jungle. Activement soutenu par la droite, le texte du gouvernement est examiné au Sénat jusqu’au 18 février. Pesticides mis à l’honneur, dépénalisation des atteintes à la biodiversité, accélération des projets de mégabassines… de nombreux reculs environnementaux sont défendus, mais très peu risquent d’être réellement appliqués. Vert fait le point.
Plus d’une vingtaine d’organisations réunies au sein de la coalition Hiatus, parmi lesquelles La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, estiment, dans une tribune au « Monde », qu’il faut résister au déploiement massif de l’intelligence artificielle, au nom des droits humains, sociaux et environnementaux.
L’hebdomadaire conservateur polonais “Wprost” consacre la une de son édition datée du 3 janvier 2025 à l’Union européenne, qui, à bas bruit, est en train de diluer son Pacte vert sur fond de guerres commerciales et de menace russe.
Dans cet échange percutant, nous discutons avec Thomas Wagner, créateur du média Bonpote, reconnu pour ses analyses claires et engagées sur les enjeux climatiques. Ensemble, nous explorons une question brûlante : pourquoi ceux qui défendent la planète sont-ils de plus en plus criminalisés ? 👉 Thomas Wagner, à travers ses articles et prises de position, s’est imposé comme une référence dans le débat climatique, dénonçant à la fois l’inaction des pouvoirs publics et la manipulation des discours médiatiques tout en apportant de la compréhension à la science du climat.
Plongée au cœur des enjeux environnementaux majeurs de notre époque avec Hélène Grosbois, une voix forte et visionnaire de l’écologie. Dans cet échange sans filtre, on explore les vérités cachées derrière la crise de la biodiversité, les pesticides, et les limites planétaires. Une conversation poignante qui mêle analyse, critique et espoir, pour mieux comprendre pourquoi la destruction du vivant s’accélère et comment inverser la tendance. Découvrez les solutions et réflexions profondes pour repenser notre rapport à la nature et reconstruire un monde durable.
OFB, Ademe... L'État mène une offensive à l'encontre de ses agences environnementales. Elle s'inscrit dans une puissante dynamique mondiale de rejet de l’écologie par les pouvoirs néolibéraux.
2024 fut une année de statu quo et donc de retard pour l'action climatique. Si nous souhaitons qu'il en soit autrement en 2025, plusieurs
L’ancien président américain Jimmy Carter, mort le 29 décembre 2024, a aussi été un pionnier des politiques environnementales et climatiques américaines. Retour sur son mandat (1977-1981).
Ecologie et Politique N° 69/2024. - La plupart des discours sur l'"intelligence artificielle" (IA) tendent à diriger notre attention surtout sur ses prouesses, ses réussites et ses promesses parfois fantasmatiques, certainement pour la rendre plus acceptable. Ils ne disent rien ou presque de son utilité réelle, de ses coûts, de ses dangers, qui sont ainsi minimisés ou voilés, et donc laissés dans l'ombre. C'est sur cette ombre que les textes réunis ici visent à répandre un peu de lumière. En effet, en tant que moyen de renforcement et de complexification du système industriel, l'IA accentue à la fois la déshumanisation, les ravages environnementaux et l'hétéronomie que ce système engendre nécessairement. L'IA réellement existante aggrave dès aujourd'hui la crise écologique et sert à perfectionner des logiques d'accumulation et des technologies de guerre et de contrôle social déjà présentes. Elle est l'outil d'un cybertotalitarisme en marche, qui va se heurter au chaos que provoque son déploiement.
Des données chiffrées sur le traitement médiatique des enjeux environnementaux dans les programmes d’information
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver. Clément Sénéchal s’attelle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites.
Le défenseur hondurien de l'environnement, Juan Lopez, a été assassiné par balle, samedi soir dans le nord-est du pays. Un meurtre fermement condamné par les autorités qui ont promis que "justice" serait faite.
L’économiste Maxime Combes déplore que « l’écologie passe à la trappe » dans le budget 2025, qui se distingue par son austérité et pourrait être voté par le RN. Une autre voie, plus émancipatrice, est pourtant possible.
Au moins 196 défenseurs des droits fonciers et environnementaux ont été tués en 2023 pour avoir tenté de protéger la planète, d’après un nouveau rapport de Global Witness publié le mardi 10 septembre. En tout, 2 106 protecteurs de la nature ont été tués entre 2012 et 2023.
L'étrange hypothèse qui structure ce livre est que la seule chose plus dangereuse que la guerre pour la nature et le climat, c'est la paix. Nous sommes en effet les héritiers d'une histoire intellectuelle et politique qui a constamment répété l'axiome selon lequel créer les conditions de la paix entre les hommes nécessitait d'exploiter la nature, d'échanger des ressources et de fournir à tous et toutes la prospérité suffisante.
A partir de ce mardi 27 août, les jeunes de 16 à 25 ans peuvent s’inscrire en ligne pour devenir ambassadeurs du service civique écologique. «Libé» vous explique de quoi il s’agit.
Depuis plusieurs années, la désobéissance civile revient sur le devant de la scène, en particulier dans le domaine de l'écologie. Dans l'espace public, prenne place diverses actions contestataires collective, situées à la frontière de la légalité ou en dehors du cadre établi par la loi, qui sont destinées à sensibiliser la population à l'urgence écologique et à faire pression sur les autorités publiques et les grandes entreprises (décrochage de portraits officiels, occupation de banques, jet de soupe sur les œuvres d'art, interruption de manifestations sportives, etc.).
Nous vivons en excès de production, de consommation. Notre économie du contentement produit ce dont nous n'avons pas vraiment besoin. Or, les dommages sont nombreux pour la planète, pour le règne des vivants, pour l'humanité en tant que famille humaine et pour le bien de chacun.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
À compter de ce 1er août, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en une année. Ce « jour du dépassement » illustre l’immense pression que les humains infligent continuellement à la planète. Calculée tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, la date de ce jour symbolique signifie qu’environ 1,75 Terre serait nécessaire pour couvrir le mode de vie actuel de l’humanité. En d’autres termes, lors des 5 prochains mois, les ressources naturelles consommées par l’activité humaine ne pourront être régénérées par la planète bleue, créant des tensions qui s’accumulent année après année. « Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, actuellement il est possible de consommer plus que ce que la nature régénère, dans la mesure où nous pouvons par exemple couper les arbres plus rapidement qu’ils ne repoussent, surexploiter les stocks existants de poissons, etc. De cette manière, comme en comptabilité financière, on peut dépenser plus que ce que l’on gagne », explique Mathis Wackern
Depuis 2022, l'interruption d'événements sportifs par des militants climat est devenue une image médiatique récurrente. Pourquoi cette nouvelle forme d'action est-elle investie ? Pour quels résultats ?
En se dotant d'un ministère de l'environnement dès 1971 la France a pu paraître pionnière. Mais lorsqu'on se penche sur ses moyens conférés et son incarnation, il y a de quoi relativiser.
Le Pacte vert pourrait être affaibli pour permettre à Ursula von Der Leyen de rester à la tête de la Commission européenne.
« J’ai envie de jeter l’éponge » : de nombreux agents et fonctionnaires de l’environnement se disent très inquiets d’une victoire du RN aux législatives.
Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité. Etienne de Callataÿ voit positivement le glissement vers des gouvernements de centre-droit : “J’y vois du positif par rapport à ce qui était redouté au niveau européen et au niveau belge. Du côté francophone, ce glissement vers la droite est tout à fait étonnant même si, au niveau européen, c’est la tendance de ces dernières décennies. La surprise, c’est que la Wallonie participe à ce glissement.”
