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Objectif

novembre 2025

Les Européens se sont donné pour cible de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 90 %, d’ici 2040. Une trajectoire d’envergure, même si dans les détails, l’ambition reste perfectible.
Dans une tribune au « Monde », la chercheuse Marine Ragnet pose la question de la gouvernance de l’intelligence artificielle et de ses usages. Ce sujet, souligne-t-elle, n’est « pas seulement une question d’éthique, c’est aussi une question de pouvoir ».
Les Etats les plus vulnérables, soutenus par les Européens, défendent un rehaussement des ambitions concernant l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre. D’autres pays, menés par la Chine et l’Inde, veulent rouvrir le sujet de la finance climatique.
Le 10 novembre s’ouvre la COP30 au Brésil. Boycott de Donald Trump, maintien des fossiles, objectifs climatiques beaucoup trop faibles... Reporterre récapitule les 5 points à retenir.
Les 191 pays réunis à Belem du 10 au 21 novembre doivent avancer sur de nombreux fronts : réduction des émissions de gaz à effet de serre, sortie des énergies fossiles, financements climatiques… Une gageure dans un monde où la lutte contre le réchauffement est attaquée.
La Terre passera officiellement au-dessus du seuil de réchauffement de 1,5 °C d’ici la prochaine décennie, selon le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). Pour rester en-dessous de cette limite, il faudrait en effet réduire les émissions annuelles de gaz à effet de serre de 55 % d’ici 2035 par rapport à 2019 – un objectif non réaliste compte tenu du temps qui reste et des mesures insuffisantes prises jusqu’à présent par les pays.
Pays le plus peuplé du monde et troisième plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète, l'Inde reste profondément dépendante au charbon pour satisfaire sa demande en énergie. Et pourtant, elle est aussi un poids lourd de la diplomatie du climat. Voici ce que l'on sait des engagements de New Delhi en matière de climat, avant l'ouverture lundi au Brésil de la COP30, la conférence des Nations unies sur le climat. - Emissions - L'Inde a émis 4,4 milliards de tonnes équivalent CO2 en 2024 - une unité de mesure des gaz à effet de serre favorisant le changement climatique - selon l'ONU, dépassée seulement par la Chine et les Etats-Unis. Mais avec une population de 1,4 milliard d'habitants, ses émissions par tête sont loin de figurer en haut du tableau.
Après 24 heures de négociations difficiles, les 27 ministres de l’environnement européen·nes se sont entendu·es ce mercredi matin sur de nouveaux objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2035 et 2040. À quelques jours du sommet mondial sur le climat, l’UE sauve son image et son ambition, au prix de sérieuses concessions aux États réticents.
Les Vingt-Sept maintiennent leur objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90 % en 2040 par rapport à 1990, en l’assortissant de marges de manœuvre supplémentaires pour les Etats.
La poursuite des politiques actuellement en place conduit la planète vers une hausse des températures mondiales de 2,8 °C d’ici à la fin du siècle, selon le Programme des Nations unies pour l’environnement.
La Belgique est encore loin de ses objectifs climatiques : selon le Baromètre de la transition de l’administration fédérale, les réductions d’émissions et la baisse de la consommation d’énergies fossiles doivent doubler pour atteindre la neutralité carbone en 2050.
A l’occasion des Journées de l’économie, qui s’ouvrent le 4 novembre, à Lyon, les trois économistes Mathias Abitbol, Philippe Aghion et Céline Antonin rappellent, dans une tribune au « Monde », qu’il faut pouvoir évaluer de façon indépendante l’empreinte environnementale de l’intelligence artificielle.

octobre 2025

[…] Cette baisse reste très en deçà du rythme nécessaire pour atteindre les objectifs de la période 2022-2030, fixés à environ -5 % par an dans la version provisoire de la SNBC 3 (Stratégie Nationale Bas Carbone), toujours pas publiée.
Le dépassement de l’objectif de Paris est devenu inéluctable d’ici la fin de la décennie. A la veille de la COP 30 au Brésil début novembre, l’ONU et des climatologues s’y résignent mais militent pour que ce soit temporaire.
Le palmarès annuel des ambitions climatiques des grands groupes français établi par l’ONG Les Ateliers du futur montre des progrès chez certains industriels, mais pointe aussi du doigt des lacunes dans le secteur financier.
La croissance des énergies renouvelables est en train de ralentir en raison principalement de changements politiques aux Etats-Unis et en Chine, ce qui met hors de portée l'objectif de tripler les capacités mondiales d'ici 2030 fixé lors de la COP28, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'AIE estimait encore l'an dernier possible d'atteindre cet objectif, prévu par l'accord final de la COP28 de Dubaï en 2023.

