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Le premier pollueur au monde joue le jeu des négociations sur le climat, mais s’est fixé des objectifs modestes de baisse des émissions. Pékin estime faire sa part avec sa politique volontariste de développement des technologies décarbonées, pilier de la croissance économique du pays.
Gates recently called for a ‘strategic pivot’ in climate strategy. That appears to have hit a nerve.
Le rapport « État du climat 2025 » publié cette année dans BioScience dresse un bilan sans concession sur la santé de notre planète. Sur les 34 indicateurs vitaux suivis par des chercheurs internationaux, 22 ont atteint des niveaux historiques. Entre records de chaleur, émissions de CO2 et catastrophes naturelles dévastatrices, le constat est alarmant. Pourtant, au milieu de ce tableau sombre, certaines avancées technologiques et comportements humains offrent une lueur d’espoir. Ce rapport souligne à la fois l’urgence d’agir et la possibilité de limiter les impacts si des mesures audacieuses sont mises en place rapidement.
Les secteurs considérés comme les plus difficiles à décarboner, notamment la production d'acier et de ciment, ne le sont pas tant que ça au vu des technologies existantes et en cours de développement, a estimé dans un rapport mardi l'institut de recherche Climate Analytics.
This article examines the technocentric bias that characterizes climate mitigation literature, focusing on the reports of the IPCC's Working Group III. This bias stems from structural features of the scientific field that prioritizes innovation, leading to the overrepresentation of technological solutions in climate research. Funding mechanisms further reinforce this tendency by incentivizing collaboration with industrial R&D, creating a self-reinforcing loop in which scientific authority and industrial interests converge. The IPCC's institutional positioning—as a policy-relevant yet politically cautious body—amplifies this dynamic by favoring allegedly “cost-effective” technological pathways that lack practical feasibility.
Despite concerns over the environmental impacts of AI models, it's surprisingly hard to find precise, reliable data on the CO2 emissions and water use for many major large language models. French model-maker Mistral is seeking to fix that this week, releasing details from what it calls a first-of-its-kind environmental audit "to quantify the environmental impacts of our LLMs."
Une combustion optimisée et des émissions de CO2 réduites de 90% : un groupement d'industriels et d'énergéticiens français a mis au point une chaudière industrielle combinant plusieurs technologies pour séquestrer le carbone issu de la combustion et en améliorer les performances énergétiques.
Des chercheurs ont développé une technique permettant de capturer le CO2 de l’air et de le convertir en oxalates métalliques, un ingrédient pouvant être utilisé en tant que précurseur pour la production de ciment, avec une quantité significativement réduite de plomb. Le procédé pourrait contribuer à la réduction des impacts environnementaux de l’industrie du ciment, tout en servant les objectifs de valorisation du carbone.
Afin de débarrasser l’atmosphère terrestre du CO₂ accumulé sous l’effet de l’action humaine, experts et entreprises veulent augmenter les capacités d’absorption de l’océan. Les océanographes, réunis en amont de la Conférence des Nations unies sur l’océan (UNOC), qui se tiendra à Nice, du 9 au 13 juin, restent très méfiants.
Entreprises, gouvernements... Beaucoup comptent sur l’océan pour absorber le CO2, en rendant l’eau moins acide notamment. Des scientifiques mettent en garde contre les « industriels fous » et des technologies « miraculeuses ».
IA et climat : un même renoncement. Ce discours de la fatalité rappelle la manière dont sont pris en compte aujourd’hui les enjeux du changement climatique et de ses conséquences dramatiques pour l’humanité. Les pouvoirs publics main dans la main avec les intérêts économiques capitalistes ne veulent plus réfléchir aux moyens de freiner le réchauffement global et l’effondrement du vivant (
L’Agence internationale de l’énergie conforte un paradoxe bien connu dans son dernier rapport. Le déploiement de technologies bas carbone limite la hausse des émissions de gaz à effet de serre, mais les besoins des pays émergents contribuent à accroître la demande énergétique, relève Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Nous sommes une organisation à but non lucratif (501) créée en 2024 dans le but de lutter contre la désinformation et le changement climatique.
