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Focuscollaps
A short definition of the polycrisis, including global environmental, geopolitical, and economic aspects.
Le gouvernement haïtien a dénoncé, lundi 9 décembre, le « massacre abject » survenu ce week-end dans la capitale, où près de 200 personnes ont été tuées selon l’ONU.
👉 D'où vient la collapsologie ? Au-delà du livre Comment tout peut s’effondrer de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (2015) qui a donné naissance à ce néologisme, qui sont les précurseur·ses de ce courant de pensée ? C'est ce que nous allons voir dans cet épisode du podcast Ozé avec l'anthropologue Jean Chamel qui a fait sa thèse sur le sujet, récemment sortie sous forme de livre Fin du monde et effondrement de soi - Enquête aux racines de la collapsologie.
Paul et Vincent Burnand-Galpin avaient évoqué l’hypothèse d’un « moment Pearl Harbor », un choc écologique assez puissant pour faire basculer l’opinion publique dans le sens de l’écologie et permettre la mobilisation générale face à l’urgence existentielle. J’ai aussi écrit à ce sujet. C’était faire l’hypothèse d’une boucle de rétroaction négative (régulatrice) dans le système combiné de la Mégamachine et de la Biosphère...
Cyrus Farhangi est un expert vulgarisateur des enjeux environnementaux. Il partage quotidiennement sur Linkedin ses découvertes, ses craintes et ses espoirs concernant un possible effondrement de notre civilisation suite aux catastrophes environnementales en cours. Il travaille aujourd’hui pour une entreprise de production d’énergie solaire. D’abord convaincu que l’effondrement était inéluctable compte tenu de la complexité de la situation, de la gravité des catastrophes et de l’inertie de notre système économique, il a depuis nuancé son approche et considère que des solutions existent et que nous ne sommes pas condamnés. En piochant parmi les solutions imaginées par les milieux décroissants que dans celles imaginées dans les milieux techno-solutionnistes, Cyrus pense que nous pouvons imaginer un chemin nous permettant d'éviter de vivre l'effondrement de notre civilisation.
Le changement climatique rend plus probables les conditions météorologiques nécessaires à la propagation des incendies de forêt, selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Cette semaine, les dirigeants du monde se sont réunis à Bakou, en Azerbaïdjan, pour COP29 – le dernier cycle de négociations de l’ONU sur le climat. Et le Dr Goodall affirme qu’il est plus urgent que jamais d’agir pour ralentir le réchauffement de notre planète.
Hystérie, escroquerie, catastrophisme… Les mots ne manquent pas pour accabler ceux qui tentent d’alerter l’Humanité sur la possibilité d’un effondrement lié au climat. Pourtant, le réchauffement global pourrait nous faire entrer dans des zones d’incertitudes très importantes.
En 2051, il y aura beaucoup moins d'humains, les catastrophes y auront veillé. Le climat sera plus chaud qu'aujourd'hui. Les très grandes villes avec plusieurs millions d'habitants, ne seront plus fonctionnelles...
Human pressures have pushed the Earth system deep into the Anthropocene, threatening its stability, resilience and functioning. The Planetary Boundaries (PB) framework emerged against these threats, setting safe levels to the biophysical systems and processes that, with high likelihood, ensure life-supporting Holocene-like conditions. In this Review, we synthesize PB advancements, detailing its emergence and mainstreaming across scientific disciplines and society. The nine PBs capture the key functions regulating the Earth system. The safe operating space has been transgressed for six of these. PB science is essential to prevent further Earth system risks and has sparked new research on the precision of safe boundaries. Human development within planetary boundaries defines sustainable development, informing advances in social sciences. Each PB translates to a finite budget that the world must operate within, requiring strengthened global governance. The PB framework has been adopted by businesses and informed
Sans amertume, mais avec lucidité, notre chroniqueuse Corinne Morel Darleux réagit à la réélection de Donald Trump. « Car le jour où l'on cessera de voir la beauté du monde, alors il n’y aura plus aucune raison de continuer. »
Une opinion signée par Amnesty International Belgique, Canopea, le CNCD-11.11.11, la CSC, la FGTB et Greenpeace - La répression des voix critiques en Azerbaïdjan s'est fortement aggravée depuis l'annonce de la tenue de la Conférence des Nations unies sur les changements climatiques à Bakou. Lors de celle-ci, il est indispensable que la Belgique fasse aussi entendre une voix forte sur le respect des droits humains.
If despair is the most unforgivable sin, then hope is surely the most abused virtue. That observation feels particularly apposite as we enter the Cop season, that time of United Nations megaconferences at the end of every year, when national leaders feel obliged to convince us the future will be better, despite growing evidence to the contrary.
Yves Cochet est mathématicien et ancien ministre de l'Écologie. Il est l'auteur de nombreux ouvrages dans lesquels il alerte sur l'effondrement imminent de notre civilisation, dont tout récemment "Précision sur la fin du monde" aux éditions LLL. Dans cette interview par Carla Costantini pour Élucid, Yves Cochet nous appelle à sortir du déni. L'effondrement nous semble impossible à concevoir, il est trop catastrophique, trop grand, trop violent, et notre cerveau ne peut pas imaginer que le système complexe qui rend notre quotidien possible, n'est qu'un château de cartes, qui menace de s'effondrer à mesure que les crises s'additionnent. Notre impuissance est indépassable, paralysante. Pourtant, nous avons tout intérêt à nous y préparer..
À quel point le Monde est-il proche d’un changement climatique irréversible ? Les points de basculement critiques du système climatique sont les ombres au tableau lorsqu’il s’agit…
Ça y est, la bascule est en cours. Nous sommes entrés dans une phase grave, inimaginable et irréversible de notre présence humaine sur la planète.
Protagoniste : Arthur Keller "La résilience face aux crises systémiques : est-on vraiment prêt pour ce qui nous attend ? 🌍 Découvrez dans cette vidéo une discussion passionnante sur les risques, les défis et surtout les solutions pour construire un avenir durable."
Un rapport scientifique alerte sur l'aggravation critique de la crise climatique. Il souligne des records inquiétants pour 25 des 35 indicateurs suivis, dont les températures, émissions et déforestations.
Selon les chercheurs, les puits de carbone naturels sont au bord de l’effondrement, avec une baisse fulgurante de la capacité des sols, des océans et des forêts à absorber le dioxyde de carbone. À ce stade, le dérèglement climatique pourrait suivre un rythme beaucoup plus rapide que celui prédit par les modèles climatiques actuels.
Des émissions, des températures et une population record signifient que de plus en plus de scientifiques envisagent la possibilité d’un effondrement de la société, selon un rapport
Wetenschappers waarschuwen voor een "kritische en onvoorspelbare nieuwe fase van de klimaatcrisis”. Van de 35 ‘vitale functies van de planeet’ die de groep bestudeert, hebben vorig jaar 25 nieuwe records bereikt.
If modern societies are breaking down, is there a political movement ready to soften the collapse and begin anew? Or do we need new ideas and organisations for collective action? Might a local focus be the only meaningful approach as industrial consumer systems decline? Or is this a period that calls for greater international solidarity with those suffering the most? I think the conversations and initiatives in the Francophone world will provide us many insights on these questions, for a number of reasons, which I’ll come to in a moment.
Des travaux de l’EPFL montrent que les modèles les plus pessimistes sont plus plausibles qu’on ne l’imaginait concernant le dérèglement climatique.
Les modèles les plus pessimistes d’évolution du climat sont plus plausibles qu’on ne l’imaginait. C’est la conclusions de scientifiques de l’EPFL qui ont développé un système de notation des simulations climatiques dans le dernier rapport du Groupe international des Experts sur le Climat GIEC. Ces travaux sont publiés dans Nature Communications.
Le World Wildlife Fund (WWF) a publié son nouveau rapport Planète vivante. L'ONG alerte notamment sur les populations de vertébrés sauvages qui se sont effondrées de 73% en moyenne en seulement 50 ans.
L'apocalypse serait-elle devenue un sujet d'étude aussi banal que la photosynthèse ou les fractales ? Ces deux dernières décennies, le vocabulaire de la fin du monde s’est métamorphosé en un champ lexical scientifique florissant. Des concepts comme l’anthropocène ou les planetary boundaries ont proliféré dans les revues académiques. Des notions plus anciennes comme la polycrise d’Edgar Morin et le collapse ont resurgi récemment, transcendant les frontières disciplinaires, tandis que les cascading failures, les wicked problems ou les compound risks sont devenus incontournables dans l’analyse des risques.
Le rapport 2024 sur l’état du climat souligne que la Terre est désormais au bord d’une catastrophe climatique irréversible. Sur les 35 signes vitaux planétaires identifiés et suivis de près chaque année par les chercheurs, 25 sont désormais aux niveaux les plus bas jamais enregistrés.
Une étude analyse les aspects irréversibles d’un dépassement de la limite la plus ambitieuse fixée par l’accord de Paris. Et rappelle l’urgence de réduire les émissions carbones maintenant plutôt que de miser sur d’hypothétiques technologies d’élimination du CO2 atmosphérique.
“L’effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l’équipe interdisciplinaire à l’origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-…
We are on the brink of an irreversible climate disaster. This is a global emergency beyond any doubt. Much of the very fabric of life on Earth is imperiled. We are stepping into a critical and unpredictable new phase of the climate crisis. For many years, scientists, including a group of more than 15,000, have sounded the alarm about the impending dangers of climate change driven by increasing greenhouse gas emissions and ecosystem change (Ripple et al. 2020).
Record emissions, temperatures and population mean more scientists are looking into possibility of societal collapse, report says
« Nous sommes au bord d’une catastrophe climatique irréversible. Il s’agit sans aucun doute d’une urgence mondiale. Une grande partie du tissu même de la vie sur Terre est en péril. » Les années passent et les alertes catastrophées des scientifiques s’empilent dramatiquement. Celle-ci est issue du Rapport sur l’état du climat 2024, publié dans la revue BioScience le 8 octobre par une équipe internationale de chercheurs, dirigée par l’université d’État de l’Oregon, aux États-Unis.
Ancien ministre de l’Écologie, Yves Cochet est une figure de l’écologie politique et un scientifique de formation. Désormais éloigné de la vie politique il alerte sur le risque d’effondrement du vivant et ses répercussions sur la société. Dans son dernier livre Petites précisions sur la fin du monde (éditions Les Liens i Libèrent, septembre 2024), il réitère la nécessité de faire face à un effondrement global dans les années à venir en s’organisant localement pour mettre en place un vaste programme de décroissance. En dépit d’une approche collapsologique, il tente de montrer que des voies existent encore pour préparer l’avenir, notamment en misant sur le local et les biorégions.
La députée écologiste et le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits humains et l’extrême pauvreté rappellent, dans une tribune au « Monde », que la protection de la planète passe par la réduction des inégalités.
Une septième «limite planétaire» - l’acidification de l’océan -, est en passe d’être franchie, nous apprend l’Institut de Potsdam pour la recherche sur l'impact du climat, dans son dernier rapport.
Tout se déroule comme prévu. Après plus de cinquante ans de prophéties catastrophiques, la réalité rend plausible un effondrement systémique mondial. Alors qu’une minorité en prend conscience, la majorité croit encore que le marché, la croissance et la technologie résoudront les problèmes actuels, notamment les inégalités et la crise écologique. Malgré les efforts d’experts et de politiques pour élaborer des solutions, les indicateurs montrent l’inanité de ces tentatives. Que faire, dès lors, face à la catastrophe politique, écologique et sociale imminente ? Pour le scientifique et ancien ministre Yves Cochet, cela ne fait aucun doute : en ces temps incertains et bouleversés, il est urgent de se départir de nos croyances et de placer la question de l’effondrement au cœur du débat public.
Saitō Kōhei | Vers un communisme écologique ? Extrait du manifeste marxiste décroissant "Moins ! La décroissance est une philosophie"
Est-ce que le capitalisme a changé de nature ou est mort au profit de la technoscience et de nouveaux serfs de l’économie ? C’est la thèse développée dans Les nouveaux serfs de l’économie, le nouveau livre de Yánis Varoufákis.
Visiter les plus beaux lieux de la nature avant qu’ils ne disparaissent. À l’heure où les preuves du réchauffement climatique se font chaque jour plus évidentes, le "tourisme de la dernière chance", nouveau phénomène touristique, séduit de plus en plus de touristes. Rendu populaire par la fonte des glaciers, cette nouvelle forme de voyage n’est toutefois pas sans conséquences.
De par sa nature, le bon fonctionnement notre système économique dépend de la croissance continue. Mais à quel point notre planète et notre société peuvent-elles encore croître, sans risquer de s’écrouler? Dans cet épisode, Mike et Jean-William reçoivent l’expert Yves-Marie Abraham, professeur agrégé du département de management à HEC Montréal et auteur du livre «Guérir du mal de l’infini: Produire moins, partager plus, décider ensemble».🤲 Ils discutent ensemble du concept de la décroissance et comment ce dernier pourrait s’appliquer à l'industrie agroalimentaire au Québec et dans le monde.
Le monde se trouve "à la croisée des chemins" et se dirige, s'il n'y prend garde, vers un "avenir dystopique", fait d'escalades militaires, de répression et de désinformation, a averti lundi le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme.
Comment se reconstruit une civilisation ? Qu’est-ce qui rend une civilisation fragile ou, au contraire, résiliente ? Ce sont les questions que pose Eric H. Cline à propos des civilisations antiques, qui ont dû faire face ou s'adapter aux risques et aux périls de l'Effondrement de l'âge du bronze.
