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giec042022 focusclimat

juillet 2022

Avec le 6ème rapport d’évaluation du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), une nouvelle génération de scénarios climatiques permet de mieux appréhender les futurs possibles en termes de dérive climatique. Les scénarios dits SSP (Shared Socio-economic Pathways) viennent remplacer les scénarios dits RCP (Representative Concentration Pathways).
Canicules, incendies, inondations… La crise climatique touche toujours plus durement la France, comme le reste du monde, illustrant les derniers rapports du GIEC, qui a appelé à des mesures immédiates, radicales pour « garantir un avenir vivable ».
Virginie Duvat-Magnan, professeure de géographie à Rochelle Université et chercheuse au LIENSs, a mené une étude de terrain sur les Antilles et participé à la rédaction du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Elle dirige actuellement une étude de terrain avec une équipe aux Antilles, et ses résultats ont dévoilé un constat alarmant à propos de ces îles : Des zones pourraient devenir inhabitables d’ici 2040, en raison de la montée des eaux.

juin 2022

Dans un rapport publié le 4 avril 2022, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a une nouvelle fois appelé à une baisse radicale de la consommation et de la production des énergies fossiles, pour atteindre l’objectif fixé par l’accord de Paris sur le climat adopté en 2015 (1). Wolfgang Cramer est directeur de recherche au CNRS, à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale. Il a coordonné l’un des chapitres du second volet du sixième rapport d’évaluation du GIEC (2), et il a répondu aux questions de Monaco Hebdo.
Canicule, anyone? Si l'on veut sortir du bourbier climatique, il faut transformer notre société. Radicalement. Et maintenant. On en parle avec Céline Guivarch, coauteure du dernier volet du rapport du GIEC.
En 2019, environ 15% des émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine provenaient du secteur des transports. La croissance moyenne de ces émissions dues aux transports a été constante entre 2010 et 2019, d’environ 2% par an. En France, le poids des transports est de 30%
Ce soir sur QG, Aude Lancelin reçoit François Gemenne, membre du GIEC, spécialiste en géopolitique du réchauffement climatique, pour un grand entretien choc. Alors qu’un fort épisode de canicule frappe la métropole, les prévisions pessimistes des derniers rapports du GIEC semblent de plus en plus concrètes.
Il y a deux mois, c’est dans un assourdissant mutisme médiatique que le Groupe d’experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a publié le dernier volet de son sixième cycle d’évaluation, intitulé « Atténuation du changement climatique ». Pour rappel, le GIEC a été créé en 1988 par les Nations unies dans le but de rassembler et synthétiser les travaux pluridisciplinaires sur le changement climatique1. Sans équivoque et sans surprise, ses membres réaffirment la nécessité d’agir radicalement dans les années à venir afin d’inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre pour demeurer sous la barre des 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. Près de 3000 pages sont ainsi consacrées aux solutions qui s’offrent à l’humanité pour atteindre cet objectif.
Conférence à deux voix, juin 2022. Écologie, progrès et décroissance.
Les auteurs du dernier rapport du GIEC cèdent à la tentation de croire que les énergies « vertes » peuvent se substituer rapidement à leurs homologues fossiles, estime Jean-Baptiste Fressoz dans sa chronique au « Monde ».
Début avril est paru le rapport du troisième groupe de travail du GIEC portant sur les scénarios de réduction des émissions de gaz à effet de serre, pour limiter le changement climatique, autrement dit, les moyens d’action. Hélène Chauviré et Louise Badoche de Carbone 4 en ont proposé récemment une synthèse des points clés [1].

