La veille

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juin 2024

“Timeless, masterful. . .A stomach-clenching, multi-perspective, ticking-clock, geopolitical thriller. Jacobsen expertly delivers a madman’s portrait of Armageddon, one made all the more impactful by the thought that it could literally occur at any moment. Almost novel-like in its presentation, Nuclear War: A Scenario represents the equivalent of an existential gut punch, a sickening and necessary reminder of how fragile every 21st century convenience becomes in the face of a blinding flash of light and near-instantaneous shockwave. Exhaustively researched and featuring interviews with professionals who truly understand just how close we continue to creep toward thermonuclear annihilation Nuclear War: A Scenario should be required reading for everyone alive today, especially for the politicians and policymakers who literally hold the precarious fate of our species in their hands.” — Forbes

mai 2024

« Une autre voie est possible. Elle consiste à ouvrir les yeux, à nous retrousser les manches et à faire face. Elle consiste, avant toute chose, à déclarer l’état d’urgence climatique. »
Chaque année, l’ensemble de l’humanité produit plus de 2 milliards de tonnes de déchets, soit 70 tonnes toutes les secondes. Le plastique, à lui seul, pèse plus lourd que tous les animaux marins et terrestres présents sur Terre... Et pourtant, nous n’avons jamais été aussi peu en contact avec nos déchets. Deux chercheurs, Jérémie Cavé et Yann Philippe Tastevin, et une illustratrice, Alizée De Pin, ont enquêté sur nos déchets pour nous expliquer, en texte et en images, où ils finissent et surtout d’où ils viennent. En s’appuyant sur des illustrations et des infographies claires et accessibles à tous, les auteurs nous donnent une vision globale du problème. Ils démontent nos idées reçues, reconstruisent l’histoire du traitement des déchets depuis l’Antiquité et suivent à la trace six produits de consommation courante : une tomate en hiver, un T-shirt, une canette de soda, une bouteille en plastique, une voiture et un smartphone. Un livre passionnant sur un sujet dont on aimerait se dé
Peur de l’avenir, peur de l’échec ou du conflit, stress, éco-anxiété, angoisse existentielle… la peur plane sur nos vies. Sous prétexte qu’elle peut faire paniquer ou tétaniser, nous en sommes arrivés à la mépriser, à l’ignorer, à la fuir, et même à la combattre. Erreur stratégique  ! Car la peur nous constitue et nous fait grandir. Elle est pure énergie. Elle protège, stimule et mobilise. Elle nous sauve la vie. À une condition : en faire une alliée. Pablo Servigne et Nathan Obadia invitent à revisiter notre rapport à la peur. Ils proposent une boussole et une carte pour naviguer dans ce territoire méconnu et choisissent la métaphore du Suricate – ce petit animal du désert posté en sentinelle à l’affût de la moindre menace –, pour désigner notre système interne de détection des dangers.

avril 2024

Des pirates écolo, des pêcheurs en pirogue sans poisson, des chalutiers qui vident les océans et raclent les fonds marins... Une BD à lire!
Les destructions des écosystèmes se sont accélérées et ont exacerbé les relations de dominations entre Nord et Sud globaux. L’environnementalisme occidental, par son exclusion d’une partie des peuples de la Terre, a échoué à proposer des outils théoriques, pratiques et politiques pour véritablement confronter la crise écologique globale et construire un monde plus juste. En partant des expériences des peuples autochtones et subalternes du Sud et Nord, et des territoires anciennement colonisés y compris des « Outre-mer », Plurivers offre une approche plurielle des pensées de l’écologie allant au-delà de la modernité occidentale. Internationale, interdisciplinaire et plurilingue, cette revue permet de penser les possibilités d’action selon notre position sociale et géographique ; elle dessine différents possibles afin de faire-monde en commun à l’heure où les conditions d’habitabilité de la Terre sont en péril.
Depuis des siècles, du nord au sud, des mouvements populaires se battent pour défendre une idée simple : la terre et l’eau appartiennent à tou·tes, ou peut-être à personne. Les Soulèvements de la terre n’inventent rien ou si peu. Ils renouent avec une conviction dont jamais nous n’aurions dû nous départir.
Face au changement climatique - (EAN13 : 9782271150462) édité par CNRS Editions - Quantifier les variations passées du climat et du cycle de l’eau atmosphérique à partir d’archives naturelles, utiliser ces informations pour évaluer les

mars 2024

D’où vient la collapsologie, cette pensée de l’effondrement civilisationnel qui a émergé au mitan des années 2010 ? L’enquête ethnographique menée par l'auteur de 2012 à 2017 auprès de réseaux informels mêlant catastrophisme et spiritualité permet de revenir à ses origines et de comprendre comment des références, des idées, un certain rapport au monde, des parcours individuels, et des réseaux d’interconnaissances et de pratiques, l’ont structurée à ses débuts. Il en ressort que la perspective d’effondrement n’est pas tant une pensée de la fin du monde que celle de la fin d’un monde et un appel à un autre rapport au monde, systémique, non-dualiste et non-anthropocentrique, un univers de sens partagé avec le milieu des spiritualités alternatives. La collapsologie est ainsi une construction complexe qui puise dans les sciences légitimes avec une dimension intérieure, spirituelle, incontournable sans pour autant se réduire à la catégorie accusatoire de « religion de l’apocalypse ».
Allons-nous vers la fin de l’eau ? Ou du moins de l’eau potable facilement disponible et bon marché ? Jusqu’aux récentes sécheresses connues par l’Europe et les États-Unis, les grandes puissances mondiales ont eu tendance à penser que le manque d’accès à l’eau était surtout un problème de pays pauvres. Mais en raison du réchauffement climatique et de la surexploitation par les activités humaines, la moitié de la population mondiale est désormais exposée à la rareté de cette ressource vitale.
Comprendre les enjeux du réchauffementL'état des connaissances sur les changements climatiques, leurs causes et leurs impacts sont évalués depuis plus de 30 ans par le Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat : le GIEC. La principale mission de ces scientifiques est de se partager la lecture de toutes les études et de les synthétiser sans aucun parti pris. Surtout, le GIEC met ses rapports à disposition des décideurs politiques et du grand public. Pourtant nous sommes nombreux et nombreuses à en ignorer les contenus ou ne pas savoir comment s'emparer des connaissances de ces rapports. C’est le cas de Xavier lorsqu’il croise Iris, jeune docteure en sciences du climat qui va le guider à la rencontre de neuf experts, auteurs et autrices de certains de ces rapports. Xavier va peu à peu changer sa façon de voir le monde et passer par toutes ces émotions qui accompagnent notre douloureuse et nécessaire prise de conscience (choc, déni, colère, acceptation…) sur ce sujet majeur du changement
« L’influence n’est pas réservée à des stars aux millions d’abonné·es qui font la une des magazines. L’influence est nichée en chacun·e de nous, prête à inspirer, informer, divertir… ». Ce livre est un guide pratique et éthique de l’influence.
Nous n’arrivons pas à réduire les gaz à effet de serre. La pauvreté augmente. La destruction de la biodiversité est en marche. L’énorme puissance financière et économique de nos sociétés industrielles s’est avérée incapable de relever ces trois défis. Aux appels à des transformations rapides et radicales de notre modèle de développement, nous répondons, jusqu’ici, par des incantations, des catalogues de bonnes intentions et des projets alternatifs, ou uniquement par des changements technologiques.
Alors que les protéines animales ne sont plus nécessaires à la nutrition d’une majorité d’humains, des centaines de millions animaux sont tués chaque jour pour être mangés. Le débat autour de l’alimentation carnée se focalise généralement sur le plan de l’éthique et de la morale, partant du constat que les animaux sont des êtres capables de ressentir la douleur, le plaisir et diverses émotions. Mais cette exploitation de masse constitue aussi un risque écologique majeur qui met en péril l’habitabilité de la planète et la survie de l’humanité.

