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Un ciel plombé faisant caler éoliennes et panneaux solaires, le prix de l'énergie qui crève les plafonds ... Deux "pannes" d'électricité verte en Allemagne ont mis en évidence le casse-tête du virage énergétique dans la première économie d'Europe.La question a fait irruption dans la campagne électorale pour les législatives du 23 février, le leader de l'opposition conservatrice attaquant Olaf Scholz cette semaine devant les députés.
L’électrification des procédés est un élément central de la stratégie de décarbonation de notre société. Or, les conditions actuelles n’incitent pas les citoyens comme les entreprises à aller dans cette direction. Un transfert des accises de l’électricité vers les énergies fossiles (gaz et produits pétroliers principalement) permettrait d’inverser la tendance pour que notre mobilité, notre production de chaleur ou nos processus industriels prennent la voie de la décarbonation !
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a revu à la baisse jeudi sa prévision de croissance de la demande de pétrole pour 2024, sous l'effet du ralentissement de l'économie chinoise, et pointe un prix du baril au plus bas depuis près de trois ans.La demande mondiale de pétrole devrait croître de 900.000 barils par jour en 2024, soit 70.000 barils par jour de moins que prévu par l'AIE dans son précédent rapport mensuel.
Alors que les gouvernements se préparent à se réunir pour le Sommet du Futur de septembre prochain - une réunion de haut niveau des Nations Unies qui vise à "offrir un meilleur présent et à préserver l'avenir" - de récentes négociations ont supprimé deux mots du projet de résultat : les combustibles fossiles.
Feux de forêt, ouragans et autres catastrophes naturelles: le risque climatique occupe une place de plus en plus importante dans la fixation des prix sur les marchés pétroliers, à l'heure où le monde peine encore à se défaire des énergies fossiles. L'un des derniers phénomènes climatiques extrêmes en date, l'ouragan Béryl a tiré la sonnette d'alarme sur les marchés en dopant les prix du brut à l'approche de son passage par le Texas début juillet.
Le sujet a enflammé la campagne des législatives: à partir de lundi, la facture moyenne de gaz augmente de 11,7% pour des millions de Français, principalement à cause de la revalorisation des coûts d'entretien du réseau gazier.La hausse est annoncée depuis des mois mais sa mise en oeuvre vient percuter le calendrier politique, à quelques jours de l'issue d'un scrutin législatif décisif, largement marqué par la question du pouvoir d'achat.
L'Arabie saoudite a annoncé dimanche qu'elle prolongerait la réduction de sa production de pétrole jusqu'en juin, pour soutenir les prix du brut.Ryad "prolongera sa réduction volontaire d'un million de barils par jour (bpj), mise en oeuvre en juillet 2023, jusqu'à la fin du deuxième trimestre de 2024", a rapporté l'agence de presse officielle saoudienne (SPA), citant une source du ministère de l'Energie.
- Afp
Le patron du géant pétrolier américain ExxonMobil estime que pour parvenir à la neutralité carbone en 2050, les particuliers émetteurs de gaz à effet de serre doivent accepter de "payer le prix" et les politiques de lutte contre le changement climatique doivent être plus "agressives"."Le secret embarrassant dont personne ne parle est le coût de tout cela et qui est prêt à payer", a déclaré Darren Woods, patron du numéro un américain du gaz et du pétrole, dans un podcast du magazine Fortune.
Couleurs tape à l'oeil et autocollants Mickey: en Chine, des mini-voitures personnalisables comme des accessoires de mode révolutionnent l'électrique sans casser sa tirelire dans les coins reculés du pays. La Chine est le premier marché mondial pour les voitures électriques.Et le géant asiatique, principal émetteur mondial de gaz à effet de serre en valeur absolue, vise en 2035 des ventes automobiles majoritairement composées de véhicules électriques ou hybrides.
Les Etats-Unis ont sanctionné vendredi 14 pétroliers d'une "flotte fantôme" utilisés par Moscou pour contourner le plafond imposé par les pays occidentaux au prix du pétrole russe, à la veille du deuxième anniversaire de l'invasion de l'Ukraine.Les sanctions annoncées dans un communiqué du Trésor américain visent la compagnie maritime nationale russe Sovcomflot, lui donnant 45 jours pour décharger le pétrole ou autres cargaisons des 14 navires.
Le géant britannique des hydrocarbures BP a annoncé lundi suspendre lui aussi tout transit en mer Rouge, dans la foulée de plusieurs géants du transport maritime mondial vendredi et samedi, après des attaques perpétrées par des rebelles Houthis du Yémen. Une annonce qui a provoqué un frémissement sur le marché européen du gaz, où le TTF de la bourse d'Amsterdam, est passé de 33 à 37 euros le MWh en quelques heures seulement, alors que sa tendance était à la baisse depuis le début du mois. Et ce malgré un hiver doux, et des stocks européens bien remplis.
En quelques jours, l'indice TTF du gaz sur le marché néerlandais, qui fait référence au niveau européen, est passé de...
Des patrons de chalutiers de Pêcheurs de Bretagne, plus importante organisation de producteurs en France, ont réclamé vendredi une "vraie politique" de soutien à la pêche au chalut, qui risque de "disparaître" face à la flambée du gazole. "On est presque rendu à 90 centimes le litre de gazole. Ce prix ne convient pas au niveau de la rentabilité des entreprises. C'est inacceptable, on va droit dans le mur", a dénoncé Ludovic Le Roux, président de l'organisation, au cours d'une conférence de presse à Quimper.
Le gouvernement a annoncé mardi une hausse de 10% des tarifs réglementés de l'électricité au 1er août, en raison d'une réduction progressive du bouclier tarifaire mis en place depuis deux hivers.