Ukraine, Gaza, pouvoir d’achat, école, agriculture… Les partis de gauche ont acté la création d’un « Nouveau Front populaire ». Voici les principales mesures contenues dans leur programme.
« L’écologie à la française » conçue par Emmanuel Macron n’a pas de quoi nous rendre fiers, démontre l’auteur de cette tribune. Elle ne respecte pas le droit de la nature face aux intérêts économiques.
Alors que le capitalisme néolibéral et ses dogmes de croissance et de concurrence montrent chaque jour leurs limites pour faire face aux crises environnementales, la planification écologique semble indispensable. Elle va mettre au cœur de son existence la structure la plus puissante qu’ait inventé l’espère humaine, l’Etat. Quel rôle celui-ci peut-il être amené à jouer ? Quelles institutions peut-on mettre en place pour piloter la transition écologique et assurer sa dimension démocratique ?
L’environnement, ça commence à bien faire ? En quelques semaines à peine, le service public de l’information a annoncé la fin de plusieurs programmes majeurs, alors que la crise climatique fait plus que jamais rage en France comme sur le reste de la planète.
- Belga
Des dizaines d'ONG de défense de l'environnement s'inquiètent d'un "démantèlement des mesures vertes" au sein de l'Union européenne et pressent les responsables politiques d'"arrêter avant qu'il ne soit trop tard", dans une lettre ouverte publiée lundi. "La nature n'est pas en conflit avec la capacité de notre société à prospérer, elle est à son fondement même. Mais certains politiciens dans les capitales européennes, et dans les institutions de l'UE à Bruxelles, accélèrent les crises de la nature et du climat, risquant les vies des personnes qu'ils représentent", met en garde la lettre publiée sur leurs sites internet respectifs.
70 % des journalistes environnementaux ont subi des agressions ou des menaces, dénonce l’Organisation des Nations Unies. Des reporters, cités dans le rapport présenté au Chili par l’ONU, se confient sur leurs vies chamboulées.
Face aux destructions environnementales à Gaza et en Cisjordanie, le mouvement écologiste israélien est clivé. Alors que beaucoup soutiennent les efforts de guerre ou restent silencieux, certains luttent pour un futur partagé.
Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d’associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.
Militants persécutés, normes environnementales piétinées... À l’aube du cinquième mandat de Vladimir Poutine à la tête de la Russie, l’écologie est victime de la guerre en Ukraine lancée par le chef du Kremlin.
A l’aube d’un soulèvement des terres et des hommes qu’incarnent aujourd’hui les luttes écologiques, comme celle contre l’A69, la précarité du «Droit vivant» n’a jamais été aussi forte. Dans son essai du Contrat Social, Rousseau nous renseignait sur la nécessité d’une association entre citoyens pour atteindre une société légitime et égalitaire œuvrant pour le bien commun. Avec le dérèglement climatique, les effondrements et les délitements socio-économiques provoqués par le capitalisme, il demeure essentiel de redéfinir les contours de ce bien commun et de l’intérêt général pour construire une société écologique et vivable.
Agriculture et environnement peuvent aller de pair, et cela générerait des bénéfices pour toute la société, selon les scientifiques.
Il y a la question du revenu, mais aussi celle des normes environnementales. Alors que les agriculteurs manifestent partout en France, leur mécontentement monte contre l'écologie, devenue pour certain un "bouc-émissaire" de la crise agricole. Or ce "n'est pas au Pacte Vert" qu'il faut s'en prendre mais à la PAC, la politique agricole commune.
Restaurer, c’est revenir à un état initial et antérieur. Mais lequel ? Et lorsqu’il est question de la nature, est-ce seulement possible ?
Tous les numéros à télécharger librement ci-dessous !
Alternative, résistance et imaginaire : voilà les leviers chers à l’essayiste Corinne Morel-Darleux pour sortir du marasme. « Naviguer entre inquiétude et émerveillement permet de rester en mouvement » dit-elle dans cet entretien.
Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
L’avion à fond, de la pêche dans les aires protégées et des JO plein de plastique… Alors que s’accentue l’urgence climatique, Reporterre distingue ceux qui se sont fait remarquer pour leurs positions anti-écologiques.
France Stratégie, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, est un organisme de réflexion, d’expertise et de concertation placé auprès du Premier ministre. 4 missions orchestrent son action : Évaluer, Anticiper, Débattre, Proposer
Alors que les circonstances devraient y conduire, l’écologie ne parvient pas à s’imposer comme la force politique dominante du XXIe siècle. Les signaux d’alarme concernant les destructions de l’environnement n’ont jamais été aussi forts, le climat est désormais une des principales préoccupations des Français, et pourtant… Alors que les activistes demandent aux gouvernements d’agir davantage pour le climat, les résultats des élections envoient un tout autre signal aux dirigeants.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans un texte collectif, quatre élus LR, dont l'eurodéputée Agnès Evren, plaident pour que leur famille de pensée défense sa vision de l'écologie. Selon eux, l'écologie de droite permet de concilier défense de l'environnement, cohésion sociale et respect des traditions.
L’activiste et théoricien suédois s’attache à concilier marxisme et environnementalisme, et invite le mouvement climat à dépasser le pacifisme pour lutter contre le « capitalisme fossile ».
Rhizome c'est la base de données du Centre de documentation et d'archives Etopia. Elle vous donnes accès aux collections du centre de documentation ainsi qu'aux fonds et collections d'archives et leur nombreux inventaires. Vous y trouverez plus de 19 000 articles de revues, 6000 monographies, 1300 périodiques, 28 000 documents d'archives numériques, 200 fonds et collections d'archives et encore bien d'autres documents tels des affiches, cassettes audio, photographies...
Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
Début septembre, Laurent Lievens annonçait abandonner ses charges de cours à la Louvain School of Management (LSM), accusant celle-ci de refuser un changement de paradigme rendu urgent par le défi environnemental. Le fruit d’un lent discernement. Mais pas un aboutissement: il encourage les autres – les jeunes notamment – à poursuivre le combat.
Pourquoi la cause climatique n’est-elle pas embrassée par les classes populaires, alors qu’elles sont infiniment moins responsables et infiniment plus victimes des dégradations environnementales que les catégories aisées ? Parce que la question est mal posée. Face aux partisans du capitalisme vert, qui nous promettent que nous pourrons continuer à jouir sans entraves, grâce aux technologies et au marché, la gauche semble désarmée. Elle a beau clamer que fin du monde et fins de mois sont les deux faces d’un même combat, elle laisse s’installer l’idée que l’écologie est un nouvel ascétisme. Or nous voulons la vie large !
Laurent Lievens quitte la Louvain School of Management. Il dénonce un cursus en décalage avec l’état de la connaissance dans les sciences du vivant et de la Terre, qui enferme les gestionnaires de demain dans un paradigme centré sur la croissance.
Les médias à la plus forte audience doivent avoir un traitement des enjeux environnementaux à la hauteur de la situation. Pour les y aider, un collectif de médias, dont Reporterre, et de journalistes a élaboré une Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.
Depuis 2018, de plus en plus de jeunes diplômés de grandes écoles se mettent à tourner le dos aux illustres carrières qui les attendent dans le privé au nom de leurs convictions environnementales. Poussant de la sorte établissements scolaires et entreprises à changer leur fusil d’épaule.
