La veille

OA - Liste

– Outil de recherche de références documentaires –

Les champs auteur(e)s & mots-clés sont cliquables. Pour revenir à la page, utilisez le bouton refresh ci-dessous.

Langue(3/3)
Médias(8/8)
filtre:
Hamas

août 2025

La Croix-Rouge internationale a mis en garde samedi contre une évacuation massive de la population de Gaza-ville, à l'heure où l'armée israélienne durcit le siège de l'agglomération en vue d'une offensive annoncée comme majeure contre le mouvement islamiste palestinien Hamas.
Pour nuancer (voire dépasser) l’idée selon laquelle les spécialistes de droit international seraient divisé.es sur la question de Gaza, les signataires de cette carte blanche font le point sur les différents aspects du conflit : illicéité de l’occupation, caractère criminel des attaques du 7 octobre, absence de « légitime défense » au sens de la Charte des Nations unies pour un Etat occupant, caractère disproportionné et criminel de la riposte israélienne au regard du droit international humanitaire et des droits humains, établissement d’un génocide, devoirs des Etats tiers…
Les prêtres et religieuses catholiques et orthodoxes entendent rester dans la ville de Gaza, où l'armée israélienne a resserré ces derniers jours son étau en vue d'une offensive annoncée, ont annoncé mardi ces deux communautés religieuses.
Le Danemark n'exclut pas une reconnaissance d'un État palestinien, à condition que celui-ci soit démocratique, a déclaré mardi la Première ministre danoise.
Le chef de l'opposition israélienne, Yair Lapid, a exhorté mardi le gouvernement religieux de droite à conclure un accord avec le mouvement islamiste palestinien Hamas afin de mettre fin à la guerre et d'obtenir la libération des otages.
La Première Dame de Turquie, Emine Erdogan, appelle samedi Melania Trump à écrire au Premier ministre israélien en faveur des enfants palestiniens de Gaza, comme elle l'a fait pour les petits Ukrainiens.
Le ministre israélien de la Défense a lancé un nouvel avertissement ce vendredi 22 août, alors que son armée s’apprête à prendre le contrôle de la ville, la plus grande de l’enclave.
Même si Israël reste suspendu à la décision de Benyamin Nétanyahou sur l’accord temporaire de cessez-le-feu, les manœuvres autour de la plus grande ville de l’enclave palestinienne, présentée comme un « bastion » du Hamas, ont déjà commencé. D’ici à quelques semaines, plus de 120 000 réservistes devraient être sur le terrain.
Si les Gazaouis sont les premières victimes des violations des droits humains dans l’enclave, les retombées économiques pourraient être catastrophiques aussi pour Israël, prévient, dans une tribune au « Monde », un collectif de professeurs d’économie européens et américains, dont dix Prix Nobel.
Les troupes israéliennes poursuit les bombardements jeudi à Gaza-ville avec l'objectif de prendre, selon l'armée, ce dernier grand bastion du Hamas dans le territoire palestinien.
Le colonel à la retraite et expert de la défense éclaire sur la nouvelle offensive de Netanyahu.
Un projet clé de construction en Cisjordanie occupée – le quartier E1 – a été approuvé, mercredi, par Israël. "L'administration civile a approuvé la planification pour la construction de ce quartier" qui coupera le territoire palestinien en deux, empêchant la création d'un éventuel État palestinien", s'est félicité le maire de la colonie israélienne voisine.
La présidence française dénonce mardi les propos du Premier ministre israélien, considérant cette accusation comme "erronée, abjecte". Benjamin Netanyahu a accusé Emmanuel Macron "d'alimenter le feu antisémite" en France en appelant à la reconnaissance internationale de l'État de Palestine.
La délégation du mouvement islamiste palestinien Hamas a accepté, lundi, la nouvelle proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza présentée par l'Égypte et le Qatar. Elle prévoit une trêve initiale de 60 jours et la libération en deux étapes des otages.
Des manifestations ont débuté dimanche en Israël pour réclamer la fin de la guerre à Gaza et la libération des otages. Cette mobilisation intervient alors que le gouvernement a annoncé vouloir prendre le contrôle de la ville de Gaza, la plus grande ville de l'enclave où résident environ un million de Palestiniens.
Le ministère des Affaires étrangères français condamne le projet de colonie israélienne en Cisjordanie.
You are some of the leading reporters and editors who have covered the Netanyahu genocidal mass murder and mayhem in Gaza. This important plea asserts that you all know better than to rely only on the extensive understatement of the deaths and serious injuries put forward by Hamas. You need to DO BETTER for your readers by digging deeper into the much higher estimates of deaths by experts in disaster casualties. Eye-witness accounts which do not support the Hamas undercount.
Dans une lettre, une centaine d'ONG dénoncent, jeudi, une nouvelle législation israélienne les empêchant d'intervenir à Gaza. Soixante demandes d'aide ont été rejetées pour le seul mois de juillet. C'est le cas si les autorités israéliennes estiment qu'une ONG nie le caractère démocratique d'Israël ou "promeut des campagnes de délégitimation" contre le pays.
Comme la France, plusieurs pays s’apprêtent à reconnaître la Palestine à la fin de l’été. «Libération» fait le point sur les Etats qui ont déjà annoncé leur intention de le faire, et ceux qui l’ont déjà fait par le passé.
Le secrétaire général Antonio Guterres affirme que les forces israéliennes pourraient bientôt figurer sur la liste des abuseurs sexuels.
Près de 500 retraités et réservistes de l’armée de l’air se sont rassemblés devant le quartier général de l’armée, mardi, pour demander l’arrêt des combats et permettre le retour des otages encore détenus par le Hamas.
Dans une tribune intitulée « Juifs, révoltez-vous ! », publiée vendredi sur le site israélien Haaretz, l’ancien président de la Knesset, Avraham Burg exhorte les Juifs du monde entier à saisir la Cour internationale de justice contre Israël pour les crimes de guerre commis à Gaza. « Ce n’est pas un rejet de notre peuple ; c’est une défense de son âme », affirme l’ancien haut responsable du Parti travailliste. Focus.
Emmanuel Macron a réitéré lundi sa proposition d'une "mission de stabilisation sous mandat de l'ONU" pour sécuriser la Bande de Gaza, dénonçant "un désastre annoncé" et "une fuite en avant dans la guerre permanente" après l'annonce d'un plan israélien de conquête de la ville de Gaza.
Au lendemain de l’annonce du plan israélien pour la conquête de la ville de Gaza, environ 100 000 personnes sont descendues dans la rue pour exiger la fin du conflit et la libération des otages.
Dans le processus de reconnaissance de l'État palestinien, c'est à nouveau la logique du "deux poids, deux mesures" qui prévaut.
La décision du premier ministre israélien de passer outre l’opposition de la haute hiérarchie militaire, qui l’a mis en garde contre les lourdes conséquences d’une occupation, marque une grave rupture.
La Belgique participera à la "Global Sumud Flotilla", une initiative internationale visant à acheminer de l'aide humanitaire vers Gaza, a annoncé samedi le mouvement Global Movement to Gaza.
« Nous devons faire tout ce qui est humainement possible » pour que cesse « la barbarie » en cours, implore l’auteur dans une tribune au « Monde ». Il en appelle à l’union de tous, « politiques et artistes, progressistes et conservateurs, religieux et laïcs, Israéliens, Européens et Américains ».
Le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra samedi à 19h00 GMT (21h00 HB) une réunion d'urgence sur Gaza, après l'annonce du plan israélien pour le contrôle de la ville, ont indiqué vendredi à l'AFP plusieurs sources diplomatiques.
L'armée israélienne devra "exécuter" les décisions politiques sur la guerre dans la bande de Gaza, a affirmé mercredi le ministre de la Défense, au moment où des dissensions s'expriment dans ses rangs face à la perspective d'une occupation totale du territoire palestinien.
Le militant de la gauche pacifiste israélienne assure par ailleurs rester « désespérément fidèle » à l’idée d’une solution à deux Etats, la Palestine et Israël, dans une interview pour « La Repubblica ».
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a prévenu ce samedi 2 août 2025 qu'il ne déposera pas les armes à moins qu'un État de Palestine indépendant soit officiellement établi. "La résistance et ses armes sont un droit légal tant que l'occupation (israélienne) se poursuit", a-t-il indiqué par voie de communiqué, précisant qu'il demandait en premier lieu "la création d'un État palestinien souverain et indépendant avec Jérusalem comme capitale".
De nouveaux raids aériens et bombardements israéliens ont fait au moins 32 morts selon la Défense civile à Gaza. L'agence palestinienne Wafa évoque pour sa part 35 morts et le média Al Jazeera établit un bilan de 57 décès. La plupart seraient majoritairement des personnes frappées alors qu'elles attendaient de l'aide alimentaire dans une enclave menacée par la famine.