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
Publié par Good Works de l’Institut Schumacher, S’effondrer ensemble: Vers l’écoliberté écrit par Jem Bendell, est désormais disponible. Yes, the French version of ‘Breaking Together’ is now available, published by Good Works, of The Schumacher Institute. Initialement sur Amazon, il sera disponible sur d’autres plateformes et dans les librairies d’ici novembre, et sera disponible en tant qu’epub gratuit au début de 2025. Je présenterai le livre fin octobre à Grenoble et/ou Genève. Initially, on Amazon, it will be available on other platforms and from book shops by November, and will be available as a free epub in early 2025. I will give a talk about it in Grenoble and/or Geneva in late October.
L'effondrement de nos sociétés modernes a commencé. Telle est la conclusion de deux années de recherches menées par l'équipe interdisciplinaire à l'origine de S’effondrer ensemble. Comment en est-on arrivé là ? Du fait des systèmes économiques et monétaires dominants, qui nous ont poussés à nous détruire mutuellement et à détruire la nature, à un point tel qu'ils ont brisé les fondements de nos sociétés. Mais alors, que faire ?
Malgré les appels à cesser les nouveaux projets d’extraction d’énergies fossiles, les majors du pétrole, gaz et du charbon persistent à miser sur le chaos climatique. De leur côté, banques, investisseurs et assureurs continuent de leur fournir des moyens financiers vertigineux : en huit ans, les 60 plus grandes banques mondiales ont alloué près de 7 000 milliards de dollars à l’industrie fossile. L’utilisation de ce pactole menace les conditions de vie humaine sur Terre. Une situation symbolique du capitalisme fossile, de l’irresponsabilité des multinationales mais aussi de la lâcheté des pouvoirs publics.
Artisans d’un devenir technologique qui façonne nos existences et structure nos sociétés, les ingénieurs sont aujourd’hui de plus en plus nombreux à ressentir de la dissonance cognitive. Quelque chose en eux sait que leur travail creuse le sillon de trajectoires insoutenables pour nos vies et pour la Terre. Pourquoi alors n’y a-t-il pas plus d’ingénieurs qui désertent ? C’est la question que je me propose d’élucider dans ce livre, en me plaçant dans une perspective résolument politique
Dans cet épisode, on va explorer comment l’humanité a complètement bouleversé son environnement au cours des 12 000 dernières années, et comment ces changements nous ont impactés en retour. Nous allons étudier comment les sociétés humaines des Amériques, de l’Europe et de la Chine se sont transformées durant 4 grandes périodes de l’histoire : Le Néolithique, l'âge des empires, la modernité , et la grande accélération. Quels sont les éléments clés qui ont fait basculer nos sociétés, des fois jusqu’à leurs effondrements ? Qu’est-ce que le passé nous apprend pour faire face aux crises actuelles et futures ? Et pour parler de ces sujets, j’ai le plaisir d'accueillir Laurent Testot. Laurent est journaliste scientifique et spécialiste d’histoire globale. Il est l’auteur de nombreux ouvrages dont Cataclysmes : une histoire environnementale de l'humanité ou encore plus récemment Les forêts, des forêts primaires aux enjeux du XXIè siècle. Comme vous pouvez le voir, cette vidéo est parmi les plus longues de la chaîn
À l’occasion de ses 10 ans, l’association Adrastia vous invite à une analyse rétrospective et prospective de la diffusion auprès du public de l’alerte sur les risques d’effondrements.
Pendant deux siècles, l'homme a cru pouvoir dominer la Nature. Aujourd'hui, nous savons que nous allons devoir vivre en fonction de ses propres lois. C'est une époque unique dans l'histoire de l'Humanité qui est en passe de se terminer d'ici… 25 ans. Nous ne pouvons plus tergiverser. Il faut agir.
Réduire les émissions de gaz à effet de serre pour atteindre la neutralité carbone d'ici à la fin du siècle est essentiel pour assurer la stabilité de la planète à long terme et éviter des conséquences catastrophiques, mettent en garde des chercheurs dans une étude publiée jeudi.
01 August 2024 – Humanity is facing its greatest emergency, a crisis consisting of many, interlinked, catastrophic risks, the Roundtable on the Human Future has declared. At present humanity has no way to deal with such a crisis – and a global plan of action is urgently needed, it said.
En 2024, le jour du dépassement est le 1er août, selon l’ONG Global Footprint Network. A compter de cette date, l’humanité prélève plus de ressources que la planète ne peut générer en un an. Natacha Gondran répond à nos questions.
Aux bains des Pâquis à Genève.
Alors que depuis les temps modernes, l’horizon était clair, évident, la crise écologique bouscule notre capacité à imaginer l’avenir. Le futur, prédisant une Terre inhabitable, nous saute au visage. Le futur est-il en train de disparaître ?
Le biologiste Olivier Hamant et la psychologue Paola Adurno défendent l'idée que le choix de la recherche de la robustesse plutôt que de la performance permettrait de faire face aux grands bouleversements de notre siècle.
Les élections législatives [France] ont confirmé l’ascension du Rassemblement National, même s’il n’est pas devenu majoritaire en nombre de sièges. En parallèle de ces deux élections, l’extrême droite française s’est renforcée en tissant des alliances à l’échelle européenne avec d’autres partis du même bord politique...
90 % des sols de la planète dégradés d'ici 2050 : la bombe à retardement qui menace la vie sur Terre
(16/07) - Karine DurandLa dégradation des sols de la Planète devrait être une priorité mondiale selon l'Unesco. Pas moins de 90 % des sols sur Terre seront dégradés d'ici 2050, et 75 % d'entre eux le sont déjà ! L’Unesco compte établir un « indice mondial de santé des sols ».
Or, il y a des circonstances, par exemple, ce qu’on appelle la « capacité de charge d’une espèce par rapport à son environnement », qui font que quand on dépasse les limites et qu’on produit du réchauffement climatique, la montée des eaux des océans, la disparition des espèces animales : baisse de la biodiversité, ce qu’il faudrait dire aux gens sur comment on va arranger les affaires, c’est des choses que les gens n’ont pas envie d’entendre.
Comment tout ça va finir ? Vous vous êtes tous et toutes déjà posé cette question vertigineuse. Et si la fin de l’humanité n’était pas, en fin de compte, une immense explosion, mais au contraire une longue somnolence ? Et si la fin du monde avait déjà commencé ? Et si nous étions à l’entrée du long souterrain soporifique qui nous emmènera irrémédiablement vers notre oubli collectif ? Bonne méditation.
Et si le suricate possédait le remède à nos angoisses ? C’est le pari de Pablo Servigne et Nathan Obadia dans « Le Pouvoir du suricate », où ce mammifère leur inspire une jonction entre développement personnel et collectif. À la sortie de Comment tout peut s’effondrer, en 2015, Pablo Servigne a découvert dans quel état de sidération son livre a plongé son lectorat. À chacune de ses conférences, quelqu’un dans l’audience surgissait, souvent en état de panique, pour partager ses plus grandes trouilles. Les (...)
Traduction ... Le climatologue Wolfgang Knorr est une voix inhabituelle dans cette cacophonie, car il a dénoncé la science climatique elle-même et la manière dont elle est communiquée. Son point de vue n’a pas trouvé d’adeptes fortunés ni de plateformes grand public, et sa voix n’a donc pas été beaucoup entendue, c’est pourquoi je tiens à la porter à votre attention ici.
Si nous devions faire croître l’économie mondiale de 3 % par an, comme le prévoient la plupart des institutions et gouvernements, il faudrait donc 23 ans et des poussières pour que la taille du l’économie double. (70/3 = 23.33, je vous laisse vérifier). Dit comme ça, on ne voit pas le problème...
Mainstream media are ignoring a scientist who is whistleblowing the climate profession. During the five years since new kinds of activism brought the climate issue into the headlines like never before, the topic has more clearly become one where people respond due to their preexisting worldviews. It’s not just believers and sceptics, but there are those who think technology can save us, those who think it’s too late; those who think the science is clear, others who think it is open; those who believe humans will muddle through and those predicting human extinction. Climate scientists themselves now range from those emphasizing ‘we can do this’ to those that express their grief and outrage by gluing themselves to buildings. Meanwhile, misleading narratives are amplified by a variety of vested interests, including fossil fuels, nuclear, and clean tech. Climatologist Dr Wolfgang Knorr is an unusual voice in this cacophony because he has been ‘blowing the whistle’ on the climate science itself and how it is being
C’est la fin avérée d’un rêve et peut-être le début d’un cauchemar. L’idéologie du « tout ira mieux », sur fond de croissance illimitée et de ressources inépuisables, est aujourd’hui à l’agonie. Pourtant, on affirme encore qu’« aucune alternative n’est possible ». Plutôt que de s’y résigner, un groupe de citoyens a choisi de faire face avec lucidité. Leur devise : « Apprendre • Comprendre • Agir ». C’est ainsi que se sont créées les Rencontres Élisée Reclus dont le nom et le slogan s’inspirent de cette figure pionnière et majeure de l’écologie du XIXe siècle, soit quelqu’un qui avait vu juste, très tôt… L’objectif de ces Rencontres est de mettre en œuvre une dynamique d’action collective, un espace constructif d’information et de dialogue. Avec une approche systémique, c’est-à-dire intégrant l’ensemble de ses dimensions, il s’agit de prendre la mesure des défis globaux, d’identifier les racines du chaos social et environnemental auquel nous faisons face et d’élaborer des plans d’action.
Changement climatique, épuisement des ressources, armes extrêmes, IA, etc. : Richard Heinberg se penche sur les différentes menaces qui composent la convergence sans précédent des risques qui nous conduisent à une polycrise mondiale. Sans trouver de réponses faciles, il en vient à la conclusion que la survie collective de l’humanité exigera que nous mettions de côté notre orgueil et que nous nous accommodions des limites environnementales et sociales.
Vu que le progrès forme une valeur sociale et un impératif économique, nous avons pris l’habitude d’espérer une augmentation constante du niveau de vie matérielle. Or, les progrès économiques et technologiques semblent plutôt menacer la vie de nouvelles manières. Il est temps de réévaluer nos espoirs.
Mardi 4 juin 2024, 5 jours avant les méga-élections 2024, où nous pourrons choisir nos représentants politiques dans de nombreuses assemblées : Parlement wallon, Parlement bruxellois, Parlement flamand, Parlement fédéral, Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (Communauté française de Belgique), Parlement européen, etc. Plus quelques spécificités institutionnelles belges comme le Sénat, les assemblées bruxelloises spécifiques et la Communauté germanophone.
Le réveil risque d’être brutal car le rêve de la croissance économique infinie s’évanouit. La chose est entendue maintenant aussi bien dans certains cercles hétérodoxes (pas tous hélas !) que dans ceux plus orthodoxes (pas beaucoup encore !). On fait le point ici sur deux séries de travaux qui rompent avec la doxa dominante qui tend à faire accroire à un capitalisme vert sous la dénomination d’une croissance verte.
L’effondrement des écosystèmes serait dangereux pour l’économie. Il peut se répercuter au niveau global. La forêt amazonienne, les tourbières tropicales et les mangroves contiennent actuellement environ 220 gigatonnes de carbone. Si elles sont perturbées, elles peuvent subir des changements incontrôlables qui feraient basculer l’écosystème vers une savane non boisée. Leur effondrement provoquerait des émissions de carbone équivalentes à environ 20 ans d’émissions mondiales de CO2 actuelles. Cela pourrait empêcher le maintien d’un climatique de moins d’ 1,5°C, et aurait de nombreuses conséquences directes.
Nous avons demandé à 380 climatologues de renom ce qu’ils pensaient de l’avenir… Ils sont terrifiés, mais déterminés à continuer à se battre. Exclusif : Une enquête menée auprès de centaines d’experts révèle une image terrifiante de l’avenir, mais ils préviennent que la lutte contre le changement climatique ne doit pas être abandonnée.
Oubliez l’optimisme des leaders politiques qui répètent que le réchauffement planétaire peut encore être limité à un seuil viable. L’inaction climatique et l’influence du lobby des énergies fossiles nous ont placés irrémédiablement sur la trajectoire d’un dérèglement catastrophique pour l’avenir de l’humanité. Ce constat pour le moins inquiétant se dégage d’une enquête inédite du réputé quotidien britannique The Guardian, qui a sondé 380 auteurs et collaborateurs du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) qui ont contribué aux rapports produits depuis 2018. Ces rapports constituent l’assise scientifique des négociations climatiques mondiales. Les résultats obtenus auprès des spécialistes du climat indiquent que 77 % d’entre eux estiment que le réchauffement au cours du présent siècle dépassera les 2,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle. Ce réchauffement est nettement plus élevé que l’objectif convenu dans le cadre de l’Accord de Paris. En vertu de cette entente adoptée par l’
Reconsidérer en urgence nos méthodes et postures contre-productives : sortir du déni, dépasser les stratégies hors-sujet, mieux anticiper les risques et préparer la résilience, dès maintenant.
Peur de l’avenir, peur de l’échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle… la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu’elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l’ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. À une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate – ce petit animal du désert posté en sentinelle à l’affût de la moindre menace –, pour désigner notre système interne de détection des dangers.
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
Que sont ces 9 limites ou frontières (climat, biodiversité, eau...) à respecter pour maintenir l’habitabilité de la terre?