Les prix des énergies consommées par les ménages sont, comme le montre le graphique suivant, en recul depuis la fin 2022. Pour ce qui est de l’électricité, et plus encore du gaz, on peut même parler de chute des prix. Pour les carburants routiers le recul est moindre.
La tentation est grande de dessaler l’eau de mer pour disposer d’une eau douce utilisable pour les activités humaines, et notamment pour la boire. En effet, les eaux salines sont abondantes et accessibles(1) : elles couvrent 75% de la planète, représentent plus de 97% du volume des eaux sur Terre, et 11% de la population mondiale habite à moins de 10 kilomètres d’une eau saline.
Se rendre au travail à Lagos, mégapole nigériane qui abrite plus de 20 millions d'âmes, est déjà en temps normal un véritable casse-tête. La récente explosion des prix de l'essence ne fait qu'aggraver les sort des habitants. Les prix du carburant ont triplé dans le pays le plus peuplé d'Afrique après l'annonce lundi du nouveau président Bola Tinubu de la suppression des subventions sur le carburant.
La tarification du carbone est nécessaire pour financer la transition énergétique dans un contexte de forte inflation et d'endettement élevé, a alerté mercredi la numéro deux du FMI, Gita Gopinath, mettant également en garde contre une escalade des subventions "vertes"."Nous devons vraiment mettre la tarification du carbone sur la table, malgré tous les problèmes politiques qui l'entourent", a déclaré la directrice générale adjointe du Fonds monétaire international.
L'entreprise publique d'électricité du Sri Lanka a augmenté pour la deuxième fois en six mois les tarifs de consommation, ont indiqué les autorités jeudi, tandis que le gouvernement du pays en faillite négocie un renflouement du Fonds monétaire international (FMI).L'augmentation de 275% annoncée jeudi touchera les petits consommateurs, soit les deux tiers des 7,8 millions de foyers utilisant moins de 90 kilowatts par mois, et les gros consommateurs verront leur facture en hausse de 60%.
Le géant espagnol de l'énergie Repsol a vu ses profits bondir en 2022 grâce à l'envolée des cours du pétrole dans le sillage de la guerre en Ukraine, à un niveau toutefois inférieur aux attentes du marché.Le groupe énergétique a engrangé au total 4,25 milliards d'euros de bénéfice net, soit une hausse de 70% par rapport aux 2,5 milliards d'euros dégagés en 2021, selon un communiqué du groupe publié jeudi.
Les industriels des câbles réunis au sein du syndicat Sycabel ont alerté mercredi sur la crise touchant "l'ensemble des composants de l'industrie du cable", en raison de la poursuite de la flambée des prix de l'énergie: "une situation qui ne cesse de se dégrader".
Ce mécanisme, mis en place après d’âpres discussions, permettra de plafonner les prix de gros du gaz à partir de 180 euros par mégawattheure (MWh), sous réserve que cela ne mette pas en danger les approvisionnements gaziers de l’Europe.
L'électricité n'a jamais été considérée comme un problème en France, où elle était jusqu'ici abondante et abordable. Mais l'arrêt de nombreux réacteurs nucléaires et l'envolée des prix due à la guerre en Ukraine change la donne. Soucieux de leur facture et sensibilisés à d'éventuels risques de coupure, les Français, entreprises et ménages, acceptent de changer leurs habitudes. Et le résultat est immédiatement perceptible avec une baisse inédite de la consommation constatée ces dernières semaines.
La Russie devrait être confrontée à partir de lundi au plafonnement du prix de son baril de pétrole à 60 dollars, après l'accord scellé par les pays de l'Union européenne, du G7 et de l'Australie, afin de limiter les revenus de Moscou pour financer le conflit en Ukraine. "Le G7 et l'Australie (...) sont parvenus à un consensus sur un prix maximum de 60 dollars américains le baril pour le pétrole brut d'origine russe transporté par voie maritime", ont annoncé ces pays dans un communiqué commun publié vendredi.
Le groupe du G7 a appelé vendredi les pays producteurs de pétrole à augmenter leur production pour contribuer à faire baisser les prix, un mois après la décision de l'Opep+ de réduire drastiquement ses extractions d'or noir. Augmenter la production doit contribuer à "réduire la volatilité des marchés de l'énergie" dans le contexte de la guerre en Ukraine, indiquent dans un communiqué les ministres des Affaires étrangères du groupe réunis en Allemagne, à Münster. Le G7 entend également finaliser "dans les semaines à venir" la mise en oeuvre du mécanisme de plafonnement du prix du pétrole russe.
Le géant des hydrocarbures Shell a annoncé jeudi un bénéfice net part du groupe de 6,7 milliards de dollars au troisième trimestre dopé par les cours des hydrocarbures mais divisé quasi par trois comparé au trimestre précédent. Le chiffre d'affaires atteint 98,8 milliards de dollars entre juillet et septembre, en hausse de 60% sur un an, dopé par la flambée des prix des hydrocarbures depuis le début de l'invasion russe en Ukraine.
Les dirigeants de l'Union européenne sont tombés d'accord dans la nuit de jeudi à vendredi sur une "feuille de route" visant à mettre en place, dans les prochaines semaines, des mesures destinées à endiguer la flambée des prix de l'énergie. La guerre en Ukraine et les sanctions imposées à la Russie ont provoqué un choc sur les prix du pétrole, du gaz et de l'électricité. Mais, depuis février, l'Europe réagit avec lenteur, affaiblie par les intérêts divergents des États membres. Si, à l'issue d'âpres tractations, le bloc a voulu présenter un front uni, de nombreux points restent à trancher, et les négociations des prochaines semaines s'annoncent difficiles.