juillet 2025

La France et 14 nations occidentales ont lancé un "appel collectif" aux autres pays du monde à exprimer leur volonté de reconnaître un État de Palestine, a indiqué, mercredi, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot. Un appel lancé à l'issue d'une conférence ministérielle à l'ONU pour une solution à deux États pour sortir du conflit israélo-palestinien.
C'est ce qu'a annoncé mardi le Premier ministre britannique.
Le président américain Donald Trump a annoncé lundi que les États-Unis allaient mettre en place des "centres alimentaires" à Gaza, ajoutant qu'il y avait des signes d'une "réelle famine" dans le territoire palestinien.
Le Hamas "doit abandonner le contrôle" de la bande de Gaza et rendre les armes, a plaidé lundi le Premier ministre palestinien Mohammad Mustafa à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU.
Selon la défense civile palestinienne, une frappe de drone sur un camp de déplacés près de Khan Younès, dans le sud de l’enclave, a notamment fait neuf morts mardi. Les négociations indirectes pour un cessez-le-feu ont repris mardi matin à Doha.
Yasser Abou Shebab, chef d’une milice accusée de piller des camions d’aide humanitaire dans le territoire palestinien, a affirmé dimanche dans un entretien diffusé par une radio israélienne pouvoir se déplacer « librement » dans les zones sous contrôle de l’armée israélienne, avec laquelle il dit communiquer. Le chef d’un groupe armé palestinien opposé au Hamas a reconnu, dimanche 6 juillet, dans un entretien diffusé par une radio israélienne, qu’il coopère avec l’armée israélienne pour mener des actions dans le sud de la bande de Gaza.
L’organisation a commencé à fournir de l’aide humanitaire le 26 mai, après un blocus de plus de deux mois imposé par Israël. Mais les distributions ont rapidement donné lieu à des scènes de chaos causées par des tirs meurtriers de la part de l’armée israélienne.
Une enquête du quotidien Haaretz confirme les faits rapportés par les ONG encore présentes dans l'enclave. Des civils palestiniens perdent quotidiennement la vie en tentant de se rendre au centre de distribution d'aide alimentaire mis en place par les autorités israéliennes avec le soutien des États-Unis.
Un médecin américain, entré récemment dans le territoire palestinien, s’est vu confisquer par la sécurité israélienne les boites de lait en poudre qu’il avait mises dans ses bagages. Ce produit manque terriblement à Gaza où une cinquantaine d’enfants sont morts de faim depuis le mois de mars.

juin 2025

Le ministère de la santé de l’enclave palestinienne a publié un document identifiant, avec nom, âge et numéro de carte d’identité, les 55 202 Palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le 7 octobre 2023. Un bilan non exhaustif, puisqu’il ne comprend pas les disparus, estimés à environ 12 000.
Dans un article publié par le quotidien «Haaretz», ce vendredi 27 juin, des militaires israéliens racontent avoir reçu l’ordre de tirer sur les foules de Gazaouis rassemblés pour recevoir de l’aide alimentaire, alors même qu’ils ne représentaient aucun danger.
Alors que les pourparlers semblent s’améliorer et que la pression monte au sein même d’Israël, le bilan des bombardements à Gaza qui dépasse désormais les 56 000 morts nous rappelle une nouvelle fois qu’il n’y a plus un instant à perdre.
Reprenant les réflexions de Victor Klemperer sur la façon dont le nazisme s’est d’abord emparé du langage, l’essayiste Marc Weitzmann s’interroge sur les mots employés pour décrire le «monstrueux cauchemar» des Gazaouis.
Chaque jour, plusieurs dizaines de Palestiniens sont tués aux abords des quatre sites de distribution d’aide mis en place par une organisation américaine sous supervision de l’armée israélienne.
Enregistrée à Genève mais pilotée par d’anciens militaires et paramilitaires américains, la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) fait l’objet d’une enquête en Suisse, en raison de ses liens avec des sociétés de sécurité privées et d’irrégularités juridiques.
Le président américain mobilise des fondamentalistes chrétiens, idéologiquement proches des suprémacistes israéliens, en soutien à la campagne multiforme de destruction de Gaza, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Les distributions, confiées depuis la fin mai à la très controversée Gaza Humanitarian Foundation, ont basculé dans le chaos. Enquête sur une catastrophe logistique et humanitaire.
L'Assemblée générale de l'ONU a appelé jeudi à un cessez-le-feu à Gaza et à la libération des otages israéliens retenus par le Hamas. Le texte adopté met aussi en cause Israël, réclamant à tous les États de "prendre individuellement et collectivement toutes les mesures nécessaires" pour "garantir qu'Israël s'acquitte de ses obligations" en matière de droit international.
Dans un entretien accordé à France 24, l'ancien Premier ministre israélien, Ehud Olmert, et l'ancien ministre palestinien des Affaires étrangères, Nasser Al-Qudwa, défendent leur vision d'une solution à deux États au Proche-Orient, malgré la guerre dévastatrice à Gaza et les violences en Cisjordanie. Ehud Olmert accuse Israël de mener "une guerre qui n'a plus de légitimité" depuis la reprise des opérations le 18 mars dernier, tandis que Nasser Al-Qudwa – neveu du défunt dirigeant palestinien Yasser Arafat – appelle à une pression internationale accrue.
Un rapport publié vendredi 6 juin 2025 par l’International Crisis Group (ICG), une organisation indépendante qui œuvre pour la prévention des guerres, dénonce "l’expérimentation de la famine à Gaza", comme l’indique son titre : "Gaza : The Starvation Experiment".
Face à la politique criminelle menée à Gaza par le gouvernement de Benyamin Nétanyahou, il est impossible de se taire et de ne pas soulever la question de la proportionnalité de la réponse au pogrom commis par le Hamas, le 7 octobre 2023, explique la théologienne Anne-Marie Pelletier dans une tribune au « Monde ».
Le président américain Donald Trump devrait dire "Assez, c’est assez", estime l’ancien Premier ministre israélien Ehud Olmert, dénonçant la poursuite "criminelle" de la guerre à Gaza pour "des intérêts personnels" et plaidant pour une solution à deux Etats, unique garantie de paix durable selon lui.
A Rafah, dans le sud de l’enclave, le Hamas fait face à la montée d’un groupe rival, commandé par un chef de gang et soutenu par Israël. Le mouvement islamiste a répondu par une campagne de terreur visant cette opposition.
Ancien ministre de la défense et opposant à Benyamin Nétanyahou, Avigdor Lieberman a affirmé, jeudi, que le gouvernement « transférait des armes à des groupes de voyous et de criminels ».
Les autorités israéliennes reconnaissent soutenir et armer un clan palestinien opposé au Hamas dans la bande de Gaza, affirmant que cela sert leurs "buts de guerre" et "sauve des vies de soldats" engagés dans l'offensive contre le mouvement islamiste dans le territoire palestinien.
L’ancien premier ministre israélien estime, dans une tribune au « Monde », que le gouvernement de Benyamin Nétanyahou mène une guerre à des fins personnelles. Les crimes commis et les souffrances infligées aux Palestiniens sont à ce point contraires aux intérêts de l’Etat hébreu que ses dirigeants sont des « ennemis intérieurs », juge-t-il.
Tuvalu, Fidji, Maldives, Bahamas… ces pays sont plus que jamais menacés par la hausse du niveau des mers. À quelques jours de la conférence mondiale sur l’océan (Unoc), ils appellent les dirigeants du monde entier à mettre les questions liées à l’océan au centre de leurs politiques climatiques.
Un navire de la Coalition de la flottille pour la liberté s'est mis en route dimanche en fin de journée à destination de Gaza pour apporter de l'aide humanitaire, a confirmé un porte-parole de la Coalition de la flottille pour la liberté à l'agence de presse dpa.
MSF met en cause le système de distribution d'aide de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF) à Rafah, au sud de Gaza.
Les militaires ont ouvert le feu alors que des milliers de personnes convergeaient vers un centre de distribution américain.