Jeune et engagée, Salomé Saqué est l’un des nouveaux visages de la lutte contre le dérèglement climatique. Portrait de cette journaliste française de 29 ans qui a réussi à se faire entendre "malgré son âge". "Je suis jeune, donc mon avis compte moins". A 29 ans, la journaliste Salomé Saqué décrit les inégalités que vivent les générations Y et Z dans son livre "Sois jeune et tais-toi – Réponse à ceux qui critiquent la jeunesse" aux éditions Payot. Difficultés pour acheter un bien immobilier, isolement social à cause des confinements, et surtout, menace climatique qui pèse sur nos épaules, elle est devenue en quelques années l’une des représentantes des jeunes et de leurs convictions dans les médias.
Historien, Jean-Baptiste Fressoz ne "prône rien du tout". Il estime cependant que la décroissance serait le moyen le plus efficace de faire baisser rapidement nos émissions de CO2.
La « collapso » (ou effondrisme) est un courant idéologique dont l’influence grandit au sein des mouvements écologistes. Elle part du principe que l’effondrement écologique et social est un fait accompli, ou très probable. Outre ses effets démobilisateurs, l’effondrisme se caractérise par une connaissance parcellaire du monde, qui compromet la capacité de l’écologie à le transformer.
Une société tribale est une société qui se méfie de l’étranger et souhaite le retour d’un chef charismatique et autoritaire à sa tête. L’économiste et jésuite Gaël Giraud analyse les causes profondes de cette lassitude démocratique qui touche les sociétés occidentales, jusqu’à la Belgique.
Suite au réchauffement climatique, de nombreuses zones de notre planète pourraient devenir inhabitables d’ici 30 à 50 ans.
Donald Trump aime la compétition… et il n’aime pas perdre. Il s’est targué hier d’avoir récolté plus de 50 millions de dollars lors d’une grande soirée de levée de fonds en Floride. Un pied de nez à son rival démocrate, le Président Joe Biden, qui a levé la semaine dernière 25 millions de dollars lors d’une grande soirée dans un théâtre new-yorkais. La perspective d’une seconde présidence de Donald Trump affole de nombreux démocrates mais aussi la communauté du renseignement américain. Notre correspondante à Washington s’est entretenue avec John Brennan, l’ancien directeur de la CIA. Il a dirigé l’agence de renseignement jusqu’à l’investiture de Donald Trump en janvier 2017. Depuis qu’il a quitté son poste, il ne cesse de critiquer le milliardaire républicain. Ce dernier, visiblement très agacé, a même révoqué l’habilitation secret-défense de John Brennan, en août 2018, lorsqu’il était au pouvoir.
Avec son livre « Cataclysmes », Laurent Testot raconte comment nous modifions la nature et comment celle-ci nous transforme en retour.
Écosystèmes terrestres et marins, calottes glaciaires, biodiversité, cours d’eau, océan… Sur notre planète, tout est connecté. Mais d’après un rapport récent, les dynamiques de ces différents systèmes seraient déstabilisées par les activités humaines, et ce jusqu’à franchir des points de non-retour. Explications.
Dans le contexte actuel, caractérisé par une grande volatilité et une évolution rapide, il est impératif pour nos sociétés contemporaines ainsi que pour tous les acteurs, qu'ils soient privés ou publics, de réduire l'incertitude liée à l'avenir. L'objectif premier est de survivre et de progresser de manière optimale. Pour cela, il est nécessaire d'identifier et d'évaluer les changements déjà en cours et auxquels nous devrons faire face.
Il y a le feu à l’océan. L’océan n’a jamais été aussi chaud, pollué et dévasté par les pêches industrielles. Les courants océaniques qui dictent la régulation du climat sont à risque d’effondrement. Les canicules marines explosent, les baleines meurent de faim. Si l’océan tombe, nous tombons avec lui. Restaurer la santé de l’océan n’est pas une option, c’est un impératif. Protéger l’océan n’est pas compliqué, il suffit d’arrêter de le détruire. Exigeons du pouvoir politique qu’il protège l’océan et l’humanité. Notre survie en dépend. Rejoignez notre coalition pour agir avant qu’il ne soit trop tard. Une coalition, c’est mieux qu’une pétition. C’est la formation d’une communauté qui agira jusqu’à la victoire.
La « collapsologie » est un courant de pensée qui évoque la possibilité de fin brutale et définitive des civilisations dans lesquelles nous vivons… et les moyens de s’y adapter. De quoi nourrir notre peur de l'avenir... tout en remettant à la mode l’imaginaire post-apocalyptique ; sous-genre classique de la science-fiction. Alors si le réel rejoint la fiction, faut-il s’inspirer des œuvres postapo pour se préparer à un cataclysme annoncé ? Aujourd’hui dans Planète B, on parle de peur et de désir de fin du monde.
La situation en Haïti est "cataclysmique", avec 1.554 tués au cours des trois premiers mois de 2024, a alerté jeudi l'ONU, déplorant que les "frontières poreuses" facilitent l'approvisionnement des gangs en armes et munitions.
Depuis des décennies, l’intelligence artificielle (IA) fascine autant qu’elle effraie. Si certains y voient le potentiel de révolutionner nos vies pour le mieux, d’autres redoutent ses conséquences catastrophiques. Les propos alarmistes d’Eliezer Yudkowsky, chercheur émérite en IA, dans une récente interview accordée au journal britannique The Guardian, ont une nouvelle fois ravivé les débats autour des dangers que cette technologie pourrait potentiellement représenter pour l’humanité.
D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
Les sociétés humaines se sont historiquement organisées à partir de l’exploitation de la matière organique sous trois formes : alimentaire, biomasse combustible, fossile. Compte tenu de la descente énergétique fossile, la seule transition énergétique sérieuse et responsable est la relocalisation au plus près des autres formes de matière organique, l’alimentation et le bois. Ne serait-ce pas là l’inévitable de la décroissance urbaine et surtout le dessein essentiel d’un réempaysannement des sociétés, basé sur d’autres énergies de vie ?
Pour la première fois, une étude a cartographié les risques économiques que fait peser la crise climatique sur les chaînes d'approvisionnement mondiales. En cas de chaleurs extrêmes, elles pourraient perdre jusqu'à 25 000 milliards de dollars par an d'ici à 2060, dans le pire des scénarios à l'étude.
J’ai lu un long thread de l’océanographe et climatologue allemand Stefan Rhamstorf sur twitter au sujet de l’AMOC (circulation méridienne de retournement Atlantique), ce grand courant océanique qui permet des échanges de chaleur entre les couches de l’océan, entre l’océan et l’atmosphère et entre les différentes parties du globe, au point qu’on peut le considérer comme le système de climatisation de la Terre.
Pour Frédérick Lemarchand, sociologue, directeur du Cerrev à l’université de Caen Normandie et coordinateur du programme Popsu-Transition à Caen, il faut «déployer les parachutes» face au mur climatique.
La lutte écologique secouera vos amitiés, vos amours, votre travail, vos loisirs, vos envies.Si cela peut vous rassurer, c’est le cas de
Dans le cadre de son cycle "Ecologie", le Café des Qrieux de l’Université Rurale organise le mardi 5 mars à 18 h 30 à l’Hôtel des Fleurines une conférence-débat sur le thème "transitions : la grande illusion". Elle sera animée par Vincent Mignerot, auteur du livre "L’énergie du Déni – Avons-nous vraiment l’avenir du climat entre nos mains ?"
Des analystes avancent une hypothèse plausible expliquant pourquoi plusieurs milliardaires (dont Mark Zuckerberg) construisent des bunkers ultra-luxueux et entièrement autonomes.
Le Brexit, la toute-puissance de la Big Tech, les cryptomonnaies, les fake news et même la hausse des prix du café : tout s’explique par le “quantitative easing”, affirme “The New Statesman”. L’hebdomadaire britannique choisit de faire sa une sur les risques et les limites de cette politique monétaire.
You would think that we have more than sufficient troubles caused by global warming, pollution, resource depletion, biodiversity loss, ecosystem disruption and a few more. But there is a problem that’s not directly related to the natural world, but by a purely human construction: the financial market. Here is a discussion by Ian Schindler — maître de conference émérite (emeritus professor of mathematics) at the University of Toulouse 1, France, who proposes that we are close to a financial collapse.
La plus haute juridiction des États-Unis a accepté de se saisir de la question de l’immunité pénale invoquée par Donald Trump pour éviter un procès sur sa tentative d’annulation des résultats de l’élection présidentielle de 2020. En fixant les débats à la fin du mois d’avril, les juges retardent un éventuel procès pénal de l’ex-président.
C’est une victoire arrachée après une longue bataille. Le 27 février, le crime d’écocide a été inscrit dans le droit européen comme l’a annoncé l’eurodéputée Marie Toussaint. Commerce illégal du bois, épuisement des ressources en eau, violations de la législation européenne sur les substances chimiques, pollution causée par les navires, incendies de forêt, pollution généralisée de l’air, de l’eau et du sol... Toutes ces infractions pénales s’apparentent désormais à un écocide.
Pablo Servigne, effondriste, a inventé le concept de collapsologie. Après les crises climatiques, environnementales, financières qu'il annonce, il se réjouit, avec la jeunesse, de passer à un autre monde : “On va pouvoir créer quelque chose de nouveau”.
La parution en 2015 du livre de Servigne et Stevens (Comment tout peut s’effondrer) a marqué un tournant dans le débat public francophone sur la possibilité d’un futur effondrement des sociétés modernes. La notion de « collapsologie » introduite par les auteurs est polarisante et contestée, mais les réflexions autour du risque d’effondrement ne sont pas récentes. Déjà dans les années 2000, le livre de Jared Diamond (Collapse) avait rencontré un succès mondial. Finalement, ce débat avait été largement impulsé et influencé par le rapport initial pour le club de Rome sur les limites de croissance et les risques d’effondrement induits (1972) et ses différentes réactualisations (1992 et 2004), vendu à des dizaines de millions d’exemplaires à travers le monde. Le terme de collapsologie est polémique en France. D’une part la notion d’effondrement est polysémique, renvoyant à des conceptions différentes des risques encourus. D’autre part, ce terme suggère l’existence d’une discipline scientifique de l’effondrement, c
Monique PINÇON-CHARLOT est sociologue spécialisée sur l'étude des classes supérieures, et ancienne directrice de recherche au CNRS. Elle a publié, avec Michel Pinçon, de nombreux ouvrages consacrés à ce sujet comme « Sociologie de la bourgeoisie » (La Découverte, 2016), « La violence des riches » (Zones, 2013) ou encore « Le Président des ultra-riches : Chronique du mépris de classe dans la politique d’Emmanuel Macron » (La Découverte, 2022). Plus récemment, en 2023, elle a publié « Le Méprisant de la République » dans lequel elle complète l'analyse de la politique complaisante du président de la République à l'égard des classes les plus riches de la société. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, elle présente le résultat de ses années de recherches, et de ses enquêtes de terrain, grâce à son infiltration dans ces cercles très fermés et secrets d'ultras riches. Qui sont-ils et comment fonctionnent-ils vraiment ?
The planetary boundaries concept presents a set of nine planetary boundaries within which humanity can continue to develop and thrive for generations to come
Google a lancé sa nouvelle intelligence artificielle, bien plus puissante que Chatgpt. Posant de nombreuses questions idéologiques et politiques évidentes, cette technologie pourrait paradoxalement dire quelque chose d’elle-même, de nous, de demain. On a donc improvisé une petite discussion avec Gemini 1.5 sur l’avenir de l’humanité. Échanges édifiants…
A post for the anniversary of the execution of Sophie Scholl by the German Nazis in 1943
Un débat enregistré lors des premières rencontres d'Adaptation radicale, à Villeneuve d'Ascq les 17-18 et 19 Octobre 2023
C’est la saison des amours. Les grenouilles coassent au bord de plans d’eau et ce sont des milliers d’œufs qui y seront posés. C’était en tout cas la réalité jusqu’il y a peu. Mais depuis un peu plus de cinq ans, les populations d’amphibiens subissent une extinction de masse. Harry Mardulyn, naturaliste et membre de Natagora, observe et recense les surfaces de ponte autour des étangs voisins. "Il pouvait y en avoir jusqu’à 100 mètres carrés. C’était exceptionnel. Il y avait comme un vrombissement depuis le plan d’eau. Des milliers de grenouilles s’y retrouvaient."
Pétrole, gaz, minerais, nourriture, médicaments, vêtements, transports, logements… dans un futur très proche, des pénuries pourraient subvenir dans à peu près tous les domaines de notre vie quotidienne, y compris en France. Si nous avons été témoins de plusieurs épisodes de ruptures de chaînes d’approvisionnement laissant entrevoir la fragilité de notre système économique, aucune politique de fond n'est mise en place pour nous permettre de faire face à aux pénuries à venir. Mieux, une partie de nos responsables politiques sont carrément dans le déni. Dans les médias, nous avons rarement une approche globale des différentes pénuries à venir, et de leurs interdépendances. Alors le géographe Renaud Duterme a essayé de comprendre : de quoi allons nous manquer dans les prochaines années, quelles sont les causes économique de ce phénomène, et surtout, comment organiser les pénuries ? Éléments de réponse au micro de Salomé Saqué.
"..On est au devant de quelque chose d'inimaginable et on continue notre petite vie.." Extrait de conférence mis en ligne par l'excellente chaîne LIMITS de Vinz Kanté en février 2024. (Abonnez-vous à cette chaîne pour tout comprendre sur les limites planétaires.
Encyclopédie de l’Anthropocène, épisode 2Usbek & Rica accueille des extraits de l’Encyclopédie de l’Anthropocène, dont chaque entrée entend participer à bâtir des repères utiles pour s’orienter dans un futur où l’impact des activités humaines sur les écosystèmes de la planète ne peut plus être ignoré.