mai 2022

La communauté scientifique s’accorde-t-elle aujourd’hui pour dire que, sans sobriété, la neutralité carbone est impossible à atteindre ? Malheureusement, il n’y a pas d’accord au niveau de la communauté scientifique sur la nécessité de considérer la sobriété pour faire de la neutralité carbone une réalité.
Le dernier rapport du groupe de travail du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) nous donne jusqu’en 2030 pour arrêter le réchauffement climatique à 1,5°C. Le rapport propose plusieurs étapes essentielles pour atteindre cet objectif. Les étapes sont :
Les rapports du Giec ont encore alerté au mois d’avril 2022 sur les défis et l’urgence de la lutte contre le changement climatique, enjoignant les gouvernements à agir au plus vite. Et si la solution passait par des approches territorialisées ? Le groupe de réflexion « The Shift Project » propose de sensibiliser les échelons décisionnels locaux pour faire bouger les choses et inciter l’État à spécifier son action selon les territoires. Explications.
Les températures moyennes d’avril 2022 à la surface de la planète sont d’accord avec le dernier rapport du GIEC. Bon, ok, c’est un peu trop anthropomorphiste comme vision des choses naturelles. Alors disons que ces températures, qui n’ont pas d’idées ni d’intentions et ne lisent pas les rapports du GIEC, correspondent tout à fait avec ce que les experts y écrivent.
Aujourd’hui, j‘ai donné une conférence sur le climat dans mon ancienne école secondaire à Genève — et j’ai reçu un cours magistral sur nos défaillances. Ceci est l’histoire d’une journée qui m’a bouleversée.
Le dernier rapport du Groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié le 4 avril, a suscité de grandes inquiétudes, comme le précédent publié au début de l’année 2022. Le premier porte sur les impacts des changements climatiques. Le deuxième présente un portrait des solutions possibles en réponse à la crise du climat. Cet article vise à créer un lien entre ces deux rapports majeurs et revient sur les points essentiels qu’il faut retenir.
La 3ème partie du 6ème Rapport du GIEC (AR6WG3) est sortie ce 4 avril. Elle pose sur la table les solutions possibles pour stabiliser le réchauffement du climat à +1.5°C par rapport à 1850 et ce, d’ici la fin du siècle. Les émissions de gaz à effet de serre (GES) depuis l’époque pré-industriel (1850) n’ont fait qu’augmenter pour atteindre un nième record annuel de 59 000 000 000 tonnes de CO2-eq en 2019. Il nous reste 3 ans pour inverser cette courbe mondiale et atteindre zéro GTCO2-eq/an d’ici 2050. Si nous n’y parvenons pas, nous serons dans une trajectoire de réchauffement qui mettra en péril notre capacité d’adaptation aux changements climatiques et rendra invivables certaines régions du globe. Les scientifiques de ce rapport restent optimistes, nous avons tous les outils nécessaires pour y arriver !
Peut-on croître sans polluer ? C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle. Quoi de mieux que le rapport du GIEC sur l’atténuation du changement climatique pour éclairer la question du « découplage », cette hypothèse d’une dissociation entre croissance du PIB et émissions de gaz à effet de serre. Direction le Chapitre 2 où une partie est dédiée au sujet (voir : Le découplage dans le rapport AR6 du GIEC). Cette partie mobilise 21 études scientifiques et la grande majorité d’entre elles sont sceptiques. Le découplage y est décrit comme « insuffisant » avec des taux de réduction « bien trop faibles », et la croissance verte comme une stratégie « trompeuse » et « malavisée » qui « repose en partie sur la foi ».
Le climatologue François Gemenne est devenu très pessimiste quand aux possibilités de l’humanité à ralentir le réchauffement climatique ou face à l’avenir de l’écologie politique.