L'Association régionale des industries alimentaires (Aria) d'Alsace a réclamé mardi une "prise de conscience collective" des difficultés des entreprises du secteur face à l'envolée des prix de l'énergie, exprimant le besoin d'"augmenter les prix" des produits pour rétablir les marges.
- Belga
Quelque 64% des Belges redoutent de ne pas arriver à payer leurs factures d'énergie, selon le Grand Baromètre Le Soir-RTL-Ipsos relayé par le quotidien lundi. C'est au sud du pays que cette peur est la plus prégnante puisque 73% des Wallons vivent dans cette crainte (pour 59% des Flamands et 70% des Bruxellois). Face à cette flambée des prix et la peur de ne pouvoir y faire financièrement face, une majorité de Belges disent toutefois avoir modifié certains comportements. Près de huit personnes interrogées sur dix disent ainsi utiliser "moins d'électricité, de gaz, d'eau ou de combustible de chauffage".
Facture d'électricité bientôt multipliée par dix: comme beaucoup d'entreprises, la fonderie Aluminium Sabart, dans l'Ariège, voit sa viabilité compromise, faute de pouvoir répercuter sur ses clients du secteur aéronautique la hausse du coût de production. "En 2001, ma facture d'électricité était de 25.000 euros par mois. Elle est passée à 50.000 euros en 2022, ça pique, mais ça passe. Maintenant, mon fournisseur m'annonce 600.000 à 800.000 euros par mois à partir du 1er janvier", déplore le directeur général de cette usine, Thierry Cavinato. "Je n'ai pas la marge dans mon chiffre d'affaire pour absorber l'augmentation et mes clients iront voir ailleurs si je répercute proportionnellement la hausse. Nos produits vont devenir invendables", souligne cet homme de 52 ans, précisant que "l'énergie représente déjà 25% du coût de production".
Devenue le premier fournisseur de l'Europe en gaz naturel à la place de la Russie, la Norvège a douché lundi les espoirs d'une majorité de pays européens qui souhaitent un plafonnement du prix des importations de gaz pour alléger leur facture énergétique. A l'issue d'un entretien téléphonique -le deuxième en quelques jours- avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, s'est dit "sceptique" face à cette idée. "Nous sommes d'accord pour avoir un dialogue encore plus étroit avec l'UE à l'avenir concernant les différentes propositions qui sont sur la table", a-t-il dit dans un communiqué. "Nous abordons les discussions avec l'esprit ouvert mais nous sommes sceptiques à l'égard d'un prix maximum pour le gaz", a-t-il ajouté.
Remplis de lait de vache venant de tout le nord de la France, des camions-citernes rutilants sont rangés en file devant l'usine de yaourts Eurial de Jouy dans l'Yonne, à une centaine de kilomètres de Paris, l'une des plus importantes de France, très consommatrice d'un gaz devenu précieux. Ici comme dans toutes les usines du genre, le gaz sert à pasteuriser immédiatement, par chauffage, le lait que les camions-citernes transfèrent dans d'immenses cuves d'acier verticales, après de minutieux contrôles de qualité effectués dans chaque camion à l'arrivée. Un lait qui sera ensuite prêt à être transformé en yaourt ou autre produit lacté, avant de rejoindre sans délai les linéaires des supermarchés.
La Russie ne livrera plus de pétrole ou de gaz aux pays qui plafonneraient les prix des hydrocarbures vendus par Moscou, a prévenu mercredi le président Vladimir Poutine, au moment où les Occidentaux travaillent à une telle mesure. Plafonner les prix "serait une décision absolument stupide", a lancé M. Poutine lors d'un forum économique à Vladivostok (Extrême-Orient russe). "Nous ne livrerons rien du tout si c'est contraire à nos intérêts, en l'occurrence économiques. Ni gaz, ni pétrole, ni charbon (...). Rien", a-t-il ajouté.
À l’occasion du Forum mondial 3Zéro, la question de l’exclusion énergétique a été abordée. L’occasion d’évoquer un projet qui concerne un demi-million de ménages précaires
La fermeture prolongée annoncée par Gazprom a relancé la folle chevauchée des prix du gaz européen vers ses sommets historiques.
Porter un nouveau coup à la manne énergétique de Moscou : les pays du G7 ont décidé vendredi de plafonner "urgemment" le prix du pétrole russe, un mécanisme complexe à mettre en place. Une "large coalition" de pays est invitée à mettre en oeuvre cette décision, finalisée vendredi lors d'un sommet virtuel des ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés. "Aujourd'hui, le G7 a franchi une étape essentielle dans la réalisation de notre double objectif, à savoir exercer une pression à la baisse sur les prix mondiaux de l'énergie tout en privant (Vladimir) Poutine de revenus pour financer sa guerre brutale en Ukraine", a immédiatement salué la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen.
- Afp
La grande distribution, qui estime que sa facture d'énergie pourrait augmenter de 1,5 milliard d'euros par an, demande la mise en place d'un "d'un tarif réglementé d'urgence accessible aux entreprises, pour la durée de la crise", sur "2023 a minima", selon un communiqué mercredi. "Le coût actuel de l'énergie (1.600 EUR/MWh) aboutirait à une augmentation de la facture pour les distributeurs alimentaires de 1,5 milliard d'euros par an", assure la fédération Perifem, qui rassemble l'ensemble des acteurs de la distribution pour agir sur les sujets énergétiques ou environnementaux. Les prix de gros de l'électricité sont redescendus des hauteurs atteintes en fin de semaine dernière, mais restent instables.