Faute de solutions suffisamment innovantes pour lutter contre le réchauffement climatique et modifier nos modes de vie, des changements radicaux, voire irréversibles, se profilent à l'horizon. La menace qu'ils représentent pour les écosystèmes naturels plane aussi sur les systèmes alimentaires, les ressources en eau ainsi que les réseaux de transport et d'information. Un nouveau rapport définit six points de bascule « interconnectés » que nous sommes en voie d'atteindre.
Les émotions comme acte politique, le silence « cynique » des puissants face à la catastrophe écologique... Pour la militante écologiste Camille Étienne, il est essentiel d’« instaurer un rapport de force » face aux puissants.
La fin du monde approche... Cette vidéo documentaire retrace ma route vers une île révolutionnaire qui ne se déroule pas comme prévu. Ce périple m'a chamboul...
Le secrétaire général de l'Onu Antonio Guterres a averti vendredi, lors de la conférence annuelle sur la sécurité à Munich (Allemagne), du risque de la communauté internationale d'être de plus en plus divisée malgré de grands "défis existentiels".
Selon une récente étude menée aux États-Unis, l’effondrement de l’humanité pourrait avoir lieu plus tôt que prévu.
Critical tipping points in the climate system are the flies in the ointment when it comes to accurate prediction of where our planet is headed
Dans un grand format à découvrir en scrollant, Décrypte vous emmène au coeur d'un des plus grands chantiers du...
Quand les plus pauvres suffoqueront sous 40°C dans un épais nuage de pollution, où seront les ultra-riches ? A priori dans leurs bunkers. Ce marché est florissant à mesure que la crise climatique et autres tensions géopolitiques s’accélèrent. Le patron de Facebook (Meta) est en première ligne : il est en train de construire secrètement un bunker sur l’île hawaïenne Kauai.
Le mois de janvier 2024 a été "le plus violent depuis plus de deux ans" en Haïti, a indiqué vendredi le Haut-Commissariat de l'Onu aux droits de l'homme à Genève (Suisse). Au moins 806 personnes ont été tuées, blessées ou kidnappées en janvier 2024 et quelque 300 membres de gangs ont également été tués ou blessés, soit un total de 1.108 personnes, trois fois le nombre enregistré en janvier 2023, précise le Haut-Commissariat dans un communiqué.
A la fin du XXIe siècle, dans une grande ville de province, une jeune femme et son compagnon viennent malgré les crises à répétition, de donner naissance à un enfant. Un jour, le réseau électrique français s'effondre et une émeute plus violente que les autres éclate. Le jeune père ne rentre pas chez lui. Pour sa compagne, l'angoisse va grandissant.
Longtemps cantonnés à un temple, les macaques à longue queue ont permis à Lopburi, bourgade située à 150 kilomètres au nord de Bangkok, de se faire un nom et de devenir une destination touristique. Mais ils ont envahi le reste de la ville, notamment son quartier commercial, faisant fuir clients et commerçants.
There was an interesting interview with Gavin Schmidt recently. He is one of the most senior climatologists in the world, heading up NASA’s department on climate science. Refreshingly, unlike the other senior climatologists, he didn’t sidestep how recent weather was not predicted by mainstream climatology. He told the American science celebrity Neil deGrasse Tyson that climatology significantly underpredicted current warming. He said there was “total failure” to predict what happened in 2023. See for yourself, for 3 minutes from 4 minutes in. Gavin is one of the more approachable of the senior climatologists. He provided specific written criticisms of my 2018 Deep Adaptation paper. That was in stark contrast to others who misrepresented it, and me, so as to discourage people from considering that the party is over for modern societies.
À l'occasion des 4 ans de Team for the Planet, une discussion entre Arthur Auboeuf, cofondateur de TFTP, et Arthur Keller, ingénieur et spécialiste des risques systémiques.
L’entreprise régénérative est le nouveau terme à la mode. Et si le concept semble intéressant sur le papier, le manque de définition scientifique ou méthodologie d'évaluation fiable pose question. Autrement dit, l'entreprise régénérative risque bien de devenir un énième prétexte au greenwashing si aucun cadre réglementaire ne vient le définir.
Les discours sur la transition sont des leurres : celle-ci n’a pas été amorcée, explique l’historien Jean-Baptiste Fressoz. Au lieu de « fantasmer sur un monde zéro carbone en 2050 », il faudrait une décroissance matérielle.
The Goddess is said to be benevolent and merciful, but she may get angry and become cruel and ruthless. We are used to discussing major events that may destroy civilization, or even the whole humankind. Most are related to global warming: tipping points, “hothouse Earth,” famines, tsunamis, and all the rest. Then, there are other human-made disasters, including the nuclear holocaust and homemade exterminations that can be carried out with simple tools such as machetes. Recently, it became fashionable to cite artificial intelligence as a threat to human beings.
Au 1er siècle de notre ère, le philosophe romain Sénèque (en latin Lucius Annaeus Seneca) observe le début de la désintégration de l’Empire romain. Ce processus ne s’achèvera que quelques siècles plus tard mais il était déjà évident pour ceux qui étaient prêts à regarder au-delà de la surface de l’Empire encore puissant.
Comment s’adapter aux ruptures qui nous attendent dans un monde en contraction Saviez-vous que la plupart des villes ne survivraient que deux à trois jours sans apport extérieur de nourriture ? Qu’un smartphone nécessite des métaux rares issus des quatre coins du monde ? Et que 80% des principes actifs nécessaires à la fabrication de nos médicaments sont produits en Chine et en Inde ? La quasi-totalité des biens que nous achetons parviennent jusqu’à nous via des chaînes d’approvisionnement aussi complexes que lointaines, de l’extraction et la transformation de matières premières (minerais, produits agricoles, énergie) à l’acheminement de produits finis vers nos supermarchés. Ce qui, mondialisation capitaliste oblige, augmente les risques de vulnérabilité de ces chaînes par effet domino.
Multiplication des guerres, réchauffement climatique, essor des régimes autoritaires : le monde court au désastre, mais il nous faut résister à la haine, estime, dans une tribune au « Monde », le sociologue et philosophe.
Cet ouvrage regroupe différents textes qui diversifient les points d’entrée sur le thème de l’écologie : réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; besoins et biens communs, rapports nature/culture ; marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrations ; rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme. Derrière les textes, une constante : l’analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l’extractivisme comme moteurs essentiels de l’ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd’hui : l’anthropocène ; que beaucoup préfèrent d’ailleurs qualifier de capitalocène. Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, elle va générer de facto des basculements d’ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Mon
The new version of the “Seneca Effect” blog on Substack is doing reasonably well, so I thought it was time to prepare a page that explains what the Seneca Effect is and what it can teach us. (image by Dall-E) During the 1st Century AD, the Roman philosopher Lucius Annaeus Seneca observed the start of the disintegration of the Roman Empire. It was a process that would take a few more centuries to complete, but that was already evident to those who were willing to look beyond the surface of the still powerful Empire.
Face à la crise climatique, le survivalisme est devenu l’ultime lubie des milliardaires qui planifient leur exode et tentent d’échapper au monde commun.
Yachts, bunkers, fermes autonomes... Un cortège d’entreprises se sont lancées pour accompagner les ultrariches dans leur tentative d’échapper à la catastrophe écologique et nourrir leur penchant égoïste.
Pétrole, médicaments, métaux rares… Les pénuries sont-elles inévitables ? Entretien avec le géographe belge Renaud Duterme, auteur de l’essai Pénuries - Quand tout vient à manquer (éditions Payot).
Les énergies fossiles ont façonné notre civilisation. Leur déclin, inéluctable, pose la question du monde d'après. Devons-nous nous attendre à des crises démographiques, sanitaires, et économiques, climatiques ? Comment limiter les conséquences de cette pénurie ? Pour répondre à ces questions, Front Populaire a reçu Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, et Véra Nikolski, docteur en science politique, respectivement auteurs de Le monde sans fin (Dargaud) et Féminicène (Fayard).
Des actions directes et intentionnelles continuent de détruire l’air, l’atmosphère, les sols et l’eau, ainsi que la faune et la flore, jusqu’à des écosystèmes entiers… et des populations humaines avec eux. Un mouvement existe pour criminaliser les actes de destruction à grande échelle et lui donner le nom d’écocide. La criminalisation pourrait toutefois ne pas suffire, surtout au Canada.
Adaptation Radicale est un espace d'échanges entre personnes conscientes des processus d'effondrements en cours ; de nos conversations naissent des actions et des propositions de bifurcation. Notre raison d'être : - Reconnaître et accueillir les émotions de chacun.e, accompagner la prise de conscience et l'acceptation des processus d'effondrements ; - Prendre soin des communautés humaines et des écosystèmes, avec inclusion, soutien et entraide ; - Agir, expérimenter et apprendre ensemble pour soutenir l'adaptation, en tissant des liens avec les autres initiatives, pour construire un futur désirable et pérenne. Adaptation Radicale n'est pas une organisation hiéarchique, et nous ne disposons pas de structure organisationnelle très établie. Nous encourageons l'autonomie, l'entraide et la prise d'initiatives, afin que les choses se produisent sans qu'elles soient nécessairement trop organisées.
Le philosophe Kohei Saïto, né à Tokyo en 1987, est une star du marxisme au Japon. Dans son pays, son livre Hitoshinsei no Shihonron (Le capital dans l’anthropocène), publié dans sa version originale en 2020 et non traduit en français, s’est vendu à plus d’un demi-million d’exemplaires. Ses ouvrages synthétisent ses recherches, qui articulent marxisme et écologie. « Aux Etats-Unis, le terme “communisme” revêt des connotations négatives. Au Japon, c’est pratiquement pareil », explique Saïto depuis son bureau à l’université de Tokyo, où il est professeur associé et « le seul » expert sur le marxisme. Il a également publié La nature contre le capital : l’écologie de Marx dans sa critique inachevée du capital.
Vincent Mignerot est essayiste, explorant la question de l’existence et interrogeant la capacité d’adaptation de l’humanité à terme. Dans cet échange nous parlons d'une variété de sujets. * Comment Vincent a pris sa claque et commencé à s'intéresser aux questions environnementales * La fondation de l'association Adrastia réunissant d'autres personnes ayant pris leur claque, et le bilan après 10 ans d'existence * "Décalage du point de référence", "collapswashing", et autres notions que Vincent a contribué à populariser * Le procès en inaction et en doomisme que certains lui font * Décroissance, autonomie, anticapitalisme et autres récits de soutenabilité face auxquels Vincent est en partie perplexe... en se disant "décroissant contrarié" Bonne écoute !
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Véra Nikolski Nous revisitons l'histoire de l'émancipation féminine dans la perspective de pointer les facteurs qui menacent ses acquis... Véra Nikolski est essayiste issue d’une famille de scientifiques russes, elle est normalienne, titulaire d’un DEA de sciences sociales et d’un doctorat en science politique et anciennement chercheuse associée au Centre européen de sociologie et de science politique (CESSP-Paris)
New paper claims unless demand for resources is reduced, many other innovations are just a sticking plaster Record heat, record emissions, record fossil fuel consumption. One month out from Cop28, the world is further than ever from reaching its collective climate goals. At the root of all these problems, according to recent research, is the human “behavioural crisis”, a term coined by an interdisciplinary team of scientists.
Longtemps considéré comme l’un des pays les plus sûrs d’Amérique latine, l’Équateur est aujourd'hui plongé dans une crise sécuritaire sans précédent. Coincé entre le Pérou et la Colombie, deux grands producteurs de coca, Quito fait notamment les frais de la croissance du trafic de cocaïne et de la réorganisation des circuits de distribution qui ont fait exploser la corruption et la violence armée.
Rencontre avec l'astrophysicien Aurélien Barrau à l'occasion de la parution de "L’hypothèse K, la science face à la catastrophe écologique", aux éditions Grasset. Résumé : Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai. Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique» : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde. Elle se révèle essentielle dans le constat du délitement : les espèces disparaissent, les populations s’effondrent, la pollution et la chaleur tuent, la planète devient inhospitalière… Elle demeure pourtant incapable de choisir la direction souhaitable. Considérée comme un simple outil, elle ne pourra que contribuer à accélérer l’effondrement. Comme l’
Les énergies fossiles ont façonné notre civilisation. Leur déclin, inéluctable, pose la question du monde d'après. Devons-nous nous attendre à des crises démographiques, sanitaires, et économiques, climatiques ? Comment limiter les conséquences de cette pénurie ? Pour répondre à ces questions, Front Populaire a reçu Jean-Marc Jancovici, président du Shift Project, et Véra Nikolski, docteur en science politique, respectivement auteurs de Le monde sans fin (Dargaud) et Féminicène (Fayard).
Telle est la rengaine qui se rappelle à moi très souvent. Elle me permet d’avoir un référentiel qui me paraît – jusqu’à preuve du contraire – ajusté afin de déceler l’important du futile, l’information du bruit, l’intelligence parmi la stupidité, celles et ceux qui entretiennent le déni des autres, etc. C’est en quelque sorte une boussole nourrie par une vision large et systémique de l’état du réel.
L'effondrement expliqué par Yves Cochet
Hypothèse K. Catastrophe civilisationnelle. Effondrement. Crise du sens. Technosolutionnisme. Axiologie.
Chercheur in-terre-dépendant et auteur
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L’expert en énergie Jean-Marc Jancovici livre ses réflexions autour de la baisse des effectifs dans l’agriculture dans la perspective d’une réduction des énergies fossiles.