Résolution adoptée par le 91e congrès de la LDH, Marseille – 4, 5 et 6 juin 2022 L’exercice des droits et des libertés suppose aujourd’hui la préservation des écosystèmes, car il est de plus en plus affecté, directement et indirectement, par les dégâts causés à ce que les êtres humains voient comme leur environnement. En effet, l’humanité est devenue une « force géologique » majeure et cause agissante de bouleversement des écosystèmes. Les dangers immédiats que représentent les changements climatiques d’origine humaine, l’effondrement de la biodiversité et plus largement le franchissement en cours des limites planétaires menacent directement les conditions de vie et donc l’exercice des droits de tous et toutes.
Le vert est-il une couleur apparentée au brun ? Certains ont pu le défendre et il demeure, en arrière-plan de tout débat ou de tout polémique touchant la protection de l’environnement, la vague idée ou, parfois, le soupçon tenace que la sensibilité écologique ait pu être partagée par les pires ennemis du genre humain, voire qu’il puisse y avoir une affinité élective entre haine des hommes et amour de la nature. Les nazis, des écologistes ?
Dans une tribune puissante publiée sur les réseaux sociaux, des étudiant·es du Master Développement Durable de Dauphine interpellent les influenceuses et les influenceurs qui contribuent à une hyperconsommation dévastatrice pour l'environnement.
Alors que l’on a souvent tendance, y compris dans les luttes environnementales, à considérer que l’écologie est fondamentalement une idée progressiste, "de gauche", certains courants de pensée suscitent un malaise, une intuition sur leur caractère potentiellement réactionnaire.
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Il y a quelques mois, paraissait aux éditions Amsterdam l’essai Terre et capital. Son auteur, le docteur et enseignant en philosophie Paul Guillibert, y mène une critique écologique du capitalisme depuis une histoire environnementale de la pensée marxiste. Guillibert invite ainsi, avec d’autres, à « abandonner les vieilles oppositions mal construites » : plus rien ne justifie d’opposer la défense du monde du travail à celle de l’environnement et des non-humains.
Entre écologie et énergie, le gouvernement américain marche sur la corde raide, alors qu'il presse l'industrie du pétrole aux États-Unis de produire plus, après l'embargo américain sur l'importation de brut russe, tout en poursuivant la transition vers une énergie plus propre. "On peut marcher tout en mâchant du chewing gum en même temps !", a lancé la ministre américaine de l'Énergie Jennifer Granholm mercredi devant les industriels réunis lors de la conférence annuelle CERAWeek à Houston (Texas), appelant à doper l'exploration et la production sans se départir des objectifs environnementaux.
Du haut de ses cent ans, le sociologue dénonce « un somnambulisme généralisé », analogue en tant qu’inconscience à celui qu’il a connu de 1933 à 1940.
Mikaëla Le Meur a publié Le mythe du recyclage, un livre qui reprend ses observations de terrain dans le village de Minh Kai au Vietnam. Elle explique comment le commerce international de déchets "recyclables" y entraîne une délocalisation de la pollution. Les restes de la consommation européenne, états-unienne, japonaise ou australienne s’accumulent dans des espaces mal équipés pour les traiter, polluant l’environnement tout en produisant de nouveaux objets de médiocre qualité.
Le parcours de vie et l’œuvre de Françoise d’Eaubonne témoignent du profond engagement intellectuel et politique que réclame l’écoféminisme : au-delà de l’élaboration conceptuelle, il est surtout question d’agir pour la cause des femmes, des minorités et de l’environnement.
Personnalité hors norme, Gaël Giraud s’est imposé comme l’une des grandes voix de la gauche écologiste. De Paris à Washington, le chercheur aux (très) multiples registres s'impose comme l'une des pensées les plus influentes de son temps. Rencontre.
- VivreIci
A 23 ans et avec une solide formation derrière lui, Lino Paoletti se bat aux côtés du Forum des Jeunes pour le climat. « Je suis la COP15 sur la biodiversité qui a lieu en ligne avec la délégation belge officielle. Mon but c’est d’essayer de porter la voix des jeunes sur ces questions-là notamment à travers un réseau international de jeunes pour la biodiversité ».
Débat. Rester sous les 1,5°C, préserver la biodiversité: actions systémiques à fort impact. On a déjà trop pollué. Si on se contente de polluer moins, ou même de ne plus polluer, on n’échappera pas au dérèglement climatique qui a déjà commencé, dont certains points de non retours ont été franchi, on ne fera que repousser le problème.
Plusieurs organisations des peuples autochtones sont présentes au congrès de la nature à Marseille. Venus de différentes régions du monde, ces peuples, dotés d'un savoir écologique notable, se battent pour défendre leurs terres et promouvoir leur modèle de défense de l'environnement.
Après avoir été reporté deux fois, le congrès de l’UICN (l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a été inauguré en grande pompe à Marseille par le président Macron le vendredi 3 septembre. Une occasion de braquer les projecteurs sur l’effondrement de la biodiversité, ...
- Lyfosy
Les images satellites montrent une augmentation significative de l’apparition de proliférations d’algues dans les zones contestées de la mer de Chine méridionale. Les images suggèrent que ces proliférations d’algues ou cette prolifération de phytoplancton sont liées à la présence de navires ancrés dans la zone et aux activités de construction d’îles dans la région.
Qu’est-ce que la dette écologique et en quoi peut-elle aider à comprendre et remettre en question les mécanismes de domination et d’exploitation à l’échelle mondiale ? Nous avons demandé à Renaud Duterme de nous autoriser à publier ici un article qu'il a écrit pour la revue Silence.
L’été de tous les records ? Éthique, écologie et conservation | AOC media - Analyse Opinion Critique
- Antoine C. Dussault et Ely MermansDepuis une semaine, l’Ouest canadien est pris sous un « dôme de chaleur » et bat chaque jour des records de température, avoisinant les 50°C. Comme le montre le GIEC rapport après rapport, l’évaluation scientifique des conséquences écologiques et des implications politico-sociales de ce type d’« exploit » météorologique est catastrophique. Afin de mettre en œuvre les actions et politiques nécessaires pour y répondre, il est temps de considérer le rôle essentiel d’une éthique de l’environnement liée aux sciences de l’écologie et de la conservation.
Cinq mille nouvelles piscines en 2021. Le secteur se réjouit de ce nouvel engouement des Belges. Le confinement, avec le désir d’améliorer son chez-soi, est passé par là. Mais cette tendance - "symbole d’une discrimination écologique et sociale" - est dénoncée ailleurs.
Pourquoi les mouvements de masse sont voués au mieux à des victoires temporaires et ce qu’Astérix le Gaulois enseigne à l’écologie politique.
Benoît Dauguet, dans son livre Mesures contre nature, montre dans le détail et à travers l’exemple de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes comment se constituent les normes de compensation écologique et ce qu’elles produisent réellement : une mise en équivalence généralisée des êtres vivants et des milieux. « Un des éléments les plus frappants est probablement la totale indistinction entre leurs aspects écologiques et économiques..."
Aurélien Barrau, est intervenu face aux étudiants de l'École polytechnique le 6 mai 2021, dans le cadre des conférences Coriolis pour l’environnement. Le thème de la conférence : Face à la catastrophe écologique, ne pas être radical a-t-il encore un sens ?
Alors que l’impact des fameux « petits gestes pour l’écologie » reste faible, la responsabilisation à outrance de l’individu dispense notre modèle économique d’un changement de paradigme plus ferme.
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De nombreux ingénieur·es démissionnent suite à la perte de sens dans leur travail. Dans la presse, ce phénomène est traité sous l’angle du changement de carrière individuel. Et si, plus qu’à un nouveau métier, ces ingénieur·es aspiraient à la lutte collective ?