avril 2022

Pour l’économiste, contrairement à certaines interprétations rapides, le GIEC n’annonce pas la possibilité d’une « croissance verte », mais donne au contraire des arguments supplémentaires aux partisans de la décroissance.
Interpeller à tout prix. Voici sans doute le mot d’ordre des actions de désobéissance civile d’Extinction Rebellion pendant ce week-end de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle 2022. La radicalité de leur militantisme écologiste est symptomatique de la manière dont le dérèglement climatique n’est plus seulement une question politique, mais existentielle, intime. L’angoisse parsème les conclusions apocalyptiques du dernier rapport du GIEC.
Quel est l’impact des rapports du Giec ? La société, les médias et les politiques s’en saisissent-ils assez ? La voix des climatosceptiques porte-t-elle toujours autant ? Analyse avec Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail I du Giec, centré sur les constats physiques de l’évolution du climat.
Voici, pour les francophones, un long fil qui présente les points clés que j’ai retenus du rapport du groupe III du GIEC d’avril 2022 sur l’état des connaissances scientifiques vis-à-vis de l’atténuation du changement climatique...
For the first time the world is in a position to limit global heating to under 2C, according to the first in-depth analysis of the net zero pledges made by nations at the UN Cop26 climate summit in December.
Trois ans pour agir : le slogan a été repris partout lors de la publication du dernier rapport du Giec, portant cette fois sur les solutions au changement climatique. Si les experts appellent en effet à une action immédiate pour assurer "un avenir vivable", il n'est pas question pour autant de se dire que tout sera fini dans trois ans et que plus rien ne pourra être entrepris. Au contraire, au point où nous en sommes, chaque dixième de degré compte. Plus on agira vite, mieux ce sera, mais chaque action compte.
Renaud Duterme, co-animateur du blog Géographies en mouvement et auteur notamment de « Nos mythologies écologiques » (Les Liens qui libèrent, mars 2022), réagit au dernier rapport du Giec. Pour lui, il est temps de passer à la vitesse supérieure et proposer de vraies mesures politiques afin d'enrayer le réchauffement climatique.
Dans ce troisième volet du 6e rapport d’évaluation dédié à l’atténuation du changement climatique, les experts du GIEC plaident pour une réduction immédiate des émissions dans tous les secteurs et proposent des solutions et actions pour limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C... ou au moins à 2,0 degrés par rapport à l'ère préindustrielle (1850).
C’est l’affaire Galilée du XXIe siècle : la croissance économique des pays développés s’est-elle découplée des pressions environnementales ? Au cours de la dernière décennie, la réponse dominante (même si non prouvée) était : oui, les pays riches ont verdi leur croissance, ce qui signifie qu’elles peuvent désormais continuer d’augmenter leur PIB tout en réduisant leurs émissions. Cette illusion d’un consensus scientifique a servi d’épine dorsale à la plupart des politiques environnementales à travers le monde. Mais cette affirmation est-elle bien solide? Je défends que non depuis Decoupling debunked (2019) et je ne me suis jamais senti aussi confiant qu’après avoir lu le dernier rapport du GIEC sur l’« Atténuation du changement climatique. » Ce que j’ai l’intention de montrer dans cet article, c’est que l’affirmation rassurante selon laquelle le découplage est faisable, comme on peut le lire dans le résumé pour les décideurs et l’entendre en boucle dans les médias, est scientifiquement sans fondement.
Dans un entretien au « Monde », le physicien, coauteur il y a cinquante ans du rapport du Club de Rome « Les Limites à la croissance », estime que l’impératif est aujourd’hui de changer « les valeurs et les objectifs » des sociétés contemporaines, qui courent à leur perte.
GIEC : rapport du groupe 3, bilan, résumé, explication ! C'est quoi le GIEC et l'AR6WG3 ? Comment réduire les émissions ? Analyse en moins de 12 minutes !
Tirer la sonnette d'alarme ne suffit plus, il faut plus que jamais des actes. Au lendemain de la publication du dernier rapport du Giec, le philosophe Dominique Bourg livre son analyse sur l'état des connaissances actuelles et la manière dont la société réagit face à l'urgence climatique.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique »(1) suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation »(2) –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) a rendu public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation »(3). Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
Réduire de près de moitié les émissions de gaz à effet de serre en huit ans: ce scénario nécessaire pour limiter le réchauffement à +1,5C° est possible avec des outils déjà disponibles et abordables dans de nombreux secteurs, selon les experts climat de l'ONU. Le dernier rapport des experts du Giec publié lundi est sans appel. Pour ne pas dépasser le seuil de +1,5°C par rapport à l'ère pré-industrielle, il faut que les émissions atteignent leur pic avant 2025 et diminuent de 43% d'ici 2030 par rapport à 2019. Si le délai semble très court, les calculs des options disponibles par secteur montrent que "le potentiel total de réduction d'émissions d'ici 2030" est "suffisant" pour les réduire à la moitié du niveau actuel "ou moins", assure le texte.