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Ce livre tisse un fil qui traverse les sciences exactes et les sciences de la nature du point de vue de l'histoire de leurs concepts, mais aussi des visions du monde qu'elles rendent possibles, des mathématiques de la Grèce classique jusqu’à leurs applications à l’intelligence artificielle et à la biologie contemporaines. Ces deux dernières disciplines ont été profondément marquées par des notions d’origine mathématique, en particulier celles de calcul, d’information et de programme. Ce qui permet de comprendre leur genèse est le « tournant linguistique » qui a marqué les fondements des mathématiques au XXe siècle : tout serait finalement une affaire de signes, à la fois alphabétiques et numériques, combinés selon des règles elles-mêmes conçues comme suites de signes formant des programmes. Pourtant, les limites de cette approche computationnelle sont aujourd'hui patentes du fait de l'avancement des sciences elles-mêmes : le livre propose des alternatives en reconstruisant les gestes fondat
Selon plusieurs médias américains, le patron de Facebook est en train de se faire construire un bunker de 160 hectares sur l'île de Kaui, dans l'archipel américain d'Hawaï. Le projet avoisinerait les 300 millions de dollars.
Le fondateur de Facebook a choisi l’île du Pacifique pour construire son bunker autosuffisant de luxe. Un projet pharaonique de 250 millions d’euros qui en dit long sur les lubies survivalistes des milliardaires de la tech.
L'ancien conseiller spécial de François Mitterrand estime que "si le monde est dans son état actuel, c'est parce que chacun d'entre nous l'accepte".
Un anthropologue évolutionniste s'est penché sur les risques d'observer un effondrement civilisationnel. Voici ce qu'il en dit.
L’Univers est immense. Parmi les 2 milliards de milliards de galaxies qui l’habitent, la nôtre, la voie lactée contient entre 100 et 400 milliards d’étoiles. L’une d’entre elles, notre soleil, a 8 planètes qui orbitent autour, dont la planète Terre, la seule et unique planète connue pour abriter la vie. Grâce à des conditions idéales, la première forme de vie a pû éclore il y a près de 4 milliards d’années. Au fil de l’évolution, de nombreuses espèces sont apparues dont une très récemment, il y a seulement 300 000 ans. Cette espèce allait radicalement changer le destin de beaucoup d’autres. Cette espèce c’est nous!
Effondrement de la banquise et des glaciers, dépérissement des coraux et de l’Amazonie... Dans une étude publiée mercredi, des chercheurs identifient et analysent 26 "points de bascule" climatiques. Des phénomènes qui, s'ils se produisaient, pourraient entraîner un effet d'emballement désastreux pour le climat et la vie humaine. Alors que les dirigeants du monde sont réunis à l'occasion de la COP28, les auteurs du texte alertent : cinq points de rupture pourraient être atteints.
La Terre toujours plus dans le rouge. Sur 26 points de bascule – ou "tipping points" - identifiés, cinq sont à la limite d’être franchis, et trois autres pourraient l’être très prochainement si les températures continuent d’augmenter, avertit une nouvelle étude publiée ce mercredi 5 décembre. Une alerte supplémentaire alors que les pays présents à la COP28 de Dubaï doivent statuer sur la sortie, ou non, des énergies fossiles, responsables du changement climatique.
La prétendue post-vérité est incomptable tant avec le débat démocratique qu’avec l’anticipation, la réaction et l’adaptation à une réalité physiquement changeante. La vie politique exige que l’on puisse interpréter différemment et/ou vouloir changer tel ou tel aspect du monde. S’il n’est plus aucune description préalable commune du monde environnant, il n’est ni interprétations opposées d’un monde commun, ni changement de tel aspect de la réalité possibles.
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World Meteorological Organization says 2023 will be hottest year on record, leaving ‘trail of devastation and despair’
Le juriste Philippe Sands, qui a participé à la définition de l'écocide, a accordé un entretien à La Libre.
Le président de la COP28 qui s'ouvre jeudi à Dubaï, Sultan Al Jaber, dit tomber des nues quand il entend des écologistes l'accuser de duplicité sur le climat.En public, la parole de cet homme de haute taille âgé de 50 ans, qui cumule les fonctions de patron de la compagnie pétrolière émiratie Adnoc, de ministre de l'Industrie et des Technologies avancées des Emirats arabes unis, d'émissaire pour le climat et de président de la 28e conférence de l'ONU sur le climat (COP28), est prudente, presque monotone.
En Amazonie bolivienne, les incendies sévissent depuis des mois. Trop longtemps laissés seuls face au drame, les locaux se sont organisés avec les moyens du bord, dérisoires.
Comment les entreprises peuvent réagir face à la déconsommation ? Interview Laurent Testot Laurent Testot est un journaliste spécialisé en histoire globale et prospective, connu pour son approche qui relie ces deux domaines. Il explique que l'histoire globale permet de comprendre l'histoire des civilisations et leurs interactions avec l'environnement, ainsi que l'émergence de la société thermo-industrielle actuelle. Dans cette interview, Laurent Testot présente son parcours et ses ouvrages, notamment son livre Cataclysme : Une histoire environnementale de l'humanité, publié en 2017, qui est une synthèse de l'histoire environnementale globale. Il mentionne également un ouvrage collectif intitulé Collapsus, co-dirigé avec Laurent Ayet en 2020, qui aborde la question de l'effondrement en donnant la parole à des spécialistes du sujet.
Arthur KELLER est ingénieur, expert des vulnérabilités des sociétés face aux risques systémiques et des stratégies de sécurité globale des territoires et de résilience. Dans cette interview par Olivier Berruyer pour Élucid, Arthur Keller alerte sur le fait que la crise environnementale n'est pas analysée de la bonne façon, ce qui ne nous permet pas de penser correctement des solutions. Avec une approche systémique, il propose de radicalement changer nos méthodes, et de commencer à imaginer pour demain de nouveaux modèles de société, affranchis du productivisme à tout prix qui ne garantit aucun bonheur ni aucun avenir.
La science peut-elle nous permettre d’éviter le pire? Quelle réponse doit-elle apporter face à la crise écologique? Débat avec Aurélien Barrau, astrophysicien, auteur de “L’Hypothèse K. La science face à la catastrophe écologique” (Grasset).
After 50 years, there is still an ongoing debate about the Limits to Growth (LtG) study. This paper recalibrates the 2005 World3-03 model. The input parameters are changed to better match empirical data on world development. An iterative method is used to compute and optimize different parameter sets. This improved parameter set results in a World3 simulation that shows the same overshoot and collapse mode in the coming decade as the original business as usual scenario of the LtG standard run. The main effect of the recalibration update is to raise the peaks of most variables and move them a few years into the future. The parameters with the largest relative changes are those related to industrial capital lifetime, pollution transmission delay, and urban-industrial land development time.
Quasi inconnu il y a encore deux ans, Javier Milei, le candidat libertarien d'ultra droite, a remporté une victoire écrasante à la présidentielle argentine. Le candidat antisystème a promis de mettre une terme à l'interminable descente aux enfers de l'économie argentine. Quarante ans après le retour de la démocratie, l'Argentine entre dans l'inconnu.
L’économiste d’extrême-droite a réussi à séduire une majorité d’Argentins avec son programme pour «tronçonner» l’Etat argentin. Il remporte le second tour de la présidentielle plus de 55% des suffrages face au péroniste Sergio Massa.
Un nouveau rapport de nos amis du commerce équitable, à savoir Oxfam, est sorti ; 1% des plus riches Homo sapiens de cette planète a un impact similaire aux 2/3 de la population la plus pauvre de l’humanité, produisant des conséquences désastreuses. « Alors, les 1% les plus riches de la planète, vous savez, ceux avec …
Nous allons examiner un objet monstrueux, alors que notre époque est déjà marquée par des guerres cruelles et des catastrophes à répétition. Je ne voudrais pas aujourd’hui ajouter du malheur au malheur, du pathos à la misère, mais affronter rationnellement un objet de pensée peu débattu : l’effondrement systémique mondial.
La dure réalité d'un parti politique écologique
Ces « Bonnes feuilles » sont extraites d’une partie de l’introduction de Renaud Bécot et Gwenola Le Naour (dir.), Vivre et lutter dans un monde toxique – Violence environnementale et santé à l’âge du pétrole, Seuil, 2023.
Un rapport issu des travaux de 114 experts établit l’impact du réchauffement en matière de mortalité, d’insécurité alimentaire et de transmission des maladies.
COP ou pas COP, notre mutation énergétique n'aura pas lieu...
La crise environnementale est à la fois complexe et conséquente. Quels sont les risques à long terme, de la crise de l'eau ?
Une guerre en Europe, une autre au Moyen-Orient, une pandémie et la “menace” d’une intelligence artificielle dont on ne connaît pas les limites. Nous vivons dans une ère anxiogène, constate l’hebdomadaire italien “Il Venerdì”. Mais est-ce la traduction d’une réalité objective ou bien le résultat d’un biais de perception ?
Si vous venez sur LIMIT ce n’est pas pour qu’on vous caresse dans le sens du poil et ça tombe bien car un nouveau rapport scientifique est sorti et va demander à ce que vous attachiez solidement vos ceintures. Pensez déjà à qui vous allez partager cet article pour qu’il passe aussi une bonne journée. …
Pour la première fois, les scientifiques ont utilisé le concept de pièges évolutifs sur les sociétés humaines dans leur ensemble. Ils constatent que l’humanité risque de se retrouver coincée dans 14 impasses évolutives, allant des factors de bascule climatiques mondiaux à une intelligence artificielle mal alignée, en passant par la pollution chimique et l’accélération des maladies infectieuses.
Dans son nouveau roman, à paraître en janvier, l’auteur bordelais nous transporte dans un futur tragique que seules les femmes peuvent sauver.
La principale caractéristique qui fait que notre projet se démarque des autres est la qualité de nos intervenants : nous avons eu l’occasion d’interviewer Benoit Meyssignac, océanologue et membre du GIEC, Paloma Moritz, journaliste à Blast, cheffe du pôle écologie, Pierre Larrouturou, eurodéputé et ex candidat à la primaire populaire, Sandrine Rousseau, représentant la moitié de EELV et Vincent Verzat, alias Partager c’est sympa sur Youtube, réalisant des vidéos sur le militantisme et le lien avec le vivant pour ne citer que les têtes d’affiche
Zita Sebesvari, directeur adjoint de l’Institute for Environment and Human Security de l’université des Nations unies, nous met en garde. « Nous approchons de bord de la falaise et une fois que...
Lorsque Rishi Sunak a accordé 27 nouvelles licences en mer du Nord cette semaine, il ne pensait pas à la survie du monde vivant. Le voyez-vous déjà ? L’horizon des systèmes terrestres – le point où nos systèmes planétaires basculent dans un nouvel équilibre, hostile à la plupart des formes de vie ? Je pense que oui. L’accélération soudaine des crises environnementales que nous avons connue cette année, associée à l’inutilité stratégique des puissants gouvernements, nous précipite vers le point de non-retour.
Plusieurs organisations représentant 46,3 millions de professionnels de santé à travers le monde adressent ce mercredi 1er novembre une lettre au président de la COP 28. Ils réclament une transition énergétique juste pour «sauver des vies».
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When Rishi Sunak granted 27 new North Sea licences this week, he wasn’t thinking about the survival of the living world, says Guardian columnist George Monbiot
Je pose toutes les questions que vous avez sur le réchauffement climatique et la transition énergétique, à Jean-Marc Jancovici. Cette vidéo est à prendre comme une introduction à ces enjeux.
La Terre se porte mal. Selon une étude portant sur le climat, 20 des 35 paramètres vitaux (vital signs en anglais) de la planète liés au climat et suivis par les scientifiques atteignent des niveaux records en 2023.
La métropolisation du monde a bouleversé les paysages. Les villes sont désormais géantes et leur étalement sans fin. Nos existences se déroulent dans ces cités irriguées de réseaux invisibles d’acheminement d’eau, d’électricité et de nourriture. Mais depuis ces îlots de production et de consommation, que reste-t-il de nos liens avec le vivant ? Et si l’horizon bitumé n’était pas le seul futur possible ? L’urgence sociale et écologique nous enjoint de mobiliser de nouvelles échelles d’existence afin d’inventer d’autres formes de sociétés en commun : réhabiter le monde.
Alors que les sénateurs russes viennent d'approuver la sortie du pays du traité interdisant les essais nucléaires, le président Vladimir Poutine a supervisé, mercredi, des exercices militaires impliquant des tirs de missiles balistiques, visant à simuler une "frappe nucléaire massive".
En état de cierge. En 2023, les indicateurs utilisés pour mesurer les crises écologiques s’affolent et l’humanité n’en fait toujours pas assez pour combattre le réchauffement climatique, alerte un groupe de scientifiques.
L’analyse alerte sur certaines menaces déjà souvent décrites, comme la fonte des glaciers ou la disparition d’espèces animales. Mais elle met aussi en valeur certains risques moins souvent cités dans le cadre de discussions climatiques.
La Terre toujours plus dans le rouge. Dans un nouveau rapport publié mardi 24 octobre, des scientifiques alertent sur le fort affaiblissement des "signaux vitaux" de la planète, mettant en péril la vie sur Terre. Ces chercheurs appellent à une transition rapide pour assurer un avenir durable.
Scientists warn of unlivable heat and food shortages after analyzing 35 planetary vital signs.