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Le capitalisme est souvent considéré comme le principal responsable de la crise écologique que nous traversons. Mais ses représentants n’ont jamais cessé de proposer des outils pour résoudre les crises environnementales, parmi lesquels nous trouvons la compensation écologique . Selon ce principe, analogue au « pollueur-payeur », l’aménageur qui détruit un écosystème doit en recréer un autre, similaire, dans un autre lieu, par exemple sur un site dégradé.
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En partant du diagnostic technique de la situation environnementale, nous tenterons d’explorer ses orientations politiques à la lumière des sciences sociales pour mieux comprendre les actions mises en œuvre pour y remédier et comprendre certaines de leurs limites.
les appels à « changer de paradigme », à « décoloniser nos imaginaires » voire à « rêver le monde de demain » sont légions. Pourtant il me semble que l’on se trompe de stratégie : n’est-il pas dangereux de se bercer de récits qui peuvent se révéler de faux espoirs ? Dans le marché des imaginaires, l’écologie peut-elle seulement lutter à armes égales contre les autres récits ?
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L’urgence environnementale appelle-t-elle inévitablement des mesures autoritaires ? Des chercheurs et des militants pensent au contraire que c’est le manque de démocratie qui compromet la conversion écologique
Les sols pollués bruxellois : revue critique et propositions
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La Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité (DDHu) est le premier texte à reconnaître des droits et des devoirs pour l’Humanité, vis-à-vis d’elle-même, des générations futures, des autres espèces et de la nature. Il ne s’agit pas de remplacer les textes existants mais de bâtir un texte complémentaire fixant des droits et des devoirs, non plus individuels, mais collectifs. Cette déclaration propose notamment de créer une interdépendance entre les espèces vivantes, d’assurer leur droit à exister et le droit de l’Humanité de vivre dans un environnement sain et écologiquement soutenable. Conçue à la demande du Président François Hollande pour la préparation de la COP21, elle a été transmise aux Nations Unies en avril 2016. Aujourd’hui, ce texte est soutenu par un État, de nombreuses villes, barreaux, entreprises, ONG et citoyens. Elle est également soutenue par de nombreuses personnalités, notamment Ban Ki-Moon, Jeremy Rifkin ou encore Kenneth Roth. Elle se compose de 4 principes, de 6 droits et de 6 devo
Après 40 ans de cris d'alarme scientifiques, l'urgence écologique et climatique n'est plus mise en doute. Elle a été déclarée par le GIEC, le Secrétaire général de l'ONU, des États comme le Royaume-Uni, la France, le Canada, des villes comme Londres, Paris et New-York, 15 000 scientifiques du monde entier, plus de 7 000 universités et de nombreux citoyens dans nos rues. En parallèle, le mouvement des gilets jaunes a montré que les citoyens s'inquiètent aussi de la justice sociale et des migrations, et cèdent parfois aux sirènes du populisme et de l'extrême droite. Fin du mois et fin du monde sont intimement liées, l'urgence est donc aussi sociale et démocratique.
Dans la sidération et la rage, les Australiens découvrent –trop tard– que leur Premier Ministre, Scott Morrison, un climatosceptique pro-charbon qu’ils ont reconduit au pouvoir contre toute attente en mai 2019, s’enfonce dans le déni et démontre sa totale incompétence. Abandonnés par l’Etat, la population et les volontaires des services de secours tentent d’éviter le pire avec les faibles moyens que les restrictions budgétaires leur ont laissés. Chez nous, le malaise est palpable dans les familles : comment l’Australie démocratique et éduquée, connue pour sa nature splendide et sa qualité de vie, peut-elle tomber aussi rapidement dans un tel état d’urgence climatique ?
L’humanité mène « une guerre suicidaire » contre la nature qui réagit et « répond par des ouragans, des incendies et de graves sécheresses dans diverses régions du monde », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors de la cérémonie d’ouverture de « Lisbonne - Capitale verte européenne » qui s'est tenue samedi dans la capitale du Portugal.
Comment penser l’écologie aujourd’hui ? Quels sont les intellectuels qui comptent dans les différentes sphères de réflexion de l’environnement, du climat et de la biodiversité? Petite bibliothèque idéale de l’écologie.
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Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice.
Le clivage et les violences se renforcent lorsqu’une société ne parvient pas à résoudre une urgence et un conflit d’intérêts latent. Face aux défis climatiques, on peut craindre pour l’avenir de la démocratie.
Environnement, Écologie, Économie, Société.
Ces dernières décennies, les appels de scientifiques , de personnalités, pour une prise de conscience écologique sont souvent restés lettre morte. Des premiers documents du Club de Rome, jusqu’aux récents rapports du GIEC, cela fait déjà 50 ans que certains tirent la sonnette d’alarme, sans résultats. Les émissions de gaz à effet de serre continuent à croître et la biodiversité s’effondre. Pourquoi tant d’inertie ?
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Il n'y a pas d'emploi sur une planète morte. Le dérèglement climatique et la destruction de l'environnement surdéterminent désormais toutes les luttes syndicales. Inversement, les syndicats doivent intégrer comme une seule et même lutte l'écologie et la justice sociale, et peser de toutes leurs forces pour réaliser la transition sociétale exigée par le mouvement climatique.
Pour Daniel Curnier, c’est évident: la société moderne doit se réinventer, car le modèle qu’elle adopte la rapproche des limites écologiques. Pourtant, la façon dont elle dessine son futur ne la mènera qu’à reproduire les mêmes erreurs.
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L’intelligence artificielle propose des analyses de textes performantes. ObsAnt l’interroge sur base de sélections préalables et vous propose les résultats
Alors que nous nous dirigeons vers un abandon en rase campagne des engagements écologiques, l’administration doit-elle résister ?Suppression de l’Ademe, menaces sur l’Office français de la biodiversité (OFB), sabordage de l’Agence Bio. Mais aussi coupes budgétaires dans le soutien aux voitures électriques, la rénovation énergétique des bâtiments avec MaPrimeRénov’, ou encore le fonds vert des collectivités… Tout l’édifice sur lequel l’administration française fondait quelque espoir de « transition » écologique est en train de sombrer,
Déjà marginalisée en France et en Europe depuis l’irruption de la guerre en Ukraine, la défense du climat et de l’environnement se retrouve piétinée dans le chaos géopolitique créé par l’administration Trump.
Ecrivain, réalisateur, poète et militant écologiste, Cyril Dion participe vendredi 21 mars à une des « grandes assemblées » du Monde au festival Nos futurs, autour du thème « Environnement : faut-il faire peur, désobéir, donner envie ? », avec Pauline Boyer, Mathilde Caillard, Léna Lazare et Nabil Wakim.
La LOA de la jungle. Activement soutenu par la droite, le texte du gouvernement est examiné au Sénat jusqu’au 18 février. Pesticides mis à l’honneur, dépénalisation des atteintes à la biodiversité, accélération des projets de mégabassines… de nombreux reculs environnementaux sont défendus, mais très peu risquent d’être réellement appliqués. Vert fait le point.
Plus d’une vingtaine d’organisations réunies au sein de la coalition Hiatus, parmi lesquelles La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, estiment, dans une tribune au « Monde », qu’il faut résister au déploiement massif de l’intelligence artificielle, au nom des droits humains, sociaux et environnementaux.
L’hebdomadaire conservateur polonais “Wprost” consacre la une de son édition datée du 3 janvier 2025 à l’Union européenne, qui, à bas bruit, est en train de diluer son Pacte vert sur fond de guerres commerciales et de menace russe.