février 2024

Les JO de Paris offrent une formidable caisse de résonance romanesque à l’intuition : les pires choses arrivent toujours au pire moment.
Les Livres de Philosophie: Gabriel Perez, Florian Massip : A la fin du monde, il fera beau. Essai sur l'inaction climatique. À défaut d’une mobilisation générale contre les dérèglements climatiques, c’est bien le mot d’ordre du néolibéralisme mondial qui s’impose désormais : celui de l’adaptation. Devant cet avenir apocalyptique surgit l’énigme de l’inaction climatique : pourquoi ne se passe-t-il rien, ou si peu, au regard de la catastrophe annoncée ?
Les pesticides, présents dans l'eau et l'alimentation de toute la population ou presque, font désormais partie de notre quotidien. Cet usage massif, nocif pour la santé humaine et l'environnement, est une conséquence directe de la mainmise de l'agro-industrie qui domine physiquement et idéologiquement toute la planète. Dans ce scénario, le Brésil occupe une place spéciale : il est le plus grand consommateur mondial de pesticides, lesquels sont produits en majorité par des multinationales européennes.
Le dernier livre de Kim Stanley Robinson ne se contente pas de romancer notre avenir climatique, l’auteur de SF y esquisse un programme concret pour sauver la planète Terre.
A la fin du XXIe siècle, dans une grande ville de province, une jeune femme et son compagnon viennent malgré les crises à répétition, de donner naissance à un enfant. Un jour, le réseau électrique français s'effondre et une émeute plus violente que les autres éclate. Le jeune père ne rentre pas chez lui. Pour sa compagne, l'angoisse va grandissant.
Repenser radicalement le monde, se convaincre qu'ailleurs, demain, ce sera mieux ! Ce sont là des ambitions intemporelles par excellence. Étudier les utopies, c'est montrer comment elles ont évolué pour refléter les préoccupations des différentes époques, mais aussi interroger les utopies contemporaines. Ce livre

janvier 2024

Quelles sont les causes de dégradation de la végétation et des sols ? Quelles en sont les conséquences sur les écosystèmes, la biodiversité, les ressources en eau et le climat ? Quels sont les impacts sur les sociétés humaines et l’économie ? Souvent perçue à tort comme un enjeu lointain pour nos pays européens, la lutte contre la désertification peine à émerger en termes de priorité environnementale. Pourtant, la désertification n’est pas une fatalité.
Comment s’adapter aux ruptures qui nous attendent dans un monde en contraction Saviez-vous que la plupart des villes ne survivraient que deux à trois jours sans apport extérieur de nourriture ? Qu’un smartphone nécessite des métaux rares issus des quatre coins du monde ? Et que 80% des principes actifs nécessaires à la fabrication de nos médicaments sont produits en Chine et en Inde ? La quasi-totalité des biens que nous achetons parviennent jusqu’à nous via des chaînes d’approvisionnement aussi complexes que lointaines, de l’extraction et la transformation de matières premières (minerais, produits agricoles, énergie) à l’acheminement de produits finis vers nos supermarchés. Ce qui, mondialisation capitaliste oblige, augmente les risques de vulnérabilité de ces chaînes par effet domino.
Comment sauver le vivant, nous compris ? En s’y reconnectant, clame une mouvance d’auteurs généreusement relayés par les médias. Or ces appels à repenser les liens entre humains et non-humains puisent dans un fond ancien, reconnaissable à sa stigmatisation de la science et de la production, désignés coupables de la catastrophe écologique en cours. Il suffirait alors de s’en détourner pour remédier aux maux de notre Modernité. Par l’examen de trois cas, les auteurs montrent les impasses, voire les dérives de tels discours et la nécessité d’en prendre le contre-pied. La question du bien produire devient cardinale. Notre survie suppose d’enquêter sur les conditions permettant non seulement de préserver la biosphère, mais aussi de développer nos capacités afin de mener des vies véritablement humaines. Quels désirs et activités durables peut-on infiniment cultiver à l’intérieur des limites planétaires ?
Cet ouvrage regroupe différents textes qui diversifient les points d’entrée sur le thème de l’écologie : réchauffement et dérèglement climatiques, destruction de la biodiversité, extractivisme ; besoins et biens communs, rapports nature/culture ; marchandisation généralisée des échanges, économie, finance ; décroissance, démondialisation, libre échange, néocolonialisme, migrations ; rapports de domination, démocratie, auto-organisation, souveraineté populaire, écoféminisme. Derrière les textes, une constante : l’analyse du capitalisme (sous toutes ses formes), du productivisme et de l’extractivisme comme moteurs essentiels de l’ère géologique dans laquelle nous sommes aujourd’hui : l’anthropocène ; que beaucoup préfèrent d’ailleurs qualifier de capitalocène. Mais, un autre constat se dessine aussi : la nécessaire bifurcation écologique, obligatoire pour garder une Terre habitable pour tou·tes, elle va générer de facto des basculements d’ordre anthropologique, qui vont impacter toutes nos manières de faire Mon
Voici une histoire radicalement nouvelle de l’énergie qui montre l’étrangeté fondamentale de la notion de transition. Elle explique comment matières et énergies sont reliées entre elles, croissent ensemble, s’accumulent et s’empilent les unes sur les autres. Pourquoi la notion de transition énergétique s’est-elle alors imposée ? Comment ce futur sans passé est-il devenu, à partir des années 1970, celui des gouvernements, des entreprises et des experts, bref, le futur des gens raisonnables ? L’enjeu est fondamental car les liens entre énergies expliquent à la fois leur permanence sur le très long terme, ainsi que les obstacles titanesques qui se dressent sur le chemin de la décarbonation.
La Ruée minière au XXIe siècle, Celia Izoard : Une nouvelle ruée minière d'une ampleur inédite a commencé
Les émissions de dioxyde de carbone (CO2), résultant de la combustion des énergies fossiles par l’activité humaine, renforcent l’effet de serre et provoquent le dérèglement climatique. Alors que la sensibilisation des populations à ce problème planétaire global progresse, l’acidification des océans, qualifiée de « l’autre problème du CO2 », demeure aujourd’hui encore largement méconnue.
Un essai percutant pour comprendre la gravité du problème des pesticides pour la santé humaine et l'environnement. C'est un nouveau colonialisme chimique.

décembre 2023

"Effondrement: 20 scénarios possibles" met en lumière les divers scénarios d'avenir, de la croissance des technologies vertes à la possibilité de récession, de la gestion démographique à la question cruciale de la neutralité carbone. Thierry Brugvin examine ces facteurs clés avec une rigueur analytique, offrant des estimations réalistes et explorant des futurs plus ou moins désirables.
Ce livre tisse un fil qui traverse les sciences exactes et les sciences de la nature du point de vue de l'histoire de leurs concepts, mais aussi des visions du monde qu'elles rendent possibles, des mathématiques de la Grèce classique jusqu’à leurs applications à l’intelligence artificielle et à la biologie contemporaines. Ces deux dernières disciplines ont été profondément marquées par des notions d’origine mathématique, en particulier celles de calcul, d’information et de programme. Ce qui permet de comprendre leur genèse est le « tournant linguistique » qui a marqué les fondements des mathématiques au XXe siècle : tout serait finalement une affaire de signes, à la fois alphabétiques et numériques, combinés selon des règles elles-mêmes conçues comme suites de signes formant des programmes. Pourtant, les limites de cette approche computationnelle sont aujourd'hui patentes du fait de l'avancement des sciences elles-mêmes : le livre propose des alternatives en reconstruisant les gestes fondat
Les forêts font l’objet d’une attention croissante des pouvoirs publics et de la société civile. Elles fournissent de la matière première et des réserves précieuses de biodiversité. Elles ont également des fonctions récréatives et écosystémiques. Le droit lui aussi évolue et fait face aux mêmes défis sociétaux, environnementaux, économiques et sanitaires. Cet ouvrage analyse les influences réciproques entre le droit et la forêt. Il interroge la capacité du droit à accompagner l’évolution de la forêt en fournissant des instruments adaptés, existants ou à inventer. Appréhender différemment la forêt contribuerait à son tour à penser le droit autrement, les rapports de pouvoirs qu’il organise, et à revoir ses méthodes et ses concepts.

novembre 2023

Après deux ouvrages consacrés à l’écologie politique (Après le capitalisme. Essai d’écologie politique) et à une de ses branches parmi les plus intrigantes ou questionnables (Faut-il en finir avec la civilisation ? Primitivisme et effondrement), le philosophe Pierre Madelin a choisi d’interroger l’écofascisme, mis sur le devant de la scène en 2019 par deux meurtres de masse, à Christchurch en Nouvelle-Zélande et Houston au Texas, justifiés par les discours écofascistes de leurs auteurs. Son ouvrage commence par une recherche de définition de ce qu’est l’écofascisme. Plus souvent insulte qu’argumentaire étayé, l’accusation d’écofascisme n’est pas plus claire que celle de fascisme. Les discours dominants assimilent l’écofascisme avec toute critique de la modernité et de l’industrialisme. Les écologistes, d’EELV aux sphères anti-indus et radicales, seraient donc des écofascistes en puissance, foulant aux pieds l’héritage monolithique des Lumières et son universalisme éclairé (pas si simple). Leur attachement aux