mai 2025

Rare témoin de la guerre que l'État d'Israël mène dans la bande de Gaza depuis près de 20 mois, l'historien Jean-Pierre Filiu a publié cette semaine le récit de son séjour en janvier dans l'enclave avec l'ONG Médecins sans frontières. Il y dénonce une "guerre inhumaine" visant au nettoyage ethnique du petit territoire. Sur France 24, il décrit l'ampleur des destructions et les souffrances quotidiennes des Gazaouis.
Une nouvelle proposition de cessez-le-feu a été formulée par les États-Unis, recevant l'assentiment d'Israël, mais pas celle du Hamas. Le texte prévoit une trêve de 60 jours, la libération d'otages israéliens en échange de celle de prisonniers palestiniens, et l'envoi d'une aide à Gaza.
Si la voix de quelques figures du système académique a commencé à s’élever contre le nettoyage ethnique en cours dans la bande de Gaza, la grande majorité du corps administratif et enseignant répugne toujours à critiquer le gouvernement et l’armée.
Un porte-parole du bureau des affaires humanitaires de l'ONU (OCHA) a affirmé vendredi que "Gaza est l'endroit le plus affamé au monde", où "100% de la population est menacée de famine".
Un porte-parole des affaires humanitaires des Nations unies a expliqué en détail ce vendredi 30 mai les difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne, qu’Israël ne laisse rentrer qu’au compte-goutte.
Des "individus armés" ont pillé vendredi de "grandes quantités" de matériel médical et de suppléments nutritionnels tout juste arrivés dans un hôpital de campagne dans le centre de la bande de Gaza, où la situation humanitaire reste désastreuse, a annoncé le porte-parole de l'ONU.
S’il était prévisible que la déflagration du 7 octobre 2023 empêche durablement en Israël la moindre compassion envers les Palestiniens, un autre mur a cédé à la suite de ces massacres, celui qui préservait certaines valeurs dont l’Etat hébreu se prévalait, explique, dans sa chronique, Gilles Paris, éditorialiste au « Monde ».
À Paris, comme dans treize villes européenne était organisée une manifestation d'Israéliens réclamant l'interruption de la guerre à Gaza. L'historien et ex-ambassadeur Elie Barnavi a pris part à la mobilisation, dénonçant une "folie". "Nous avons la responsabilité de mettre fin à ce génocide", a souligné sur France 24 l'une des organisatrices du rassemblement.
La mystérieuse Fondation humanitaire de Gaza, aux financements opaques et qui aurait pour prestataires des sociétés de sécurité privées américaines, créée pour acheminer de l’aide dans l’enclave sans le recours aux ONG ni à l’ONU, est critiquée de toutes parts. Jusqu’à son directeur, qui, estimant que le mécanisme ne respecte pas les principes de neutralité et d’indépendance, a démissionné dimanche 25 mai.
Une cinquantaine de Gazouis ont été tués, tôt ce lundi 26 mai, dans deux attaques israéliennes distinctes, a annoncé la Défense civile de l’enclave palestinienne.
Les bombardements de Tsahal ont fait des dizaines de morts ces derniers jours, dont de nombreux enfants. Les négociations pour un cessez-le-feu restent poussives alors que les ultranationalistes israéliens paradent à Jérusalem.
Refusant toujours de laisser entrer l’aide humanitaire dans l’enclave, l’armée israélienne poursuit ses bombardements aveugles. La plupart de ses alliés internationaux ne l’acceptent plus.
Des écrivains francophones dont Leïla Slimani, J.M.G. Le Clézio, Virginie Despentes et Mohamed Mbougar Sarr relaient le constat de nombreux juristes internationaux et organisations de protection des droits humains. Ils exigent des sanctions contre Israël, un cessez-le-feu immédiat et la libération des otages israéliens.
La guerre totale menée contre l’enclave palestinienne se caractérise par une militarisation sans précédent de l’action humanitaire et une banalisation des traitements inhumains infligés à la population civile, analyse l’historien Jean-Pierre Filiu dans sa chronique.
Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, s’est indigné, vendredi 23 mai, face aux «obstacles ahurissants» qu’impose Israël pour ralentir l’entrée d’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne.
L’universitaire publie un livre sur son mois passé dans l’enclave palestinienne entre décembre et janvier avec MSF. Habitué des terrains de guerre, il dit n’avoir «jamais rien expérimenté de similaire».
Déplacer deux millions de Palestiniens pour les rassembler dans une zone "stérile", coupée du mouvement islamiste Hamas, voilà le cœur de la nouvelle opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. C’est un changement de stratégie, après 19 mois d’une guerre qui a fait plus de 53.000 morts sans atteindre les objectifs énoncés par le gouvernement israélien.
Les échanges se tendent entre le gouvernement israélien, qui a annoncé, lundi 19 mai, son intention de prendre le contrôle de toute la bande de Gaza, et une partie de la communauté internationale qui appelle à l’arrêt de l’offensive militaire de l’Etat hébreu dans le territoire palestinien.
Par devoir d'humanité et par amour d'Israël, nous avons le droit et le devoir de nous exprimer. Nous dénonçons la barbarie du Hamas et nous opposons au gouvernement israélien qui, dirigé par des figures d'extrême droite, trahit des valeurs fondamentales d'Israël.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahul l'a déclaré ce matin dans une vidéo sur Telegram.
Israël va autoriser l'entrée dans la bande de Gaza d'une "quantité de base de nourriture", a annoncé dimanche soir le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu par voie de communiqué. Cette décision a été prise pour "éviter le développement de la famine dans la bande de Gaza", est-il indiqué.
L'administration Trump travaillerait à l'élaboration d'un plan visant à relocaliser de manière permanente, en Libye, jusqu'à un million de Palestiniens de Gaza, rapporte le média états-unien NBC News sur base de cinq sources proches du dossier.
La bande de Gaza est confrontée à « un génocide, un écocide et un futuricide », dénonce l’historienne et politiste Stéphanie Latte Abdallah. Elle a dirigé l’ouvrage collectif « Gaza, une guerre coloniale », paru le 14 mai.
Depuis le mois d'octobre 2023, Gaza est le théâtre d'une tragédie sans précédent. Face à cette réalité, le silence ou l'indifférence deviennent une forme de complicité. Ce texte est un cri, un devoir de mémoire, un refus de détourner le regard.
"Allez-vous agir, de façon décisive, pour empêcher un génocide" à Gaza ?, a lancé mardi le chef des opérations humanitaires de l’ONU aux membres du Conseil de sécurité, décrivant les conditions "inhumaines" imposées "sans la moindre gêne" par Israël dans le territoire palestinien.
La bande de Gaza est confrontée à "un risque critique de famine", avec 22% de la population bientôt dans une situation "catastrophique", après 19 mois de conflit et plus de deux mois de blocage de l'aide humanitaire, selon le rapport IPC (Cadre Intégré de Classification de la sécurité alimentaire) publié lundi.
Selon les agences des Nations unies et les ONG présentes dans l’enclave, 1,5 million des 2,2 millions d’habitants de Gaza sont aux stades 4 et 5 de l’échelle des crises alimentaires qui en compte cinq. La situation s’est rapidement détériorée depuis dix semaines que l’armée israélienne bloque toute entrée de nourriture.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas a estimé que des négociations pour une trêve avec Israël n'avaient plus "aucun sens" au lendemain de l'annonce par Israël d'un plan de "conquête" de la bande de Gaza, dont un ministre de Benjamin Netanyahu a prédit la destruction totale. AFP
Le Hamas a estimé que des négociations pour une trêve à Gaza n’avaient plus d’intérêt à ce stade et appelé le monde à faire pression sur Israël pour faire cesser "la guerre de la faim", au lendemain de l’annonce par Israël d’un plan de "conquête" du territoire palestinien. "Il n’y a aucun sens à engager des négociations, ni à examiner de nouvelles propositions de cessez-le-feu tant que se poursuivent la guerre de la faim et la guerre d’extermination dans la bande de Gaza", a déclaré à l’AFP Bassem Naïm, un membre du bureau politique du mouvement islamiste palestinien.
Israël a annoncé l’expansion de son offensive dans la bande de Gaza. Benjamin Netanyahou a approuvé un plan qui vise à renforcer les opérations militaires contre le mouvement islamiste palestinien du Hamas. Des dizaines de milliers de réservistes sont actuellement mobilisées. "Israël détruira toutes les infrastructures terroristes dans d’autres zones", a par ailleurs déclaré David Mencer, porte-parole du gouvernement israélien. Alors qu’Israël impose un blocus total à l’entrée de l’aide à Gaza depuis deux mois et que les stocks de nourriture sont au plus bas, le plan annoncé vise la "conquête" de la bande de Gaza. Il promeut également le "départ volontaire des Gazaouis" du territoire palestinien tel qu’il a été proposé par Donald Trump.
Le gouvernement israélien a décider de rappeler des dizaines de milliers de réservistes en vue d'intensifier son offensive contre le Hamas à Gaza, rapportent des médias israéliens. Ces réservistes remplaceront des soldats actifs à travers le pays ainsi qu'en Cisjordanie occupée, afin de permettre leur déploiement à Gaza.
La Belgique a plaidé la semaine passée pour l'entrée de l'aide humanitaire dans la Bande de Gaza devant la Cour internationale de justice de La Haye.