septembre 2025

L’écrasante majorité des multinationales cotées n’ont toujours pas aligné leurs plans d’investissement sur leurs objectifs de décarbonation, selon la London School of Economics. Les plans de transition des grandes entreprises manquent de crédibilité, et risquent de faire exploser le budget carbone mondial.
Le ministre de la Santé américain, Robert Kennedy Jr, a indiqué jeudi que les Etats-Unis s'opposeraient à une déclaration de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) sur les maladies chroniques, estimant notamment qu'elle défendait l'avortement et une "idéologie de genre radicale".
Le pays, fortement émetteur de carbone, prévoit de réduire ses rejets de gaz à effet de serre de 7 % à 10 % d’ici à 2035. Un objectif incompatible avec l’objectif de limiter le réchauffement à 1,5 °C.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, soit une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence.
Les pays producteurs d'énergies fossiles du monde entier prévoient d'augmenter toujours plus leurs extractions ces prochaines années, à des niveaux radicalement incompatibles avec les objectifs climatiques internationaux, selon un rapport publié lundi par plusieurs instituts de référence. "Les gouvernements, au total, prévoient de produire beaucoup plus d'énergies fossiles que ce qui serait cohérent avec une limitation du réchauffement mondial entre 1,5°C et 2°C", a souligné devant des journalistes Derik Broekhoff, de l'Institut de l'environnement de Stockholm (SEI), coauteur de cette étude. "Les pays prévoient désormais une production de ces énergies encore plus élevée comparé à il y a deux ans", lors de sa dernière édition, souligne-t-il, pointant du doigt la "déconnexion entre les ambitions climatiques et ce que les pays prévoient réellement de faire".
Canberra se fixe une cible comprise entre 62 % et 70 % de baisse d’ici à 2035 par rapport aux niveaux de 2005. Le pays est candidat à l’organisation de la COP31 en 2026.
L'Australie a dévoilé jeudi un nouvel objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre de 62 à 70% d'ici 2035 par rapport à 2005, un objectif qui n'est toutefois pas jugé assez ambitieux par les défenseurs de l'environnement.
Les Vingt-Sept, qui doivent rapidement s’entendre à l’unanimité sur une cible de réduction de leurs émissions d’ici à 2035, sont très divisés. Ils ont par ailleurs repoussé l’adoption d’engagements ambitieux pour 2040.
Une étude destinée au gouvernement établit une série de risques sanitaires, économiques et environnementaux inédits alors que le pays doit dévoiler, dans la semaine, ses prochains objectifs de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre.
La Commission espérait arracher jeudi 18 septembre un accord sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre de 90 % d’ici quinze ans. Mais la France et l’Allemagne s’opposent à ce calendrier. Un signal fâcheux à l’aube de la COP30 au Brésil et des dix ans de l’accord de Paris.
Moscou atteindra ses objectifs en Ukraine par la voie militaire si les négociations avec Kiev échouent, a averti mercredi le président russe Vladimir Poutine, assurant que ses troupes demeuraient "à l'offensive" sur l'ensemble du front. "Voyons comment se développera la situation. Sinon (si les pourparlers n'aboutissent pas, NDLR), nous devrons résoudre nos problèmes militairement", a-t-il déclaré depuis Pékin. "Tous les groupements des forces armées russes sont à l'offensive" dans tous les secteurs du front, a-t-il ajouté.
Dans une vidéo tournée fin août, l'armée russe laisse entrevoir une carte affichant ses futurs objectifs de conquête en Ukraine. Simple oubli, ou propagande volontaire ?

août 2025

Ce cap avait été fixé en 2014 après l’annexion de la Crimée par la Russie. Face à la menace croissante de Moscou, les pays de l’Alliance atlantique se sont engagés à un effort financier supplémentaire avec des dépenses s’élevant à 5 % de leurs PIB à l’horizon 2035.
This article examines the technocentric bias that characterizes climate mitigation literature, focusing on the reports of the IPCC's Working Group III. This bias stems from structural features of the scientific field that prioritizes innovation, leading to the overrepresentation of technological solutions in climate research. Funding mechanisms further reinforce this tendency by incentivizing collaboration with industrial R&D, creating a self-reinforcing loop in which scientific authority and industrial interests converge. The IPCC's institutional positioning—as a policy-relevant yet politically cautious body—amplifies this dynamic by favoring allegedly “cost-effective” technological pathways that lack practical feasibility.
Le colonel à la retraite et expert de la défense éclaire sur la nouvelle offensive de Netanyahu.
La transition énergétique européenne franchit une nouvelle étape décisive avec l’entrée en vigueur, ce 18 août 2025, du règlement (UE) 2023/1542 sur les batteries électriques. Ce texte ambitieux bouleverse la gestion de toute la filière, des producteurs aux recycleurs, et impose de nouvelles normes destinées à répondre aux défis environnementaux et industriels de l’ère électrique
Le chef d’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, redoute que le pire scénario n’émerge du sommet entre les présidents des Etats-Unis et de la Russie, qui doit se tenir vendredi 15 août en Alaska, mais se dit prêt à résister à la «pression».
A l’image de l’industrie automobile, le secteur aérien réclame un assouplissement de leurs obligations en matière d’incorporation de carburant « durable » imposées par Bruxelles.
Plusieurs organisations internationales d’auteurs, d’artistes-interprètes, d’éditeurs ou de producteurs expriment leur désillusion concernant le règlement européen sur l’intelligence artificielle, qui entre partiellement en vigueur le 2 août, et qui, selon eux, ne protège pas la propriété intellectuelle.