Life on planet Earth is under siege. We are now in an uncharted territory. For several decades, scientists have consistently warned of a future marked by extreme climatic conditions because of escalating global temperatures caused by ongoing human activities that release harmful greenhouse gasses into the atmosphere. Unfortunately, time is up. We are seeing the manifestation of those predictions as an alarming and unprecedented succession of climate records are broken, causing profoundly distressing scenes of suffering to unfold. We are entering an unfamiliar domain regarding our climate crisis, a situation no one has ever witnessed firsthand in the history of humanity.
Revue de presse du magazine américain Fortune.
Souffrez-vous d'amnésie écologique ? C'est quasiment certain, comme presque tout le monde en fait. En dehors des climatologues et des plus grands chercheurs sur l'évolution de la biodiversité,...
Depuis une vingtaine d’années, au moins, la majorité de la population mondiale vit dans un état d’angoisse croissante face à l’évidente incapacité des dirigeants mondiaux à se mettre d’accord sur la prise immédiate des mesures radicales, pourtant bien connues et argumentées, nécessaires pour « sauver la vie de la Terre », arrêter l’augmentation du réchauffement de l’atmosphère terrestre au-delà d’un point de non-retour.
Climatologues de renommée mondiale, Jean Jouzel, Yamina Saheb et Wolfgang Cramer sonnent l’alarme dans « À l’air libre » : la planète se réchauffe très vite et consomme toujours plus d’énergies fossiles. Sans que les politiques ne prennent la mesure du changement.
Michael Mann, de l’université de Pennsylvanie aux États-Unis, fait partie des climatologues les plus en vue depuis qu’il a publié, en 1999, le célèbre graphique en forme de crosse de hockey, qui montre comment les températures mondiales ont grimpé en flèche au cours du siècle dernier. Pour comprendre la situation difficile dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui, Michael Mann a remonté l’histoire du climat de la Terre afin d’avoir une vision plus claire de notre avenir potentiel. « Nous disposons d’une période de 4 milliards d’années dont nous pouvons tirer des enseignements », a-t-il déclaré dans une interview au Guardian.
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Les réactions au réchauffement climatique sont "insuffisantes alors que le monde (...) s'écroule", déplore le pape François dans un nouveau texte publié mercredi, quelques semaines avant la COP28, les négociations sur le climat sous l'égide de l'ONU à Dubaï.
Dans un texte publié ce mercredi 4 octobre, le jésuite argentin plaide pour «une accélération marquée de la transition énergétique». Huit ans après l'encyclique «Laudato si», François entend peser sur la COP 28.
Les réactions au dérèglement climatique sont "insuffisantes alors que le monde (...) s'écroule", déplore le pape François dans un texte publié mercredi, quelques semaines avant la COP28, les négociations sur le climat sous l'égide de l'ONU à Dubaï.
Catastrophic climate change and the collapse of human societies By Josep Peñuelas, Sandra Nogué National Science Review, Volume 10, Issue 6, June 2023 The scientific community has focused the agend…
Depuis 2015, en seulement huit ans, nous sommes passés de trois à six limites globales franchies. La dernière limite en date à avoir été dépassée est celle de l’eau douce, ressource de plus en plus rare.
The renowned US scientist’s new book examines 4bn years of climate history to conclude we are in a ‘fragile moment’ but there is still time to act
Nous entrons dans une ère d’extinction massive. Alors que nombre de réactions face à cet événement rarissime – même sur des échelles de temps géologiques – se focalisent sur le réchauffement climatique et ses solutions techniques, Aurélien Barrau cherche à montrer que la catastrophe est en réalité systémique et plurifactorielle. Tout à l’opposé du technosolutionnisme, les dimensions philosophiques et axiologiques seront soulignées. Quelques ébauches de voies d’extraction seront également esquissées, proposant notamment de repoétiser notre rapport au réel. Aurélien Barrau est astrophysicien à l’Université Grenoble-Alpes. Spécialiste de relativité générale et de cosmologie, il dirige le Centre de Physique Théorique de Grenoble. Lauréat de plusieurs prix scientifiques et membre honoraire de l’institut Universitaire de France, il a publié plus d’une centaine d’articles de recherche. Il est également docteur en philosophie et impliqué dans le combat écologique. --- Conférence d'Aurélien Barrau 26 septembre 2023 /
Dr. Michael E. Mann is Presidential Distinguished Professor in the Department of Earth and Environmental Science at the University of Pennsylvania, with a secondary appointment in the Annenberg School for Communication. He is director of the Penn Center for Science, Sustainability, and the Media (PCSSM). Dr. Mann received his undergraduate degrees in Physics and Applied Math from the University of California at Berkeley, an M.S. degree in Physics from Yale University, and a Ph.D. in Geology & Geophysics from Yale University. His research interests include the study of Earth's climate system and the science, impacts and policy implications of human-caused climate change.
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L'été 2023 a été le plus chaud de l’Histoire humaine. Chaque jour les médias en énumèrent les conséquences dramatiques. Paroles radicales de Jean-Marc Gancille, militant écologiste et auteur de "Ne plus se mentir": fini l’espoir, soyons courageux.
Sur les 800 chercheurs interrogés, 73 % demeurent sceptiques sur la croissance verte. Les théories de la décroissance ou de l’accroissance leur semblent plus pertinentes.
Previously, anthropogenic ecological overshoot has been identified as a fundamental cause of the myriad symptoms we see around the globe today from biodiversity loss and ocean acidification to the disturbing rise in novel entities and climate change. In the present paper, we have examined this more deeply, and explore the behavioural drivers of overshoot, providing evidence that overshoot is itself a symptom of a deeper, more subversive modern crisis of human behaviour. We work to name and frame this crisis as ‘the Human Behavioural Crisis’ and propose the crisis be recognised globally as a critical intervention point for tackling ecological overshoot. We demonstrate how current interventions are largely physical, resource intensive, slow-moving and focused on addressing the symptoms of ecological overshoot (such as climate change) rather than the distal cause (maladaptive behaviours). We argue that even in the best-case scenarios, symptom-level interventions are unlikely to avoid catastrophe or achieve more
Cet article avait été commencé sous la forme d’un court fil Twitter sur la mise-à-jour en cours des projections de PIB et de population des scénarios SSP, les scénarios socioéconomiques utilisés comme base pour une majeure partie des projections climatiques, notamment dans les rapports du GIEC. Ce fil est rapidement devenu beaucoup trop long, car pour montrer l’intérêt de cette actualité, il faut expliquer ce que sont les scénarios SSP, comment ils sont élaborés, ce à quoi ils servent, leur intérêt ainsi que leurs limites. De plus, comme Twitter bloque désormais l’accès à celles et ceux qui n’ont pas de compte, en voici une version sous forme d’article, bien plus développée. Ce sujet permet de revenir sur l’origine de la croissance économique dans les scénarios climatiques, et sur les alternatives actuellement développées avec des scénarios limitant la demande en énergie, voire décroissants.
Au cours des 500 dernières années, l’activité humaine a conduit à l’extinction de 73 genres de vertébrés. Ce taux d’extinction est 35 fois plus élevé que ce qui aurait été attendu en l’absence de l’Homme.
On peut retourner le problème dans tous les sens, relativiser ce qui doit l'être, les faits n'en demeurent pas moins têtus : la planète Terre est malade. Comme le disent certains Amérindiens, l'existence sur terre est koyaanisqatsi. En langage hopi, ce mot désigne une vie devenue « folle » et « déséquilibrée ». Réchauffement climatique, perturbation des cycles de l'eau et de l'azote, érosion de la biodiversité ou encore épuisement des ressources naturelles, la liste des maux — attestés par les meilleurs experts — est longue. Leurs conséquences sont de plus en plus tangibles. catastrophes naturelles, déforestation, raréfaction de l'eau, baisse de la production agricole, flux migratoires, menaces sur la santé et le bien-être humains… Elles touchent en particulier les populations défavorisées ..du Sud qui ont le moins contribué aux problèmes, et menacent les générations futures.
Laurent Testot est un des rares spécialistes français en histoire globale. Il convoque des domaines aussi variés que la géographie, l'économie, l'anthropologie, les sciences politiques, la sociologie, la psychologie, l'écologie et en étudie les connexions, non seulement entre ces diverses matières, mais aussi entre les civilisations ; et entre les parcours individuels et les destins collectifs qui permettent de penser à la fois le temps long, la globalité de l'histoire mondiale et les interconnexions transversales. Le but est de tenter de mettre à jour les multiples processus qui ont œuvré à faire du monde ce qu'il est devenu.
This planetary boundaries framework update finds that six of the nine boundaries are transgressed, suggesting that Earth is now well outside of the safe operating space for humanity. Ocean acidification is close to being breached, while aerosol loading regionally exceeds the boundary. Stratospheric ozone levels have slightly recovered. The transgression level has increased for all boundaries earlier identified as overstepped. As primary production drives Earth system biosphere functions, human appropriation of net primary production is proposed as a control variable for functional biosphere integrity. This boundary is also transgressed. Earth system modeling of different levels of the transgression of the climate and land system change boundaries illustrates that these anthropogenic impacts on Earth system must be considered in a systemic context.
First complete ‘scientific health check’ shows most global systems beyond stable range in which modern civilisation emerged
Que peut signifier la prospérité dans un monde soumis à des limites environnementales et sociales ? Dans cette édition substantiellement revue et réécrite, Tim Jackson apporte la démonstration que la mise en place d’une économie « post-croissance » est une tâche à la fois précise, définissable et chargée de sens. La publication de Prospérité sans croissance a marqué une étape cruciale dans le débat sur le développement durable. Dans cette édition substantiellement revue et réécrite, Tim Jackson apporte la démonstration que la mise en place d’une économie « post-croissance » est une tâche à la fois précise, définissable et chargée de sens. Sept ans après sa première publication, Prospérité sans croissance n’est plus un scénario radical chuchoté par quelques marginaux, mais une vision incontournable du progrès social dans le monde de l’après-crise. Donner une forme concrète à cette vision est la tâche la plus urgente de notre époque.
La faillite de la deuxième ville du Royaume-Uni, Birmingham, déclarée mardi, fait craindre un effet domino sur d'autres municipalités, en pleine crise du coût de la vie et après des années de coupes budgétaires sous les gouvernements conservateurs.
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L’aveu est venu du président bolivien, Luis Arce, lui-même : les réserves de gaz, principale source de revenus du pays, notamment grâce aux exportations, sont en train d’arriver à épuisement, et la production a diminué fortement. La faute au manque d’investissements ces dernières années, accuse la presse du pays.
Arthur Keller, ultra réaliste comme d'habitude.
Entretien avec Pablo Servigne suite à la conférence "L’entraide en temps de crise : une nécessité", à Clermont-Ferrand en mai 2023.
Il n’y a pas de combat plus rude, plus incertain et plus inégal que celui qui doit être mené aujourd’hui pour nous sortir de ce régime anthropologique productif et destructeur. Par Aliènor Bertrand, philosophe, chargée de recherche au CNRS
C'est une fresque saisissante que Walter Scheidel déroule sous nos yeux : sur des milliers d'années et au sein des sociétés les plus diverses, il examine les épisodes de l'histoire humaine où la courbe croissante des inégalités économiques s'est inversée. Et nous découvrons, contre toute attente, qu'elles sont une caractéristique intrinsèque des civilisations avancées et que leur réduction est moins probable en période de paix et d'abondance qu'en période de déstabilisation et de chaos, où elles reculent souvent au prix de violences mortifères. Avant de renaître inéluctablement. Dans cette plongée historique jusqu'au Néolithique, Walter Scheidel identifie quatre processus ou facteurs de liquidation des inégalités extrêmes et de progression de l'égalité - la guerre, la révolution, l'effondrement de l'État et la pandémie -, en se gardant de tout déterminisme.
Les récentes violences urbaines en France doivent nous faire réfléchir aux risques sociaux et nous stimuler à débattre pour définir une approche globale qui fait défaut.
Le journaliste danois Carsten Jensen déplore, dans une tribune au « Monde », l’absence de prise de conscience véritable de l’urgence climatique de la part du monde politique et médiatique. Il appelle à se battre pour un nouveau monde libéré de la course à la croissance, face à l’extinction qui nous guette.
Oui, je sais, il y a plein d’initiatives (sociales, culturelles, écologiques, économiques), voire de réalisations, prometteuses, qui donnent espoir. Mais tout cela reste insuffisant et parfois fragile.
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This innovative and comprehensive collection of essays explores the biggest threats facing humanity in the 21st century; threats that cannot be contained or controlled and that have the potential to bring about human extinction and civilization collapse. Bringing together experts from many disciplines, it provides an accessible survey of what we know about these threats, how we can understand them better, and most importantly what can be done to manage them effectively.
C'est ce qu'affirme un éminent économiste écologique. C'est une sombre prédiction qu'a faite le professeur William Rees, de l'Université de Colombie-Britannique. Si son nom n'est pas très connu en France, un concept qu'il a développé l'est bien davantage: l'empreinte écologique....
Véronique Bergen est née en 1962 à Bruxelles. Ancienne de l’école Decroly et docteure en philosophie, elle publie depuis 30 ans. Sa bibliographie, même sélective, compte plus de soixante titres de romans, de nouvelles, d'essais, de poèmes et de critiques d’art. "J’admire sa capacité de travail, ses choix sans réserve, son engagement dans une vie où il n’y a que l’écriture au poste de commande", nous confie Gilles Collard, philosophe également issu de l’ULB et coordinateur du Master en création littéraire à La Cambre.