avril 2025

Une proposition au beau milieu des frappes. Le Hamas est prêt à conclure un accord prévoyant la libération «en une seule opération» de tous les otages encore retenus à Gaza et une trêve de cinq ans avec Israël, pour mettre fin à la guerre en cours, a dit samedi 26 avril un responsable du mouvement.
Mahmoud Abbas a intimé, dans un langage fleuri, au mouvement islamiste palestinien de relâcher les 58 captifs qu’il détient depuis le 7 octobre 2023 pour mettre fin aux souffrances des Palestiniens, notamment à Gaza. L’illustration d’une colère qui s’accroît contre le Hamas.

mars 2025

Ce soir-là, quelque huit minutes après son lancement de la base de Boca Chica, au Texas, le deuxième étage de la mégafusée Starship, lanceur lourd fabriqué par Space Exploration Technologies Corporation (SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk), se désintégrait dans la thermosphère à 146 kilomètres d’altitude, en raison d’un incident technique, provoquant un spectacle semblable à une pluie de météorites.
Le porte-parole du Fatah à Gaza a appelé samedi le Hamas à quitter le pouvoir, afin de préserver la "présence des Palestiniens" sur ce territoire à l'heure où Israël intensifie ses opérations militaires et ses menaces de déplacer la population et d'annexer des pans de la bande de Gaza.
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé ce vendredi avoir ordonné à l’armée de «saisir davantage de territoire à Gaza» qui pourra selon lui être «annexé» à Israël si le Hamas ne libère pas les otages. [...] Une rare critique du président israélien envers Benyamin Nétanyahou. Alors que l’armée israélienne poursuit ce vendredi son opération au sol dans le sud de la bande de Gaza, le président israélien Isaac Herzog s’est dit «troublé» par la reprise des combats.
Les bombardements font suite « au refus répété du Hamas de libérer » les otages, selon Israël. Le ministère de la santé du Hamas fait état de 330 morts à Gaza.
Alors que la trêve vacille, Tel-Aviv prive Gaza de sa dernière source d’électricité extérieure. Une stratégie qui vise à forcer le groupe islamiste à céder sur la gouvernance future de l’enclave, mais qui aggrave une situation humanitaire déjà critique.
Les pays musulmans se sont réunis vendredi en Arabie saoudite pour discuter du plan arabe pour la reconstruction de Gaza, adopté en réponse à la proposition du président américain Donald Trump de prendre le contrôle du territoire palestinien.
Donald Trump a lancé mercredi un "dernier avertissement" au Hamas, l'enjoignant de libérer les otages, sans quoi le "peuple de Gaza" risque "la mort", le jour même où Washington a confirmé avoir eu des contacts directs avec le mouvement islamiste palestinien.
Le sommet arabe a appelé mardi à unifier les rangs palestiniens sous la direction de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), ce qui aurait pour effet de mettre à l'écart le mouvement islamiste Hamas qui n'en fait pas partie.

février 2025

Le Hamas est prêt à libérer tous les otages restants dans la bande de Gaza, lors de la deuxième phase de la trêve entre le mouvement islamiste palestinien et Israël après 15 mois de guerre, a déclaré mercredi l'un de ses responsables.
Le président américain a promis lundi un “enfer” si le Hamas ne relâchait pas tous les otages israéliens d’ici à samedi, après la menace du mouvement islamiste palestinien de reporter la prochaine libération prévue par le cessez-le-feu en vigueur à Gaza.
Le président américain exige qu’Israël annule l’accord de cessez-le-feu si les otages ne sont pas « tous ramenés avant samedi midi ». Une réclamation qui va plus loin que l’accord de trêve qui se déroule depuis le 19 janvier.

janvier 2025

La fin annoncée jeudi 30 janvier des activités de l’agence officielle représente un traumatisme pour les millions de personnes qui en bénéficient, à travers écoles, soins et services essentiels, depuis des années.
Des milliers de personnes - 7000 selon les chiffres communiqués par la police à la RTBF - ont entamé, depuis la gare de Bruxelles-Nord dimanche à 14h, une marche pour réclamer un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza. Le cortège a traversé les rues du centre-ville pour arriver vers 16h00 à la gare de Bruxelles-Midi.
Karina Ariev, Daniella Gilboa, Naama Levy et Liri Albag ont été libérées en échange de 200 prisonniers palestiniens, comme prévu par l’accord de trêve entre Israël et le Hamas.
Le Hamas a annoncé vers 9h30 ce dimanche avoir publié les noms de trois otages israéliennes devant être libérées dans l'après-midi. Israël annonce dans la foulée que le cessez-le-feu avec le Hamas entre en vigueur à 10h15, heure belge. Le début de la trêve avec le Hamas a été reporté en raison de l'absence de cette liste d'otages à fournir par le mouvement palestinien, avait indiqué ce dimanche matin le porte-parole de l'armée israélienne.
Après 15 mois de guerre dans la bande de Gaza, Israël a annoncé dimanche la mise en œuvre de l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas. Le retard est lié à la publication par le Hamas du nom des otages devant être libérées ce jour.
Même si l’arrêt des violences semble fragile, la libération des trois premières otages israéliennes après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu dimanche à Gaza fait naître un espoir dans un Proche-Orient en plein bouleversement.
Sous l’égide des États-Unis, du Qatar et de l’Egypte, l’accord entre Israël et le Hamas prévoit la libération des 98 otages aux mains du Hamas et, à terme, la reconstruction de l’enclave.
Israël et le Hamas ont accepté mercredi un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d'otages, mettant fin à 15 mois d'une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien, a annoncé une source proche des discussions. Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé mercredi soir que des questions restaient "à régler" dans l'accord de cessez-le-feu avec le Hamas mais qu'il espérait conclure "cette nuit".
Le pouvoir palestinien en Cisjordanie a ordonné le 1er janvier la suspension de la diffusion d’Al-Jazeera. Une décision qui intervient après que Ramallah a critiqué la couverture médiatique par la chaîne panarabe des opérations menée à Jénine contre des groupes armés proches du Hamas.
Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées jeudi dans la bande de Gaza par des frappes israéliennes, dont le chef de la police du Hamas, Mahmoud Salah, et son adjoint Hussam Shahwan, a annoncé le porte-parole de la Défense civile.

