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vivant

mai 2024

Plusieurs milliers de personnes ont participé à une randonnée «festive et pédagogique» ce samedi 11 mai à quelques kilomètres de Clermont-Ferrand, dans une zone qui pourrait accueillir deux projets de bassines.
Paradis fiscal, destruction de la vie marine, Sud spolié... La pêche industrielle, fortement subventionnée, est une catastrophe. Pour Claire Nouvian, inlassable défenseuse des océans, lutter est une « question de justice sociale ». Claire Nouvian est porte-parole de l’association Bloom, qui lutte contre la surpêche et la protection des océans. Elle a œuvré à interdire le chalutage en eaux profondes en Europe en 2016 et la pêche électrique en 2019. Lisez ci-dessous, ou écoutez ce grand entretien ici ou (...)

avril 2024

Les activités humaines sont responsables du déclin de la biodiversité observé par les scientifiques depuis plusieurs décennies. Jusqu’ici, c’est essentiellement le changement d’affectation des sols qui nuit à la nature. Mais demain, les effets du réchauffement climatique pourraient prendre le pas.
L’Institut Scientifique de Service Public (ISSeP) a analysé le sang et l’urine de 121 adolescents et “les résultats sont interpellants” : “Une augmentation des concentrations en polluants avec la proximité des broyeurs est constatée”.
Agriculture bio, non-labour... Les solutions sont là, déjà, amassées grâce à l’écologie et les sciences du vivant. Mais « on ne pense pas au vivant », regrette le biologiste Marc-André Sélosse, auteur de Nature et préjugés.

mars 2024

L’utilisation de modèles d’intelligence artificielle de grandes tailles pourrait aider les biologistes à faire des découvertes bien plus rapidement qu’auparavant. Certains espèrent même qu’ils nous aideront à comprendre le fonctionnement du vivant.
A l’aube d’un soulèvement des terres et des hommes qu’incarnent aujourd’hui les luttes écologiques, comme celle contre l’A69, la précarité du «Droit vivant» n’a jamais été aussi forte. Dans son essai du Contrat Social, Rousseau nous renseignait sur la nécessité d’une association entre citoyens pour atteindre une société légitime et égalitaire œuvrant pour le bien commun. Avec le dérèglement climatique, les effondrements et les délitements socio-économiques provoqués par le capitalisme, il demeure essentiel de redéfinir les contours de ce bien commun et de l’intérêt général pour construire une société écologique et vivable.
Les nouvelles techniques d'édition du génome sont en discussion au parlement européen. En jeu : la diversité de l'agriculture de demain.

février 2024

Ce cadre de travail, qui envisage les questions de santé à l’intersection du monde humain, du monde animal et des écosystèmes, prend en compte des interconnexions du vivant pour prendre soin de la planète et de tous ses habitants.
Nous accompagnons l'agriculture wallonne vers l'agroécologie - Notre projet se distingue d’autres structures par un accompagnement global de votre ferme
Prix des semences, brevets et droits de licence, présomption de contrefaçon : le projet de réglementation sur les nouveaux OGM menace les petits semenciers et les paysans, au bénéfice des multinationales agrochimiques.

janvier 2024

"Pour les Russes, je suis déjà mort deux fois", annonce Franck, barbe généreuse et sourire sarcastique aux lèvres: "Heureusement, ce ne sont pas des morts très graves puisque je ressuscite" ensuite, plaisante ce combattant de la Légion internationale ukrainienne interrogé par l'AFP.
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied. La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?
Les mégaprojets reposant sur la consommation massive de bois se multiplient en France. Une demande industrielle inconciliable avec la préservation de forêts vivantes, qui s’opère avec le concours des pouvoirs publics.

décembre 2023

Ce sigle effrayant, pour “Wounded child, no surviving family”, utilisé par les travailleurs humanitaires reflète la réalité d’un conflit dans lequel 40 % des victimes seraient des mineurs, rappelle “The Guardian”. Et la situation ne peut qu’empirer.
Dans un essai très stimulant, les anthropologues Bram Büscher et Robert Fletcher déploient une critique des grandes approches de la conservation de la nature, qui reproduiraient les logiques violentes du capitalisme, et développent une proposition transformatrice de « conservation conviviale ».
Un an après l’action contre la cimenterie Lafarge près de Marseille, environ soixante-dix activistes ont envahi le 10 décembre une centrale à béton près de Rouen. Objectif : « redécorer » les engins et bâtiments.

novembre 2023

« Ces excuses portent sur l’un des chapitres les plus sombres de notre histoire », a déclaré le premier ministre australien plus de soixante ans après les cas de malformations dues au médicament.
La science peut-elle nous permettre d’éviter le pire? Quelle réponse doit-elle apporter face à la crise écologique? Débat avec Aurélien Barrau, astrophysicien, auteur de “L’Hypothèse K. La science face à la catastrophe écologique” (Grasset).