Alors que l’intelligence artificielle ne cesse de se développer et de s’insérer dans nos usages, la question de son impact sur le climat se pose de plus en plus. Le numérique va-t-il aggraver notre empreinte écologique ? Peut-il être un allié pour la réduire ? On s’interroge en compagnie de Benoît Frénay, professeur d’informatique à l’UNamur, spécialiste en intelligence artificielle et Hugues Ferreboeuf, chef de projet pour The Shift Project, l’organisation présidée par Jean-Marc Jancovici, les invités du Tournant.
An MIT Energy Initiative study finds many climate-stabilization plans are based on questionable assumptions about the future cost and deployment of “direct air capture” and therefore may not bring about promised reductions.
En espérant résoudre l'enjeu climatique à l'aide de la décarbonation et de la captation de CO2, les COP pourraient nous enfermer dans des « pièges évolutifs ».
Les sciences universitaires privilégient le développement de nouvelles technologies au détriment de solutions concrètes contre le réchauffement climatique, déplore, dans une tribune au « Monde », l’ex-professeure en océanographie, Véronique Carignan.
Rentrée 2024 à emlyon : Jean-Marc Jancovici, Associé Carbone 4 & Président de Shift Project, est intervenu le mardi 3 septembre auprès des nouveaux étudiants du Programme Grande Ecole, pour une conférence sur le thème - “Défis climatiques et villes durables : Écologie, Économie, Technologie”.
In Virginia, a small conservation group is leading the fight against the powerful and secretive data center industry.
Nikiforuk se livre à une description du système technologique – la technosphère – et décrit son fonctionnement. À la fin de l’article, il mentionne explicitement qu’il est impératif de démanteler la technosphère (au moins en partie) pour stopper la sixième extinction et le changement climatique.
Produire de l'énergie tout en supprimant les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations: une trentaine de ministres de l'Énergie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
Supprimer les émissions de CO2 qui réchauffent la planète va nécessiter plus d'innovations, technologiques mais aussi financières: une trentaine de ministres de l'Energie ou du Climat planchent jusqu'à mercredi à Paris sur les moyens de financer les gigantesques investissements nécessaires à la transition énergétique et climatique.
J’observe des nouveaux discours au sujet du climat où sont mis dos à dos des catégories : les sombres tireurs d’alarme versus les dynamiques optimistes (Alexander De Croo), le vieux monde gaspillant l’énergie versus le nouveau monde et sa solution technologique (Bertrand Piccard). Je trouve ces narratifs d’un inquiétant simplisme.
Au lendemain des annonces d'Emmanuel Macron, l'ancien vice-président du GIEC, Jean Jouzel, déplore un manque d'ambition et craint l'émergence d'un nouveau discours climatosceptique.
L'AIE alerte contre un retard dans les ambitions climatiques qui pousserait le monde à recourir massivement aux technologies de captage de CO2.
Selon un rapport, ni les innovations technologiques, ni les énergies décarbonnées ne pourront être déployées à une vitesse suffisante pour atteindre les objectifs climat de 2030 de l'Europe.
La numérisation[1] forcée et forcenée de notre société, souvent vantée pour les économies qu’elle fait réaliser (moins de papier, moins de déplacements polluants, …) serait-elle un miroir aux alouettes ? C’est en tout cas ce qu’affirme Mathieu Vidard, journaliste à Radio France dans son podcast "La Terre au Carré ".
Le discours ambiant nous fait croire que tous les problèmes pourront trouver des solutions dans des technologies meilleures et nouvelles. Un trompe-l'oeil qui masque que la sobriété est un impératif de survie.