décembre 2024

Un bébé de trois semaines est mort ce dimanche 29 décembre en raison du froid, ont annoncé les autorités sanitaires de l’enclave, alors que le dernier hôpital fonctionnel du nord de la bande a été bombardé et vidé.
Le président français Emmanuel Macron a annoncé mardi qu'il allait coprésider avec le prince héritier et dirigeant de facto de l'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane une conférence sur la création d'un Etat palestinien en juin 2025.
Le mouvement islamiste palestinien Hamas et le Fatah, parti du président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, se sont mis d'accord sur la formation d'un comité chargé d'administrer la bande de Gaza après la guerre, a appris mardi l'Agence France-Presse.

novembre 2024

Le ministère de la Santé du Hamas pour Gaza a averti vendredi que tous les hôpitaux du territoire palestinien devraient cesser ou réduire leurs activités "sous 48 heures" faute de carburant dont l'entrée est bloquée, selon lui, par les autorités israéliennes.

octobre 2024

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a annoncé que la mort du chef du Hamas marquait « le début de la fin » de la guerre menée depuis plus d’un an dans la bande de Gaza.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a appelé dimanche le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à mettre les Casques bleus de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) "à l'abri immédiatement".
Après onze mois de guerre d’usure, septembre 2024 a vu une nette intensification du conflit, qui semble désormais impliquer plus que jamais la plupart des alliés régionaux de l’Iran face à Israël.
« 7-Octobre, un an après. » Les mineurs, les femmes et les personnes de 60 ans et plus représentent plus de 60 % des 41 870 morts recensés par les autorités de santé de l’enclave palestinienne.
L’obstination du premier ministre de l’Etat hébreu et de ses alliés dans la guerre qu’ils mènent à Gaza et au Liban va à l’encontre des intérêts à long terme de son pays, explique l’historien israélien, dans une tribune au « Monde ».
En excluant les assaillants du décompte, autour de 1 200 personnes ont péri lors des attaques ou des suites de blessures infligées la journée du 7 Octobre. Une grande majorité étaient des civils.
Nonante-sept otages sont toujours retenus par le Hamas à Gaza. Et au moins une trentaine d’entre eux sont morts selon l’armée israélienne. Leurs familles se battent depuis un an, sans cesse, pour obtenir leur libération mais aussi pour maintenir l’attention des autorités sur le sort de leurs proches.
Israël a à nouveau bombardé vendredi la capitale libanaise ainsi que la principale route menant en Syrie. La ville de Tulkarem, en Cisjordanie, a également été visée. L’Iran affirme que ses alliés du Hezbollah et du Hamas ne reculeront pas.
France, États-Unis, Russie, ONU... La communauté internationale a condamné d'une seule voix mardi les tirs de missiles par l'Iran sur Israël. Seul le Hamas palestinien a salué une "vengeance pour nos martyrs héroïques".
Quelque 200 missiles auraient été lancés par Téhéran sur l’État hébreu, qui mène au Liban une guerre contre le Hezbollah, allié de l’Iran. L’attaque avait été annoncée par les services de renseignement américains plus tôt dans la journée.

septembre 2024

Le Hezbollah libanais a confirmé samedi, dans un communiqué, que son chef, Hassan Nasrallah, a été tué et s'est engagé à poursuivre la bataille contre Israël "en soutien à Gaza et à la Palestine". Pour l'heure, l'État hébreu et des soutiens du mouvement chiite ont notamment commenté l'assassinat du leader chiite. Les réactions de l'Occident se font bien plus discrètes.
Depuis le début de la guerre contre le Hamas à Gaza et le Hezbollah dans le Sud-Liban, l’armée israélienne a renforcé ses opérations de brouillage des télécommunications. Et notamment des signaux GPS qui permettent de guider les missiles et drones. Quitte à perturber profondément la vie quotidienne des Libanais et des Israéliens.
Un document, publié le 16 septembre égrène sur 649 pages la liste des morts identifiés au 31 août, et souligne le lourd tribut payé par les moins de 18 ans. En mai, les autorités israéliennes annonçaient quant à elles « la mort de 14 000 terroristes et de probablement 16 000 civils ».
La Défense civile de Gaza a fait état dans la nuit de lundi à mardi de la mort de 40 personnes dans une attaque israélienne sur la zone humanitaire d'Al-Mawasi à Khan Younès, Israël soulignant avoir visé un "centre de commandement" du Hamas.
La guerre dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas palestinien est entrée samedi dans son 12e mois sans signe de répit dans les bombardements meurtriers israéliens et sans espoir d'une trêve rapide ou d'une libération des otages.
Une enquête internationale pour "crimes de guerre" doit être ouverte contre l'armée israélienne, qui a détruit de manière "injustifiée" des quartiers entiers de Gaza le long de la frontière de l'enclave palestinienne avec Israël afin d'y créer une zone tampon, réclame Amnesty international jeudi.
Professoral, une baguette à la main, Benjamin Netanyahou pointe un fin trait bleu sur une carte géante de la bande de Gaza. Un fin trait d’une importance capitale, défend le Premier ministre israélien. "La réalisation des objectifs de la guerre passe par le couloir de Philadelphi", assène-t-il, lors d’une conférence de presse donnée ce lundi 2 septembre. "Nous ne quitterons pas Philadelphi".

août 2024

L'armée israélienne a affirmé vendredi qu'elle avait mis fin à son opération de plusieurs mois dans les villes du sud de Gaza, Kahn Younès et Deir al-Balah, ajoutant que 250 militants ont été tués.
En seulement dix mois, le terrible bilan humain du conflit en fait déjà l’un des plus sanglants du siècle. Et l’ampleur des dégâts dans l’enclave palestinienne pourrait le rendre bien plus lourd.
Neuf employés de l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) "pourraient avoir été impliqués" dans les attaques du Hamas du 7 octobre en Israël, selon l'enquête interne des Nations unies qui portait sur 19 personnes accusées par Israël.
En pleine poussée des tensions entre Israël d’un côté, l’Iran et ses alliés de l’autre, le Pentagone a annoncé vendredi le déploiement de navires et d’avions supplémentaires dans la région.
L’armée israélienne a annoncé ce jeudi 1er août la mort du commandant des brigades Al-Qassam. Il avait été visé par une frappe dans le sud de la bande de Gaza il y a deux semaines.