Convaincus de la possibilité d'une croissance infinie dans un monde fini les cornucopiens considèrent que l'intelligence humaine et les innovations technologiques pourront palier la rareté des ressources et le dérèglement climatique.
Homo sapiens has evolved to reproduce exponentially, expand geographically, and consume all available resources. For most of humanity’s evolutionary history, such expansionist tendencies have been countered by negative feedback. However, the scientific revolution and the use of fossil fuels reduced many forms of negative feedback, enabling us to realize our full potential for exponential growth. This natural capacity is being reinforced by growth-oriented neoliberal economics—nurture complements nature. Problem: the human enterprise is a ‘dissipative structure’ and sub-system of the ecosphere—it can grow and maintain itself only by consuming and dissipating available energy and resources extracted from its host system, the ecosphere, and discharging waste back into its host. The population increase from one to eight billion, and >100-fold expansion of real GWP in just two centuries on a finite planet, has thus propelled modern techno-industrial society into a state of advanced overshoot. We are consuming and
Une centaine de revues médicales du monde entier, dont les plus prestigieuses, ont lancé jeudi un appel à agir d’urgence pour éliminer les armes nucléaires, évoquant la menace d’une famine nucléaire. Comment une telle famine pourrait-elle se produire et quelles seraient ses conséquences ? Explications.
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec Jean-David Zeitoun, docteur en médecine (hépato-gastro-entérologie), diplômé de Sciences Po et docteur en épidémiologie clinique. Il a été interne et chef de clinique à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris. Et il a un sacré CV : Ses travaux de recherche concernent la régulation des médicaments, les risques associés aux traitements, la R&D pharmaceutique, l’économie de la santé, la qualité des soins et la santé populationnelle. Il est l’auteur de plus de 120 articles scientifiques dont la moitié dans des revues internationales. Il est également relecteur pour plusieurs revues à fort impact dont le BMJ et le JAMA Internal Medicine. Il a enseigné à Sciences Po Paris et à l’Ecole des Hautes Etudes en Santé Publique, et est actuellement senior fellow à l'ESCP Business School. Il est l’auteur de La Grande Extension, histoire de la santé humaine, paru en 2021 aux éditions Denoël. Le livre a déjà été traduit dans 5 langues et tout récemment : LE SUICIDE DE L'ESPECE
L'effondrement imminent du système de courants océaniques de l'Atlantique, l'AMOC, pourrait bouleverser le climat mondial. Ce constat alarmant souligne l'urgence d'agir contre le changement climatique.
Le changement climatique fait déjà ressentir ses effets sur la planète, et il pourrait rendre la Terre invivable pour les humains si rien n'est fait pour le ralentir.
Profitons de l’été pour apprendre, lire, réfléchir. Longtemps et intensément. Lisons les changements sociétaux et sociaux. Engageons-nous.
After hottest day ever, researchers say global heating may mean future of crop failures on land and ‘silent dying’ in the oceans
le scientifique qui a tiré la sonnette d’alarme sur le climat dans les années 80 annonce le pire pour l’avenir. James Hansen, qui a témoigné devant le Congrès sur le réchauffement de la planète en 1988, affirme que le monde s’approche d’une « nouvelle limite climatique ».
A 1972 MIT study predicted that rapid economic growth would lead to societal collapse in the mid 21st century. A new paper shows we’re unfortunately right on schedule.
Voici Arthur Keller sur comment se préparer aux pénuries !
In a speech about climate change from April 4th of this year, UN General Secretary António Guterres lambasted “the empty pledges that put us on track to an unlivable world” and warned that “we are on a fast track to climate disaster” (1). Although stark, Guterres’ statements were not novel. Guterres has made similar remarks on previous occasions, as have other public figures, including Sir David Attenborough, who warned in 2018 that inaction on climate change could lead to “the collapse of our civilizations” (2). In their article, “World Scientists’ Warning of a Climate Emergency 2021”—which now has more than 14,700 signatories from 158 countries—William J. Ripple and colleagues state that climate change could “cause significant disruptions to ecosystems, society, and economies, potentially making large areas of Earth uninhabitable”
Just Collapse is an activist platform dedicated to socio-ecological justice in face of inevitable and irreversible global collapse. Just Collapse advocates for a Just Collapse and a Planned Collapse to avert the worst outcomes that will follow an otherwise unplanned, reactive collapse. Just Collapse recognises that there will be no justice in an unplanned collapse.
Par John Dearing, Gregory Cooper et Simon Willcock via The Conversation, traduction A l’encontre. Selon une étude parue dans la revue Nature Sustainability, sous la pression des activités humaines, nous pourrions subir des effondrements des écosystèmes avec des points de basculements jusqu’à 80% plus tôt que ce que les modèles envisagent.
Une nouvelle étude publiée dans Nature Sustainability tire la sonnette d’alarme : 20 % des écosystèmes de la planète pourraient changer brusquement ou s’effondrer beaucoup plus tôt que prévu. Les chercheurs mettent notamment en avant la possible disparition de la forêt amazonienne avant la fin du siècle ! Décryptage de cette alerte.
Partout dans le monde, les forêts tropicales humides se transforment en savane ou en terres agricoles, la savane s’assèche et se transforme en désert, et la toundra glacée fond. En effet, des études scientifiques ont désormais enregistré des « changements de régime » de ce type dans plus de 20 types d’écosystèmes différents, où des points de basculement ont été franchis. Dans le monde entier, plus de 20 % des écosystèmes risquent de changer de régime ou de s’effondrer. Ces effondrements pourraient se produire plus tôt qu’on ne le pense. L’homme soumet déjà les écosystèmes à de nombreuses pressions, que nous appelons « stress ». Si l’on ajoute à ces pressions une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes liés au climat, la date à laquelle ces points de basculement sont franchis pourrait être avancée de 80 %.
Cet article reprend et prolonge une analyse des ambitions de la transition énergétique exposée lors de la conférence intitulée « L’erreur fondamentale de la transition », qui s’est tenue à Lausanne en décembre 2022, lors de la journée annuelle des Shifters Switzerland. L’intervention questionnait la conceptualisation de la transition énergétique, au regard d’éventuelles imprécisions ou erreurs dans la catégorisation des éléments du réel. Il n’est en effet pas acquis que les formes d’énergie contenues dans le vent, le rayonnement solaire ou les atomes soient équivalentes à la forme d’énergie présente dans les hydrocarbures, pour les besoins des sociétés humaines. Bien que toutes les énergies soient théoriquement convertibles les unes en les autres, l’hypothèse qui estime que le remplacement de tout type d’énergie par tout autre serait toujours possible pour l’humanité est susceptible de s’avérer fausse. Une transition énergétique fondée sur la substitution des énergies ne serait alors pas envisageable.
Around the world, rainforests are becoming savanna or farmland, savanna is drying out and turning into desert, and icy tundra is thawing. Indeed, scientific studies have now recorded "regime shifts" like these in more than 20 different types of ecosystem where tipping points have been passed. Around the world, more than 20% of ecosystems are in danger of shifting or collapsing into something different.
Le climat n’est pas le seul élément de la planète à souffrir de l’influence humaine. Ces dernières décennies, la biodiversité ou les ressources en eaux ont également pâti des actions de l’Humanité, si bien que, sous de nombreux aspects, la planète semble avoir atteint ses limites. Un constat sur lequel revient la journaliste Audrey Boehly, autrice du livre « Dernières Limites » et productrice du podcast du même nom.
Technologie, technosolutionnisme : analyse en 8 points !
De nouvelles simulations informatiques tenant compte de 70 000 variables révèlent que les probabilités d’atteindre le point de basculement sont 38 à 81% plus élevées que précédemment estimé.
Depuis 2003, Philippe Cahen, détecte chaque jour les signaux faibles, les libère et crée des futurs. Il a découvert que les années 2040 seront charnières pour le futur de l’humanité avec la coïncidence du chaos démographique (10 milliards de Terriens), du chaos climatique aujourd’hui connu de tous, du chaos scientifique et technologique (les sciences sont infinies, les technologies ont des limites matérielles). Comment se sortir de ces chaos ? Nous disposons de 20 ans pour vivre mieux avec moins, et éviter le chaos pour ouvrir une nouvelle ère.
We ran computer programs that simulate ecosystems 70,000 times and the results are very worrying.
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La métaphore est si évidente qu’on hésite à l’utiliser : voir un petit sous-marin touristique ironiquement nommé « Titan », se fourvoyer dans le voisinage de l’épave du Titanic, dans un voyage d’observation obscène, comme si on espérait y apercevoir les restes de ceux qui y sont morts noyés ; le voi
Les animaux, les bâtiments, les routes : à quoi ressemblerait une planète où l'impact humain cesserait ? Et si l'humanité disparaissait ? L'imaginaire post-apocalyptique nous a habitué en partie à la question en décrivant des mondes effondrés -- comme The Last of Us, Je suis une légende, Station Eleven ....
Le Soudan plonge "dans la mort et la destruction" à une vitesse "sans précédent", a dénoncé lundi le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, à l'ouverture d'une conférence chargée de lever des fonds pour répondre à la crise humanitaire.
On peut comprendre notre époque si on ne comprend l’énorme signification historique, métaphysique, éthique, politique, anthropologique, existentielle, … de l’Écocide grand É, l’écocide des écocides. Je pose qu’il s’agit du problème le plus important de tous, pour tous, dans toute l’histoire de l’Humanité, de la Vie, de la Terre.
Dans un rapport inédit, un groupement de chercheurs a défini quels sont les points de non-retour pour la planète et l’Humanité.
Les coprésidents du groupe de travail 2 du GIEC, l’Allemand Hans-Otto Pörtner et la Sud-Africaine Debra Roberts, préviennent que nous ne sommes pas préparés aux impacts extrêmes et aux « surprises » que nous réserve le dérèglement climatique.
L’engagement d’Aurélien Barrau pour la défense de la planète en fait une voix incontournable de l’écologie aujourd’hui. Au cours de sa conférence, il abordera en 15 points l’état du monde et, en filigrane, suggérera quelques pistes quant aux inflexions possibles, dont certaines concerneront l'enseignement supérieur et la recherche.
Les océans se réchauffent bien plus vite que prévu, avec des conséquences catastrophiques pour le système terre.
Au Survival Expo 2023, un équipement emblématique du mode de vie survivaliste tient bonne place. Le bunker, local fortifié conçu pour résister aux catastrophes, attire les visiteurs. Dans un monde rendu anxiogène par les aléas climatiques, les risques nucléaires ou encore la guerre, le bunker séduit. Présentation d’un lieu de vie tout sauf commun.
Dans ce billet, je voudrais proposer une hypothèse prospective que j’appellerais « hypothèse de la reine verte », par analogie avec l’hypothèse de la reine rouge. Cette hypothèse, si elle est vérifiée, présente un obstacle rédhibitoire à la généralisation de la décroissance puis de la post-croissance comme nouveau paradigme civilisationnel mondialisé. Si l’on est convaincu que la décroissance et la post-croissance de manière générale forment ensemble un paradigme indispensable pour éviter les pires scénarios d’effondrement et d’extinction qui menacent l’Humanité, alors il devient nécessaire de formuler des solutions politiques et institutionnelles capables de neutraliser les effets de cette « hypothèse de la reine verte ». Si ces solutions politiques et institutionnelles échouent à se mettre en œuvre pour des raisons contingentes, ou se révèlent impossibles à mettre en œuvre, pour des raisons déterministes, alors l’hypothèse de la reine verte fait partie des éléments de solution au paradoxe de Fermi. C’est-à-
Hoe moeten we ons verhouden tot de Apocalyps? Vrezen voor het ergste en hopen op het beste? Om een andere toekomst denkbaar én mogelijk te maken, moeten we de horror onder ogen zien. Want we zitten er al middenin.
Bertrand Méheust est un chercheur original, atypique, par les thèmes qu’il a abordés et par la manière dont ils les a abordés. Les lectrices et lecteurs qui ne le connaissent pas s’en rendront aisément compte avec cet entretien. Il est par ailleurs un des premiers auteurs à avoir théorisé l’effondrement probable de la civilisation industrielle. Ces deux raisons suffisent fonder l’intérêt de cet entretien de découverte d’un auteur. D. B.
A l'occasion de la journée mondiale de l'environnement le 5 juin, GEO s'intéresse aux limites planétaires. Audrey Boehly, autrice du livre Dernières limites (éd. Rue de l'échiquier), a interrogé plusieurs experts des domaines concernés afin d'apporter un éclairage différent sur ce concept.
Nous pénétrons dans un monde où la volatilité sociétale s’amplifie à mesure que la mondialisation physique et informationnelle s’intensifie
NEW YORK — Une nouvelle étude prévient que la Terre a dépassé sept des huit limites de sécurité scientifiquement établies et qu'elle est entrée dans la «zone de danger», non seulement pour une planète en surchauffe qui perd ses zones naturelles, mais aussi pour le bien-être de ses habitants. L'étude ne se contente pas d'examiner […]
Fondateur de l'association "Adrastia" Vincent Mignerot est un intellectuel rigoureux qui donne un éclairage froid, lucide et exigeant sur notre incapacité collective à mener à bien une transition écologique que l'on décrit le plus souvent comme aussi urgente qu'essentielle mais qui, selon Vincent Mignerot, est juste improbable.
Désormais 7 des 8 frontières qui garantissent à l'humanité de continuer à vivre dans un espace « sûr et juste » ont été franchies. Une nouvelle étude d'éminents chercheurs publiée dans la revue Nature sonne l'alerte.