Dans cet échange percutant, nous discutons avec Thomas Wagner, créateur du média Bonpote, reconnu pour ses analyses claires et engagées sur les enjeux climatiques. Ensemble, nous explorons une question brûlante : pourquoi ceux qui défendent la planète sont-ils de plus en plus criminalisés ? 👉 Thomas Wagner, à travers ses articles et prises de position, s’est imposé comme une référence dans le débat climatique, dénonçant à la fois l’inaction des pouvoirs publics et la manipulation des discours médiatiques tout en apportant de la compréhension à la science du climat.
Plongée au cœur des enjeux environnementaux majeurs de notre époque avec Hélène Grosbois, une voix forte et visionnaire de l’écologie. Dans cet échange sans filtre, on explore les vérités cachées derrière la crise de la biodiversité, les pesticides, et les limites planétaires. Une conversation poignante qui mêle analyse, critique et espoir, pour mieux comprendre pourquoi la destruction du vivant s’accélère et comment inverser la tendance. Découvrez les solutions et réflexions profondes pour repenser notre rapport à la nature et reconstruire un monde durable.
OFB, Ademe... L'État mène une offensive à l'encontre de ses agences environnementales. Elle s'inscrit dans une puissante dynamique mondiale de rejet de l’écologie par les pouvoirs néolibéraux.
2024 fut une année de statu quo et donc de retard pour l'action climatique. Si nous souhaitons qu'il en soit autrement en 2025, plusieurs
L’ancien président américain Jimmy Carter, mort le 29 décembre 2024, a aussi été un pionnier des politiques environnementales et climatiques américaines. Retour sur son mandat (1977-1981).
Ecologie et Politique N° 69/2024. - La plupart des discours sur l'"intelligence artificielle" (IA) tendent à diriger notre attention surtout sur ses prouesses, ses réussites et ses promesses parfois fantasmatiques, certainement pour la rendre plus acceptable. Ils ne disent rien ou presque de son utilité réelle, de ses coûts, de ses dangers, qui sont ainsi minimisés ou voilés, et donc laissés dans l'ombre. C'est sur cette ombre que les textes réunis ici visent à répandre un peu de lumière. En effet, en tant que moyen de renforcement et de complexification du système industriel, l'IA accentue à la fois la déshumanisation, les ravages environnementaux et l'hétéronomie que ce système engendre nécessairement. L'IA réellement existante aggrave dès aujourd'hui la crise écologique et sert à perfectionner des logiques d'accumulation et des technologies de guerre et de contrôle social déjà présentes. Elle est l'outil d'un cybertotalitarisme en marche, qui va se heurter au chaos que provoque son déploiement.
Des données chiffrées sur le traitement médiatique des enjeux environnementaux dans les programmes d’information
Il nous arrive d’entendre cette formule : nos politiques ne sont pas à la hauteur. C’est évident dans le cas de l’écologie, puisque rien ou si peu n’est fait par le gouvernement pour enrayer la machine infernale. Mais sa responsabilité, tout comme celle des multinationales et du fameux 1 %, n’est (presque) plus à prouver. Clément Sénéchal s’attelle ici à comprendre les autres causes, plus discrètes, qui conduisent l’écologie politique à l’échec : celles qui s’enracinent dans son propre camp. Structurellement, l’écologie, fruit de l’environnementalisme, s’est constituée comme une cause des élites.
Le défenseur hondurien de l'environnement, Juan Lopez, a été assassiné par balle, samedi soir dans le nord-est du pays. Un meurtre fermement condamné par les autorités qui ont promis que "justice" serait faite.
L’économiste Maxime Combes déplore que « l’écologie passe à la trappe » dans le budget 2025, qui se distingue par son austérité et pourrait être voté par le RN. Une autre voie, plus émancipatrice, est pourtant possible.
Au moins 196 défenseurs des droits fonciers et environnementaux ont été tués en 2023 pour avoir tenté de protéger la planète, d’après un nouveau rapport de Global Witness publié le mardi 10 septembre. En tout, 2 106 protecteurs de la nature ont été tués entre 2012 et 2023.
L'étrange hypothèse qui structure ce livre est que la seule chose plus dangereuse que la guerre pour la nature et le climat, c'est la paix. Nous sommes en effet les héritiers d'une histoire intellectuelle et politique qui a constamment répété l'axiome selon lequel créer les conditions de la paix entre les hommes nécessitait d'exploiter la nature, d'échanger des ressources et de fournir à tous et toutes la prospérité suffisante.
A partir de ce mardi 27 août, les jeunes de 16 à 25 ans peuvent s’inscrire en ligne pour devenir ambassadeurs du service civique écologique. «Libé» vous explique de quoi il s’agit.
Depuis plusieurs années, la désobéissance civile revient sur le devant de la scène, en particulier dans le domaine de l'écologie. Dans l'espace public, prenne place diverses actions contestataires collective, situées à la frontière de la légalité ou en dehors du cadre établi par la loi, qui sont destinées à sensibiliser la population à l'urgence écologique et à faire pression sur les autorités publiques et les grandes entreprises (décrochage de portraits officiels, occupation de banques, jet de soupe sur les œuvres d'art, interruption de manifestations sportives, etc.).
Nous vivons en excès de production, de consommation. Notre économie du contentement produit ce dont nous n'avons pas vraiment besoin. Or, les dommages sont nombreux pour la planète, pour le règne des vivants, pour l'humanité en tant que famille humaine et pour le bien de chacun.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
À compter de ce 1er août, l’humanité a consommé l’ensemble des ressources que la Terre peut générer en une année. Ce « jour du dépassement » illustre l’immense pression que les humains infligent continuellement à la planète. Calculée tous les ans par l’ONG Global Footprint Network, la date de ce jour symbolique signifie qu’environ 1,75 Terre serait nécessaire pour couvrir le mode de vie actuel de l’humanité. En d’autres termes, lors des 5 prochains mois, les ressources naturelles consommées par l’activité humaine ne pourront être régénérées par la planète bleue, créant des tensions qui s’accumulent année après année. « Bien que cela puisse sembler contre-intuitif, actuellement il est possible de consommer plus que ce que la nature régénère, dans la mesure où nous pouvons par exemple couper les arbres plus rapidement qu’ils ne repoussent, surexploiter les stocks existants de poissons, etc. De cette manière, comme en comptabilité financière, on peut dépenser plus que ce que l’on gagne », explique Mathis Wackern
Depuis 2022, l'interruption d'événements sportifs par des militants climat est devenue une image médiatique récurrente. Pourquoi cette nouvelle forme d'action est-elle investie ? Pour quels résultats ?
En se dotant d'un ministère de l'environnement dès 1971 la France a pu paraître pionnière. Mais lorsqu'on se penche sur ses moyens conférés et son incarnation, il y a de quoi relativiser.
Le Pacte vert pourrait être affaibli pour permettre à Ursula von Der Leyen de rester à la tête de la Commission européenne.
« J’ai envie de jeter l’éponge » : de nombreux agents et fonctionnaires de l’environnement se disent très inquiets d’une victoire du RN aux législatives.
Comme chaque matin, Maxime Binet reçoit dans le “Café sans filtre” un invité afin d’évoquer les sujets chauds de l’actualité. Etienne de Callataÿ voit positivement le glissement vers des gouvernements de centre-droit : “J’y vois du positif par rapport à ce qui était redouté au niveau européen et au niveau belge. Du côté francophone, ce glissement vers la droite est tout à fait étonnant même si, au niveau européen, c’est la tendance de ces dernières décennies. La surprise, c’est que la Wallonie participe à ce glissement.”