juillet 2024

Les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique iranienne, ont affirmé mercredi que le chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, avait été tué à Téhéran avec l'un de ses gardes du corps. Suivez en direct les derniers développements du conflit au Moyen-Orient.
L'armée israélienne a assuré mardi soir que ses chasseurs avaient "éliminé" en frappant Beyrouth le commandant de la milice chiite pro-iranienne Hezbollah qu'elle tient pour responsable de la mort d'enfants sur le plateau syrien du Golan annexé.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a suggéré dimanche que la Turquie puisse intervenir militairement contre Israël dans la guerre à Gaza. "Tout comme nous l'avons fait au Haut-Karabakh, comme nous l'avons fait en Libye ; nous ferons la même chose ici", a déclaré Erdogan lors d'une réunion de son parti AKP à Rize, sur la mer Noire.
Plus d'une centaine de milliers de Palestiniens ont de nouveau fui les bombardements à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, sans nulle part où aller, selon l'Onu. Des tirs d'artillerie et des frappes aériennes meurtrières ont visé la bande de Gaza, où l'armée israélienne a récupéré les corps de cinq Israéliens tués durant l'attaque du Hamas le 7 octobre et emmenés dans le territoire palestinien.
Cette frappe sur l’école, située dans la région de Deir Al-Balah, a également fait « plus de 100 blessés ». Selon le ministère, plus de 39 000 personnes ont été tuées à Gaza depuis le 7 octobre 2023.
Plusieurs frappes meurtrières ont frappé Gaza mercredi, alors que le Premier ministre israélien a annoncé son intention "d'augmenter la pression" militaire sur le Hamas. Les États-Unis ont par ailleurs annoncé mercredi la fin de la mission de leur jetée flottante à Gaza.
Entre le 6 et le 9 juillet, l’armée israélienne a pris pour cible quatre écoles dans la bande de Gaza. Les bombardements de ces infrastructures civiles, qui servaient de camps de réfugiés, ont provoqué plusieurs dizaines de morts et de blessés. Bien que l'armée israélienne affirme avoir pris des mesures pour limiter les pertes civiles, des experts en munitions affirment que tout explosif largué sur ces zones densément peuplées risque de provoquer des pertes civiles importantes.
L'ONG Oxfam accuse Israël, dans un rapport publié jeudi, d'utiliser l'eau comme "arme de guerre" à Gaza alors que la quantité d'eau disponible dans l'enclave palestinienne a chuté de 94%, selon l'ONG.
La présence du virus responsable de la polio a été détectée dans plusieurs échantillons d'eaux usées de la bande de Gaza, a annoncé jeudi le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, dénonçant une "catastrophe sanitaire".
Alors que les combats entre l'armée israélienne et le Hamas sont poursuivies mardi dans plusieurs secteurs de la bande de Gaza, la Défense civile, organisme dépendant du Hamas, a annoncé mardi la mort de 57 personnes dans plusieurs frappes israéliennes.
Des groupes armés palestiniens de Gaza ont commis "des centaines" de crimes de guerre lors de l'attaque sans précédent du 7 octobre en Israël, selon Human Rights Watch (HRW), qui a publié, mercredi, un rapport sur le sujet, aussitôt démenti par le Hamas.
Alors que cette semaine l’armée israélienne a lancé une nouvelle opération d’envergure sur la ville de Gaza, dix experts indépendants des Nations unies ont accusé Israël de « mener une campagne de famine ciblée à Gaza ». Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l'ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, est l’une des autrices de ce compte rendu. Elle a répondu aux questions de RFI.
Les Israéliens se concentrent désormais sur la destruction des infrastructures du Hamas.
Israël continue de bombarder la bande de Gaza mardi, émettant des ordres d'évacuations qui ont contraint des centaines d'habitants à fuir à nouveau plusieurs secteurs du sud du territoire palestinien, déjà dévasté par près de neuf mois de guerre. L'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) estime "qu'environ 250 000 personnes ont été touchées par ces ordres".

juin 2024

Une enquête publiée ce mardi 25 juin par le consortium «Forbidden Stories» révèle que plus de cent journalistes, essentiellement palestiniens, ont été tués. Tsahal a affirmé «ne pas blesser intentionnellement des journalistes».
Les accusations d’antisémitisme proférées par les autorités israéliennes font mouche dans la population, prise dans les méandres de la politique israélienne sur fond de bruits de canons.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a qualifié la réponse du Hamas de "signe d'espoir".
“The Wall Street Journal” a eu accès aux messages de Yahya Sinwar envoyés aux membres du Hamas participant aux négociations autour d’une trêve avec Israël. Abondamment repris dans la presse israélienne, ils révèlent le “froid mépris pour la vie humaine” du cerveau des massacres du 7 octobre.
L'ambassadeur israélien aux Nations unies a annoncé vendredi avoir été notifié de l'ajout de l'armée israélienne à la "liste de la honte" de l'ONU, qui doit être publiée le 18 juin et recense les responsables de violations des droits des enfants dans des zones de conflit. Le Hamas aurait également été inclus, rapporte une source diplomatique.
Alors que les médiateurs accentuent la pression pour qu'Israël et le Hamas acceptent un plan de Cessez-le-feu à Gaza, le ministre israélien de la Défense a affirmé que le mouvement islamiste palestinien ne pourrait gouverner Gaza et que l'État hébreu était en train de "préparer une alternative de gouvernement".

mai 2024

Le mouvement islamiste palestinien Hamas a jugé "positive" vendredi soir la nouvelle feuille de route israélienne en vue d'un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et de la libération d'otages dévoilée par le président américain Joe Biden.
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé mardi la mort de 21 personnes dans une frappe israélienne sur un camp de déplacés dans le sud du territoire palestinien, deux jours après un bombardement similaire à Rafah. La Maison-Blanche continue de juger qu’Israël n’a pas lancé contre cette ville du sud de la bande de Gaza une offensive “majeure”, susceptible de remettre en cause le soutien américain.
L’Autorité palestinienne a accusé Israël d’avoir perpétré « un massacre » dimanche, en frappant un centre pour personnes déplacées à Rafah. L’attaque, qui a fait au moins 35 morts selon les autorités de Gaza, a été confirmée par l’armée israélienne, qui assure avoir visé « un quartier général du Hamas ».
En bombardant un camp de déplacés dans la grande ville du sud de Gaza, faisant plusieurs dizaines de morts, l’État hébreu répond avec horreur à la Cour internationale de justice, qui lui a ordonné de suspendre ses opérations militaires, estime le journal palestinien “Al-Quds”.
La Belgique espère réunir un large groupe de pays européens afin d'aboutir à une reconnaissance de l'État palestinien dans le cadre d'un processus qui mettrait fin à la violence en cours depuis le 7 octobre, a expliqué lundi le Premier ministre, Alexander De Croo, à l'issue d'un entretien à Bruxelles avec son homologue palestinien, Mohammad Mustafa, en compagnie de la ministre belge des Affaires étrangères, Hadja Lahbib.
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a condamné lundi une frappe israélienne à Rafah qui a fait des dizaines de morts, soulignant que "ces horreurs doivent cesser".
La branche armée du Hamas palestinien a dit dimanche avoir visé Tel-Aviv avec un "important barrage de roquettes" dans un message publié sur le réseau social Telegram.
Le ministère des Affaires étrangères du gouvernement espagnol du socialiste Pedro Sánchez a averti samedi Israël que les ordonnances émises par la Cour internationale de justice (CIJ) sont "contraignantes" et a exigé leur respect.
Le procureur de la CPI a réclamé ce mardi des mandats d’arrêt contre deux dirigeants de l’Etat israélien, parmi lesquels le Premier ministre, et du Hamas.
Lundi 20 mai, Kharim Khan, le procureur de la Cour pénale internationale, a demandé que soient émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, son ministre de la Défense, le chef du Hamas à Gaza et deux autres responsables du mouvement palestinien. Un coup dur pour les dirigeants de l’État hébreu qui redoutaient cette décision et qui avaient tenté de s’y opposer, commente la presse internationale.
Un groupe de militants pacifistes israéliens ont tenté de protéger dimanche un convoi humanitaire à destination de la bande de Gaza, pour empêcher qu'il soit attaqué par des activistes israéliens comme d'autres ces derniers jours, a constaté une correspondante de l'AFP.
Madrid a refusé à un navire transportant une cargaison d'armes à destination d'Israël l'autorisation d'accoster dans un port espagnol, a déclaré jeudi le ministre espagnol des Affaires étrangères, Jose Manuel Albares.
De violents combats ont eu lieu lundi entre les soldats israéliens et le Hamas à Rafah et à Jabaliya, dans le sud et dans le nord de la bande de Gaza. Des Palestiniens ont continué de fuir des secteurs de Rafah, mais certains disent ne pouvoir partir faute de moyens.
Les bombardements israéliens ont largement mis à mal les infrastructures de santé dans la bande de Gaza. Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a ouvert mardi un hôpital de campagne de 60 lits à Rafah avec 11 sociétés nationales.
Le quotidien américain «The New York Times» s’est procuré sept dossiers des services de renseignement du mouvement islamiste entre 2016 et 2023. Via un vaste réseau d’informateurs, le Hamas y compilait des renseignements sur des milliers de Palestiniens et s’en servait pour les intimider.
Une offensive terrestre israélienne sur Rafah conduirait à une "catastrophe humanitaire colossale", a prévenu vendredi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, au moment où les opérations militaires contre le Hamas dans cette ville surpeuplée paralysent l'entrée de l'aide dans la bande de Gaza.
Tsahal a appelé ce lundi 6 mai les Gazaouis présents dans l’est de la ville à rejoindre des «zones humanitaires», assurant débuter une «opération d’ampleur limitée» dans la ville du sud de la bande de Gaza.
Le premier ministre israélien a déclaré que son pays « ne [pouvait] accepter » la demande du mouvement palestinien que l’accord prévoit la fin définitive des hostilités dans la bande de Gaza.
Les 88 parlementaires, auteurs d’une lettre adressée au président, précisent cependant que doivent être exclus de cette possible suspension de l’aide américaine les systèmes israéliens de défense antimissile, comme le Dôme de fer.