octobre 2023

La biodiversité est constituée par la diversité des organismes vivants. Les chercheuses et chercheurs en biologie étudient par exemple les espèces en les identifiant, en les comparant, en les dénombrant. En s’intéressant à une espèce particulière, les scientifiques du vivant peuvent aussi identifier, comparer, et dénombrer les formes génétiques différentes qui la constituent. La discipline de la génétique des populations analyse ainsi les variations génétiques à l’intérieur d’une population et entre les populations d’une même espèce, dans le cadre de la biologie évolutive.
Quel est l’avenir de la protection de la nature dans l’Anthropocène ? Le vivant et la révolution présente sous un jour neuf l’actuel débat mondial sur la conservation.- Bram Bu?scher et Robert Fletcher offrent une cartographie des principales positions en présence. Ils montrent comment le capitalisme et la conservation partagent une histoire commune, que certains aimeraient prolonger, mais qui doit, selon eux, être dépassée si nous voulons continuer à vivre dignement avec les autres vivants sur une planète habitable. Les auteurs formulent en ce sens leur propre alternative, la “conservation conviviale”, inspirée de nombreux mouvements – autochtones, décroissants, pour les communs – qui réinventent déjà sur le terrain des formes postcapitalistes et postdualistes de soin de la nature. Une approche réaliste mais plus radicale, révolutionnaire, s’avère nécessaire, dépassant les alliances avec la mondialisation capitaliste et la dichotomie humain-nature. Suivi d’un entretien avec les auteurs réalisé par Antoine Ch
Le business model canvas de l’entreprise régénérative : un canvas et une série d’ateliers pour apprendre à identifier les potentiels de régénération des produits et services des entreprises.…
Le biologiste Marc-André Selosse, président du collectif Biogée, défend l’urgence à faire des sciences du vivant l’affaire de tous.

septembre 2023

Les ONG alertent sur le risque de propagation de maladies après le sinistre qui a fait des milliers de morts et de disparus dans l’Est de la Libye, où les espoirs de retrouver des survivants s’amenuisent ce samedi 16 septembre.
Aux premières loges du désastre écologique, des naturalistes assument la portée politique de leurs pratiques de défense du vivant et des milieux. Ces professionnels et amateurs spécialistes de la biodiversité s’organisent pour sortir de leur impuissance. Cet entretien fleuve avec des membres des « Naturalistes des terres » offre une plongée dans un mouvement naissant et bouillonnant d’inventivité.

août 2023

L’hydrologue Emma Haziza travaille depuis le début des années 2000 sur l’impact du changement climatique sur la ressource en eau en France et dans le monde. La chercheuse a notamment animé la chronique Un degré de conscience sur France Info. Emma Haziza intervient fin août aux journées Agir pour le Vivant organisées par Actes Sud à Arles du 21 au 27 août. L’occasion pour GoodPlanet Mag’ de l’interviewer afin d’aborder les enjeux liés à l’eau ainsi que le traitement médiatique de la crise environnementale.

juillet 2023

Dans la Drôme, un réseau d’agriculteurs réintroduit de la vie sauvage dans leurs fermes. Ces exploitations deviennent des refuges de biodiversité, où le nombre d’espèces se multiplie.

juin 2023

C'était le premier procès sur la biodiversité. Il se conclut sur la condamnation de l'État, pour ne pas avoir respecté ses obligations de réduction de pesticides, causant un préjudice écologique. Le Tribunal administratif de Paris donne un an au gouvernement pour réparer ce préjudice et prévenir l’aggravation des dommages.
La réédition de ce « manifeste biorégionaliste », déjà recensé dans nos pages, entre en résonance avec l'exigence, désormais critique, de refonder l'architecture à partir de l'attention portée aux territoires et à leurs écologies. L'ouvrage de Mathias Rollot s'ouvre par un constat : la catastrophe écologique et sociale a déjà eu lieu. Il pose ensuite une question : « Pourquoi vouloir encore parler d'“architecture'', alors que les défis actuels sont avant tout d'ordres sociétaux, climatiques, politiques ? »

mai 2023

Alors que la planète et les humains crèvent de ce matériau omniprésent, il en va de la responsabilité des délégués d’Etat, réunis à Paris à partir de lundi 29 mai, d’aboutir à un accord contraignant et ambitieux pour mettre fin à ce fléau.
Pour le philosophe Baptiste Morizot, il n’y a qu’un seul moyen de préserver l’habitabilité sur Terre et les modes de subsistance de la vie humaine : fonder des alliances avec les non-humains.
Des chercheurs ont découvert que le mycélium, ces minces filaments des champignons ressemblant à des racines, peut être utilisé pour fabriquer des vêtements "vivants", hautement biodégradables et capables de s'autoréparer.
La crise du climat, chez nous, tout le monde la connaît et, mis à part quelques ahuris qui, bizarrement, trouvent quand même la voie des médias, chacun se rend compte qu’il y a là un vrai problème. Par contre, la crise de la vie et de la biodiversité semble beaucoup moins troublante. Pourtant, du climat [...]