Les études sociales sur l’énergie ont l’habitude de présenter ces enjeux sous la forme d’un trilemme. À ses trois pointes, on trouve (1) la sécurité d’approvisionnement, la réponse aux objectifs climatiques, la distribution sociale ..
Wind, water and solar energy is cheap, effective and green. We don’t need experimental or risky energy sources to save our planet
Les futures IA de la Nasa et d’IBM veulent tirer parti des pétaoctets de données que l’Agence spatiale américaine produit chaque année. Un véritable trésor, qui pourrait permettre de prévenir certaines catastrophes liées au changement climatique, et aussi de créer une sorte de ChatGPT pour les chercheurs en climatologie.
La Commission européenne a annoncé un vaste plan d'aide au développement des technologies propres, une riposte directe aux mesures protectionnistes de l'Inflation reduction act américain. Ces dispositifs marquent un changement radical dans l'approche des relations commerciales internationales. Les crises à répétition et le dérèglement des chaînes d'approvisionnement mondiales poussent les États à tenter d'assurer leur souveraineté économique, quitte à s'affranchir des règles du libre-échange.
Quel est l'impact des cryptomonnaies et des blockchains sur l'environnement et le climat ? Certaines, comme le bitcoin, sont énergivores. D'autres tentent de limiter leurs impacts. Ces technologies offrent aussi plus d'horizontalité, de confiance et de transparence dans les transactions. Les généraliser signifie-t-il sacrifier l'environnement ?
La technologie a trop d’impact sur la planète pour être la solution à la crise du climat »
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La technologie de captage et de stockage de carbone (CSC) suscite de plus en plus d’intérêt pour réduire nos émissions de gaz à effets de serre. Mais elle reste controversée. Ruth Herbert est la directrice de la Carbon Capture and Storage Association qui regroupe une centaine d’entreprises du secteur (dont au moins quatre pétrolières). Son rôle est d'accélérer le déploiement du CSC. Clément Sénéchal est chargé de campagne climat à Greenpeace France, ONG environnementale opposée au recours à cette méthode. Entre les deux, on ne parle pas le même langage, au propre comme au figuré. On les a rencontrés dans les couloirs de la COP27. Séparément bien sûr.
Face à l’ampleur de la crise climatique, l’idée que l’innovation technologique apportera une solution est une chimère dangereuse, prévient l’ingénieur Philippe Bihouix dans ce nouvel épisode de notre podcast « Chaleur humaine ».
Bon nombre des technologies propres nécessaires pour atteindre le scénario de 1,5 °C sont déjà techniquement disponibles. Toutefois, leur mise à l'échelle nécessitera d'énormes investissements supplémentaires en R&D. Découvrez comment l'élimination des risques peut soutenir le processus de mise sur le marché de technologies de pointe et avoir un impact significatif sur la réduction des émissions.
Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, la sobriété n’est pas forcément la seule solution possible. L’Ademe a exploré également d’autres pistes.
Si planter des arbres est une bonne option pour réduire nos émissions, du moins réduire l’impact de ces dernières, une société américaine estime qu’il serait possible dans un avenir proche d’avoir des arbres modifiés qui sont capables de capturer plus de carbone.
"2 minutes avant la fin du monde" explique et clarifie un aspect lié à l’écologie pour répondre aux attentes de nos publics sur les questions de l’écologie et conscientiser davantage ceux qui ne le sont pas.
La vague de chaleur que l’Europe a subi les derniers jours ramène une fois de plus la question du climat à l’avant-plan. Les scientifiques prédisent que l’atmosphère continuera à se réchauffer considérablement dans les prochaines décennies, au point d’atteindre, d’ici la fin du siècle, une augmentation estimée entre 2 et 5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Cela nous impacte déjà aujourd’hui : inondations, dômes de chaleur, feux de forêts, sécheresses, événements météorologiques extrêmes en sont quelques exemples désormais bien connus. Mais ce sont surtout nos enfants et petits-enfants qui en subiront les plus fortes conséquences.