Ukraine, Gaza, pouvoir d’achat, école, agriculture… Les partis de gauche ont acté la création d’un « Nouveau Front populaire ». Voici les principales mesures contenues dans leur programme.
« L’écologie à la française » conçue par Emmanuel Macron n’a pas de quoi nous rendre fiers, démontre l’auteur de cette tribune. Elle ne respecte pas le droit de la nature face aux intérêts économiques.
Alors que le capitalisme néolibéral et ses dogmes de croissance et de concurrence montrent chaque jour leurs limites pour faire face aux crises environnementales, la planification écologique semble indispensable. Elle va mettre au cœur de son existence la structure la plus puissante qu’ait inventé l’espère humaine, l’Etat. Quel rôle celui-ci peut-il être amené à jouer ? Quelles institutions peut-on mettre en place pour piloter la transition écologique et assurer sa dimension démocratique ?
L’environnement, ça commence à bien faire ? En quelques semaines à peine, le service public de l’information a annoncé la fin de plusieurs programmes majeurs, alors que la crise climatique fait plus que jamais rage en France comme sur le reste de la planète.
Des dizaines d'ONG de défense de l'environnement s'inquiètent d'un "démantèlement des mesures vertes" au sein de l'Union européenne et pressent les responsables politiques d'"arrêter avant qu'il ne soit trop tard", dans une lettre ouverte publiée lundi. "La nature n'est pas en conflit avec la capacité de notre société à prospérer, elle est à son fondement même. Mais certains politiciens dans les capitales européennes, et dans les institutions de l'UE à Bruxelles, accélèrent les crises de la nature et du climat, risquant les vies des personnes qu'ils représentent", met en garde la lettre publiée sur leurs sites internet respectifs.
70 % des journalistes environnementaux ont subi des agressions ou des menaces, dénonce l’Organisation des Nations Unies. Des reporters, cités dans le rapport présenté au Chili par l’ONU, se confient sur leurs vies chamboulées.
Face aux destructions environnementales à Gaza et en Cisjordanie, le mouvement écologiste israélien est clivé. Alors que beaucoup soutiennent les efforts de guerre ou restent silencieux, certains luttent pour un futur partagé.
Le Réseau Action Climat distribue les bons et mauvais points. Le 9 avril, la fédération d’associations environnementales a publié un « décryptage » des votes des eurodéputés français durant ce mandat.
Militants persécutés, normes environnementales piétinées... À l’aube du cinquième mandat de Vladimir Poutine à la tête de la Russie, l’écologie est victime de la guerre en Ukraine lancée par le chef du Kremlin.
A l’aube d’un soulèvement des terres et des hommes qu’incarnent aujourd’hui les luttes écologiques, comme celle contre l’A69, la précarité du «Droit vivant» n’a jamais été aussi forte. Dans son essai du Contrat Social, Rousseau nous renseignait sur la nécessité d’une association entre citoyens pour atteindre une société légitime et égalitaire œuvrant pour le bien commun. Avec le dérèglement climatique, les effondrements et les délitements socio-économiques provoqués par le capitalisme, il demeure essentiel de redéfinir les contours de ce bien commun et de l’intérêt général pour construire une société écologique et vivable.
Agriculture et environnement peuvent aller de pair, et cela générerait des bénéfices pour toute la société, selon les scientifiques.
Il y a la question du revenu, mais aussi celle des normes environnementales. Alors que les agriculteurs manifestent partout en France, leur mécontentement monte contre l'écologie, devenue pour certain un "bouc-émissaire" de la crise agricole. Or ce "n'est pas au Pacte Vert" qu'il faut s'en prendre mais à la PAC, la politique agricole commune.
Restaurer, c’est revenir à un état initial et antérieur. Mais lequel ? Et lorsqu’il est question de la nature, est-ce seulement possible ?
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Alternative, résistance et imaginaire : voilà les leviers chers à l’essayiste Corinne Morel-Darleux pour sortir du marasme. « Naviguer entre inquiétude et émerveillement permet de rester en mouvement » dit-elle dans cet entretien.
Ce jeudi 28 décembre, Élisabeth Quin reçoit François Gemenne, chercheur et spécialiste de la gouvernance du climat, pour faire un bilan environnemental de ces douze derniers mois. 2023 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée, mais également l'année du record mondial de consommation de charbon, ou encore celle de la COP28 aux Émirats arabes unis. Elle a été marquée par la notion de sobriété — consentie ou subie — pour ralentir le réchauffement climatique, mais aussi par les différentes réactions face à l'urgence climatique. De l'activisme écologique à la désobéissance civile, en passant par le déni des climato-sceptiques : a-t-on encore le temps de convaincre les citoyens ? Nous poursuivrons ces discussions avec l'exploratrice low-tech Caroline Pultz, qui a passé quatre mois en autonomie totale dans le désert mexicain. L'objectif : prouver que les techniques sobres en énergie sont viables et peuvent accompagner la lutte contre le dérèglement climatique, avec une empreinte environnementale favorab
L’avion à fond, de la pêche dans les aires protégées et des JO plein de plastique… Alors que s’accentue l’urgence climatique, Reporterre distingue ceux qui se sont fait remarquer pour leurs positions anti-écologiques.
France Stratégie, le Commissariat général à la stratégie et à la prospective, est un organisme de réflexion, d’expertise et de concertation placé auprès du Premier ministre. 4 missions orchestrent son action : Évaluer, Anticiper, Débattre, Proposer
Alors que les circonstances devraient y conduire, l’écologie ne parvient pas à s’imposer comme la force politique dominante du XXIe siècle. Les signaux d’alarme concernant les destructions de l’environnement n’ont jamais été aussi forts, le climat est désormais une des principales préoccupations des Français, et pourtant… Alors que les activistes demandent aux gouvernements d’agir davantage pour le climat, les résultats des élections envoient un tout autre signal aux dirigeants.
FIGAROVOX/TRIBUNE - Dans un texte collectif, quatre élus LR, dont l'eurodéputée Agnès Evren, plaident pour que leur famille de pensée défense sa vision de l'écologie. Selon eux, l'écologie de droite permet de concilier défense de l'environnement, cohésion sociale et respect des traditions.
L’activiste et théoricien suédois s’attache à concilier marxisme et environnementalisme, et invite le mouvement climat à dépasser le pacifisme pour lutter contre le « capitalisme fossile ».
Rhizome c'est la base de données du Centre de documentation et d'archives Etopia. Elle vous donnes accès aux collections du centre de documentation ainsi qu'aux fonds et collections d'archives et leur nombreux inventaires. Vous y trouverez plus de 19 000 articles de revues, 6000 monographies, 1300 périodiques, 28 000 documents d'archives numériques, 200 fonds et collections d'archives et encore bien d'autres documents tels des affiches, cassettes audio, photographies...
Ils ne s’étaient jamais rencontrés. L’économiste Bruno Colmant, membre de l’Académie royale, écoute souvent François Gemenne, le climatologue expert en migrations devenu la coqueluche de nos voisins, sur France Inter. À la fin d’une journée glaciale, ils se sont installés à la rédaction de Moustique pour un débat qui n’a souffert d’aucun temps mort, dans […]
Début septembre, Laurent Lievens annonçait abandonner ses charges de cours à la Louvain School of Management (LSM), accusant celle-ci de refuser un changement de paradigme rendu urgent par le défi environnemental. Le fruit d’un lent discernement. Mais pas un aboutissement: il encourage les autres – les jeunes notamment – à poursuivre le combat.