avril 2023

Après une tribune publiée en février, Les Naturalistes des terres, collectif de professionnels et amateurs, aux premières loges dans l’observation de la biodiversité, élargissent leurs rangs et s’organisent pour peser dans les luttes écolos. Les naturalistes travaillent dans des associations environnementales, des bureaux d’études ou des Conservatoires d’espaces naturels. Ils peuvent être ornithologues, animateurs nature, militants, étudiants ou amateurs. Ils observent au plus près la biodiversité, (...)

mars 2023

La Grande Chambre de recours de l'Office européen des brevets vient de rendre son avis (invitant ainsi la chambre de recours technique à trancher, cf. encadré page 9) dans l'affaire du brocoli et de…
Un mini bois à la place d’un parking, une rivière libérée du béton… En Ile-de-France, région la plus dense du pays, les projets de désartificialisation des sols essaiment timidement.
« C’est une crise dans la crise, un déni dans le déni ». L’érosion de la biodiversité est souvent mise au second plan lorsque l’urgence climatique est abordée. Pourtant intimement liée à la santé et à la nutrition de l’Homme, la santé des écosystèmes est indispensable à la vie de l’Homme sur la planète. Cette thématique, les enseignants engagés dans l’évolution de la formation d’ingénieur INSA l’ont prise à bras-le-corps. Mais comment faire de la place au vivant dans une école régie principalement par les sciences dures ? Pourquoi former les futurs ingénieurs à ces enjeux ?

février 2023

Comment réussir la transition agricole du champs à l'assiette avec les agriculteurs, fabricants et consommateurs réunis dans une coalition pour le vivant ? La régénération des écosystèmes agricoles est le bon niveau d'intervention pour cheminer vers une agriculture responsable, viable, désirable. Le paradigme repose sur les services rendus aussi bien au niveau environnemental que social. L'agriculture régénérative rend des services écosystémiques qui visent à restaurer les ressources vitales au vivant dans son habitat pour des aliments plus nutritifs, sans pesticides. Elle est porteuse de nombreuses promesses, non seulement des promesses environnementales, mais aussi des promesses sociales et des résultats économiques pour les agriculteurs. Cf label ROC Regenerative Organic Alliance.

janvier 2023

L’État sera-t-il condamné pour inaction face à l’effondrement du vivant ? Les cinq associations qui avaient déposé, il y a un an, un recours contre l’État pour « carence fautive » en matière de protection de la biodiversité sont bien déterminées à mener jusqu’au bout la bataille judiciaire. Le 24 janvier, Pollinis, Notre affaire à tous, Biodiversité sous nos pieds, Anper-Tos et l’Aspas ont annoncé avoir déposé leur « mémoire en réplique » auprès du tribunal administratif de Paris. Elles comptent démontrer, via ce (...)
Nous sommes vivants : le collectif des professionnels de l' innovation et de la transformation collective #noussommesvivants

décembre 2022

Après deux semaines de négociations, les 196 parties de la Convention sur la diversité biologique (CBD) sont parvenues à un accord, lundi matin, à l’issue de la 15ème conférence mondiale (COP15) sur la biodiversité. Le défi était de taille : fixer un cadre international pour la décennie actuelle, capable d’enrayer, et même d’inverser, l’effondrement du vivant.
Le poids des maux. Les humains ont tellement fabriqué d’objets, bâti d’immeubles ou de routes, que leurs constructions pèsent plus lourd que le poids total du vivant. Ce dépassement se serait produit en 2020, avait révélé une étude parue cette année-là dans Nature. La trajectoire est spectaculaire, puisque ce poids double tous les 20 ans. En moyenne, pour chaque personne sur le globe, une « masse anthropique » équivalente à son poids est produite chaque semaine.
Alors que le mode de vie et les pratiques ancestrales des peuples autochtones en font les meilleurs garants de la biodiversité mondiale, leur voix pèse encore très peu dans les négociations internationales.
, plusieurs technologies, qui sont des solutions inspirées de la nature, peuvent nous aider à réduire notre empreinte carbone et adapter nos villes aux changements climatiques. « Notre intérêt en matière de biodiversité ne date pas d’hier, rappelle-t-elle. La nature est une source d’inspiration forte de 3,7 milliards d’années d’évolution sur Terre couronnée de succès. »
Les armes biologiques sont le front pionnier de la guerre au vivant [Groupe Grothendieck]..Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature.
14 livres pour changer notre rapport au vivant
Surexploitation des animaux, pollution, réchauffement climatique… En plus de dégrader l’environnement, l’être humain sape ses conditions de vie et menace de disparition moult espèces. Entre 1970 et 2018, les populations de vertébrés sauvages ont chuté de 69 %.
En début de semaine, à Montréal (Canada), le Forum mondial de la jeunesse sur la biodiversité a précédé la 15ème conférence des Nations unies (COP15) sur le même sujet. Portraits de trois participant·es engagé·es pour la sauvegarde du vivant.
Le quinzième sommet mondial (COP15) sur la diversité biologique s’ouvre mercredi à Montréal (Canada). Il doit permettre de fixer un nouveau cadre international à la protection de la biodiversité jusqu’à 2030 - et au-delà. Tour d’horizon des principaux enjeux.
Même si la prise de conscience des dégâts que nous infligeons à l’environnement est de plus en plus grande, la question de la biodiversité reste très souvent ignorée alors que s’ouvre ce mercredi la COP15 à Montréal.
Un mois après la COP27, la COP15 consacrée à la biodiversité va débuter au Canada. Objectif, pour les 196 États présents : enrayer le déclin du vivant. Mais les négociations s’annoncent ardues.