juillet 2025

L'accord conclu entre Washington et Bruxelles prévoit que l'Union européenne achète pour 250 milliards de dollars par an d'énergies fossiles américaines sur 3 ans (soit 750 milliards de dollars au total), une promesse qui s'annonce difficile à tenir, voire qui est "irréaliste" selon des experts de l'énergie interrogés par l'AFP. En 2024, la facture totale des importations énergétiques de l'UE s'est élevée à 375 milliards d'euros, ou 435,5 milliards de dollars, ce qui signifie que l'Europe des 27 devrait désormais acheter aux États-Unis plus de la moitié de son énergie importée.
L’arme de la faim est utilisée par la coalition de Benyamin Nétanyahou pour inciter les Palestiniens à partir. Elle veut les masser dans une « ville humanitaire », dans le sud de l’enclave, en prélude à leur possible transfert vers des pays étrangers.
La diminution des émissions de gaz à effet de serre a largement ralenti lors du premier trimestre 2025, et le reste de l’année ne devrait pas être plus glorieux. Ce rythme est insuffisant pour respecter les objectifs climatiques de la France.
Après plusieurs mois de flottements, la Commission européenne a proposé mercredi de maintenir son objectif de réduction de 90% des émissions de gaz à effet de serre en 2040, mais elle introduit des "flexibilités" face aux réticences de certains pays.

juin 2025

Alors qu’une partie du continent suffoque sous un dôme de chaleur, la lutte contre le dérèglement climatique revient à l’agenda européen. Avec plusieurs mois de retard, la Commission européenne devrait proposer cette semaine de réduire de 90% les émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2040. Mais cet objectif ambitieux sera accompagné de mesures de flexibilité pour répondre aux craintes et aux critiques croissantes de la droite et l’extrême droite.
L'objectif de réduction des émissions de CO₂ pour 2040 sera dévoilé, mercredi, par la Commission européenne. Emmanuel Macron critique les méthodes employées et un calendrier trop serré. Surtout, le chef d'État tient à la préservation de l'énergie nucléaire. Pour l'ONG Greenpeace, la France "met en danger" l'ambition climatique européenne.
Que veut Emmanuel Macron ? Longtemps, le président français a été un fervent soutien du pacte vert européen, dont se sont dotés les Vingt-Sept pour lutter contre le réchauffement climatique. Mais, depuis les élections européennes de juin 2024 et la dissolution manquée de l’Assemblée nationale, il est devenu un ardent défenseur de la simplification, voire de la dérégulation, quitte à oublier ses engagements passés. Dix ans après l’accord de Paris, sa détermination a faibli. Jeudi 26 juin, à l’occasion d’un sommet des chefs d’Etat et de gouvernement européens à Bruxelles, Emmanuel Macron a prévu de mettre sur la table le sujet de l’objectif 2040 de réduction des émissions de CO2 au sein de l’Union européenne (UE), qui doit emmener les Vingt-Sept vers la neutralité carbone à l’horizon 2050.
Face à l’incapacité des pays à diminuer les émissions de gaz à effet de serre, maintenir le réchauffement climatique sous le seuil symbolique des 1,5°C, fixé il y a dix ans par l’accord de Paris, n’est plus un objectif réaliste, constate un collectif de scientifiques dans une étude internationale annuelle sur les données climatiques.
Alors que de nombreux reculs environnementaux ont émaillé le second mandat de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, l'objectif climatique à 2040 du continent pourrait être pris en otage. Il est pourtant crucial que l'UE se positionne en amont de la COP30 de Belém.
Objectif emblématique du secteur aérien, sa décarbonation à l'horizon 2050 s'avère aujourd'hui "en péril" en raison des politiques climatosceptiques, dont celle de Donald Trump, a prévenu dimanche la principale association de compagnies, l'Iata. L'émergence de dirigeants privilégiant les énergies fossiles et des reculs réglementaires récents constituent "évidemment un revers", a déclaré la vice-présidente de l'Iata chargée du développement durable, Marie Owens Thomsen.