octobre 2023

La métropolisation du monde a bouleversé les paysages. Les villes sont désormais géantes et leur étalement sans fin. Nos existences se déroulent dans ces cités irriguées de réseaux invisibles d’acheminement d’eau, d’électricité et de nourriture. Mais depuis ces îlots de production et de consommation, que reste-t-il de nos liens avec le vivant ? Et si l’horizon bitumé n’était pas le seul futur possible ? L’urgence sociale et écologique nous enjoint de mobiliser de nouvelles échelles d’existence afin d’inventer d’autres formes de sociétés en commun : réhabiter le monde.
This volume addresses political action in Anthropocene and tension between the Promethean project of modernity and post-Promethean approach.
Quel est l’avenir de la protection de la nature dans l’Anthropocène ? Le vivant et la révolution présente sous un jour neuf l’actuel débat mondial sur la conservation.- Bram Bu?scher et Robert Fletcher offrent une cartographie des principales positions en présence. Ils montrent comment le capitalisme et la conservation partagent une histoire commune, que certains aimeraient prolonger, mais qui doit, selon eux, être dépassée si nous voulons continuer à vivre dignement avec les autres vivants sur une planète habitable. Les auteurs formulent en ce sens leur propre alternative, la “conservation conviviale”, inspirée de nombreux mouvements – autochtones, décroissants, pour les communs – qui réinventent déjà sur le terrain des formes postcapitalistes et postdualistes de soin de la nature. Une approche réaliste mais plus radicale, révolutionnaire, s’avère nécessaire, dépassant les alliances avec la mondialisation capitaliste et la dichotomie humain-nature. Suivi d’un entretien avec les auteurs réalisé par Antoine Ch
Remontant aux origines de la mobilité routière électrique, l’ancien ingénieur automobile fait le point sur la situation actuelle, dont le dynamisme de déploiement est inédit. La ruée vers la voiture électrique propose une autre électrification de la mobilité automobile, crédible et véritablement respectueuse de notre santé et de celle de la planète.
(Grand format - Broché 2023), de Aurélien Barrau | Grasset. Sortir la science de ses mauvaises habitudes, tel est le projet de ce bref et révolutionnaire essai. Face à la catastrophe écologique, la science est utilisée pour donner une réponse essentiellement « ingénierique » : technologie à tout prix, algorithmes envahissants, machines toutes-puissantes. Cela constitue le pire des choix. Si elle peut jouer un rôle salvateur, c’est, tout au contraire, en contribuant à un renouveau radical des symboles et des valeurs. En réinventant le sens du monde.
En mai 2022, les lycéens du parcours de spécialité de sciences économiques et sociales (SES) ont pu plancher sur le sujet suivant pour obtenir leur baccalauréat : « À partir d’un exemple, vous montrerez que l’innovation peut aider à reculer les limites écologiques de la croissance. » Visiblement, les auteurs de ce sujet d’examen comme des programmes de SES n’ont pas été informés qu’il existe, depuis des décennies maintenant, un consensus scientifique international et pluridisciplinaire sur les questions bioclimatiques. Si les activités humaines continuent de forcer les grands processus écologiques qui régissent le système Terre, nous aurons affaire à des ruptures brusques et irréversibles compromettant la vie humaine en société. Les limites écologiques sont largement franchies ; elles ne sont pas reculables d’un point de vue biogéophysique – seule la religion capitaliste de la croissance peut faire accroire de telles fables. Comment l’école républicaine peut-elle encore prétendre à une visée émancipatrice en
Alors que plus de cinquante ans se sont écoulés depuis la publication de The limits to growth et le modèle World3, tous deux issus de la commande du Club de Rome à Dennis et Donell Meadows et leur équipe du MIT en 1972, nous avons constaté que ce moment important de la pensée systémique sur les modèles de croissance, qui engagent des modes de vie, restait méconnu. Déjà perçues auparavant, les limites planétaires ont été incontestablement établies par le rapport Meadows ; pourtant, l’épuisement des ressources et la dégradation du système-Terre se sont poursuivis dans un « business as usual » qui nous a conduits dans une situation critique. Les décisions qu’impliquait ce rapport n’ont pas été prises, et celles qui l’ont été ne sont pas du tout à la hauteur de la situation. Nous avons jugé nécessaire de prendre à bras-le-corps une énigme scientifique et politique. Pourquoi courons-nous à notre perte comme s’il s’agissait de notre salut, tout en disposant d’outils permettant d’avoir une vision lucide de ce qui no
El Niño fait son grand retour. Ce phénomène climatique récurrent, généré par l’océan Pacifique, intensifie rapidement le réchauffement de l’atmosphère. Et il va avoir un impact brutal sur l’actualité géopolitique. Les historiens en retracent l’influence, aussi globale que redoutable, sur les sociétés jusque dans un passé lointain. Certaines n’y résistent pas. El Niño est souvent associé à des périodes de ruptures et d’effondrements civilisationnels, de l’Égypte antique aux cités-États mayas. Il est aussi corrélé aux pires violences, de la défaite de la Grande Armée napoléonienne en Russie jusqu’à l’histoire coloniale de l’Inde. Au XXe siècle, il a amplifié nombre des bouleversements politiques, économiques et militaires. Aujourd’hui, il aggrave l’emballement climatique. C’est un cocktail explosif, où la guerre en Ukraine, la rivalité Chine-Amérique et la crise de l’énergie se combinent aux risques posés par des marchés agroalimentaires mondiaux déjà sous haute tension. À quoi va ressembler un monde chauffé à
This Handbook explains the complexity of the concept of the Anthropocene, scientific and a political concept and also an ideological concept.
La décroissance est-elle nécessaire ? réaliste ? Et quelles seraient les conditions à remplir pour sa mise en œuvre ?
"Plus de 50 ans se sont écoulés depuis la publication de The limits to growth de Dennis et Donella Meadows et leur équipe du MIT en 1972. Or, peu de personnes connaissaient vraiment ce moment important de la pensée systémique. Les limites planétaires y étaient déjà pointées et pourtant l'épuisement des ressources et la dégradation du système terre s'est poursuivi dans un « business as usual » qui nous a conduit à une situation critique. Nous avons jugé nécessaire de prendre à bras le corps cette énigme scientifique et politique."

septembre 2023

Canicules, mégafeux, pluies torrentielles ou crues meurtrières, il est désormais avéré que les changements climatiques ont un impact majeur sur nos conditions de vie. Ils affectent non seulement les équilibres de nos écosystèmes mais accentuent aussi les inégalités économiques et sociales à travers le monde entre les États, les communautés et les individus. Concept émergent dans les années 1990 lors des premières négociations sur le climat, la justice climatique propose une nouvelle vision de la question environnementale.
Dominique Bourg distille dans ce « journal » ses commentaires et réflexions sur l’actualité, où le constat pessimiste côtoie l’espoir du sursaut écologique. Avec une grande compréhension des enjeux de notre temps, il évoque tour à tour la convention citoyenne, le véganisme, la forêt primaire, l’écoféminisme, la pandémie de Covid, le glyphosate, le fascisme climatique ou encore les fantasmes de fuite sur Mars ou de « grand remplacement ». Ces années affreuses, sales et méchantes sont la source d’une réflexion de philosophie politique destinée à cerner les contours d’une démocratie écologique, impensable en dehors d’une bascule de civilisation. Les événements majeurs de ces dernières années sont ainsi l’occasion de dresser un état des lieux des maux de notre époque comme des défis qui nous attendent.
Avec le photovoltaïque, le petit éolien constitue l'un des moyens les plus simples pour produire sa propre électricité. Dans ce livre, Tristant Urtizberea nous donne toutes les clés pour installer chez soi une petite éolienne performante et abordable. Il met plus particulièrement l'accent sur l'autoconstruction d'une éolienne Pigott dont il présente les étapes pas à pas. Conçues avec un design simple, des matériaux robustes et des techniques accessibles à tous, ces éoliennes autoconstruites ont une durée de vie quasi infinie et sont l'incarnation même de l'anti-obsolescence.
Livre - enfants : Poko, enfant de Gourga, petit village du Burkina Fasso aux confins du Sahara, aime plus que tout écouter son papa Yacouba, raconter ses histoires de sagesses africaines. Celle qu’elle nous raconte est une histoire vraie : celle de Yacouba qui, las de voir, les ruisseaux se tarir, les récoltes s’assécher, les habitants abandonner son village frappé par les vents du désert, décida de prendre les choses en main et de planter des arbres qui résisteront au sable. Il prit conseil auprès des ses aïeux, mais aussi de tous les autres peuples qui lui apprirent tous les secrets de la pluie et, c’est elle, Poko qui aujourd’hui est devenue une véritable gardienne de la forêt. Le savez-vous ? Sawadogo, dans sa langue signifie « ceux qui font les nuages » ! Une ode à la nature somptueusement illustrée par Magali Attiogbé !
La crise climatique menace de dislocation les sociétés humaines et les écosystèmes, mais on ne fait rien. Si ce n'est d'innombrables conférences mises en scène, au cours desquelles on s'embrasse en jetant des confetti. La science a parlé : il faut réduire massivement nos émissions de gaz à effet de serre, mais on les augmente chaque année. Ce livre raconte pour la première fois les raisons de ce qu'il faut appeler un sabotage. Par les multinationales, mais aussi par une ONU mille fois complice.
Pour en finir avec les success stories pétrolières, voici une histoire des territoires sacrifiés à la transformation des hydrocarbures. Elle éclaire, à partir de sources nouvelles, les dégâts et les luttes pour la santé au XXe siècle, du Japon au Canada, parmi les travailleurs et travailleuses des enclaves industrielles italiennes (Tarento, Sardaigne, Sicile), auprès des pêcheurs et des paysans des « Trente Ravageuses » (la zone de Fos / l’étang de Berre, le bassin gazier de Lacq), ou encore au sein des Premières Nations américaines et des minorités frappées par les inégalités environnementales en Louisiane.
Het boek 'Apocalypsofie' van Lisa Doeland leest als een ijskoude emmer water over je hoofd, niet als verfrissing maar als wake-up-call. Paul Verhaeghe las het en is verontwaardigd, maar hij weigert te doemdenken en maakt zich terecht boos over de onwillige struisvogelpolitici die een echte aanpak van de klimaatcrisis voor zich uit blijven schuiven.
Het nieuwe boek van Aviel Verbruggen over energiewinning. en -gebruik mag een olympische prestatie genoemd worden. Een inspiratiebron voor basiswerkers, ondernemers en politici.
Que peut signifier la prospérité dans un monde soumis à des limites environnementales et sociales ? Dans cette édition substantiellement revue et réécrite, Tim Jackson apporte la démonstration que la mise en place d’une économie « post-croissance » est une tâche à la fois précise, définissable et chargée de sens. La publication de Prospérité sans croissance a marqué une étape cruciale dans le débat sur le développement durable. Dans cette édition substantiellement revue et réécrite, Tim Jackson apporte la démonstration que la mise en place d’une économie « post-croissance » est une tâche à la fois précise, définissable et chargée de sens. Sept ans après sa première publication, Prospérité sans croissance n’est plus un scénario radical chuchoté par quelques marginaux, mais une vision incontournable du progrès social dans le monde de l’après-crise. Donner une forme concrète à cette vision est la tâche la plus urgente de notre époque.