Il y a le feu, les prix de l’énergie flambent. Le gouvernement a donc décidé de jouer les pompiers : le Premier ministre a convoqué un codeco énergie ce mercredi. Il n’est pas dit qu’il en sortira déjà des actions concrètes, mais le Premier ministre en a déjà égrené une série. La ministre de l’Énergie aussi. L’attirail des hommes et femmes du feu est-il adéquat ? Nous passons en revue les différentes mesures évoquées avec un économiste, Etienne de Callataÿ, professeur d’économie à l’UNamur, et un professeur spécialisé en énergie à l’École polytechnique de l’UCLouvain, Francesco Contino.
L'Europe continue à avoir des difficultés à faire face à la réduction de l'approvisionnement en provenance de Russie.
Le groupe français Engie a annoncé vendredi un bénéfice net plus que doublé au premier semestre à 5 milliards d'euros, contre 2,3 milliards un an plus tôt, grâce aux prix élevés de l'énergie. "La plupart de nos activités ont contribué à cette hausse, en particulier les activités d'achat et de vente d'énergie, qui ont bénéficié du niveau très élevé des prix des commodités et d'une grande volatilité", a expliqué le directrice générale Catherine MacGregor à des journalistes.
Engie, qui a publié vendredi des bénéfices semestriels plus que doublés avec les prix élevés de l'énergie, a réduit son exposition au gaz russe et s'est montré serein face à l'éventualité d'une rupture d'approvisionnement. Le géant français de l'énergie a dégagé un bénéfice net de 5 milliards d'euros au premier semestre, contre 2,3 milliards un an plus tôt.
L’énergéticien est pris entre la baisse de sa production à cause de réacteurs à l’arrêt, et la demande de l’État de baisser ses prix pour alléger la facture des Français. Le groupe pétro-gazier, lui, profite de la flambée des tarifs des carburants.
Conséquence directe de la guerre en Ukraine, et de ses effets sur les prix de l’électricité et du gaz, le bénéfice de l’entreprise française a atteint 5,7 milliards de dollars au deuxième trimestre 2022, quand celui du britannique Shell a été multiplié par cinq.
Bénéfice trimestriel plus que doublé pour le français TotalEnergies et même quintuplé pour le britannique Shell: les prix des hydrocarbures, qui flambent depuis l'invasion russe de l'Ukraine, propulsent les bénéfices des géants pétroliers.
Les pays du G7 réunis en sommet en Allemagne veulent serrer encore l'étau économique autour de la Russie, en réfléchissant à un "mécanisme pour plafonner au niveau mondial le prix du pétrole russe", selon la Maison Blanche, ce qui s'annonce complexe.
Le groupe public doté du monopole de la fourniture d'électricité au Sri Lanka, lourdement déficitaire, veut augmenter de plus de 800% ses tarifs, au détriment des plus démunis. Le pays, miné par la pire crise économique depuis son indépendance en 1948, est à court de dollars pour importer les carburants nécessaires à la production d'électricité. Dans ce contexte de crise, le CEB (Ceylon Electricity Board), seul fournisseur d'électricité au Sri Lanka, contrôlé par l'Etat, qui accusait une perte de 65 milliards de roupies (185 millions de dollars) au premier trimestre, a réclamé une hausse de 835% des tarifs subventionnés pour les foyers les plus démunis, a expliqué lundi la Commission des services publics du Sri Lanka (PUCSL).
L'accès à l'énergie en Afrique, où 600 millions de personnes vivent sans électricité, a encore reculé depuis le Covid, et pourtant tout le continent pourrait être doté d'ici 2030 des énergies propres nécessaires, pour le prix de quelques terminaux gaziers, relève lundi l'Agence internationale de l'énergie (AIE).
Le fournisseur d'électricité renouvelable Enercoop s'est résolu samedi à avoir recours temporairement à de l'électricité à bas prix fournie par l'opérateur EDF et donc issue du nucléaire, afin d'assurer sa survie, face à la flambée des prix de l'électricité, aggravée par la guerre en Ukraine, a-t-on appris auprès de la direction.
Au commencement était l’acte unique européen, adopté en 1986 et mis en œuvre à partir du 1er juillet 1987. Son objectif était de créer un véritable marché intérieur au sein de la Communauté économique européenne (CEE), devenue l’Union européenne (UE), dans tous les secteurs où cela était possible. Dans ce cadre, une directive européenne précisant les principes et les modalités d’un marché de l’électricité a été adoptée en 1996. Elle va d’ailleurs au-delà de l’UE puisque des pays tels que la Suisse et la Norvège en font partie.
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Saudi Aramco a annoncé dimanche un bond de 82% de son bénéfice au premier trimestre, porté par la flambée des cours du pétrole qui a propulsé le géant saoudien de l'énergie au rang de première capitalisation boursière mondiale. Le bénéfice net s'est élevé à 39,5 milliards de dollars, contre 21,7 milliards de dollars sur la même période en 2021, "principalement grâce à la hausse des prix du pétrole brut et des volumes vendus, et à l'amélioration des marges en aval" (raffinage et distribution, ndlr), indique Saudi Aramco dans un communiqué.
Feu vert à la baisse des tarifs d'électricité. Madrid a approuvé vendredi par décret la limitation des prix du gaz qui entre dans la production électrique, afin d'alléger la note d'électricité des ménages comme des industries. « Pour une fois, ce ne sera pas les mêmes qui paieront », a affirmé la ministre de la Transition écologique, Teresa Ribera, en expliquant que la baisse des tarifs sera financée par une réduction des bénéfices des compagnies énergétiques.