Pourquoi la cause climatique n’est-elle pas embrassée par les classes populaires, alors qu’elles sont infiniment moins responsables et infiniment plus victimes des dégradations environnementales que les catégories aisées ? Parce que la question est mal posée. Face aux partisans du capitalisme vert, qui nous promettent que nous pourrons continuer à jouir sans entraves, grâce aux technologies et au marché, la gauche semble désarmée. Elle a beau clamer que fin du monde et fins de mois sont les deux faces d’un même combat, elle laisse s’installer l’idée que l’écologie est un nouvel ascétisme. Or nous voulons la vie large !
Laurent Lievens quitte la Louvain School of Management. Il dénonce un cursus en décalage avec l’état de la connaissance dans les sciences du vivant et de la Terre, qui enferme les gestionnaires de demain dans un paradigme centré sur la croissance.
Les médias à la plus forte audience doivent avoir un traitement des enjeux environnementaux à la hauteur de la situation. Pour les y aider, un collectif de médias, dont Reporterre, et de journalistes a élaboré une Charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique.
Depuis 2018, de plus en plus de jeunes diplômés de grandes écoles se mettent à tourner le dos aux illustres carrières qui les attendent dans le privé au nom de leurs convictions environnementales. Poussant de la sorte établissements scolaires et entreprises à changer leur fusil d’épaule.
Résolution adoptée par le 91e congrès de la LDH, Marseille – 4, 5 et 6 juin 2022 L’exercice des droits et des libertés suppose aujourd’hui la préservation des écosystèmes, car il est de plus en plus affecté, directement et indirectement, par les dégâts causés à ce que les êtres humains voient comme leur environnement. En effet, l’humanité est devenue une « force géologique » majeure et cause agissante de bouleversement des écosystèmes. Les dangers immédiats que représentent les changements climatiques d’origine humaine, l’effondrement de la biodiversité et plus largement le franchissement en cours des limites planétaires menacent directement les conditions de vie et donc l’exercice des droits de tous et toutes.
Le vert est-il une couleur apparentée au brun ? Certains ont pu le défendre et il demeure, en arrière-plan de tout débat ou de tout polémique touchant la protection de l’environnement, la vague idée ou, parfois, le soupçon tenace que la sensibilité écologique ait pu être partagée par les pires ennemis du genre humain, voire qu’il puisse y avoir une affinité élective entre haine des hommes et amour de la nature. Les nazis, des écologistes ?
Dans une tribune puissante publiée sur les réseaux sociaux, des étudiant·es du Master Développement Durable de Dauphine interpellent les influenceuses et les influenceurs qui contribuent à une hyperconsommation dévastatrice pour l'environnement.
Alors que l’on a souvent tendance, y compris dans les luttes environnementales, à considérer que l’écologie est fondamentalement une idée progressiste, "de gauche", certains courants de pensée suscitent un malaise, une intuition sur leur caractère potentiellement réactionnaire.
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Il y a quelques mois, paraissait aux éditions Amsterdam l’essai Terre et capital. Son auteur, le docteur et enseignant en philosophie Paul Guillibert, y mène une critique écologique du capitalisme depuis une histoire environnementale de la pensée marxiste. Guillibert invite ainsi, avec d’autres, à « abandonner les vieilles oppositions mal construites » : plus rien ne justifie d’opposer la défense du monde du travail à celle de l’environnement et des non-humains.
Entre écologie et énergie, le gouvernement américain marche sur la corde raide, alors qu'il presse l'industrie du pétrole aux États-Unis de produire plus, après l'embargo américain sur l'importation de brut russe, tout en poursuivant la transition vers une énergie plus propre. "On peut marcher tout en mâchant du chewing gum en même temps !", a lancé la ministre américaine de l'Énergie Jennifer Granholm mercredi devant les industriels réunis lors de la conférence annuelle CERAWeek à Houston (Texas), appelant à doper l'exploration et la production sans se départir des objectifs environnementaux.
Du haut de ses cent ans, le sociologue dénonce « un somnambulisme généralisé », analogue en tant qu’inconscience à celui qu’il a connu de 1933 à 1940.
Mikaëla Le Meur a publié Le mythe du recyclage, un livre qui reprend ses observations de terrain dans le village de Minh Kai au Vietnam. Elle explique comment le commerce international de déchets "recyclables" y entraîne une délocalisation de la pollution. Les restes de la consommation européenne, états-unienne, japonaise ou australienne s’accumulent dans des espaces mal équipés pour les traiter, polluant l’environnement tout en produisant de nouveaux objets de médiocre qualité.
Le parcours de vie et l’œuvre de Françoise d’Eaubonne témoignent du profond engagement intellectuel et politique que réclame l’écoféminisme : au-delà de l’élaboration conceptuelle, il est surtout question d’agir pour la cause des femmes, des minorités et de l’environnement.
Personnalité hors norme, Gaël Giraud s’est imposé comme l’une des grandes voix de la gauche écologiste. De Paris à Washington, le chercheur aux (très) multiples registres s'impose comme l'une des pensées les plus influentes de son temps. Rencontre.
A 23 ans et avec une solide formation derrière lui, Lino Paoletti se bat aux côtés du Forum des Jeunes pour le climat. « Je suis la COP15 sur la biodiversité qui a lieu en ligne avec la délégation belge officielle. Mon but c’est d’essayer de porter la voix des jeunes sur ces questions-là notamment à travers un réseau international de jeunes pour la biodiversité ».
Débat. Rester sous les 1,5°C, préserver la biodiversité: actions systémiques à fort impact. On a déjà trop pollué. Si on se contente de polluer moins, ou même de ne plus polluer, on n’échappera pas au dérèglement climatique qui a déjà commencé, dont certains points de non retours ont été franchi, on ne fera que repousser le problème.
Plusieurs organisations des peuples autochtones sont présentes au congrès de la nature à Marseille. Venus de différentes régions du monde, ces peuples, dotés d'un savoir écologique notable, se battent pour défendre leurs terres et promouvoir leur modèle de défense de l'environnement.
Après avoir été reporté deux fois, le congrès de l’UICN (l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a été inauguré en grande pompe à Marseille par le président Macron le vendredi 3 septembre. Une occasion de braquer les projecteurs sur l’effondrement de la biodiversité, ...
Les images satellites montrent une augmentation significative de l’apparition de proliférations d’algues dans les zones contestées de la mer de Chine méridionale. Les images suggèrent que ces proliférations d’algues ou cette prolifération de phytoplancton sont liées à la présence de navires ancrés dans la zone et aux activités de construction d’îles dans la région.
Qu’est-ce que la dette écologique et en quoi peut-elle aider à comprendre et remettre en question les mécanismes de domination et d’exploitation à l’échelle mondiale ? Nous avons demandé à Renaud Duterme de nous autoriser à publier ici un article qu'il a écrit pour la revue Silence.
L’été de tous les records ? Éthique, écologie et conservation | AOC media - Analyse Opinion Critique
(02/07) - Antoine C. Dussault et Ely MermansDepuis une semaine, l’Ouest canadien est pris sous un « dôme de chaleur » et bat chaque jour des records de température, avoisinant les 50°C. Comme le montre le GIEC rapport après rapport, l’évaluation scientifique des conséquences écologiques et des implications politico-sociales de ce type d’« exploit » météorologique est catastrophique. Afin de mettre en œuvre les actions et politiques nécessaires pour y répondre, il est temps de considérer le rôle essentiel d’une éthique de l’environnement liée aux sciences de l’écologie et de la conservation.