novembre 2022

Marc-André Selosse, président de BioGée, professeur au Muséum national d’histoire naturelle, et Gilles Bœuf, administrateur de BioGée, professeur à Sorbonne Université appellent à ce que les bases d’écologie et des sciences de l’évolution soient mieux enseignées à l'école.
Alors que la COP27 a débuté en Égypte, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) indique que le nombre de personnes dépourvues d'accès à l'électricité dans le monde devrait augmenter en 2022, pour la première fois depuis le début du suivi de ces données par l'Agence il y a 2 décennies. 20 millions de personnes en plus sans accès à l'électricité en 2022
Chimère humain-porc, clonage humain, souche militarisée, virus à gain de fonction, vaccin codant, ciseaux moléculaires, etc. Il est temps de s’attaquer franchement à tous les petits monstres de la biologie moderne et de comprendre en quoi cette discipline est un des fronts de conquête les plus prometteurs du technocapitalisme sur les humains et la nature. Grands cycles de capitalisation et montée en puissance technologique, il sera ici question de la Guerre-qui-ne-dit-pas-son-nom

octobre 2022

Ce site ressources permet de mieux appréhender les enjeux de notre époque, découvrir ou mieux connaître les différentes initiatives concrètes et courants philosophiques inspirants ; et trouver des pistes pour passer à l’action.
Depuis 1998, nous publions tous les deux ans le Rapport Planète Vivante qui mesure l'état de la biodiversité sur la planète. Cette année encore, le constat est sans appel. Si nous voulons sauver le vivant, il est crucial de s’accorder, de toute urgence, sur un objectif international ambitieux.
Tous les deux ans, l'ONG analyse la perte de la biodiversité à l'échelle planétaire, afin de "poser les jalons d’actions à venir en fournissant des éléments de réflexion".
Pour la première fois, une entreprise minière s’apprête à exploiter les fonds marins pour y collecter des roches riches en métaux à destination des batteries de voitures électriques. Une pratique qui promet de détruire des écosystèmes encore inexplorés et qui pourrait constituer une « bombe climatique » à retardement.

septembre 2022

Senne de crime. Au moment même où se tiennent les Assises annuelles de la pêche à La Rochelle (Charente-Maritime), de multiples voix exhortent le gouvernement français à peser pour faire interdire à Bruxelles la pêche à la senne démersale – une technique qui menace les océans et les petits pêcheurs.
La santé humaine dépend de la santé de la planète : le bon état des systèmes naturels – l’air, l’eau, la biodiversité, le climat – est indispensable à notre survie. Or la pollution, la raréfaction des terres arables et de l’eau douce, l’érosion de la biodiversité, le changement climatique et d’autres menaces détériorent ces systèmes. Discipline émergente portée par l’université de Harvard, la santé planétaire vise à comprendre comment l’accélération de ces dégradations structurelles menace notre santé, mais aussi comment soigner les humains et le reste de la biosphère.
Cet été 2022 peut paraître lunaire à tout spécialiste du climat qui observe ce que nous raconte l’histoire. A partir du moment où nous sortons du champ des probabilités de la variabilité naturelle du climat – qui font aller et venir des années plus sèches, d’autres plus chaudes ou encore plus humides, ou engendrent des lois des séries d’années consécutives qui se ressemblent – nous basculons dans le hors norme. Il est essentiel de comprendre ce qu’est ce «hors norme».
– Contre l’idéologie du développement et ses évolutions récentes, Plurivers présente des visions du monde et des pratiques radicalement différentes qui, de tous les continents, pointent vers des futurs écologiquement sages et socialement justes. Ce dictionnaire rassemble plus de 100 articles sur des initiatives transformatrices et des alternatives aux processus actuellement dominants du développement mondialisé – incluant ses racines structurelles dans la modernité, le capitalisme, l’industrialisme, la domination de l’État et les valeurs masculinistes.
la sociologue des technologies, Céline Lafontaine continue sur la même lancée avec un livre de sociologie critique sur les dernières avancées des biotechnologies humaines. Dans un essai mêlant philosophie des sciences, sociologie, critique politique, analyse économique, enquête de terrain, la sociologue donne des outils de compréhension de la nouvelle modernité technologique liée aux transformations structurelles du vivant en ce qu’elle appelle des « bio-objets ».

août 2022

[PDF gratuit]. Comprendre les mécanismes du développement territorial, identifier le potentiel local des bioressources et l’articulation entre usages, activer les différents outils de politique publique, articuler les échelles de gouvernance et enfin concevoir le système économique comme un écosystème, tels sont les objectifs proposés ici par Jean-Marc Callois.