A Aberdeen, dans le nord-est de l'Ecosse, les éoliennes au large, les travaux d'extension du port et les bus à hydrogène témoignent de la transition climatique. Mais la capitale britannique de l'énergie vit et respire encore au rythme de l'industrie pétrolière. Ici, quand vous évoquez la transition énergétique, on vous répond "boom des renouvelables", mais en aucun cas on évoque une baisse du forage d'hydrocarbures. Du moins tant qu'il y en aura dans les champs vieillissants de la mer du Nord. Il y a seulement quelques mois, le Royaume-Uni, qui vise la neutralité carbone en 2050, accueillait à Glasgow la conférence internationale pour le climat COP 26 et le Premier ministre britannique Boris Johnson assurait vouloir faire du pays l'Arabie saoudite de l'éolien. Mais depuis, les prix de l'énergie se sont envolés, particulièrement avec l'offensive russe en Ukraine, et la flambée du coût de la vie est devenue la principale préoccupation des Britanniques.
- Afp
Les compagnies aériennes nigérianes suspendront lundi et "jusqu'à nouvel ordre" leurs activités en raison de l'envolée des prix du kérosène, a annoncé l'Association des opérateurs aériens du Nigeria (AON). Depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie fin février et les sanctions imposées dans la foulée à Moscou, les cours mondiaux du pétrole se sont envolés, provoquant une flambée des prix des carburants dans de nombreux pays.
Le gouvernement britannique a annoncé vendredi augmenter le soutien financier aux secteurs industriels les plus gourmands en énergie, métallurgie et papeterie notamment, durement frappés par l'envolée mondiale des prix. Un programme qui aide depuis 2013 les entreprises des secteurs les plus énergivores à payer leurs factures d'électricité, "sera étendu pour trois ans de plus", selon un communiqué de l'exécutif.
ExxonMobil et Chevron ont enregistré un bond de leurs profits au premier trimestre grâce à l'envolée des prix des hydrocarbures mais, pris entre des injonctions contradictoires sur leur production, ne prévoient pas pour l'instant d'augmenter outre-mesure les dépenses pour pomper beaucoup plus.
La région de Madrid a décidé de réduire le nombre de métros en circulation en raison de l'envolée des prix de l'électricité, qui pèse sur les coûts d'exploitation de la régie des transports, a-t-on appris jeudi auprès de cette dernière.
- Afp
Pour ce groupe comme pour tous les fabricants d'engrais azotés, le prix du gaz est déterminant: à lui seul, il pèse pour près de 90% de leurs coûts de production. A un certain niveau de prix, il ne devient tout simplement plus rentable de produire.
Face à une inflation record et afin de faire baisser les prix à la pompe, le président américain Joe Biden a annoncé cette semaine la levée de restrictions visant le E15, carburant qui incorpore 15% d'éthanol, ainsi que des investissements dans les biocarburants. Mais ces décisions sont loin de ravir les experts ayant étudié l'impact de l'éthanol sur l'environnement. Qu'est-ce que l'éthanol ?
L'inflation s'est encore accélérée en mars aux États-Unis, atteignant son plus haut niveau depuis plus de 40 ans, en raison principalement des prix de l'essence qui ont bondi avec la guerre en Ukraine, poussant l'administration Biden à annoncer des mesures. Les prix ont augmenté de 8,5% sur un an, contre 7,9% en février, selon l'indice des prix à la consommation (CPI) publié mardi par le département du Travail.
Qualifiant "d'accablant" le nouveau rapport du Giec, le secrétaire général de l'Onu, Antonio Guterres, a dénoncé lundi les mensonges de "certains gouvernements et responsables d'entreprises" en matière de lutte contre le changement climatique. "La science nous explique que ce sera le résultat de nos politiques énergétiques actuelles", a-t-il poursuivi, accusant " des pays et entreprises gros émetteurs (de gaz à effet de serre) de ne pas seulement détourner les yeux, mais de mettre de l'huile sur le feu". "Ils étouffent notre planète, au nom de leurs intérêts acquis et de leurs investissements historiques dans les énergies fossiles, alors que des solutions renouvelables moins chères offrent des emplois verts, la sécurité énergétique et une plus grande stabilité des prix."
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Le président américain Joe Biden a assuré vendredi que "plus de 30 pays" allaient suivre les Etats-Unis et puiser dans leurs réserves stratégiques de pétrole pour tenter de faire baisser les cours.
- Afp
La Commission européenne a mené des inspections surprise en Allemagne dans des locaux de la compagnie russe Gazprom qu'elle suspecte d'avoir fait monter les prix du gaz en Europe en abusant de sa position dominante. La Russie est soupçonnée depuis l'an dernier d'avoir restreint l'offre de gaz en Europe pour provoquer une flambée des prix qui s'est encore aggravée depuis le lancement de l'offensive russe contre l'Ukraine fin février.
- Afp
L'inflation en Allemagne a bondi de 7,3% en mars, alimentée par la guerre en Ukraine qui fait flamber les prix de l'énergie et accroît les tensions sur les chaînes d'approvisionnement, selon des chiffres provisoires publiés mercredi. Cet indicateur, en hausse de 2,2 points par rapport à février, est un record depuis la Réunification de l'Allemagne en 1990, selon l'institut de statistique Destatis.
- Afp
L'un des plus importants fournisseurs de carburant du Sri Lanka a augmenté le prix de l'essence de près de 20% samedi, la deuxième augmentation en deux semaines, alors que le pays se bat pour importer du pétrole sans dollars. Lanka IOC, un détaillant de carburant qui représente un tiers du marché, a déclaré avoir augmenté le prix de l'essence à 303 roupies (un peu plus d'un dollar) le litre, contre 254 roupies. Il y a deux semaines, la société avait augmenté le prix de l'essence de 25%.
Selon Jean-Marc Jancovici, nous aurions tout intérêt à être favorable à une taxe carbone plutôt que d'attendre que les prix du pétrole augmentent, une hausse inéluctable.