mai 2025

L’Union européenne est en bonne voie pour atteindre ses objectifs climatiques en 2030, s’est réjouie la Commission mercredi, même si le flottement persiste sur les ambitions du continent en 2040.
Alors que l'heure est au backlash en matière environnementale, les discours du secteur privé en Europe sont de plus en plus alignés avec les objectifs climatiques, selon un rapport publié par Influence Map. Malgré tout, les associations professionnelles comme le Medef continuent de pousser contre la transition climatique et énergétique.
Les projets de l'Inde visant à accroître massivement sa production d'acier, pour le développement de la construction notamment, mettent en péril les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre, indique un rapport publié mardi par le groupe de réflexion Global Energy Monitor. A elle seule, l'industrie mondiale du fer et de l'acier représente 11% des émissions de CO2 d'origine humaine qui réchauffent la planète, essentiellement en raison des hauts fourneaux traditionnels qui consomment du charbon d'origine fossile.
Commençons par rappeler quels sont ces objectifs climatiques dont on parle tout le temps. Au niveau européen, ils ont été initiés dans le cadre du Green Deal et sont incarnés par la loi européenne pour le climat[1]. Celle-ci inscrit dans la loi “neutralité carbone pour l’Europe en 2050”, et fixe également l’objectif intermédiaire d’une réduction des émissions de 55% entre 1990 et 2030. Ces deux objectifs sont repris en Wallonie dans le Décret neutralité carbone[2].
La France refuse que le plan de décarbonation 2040 de l'UE réhausse l'objectif de déploiement des énergies renouvelables, adopté en 2023 dans une directive que Paris veut voir remplacée par un texte traitant le nucléaire à l'égal de l'éolien et du solaire, selon une note consultée jeudi par l'AFP. La France, qui n'a pas respecté ses objectifs de développement des renouvelables, mène depuis plusieurs années un bras de fer avec la Commission européenne pour faire reconnaître son mix électrique, parmi les plus décarbonés du continent grâce à son importante production d'origine nucléaire.
Alors que l’administration américaine menace de poursuivre les entreprises qui mettent en œuvre des programmes de diversité et d’inclusion, le groupe allemand – qui emploie 17 000 personnes aux États-Unis – va notamment supprimer son objectif d’atteindre 40 % de femmes parmi l’ensemble de ses employés.

avril 2025

Le gouvernement a publié ce 16 avril la révision de la stratégie nationale de l'hydrogène décarboné. Partant d'un constat : le déploiement du marché depuis la première stratégie de 2020 a été « moins rapide qu’attendu, en France comme dans les autres pays du monde ».
Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission, étudie l’introduction de « flexibilités » à l’objectif de réduire de 90 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2040, auquel seule une petite dizaine d’Etats membres est favorable.
Paris a accueilli, les 30 et 31 mars, le sommet SOS Océan, qui réunissait décideur·ses politiques, scientifiques et personnalités publiques. Dans un discours prononcé lundi midi, Emmanuel Macron a fixé huit objectifs pour la prochaine Conférence des Nations unies pour l’Océan (Unoc), qui se tiendra en juin à Nice (Alpes-Maritimes).