avril 2024

Le Hamas doit donner sa réponse à la contre-proposition de pause des combats amendée par Israël. Sous couvert d’anonymat, un membre du mouvement islamiste palestinien a affirmé qu’il n’y avait «aucun problème majeur» dans le texte.
Une proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza a été présentée au Hamas, prévoyant une cessation des hostilités pendant 40 jours associée à la libération d’otages et de prisonniers, a déclaré lundi à Ryad le ministre britannique des Affaires étrangères, David Cameron.
Un responsable local parle d’une opération « sans précédent » dans le camp de déplacés de Nour Shams, en Cisjordanie. Ismaïl Haniyeh, chef de file du Hamas, a été reçu par le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
« Le Moyen-Orient est au bord du précipice. Les derniers jours ont vu une escalade dangereuse, par les mots et les actions », a déclaré jeudi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Il a dénoncé la situation des 2,4 millions de Palestiniens endurant « la mort, la destruction, le déni d’aide humanitaire vitale », et la faim.
Il reste encore 129 Israéliens entre les mains du Hamas, dont 34 sont morts selon Tel Aviv. L’organisation islamiste palestinienne dit avoir besoin de «temps et de sécurité» pour les retrouver, car ils se trouvent détenus par «différents gr
L’Union européenne a annoncé ce vendredi 12 avril avoir sanctionné les branches militaires du Hamas et du Jihad Islamique pour des pratiques «systématiques» lors de l’attaque terroriste du 7 octobre sur l’Etat hébreu.
Àla une de la presse ce vendredi matin, une nouvelle information sur la guerre à Gaza : Israël a utilisé l’intelligence artificielle pour localiser 37.000 cibles. Nom du système : Lavende. Difficile, selon le Washington Post, de trouver un sobriquet plus aérien que celui-là. À l’origine de l’information, six officiers des services de renseignements israéliens qui ont témoigné dans une enquête détaillée par deux médias israéliens.
Le président américain Joe Biden a pressé jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de "conclure sans délai un accord" pour un "cessez-le-feu immédiat" dans la bande de Gaza.
L'armée israélienne a annoncé lundi que 600 de ses soldats ont été tués depuis le 7 octobre 2023, date du début de la guerre avec le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

mars 2024

Le Hezbollah et son allié Amal ont annoncé mercredi soir huit morts dans leurs rangs, parmi lesquels des secouristes, dans des frappes israéliennes dans le sud du Liban portant à 16 le nombre de victimes d'une journée d'échanges de tirs transfrontaliers.
Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a salué lundi l’adoption par le Conseil de sécurité d’une résolution exigeant un cessez-le-feu "immédiat" à Gaza et la libération des otages, estimant que ne pas l’appliquer serait "impardonnable".
Les Etats-Unis avaient déposé à l’ONU un projet appelant à un cessez-le-feu immédiat et durable, rappelant le risque de famine dans l’enclave palestinienne. Jusqu’ici, Washington, principal allié d’Israël, a mis son veto à plusieurs résolutions appelant à des cessez-le-feu.
L’armée israélienne mène depuis quatre jours une opération dans le complexe hospitalier Al-Chifa, dans la bande de Gaza, où elle a annoncé, jeudi, avoir déjà tué "plus de 140" combattants palestiniens.
Washington a confirmé lundi la mort du chef adjoint de la branche armée du groupe islamiste palestinien, Marwan Issa. C’est le responsable le plus haut placé tué sur ce territoire par l’armée israélienne depuis le début de la guerre.
Depuis plusieurs semaines, le risque de famine est évoqué dans la bande de Gaza, sans pour autant qu'elle ne soit décrétée. L'ONU a annoncé lundi que d'ici fin mai, en l'absence de mesures "urgentes", le nord de l'enclave basculerait au niveau le plus élevé d'insécurité alimentaire, tant en termes d'ampleur que de gravité. France 24 revient sur les critères stricts pour déclarer l'état de famine dans un territoire.
L’Organisation mondiale de la santé s’est, elle, dite « terriblement préoccupée » par les combats près de l’hôpital Al-Shifa. Le Hamas a dénoncé un « crime de guerre », affirmant que des milliers de personnes étaient réfugiées dans l’hôpital.
Le mouvement islamiste avait critiqué la nomination de l’économiste Mohammad Mustafa au poste de premier ministre de l’Autorité palestinienne, susceptible d’« aggraver les divisions » entre Palestiniens.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a validé le plan d’invasion de Rafah. Son cabinet annonce vendredi que les préparatifs pour évacuer les civils peuvent débuter.
Un premier bateau chargé de vivres pour la population affamée par plus de cinq mois de guerre est arrivé vendredi au large de la bande de Gaza, au moment où les Palestiniens se rassemblaient sous tension pour la première grande prière depuis le début du ramadan.
La nomination d'un fidèle de Mahmoud Abbas au poste de Premier ministre palestinien va "renforcer les divisions" et prouve la "déconnexion de l'Autorité palestinienne de la réalité", ont dénoncé vendredi le Hamas, le Jihad islamique et d'autres formations.
Un premier bateau chargé de vivres est en route mercredi pour la bande de Gaza où la population est menacée par la famine, en plus des bombardements, après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas sans trêve à l'horizon.
Le navire, qui s’apprête à quitter Chypre, appartient à l’organisation caritative espagnole Open Arms et transportera des denrées alimentaires fournies par l’organisation caritative américaine World Central Kitchen.
Ce port temporaire, qui prendrait la forme d’un ponton flottant, devrait permettre d’acheminer davantage d’aide humanitaire dans l’enclave, par voie maritime.
L'établissement et l'expansion de colonies israéliennes dans les territoires palestiniens occupés relève "du crime de guerre" et "risque d'éliminer toute possibilité pratique d'établir un Etat palestinien viable", a mis en garde vendredi l'ONU.
Une trentaine d'artistes et universitaires belges ont lancé une pétition en ligne pour appeler au boycott d'Israël, alors que les bombardements et l'offensive terrestre menés par l'État hébreu ont fait plus de 30.000 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Cinq mois après le début de la riposte israélienne à Gaza en réponse aux massacres du Hamas, le 7 octobre 2023, l’étroite bande de terre palestinienne a été rendue en bonne partie inhabitable. Il est inutile d’invoquer la solution des deux Etats si ce territoire martyrisé reste un champ de ruines.
Tout comme le «oui mais» après le 7 octobre nous a meurtris, rien ne justifie une telle accumulation de morts civils, rien ne justifie de laisser la famine gagner la bande de Gaza,
Symbole d'unité nationale dans le conflit face au Hamas, le cabinet de guerre israélien est secoué par la rivalité politique entre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le centriste Benny Gantz, en tête des intentions de vote.
Les rebelles yéménites ont attaqué le navire dans le golfe d’Aden ce mercredi 6 mars. Un responsable américain annonce deux morts et six blessés.
Critiquées régulièrement par Israël en raison de leur supposé silence sur le sujet, les Nations Unies documentent dans un rapport publié lundi 4 mars des violences sexuelles commises par le mouvement terroriste palestinien.
Les tensions sont encore montées lundi entre Israël, qui a accusé l'UNRWA d'employer "plus de 450 terroristes" à Gaza, et l'agence onusienne qui a rapporté des "tortures" subies par ses employés arrêtés dans le territoire palestinien.
Le chef de l'UNRWA tire la sonnette d'alarme.
Des milliers de personnes sont à nouveau descendues dans les rues de nombreuses villes israéliennes samedi soir pour manifester contre le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu et pour exiger la libération des otages restant encore détenus par le groupe islamiste palestinien Hamas.
Un haut responsable américain a assuré samedi qu’Israël avait “plus ou moins” donné son accord pour une trêve dans la guerre à Gaza et que désormais “la balle était dans le camp du Hamas” pour qu’elle entre en vigueur.