juillet 2022

Un Film de la Fondation Européenne pour le droit du vivant
Le terme biodiversité est un terme « valise » où chacun projette ses représentations du monde vivant et de la nature, en fonction de sa culture, de son expérience, de ses besoins ou de son intérêt immédiat. C’est dans nos modes de développement, dans les systèmes économiques et politiques mis en place, que l’on doit rechercher des solutions éventuelles aux processus d’érosion de la biodiversité.

juin 2022

De nombreuses espèces sauvages endémiques de la région sont menacées de disparaitre à cause du changement climatique, préviennent les chercheurs de Cistude Nature à l’issue d’une étude scientifique au long cours, les Sentinelles du climat. L’association exhorte les collectivités à se lancer dans une stratégie de conservation des hotspots de biodiversité, mis en péril par l’agriculture intensive ou les projets d’urbanisme ou d’infrastructure.
Et si l’on transformait la nature en arme biologique capable de nécroser les corps ? C’est l’un des scénarios horrifiques imaginés par la Red Team, cette équipe chargée par l'armée d’imaginer les guerres du futur.
Elle peut s'attraper avec une pince à épiler: la plus grosse bactérie du monde, 5.000 fois plus grande que ses semblables et de structure bien plus complexe, a été découverte en Guadeloupe, selon une étude parue jeudi dans la revue Science. "Thiomargarita magnifica" mesure jusqu'à deux centimètres, ressemble à un "cil" et bouscule les codes de la microbiologie, décrit à l'AFP Olivier Gros, professeur en biologie à l'Université des Antilles, co-auteur de l'étude.
Dans ce premier épisode, Gauthier Chapelle, entre autres, naturaliste et docteur en biologie, nous invite à redevenir "des vivants parmi les vivants" renouant avec notre curiosité et notre émerveillement pour cet incroyable espace à la fois confiné et protégé qu’est la biosphère. Le seul endroit connu, à nos jours, où la vie telle que nous l’expérimentons est possible. La curiosité, loin d’être un vilain défaut, constitue le premier élan vers l’autre, l’émergence de la connaissance qui fait naître la possible relation. Il nous partage que, pour cela, nos sens sont de très bons alliés.

mai 2022

N’apparaît-il pas aujourd’hui vital de mieux le préserver, à l’aune de la crise climatique et écologique en cours ? Reconnaître le bassin du Saint-Laurent comme une entité vivante, indivisible est un véritable sujet de droit qui permettrait, de la façon la plus efficace qui soit, de le préserver pour les générations actuelles et futures.
Nous sommes naturellement portés à croire que les animaux ne sont que. Ils ne seraient qu’un poisson, qu’un pigeon, qu’une fourmi. Que serait à comprendre au sens de : ils sont intrinsèquement différents, et si différents qu’ils nous sont indéniablement inférieurs, et si inférieurs que nous pouvons légitimement penser et faire d’eux des choses sans nous préoccuper de ce que cela leur fait et, en retour, de ce que cela finit par nous faire et à faire à la Terre que, tous et toutes, nous habitons...
Lynx, jaguars, hippopotames, loups… Les grands mammifères sont des exemples emblématiques de l’extinction du vivant. Mais ils sont aussi la clé de l’équilibre des écosystèmes. Selon une récente étude, leur réintroduction pourrait accroître la biodiversité sur près d’un quart des terres de la planète.
Une agriculture protectrice du vivant est possible, écrit dans cette tribune l’association Terre de liens, à l’occasion de la Journée internationale de la diversité biologique ce 22 mai. Reste à réorienter les politiques agricoles.
Un drôle de tribunal s'est tenu mercredi 11 mai. Celui des générations futures, victimes d'un monde actuel qui détruit peu à peu le vivant. "Peut-on rendre au vivant ce qu'on lui a pris ?" est la question débattue. Le groupe LVMH et le magazine Usbek et Rica, créateur de ce concept qui donne la voix à celles et ceux qui ne sont pas encore nés, ont invité à la barre plusieurs spécialistes pour répondre à cette interrogation cruciale, nous invitant ainsi à repenser notre rapport à la nature.
L'astrophysicien était l'invité de "La Terre au carré" à l'occasion de la parution d'un de ses entretiens. Au micro de Mathieu Vidard, il pointe du doigt "l'inertie" de notre société face à la catastrophe écologique actuelle, alimentée par un rapport au vivant qu'il juge éminemment problématique.
La bataille du glyphosate est à nouveau engagée au niveau européen. Le fameux herbicide doit en effet être réhomologué — ou interdit — par Bruxelles, son autorisation de mise sur la marché arrivant à échéance cette année. Dans cette optique, deux agences européennes — l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) et l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) — ont été mandatées afin d’établir la dangerosité de la substance chimique pour les humains et le vivant.
Enseignant dans une grande école d’Ingénieurs en Suisse, très engagé dans la sensibilisation des étudiant·e·s à la crise écologique et aux immenses défis du XXIème siècle, Dominique a également co-organisé – avec la Maison du Dessin de Presse à Morges – un événement de sensibilisation à l’urgence écologique à partir de dessins de presse du monde entier et de grands tableaux historiques co-réalisés avec son équipe pour présenter les Événements et catastrophes ; les livres clés, rapports et lois ; les sommets, réunions, conventions et manifestations ; et enfin les organisations engagées.
Diplômés après trois ou quatre années d'étude, ces étudiants d'AgroParisTech, l'Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement, ont décidé de "bifurquer". Dans un discours donné à l'occasion de leur remise de diplôme, ceux-ci expliquent les raisons qui les poussent à claquer la porte "à l'issue d'une formation qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours".
Nous vous offrons ici une sélection des ressources les plus utiles que nous avons identifiées. Cette sélection regroupe des contenus développés à la fois par L'Archipel du Vivant et par d'autres acteurs engagés, afin de vous proposer l'offre la plus complète et de couvrir tous les thèmes essentiels.
La vie sur Terre est avant tout une affaire de bactéries, de virus et de micro-organismes. C’est là l’essentiel de son histoire et c’est là sa structure profonde. Articulant toutes les échelles du vivant, du microscopique au planétaire, Margulis montre que la symbiose est au cœur de l’évolution, et offre ici un nouveau tableau de la vie terrestre.
Diagnostiqué il y a près de vingt ans, le déclin des insectes s’accélère dans l’indifférence générale, mettant en péril de nombreuses espèces. Les chiffres sont sans appel : les populations d’insectes ont diminué de 70 à 80 % dans les paysages européens mixtes agro-industriels, comme le montrent de nombreuses études menées durant ces dix dernières années.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.
Une solide expertise scientifique le confirme : les pesticides détruisent la biodiversité et contaminent largement les écosystèmes, jusque dans les fonds marins.