La semaine dernière, le commissaire aux assurances de la Louisiane, Jim Donelon, a tenu une conférence de presse pour annoncer de très mauvaises nouvelles. Quelques mois plus tôt, une grande compagnie d’assurance appelée Lighthouse avait fait faillite, laissant près de 30 000 propriétaires de l’État sans couverture contre les tempêtes. L’entreprise a fait faillite grâce à l’ouragan Ida de l’année dernière, qui a entraîné 400 millions de dollars de dommages et intérêts, soit bien plus d’argent que la société n’en avait sous la main. Il appartenait à Donelon de trouver une nouvelle société pour reprendre ces polices abandonnées, mais aucune autre société n’en voulait. En fait, d’autres entreprises fuyaient l’État en masse.
L’école Polytechnique organisait la remise de diplômes de ses trois dernières promotions, ce vendredi 24 et samedi 25 juin. Chacune d’entre elles a souhaité mettre en garde contre l’urgence climatique, en appelant notamment à la sobriété.
L'Innovative genomics institute, un centre de recherche de Berkeley en Californie fondé par Jennifer Doudna, la co-inventrice nobélisée des ciseaux génétiques CRISPR-Cas9, veut modifier les gènes de plantes de culture comme le riz et le sorgho afin de renforcer leur aptitude au stockage du CO2 rapporte la Technology Review. Ce programme destiné à diminuer la présence dans l’atmosphère du CO2, issu des émissions humaines et responsable de l’effet de serre qui réchauffe le climat, est financé par une subvention de 11 millions de dollars de la fondation du patron de Facebook, Mark Zuckerberg.
Le fait que les techniques de géo-ingénierie soient mises à l’agenda des réflexions de la nouvelle Commission mondiale sur la gouvernance des risques liés au dépassement climatique devrait susciter une profonde inquiétude, alerte notre journaliste Stéphane Foucart.
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Le gouvernement américain a lancé jeudi un plan prévoyant 3,5 milliards de dollars pour des projets de captage de dioxyde de carbone (CO2) directement dans l'air, une technologie récente considérée comme une possible solution dans la lutte contre le changement climatique. L'argent est destiné à financer quatre grands programmes chapeautant eux-mêmes divers projets ayant la spécificité de chercher à capter le CO2 dans l'air ambiant et non pas seulement à la sortie de cheminées d'usines ou de centrales électriques, puis à le stocker, a précisé le ministère de l'Energie dans un communiqué.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Très attendu, le dernier rapport du Giec a été approuvé dans la soirée du dimanche 3 avril, avec deux jours de retard. Portant sur les solutions, il met à la fois l'accent sur les technologies propres et sur la baisse de la demande, autrement dit sur la sobriété, en y consacrant pour la première fois tout un chapitre. Les émissions peuvent encore être réduites de moitié d'ici 2030, mais cela nécessite la mise en place d'actions au plus tard d'ici 2025.
Le nouveau rapport du Groupe international d’experts sur le climat (Giec) alerte avec force sur les conséquences du dérèglement climatique si rien n’est fait. Le silence des élites inquiète le climatologue français Jean Jouzel. Entretien.
L’implantation de la 5G au pays pourrait se traduire par une augmentation des émissions de gaz à effet de serre (GES), notamment en raison de la fabrication d’une multitude d’objets qui seront connectés et de la consommation énergétique qui s’ensuivra. Mais l’industrie croit, au contraire, que l’arrivée de la 5G se traduira par une amélioration de la performance énergétique des réseaux mobiles, ce qui favoriserait une baisse des émissions de GES. État des lieux.
Le marché européen du carbone (EU ETS) bat des records. Après dix années de faiblesse structurelle entre 2008 et 2018, où le prix du CO2 oscillait entre 5 et 10 euros la tonne en Europe, le prix des quotas d’émission flirte aujourd’hui avec la barre des 90 euros par tonne. À un tel niveau, le prix du carbone renchérit fortement les technologies très émettrices et pénalise beaucoup d’entreprises qui n’ont pas modifié leurs processus de production.