Les Etats de l'UE ont décidé vendredi de donner mandat à la Commission européenne pour effectuer des achats de gaz groupés, sur le modèle des commandes de vaccins anti-Covid, alors que la guerre en Ukraine fait flamber les prix de l'énergie. Les Vingt-Sept et la Commission "vont, de façon urgente, travailler ensemble à des achats volontaires de gaz, de gaz naturel liquéfié (GNL) et d'hydrogène", en tirant profit du poids économique de l'UE pour bénéficier de prix avantageux, selon les conclusions du sommet de Bruxelles.
La coalition au pouvoir en Allemagne a annoncé jeudi qu'elle allait temporairement réduire les prix des transports publics afin d'encourager les usagers à laisser leur voiture, en réponse à la flambée des prix de l'essence et à la dépendance aux hydrocarbures russes. "Prendre le bus et le train n'aura probablement jamais été aussi bon marché en Allemagne", a déclaré la co-dirigeante du parti des Verts, Ricarda Lang, en dévoilant un programme qui verra les passagers ne payer que neuf euros par mois pendant 90 jours pour les transports publics locaux.
Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie le confirme : l’appel à une sortie de crise sanitaire climato-compatible n’a pas été entendu. Malgré des restrictions d’activité encore en cours, l’année 2021 a vu un tel rebond des émissions de CO2 liées aux énergies fossiles que le creux de 2020 est déjà effacé. Plus 6% et un total de 36,3 milliards de tonnes envoyées vers l’atmosphère. Un chiffre boosté par l’effet prix : en 2021, le gaz a commencé la hausse aujourd’hui explosive de ses prix, ce qui a reporté la production d’électricité vers du charbon, encore plus émissif en CO2, notamment aux États-Unis et en Europe.
Après une année 2021 record, les professionnels s'attendent à ce que les ventes de bioéthanol augmentent encore fortement cette année. Confrontés aux augmentations inédites des prix de l'essence et du diesel, de nombreux automobilistes choisissent ce carburant moitié moins cher, mais qui n'est pas forcément une solution au changement climatique.
La Belgique a décidé vendredi de repousser de 10 ans sa sortie du nucléaire prévue en 2025, inquiète de la flambée des prix de l'énergie due à l'invasion russe de l'Ukraine. "Le gouvernement fédéral a décidé de prendre les mesures nécessaires pour prolonger de 10 ans la durée de vie des deux réacteurs nucléaires les plus récents", a écrit le Premier ministre Alexandre De Croo dans un communiqué.
L'aide à la rénovation énergétique des logements MaPrimeRénov' va augmenter de 1.000 euros à partir du 15 avril pour les ménages passant d'une chaudière au gaz ou au fioul à une chaudière aux énergies renouvelables, a annoncé jeudi le ministère de la Transition écologique. Parallèlement, les aides à l'installation de chaudières au gaz seront supprimées au 1er janvier 2023, annonce le gouvernement, en pleine flambée des prix de l'énergie et du gaz, aggravée par la guerre en Ukraine.
Alors que l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe fait flamber le prix du pétrole et du gaz, notre addiction aux énergies fossiles est souvent dénoncée (comme ici par des ONG). Mais est-ce le bon mot ? Et donc une bonne façon d’affronter la difficulté ? Question secondaire, la licence journalistique au regard de la précision du vocabulaire est-elle une bonne excuse si le mot n’est pas celui qui convient ? Il faut, malheureusement, répondre un triple non à cette triple question.
Une centaine de stations-service ne délivraient plus d'essence ou de diesel mercredi à cause des ventes à perte, confirme la Brafco, la fédération des négociants en combustible et carburant dans Sudinfo jeudi. Elle attend des réponses du gouvernement fédéral dans la journée face à la flambée des prix pétroliers, sans quoi elle annonce "des actions plus percutantes".
Carburants attendus à 2,20 euros le litre, hausse des prix de l'alimentaire... Les conséquences des hausses du coût des matières premières, de la crise énergétique et de l'offensive russe en Ukraine se font sentir dans les supermarchés, un sujet d'autant plus sensible que présidentielle et législatives approchent.
- Afp
Plusieurs sites sidérurgiques ont été mis à l'arrêt en Espagne, notamment par le groupe ArcelorMittal, en raison de la flambée des prix de l'énergie provoquée par la guerre en Ukraine, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Deux usines du géant mondial de la sidérurgie ArcelorMittal, situées l'une comme l'autre au Pays basque (nord), sont concernées par ces interruptions, a indiqué à l'AFP un porte-parole du groupe.
La Jurassienne de Céramique Française (ex-Jacob Delafon), fabriquant d'éléments sanitaires haut de gamme, a annoncé mardi la "mise en sommeil" de son usine de Damparis (Jura) en raison de la hausse des cours du gaz engendrée par la crise russo-urkrainienne.
Les Etats membres de l'UE pourraient libérer une partie de leurs stocks stratégique de pétrole pour contrer la hausse des prix, ont annoncé lundi à Bruxelles la commissaire européenne à l'Energie et la présidence francaise du Conseil des ministres.
Le prix du baril de pétrole brut WTI a bondi de plus de 6% lundi et le Brent de plus de 5%, les opérateurs s'inquiétant de plus en plus d'une crise énergétique après les nouvelles sanctions occidentales à l'encontre de Moscou en raison de son invasion de l'Ukraine.
Les prix du pétrole se sont enflammés jeudi avant de s'apaiser un peu, l'attaque aérienne et terrestre de l'armée russe contre l'Ukraine ayant brièvement propulsé le baril de WTI américain à plus de 100 dollars, et celui de Brent à plus de 105 dollars, une première depuis 2014. Le cours du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, référence de l'or noir en Europe, qui s'envolait de 8,78% à 105,34 dollars en matinée, a clôturé en hausse de 2,27% à 99,08 dollars.