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). À cette fin, L'ASBL propose un plan en dix point pour aiguiller les décideurs belges.
Que nous raconte le dernier volet du rapport du GIEC du groupe 3 ? Nous te résumons ici l'essentiel de 3000 pages avec des invités de luxe et le tout comme d'habitude rendu à la sauce LIMIT !
Un appel de la dernière chance, rien de moins. C’est ainsi que se présente le dernier rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), publié ce lundi 4 avril. Les spécialistes y évoquent les pistes pour atténuer le réchauffement — après avoir traité ses bases scientifiques en août 2021, puis l’adaptation à ce monde plus chaud en février.
Synthèse vulgarisée du résumé aux décideurs du groupe de travail III de l’AR6
Le dernier rapport du Giec sur les solutions au changement climatique consacre aussi une partie au coût que représenterait une action ambitieuse. Les experts sont formels : agir pour le climat, en restant sous la barre des 2°C de réchauffement, aurait des bénéfices économiques supérieurs au coût engendré. Depuis de nombreuses années, de nombreuses études démontrent l'intérêt économique à respecter l'Accord de Paris.
C’est l’autre actualité dramatique, celle dont-on parle peut-être moins fréquemment ces dernières semaines, bien qu’elle touche toutes les générations vivantes et à venir. Le dernier rapport du GIEC a été rendu public hier, il n’est pas réconfortant, mais permet un peu d’optimisme. Nous avons atteint un point de non-retour, mais nous pouvons encore nous adapter, pour limiter les dégâts, et les victimes.
La révolution climatique n’aura pas lieu en laboratoire... c’est ce qu’expliquent les scientifiques en rébellion à Camille Crosnier !
La Belgique doit prendre ses responsabilités en matière de réchauffement climatique en mettant en place un plan d'action qui permettra d'éviter le recours aux technologies polluantes tout en favorisant une réduction de la consommation d'énergie et une utilisation maximale des énergies renouvelables, demande mardi la Coalition Climat, en réaction au nouveau rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
Très attendu, le dernier rapport du Giec a été approuvé dans la soirée du dimanche 3 avril, avec deux jours de retard. Portant sur les solutions, il met à la fois l'accent sur les technologies propres et sur la baisse de la demande, autrement dit sur la sobriété, en y consacrant pour la première fois tout un chapitre. Les émissions peuvent encore être réduites de moitié d'ici 2030, mais cela nécessite la mise en place d'actions au plus tard d'ici 2025.
Valérie Masson-Delmotte est paléoclimatologue. Elle est directrice de recherche au CEA et coprésidente du groupe N°1 du GIEC depuis 2015. Elle nous fait l'honneur d'échanger avec nous sur le changement climatique dans le cadre de la sortie du Rapport du Groupe 3 du GIEC.
Au lendemain de la publication du troisième volet du rapport du Giec, l'une des autrices répond aux questions de franceinfo sur les principales conclusions de ce document.
Le troisième volet du dernier rapport du GIEC sur le climat a été dévoilé lundi. Interrogé sur La Première, le climatologue Jean-Pascal van Ypersele pointe l’importance des changements de comportements que les citoyens peuvent décider d’adopter, surtout si ces changements sont accompagnés par les politiques, qui doivent mettre à la disposition des citoyens les moyens de le faire.
Les rapports s’enchaînent et les conclusions confirment toujours les précédents travaux scientifiques. La décennie 2020-2030 était présentée comme une décennie cruciale pour atténuer le réchauffement climatique, le dernier rapport du GIEC vient de le souligner. Il liste toutes les solutions à mettre en œuvre pour atténuer le réchauffement climatique avec un message fort : nous vivons les derniers instants possibles pour limiter les dégâts. Nous avons déjà tous les outils nécessaires, ne manque plus que la volonté politique.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat a publié, lundi, un rapport détaillant l’éventail des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Les chercheurs Céline Guivarch et Franck Lecocq, coauteurs du rapport, ont répondu à vos questions.
Le Giec a présenté officiellement son résumé du troisième volet de son sixième rapport d'évaluation ce lundi 4 avril 2022. Quels sont les points forts ?
Alors que le GIEC sonne encore l'alarme, certains scientifiques, voyant que les rapports ne suffisent pas pour inverser la tendance, vont encore plus loin, en s'engageant dans la désobéissance civile. Le mouvement "scientist rebellion" prévoit des actions dans 27 pays.
Comment freiner la surchauffe de la planète et enrayer les dégâts et souffrances qu’elle inflige, tant aux humains qu’à la nature ? C’est à cette épineuse question, éminemment politique, que doit répondre le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dans un nouveau rapport qui devrait être publié lundi 4 avril, à 17 heures.
Habemus pas l’time. Attendue ce dimanche, l’approbation du dernier tome du nouveau rapport du Giec – consacré à l’atténuation de la crise climatique – a été retardée par certains désaccords au sujet, notamment, de l’indispensable sortie des énergies fossiles.