Oil companies love to tell the world about the super cool technologies that have that will allow us to keep burning fossil fuels without cooking the climate. But those technologies are largely bullshit.
Un collectif de scientifiques, chercheurs et personnalités, parmi lesquels l’écrivain Amitav Gosh, appellent à réglementer mondialement la géo-ingénierie solaire. Ils estiment que ces technologies sont risquées, antidémocratiques, et inefficaces contre le changement clilmatique.
Face au réchauffement du climat, de nombreux responsables politiques et économiques parient sur l\'innovation technologique comme principal levier de diminution de nos émissions de gaz à effet de serre. Un choix risqué et peu efficace, pour les scientifiques.
les scientifiques et les ONG s’inquiètent de plus en plus du déferlement de promesses vagues de neutralité carbone qui privilégient les compensations et d’hypothétiques avancées technologiques pour absorber le carbone, à la place de la réduction des émissions de CO2. Les projets de neutralité carbone « ne sont pas adaptés, aucun d’entre eux », estime Myles Allen, directeur du projet « Oxford Net Zero » à l’université du même nom.
L’Ademe présentait ce mardi un rapport détaillant les solutions potentielles pour parvenir à cet objectif de la COP26. Certaines impliquent un changement drastique de nos modes de vie, d’autres font le pari de la technologie.
Atteindre le zéro carbone en 2050 est un virage de société qui ressemble à une épingle à cheveux au milieu d'une autoroute triple pistes à l'heure de pointe ! En reprenant simplement les grands chiffres de notre consommation d'énergie et les grands enjeux climatiques de notre époque, on prend conscience de la profondeur de l'ornière dans laquelle nous nous sommes enfoncés. Face à cela, a technologie seule ne va de loin pas nous sauver. Pour la simple et bonne raison que nous n'avons pas les potentiels énergétiques renouvelables pour maintenir nos modes de vie tels qu'ils sont.
Le monde numérique se prétend « dématérialisé » mais consommerait 10% de l’électricité produite sur la planète et dégagerait 4% des émissions de CO2, soit près du double du secteur aérien civil.Guillaume Pitron, a découvert que le cloud, loin d’être virtuel, s’annonce surtout celui de bien des pollutions. Avec ses multiples interfaces, son réseau gigantesque et ses besoins de stockage astronomique, quel est le véritable impact écologique de l’industrie numérique ?
On a des fois l’impression que le secteur du transport aérien est complètement à la ramasse. Sérieusement, c’est quoi cette promesse d’EasyJet ?! « Nous nous engageons à vous accueillir à bord de ces avions zéro émission dès que ces technologies innovantes nous le permettront ». Encore heureux. Il ne manquerait plus que les compagnies aériennes rejettent des technologies zéro-émission qui seraient disponibles…
Low greenhouse gas technologies require more metals than their fossil fuel-based counterparts. This column estimates supply elasticities and pins down the price impact of the energy transition on the metals markets. The results show that prices for copper, nickel, cobalt, and lithium could reach historical peaks for an unprecedented, sustained period in a net zero emissions scenario. The total value of production could rise more than four-fold for the period 2021-2040, rivaling the total value of crude oil production.
Technologies for the removal of carbon dioxide (CO2) from the atmosphere (direct air capture, or DAC for short) are already in use, but neither their actual benefits for climate protection nor their other environmental impact have yet to be investigated.
Tout en visant une économie circulaire neutre sur le plan climatique, nous devons également nous attaquer au gaspillage de matériaux dans l'électronique, et de nouvelles règles vont imposer la fin de l'exportation de ces déchets en dehors de l'UE. Cela signifie que tous les déchets électroniques qui partent actuellement en Asie et en Afrique seront recyclés ici,
We also asked about organisations’ risk response and approaches to planning. Our survey results support a picture of UK organisations that are taking steps to prepare for similar extreme weather, with the top three actions of organisations affected being capacity training or some form of knowledge transfer, investment in new technologies, and making an insurance claim. While just 16% of organisations reported having an adaptation plan, a considerable proportion (37%) said their organisation was planning to develop one.