Sept des huit « frontières planétaires » ont été franchies, conclut une étude parue cette semaine, à laquelle les médias ont fait écho. Il s’agit d’une remise à jour d’un concept énoncé pour la première fois en 2009 et auquel les auteurs ont ajouté un « coût » qui n’était pas sur leurs radars à l’époque.
Des chercheurs ont établi les seuils planétaires "sûrs et justes". La plupart sont déjà franchis.
L’illimitation peut trouver sa limite par la transgression de toutes les limites. Une singularité est, en mathématiques, un point auquel un objet mathématique n’est pas défini, ou un point où l’objet mathématique cesse de se comporter de manière intuitive, selon une manière particulière. On observe par exemple une discontinuité, une bifurcation, une évolution soudaine du comportement de l’objet mathématique, comme la transformation soudaine d’une courbe en une exponentielle....
Improved knowledge of glacial-to-interglacial global temperature change implies that fastfeedback equilibrium climate sensitivity (ECS) is 1.2 ± 0.3°C (2σ) per W/m2 . Consistent analysis of temperature over the full Cenozoic era – including “slow” feedbacks by ice sheets and trace gases – supports this ECS and implies that CO2 was about 300 ppm in the Pliocene and 400 ppm at transition to a nearly ice-free planet, thus exposing unrealistic lethargy of ice sheet models. Equilibrium global warming including slow feedbacks for today’s human-made greenhouse gas (GHG) climate forcing (4.1 W/m2) is 10°C, reduced to 8°C by today’s aerosols. Decline of aerosol emissions since 2010 should increase the 1970-2010 global warming rate of 0.18°C per decade to a post-2010 rate of at least 0.27°C per decade. Under the current geopolitical approach to GHG emissions, global warming will likely pierce the 1.5°C ceiling in the 2020s and 2°C before 2050. Impacts on people and nature will accelerate as global warming pumps up hydr
A major reason for the growth in the use of renewable energy is the fact that if a person looks at them narrowly enough--such as by using a model--wind and solar look to be useful. They don't burn fossil fuels, so it appears that they might be helpful to the environment. Energy modeling misses important points. I believe that profitability signals are much more important.
Selon l'équipe menée par Johan Rockström (l’un des pères fondateurs du concept de « limites planétaires »), sur les huit paramètres finalement retenus, 7 ont déjà été franchis, et seul le domaine des aérosols émis dans l’atmosphère n’a pas atteint un seuil critique. « On va vers le pire. Qu’il s’agisse du climat, de l’eau, des cycles biochimiques et géochimiques de l’azote et du phosphore, associés aux engrais, de la biodiversité…», alerte Natacha Gondran, professeure en évaluation environnementale à l’école des Mines de Saint-Etienne.
Un groupe de chercheurs a ajouté aux limites planétaires des seuils concernant la justice sociale et les impacts négatifs sur les communautés et les individus liés au franchissement de ces limites. C’est ce qu’ils ont baptisé les "limites planétaires sûres et justes". Il apparaît que sur huit d’entre elles, sept sont déjà dépassées.
Pour Fabrice Bonnifet, président du Collège des directeurs du développement durable (C3D), les entreprises doivent évoluer vers une économie circulaire.
La Terre a dépassé sept des huit limites de sécurité scientifiquement établies et est entrée dans la "zone de danger", non seulement pour une planète en surchauffe qui perd ses zones naturelles, mais aussi pour le bien-être des êtres qui y vivent. C'est le constat alarmant d'une nouvelle étude internationale.
Près de 50 chercheurs ont identifié les limites à ne pas franchir pour assurer la "résilience du système terrestre". Toutes sont déjà dépassées sauf une.
Une étude révèle que la Terre est « vraiment très malade », présentant un risque écologique alarmant dans presque tous les domaines
Selon une étude publiée le 31 mai dans la revue Nature, sept des huit limites assurant la stabilité et la bonne santé du système planétaire ont déjà été dépassées.
EN UN GRAPHIQUE – Plus de 2,7 millions d’hectares ont déjà brûlé au Canada au 31 mai, ce qui représente près de huit fois la moyenne de ces trente dernières années sur la même période.
Une équipe de quarante chercheurs a calculé et quantifié les limites de notre planète au-delà desquelles de graves dysfonctionnements sont à craindre. Et appelle à une « transformation sans délai » alors que toutes les limites « sûres » sont dépassées.
The stability and resilience of the Earth system and human well-being are inseparably linked1–3, yet their interdependencies are generally under-recognized; consequently, they are often treated independently4,5. Here, we use modelling and literature assessment to quantify safe and just Earth system boundaries (ESBs) for climate, the biosphere, water and nutrient cycles, and aerosols at global and subglobal scales. We propose ESBs for maintaining the resilience and stability of the Earth system (safe ESBs) and minimizing exposure to significant harm to humans from Earth system change (a necessary but not sufficient condition for justice)4. The stricter of the safe or just boundaries sets the integrated safe and just ESB. Our findings show that justice considerations constrain the integrated ESBs more than safety considerations for climate and atmospheric aerosol loading. Seven of eight globally quantified safe and just ESBs and at least two regional safe and just ESBs in over half of global land area are alrea
Dans une récente déclaration, des dizaines de chercheurs appellent à redoubler de vigilance quant aux dangers liés à l'IA.
Plus de 40 experts alertent dans «Nature» sur le franchissement de sept des huit lignes rouges planétaires. Ces seuils concernent principalement le climat, la biodiversité, l’eau douce, ainsi que les cycles de l’azote et du phosphore.
Une étude britannique précise quels pays seraient capables de résister le mieux à un éventuel effondrement de l'humanité.
Un groupe de chefs d'entreprise et d'experts, dont Sam Altman, le créateur de ChatGPT, ont averti mardi dans une déclaration en ligne des menaces d'"extinction" pour l'humanité posées par l'essor de l'intelligence artificielle (IA).
Quels sont les tabous de l'effondrement ? Comment gérer nos émotions ? Voici Vincent Mignerot, chercheur indépendant et poil à gratter sur l'effondrement ! SOMMAIRE 01:11 Sa vision de l’effondrement 04:15 Pourquoi ça lui tient à cœur ? 06:11 Nos émotions face à l’effondrement 07:33 L’éco-anxiété 08:19 Tabou 1 : Réduire les revenus ? 12:41 Tabou 2 : Le mythe de la transition énergétique 15:46 Tabou 3 : La démographie 18:54 Tabou 4 : La sécurité 23:57 S’il était président ? 25:46 Tabou 5 : La décroissance et le collapse washing 29:32 Un effondrement dès 2030 ? 31:09 Pourquoi ce ne sera pas Mad Max ? 32:50 La quête de sens de Vincent Mignerot SI TU AS SOIF DE SENS ► La version podcast de Soif de Sens (Apple, Spotify...) : https://bit.ly/pierrechevelle ► Tu veux 50€ ET t'es écolo ? : https://bit.ly/50euros_ ► Mes 3 livres "Changer le monde en 2 heures" : http://en2heures.fr --- Send in a voice message: https://anchor.fm/soifdesens/message
Des dirigeants de quelques-unes des principales sociétés qui développent l’intelligence artificielle, telles que OpenAI, Google DeepMind ou Anthropic, font partie des signataires d’une courte lettre ouverte rendue publique ce 30 mai.
La grande difficulté tient à ce que nos raisonnements, nos pratiques, nos systèmes, sont fondés sur le socle des « moyennes raisonnables ». Il va nous falloir changer nos logiciels et discours de référence. Pour nous préparer à des temps marqués par l’extravagance et le chaotique, éviter les débâcles face aux Blitzkriegs de la « Nature », des impulsions s’imposent. Ce qui signifie, au moins, une préparation profondément repensée des dirigeants et des citoyens
Clémence Marque, docteur en pharmacie, consultante en souveraineté sanitaire
Et si le point commun entre Pether Thiel, Steve Bannon, Elon Musk et Marc Andreessen était un livre de science-fiction de 1967 qui avait prédit le futur dystopique dans lequel nous vivons ?
Le podcast Nouveau Départ de cette semaine parle de santé, d’environnement et d’économie. Dans un ouvrage éclairant intitulé Le Suicide de l’espèce (Éditions Denoël, 2023), Dr Jean-David Zeitoun explique comment les activités humaines produisent de plus en plus de maladies et pourquoi nous devrions mieux réguler les industries responsables de l’offre de risques (industries fossiles, chimie, agro-alimentaire…). Les dépenses engendrées par les maladies (dont les cancers et les maladies cardio-vasculaires) augmentent plus vite que l’économie mondiale. Pour la première fois depuis deux siècles, les progrès épidémiologiques pourraient être en train de s’inverser…
A major concern for the world’s ecosystems is the possibility of collapse, where landscapes and the societies they support change abruptly. Accelerating stress levels, increasing frequencies of extreme events and strengthening intersystem connections suggest that conventional modelling approaches based on incremental changes in a single stress may provide poor estimates of the impact of climate and human activities on ecosystems. We conduct xperiments on four models that simulate abrupt changes in the Chilika lagoon fshery, the Easter Island community, forest dieback and lake water quality—representing ecosystems with a range of anthropogenic interactions. Collapses occur sooner under increasing levels of primary stress but additional stresses and/or the inclusion of noise in all four models bring the collapses substantially closer to today by ~38–81%. We discuss the implications for further research and the need for humanity to be vigilant for signs that ecosystems are degrading even more rapidly than previo
La croissance exponentielle de la consommation de métaux va épuiser les ressources minières en 50 à 70 ans. Les politiques actuelles...-Entretiens de référence
Alors que 80 % des Belges considèrent les changements climatiques comme un problème qui nécessite une action urgente . Les premières mesures, même pas significatives mises en œuvre pou…
Nouveau "TALK" sur LIMIT avec la présidente du Club de Rome "Sandrine Dixon-Declève" est une leader d'opinion internationale sur le changement climatique, l'écologie et les systèmes complexes. Elle est aussi conseillère en transition économique et environnementale auprès de l’Union européenne, notamment. Il faut, à ses yeux, tourner le dos au « business as usual » du passé si on veut répondre aux défis de l’avenir. « La société du XXe siècle nous a rendus malades, il faut la réinventer » Nous aborderons forcement le rapport pour le club de Rome devenu un livre "The limits to Growth" (1972). Nous parlerons de choses forcement réalistes mais aussi nous allons nous laisser le droit d'imaginer des futurs radieux notamment en abordant le livre : EARTH 4 ALL
On attribue à Pythagore (mais on ne prête qu’aux riches); «Veille le matin, que ta couche ne laisse pas voir que tu y as dormis». Cette symbolique est sans doute le premier précepte écologique de l’histoire ? Il y a cinq ou dix ans, je croyais qu’il fallait protéger la vie et le bonheur de mes enfants et petits-enfants, parfois contre leur propre opinion. Le danger à long terme semblait évident. La propension des humains à ne considérer que le court terme expliquait le peu de résonance de ces idées dans la société.
Jusque dans les années 1980, la notion d’effondrement, dans le sens d’effondrement de civilisation, était réservée à l’étude des sociétés anciennes disparues par les historiens et archéologues. Cette étude des civilisations antiques trouve ses origines dans les travaux précurseurs de savants et d’amateurs du XVIIIe siècle, fascinés par les ruines antiques. Le XIXe siècle, siècle du Romantisme, augmentera massivement la fascination pour les ruines et le sort funeste de ces civilisations disparues. On parlera de « ruines romantiques ». Comme si l’essor -ou le déchaînement- de l’industrie, du capitalisme et de la mondialisation, avait intuitivement fait comprendre à ces observateurs la fragilité des sociétés humaines, de la nature, des paysages contemporains, au travers du constat des civilisations du passé anéanties malgré leur architecture monumentale, leur technique avancée et leur art raffiné.
Intervention d'Aurélien Barrau à la conférence #BEYONDGROWTH en partenariat avec LIMIT au Parlement UE. Spécialisé en relativité générale, physique des trous noirs et cosmologie, il est directeur du Centre de physique théorique Grenoble-Alpes et travaille au Laboratoire de physique subatomique et de cosmologie de Grenoble. Professeur à l'université Grenoble-Alpes, il travaille sur sur la gravité quantique. Il est aussi docteur en philosophie et militant écologiste.
Bienvenue dans l’Anthropocène ! Nous nous apprêtons à entrer dans un monde dans lequel il fera plus chaud, souvent plus aride, et dans lequel la nature va profondément changer. Les écosystèmes vont se réorganiser, souvent se dégrader, parfois au cours de transitions abruptes que certains appellent « effondrements écologiques ». Quelle réalité se cache sous cette notion ?
D'Armageddon à Extinction Rébellion, l'histoire de la fin du monde est un succès socioculturel. L'apocalypse a été prédite près de 200 fois lors des deux derniers millénaires, soit environ une fin du monde tous les dix ans...
Nouveau #TALK sur LIMIT avec Philippe Lamberts, député belge au parlement Européen depuis 14 ans. Ingénieur civil de formation spécialisé en mathématique et modélisation. Il est aujourd'hui président du groupe des verts au parlement européen.
Pour le philosophe Baptiste Morizot, il n’y a qu’un seul moyen de préserver l’habitabilité sur Terre et les modes de subsistance de la vie humaine : fonder des alliances avec les non-humains.
Bienvenue sur LIMIT, on parle de Limites Planétaires, épuisement des ressources, changement climatique etc. Et on essaye modestement de sensibiliser, vulgariser des sujets complexes et les rendre accessibles à tous et on souhaite inviter officiellement @TatianaVentoseOfficiel de la chaîne @LeFildActu pour discuter de tout ça !