avril 2022

Si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites, les espèces vivant dans les océans pourraient se trouver décimées d’ici à 2300, avertit une étude publiée jeudi 28 avril dans la revue Science. Mais limiter le réchauffement de la planète à 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle permettrait d’éviter ce scénario catastrophe, soulignent les chercheurs.
Les aires protégées ne permettent pas toujours la régénération de la biodiversité, selon une étude publiée dans la revue Nature mercredi 20 avril. Les chercheurs des universités de Cambridge et d’Exeter se sont penchés sur près de 27 000 espèces d’oiseaux vivant dans 1 506 zones humides protégées dans le monde. « Les zones protégées peuvent prévenir la perte d’habitat », en empêchant de possibles déforestations, a indiqué au Guardian Hannah Wauchope, autrice principale de l’étude et chercheuse au Centre d’écologie et de conservation de l’Université d’Exeter. « Cependant, nous comprenons beaucoup moins l’impact des zones protégées sur la biodiversité. » Le classement de nombreuses aires n’a montré aucun effet positif sur la faune locale, a-t-elle précisé : tout dépend de comment elles sont gérées.
Session 1 « Justice pour le vivant » - Fabrique du procès en responsabilité de l’État en matière de biodiversité Cycle de séminaires « L’urgence écologique au prétoire » ANR PROCLIMEX Christel Cournil, Professeure de droit public, Sciences Po Toulouse
Ignorance, autocensure ou dépendance à la publicité : en France, les journalistes parlent très peu des questions climatiques ou de celles liées à l’effondrement du vivant. D’où cette question : pourquoi les médias français méprisent-ils autant la question écologique ?
Diamant Palace, jour 1308. Avec Philippe Descola (anthropologue) et Rachel Devresse (activiste, zadiste) Au 1308e jour d'occupation du Diamant Palace, notre radio pirate questionne le concept de nature. Celui-ci n'a pas toujours existé et n'existe toujours pas dans l'ensemble des sociétés humaines. En Occident, il en dit beaucoup sur notre représentation du monde et la place que nous nous donnons parmi les autres espèces vivantes. Qu'est-ce que l'anthropocentrisme ? Pourquoi les villes modernes sont-elles "la fin des mondes" ? Y a-t-il des points communs entre les Achuars d'Amazonie et les zadistes d'Europe occidentale ? Jouer à Dieu nous rendra-t-il immortels ?
Il y a moins d'un mois, des microplastiques étaient détectés pour la première fois dans le sang humain, démontrant la capacité de déplacement de ces particules. Cette fois, c'est dans des poumons que la pollution a été constatée.
C’est l’autre actualité dramatique, celle dont-on parle peut-être moins fréquemment ces dernières semaines, bien qu’elle touche toutes les générations vivantes et à venir. Le dernier rapport du GIEC a été rendu public hier, il n’est pas réconfortant, mais permet un peu d’optimisme. Nous avons atteint un point de non-retour, mais nous pouvons encore nous adapter, pour limiter les dégâts, et les victimes.