Depuis l'énergie utilisée pour fabriquer un smartphone jusqu'à celle nécessaire pour envoyer un email, l'addiction mondiale à internet n'est pas sans coût pour le climat. Mais le numérique - qui représente globalement près de 4% des émissions de CO2 - peut aussi aider à lutter contre l'impact du réchauffement. Avant la COP26, l'AFP fait le point dans 5 domaines.
Pour réussir à maintenir le réchauffement climatique sous la barre des +1,5 °C par rapport à l'ère préindustrielle, le temps nous est désormais compté. Le rapport United in Science 2021 estime même que le monde est déjà engagé sur la voie d'un réchauffement de 2,7 °C aux conséquences catastrophiques.
Dans le scénario de neutralité climatique à l'horizon 2050 (Net Zero Emissions) présenté par l'Agence internationale de l'énergie en mai 2021, « les besoins en CCUS sont colossaux et de plus en plus de pays intègrent cette technologie dans leur politique de décarbonation »(1) : l'AIE y envisage le captage de 1,6 milliard de CO2 par an (Gt CO2/an) dans le monde en 2030 et de 7,6 Gt CO2/an à l'horizon 2050, contre seulement près de 40 millions de tonnes de CO2 par an à l'heure actuelle.
Solution miracle ou façon de sauver les meubles ? Alors que le réchauffement climatique engendre des catastrophes incontrôlables sur les écosystèmes, et notamment dans les milieux marins, le gouvernement australien finance un projet fou dont les premiers tests ont eu lieu l’année dernière : une géo-ingénierie capable “d’éclaircir” les nuages pour limiter le rayonnement solaire et la destruction de la Grande Barrière de Corail.
Débat. Rester sous les 1,5°C, préserver la biodiversité: actions systémiques à fort impact. On a déjà trop pollué. Si on se contente de polluer moins, ou même de ne plus polluer, on n’échappera pas au dérèglement climatique qui a déjà commencé, dont certains points de non retours ont été franchi, on ne fera que repousser le problème.
Les experts du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat ne comptent plus sur les marchés et la technologie pour éviter un réchauffement cataclysmique du climat, mais bien sur une planification opérant un changement en profondeur des sociétés, commente le professeur Éric Pineault, spécialiste de léconomie écologique.
This article argues that resource and logistical constraints weighing on low-carbon energy and CO2 capture technologies are likely to pave the way for geo-engineering solutions such as Stratospheric Aerosol Injection (SAI), which demand negligible land, material, and energy inputs. This “climate transition without carbon transition”, though technically feasible, is far from being that simple, raising a whole new set of environmental risks as well as geopolitical, institutional, and ethical issues.
Dans un rapport publié ce 11 août 2021, la CEE-ONU, la Commission Economique de l’Onu pour l’Europe, l’ex-URSS, les Etats-Unis et le Canada, affirme que, pour décarboner l’énergie et tenir les objectifs climatiques (rappelés récemment par le rapport du Giec), le nucléaire est indispensable. Cette technologie a déjà évité l’émission d’importantes quantités de gaz à effet de serre, et son développement est, pour l’ONU, une nécessité.
Ce 18 août 2021, la très sérieuse revue Energy Science & Engineering a publié une étude sur l’impact carbone de l’hydrogène « bleu », c’est à dire produit avec du gaz naturel et une captation du CO2. Selon les chercheurs, le bilan carbone de cette technologie n’est pas suffisamment différente de l’hydrogène « gris » pour qu’elle présente un intérêt dans une transition énergétique.