août 2023

C'est une fresque saisissante que Walter Scheidel déroule sous nos yeux : sur des milliers d'années et au sein des sociétés les plus diverses, il examine les épisodes de l'histoire humaine où la courbe croissante des inégalités économiques s'est inversée. Et nous découvrons, contre toute attente, qu'elles sont une caractéristique intrinsèque des civilisations avancées et que leur réduction est moins probable en période de paix et d'abondance qu'en période de déstabilisation et de chaos, où elles reculent souvent au prix de violences mortifères. Avant de renaître inéluctablement. Dans cette plongée historique jusqu'au Néolithique, Walter Scheidel identifie quatre processus ou facteurs de liquidation des inégalités extrêmes et de progression de l'égalité - la guerre, la révolution, l'effondrement de l'État et la pandémie -, en se gardant de tout déterminisme.
Quel est le point commun entre un four solaire, la construction en brique de terre crue et un système de récupération et de filtration des eaux de pluie ? Toutes ces techniques ont été présentées comme des "technologies appropriées" à partir des années 1970 et nombre d'entre elles sont aujourd'hui reprises et diffusées par le mouvement low-tech. Cette anthologie rassemble et présente un ensemble de 29 textes publiés entre le début des années 1960 et aujourd'hui consacrés aux technologies appropriées et au low-tech, pour la plupart inédits en français ou devenus introuvables. Elle montre qu'il existe une profonde continuité entre les recherches sur les technologies alternatives et les applications directes de l'énergie solaire après le premier choc pétrolier et les préoccupations actuelles relatives à l'autonomie énergétique et l'autosuffisance. L'anthologie est décomposée en quatre parties qui traitent respectivement des technologies appropriées et de leur histoire, des méthodes pour concevoir low-t
This innovative and comprehensive collection of essays explores the biggest threats facing humanity in the 21st century; threats that cannot be contained or controlled and that have the potential to bring about human extinction and civilization collapse. Bringing together experts from many disciplines, it provides an accessible survey of what we know about these threats, how we can understand them better, and most importantly what can be done to manage them effectively.
Als een kopstuk van het establishment verklaart dat het kapitalisme een zware crisis doormaakt, dan is het ernst en zit de schrik er goed in. Hieronder lees je een vlijmscherpe analyse van hoe de wereld er aan toe is. Deze longread is een must-read.

juillet 2023

Brève leçon sur la complexité Souvent, l’on confond complexité (le contraire de mécaniste) et complication (le contraire de simple). Compliqué ? Non ! Complexe et simple… mais sur un autre niveau de réalité. Et c’est ce saut de niveau de compréhension qu’il est malaisé de comprendre tant que l’on en reste à la philosophie et à la science du XVIIIe siècle. Un Airbus est compliqué puisqu’il est un assemblage subtil et précis de millions de pièces détachables que l’on monte ensemble, mais que l’on peut aussi démonter et remonter ; on dit que l’Airbus est un système mécanique réversible. La mayonnaise est complexe puisqu’elle est le résultat d’une interaction irréversible entre trois ingrédients : de l’huile, du jaune d’œuf et de la moutarde ; mais cette mayonnaise est incroyablement simple à faire… même si elle nécessite un « coup de patte », un petit savoir-faire. Mais retenons ceci : une fois que notre mayonnaise a pris, on ne peut pas la faire déprendre ; elle n’est pas démontable. C’est cela que ne peuvent p

juin 2023

Het boek 'Een vlecht van heilig gras' van de inheemse Amerikaanse auteur Robin Wall Kimmerer zou volgens Walter Lotens niet misstaan tussen alle ingewikkelde wetenschappelijke rapporten van het VN-Klimaatpanel. “Dit boek verdient wereldwijde bekendheid”.
« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. » Cette affirmation du romancier Paul Nizan voici près d’un siècle n’a peut-être jamais été aussi vraie : en France, 75 % des 18-30 ans jugent l’avenir effrayant en raison du changement climatique et de ses conséquences. Non seulement les jeunes seront dans la force de l’âge en 2050, date de bascule évoquée, mais ils et elles assistent déjà à la multiplication de phénomènes tels que les canicules et les sécheresses, preuves s’il en est que la crise climatique était prévisible…
Depuis 2003, Philippe Cahen, détecte chaque jour les signaux faibles, les libère et crée des futurs. Il a découvert que les années 2040 seront charnières pour le futur de l’humanité avec la coïncidence du chaos démographique (10 milliards de Terriens), du chaos climatique aujourd’hui connu de tous, du chaos scientifique et technologique (les sciences sont infinies, les technologies ont des limites matérielles). Comment se sortir de ces chaos ? Nous disposons de 20 ans pour vivre mieux avec moins, et éviter le chaos pour ouvrir une nouvelle ère.
À l’heure où la sobriété énergétique s’impose, le changement climatique devient l’enjeu majeur des décennies à venir. En effet, la question des changements climatiques et de la consommation énergétique est inscrite dans les discours depuis la convention de Rio et le protocole de Kyoto, reprise et renforcée dans le Paquet Energie Climat de l’Union européenne, puis dans les lois « Grenelle ». Les villes se transforment et les choix d’aménagement urbain sont plus que jamais décisifs. Comment faire face aux défis climatiques et énergétiques ? Comment construire en conciliant écologie et « désirs d’habiter » ? Quels nouveaux modèles déployer ? À travers de nombreux exemples en France comme à l’international, Jean Haëntjens interroge les nouvelles approches de la ville écologique pour répondre aux défis des villes de demain et intégrer les enjeux climatiques devenus incontournables.
Pour autant, plus de 8 millions de tonnes de plastique y pénètrent chaque année, et avec, les polluants qui les constituent. Portés par les courants, ces déchets se délitent en une multitude de micro- et nanoparticules qui envahissent écosystèmes et organismes marins, sans que nous ayons fini d’en cerner les ravages. Aujourd’hui nous le savons, nous aussi nous mangeons, buvons et respirons du plastique. Pourtant, des solutions existent.
Geneviève Azam, Jérôme Baschet, Aurélien Berlan, Blue Monk, Christophe Bonneuil, Isabelle Cambourakis, Confédération paysanne, Alain Damasio, Des cantinières et cantiniers de l’Ouest, Philippe Descola, Virginie Despentes, Alix F., Malcom Ferdinand, David Gé Bartoli, Sophie Gosselin, Florence Habets, Lea Hobson, Celia Izoard, François Jarrige, Léna Lazare, Julien Le Guet, Cy Lecerf Maulpoix, Martine Luterre, Marcelle et Marcel, Virginie Maris, Tanguy Martin, Gaïa Marx, Baptiste Morizot, Naturalistes des Terres, Kassim Niamanouch, Lotta Nouqui, Alessandro Pignocchi, Geneviève Pruvost, Kristin Ross, Scientifiques en rébellion, Isabelle Stengers, Françoise Vergès, Eduardo Viveiros de Castro, Terra Zassoulitch et des dizaines d'organisations internationales. On ne dissout pas un dérèglement planétaire. On n’efface pas par décret les constats scientifiques ni le refus d’un capitalisme radicalisé fonçant dans le mur. Loin des procès en « écoterrorisme », ce qui se joue autour des mouvements comme les Soulèvements d
Solenne Marry, dr en urbanisme à l'Ademe, nous livre une vision très holistique des low tech appliquées à l'architecture, une approche de sobriété et résilience
Dans un monde marqué par le dérèglement climatique, le déclin de la biodiversité, l’accroissement des inégalités et le retour des pénuries, la “sobriété”, qui a remplacé les “croissance verte” et autres “développement durable” dans les discours de nos gouvernants, s’avère une bien piètre solution face à ces défis colossaux. Largement soutenue par des ingénieurs, des scientifiques mais également par une opinion populaire de plus en plus large, la décroissance s’affirme peu à peu comme l’unique alternative réaliste à même de fonder une société respectueuse des équilibres écologiques et du vivant. Elle n’est ni une théorie ni un programme clé en main, mais une pensée plurielle, vivante et dynamique, née de la conscience aiguë des contradictions et impasses qui caractérisent nos modes de vie, nos infrastructures et nos imaginaires.