mars 2025

L’entrée en vigueur de l’accord sur la gouvernance de la haute mer, l’arrêt de la surpêche mondiale et la défense de la science font partie des priorités énoncées, lundi, par le chef de l’Etat.
Les principales compagnies aériennes européennes ont mis en doute jeudi la faisabilité des objectifs d'incorporation de carburants renouvelables dans les réservoirs de leurs avions à l'horizon 2030, estimant que leur production risquait de ne pas être suffisante. L'Union européenne, dans le cadre de ses efforts de décarbonation, impose qu'une partie croissante des carburants d'aviation soit issue de sources non-fossiles ("sustainable aviation fuels", SAF en anglais). Fixée à 2% depuis le début de l'année, cette proportion doit monter à 6% en 2030 et progressivement jusqu'à 70% en 2050.
Dans un contexte de net recul des questions climatiques à l'agenda international, les atermoiements de Bruxelles interpellent: l'UE tarde à lancer la négociation sur son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2040. Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump aux Etats-Unis, les dirigeants européens sont, de fait, monopolisés par les questions de défense et de compétitivité.
Un nouveau sommet sur "la paix et la sécurité pour l’Ukraine" se tient à Paris, ce jeudi, à l’initiative du président Français Emmanuel Macron, pour mettre en place des "garanties de sécurité" pour Kiev dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie. C’est la troisième fois qu’un tel sommet est organisé pour constituer une "coalition des volontaires". Les précédents avaient eu lieu à Paris et à Londres.
La Commission européenne a reporté la présentation de son objectif climatique pour 2040 initialement attendue au premier trimestre, a confirmé lundi une porte-parole. Cette révision de la législation vise à fixer un cap intermédiaire entre les objectifs de réduction des émissions à l’horizon 2030 et la neutralité carbone en 2050, un engagement clé de l’UE. Pour 2030, l’objectif est de réduire les émissions de 55% par rapport aux niveaux de 1990.
La Déclaration de politique régionale wallonne (tout comme au niveau fédéral d’ailleurs) l’assure : « Le Gouvernement s’inscrit pleinement dans l’objectif de neutralité carbone en 2050 et un objectif intermédiaire de -55% de gaz à effet de serre d’ici 2030. En collaboration avec l’Autorité fédérale et les autres entités belges, le Gouvernement se donnera les moyens de les atteindre ». De grandes inquiétudes pèsent néanmoins sur l’atteinte de ces objectifs, alors que les rares dates inscrites dans le Plan Air-Climat Énergie (PACE) sont, les unes après les autres, reportées.

février 2025

La Chine a manqué un objectif climatique majeur en 2024 et ses émissions de carbone ont connu une légère hausse, malgré des ajouts records en matière d'énergies renouvelables, selon des données officielles publiées vendredi.D'après des analystes, ces chiffres montrent que le plus grand émetteur mondial est en retard sur un de ses engagements cruciaux de l'Accord de Paris sur le climat.L'intensité carbone, qui mesure les émissions de dioxyde de carbone par unité de PIB, a diminué de 3,4% l'an passé, a indiqué le Bureau national des statistiques (BNS).
À rebours de ses engagements pour décarboner ses activités, la major britannique a décidé d’investir 10 milliards de dollars par an dans les énergies fossiles. Elle provoque la colère des défenseurs de l’environnement. Explications.
Le ministre français chargé de l'Industrie Marc Ferracci a prévenu jeudi dans le journal Les Échos qu'il "n'assumera pas l'objectif" européen "de réduction des émissions de 90% en 2040" si Bruxelles "n'améliore pas la copie" sur l'accompagnement prévu de l'industrie.
Où en est l’effort environnemental des États européens ? Les 27 États membres de l’UE se sont fixés des engagements pour réagir au changement climatique et à ses conséquences, aux problèmes de qualité de l’air qui provoquent des décès précoces, à la chute de la biodiversité.
La Russie a profité de la campagne électorale en Allemagne pour propager de la désinformation sur les réseaux sociaux afin de "détruire la confiance dans la démocratie", a affirmé vendredi le gouvernement allemand, à deux jours du scrutin législatif.
La Chine a lancé l'an dernier la construction de centrales thermiques au charbon représentant la capacité combinée la plus importante depuis 2015, ce qui jette un doute sur son objectif d'atteindre un pic d'émissions carbone en 2030, selon un rapport publié jeudi.Pékin a commencé la construction d'unités combinant une capacité de 94,5 gigawatts (GW) en 2024, soit 93% du total mondial, indique le Centre de recherche sur l'énergie et l'air pur (Crea), basé en Finlande, et l'organisme américain Global Energy Monitor (GEM) dans un rapport.
Malgré quelques aspects très positifs, l'accord de gouvernement est loin d'être idyllique. Les mesures annoncées sont insuffisantes pour atteindre les objectifs climatiques que la Belgique s'est elle-même fixés.
Près de 200 pays du monde entier avaient jusqu'à lundi pour rendre leur nouvelle feuille de route climatique à l'ONU. Mais la quasi totalité ont raté le rendez-vous, suscitant des craintes d'attentisme des grandes économies dans leur lutte contre le changement climatique après le retour de Donald Trump.Selon une base de données de l'ONU, seuls 10 signataires de l'accord de Paris ont soumis leur stratégie actualisée de réduction des gaz à effet de serre d'ici à 2035 avant la date limite du 10 février.
Une dizaine de pays seulement a respecté la date fixée à lundi par l'ONU pour soumettre leur nouveau plan de lutte contre le réchauffement climatique. Parmi les retardataires, la plupart des grandes économies mondiales, pressées de présenter des stratégies exemplaires après le retrait des Etats-Unis.
Le terme apparaît à plusieurs dizaines de reprises dans le programme du nouveau gouvernement fédéral. A le lire, un nombre incalculable de choses auraient pour vocation à devenir « durables » – de l’emploi en passant par l’économie, la mobilité, la finance, la consommation, les infrastructures, et on en passe. Même l’avenir… Mais au-delà du discours (qui n’est pas propre à cet exécutif), rien de tel qu’une petite confrontation avec les chiffres pour remettre les idées en place.
Il est trop tard. Pour l'ancien climatologue de la Nasa, James Hansen, maintenir le réchauffement sous les 2°C est impossible.
La fédération des énergies renouvelables, Edora, déplore un plafonnement de la capacité éolienne en Wallonie et plaide pour un coup d'accélérateur, principalement sur l'octroi des permis, pour atteindre les objectifs de déploiement d'éoliennes fixés par la Région et l'UE, rapporte Le Soir.