Face à l'explosion des prix de l'énergie après l'invasion de l'Ukraine, l'Italie compte diversifier "au plus vite" ses sources d'énergie pour réduire sa dépendance au gaz russe, a déclaré vendredi le chef du gouvernement Mario Draghi, regrettant les mauvais choix du passé.
Le prix du baril de pétrole a dépassé les 100 dollars jeudi pour la première fois en plus de sept ans, après que le président russe Vladimir Poutine a annoncé une "opération militaire" en Ukraine. Retour sur les précédents épisodes lors desquels le baril a franchi le seuil symbolique des 100 dollars.
L’offensive russe fragilise tous les secteurs économiques. Il n’y a pas que le prix des énergies qui s’envole. Le début des «opérations militaires» en Ukraine se répercute aussi sur le tarif du blé et du maïs qui ont atteint des niveaux records. Avec un problème majeur : l’Ukraine est le cinquième exportateur mondial de blé, le quatrième de maïs.
- Afp
Le président américain Joe Biden a promis jeudi de puiser dans les réserves stratégiques de pétrole des Etats-Unis afin de soulager les Américains, inquiets de la hausse du prix des carburants. Washington "va relâcher des barils de brut supplémentaires si les conditions le permettent", a affirmé M. Biden soulignant que les Américains "souffraient déjà" de la hausse des prix de l'essence à la pompe. Le président américain a aussi indiqué que les Etats-Unis travaillaient avec leurs alliés pour "puiser collectivement dans les réserves stratégiques des grands pays consommateurs d'énergie".
Le Forum des pays exportateurs de gaz (FPEG) a débuté ses travaux dimanche à Doha avant un sommet mardi avec ses dirigeants pour examiner les moyens d'accroitre leur production, en pleine crise entre la Russie et l'Ukraine. Les Occidentaux redoutent une attaque d'ampleur de Moscou contre l'Ukraine, une situation qui suscite des craintes pour leur approvisionnement en gaz russe et a contribué à l'envolée les prix du gaz. Le FPEG réunit ses 11 pays membres -Qatar, Russie, Iran, Algérie, Bolivie, Egypte, Guinée équatoriale, Libye, Nigeria, Trinité-et-Tobago et Venezuela- représentant plus de 70% des réserves de gaz mondiales.
Comme le reste du secteur, Equinor a bénéficié de la nette augmentation du prix du baril de Brent, qui a augmenté de 70% sur un an pour dépasser les 70 dollars, et surtout de l'envolée du prix du gaz qui a quadruplé en Europe.
Avec une inflation officielle de 48,7% en janvier sur un an, le coût de la vie quotidienne ne cesse de renchérir et les prix du gaz et de l'électricité sont devenus insupportables pour les classes moyennes.
Les réserves commerciales de pétrole brut aux États-Unis ont enregistré une baisse surprise la semaine dernière, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA). Durant la semaine achevée le 4 février, les stocks de brut ont diminué de 4,7 millions de barils, pour s'établir à 410,4 millions, alors que les analystes prévoyaient une hausse de 1,5 million de barils. Cette publication a fouetté les cours de l'or noir, qui se sont inscrits résolument en hausse.
Selon un courtier spécialisé établi à Rotterdam (Pays-Bas), ce piratage informatique qui a commencé il y a plusieurs jours concerne en premier lieu des terminaux pétroliers, ce qui perturbe les livraisons dans plusieurs grands ports sur fond de flambée des prix de l'énergie.
Les pays membres de l’Opep se réunissent mercredi 2 février pour discuter d’une nouvelle hausse de la production de pétrole, alors que les prix sont au plus haut depuis sept ans.
L’hydrogène est indubitablement l’élément le plus abondant dans l’univers (75% en masse, 92% en nombre d’atomes). Malheureusement, il n’existe pas en tant qu’hydrogène pur, ses atomes sont toujours accolés à d’autres atomes… Donc, pour obtenir de l’hydrogène pur, il faut « casser » ces molécules complexes, au prix de beaucoup d’énergie et, généralement, d’une forte pollution, principalement du CO2. On obtient alors une molécule d’hydrogène composée de deux atomes, le dihydrogène (H2).
Le prix du baril de pétrole vient de dépasser les 90 dollars (80 euros). Pour Matthieu Auzanneau, directeur du think tank The Shift Project, ce n’est pas pour autant une aubaine pour les autres énergies. Explications.
Après les flambées des prix des matières premières en 2021, l'année 2022 s'annonce très incertaine, entre les tensions géopolitiques en Ukraine, l'appétit de la Chine pour les importations agricoles, et la "certitude" d'une poursuite de la crise des conteneurs, indiquent les prévisions annuelles du cercle CyclOpe parues jeudi.
Depuis la première fois depuis 2014, le prix du baril de Brent est passé sur la barre des 90$, pour être précis à 90,39$ à Londres. A New York, il est grimpé sur les 88$. Il est à noter que l’année dernière, à la même époque, il ne fallait que 55 billets de 1 dollar pour acquérir les 159 litres d’un baril. Imaginez, un litre de pétrole moins cher qu’un litre de Coca-Cola.
Le marché européen du carbone (EU ETS) bat des records. Après dix années de faiblesse structurelle entre 2008 et 2018, où le prix du CO2 oscillait entre 5 et 10 euros la tonne en Europe, le prix des quotas d’émission flirte aujourd’hui avec la barre des 90 euros par tonne. À un tel niveau, le prix du carbone renchérit fortement les technologies très émettrices et pénalise beaucoup d’entreprises qui n’ont pas modifié leurs processus de production.
Poussés par un prix du pétrole en hausse, les carburants vont de record en record depuis le début de l'année, avec le gazole qui a dépassé pour la première fois les 1,60 euros le litre. Une tendance qui risque de se poursuivre, tant les tensions sur les marchés de l'énergie restent vives.