Cinq mille nouvelles piscines en 2021. Le secteur se réjouit de ce nouvel engouement des Belges. Le confinement, avec le désir d’améliorer son chez-soi, est passé par là. Mais cette tendance - "symbole d’une discrimination écologique et sociale" - est dénoncée ailleurs.
Pourquoi les mouvements de masse sont voués au mieux à des victoires temporaires et ce qu’Astérix le Gaulois enseigne à l’écologie politique.
Benoît Dauguet, dans son livre Mesures contre nature, montre dans le détail et à travers l’exemple de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes comment se constituent les normes de compensation écologique et ce qu’elles produisent réellement : une mise en équivalence généralisée des êtres vivants et des milieux. « Un des éléments les plus frappants est probablement la totale indistinction entre leurs aspects écologiques et économiques..."
Aurélien Barrau, est intervenu face aux étudiants de l'École polytechnique le 6 mai 2021, dans le cadre des conférences Coriolis pour l’environnement. Le thème de la conférence : Face à la catastrophe écologique, ne pas être radical a-t-il encore un sens ?
Alors que l’impact des fameux « petits gestes pour l’écologie » reste faible, la responsabilisation à outrance de l’individu dispense notre modèle économique d’un changement de paradigme plus ferme.
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De nombreux ingénieur·es démissionnent suite à la perte de sens dans leur travail. Dans la presse, ce phénomène est traité sous l’angle du changement de carrière individuel. Et si, plus qu’à un nouveau métier, ces ingénieur·es aspiraient à la lutte collective ?
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Le capitalisme est souvent considéré comme le principal responsable de la crise écologique que nous traversons. Mais ses représentants n’ont jamais cessé de proposer des outils pour résoudre les crises environnementales, parmi lesquels nous trouvons la compensation écologique . Selon ce principe, analogue au « pollueur-payeur », l’aménageur qui détruit un écosystème doit en recréer un autre, similaire, dans un autre lieu, par exemple sur un site dégradé.
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En partant du diagnostic technique de la situation environnementale, nous tenterons d’explorer ses orientations politiques à la lumière des sciences sociales pour mieux comprendre les actions mises en œuvre pour y remédier et comprendre certaines de leurs limites.
les appels à « changer de paradigme », à « décoloniser nos imaginaires » voire à « rêver le monde de demain » sont légions. Pourtant il me semble que l’on se trompe de stratégie : n’est-il pas dangereux de se bercer de récits qui peuvent se révéler de faux espoirs ? Dans le marché des imaginaires, l’écologie peut-elle seulement lutter à armes égales contre les autres récits ?
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L’urgence environnementale appelle-t-elle inévitablement des mesures autoritaires ? Des chercheurs et des militants pensent au contraire que c’est le manque de démocratie qui compromet la conversion écologique
Les sols pollués bruxellois : revue critique et propositions
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La Déclaration Universelle des Droits de l’Humanité (DDHu) est le premier texte à reconnaître des droits et des devoirs pour l’Humanité, vis-à-vis d’elle-même, des générations futures, des autres espèces et de la nature. Il ne s’agit pas de remplacer les textes existants mais de bâtir un texte complémentaire fixant des droits et des devoirs, non plus individuels, mais collectifs. Cette déclaration propose notamment de créer une interdépendance entre les espèces vivantes, d’assurer leur droit à exister et le droit de l’Humanité de vivre dans un environnement sain et écologiquement soutenable. Conçue à la demande du Président François Hollande pour la préparation de la COP21, elle a été transmise aux Nations Unies en avril 2016. Aujourd’hui, ce texte est soutenu par un État, de nombreuses villes, barreaux, entreprises, ONG et citoyens. Elle est également soutenue par de nombreuses personnalités, notamment Ban Ki-Moon, Jeremy Rifkin ou encore Kenneth Roth. Elle se compose de 4 principes, de 6 droits et de 6 devo
Après 40 ans de cris d'alarme scientifiques, l'urgence écologique et climatique n'est plus mise en doute. Elle a été déclarée par le GIEC, le Secrétaire général de l'ONU, des États comme le Royaume-Uni, la France, le Canada, des villes comme Londres, Paris et New-York, 15 000 scientifiques du monde entier, plus de 7 000 universités et de nombreux citoyens dans nos rues. En parallèle, le mouvement des gilets jaunes a montré que les citoyens s'inquiètent aussi de la justice sociale et des migrations, et cèdent parfois aux sirènes du populisme et de l'extrême droite. Fin du mois et fin du monde sont intimement liées, l'urgence est donc aussi sociale et démocratique.
Dans la sidération et la rage, les Australiens découvrent –trop tard– que leur Premier Ministre, Scott Morrison, un climatosceptique pro-charbon qu’ils ont reconduit au pouvoir contre toute attente en mai 2019, s’enfonce dans le déni et démontre sa totale incompétence. Abandonnés par l’Etat, la population et les volontaires des services de secours tentent d’éviter le pire avec les faibles moyens que les restrictions budgétaires leur ont laissés. Chez nous, le malaise est palpable dans les familles : comment l’Australie démocratique et éduquée, connue pour sa nature splendide et sa qualité de vie, peut-elle tomber aussi rapidement dans un tel état d’urgence climatique ?
L’humanité mène « une guerre suicidaire » contre la nature qui réagit et « répond par des ouragans, des incendies et de graves sécheresses dans diverses régions du monde », a déclaré le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, lors de la cérémonie d’ouverture de « Lisbonne - Capitale verte européenne » qui s'est tenue samedi dans la capitale du Portugal.
Comment penser l’écologie aujourd’hui ? Quels sont les intellectuels qui comptent dans les différentes sphères de réflexion de l’environnement, du climat et de la biodiversité? Petite bibliothèque idéale de l’écologie.
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Derrière sa prétention d’universalité, la pensée environnementale s’est construite sur l’occultation des fondations coloniales, patriarcales et esclavagistes de la modernité. Face à la tempête, l’environnementalisme propose une arche de Noé qui cache dans son antre les inégalités sociales, les discriminations de genre, les racismes et les situations (post)coloniales, et abandonne à quai les demandes de justice.
Le clivage et les violences se renforcent lorsqu’une société ne parvient pas à résoudre une urgence et un conflit d’intérêts latent. Face aux défis climatiques, on peut craindre pour l’avenir de la démocratie.
Environnement, Écologie, Économie, Société.
Ces dernières décennies, les appels de scientifiques , de personnalités, pour une prise de conscience écologique sont souvent restés lettre morte. Des premiers documents du Club de Rome, jusqu’aux récents rapports du GIEC, cela fait déjà 50 ans que certains tirent la sonnette d’alarme, sans résultats. Les émissions de gaz à effet de serre continuent à croître et la biodiversité s’effondre. Pourquoi tant d’inertie ?
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Il n'y a pas d'emploi sur une planète morte. Le dérèglement climatique et la destruction de l'environnement surdéterminent désormais toutes les luttes syndicales. Inversement, les syndicats doivent intégrer comme une seule et même lutte l'écologie et la justice sociale, et peser de toutes leurs forces pour réaliser la transition sociétale exigée par le mouvement climatique.
Pour Daniel Curnier, c’est évident: la société moderne doit se réinventer, car le modèle qu’elle adopte la rapproche des limites écologiques. Pourtant, la façon dont elle dessine son futur ne la mènera qu’à reproduire les mêmes erreurs.