janvier 2025

Le Science based targets network devrait publier d'ici mi-2025 ses premières cibles "fondées sur la science" pour la protection des océans.
Alors que la crise climatique frappe la Grande-Bretagne, nous devons renforcer la résilience au niveau local en réensauvageant, en économisant l'eau et en luttant contre les inondations.
Grâce à de fortes incitations économiques et politiques, le pays nordique est en passe de réussir son pari de ne vendre que des véhicules neufs zéro émissions d’ici à la fin de l’année 2025.

décembre 2024

Le président américain Joe Biden a présenté jeudi sa feuille de route climatique pour les États-Unis, fixant un nouvel objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre, qui pourrait toutefois être rapidement balayé par son successeur Donald Trump. Le pays, deuxième plus grand pollueur au monde derrière la Chine, prévoit à présent une baisse de ses émissions de l’ordre de 61 à 66% d’ici à 2035 par rapport à 2005, selon ce plan d’action soumis aux Nations unies.

novembre 2024

La Wallonie soutient-elle suffisamment l’agriculture bio ? En regard du plan visant 30% de surfaces agricoles en bio d’ici 2030, la question se pose. Actuellement, ce sont 7,6% des terres belges qui sont exploitées en bio. Mais malgré les primes, les agriculteurs bio rencontrent des obstacles financiers. De plus, le développement des circuits courts et des filières locales détourne parfois l’attention du bio.
L’environnementalisme qui entend adapter la nature aux exigences de la société capitaliste, comme l’écologie autoritaire qui prétend imposer la sobriété au monde échoueront parce qu’elles continuent d’opposer la nature et la société.  En restant prisonniers de cette dualité, nous ignorons que les mauvais traitements infligés à la nature sont le résultat des dominations internes à la société humaine. Il ne saurait donc y avoir d’écologie sans transformation de la société par elle-même. Tel est le dépassement qu’opère Murray Bookchin - ouvrier syndicaliste, activiste libertaire et intellectuel autodidacte - en théorisant l’écologie sociale.
Faute d'accord sur l'objectif de financement, la conférence sur le climat est entrée dans les prolongations. "Franchement, c'est assez navrant", réagit Lucie Basch, cofondatrice de l'application Too Good To Go.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Un groupe d’anciens dirigeants et experts engagés dans des activités d’opposition changement climatique Ce vendredi, ils ont publié une lettre ouverte affirmant que la conférence annuelle de l’ONU : climat Il n’est plus adapté à son objectif et doit être réformé. Le groupe contient des électrons. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moonL’ancienne présidente irlandaise Mary Robinson, l’ancienne chef du climat de l’ONU Christiana Figueres et le célèbre climatologue Johan Rockstrom.
Ce nouvel objectif est l’axe central de la nouvelle contribution que le Royaume-Uni, comme les autres pays signataires de l’accord de Paris sur le climat de 2015, doit déposer à l’ONU d’ici à février. Auparavant le pays s’était engagé à réduire ses émissions de 68 % d’ici à 2030.
L'Europe est en bonne voie pour atteindre ses objectifs de réduction de rejets de gaz à effet de serre d'ici 2030 mais elle doit accélérer pour arriver à la neutralité carbone en 2050, selon le géant énergéticien français Engie. "L'Europe doit accélérer et réduire ses émissions de 4% par an jusqu'en 2050 pour arriver à la neutralité carbone", contre 2% par an entre 2010 et 2020, affirme le groupe mardi dans son scénario de décarbonation de l'Europe à l'horizon 2050.
Les ambitions de l'accord de Paris sont "en grand danger", a alerté l'ONU lundi, à l'ouverture de la conférence climatique de l'ONU à Bakou (COP29), avec l'année 2024 quasiment assurée de devenir l'année la plus chaude jamais enregistrée.
La COP29 de Bakou s'annonce particulièrement importante et difficile. Les Etats doivent fixer un nouvel objectif de financement climat.
Le Brésil a augmenté son objectif de réduction des gaz à effet de serre de 59 % à 67 % d'ici à 2035, a annoncé le gouvernement du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva.La nouvelle "contribution déterminée au niveau national" (CDN) du Brésil, basée sur les niveaux de 2005, tente de s'aligner sur les engagements de l'Accord de Paris sur le changement climatique, selon une note officielle publiée vendredi soir.
La réélection de Donald Trump qui remet en cause le changement climatique et défend les énergies fossiles, risque de tuer l'objectif 1,5°C.