mai 2023

Olivier De Schutter lance un avertissement. Non, la croissance ne résoudra en rien la question des inégalités ni celle des multiples crises environnementales. Au contraire, elle ne fera que les aggraver. Chiffres à l'appui, il démontre l'urgence d'un changement de boussole pour bâtir collectivement la société post-croissance.
Nous savons aujourd’hui que le mythe de réserves de matières premières infinies est révolu. Pour le fer, l’aluminium, ou de nombreux métaux dont nos sociétés ont besoin, nous croyons disposer de plusieurs siècles de ressources au rythme de consommation actuel. Mais que se passe-t-il si l’on tient compte de la croissance ? C’est en réfléchissant aux fondements du recyclage que François Grosse a intégré la variable croissance dans ses modèles d’analyse stratégique. Très vite, il a confirmé que la compatibilité de la croissance économique avec la soutenabilité des réserves naturelles n’allait pas de soi. Et que, si l’on ne ralentit pas la croissance des consommations matérielles, recycler ne sert à rien pour la préservation des ressources, et ne pourra empêcher nos ressources concentrées de matières premières de s’épuiser demain, tandis que l’accélération de nos consommations amplifiera toujours plus leur impact sur l’environnement et le changement climatique. Mettant ses compétences d’analyste au service du suj
Voitures, Fake or not ? Concilier mobilité et neutralité carbone sans fake news : moteur électrique vs moteur thermique, transition énergétique, dépendance...
« On dit que les territoires nous façonnent. J’avais dix ans quand j’ai compris que le dérèglement climatique menaçait mon univers entier, et toutes mes histoires de famille, dont les glaciers renferment le souvenir. » Camille Étienne a grandidans un espace en voie de disparition. Dans un de ces lieux où le danger estdéjà réel, concret. Face à un effondrement d’une telle ampleur, il est aisé de sombrer dans laparalysie. Mais, nous dit-elle, « notre impuissance est une construction qui ne nous appartient pas », et qui sert ceux qui exercent et jouissent pleinement deleur pouvoir. Dans cet essai, Camille Étienne identifie les mythes qui nous entravent : éco-anxiété, fracture générationnelle, déclic, fausses peurs. Les paniques morales n’ont qu’un dessein : nous distraire de la peur qui devrait nous habiter et pourrait nous pousser à désobéir, ralentir ou cesser de coopérer.
À propos de : Daniel Perron & Gilles Van Peteghem, Penser forêt. Agir contre l'anthropocène, Édition de l'Aube
Bienvenue dans l’Anthropocène ! Nous nous apprêtons à entrer dans un monde dans lequel il fera plus chaud, souvent plus aride, et dans lequel la nature va profondément changer. Les écosystèmes vont se réorganiser, souvent se dégrader, parfois au cours de transitions abruptes que certains appellent « effondrements écologiques ». Quelle réalité se cache sous cette notion ?
Tout comprendre (ou presque) sur la biodiversité - (EAN13 : 9782271146816) édité par CNRS Editions - À défaut d’en prendre la pleine mesure, tout le monde a au moins entendu parler du changement climatique et des risques associés. La biodiversité, elle,
Un livre porteur d’espoir sur l’émergence d’une nouvelle culture de société. Une majorité de la population s’accorde à penser que nous allons droit dans le mur ! Si les gens sensibles aux grands dérèglements du monde sont de plus en plus nombreux, ils sont néanmoins en train de perdre face au « système » établi. Car les méthodes utilisées restent les mêmes. Ce livre dépasse ce constat douloureux en vous faisant découvrir des aspects peu connus de notre potentiel à faire bouger les choses. Et il décrit des propositions concrètes et novatrices à destination des acteurs et actrices du changement sociétal.
Roman. « L’aube s’ouvrit sur un ciel de fumée. La ville, entourée de collines qui la regardaient, semblait bien frêle là-dessous, presque prise en étau, et n’avait plus pour horizon que ce ciel anthracite qui, à mesure que se levait un soleil de feu, s’orangeait. »
Depuis sa naissance, le capitalisme fait l’objet de violentes attaques. Hier soupçonné d’être un instrument de domination, aujourd’hui accusé de détruire la planète, il s’adapte, se reformule. Et résiste.
Enrichie d’une introduction inédite, la réédition d’un texte épuisé : il y a cinquante ans, un vice-président de la Commission européenne proposait à l’Europe une bifurcation radicale de l’économie, pour éviter la crise climatique qui se profilait déjà. Visionnaire ! Un livre en partenariat avec l’Institut Veblen pour les réformes économiques.
Ce livre part d’un constat simple, qui se présente comme une énigme : bien que parfaitement justifiées et nécessaires, les luttes pour l’émancipation des femmes sont pour la plupart restées sans conséquences. À l’inverse de conquêtes sociales résultant clairement de mobilisations diverses, l’évolution du statut des femmes dans la société n’a fait suite à aucune grève, aucune manifestation d’ampleur, aucun blocage. Et cependant nul ne peut nier que, même s’il leur en reste à parcourir, les femmes ont fait du chemin depuis un siècle et demi. À la croisée de deux thématiques, le féminisme et la crise environnementale, Véra Nikolski pose l’hypothèse « matérialiste » que c’est l’enrichissement général de la société, le progrès technique et plus spécifiquement médical qui ont permis aux femmes de faire évoluer leur statut social et politique. Volontairement polémique, le titre lie donc sciemment l’amélioration du sort des femmes avec le vaste processus historique enclenché à la révolution industrielle et dont on sa
Ce livre fait la synthèse des multiples approches utilisées dans le domaine de l’écologie scientifique pour comprendre, définir et tenter de prédire les transitions abruptes dans les écosystèmes. À l’aide de nombreux exemples concrets, il explique comment elles peuvent émerger dans des écosystèmes aussi différents que des lacs, des forêts tropicales, des populations d’oiseaux ou des pelouses alpines. Le livre présente les outils mathématiques utilisés pour modéliser ces effondrements, depuis les travaux des pionniers du domaine jusqu’à ceux, plus récents, fondés sur l’analyse de réseaux d’interactions toujours plus complexes. Enfin, cet ouvrage présente différentes approches pour tenter de prédire les transitions dans les écosystèmes, à partir des observations actuelles.