Les cours du pétrole s'envolaient mardi, les risques géopolitiques faisant craindre de nouvelles perturbations d'une offre déjà tendue, hissant les prix à de nouveaux sommets plus atteints depuis sept ans.
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Alors que le nouveau variant du Covid-19 met un coup de pression sur le pétrole et ses prix, les débats sur la sortie des énergies fossiles semblent de plus en plus animés à l'aube de l'année 2022.
- Afp
Le géant public Rosneft (dont le britannique BP détient près de 20%) est le premier groupe pétrolier russe. Igor Setchine, puissant patron de Rosneft et proche de Vladimir Poutine, a demandé plusieurs fois récemment au président russe de lever le monopole de Gazprom sur les livraisons de gaz par gazoduc à l'Europe, profitant de la flambée des prix du gaz.
Le géant russe Gazprom a annoncé lundi un bénéfice net record au troisième trimestre, sur fond de crise gazière en Europe due à des stocks exceptionnellement bas qui ont contribué à des prix records.
Dans la note ci-après publiée le 24 novembre par le think tank Terra Nova(1), François Kirstetter (haut fonctionnaire) « soutient l’hypothèse que cette flambée des prix constitue surtout le signal avant-coureur des obstacles qu’il faudra surmonter pour réaliser la nécessaire transition du système énergétique vers un monde bas carbone ».
- Afp
Dans une alliance de circonstance inédite, les Etats-Unis et d'autres pays, dont la Chine, vont utiliser leurs réserves stratégiques de pétrole pour tenter de faire baisser les cours de l'or noir, a annoncé mardi la Maison Blanche.
Le géant gazier russe Gazprom a annoncé mardi avoir commencé à mettre en oeuvre son projet de remplissage de stocks gaziers européens, dont les niveaux exceptionnellement bas on contribué à des prix record ces derniers mois.
En 2021, plus de 2 000 entreprises dans le monde « utilisaient ou comptaient mettre en place, sur un horizon de deux ans, un prix interne du carbone, soit 80% de plus qu’en 2015 » selon l'Institut Montaigne. Ce prix interne, qui prend différentes formes selon les entreprises(1), est « d’abord un outil de management du risque (ou de test de la résilience des investissements), qui vise à assurer la rentabilité et la pérennité de l’entreprise mais aussi à identifier des opportunités liées à la transition »(2).
Les cours du gaz chutaient lourdement cette semaine après que le président russe Vladimir Poutine a ordonné au géant gazier russe Gazprom d'augmenter ses livraisons à l'Union européenne une fois que les réservoirs russes auront été remplis.
La Moldavie a déclaré l'état d'urgence pour 30 jours vendredi dans le but de garantir à cet ex-pays soviétique du gaz naturel moins cher en provenance d'Europe après que Moscou, son fournisseur traditionnel, a augmenté les prix.
- Afp
Leader mondial du raffinage du zinc, Nyrstar, aux Pays-Bas, a averti la semaine dernière qu'il allait réduire sa production "jusqu'à 50%" dans trois usines européennes, aux Pays-Bas, en Belgique et en France, en raison des prix élevés de l'énergie et du carbone en Europe.
La Moldavie a instauré vendredi un état d'urgence pour lui permettre d'assurer ses réserves de gaz, après la hausse des prix décidée par son fournisseur russe, dans un contexte de crise de cette ressource en Europe. "Nous sommes face à une situation critique", a déclaré la Première ministre moldave, Natalia Gavrilita, devant le Parlement moldave, qui a pris cette décision exceptionnelle lors d'un vote.
La Chine envisage d'intervenir pour faire baisser les prix du charbon, dont la flambée contribue dans le pays à de multiples pénuries d'électricité qui pénalisent la reprise économique, ont laissé entendre les autorités.
On est dans une impasse. L'évolution à laquelle on est confronté, celle de l'augmentation des prix d'énergie est inexorable. Ce n'est pas le gouvernement, ce n'est pas les taxes qui font que les prix de l'énergie augmentent. C'est qu'on a des besoins mondiaux d'énergie et en particulier d'énergies fossiles qui ne cessent d'augmenter. Or, l'humanité s'est engagée à sortir de ces énergies fossiles.
Le prix du gaz, de l’électricité flambe. On veut décarboner à long terme en recourant à l’énergie brune à court terme. Une transition à financer et accompagner. Une chronique signée Olivier de Berranger, CIO de La Financière de l’Échiquier et Alexis Bienvenu, gérant à La Financière de l’Échiquier
L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a relevé jeudi ses prévisions pour la demande mondiale de pétrole en 2021 et 2022, pariant sur un fort appétit pour le brut en remplacement du gaz et du charbon devenus hors de prix.
La tension entre boom de la demande de gaz (qui sert aussi dans des centrales électriques) et offre limitée fait s'envoler les prix, après des années de recul.
Le monde patronal s'inquiète vivement de l'explosion des coûts de l'énergie et de la sortie du nucléaire. L'hostilité monte à l'égard d'Ecolo. Alors que le gouvernement De Croo fait du climat une priorité politique.
Sur fond de tensions avec la Russie, les cours du gaz poursuivent leur envolée. Les gouvernements européens tentent d’en atténuer l’impact sur la population par des mesures sociales.
Le prix du pétrole est à son plus haut niveau depuis des années. Les pays producteurs ne fourniront cependant pas plus de pétrole brut qu'annoncé, malgré la forte demande.
Pour limiter de futures crises de hausse des prix, réduire notre consommation d’énergie et notre dépendance aux énergies fossiles est essentiel, selon Neil Makaroff, du Réseau Action Climat.