février 2024

Le ministère du territoire administré par le Hamas fait état d’au moins 104 morts et 760 blessés dans la ville de Gaza, accusant l’armée israélienne de « massacre ». Cette dernière dit que « des dizaines de Gazaouis ont été blessés par des bousculades et des piétinements ».
Des soldats de Tsahal ont tiré à balles réelles sur des Palestiniens qui se ruaient sur des camions d’aide humanitaire à Gaza. Des sources israéliennes, qui ont confirmé ces tirs, ont indiqué que les soldats se sont sentis «menacés».
L'Égypte, le Qatar, les États-Unis, la France et d'autres pays tentent de négocier depuis plusieurs semaines un nouveau cessez-le-feu entre Israël et le Hamas. Une délégation israélienne menée par le chef du Mossad, les services de renseignement extérieurs, était à Paris le week-end dernier pour des discussions sur un possible accord de trêve à Gaza, incluant la libération d'otages sur les 130 toujours entre les mains du Hamas.
Plusieurs responsables de l’ONU ont déploré ce mardi 27 février devant le Conseil de sécurité la propagation de la famine dans l’enclave palestinienne, assiégée et bombardée par Israël. Le nord du territoire est particulièrement menacé.
Le gouvernement de l’Autorité palestinienne (AP) a remis lundi sa démission au président Mahmoud Abbas. L’entité gouvernementale qui gouverne avec des pouvoirs limités en Cisjordanie occupée est vivement critiquée depuis le 7 octobre par les Palestiniens de l'intérieur pour son “impuissance” face à Israël à Gaza et en Cisjordanie occupée. Ce changement d’exécutif à venir semble être “un petit pas dans la bonne direction” en vue d’une réforme de l’AP, mais le chemin est encore long.
Le gouvernement de l'Autorité palestinienne, qui siège en Cisjordanie occupée, a remis lundi sa démission au président Mahmoud Abbas, a déclaré le Premier ministre Mohammed Shtayyeh.
Répondant à la publication du premier plan israélien pour l’après-guerre avec le Hamas, le chef de la diplomatie américain a réaffirmé son opposition à la réoccupation militaire de Gaza, et en a profité pour dénoncer les colonies en Cisjordanie.
L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a atteint un "point de rupture", a mis en garde jeudi son patron Philippe Lazzarini dans une lettre au président de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a proposé un plan pour l'après-guerre dans la bande de Gaza prévoyant la gestion du territoire par des responsables palestiniens locaux, ont rapporté vendredi les médias israéliens.
Les attaques du Hamas perpétrées en Israël le 7 octobre ont donné lieu à des violences sexuelles systématiques et préméditées, selon un rapport d'une organisation israélienne. Elle décrit ces exactions comme une partie intégrante des agressions criminelles.
Ces violences ont été perpétrées par le Hamas « délibérément contre les civils israéliens », note document, fondé sur les récits de témoins.
L'ONG Médecins sans frontières (MSF) a dénoncé mercredi "avec la plus grande fermeté" une frappe israélienne contre une de ses résidences dans le sud de la bande de Gaza, fatale à deux membres de la famille d'un de ses employés.
« Nous avons besoin d’un cessez-le-feu maintenant ! Les otages doivent être libérés, les bombes doivent cesser de tomber et l’accès à l’aide humanitaire doit être libre. L’humanité doit prévaloir », a insisté Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Trois agences des Nations Unies, ont publié un rapport sur le risque croissant de décès d’enfants dans la bande de Gaza. Il dénonce une situation «sans précédent dans le monde».
Le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies a annoncé suspendre de nouveau la distribution de l’aide dans le nord de la bande de Gaza
L'armée israélienne mène depuis jeudi une opération dans l'hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, où, selon des "renseignements crédibles", auraient été retenus des otages du Hamas. Elle a affirmé vendredi avoir arrêté 20 personnes en lien avec l'attaque du 7 octobre. Le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien fait état, pour sa part, de plusieurs patients morts dans l'établissement hospitalier. Médecins sans frontières parle de son côté d'une "situation chaotique" sur place.
Quatre civils, dont une femme et deux enfants, ont été tués et neuf personnes blessées mercredi dans des raids israéliens sur le sud du Liban, a indiqué une source de sécurité libanaise à l'AFP.
Des négociations se tiennent actuellement au Caire.
Alors qu'il est question d'une offensive de l'armée israélienne contre Rafah dans le sud de l'enclave palestinienne de Gaza, le gouvernement israélien a proposé d'évacuer la population vers des campements de tentes à la frontière avec l'Égypte, selon des informations de presse.
Israël a mené une opération nocturne à Rafah ce dimanche soir, devenue un gigantesque campement pour les réfugiés Palestiniens.
Le "corridor de Philadelphie" est une zone tampon entre la bande de Gaza et l’Égypte. Ce couloir de 100 mètres de large et de 14 km de long pourrait représenter la seule voie de passage pour des centaines de milliers de Palestiniens en cas d’offensive majeure de l’armée israélienne à Rafah. Benjamin Netanyahu affirme depuis des semaines vouloir prendre le contrôle de ce couloir, une menace qui inquiète les autorités égyptiennes. Décryptage.
L'armée et l'agence de la sécurité intérieure israéliennes ont affirmé samedi avoir découvert un tunnel du mouvement islamiste Hamas sous le quartier général de l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) dans la ville de Gaza.
La perspective d’une trêve entre Israël et le Hamas s’éloigne. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a balayé mercredi d’un revers de la main les minces espoirs apparus ces derniers jours alors que les efforts diplomatiques semblaient tendre vers une désescalade. Décryptage.


Pour voir les références d’un(e) auteur(e), cliquez sur son nom.
Pour voir les références d’un mot-clé, cliquez dessus.

Autres Thématiques