octobre 2024

Haute mer, qualité des aires protégées, gouvernance équitable… Les enjeux sont encore nombreux et les Etats devront accélérer la cadence s’ils souhaitent maintenir le cap d’ici 2030.
L'action climatique des États doit faire un "bond en avant" dans les prochains mois, sinon l'espoir de maintenir le réchauffement planétaire à moins de 1,5 °C "sera bientôt mort", alerte jeudi l'ONU dans un rapport pointant l'absence de progrès significatifs depuis un an.
Selon le document, publié à moins d'un mois de la COP29, les politiques de réduction des émissions mises en place par les pays entraîneraient un réchauffement "catastrophique" de 3,1°C au cours du siècle.
Alors que Kirk inonde la France, les sénateurs de droite veulent revenir sur l’objectif zéro artificialisation nette (ZAN) en 2050, qui limite la bétonisation des sols. Les élus écologistes se désespèrent de ce « détricotage ».
L'industrie automobile britannique n'atteindra "probablement pas" cette année la cible de ventes de voitures électriques fixée par le gouvernement, préviennent les patrons du secteur dans une lettre, appelant l'exécutif à l'aide face à des objectifs jugés trop stricts.

septembre 2024

"Nous n'avons pas d'objectifs secrets" : le chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, dément toute visée militaire, se disant prêt à renouer avec les engagements nucléaires si les Occidentaux lèvent leurs sanctions.
Feuille de route agricole, objectif climatique à 2040, pacte des océans... Voici les principaux projets européens de la rentrée.
La concentration de ce gaz au fort pouvoir de réchauffement a atteint au cours des cinq dernières années un rythme de croissance record, bien que les solutions techniques pour le faire baisser soient au point.

août 2024

La plainte visait à prouver que les modestes objectifs climatiques de Séoul – réduire les émissions de carbone de 40 % d’ici à 2030 par rapport à 2018 – constituaient une violation des droits humains garantis par la Constitution.
L'UE va-t-elle devoir renforcer ses objectifs climatiques pour 2030 ? C'est en tout cas ce que tentent d'obtenir deux ONG environnementales.
Les partisans d'un recours devant la Cour de justice de l'Union européenne se basent sur une récente décision juridique selon laquelle le fait de ne pas lutter efficacement contre le changement climatique constitue une violation des droits de l'homme.
The EU is being sued for failing to set ambitious climate targets in sectors that contribute more than half of the bloc’s total greenhouse gas emissions.
L'attaque ukrainienne en Russie dans la région de Koursk a pour objectif de créer une zone tampon entre les deux pays, a déclaré le président Volodimir Zelensky dimanche soir.

juillet 2024

Air New Zealand, leader du transport aérien néo-zélandais, a surpris le secteur en abandonnant son objectif de réduction de l'intensité carbone pour 2030. 
a Cour des comptes européenne a reproché mercredi (17 juillet) à la Commission européenne d’avoir fixé des objectifs irréalisables en matière de production et d’importation d’hydrogène pour 2030, tout en saluant le travail règlementaire de l’exécutif via l’adoption rapide de règles du marché.
L'Union européenne n'est pas en mesure d'atteindre ses objectifs en matière de production et d'importation d'hydrogène en 2030, a estimé mercredi la Cour des comptes européenne, qui dresse un bilan critique du déploiement de cette stratégie présentée comme un levier majeur de la décarbonation industrielle.
La France, en contentieux avec la Commission européenne pour son retard sur les énergies renouvelables, a envoyé à Bruxelles une stratégie climatique actualisée qui ne rehausse pas l'ambition sur l'éolien et le solaire autant qu'exigé, invoquant l'origine majoritairement décarbonée de son énergie, grâce au nucléaire.La France persisteLa France mène depuis plusieurs années un bras de fer avec Bruxelles faute d'avoir atteint les objectifs fixés en 2009 de compter 23% d'énergies renouvelables dans sa consommation finale d'énergie en 2020.