Clôturant la trilogie ouverte en août 2021 – avec son rapport sur la « science du changement climatique » suivi en mars 2022 par celui sur les « impacts et adaptation » –, le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’étude du climat) rend public ce lundi 4 avril 2022 son nouveau rapport sur l’« atténuation ».
Le Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) publie ce lundi 4 avril le dernier volet de son rapport consacré aux moyens de faire face à l’urgence climatique. Tandis que les deux précédents volets de ce 6e rapport des experts du climat de l’ONU ont confirmé l’urgence climatique, ce nouveau rapport titré AR6 Climate Change 2022: Mitigation of Climate Change (6e rapport d’évaluation sur le changement climatique : l’atténuation du changement climatique) doit permettre aux gouvernements de trouver des solutions pour limiter le réchauffement à 2°C. Il passe en revue les possibilités existantes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. La sortie rapide des énergies fossiles (le pétrole et le charron), l’électrification, la décarbonation de l’économie ainsi que la capture et le stockage du carbone figurent parmi les solutions mises en avant. Le Giec constate aussi un ralentissement dans l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre et une insuffisance des investissements.
Le dernier volet du rapport du GIEC vient de paraître. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il incite à une action urgente. Car il reste trois ans maximum pour inverser la courbe des émissions mondiales de gaz à effet de serre si l’on veut espérer limiter le changement climatique sous la barre des 1,5°C, mais aussi des 2°C.
Dans un contexte sensible de guerre en Ukraine exposant la dépendance des économies aux énergies fossiles, les experts climat de l'ONU (Giec) ont publié lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs. Selon les scientifiques, l'humanité n'a plus que trois ans pour agir pour conserver un monde "vivable".
Les promesses "creuses" entrainent la planète vers un réchauffement désastreux de 3°C mais le monde a encore une chance d'éviter le pire: transformer radicalement l'économie et faire plafonner les émissions d'ici moins de trois ans, en commençant par se désintoxiquer des énergies fossiles. Le troisième volet de la trilogie scientifique des experts climat de l'ONU (Giec) publié lundi ne laisse pas de place au doute: "C'est maintenant ou jamais", résume Jim Skea, coprésident du groupe ayant produit cet opus de près de 3.000 pages.
Le nouveau rapport des experts climat de l'ONU (Giec), publié lundi, se penche sur la réduction des émissions responsables du réchauffement climatique dont les effets catastrophiques se font déjà sentir à travers le monde. Le réchauffement par rapport à l'ère préindustrielle a déjà atteint 1,1°C, alors que l'Accord de Paris de 2015 fixe comme objectif de le contenir nettement en dessous de 2°C et si possible 1,5°C. Voici les points clés de ce rapport long de quelque 2 800 pages, qui représente le consensus scientifique mondial le plus à jour sur ces questions.
Après le rapport du Groupe de travail I (WGI) et le 2e sorti en février 2022, le 3e et dernier rapport est enfin sorti !
Dans un nouveau rapport, le Giec dresse un sombre état des lieux de nos efforts pour atténuer nos émissions de gaz à effet de serre. Il dévoile toutefois un itinéraire clair pour y parvenir, notamment avec les renouvelables.
Julia Steinberger, auteure principale du rapport GIEC, commente les enjeux climatiques mis en avant dans son rapport
Jusque là écartée par les experts du climat, la captation du carbone dans l'air apparait maintenant comme l'une des solutions pour limiter nos émissions de CO2.
Le 28 février dernier, le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) publiait la suite de son rapport annuel, alarmant sur la progression plus rapide que prévue des effets du dérèglement climatique. Quelles solutions pour lutter contre l’inévitable ?
Les 3 points essentiels à retenir sur le dernier volet du rapport d’évaluation du GIEC. Entretien avec Prof. Julia Steinberger.
Inspirés des militants d’Extinction Rebellion, les membres de Scientist Rebellion vont s’essayer à la désobéissance civile à l’occasion d’un nouveau rapport du Giec. Leurs actions vont durer toute la semaine dans vingt pays.

mars 2022

the IPCC’s latest report on climate change impacts, adaptation and vulnerability (we helped write the chapter on cities) made it explicit that people living in informal settlements in areas such as Bwaise are the most vulnerable urban populations to climate change.

février 2022

Le second volet du sixième rapport du GIEC (Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat) vient d’être publié ce lundi. Après un premier rapport sur les bases physiques du climat, celui-ci s’intéresse aux impacts du dérèglement climatique ainsi qu’aux adaptations. Et plus que jamais, les nouvelles ne sont pas bonnes. Il s'agit même de l'avertissement le plus sévère jamais lancé sur les effets du changement climatique sur l'humain et la nature.

janvier 2022

Selon les Nations Unies, les engagements pris par les parties lors de la COP26 à Glasgow aboutiraient à une hausse de températures de 2,9 à 3,1 degrés d'ici à 2100. Des nouveaux engagements en 2022 seront essentiels pour garder en vie l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C et les pays sont encouragés à accroître l'ambition de leurs engagements avant la COP27 qui se tiendra en Égypte du 7 au 18 novembre.


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