avril 2023

Nous pensons tous qu'il faut éviter de produire des déchets et qu'à défaut, le recyclage permettra de "boucler la boucle" d'une économie circulaire. En réalité, non ! La solution est ailleurs...
Face à l’ampleur des crises écologique et énergétique, de la montée des inégalités sociales, la sobriété est désormais inévitable. L’idée, pourtant, n’est pas neuve : de l’éthique personnelle promue par les philosophes antiques à la tempérance comme vertu théologale chrétienne, l’histoire de la sobriété plonge loin ses racines dans les sociétés de subsistance. Mais qu’en est-il dans nos sociétés d’abondance récente désormais sous contrainte écologique ? Pour Bruno Villalba, il manque encore à la sobriété de devenir politique. Loin de consister simplement en l’élargissement d’une éthique personnelle, les politiques de sobriété impliquent de réviser en profondeur les conditions de bien-être de notre société matérialiste et hédoniste. Faire le choix de la sobriété, c’est aussi assumer ses conséquences. Mais sommes-nous réellement prêts à renoncer à un imaginaire de l’abondance, de la consommation généralisée, de l’extension du pouvoir d’achat, et à adapter notre liberté aux limites planétaires ?
The collapse of modern societies has already begun. That is the conclusion of two years of research by the interdisciplinary team behind Breaking Together. How did it come to this? Because monetary systems caused us to harm each other and nature to such an extent it broke the foundations of our societies. So what can we do? This book describes people allowing the full pain of our predicament to liberate them into living more courageously and creatively.
« On a encore le temps », c’est ce que sous-entendent ceux qui négligent le sujet du climat. Les mêmes affirment souvent que l’humanité trouvera les solutions techno­logiques pour stabiliser le climat. D’autres, au contraire, considèrent qu’il est « déjà trop tard ». Ces deux raisonnements opposés aboutissent à un même malentendu… Vu du citoyen, le double message, soit « on a le temps », soit « c’est trop tard », fait croire qu’il n’y a pas, ou plus, de vraie urgence. Dans cet ouvrage, l’auteur prend la hauteur nécessaire pour sortir de ces postures contre-­productives et dresser un juste bilan de la situation : nous sommes entrés dans un contexte pré-­révolutionnaire, une phase préalable à un basculement obligatoire vers un autre modèle de société et de développement. Un livre pédagogique et puissant pour sonner la mobilisation ­générale.
..il existe bel et bien une pensée écofasciste au sein de la grande famille des idéologies nationalistes et identitaires.Démographie, tensions entre localisme et universalisme, immigration… Les théories écofascistes sèment un certain trouble dans l’écologie politique. Même si aucun gouvernement ne s’en est encore revendiqué, la mouvance, encore embryonnaire, pourrait bien s’intensifier dans les années à venir.
L’humanité dépend pour sa survie d’une organisation sociale et d’infrastructures qui ne pourront être indéfiniment maintenues. Pour que la Terre reste habitable, il faut organiser le renoncement, pas seulement à l’échelle individuelle, mais aussi à l’échelle de ces « communs négatifs » qui composent notre cadre de vie. Le problème est qu’on ne redevient pas facilement « terrestres » à huit milliards. Ce livre propose une politique des communs négatifs qui nous permette de penser les moyens d’un détachement anticipé et non brutal pour les populations les plus fragiles.

mars 2023

Peut-on concevoir une pensée écologique qui soit aussi une philosophie de la puissance, ne se résumant ni à sa célébration prométhéenne, ni à son déni ascétique ? Si la vie est volonté de puissance, alors il s’agit de chercher à dégager les conditions auxquelles l’accroissement de la puissance peut aussi prendre la forme d’un retour vers la terre. En quête d’une telle philosophie, ce livre chemine en compagnie de Nietzsche. Car il est peut-être encore temps de répondre à ce mystérieux appel de Zarathoustra : « Que le surhumain soit le sens de la terre ! »
Plus nous avançons dans un siècle incertain, plus nous prenons la mesure de la fragilité des systèmes techniques qui structurent nos modes de vie. La low-tech, qu’on oppose généralement à la high-tech, interroge nos besoins dans un monde contraint. S’il n’est pas dépourvu d’ambiguïtés, ce mouvement dynamique pourrait bien participer à reconstituer des cultures techniques et conviviales, d'autres manières de vivre et de s’organiser. Qu’il soit rattrapé par des logiques marchandes et autoritaires, ou qu’il constitue un levier d’émancipation, la question que pose en creux le mouvement low-tech est celle des chemins techniques à prendre pour refonder nos sociétés sur des bases viables, justes et désirables.
« À l’assaut de la planète, il y a les entreprises qui produisent et distribuent les combustibles fossiles ; les entreprises de la chimie particulièrement à travers la domination qu’elles exercent sur l’agriculture industrielle ; et toutes celles qui exploitent intensivement les organismes vivants, notamment dans les forêts et les mers. Directement ou indirectement, arrogantes et cyniques, elles tuent la vie ; c’est d’ailleurs l’une des principales sources de leurs profits. » C. H.
David Van Reybrouck a écrit un plaidoyer bref et sans équivalent en faveur de la justice climatique. Un constat sans appel qui se transforme en leçon d’optimisme et propose des solutions politiques aptes à renouveler la vie démocratique.
En 1972 paraissait un rapport scientifique qui fit l’effet d’une bombe : Les Limites à la croissance. Sous la direction de Dennis Meadows, des chercheurs du MIT révélaient les conséquences dramatiques d’une croissance illimitée dans un monde fini. Pour la journaliste Audrey Boehly, la lecture de ce livre a été un choc. Préoccupée par l’avenir de ses deux filles et de leur génération, elle a mené l’enquête : qu’en est-il aujourd’hui des différents scénarios d’effondrement annoncés ? Quelles sont les perspectives pour le XXIe siècle ? Existe-t-il des solutions et des voies désirables pour concevoir un mode de vie soutenable, qui soit respectueux des limites planétaires ?
Un livre coup de poing qui décrypte les discours autour du climat, de la politique à l’économie, en passant par les médias et les réseaux pour dénoncer leurs écueils et bâtir un récit raisonné, tourné vers l’action.
D'un côté, la nouvelle constellation écologiste. Portée par des groupes comme Extinction Rebellion, Dernière Rénovation, les Soulèvements de la Terre ou encore Deep Green Resistance, elle multiplie les opérations coup de poing pour dénoncer l'urgence climatique. Quitte à basculer dans la radicalité : jets de peinture, blocages routiers, mais aussi sabotages, destructions et actions clandestines… De l'autre, la machine étatique, tout aussi déterminée : surveillance, répression, condamnations et criminalisation… N'hésitant plus à durcir sa doctrine, à parler d'éco-terrorisme et à s'engager dans un jeu trouble avec la mise sous cloche d'associations historiques garantes de l'intérêt général, le détricotage du droit de l'environnement, ou l'accélération de grands projets controversés.