L’humanité est-elle victime du fatalisme et de l’irresponsabilité ? Car même la réalité de plus en plus violente de ce climat déréglé ne garantit pas que les gouvernements de la planète vont enfin ouvrir les yeux. On entend dans les médias des voix qui expriment leur confiance dans la capacité d’adaptation de l’homme à son environnement détraqué. Qui sera capable de survivre à des températures insupportables, des tornades et des inondations bibliques ? Personne. Il y a pourtant des gens qui osent affirmer le contraire...
Trop souvent réduite à une question de gaspillage de ressources naturelles, l’obsolescence prématurée est un contributeur majeur aux changements climatiques détaillés dans le nouveau rapport du GIEC. En effet, la fabrication des objets émet du CO2, de même que leur transport, leur stockage et leur recyclage. Par exemple, pour un smartphone, environ 87% de sa contribution au changement climatique se fait avant la phase d’utilisation.
L'écocide est aussi un homicide. Mais malgré les discours, les actes ne suivent pas. Et que faisons-nous, à la place ? Nous nous confortons dans différentes pensées magiques, comme les écogestes, la technologie et la croissance verte salvatrices, voire le déni et le repli dans sa sphère privée. Or, nous devons hurler et marteler l’urgence écologique, de plus en plus fort. Sinon nous serons responsables de l'extermination de notre espèce. Dans dix ans, il est déjà trop tard.
Face à l’ampleur des changements globaux, la géo-ingénierie explore des solutions technologiques pour contrer les effets de la crise climatique. Elle reçoit aujourd’hui une attention notable au sein des communautés scientifiques et politiques. À l’image du Groupe d’expert Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), dont certains des scénarios, présentant un faible accroissement des émissions de gaz à effet de serre et des températures reposent largement sur des technologies de géo-ingénierie d’élimination du carbone de l’atmosphère. Le recours à ces techniques est loin de faire l’unanimité..
SI les scénarios mêlant climat, énergie et économie se montrent très complexes, les perspectives qu’ils offrent dépendent en partie de données dites « exogènes », c’est-à-dire de données que les scientifiques introduisent dans leurs machines avant que leurs modèles ne moulinent. C’est notamment le cas du progrès technologique et de la croissance économique qui à long terme est toujours envisagée comme inéluctable. Pourtant, pic pétrolier oblige, cela n’est en rien démontré, bien au contraire.
Investissements "considérables", changements des modes de consommation, technologies à élaborer: après la pandémie, le monde économique doit "changer de système" ... Car une urgence en chasse une autre : pour l'économiste Claire Waysand, le réchauffement climatique ne se traite pas par "un réglage macroéconomique" à l'image des plans de "relance de l'activité" mis en place pour l'après pandémie, mais par une refonte "structurelle", qui nécessite de "réorienter" sur le long terme des investissements "absolument considérables".
New research suggests social transformations that prompt “degrowth” could cut humanity’s climate footprint in time to meet the Paris climate agreement target.
Atteindre la neutralité carbone d’ici 2030 est une tâche ambitieuse qui exige des mesures drastiques dans le monde entier. Les normes ISO sont depuis longtemps considérées comme des outils puissants permettant aux organisations et aux pays de mettre en œuvre des changements efficaces en vue de réaliser cet objectif, et servent de catalyseur pour de nouvelles technologies révolutionnaires. En définissant de manière précise les meilleures pratiques internationales et des terminologies claires, elles fournissent le terreau sur lequel l’innovation et l’excellence peuvent prospérer.
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L’accélération de la transition écologique visant à lutter contre le changement climatique s’accompagne en retour d’une forte demande en minerais pour les technologies supposées décarbonées et pour la maintenance des infrastructures existantes ou la réalisation de nouvelles.Pour anticiper les besoins croissants en minerais de l’économie internationale, l’exploitation minière des fonds marins est souvent vue comme une solution en raison de l’immensité de ces espaces.