juin 2024

En décembre 2023, les pays réunis à la COP28 s’étaient donné l’objectif de multiplier par trois la production d’électricité à partir de sources renouvelables d’ici à 2030. L’analyse des politiques de transition énergétique de près de 150 pays par l’Agence internationale de l’énergie montre que cette ambition ne sera pas réalisée, à moins de consentir à plus d’efforts encore.

mai 2024

Les pays riches ont atteint en 2022 leur objectif d’aide climatique annuelle de 100 milliards de dollars pour les pays plus pauvres, avec deux ans de retard sur l’engagement pris en 2009.
La France tient le rythme prévu pour décarboner son économie, mais les forêts et les sols de son territoire n'absorbent pas autant de CO2 que prévu, empêchant de peu le pays de tenir ses objectifs climatiques et de rattraper le retard accumulé dans la précédente décennie.
La France tient le rythme prévu pour décarboner son économie, mais les forêts et les sols de son territoire n’absorbent pas autant de CO2 que prévu, empêchant de peu le pays de tenir ses objectifs climatiques et de rattraper le retard accumulé lors de la précédente décennie.
En seulement 4 ans, les émissions de CO2 de Microsoft ont bondi de 30% à cause de l'intelligence artificielle.
La Belgique s'est-elle éloignée ou rapprochée de ses objectifs climatiques 2030, sous la législature qui se termine ? La Libre a tenté de répondre à cette question avec Étienne Hannon, du Centre Belge du Climat.
L’économiste Max Krahé et l’historienne Clara Leonard préconisent, dans une tribune au « Monde », d’adopter des règles climatiques complémentaires des règles budgétaires européennes.
Les Etats-Unis ont assuré mardi que leur décision d'interdire les importations d'uranium russe était un pas en avant tant pour leur sécurité que pour leurs objectifs climatiques, alors que l'industrie nucléaire russe reste l'une des principales sources de revenus de Moscou.Le président américain Joe Biden a signé lundi une loi, largement votée par le Congrès, qui vise à interdire l'importation de tout uranium russe aux Etats-Unis à compter du 12 août.

avril 2024

Plus de 80% des versements de la PAC sont destinés directement ou indirectement à l’élevage, mettant à mal les objectifs climatiques de l’UE, souligne une étude de la revue scientifique «Nature Food», publiée ce lundi 1er avril.

mars 2024

L'année 2023 a établi un nouveau record de déploiement des énergies renouvelables, mais à un rythme "loin de l'objectif de tripler" cette production "d'ici 2030", cible fixée par la COP28 à Dubaï, selon un rapport de l'Agence pour les énergies renouvelables (Irena) publié mercredi.Représentant désormais "une capacité totale de 3.870 gigawatts (GW) dans le monde", les énergies renouvelables ont représenté "86% des ajouts de capacité" électrique dans le monde, selon l'Agence.
Il faut débloquer les moyens financiers nécessaires aux pays en développement pour qu'ils atteignent leurs objectifs de décarbonation avant de rehausser ces objectifs, a dit jeudi le président désigné de la COP29, l'Azerbaïdjanais Mukhtar Babayev."Le financement est un catalyseur essentiel de l'action climatique", a souligné M. Babayev, ministre de l'Ecologie et des Ressources naturelles de l'Azerbaïdjan qui accueillera la COP29 à Bakou fin 2024.
La politique gouvernementale de la Suède en matière de climat a entraîné une augmentation des émissions de gaz à effet de serre et les objectifs annoncés pour 2030 ne seront pas tenus, a estimé jeudi une agence chargée de l'évaluation de la politique.
Réunis lors d'un forum international cette semaine à Genève, des spécialistes mondiaux du méthane ont appelé à réduire les émissions de l'industrie de l'énergie pour ralentir au plus vite le réchauffement climatique, et à moindre coût.Principal composant du gaz naturel, le méthane est le deuxième gaz à effet de serre lié à l'activité humaine après le dioxyde de carbone (CO2). Mais son pouvoir de réchauffement est bien plus important et il est responsable de 30% de l'augmentation des températures depuis la révolution industrielle.
Il faut débloquer les moyens financiers nécessaires aux pays en développement pour qu'ils atteignent leurs objectifs de décarbonation avant de rehausser ces cibles, a dit jeudi le président désigné de la COP29, l'Azerbaïdjanais Mukhtar Babayev.
Les grandes compagnies pétrolières continuent de développer des projets difficilement compatibles avec l’accord sur le climat de Paris et aucune n’est sur la voie pour tenir la limite de 1,5°C de réchauffement fixée par la communauté internationale, selon un rapport publié mercredi par le groupe de réflexion Carbon Tracker.


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