février 2023

Méconnue en France jusqu’à récemment, l’écologie profonde est un courant de pensée majeur de l’éthique environnementale théorisé par le philosophe norvégien Arne Næss dans les années 1970. Mais pourquoi « profonde » ? Par opposition à celle que Næss qualifie de « superficielle », autrement dit une écologie de surface, vainement anthropocentrée et tournée vers des objectifs à court terme. Comment penser le lien qui nous unit à la nature en prenant en compte des considérations plus profondes touchant aux principes de diversité, de complexité, d’autonomie, de décentralisation, de symbiose, d’interdépendance et d’égalitarisme ? Mathilde Ramadier fait le point sur ce mouvement qui questionne métaphysique, ontologie et éthique sur l’écosphère dans son ensemble. Elle nous montre comment l’écologie profonde peut nous aider à penser l’avenir de l’humanité et, bien sûr, à entrer en action.
Wat heeft de strijd om het monopolie op de handel in de muskaatnoot te maken met de hedendaagse klimaatverandering? Amitav Ghosh’ boek leidt onze hedendaagse planetaire crisis terug naar de ontdekking van de Nieuwe Wereld en de zeeroute naar de Indische Oceaan. Centraal staat de nu alomtegenwoordige nootmuskaat. In de handen van Ghosh wordt het verhaal van de nootmuskaat een parabel voor onze milieucrisis, die onthult hoe onze welvaart altijd afhankelijk is geweest van aardse materialen zoals specerijen, thee, suikerriet, opium en fossiele brandstoffen. De hui
Indécence urbaine : présentation du livre de Guillaume Faburel publié aux Editions Flammarion. Les grandes villes sont responsables des crises majeures de notre temps. Elles imposent des rapports consuméristes et productivistes au monde sans offrir en retour une écologie à la hauteur de la dévastation orchestrée par l’idéologie urbaine. L’équivalent d’une ville comme New York sort de terre tous le
Ce livre est une tentative d’explication d’une anomalie de masse : la société mondiale produit de plus en plus de maladies, tout en dépensant toujours avantage pour essayer de les traiter. La réponse courte à cette contradiction est que les risques environnementaux, comportementaux et métaboliques qui causent les maladies sont des conséquences de la croissance économique. Nous avons laissé se créer une offre et une demande de risques. La logique de l’offre est simple et son rationnel est économique : les entreprises vendent des risques ou les disséminent pour produire plus et moins cher. La logique de la demande est plus complexe et diversifiée : nous nous exposons aux risques ou nous les consommons par nécessité, par erreur ou inattention, par addiction ou par désespoir. La production de maladies entraîne un suicide au ralenti de l’espèce humaine, qui n’a cependant rien d’une fatalité.
Soixante ans apres Rachel Carson, force est de constater que malgré l’effort des scientifiques pour éveiller les consciences, nos comportements continuent de détruire la biodiversité. C’est pourquoi Dave Goulson lance ce vibrant manifeste : un monde sans insecte serait un monde invivable pour les humains que nous sommes, nous ne pouvons tout simplement pas vivre sans eux. Le temps presse, mais les populations d’insectes peuvent se reconstituer, il n’est pas trop tard et les solutions sont à notre portée. Cri d’alerte et de mobilisation qui s’appuie sur la recherche scientifique de pointe et sur le travail d’une vie de chercheur, ce livre est un appel contre la sixième extinction avec des propositions concrètes sur ce que nous pourrions entreprendre dès à présent, individuellement et collectivement.
Un guide émancipateur pour bien vivre en sobriété et en autonomie et faire face aux défis de demain.
" Je regarde un documentaire sur la fin du pétrole et sur l'effondrement à venir de notre civilisation. Je zappe. Je visionne une vidéo sur SpaceX et sa fusée géante. Fascinant, nous irons sur Mars en 2030 ! Je lis un rapport sur l'avenir du climat. Flippant. Mars me semble bien loin... Accélération technologique, basculements culturels, secousses écologiques, économiques, sociétales, folies politiques et géopolitiques... Notre époque est charnière, nous sommes à la croisée des chemins. Mais le bruit est permanent, les informations fusent, tout change trop vite et on n'y comprend rien. A quoi jouons-nous ? Ca fait maintenant six ans que je questionne les mutations du monde, que j'essaie de comprendre les causes profondes et les dynamiques qui déterminent notre avenir. J'ai interviewé une centaine d'experts pour mon podcast Sismique, des philosophes, des chercheurs, des entrepreneurs, des économistes, des scientifiques, des artistes... Avec ce livre, je poursuis cette enquête en profondeur et tente de d
LE LIVRE ANTI-GREENWASHING pour ne plus être un.e pigeon·ne à la merci du marketing Ce livre raconte l'histoire de votre prochain Noël en famille. Vous la connaissez déjà : les trajets interminables, les courses pour le repas, le déballage des cadeaux... Mais cette année, votre conscience écologique a franchi un cap, et vous souhaitez faire votre part. Sauf que vouloir sauver la planète, c'est une chose ; faire des choix au quotidien pour réduire notre impact sur le vivant, c'en est une autre ! Sac plastique ou sac papier ? Steak de boeuf ou pavé végétal ? Wifi ou 4G ? Difficile d'y voir clair dans un monde complexe, surtout à l'heure du greenwashing généralisé. À travers un voyage en 14 dilemmes, Écolo, mon cul ! décortique les implications environnementales de votre caddie de supermarché, et invite à réfléchir avec les auteurs aux évolutions collectives qui pourraient transformer notre impasse actuelle en un nouveau départ.
Notre agriculture ? Une industrie qui fonctionne au pétrole, aux engrais et aux pesticides. La campagne ? Une usine qui produit des « matières premières » végétales ou animales. À l’instar des sociétés industrielles dont il émane, ce système contribue au chaos climatique par la dégradation des écosystèmes, avec le soutien des politiques publiques. Contre ces méfaits, il faut une révolution agro-écologique, qui passe par la transition énergétique, l’agriculture durable, la diminution de l’alimentation carnée et la réhabilitation de l’agroforesterie. Un tel projet, dont on voit les prémices dans certains territoires, est la seule utopie réaliste. Il commande directement le contenu de nos assiettes, en quantité comme en qualité. Ce livre novateur offre un socle de pensée et d’action pour que le xxie siècle soit vivable, c’est-à-dire écologique.
Nous manquons, aujourd’hui en Europe, d’un projet écologiste capable de résister aux politiques d’étouffement, dans un monde de plus en plus irrespirable. D’un projet initié dans les quartiers populaires, qui y articulerait enfin l’ancrage dans la terre et la liberté de circuler. D’un projet dont le regard serait tourné vers l’Afrique et qui viserait à établir un large front internationaliste contre le réchauffement climatique et la destruction du vivant. D’un projet qui ferait de la Méditerranée un espace autonome et un point de ralliement des mutineries du Nord comme du Sud. D’un projet se donnant comme horizon à la fois la libération des terres, la libération animale et l’égale dignité humaine, fondamentalement liées. D’un projet assumant la sécession face à des forces d’extrême droite toujours plus menaçantes. D’un projet permettant de prendre le large en quête du One Piece, le fameux trésor du manga éponyme, devenu symbole, dans les quartiers populaires, de la soif de liberté qui y gronde. D’un projet qui
À l'aube de la sixième crise d'extinction du vivant, provoquée par un modèle économique insoutenable et encore largement aveugle à ses propres dégâts, il y a urgence à transformer radicalement nos façons de produire et de consommer, nos conceptions du monde, nos institutions, voire notre contrat social.
À l'heure de l'urgence climatique, les ultra-riches ont mauvaise presse. Des trajets Paris-Londres en jets privés de Bernard Arnault au tourisme spatial de Jeff Bezos, les modes de vie carbonifères des élites économiques sont de plus en plus pointés du doigt. Les actions symboliques, les rapports et les articles de presse se multiplient pour dénoncer leur escapisme. À l'image de ces milliardaires qui, en pleine crise Covid, envoyaient des selfies depuis leurs ranchs en Patagonie ou leurs îles privées aux Caraïbes, les ultra-riches sont accusés de fuir leurs responsabilités. Or, loin d'être des observateurs passifs et détachés ou des preppers haut de gamme, les élites économiques sont des acteurs clés du débat climatique international. Elles sont les promoteurs acharnés du capitalisme vert, un projet politique taillé sur mesure et qui garantit leurs intérêts de classe dans un monde en surchauffe. Ce livre est le premier à en exposer non pas uniquement les mots d'ordre (qui sont déjà assez connus), mais le
Ce livre est l’accomplissement d’une réflexion engagée depuis une dizaine d’années sur les effets du changement climatique : changement de la discipline historique elle-même, du rapport de l’homme au temps et au monde, et finalement de la condition humaine.