mars 2022

Face aux périls qui menacent l’humanité en ce début de XXIe siècle - réchauffement climatique, écroulement de la biodiversité, montée des tensions géostratégiques -, les peuples dits premiers ont un message à nous délivrer. En Amérique duNord ou du Sud, dans le Pacifique, en Afrique, en Asie ou en Océanie, ils perpétuent un rapport au reste du vivant qui incarne une autre façon d’être au monde.
Crise médiatique. Depuis plusieurs semaines, alors que les alertes du Giec passent toujours à la trappe des télévisions, radios et autres titres de presse écrite, des centaines de citoyen·es se mobilisent pour interpeller les médias sur leur manque de traitement du climat et du vivant. Voici un panorama de leurs revendications.
Alors que le Forum mondial de l'eau s'ouvre ce mardi à Dakar, en Ukraine, au Yémen ou encore au Nigeria, les populations civiles vivant dans des zones de conflit pâtissent d’un manque d’eau, dont les conséquences multiples s’ajoutent à celles de la guerre.
Il y a quelques mois, paraissait aux éditions Amsterdam l’essai Terre et capital. Son auteur, le docteur et enseignant en philosophie Paul Guillibert, y mène une critique écologique du capitalisme depuis une histoire environnementale de la pensée marxiste. Guillibert invite ainsi, avec d’autres, à « abandonner les vieilles oppositions mal construites » : plus rien ne justifie d’opposer la défense du monde du travail à celle de l’environnement et des non-humains.
Près de 50 000 hectares de forêt ont déjà brûlé en France en 2022, un chiffre jamais atteint depuis 2006. La monoculture de résineux est mise en cause.
En pleine réunion gouvernementale rediffusée en direct à la télévision, Vladimir Poutine a souhaité adresser un message à l'Occident et à tous les Russes habitant dans cette région. En effet, alors que le gouvernement se réunissait pour discuter des mesures de soutien économique en réponse aux sanctions occidentales contre la Russie, le président a accusé les Russes vivant en Europe ou aux États-Unis d'être des traîtres. Il a affirmé que l'Occident tentait de les utiliser comme une "cinquième colonne" pour détruire la Russie.
"Les déclarations selon lesquelles la Russie ne peut remplir ses obligations concernant sa dette publique ne correspondent pas à la réalité", a insisté le ministère russe des Finances, avant d'ajouter que "le gel des comptes en devises de la Banque de Russie et du gouvernement peut être vu comme le désir de pays étrangers de provoquer un défaut artificiel".

février 2022

Dans "Primauté du vivant. Essai sur le pensable" co-écrit avec Sophie Swaton , Dominique Bourg nous invite à repenser notre relation à la nature et au vivant pour ne plus les considérer comme "une matière première à transformer".
à l'invitation du philosophe Jérôme Lèbre. "La modernité occidentale a décidé que les Vivants n'avaient plus de valeur... de quoi est-il question aujourd'hui ? - de tenter de déconstruire des chaînes d'addictions artificielles, presque nécrophiles, à tout le moins mortifères, générées par une modernité occidentale qui a oublié son lien organique, rhizomatique, avec le reste du vivant."
Ouvrir son robinet et se servir un verre d'eau, prendre une douche, ou encore laver son linge… Des gestes anodins du quotidien dans les pays développés. Et si un jour on ne pouvait plus le faire aussi facilement ? Depuis le début du siècle, les organisations mondiales alertent : la majeure partie de la population mondiale sera soumise à une pénurie d’eau d’ici quelques années, en raison de l’accroissement démographique, mais surtout du réchauffement climatique, qui perturbe le cycle de l’eau. Cette ressource essentielle pour le monde vivant pourrait-elle venir à manquer ? Dans le cadre de son dossier "C’est pour demain", La Libre dresse un état des lieux.

janvier 2022

Les politiques qui décident des Plans de relance ont-ils une réflexion philosophique sur les raisons profondes des crises sanitaire et climatique ? Et si à la racine, on trouvait l'espèce humaine qui a cessé d'octroyer une âme à chaque élément de la nature ? Nous sommes de la nature, pas à côté d'elle. Et si la cause de ces crises résidait dans notre atrophie spirituelle ? L'auteur nous propose de redevenir des animistes 2.0 et de concevoir une économie féminine, consciente et animiste.
Tandis que le climat se réchauffe à un rythme sans précédent, la biodiversité s’appauvrit plus rapidement que jamais dans l’histoire de l’humanité. Et ce déclin menace nos conditions de vie. Pourtant, on n’en parle si peu. Comme si la “nature” nous était extérieure. Alors que la biodiversité, c’est le tissu vivant de notre planète, l’humain en fait évidemment partie.
Des immenses défis que connaît la planète aujourd’hui, le dérèglement climatique est toujours présenté comme le premier à relever. Une erreur d’appréciation selon Vincent Bretagnolle, directeur de recherche au CNRS-Centre d’Etudes Biologiques de Chizé et coordinateur du rapport Ecobiose sur le rôle de la biodiversité en Nouvelle-Aquitaine. L’enjeu premier, c’est la biodiversité. Explications.
Des scientifiques ont fixé 9 limites planétaires à ne pas dépasser pour conserver la viabilité du système terre pour toutes les espèces vivantes.
Que nous arrive-t-il ? Alors que des élections présidentielle et législatives se profilent, alors que les scientifiques ne cessent de nous alerter sur l’urgence climatique, sur l’effondrement du vivant, le travail médiatique n’est pas à la hauteur des enjeux.
Le philosophe Olivier Remaud donne une autre perspective sur les icebergs dans son dernier livre Penser comme un iceberg (Actes Sud). Son travail sur ce qui se révèle être bien plus que des simples blocs de glace à la dérive, conduit à repenser ce qu’est le vivant et les différentes échelles d’interactions existantes dans la nature entre les écosystèmes et ceux qui les habitent.