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Si l’on ne veut pas dépasser l’objectif d’un accroissement de 1,5°C d’ici la fin du siècle, il est impératif de réduire de 8 % par an les émissions mondiales de CO2. Dans ce cadre, et avec les données actuellement disponibles, le déploiement de la 5G se profile comme tout sauf une bonne idée. En effet, cette technologie est globalement énergivore.
L'absence de réactions face à un ouvrage collectif de scientifiques qui fait le lien entre pollution électromagnétique et santé montre le niveau d'aveuglement de la population face au danger sanitaire que représentent ces technologies.
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La capture et séquestration de carbone (dite CSC) est parfois présentée, notamment dans les milieux très technophiles, comme l’une des potentielles solutions miraculeuses pour nous « sauver du désastre » - ce que ces technologies ne sont pourtant pas - et dont la conception et le déploiement ne dépendraient que du talent d’ingénieurs hors-pair et du financement d’investisseurs prêts à mettre les centaines de millions nécessaires. D’autres, à l’inverse, ferment la porte à l’idée que la CSC puisse apporter une aide véritable au défi climatique
Les procédés artificiels de capture et de stockage du carbone (CSC) suscitent la convoitise des investisseurs. Derrière le filtre « vert », explique l’auteur de cette tribune, se trouve la promesse d’une activité coûteuse à l’excès qui servira à favoriser l’exploitation d’hydrocarbures.
Selon certains chercheurs, réduire nos émissions de CO2 n’est pas suffisant pour déjouer le dérèglement climatique en cours. Afin de mettre toutes les chances de notre côté, il faudrait démocratiser les moyens de capture de ce même CO2. La technologie existe, mais la question suivante se pose : l’humanité doit-elle massivement parier dessus ?
Propos recueillis par Jean-Christophe BAJOIT - Consultant en stratégie de l'innovation chez Absiskey Qui êtes-vous ? Que faites-vous ? J'ai d'abord suivi une formation de psychologie clinique que j'ai quittée après mon master1 car je ne me voyais pas dans la peau d'un psychologue ou d’un chercheur en psychologie. J'ai décidé de travailler dans le bâtiment dans le domaine des travaux sur cordes, une activité plus concrète. J'y ai passé 5 ans, d'abord comme ouvrier cordiste et ensuite comme responsable d'agence. J'ai aussi été chargé d’étude pour une enquête épidémiologique sur le travail des cordistes. Mais j'ai surtout mené depuis une vingtaine d'années, des travaux d'exploration théorique qui m'ont poussé à me questionner sur le risque écologique au sens large.
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Philippe BIHOUIX, ingénieur centralien et spécialiste des ressources non renouvelables, balaye les promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, du rêve d’énergies propres qui ne tiennent pas compte des limites de notre planète “fatiguée”. L’auteur du livre “Le bonheur était pour demain” esquisse des solutions moins naïves, que nous pouvons mettre en oeuvre dès maintenant.
L'urgence climatique nous invite à explorer ce que nous pouvons faire, individuellement et collectivement, pour nous adapter aux bouleversements climatiques. Une telle adaptation doit aller au-delà de simples ajustements de notre système économique et de ses infrastructures, afin de nous préparer au délitement ou à l'effondrement du fonctionnement de base de la société. Cette note propose les principaux éléments d'un cadre de compréhension pour explorer cette question, que j'ai appelé "l'Adaptation radicale".
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Alexandre Monnin et Diego Landivar sont à l’origine du projet Closing Worlds et réfléchissent à un avenir qui tend vers la décroissance, voire la désinnovation. Ils repartent de l’Anthropocène, l’ère où l’influence de l’être humain sur la planète et l’écosystème dont il fait partie est désormais indéniable. Les deux chercheurs travaillent donc sur des idées d’atterrissage, de design sociétal résilient et respectueux des humains et des non-humains, sur l’avenir (ou la fin) des technologies et la réorientation (« fermeture ») du progrès.
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