décembre 2021

Nous ne sommes pas seuls. Politique des soulèvements terrestres, Léna Balaud et Antoine Chopot,
Cyril Dion, le réalisateur du documentaire Animal – en salle depuis le 1er décembre – raconte à Amandine Lepoutre, présidente du think tank Thinkers & Doers, son engagement contre la sixième extinction de masse. Le militant écologiste appelle les décideurs économiques et politiques à penser leurs engagements au prisme du vivant. Pour durer.
David Graeber. Son histoire de la dette, donc du capitalisme, n'a pas seulement bouleversé ma vision du monde; elle l'a remise à l'endroit. Il n'est tout simplement pas possible de comprendre le monde actuel tant qu'on n'a pas saisi, entériné, incorporé le contenu de son essai DETTE, 5000 ans d'histoire. Eh bien, Au commencement était.. va encore plus loin dans le passé de l'humanité et remet en question la quasi totalité de nos racines en tant qu'espèce vivante.
Mis au point en 2020 par une équipe américaine à partir de cellules d’embryons de grenouilles, les xénobots viennent de franchir une étape supplémentaire : l’autoréplication. Une forme de reproduction encore jamais observée chez les animaux ni les plantes.
Il y a quelques mois, des chercheurs annonçaient avoir créé de petits « robots vivants » à partir de cellules de grenouilles. Ces derniers étaient alors capables d’effectuer des tâches programmables. Désormais, ces « xénobots » aux allures de Pac-Mac seraient également capables de se répliquer.

novembre 2021

Même les pesticides « bio » ont un impact sur l’évolution des espèces des alentours. Selon une étude réalisée en Belgique sur de minuscules crustacés vivant dans des étangs à proximité des champs, ces petites bêtes s’adaptent différemment, tout dépendant du type de produit utilisé par les fermiers.
la montée des eaux liée au changement climatique concerne 80% des Seychellois vivant en bord de mer, mais également les installations touristiques. Préserver la faune et la flore de cette menace imminente est devenu une priorité pour les autorités de ce micro-état insulaire.
Les plantes et les animaux ont longtemps été considérés dans les sociétés occidentales comme des matières premières à transformer. Ce paradigme, responsable de la crise environnementale actuelle est doucement en train de changer. Les dernières recherches scientifiques combinées au renouveau de l'intérêt pour les conceptions du monde des peuples premiers nous amènent à repenser notre place dans cet écosystème.
Pour «l’Animal et la Mort», l’anthropologue a enquêté en France sur les rapports entre chasse et protection du vivant. Entretien.
Nous le savons, le réchauffement climatique pourrait avoir, à terme, des conséquences désastreuses pour notre planète et les espèces vivantes qui y évoluent. Mais ne serait-ce pas déjà le cas ? Et notamment en ce qui concerne les glaciers à travers le monde ?
C’est l’avertissement lancé par James Lovelock, dans un article qu’il vient de publier dans The Guardian. Lovelock est un scientifique et écologiste britannique indépendant, à l’origine de l’hypothèse biogéochimique (ou « hypothèse Gaïa »). Cette hypothèse controversée, établie en 1970, soutient que notre planète serait un être vivant, une sorte de superorganisme chargé d’autoréguler ses composants pour favoriser la vie.
De grands pans du vivant disparaissent jour après jour. la crise de la biodiversité est en cours...Mais que cela signifie-t-il vraiment, et en quoi cela nous concerne-t-il tous ? un constat indubitable : la perte de biodiversité met en péril nos sociétés. Face à un futur plus instable, plus incertain, c’est notre résilience collective qui est remise en question....

octobre 2021

À travers cinq espèces, le philosophe de terrain australien Thom van Dooren propose une plongée au coeur des vies des oiseaux qui subissent les effets de nos modes de vie destructeurs. Cette étude pédagogique et sensible explore tout ce qui est perdu lorsqu’une forme de vie disparaît du monde – et comment les humains y sont impliqués en retour. Un des fondateurs du champ émergent des « études de l’extinction », Thom van Dooren met les réflexions éthiques en discussion avec les sciences naturelles, déployant ainsi une approche intime de la perte, et de ce que signifie le fait de survivre aux portes de l’oubli.