janvier 2023

In this sweeping work of science and history, the renowned climate scientist and author of The New Climate War shows us the conditions on Earth that allowed humans not only to exist but thrive, and how they are imperiled if we veer off course.
Pouvons-nous réellement (ré-)habiter notre condition terrestre sans faire face à ce qui se joue au plus profond de nous-mêmes ? Si le capitalisme continue obstinément d’orchestrer une croissance économique mortifère et insoutenable, c’est qu’il se sert adroitement de nos fragilités existentielles. L’économie est en effet traversée d’enjeux tenaces et profondément enfouis, le plus souvent invisibles, comme le déni de la mortalité, la peur de la fragilité et de la souffrance, et l’angoisse du manque et de l’annihilation, qui peuvent court-circuiter notre capacité d’empathie et notre conscience environnementale pour faire de nous des êtres peu clairvoyants, impulsifs et parfois destructeurs.
La bande dessinée en pince pour l’écologie. Enquêtes, récits, utopies, humour... À l’occasion du festival d’Angoulême, voici la sélection de Reporterre. Croquer la catastrophe, esquisser des utopies, dessiner pour dénoncer. Le monde de la bulle a depuis longtemps saisi ses crayons verts. Le Prix Tournesol, décerné à un ouvrage écolo chaque année à Angoulême, a été créé en 1997. La fine fleur des dessinateurs et dessinatrices françaises s’est penchée sur le sujet. À l’occasion du festival d’Angoulême, qui (...)
Pour le titre de son livre, Bruno Comant s'est inspiré de l'Encyclique de Pie XI contre le nazisme en 1937 qui traduisait à l'époque une grande angoisse face à notre capacité de répondre aux enjeux majeurs du moment. Après quelques années de malaises, les réalités climatiques, militaires, énergétiques et économiques sont les premières secousses de multiples chocs sociétaux d'une envergure titanesque. Tous les déséquilibres vont s'embraser et se conjuguer avec rapidité et violence. Il en résultera des conflagrations écologiques et socio-économiques dont les premières détonations sont aujourd'hui audibles. Face à ces défis stupéfiants, il faut immédiatement rebâtir l'efficacité stratégique des États européens tout en clôturant l'hégémonie du néolibéralisme anglo-saxon. S'il existe des périodes politiques, il faut désormais un temps étatique.
Les risques écologiques et politiques actuels expliquent le climat d’anxiété dans lequel nous vivons. Tout en soulignant la dynamique destructrice du désespoir, Corine Pelluchon montre que la confrontation à la possibilité d’un effondrement de notre civilisation est l’occasion d’un changement ouvrant un horizon d’espérance. Cela suppose de comprendre que l’espérance n’a rien à voir avec l’optimisme qui masque la gravité de la situation et qu’elle se distingue aussi de l’espoir qui exprime le souhait de voir ses désirs personnels se réaliser. Opposée au déni, l’espérance implique l’épreuve du négatif. Elle est la traversée de l’impossible.
« Le XXIe siècle sera immanquablement sanitaire. Autant comprendre les défis et les opportunités – comme les menaces et les chausse-trappes – que cela implique. »
De notre alimentation à nos logements en passant par nos déplacements, l’énergie traverse l’ensemble des activités humaines. Une histoire mondiale des sociétés humaines par le prisme de l’énergie, du Paléolithique à nos jours.
Les chercheurs du monde entier ont récemment alerté sur le dépassement de la limite planétaire liée à la pollution chimique, portant à six sur neuf le nombre de limites planétaires franchies. Cette pollution constitue l'une des pressions majeures exercées par l'Homme sur l'environnement. Or, quantifier la pollution liée aux émissions de composés chimiques n'est pas chose facile. Des hypothèses et des modèles sont nécessaires pour représenter la multiplicité des composés chimiques et de leurs comportements dans l'environnement. Cet ouvrage s'intéresse à l'évaluation de l'empreinte chimique des produits du quotidien,
L’humanité a bouleversé le système Terre, assurant son confort mais menaçant son avenir. Comment en est-on arrivés là et surtout... comment en sort-on ?! L’apocalypse est-elle vraiment pour demain ? Plutôt que de céder au désespoir, ce manuel citoyen est là pour vous aider à relever le grand défi de notre avenir (et, au passage, convaincre quelques irréductibles sceptiques !).
Nous sommes en 2050. L’effondrement a entraîné une réorganisation de l’Île-de-France. Les flux de la mondialisation se sont considérablement réduits. Les hypermarchés ont disparu, les voitures aussi. C’est tout le système économique et politique qui a été repensé autour de la sobriété énergétique et des autonomies alimentaires. Démographie, gouvernance, énergie, subsistance, transport : toutes les dimensions de la vie post-pétrole sont ici abordées sans concession.
Réalisé par des milliers d’experts de toutes nationalités et adopté par les gouvernements à l’ONU, le rapport du Giec fait consensus. Sylvestre Huet, journaliste spécialiste des questions climatiques, le synthétise et le décrypte afin que chacun puisse y avoir accès.
ar ses activités, l'homme perturbe la biosphère et les écosystèmes. Directement ou indirectement, il provoque des dysfonctionnements écologiques créant un effet domino qu'on peut aussi décrire comme un effet boomerang : l'agression de l'environnement par l'homme finit par se retourner contre sa propre santé… Boomerangs revient avec une grande clarté sur ces différentes conséquences sanitaires qui ponctuent notre quotidien : omniprésence des plastiques et des perturbateurs endocriniens, exposition aux pesticides, pollutions chimiques et biologiques, maladies infectieuses émergentes, etc. Sont ainsi successivement détaillés les risques «naturels », les conséquences sanitaires de l'introduction de substances d'origine synthétique dans les chaînes alimentaires, de la perturbation des grands cycles des éléments – en particulier de celui du carbone, responsable des changements climatiques actuels –, et des atteintes portées à la biodiversité.
La théorie des collapsologues est à la fois fataliste et naturaliste. Fataliste, au sens où l'effondrement n'est pas évitable avec eux : ils jugeront vaine toute tentative actuelle de transformation globale (il est « inutile de se battre », disent-ils dans Une autre fin du monde est possible). Naturaliste, car ils empruntent les sciences naturelles bourgeoises pour naturaliser systématiquement le monde social moderne. Avec eux, fatalisme et naturalisme vont de pair : c'est parce que le social est naturalisé qu'il est inutile de lutter contre ses lois implacables. Il s'agira dans cet essai, de critiquer à la racine un tel discours. Nous reprendrons les trois ouvrages des collapsologues (Comment tout peut s'effondrer, Une autre fin du monde est possible, L'entraide, l'autre loi de la jungle), et nous proposerons un commentaire suivi. Il s'avérera que les collapsologues, au fond, ne veulent pas nous faire sortir du capitalisme, mais tentent bien plutôt d'accommoder la société capitaliste à l'effondrem

décembre 2022

Qu’est-ce que la sobriété ? Il s’agit, pour la collectivité, de consommer moins de ressources matérielles (combustibles fossiles, métaux, minerais, biomasse). Pourquoi est-elle gagnante ? Parce que la sobriété n’est pas un sacrifice pour la France. Au contraire, c’est une opportunité de relocaliser des activités industrielles, de réduire le déficit commercial, de diminuer le poids des dépenses contraintes, de dégager des moyens financiers, de baisser notre empreinte environnementale et de rendre le pays plus résilient.
La technologie n’est pas la solution miracle aux enjeux écologiques. Laurent Castaignède, ingénieur centralien, auteur de La bougeotte, nouveau mal du siècle ? (Ecosociété, 2021) et dernièrement de Airvore ou le mythe des transports propres (Ecosociété, 2022), explique les impasses des mesures prises aujourd’hui par rapport aux transports motorisés et ouvre des perspectives résumées dans l’idée de « décroissance ».

novembre 2022

Les arbres, ces géants immobiles, nichés entre ciel et terre, sont apparus il y a plus de 400 millions d’années. Ils ont été les premiers à peupler notre planète. Ils ont traversé les âges, les tempêtes, un climat aussi varié que puissant, mais ils ne résisteront peut-être pas au passage de l’être humain, qui est en train d’anéantir les écosystèmes les plus riches de la terre. Des plumes scientifiques et poétiques se sont unies pour vous expliquer comment protéger le monde végétal et créer, peut-être, un sursaut collectif en devenant des gardiens de la forêt.
Une envie de transmettre, d’expliquer. De s’expliquer aussi. Sur la cohérence d’une pensée que l’apparente dispersion et variété des sujets qu’il a abordés avait, en partie, masquée. Bruno Latour s’est livré à cette série d’entretiens avec une simplicité, une jubilation et une puissance qui n’adviennent que dans les moments où l’on sait que la vie, et notamment celle de l’esprit, se condense. Un apaisement lié au sentiment d’urgence, une immanence indissociable de l’imminence et de la nécessité à tout concentrer, résumer, déployer. Un souci de clarté, un plaisir de la conversation, un art de la performance. Comme si tout s’éclaircissait alors que la fin approchait.
Soils are known to be an enormous reservoir of carbon and represent an important and dynamic part of the global carbon cycle. However, this reservoir is under constant threat due to a combination of issues, including mismanagement, climate change and intensive agricultural production which has led to depletion of soil organic carbon. Understanding and fostering soil carbon sequestration reviews the wealth of research on important aspects of soil carbon sequestration, including its potential in mitigating and adapting to climate change and improving global food security. The collection explores our understanding of carbon sequestration in soils, detailing the mechanisms and abiotic factors that can affect the process, as well as the socioeconomic, legal and policy issues that can arise as a result of this use. In its extensive exploration of soil carbon cycling and capture, the book highlights how an informed understanding of carbon sequestration in a variety of soil types can contribute to achieving a more su
L’été 2022 a été l’un des plus cruels qu’ait connu le Pakistan. À partir du mois de juin, le pays a été dévasté par des inondations d’une gravité sans précédent. Au mois de septembre, un tiers du Pakistan se trouvait sous les eaux et plus de 1.500 personnes étaient mortes, dont 500 enfants au moins, selon l’ONU. Selon les estimations, jusqu’à 30 millions de personnes seraient sans abri. Il faudra attendre encore six mois pour que les eaux se retirent complètement, laissant derrière elles des terres rendues incultivables. Le pays subit dans le même temps une hausse des prix du carburant, une inflation galopante, une crise énergétique et une insécurité alimentaire massive, exacerbée par la guerre en Ukraine.
De notre alimentation à nos logements en passant par nos déplacements, l’énergie traverse l’ensemble des activités humaines. Or, l’utilisation que nous en faisons engendre aujourd’hui des répercussions inédites sur la biogéosphère. À un point tel que nous aurions même changé d’époque géologique pour entrer dans l’Anthropocène, c’est-à-dire dans l’«époque de l’humain». Pour comprendre comment nous en sommes arrivés à perturber à ce point le fonctionnement du système Terre, Victor Court propose une ambitieuse synthèse historique de l’impact de l’exploitation des ressources énergétiques sur les sociétés et leur environnement. Une histoire mondiale des sociétés humaines par le prisme de l’énergie, du Paléolithique à nos jours.
Un point de vue inédit sur le sujet de l’énergie qui bat en brèche l’idée qu’une transition énergétique serait possible. Édition revue et enrichie avec un avant-propos inédit de l’auteur
Depuis soixante ans, les dangers des pesticides pour la biodiversité et la santé sont avérés. Alors pourquoi notre modèle agricole et alimentaire reste-t-il toujours dopé aux pesticides ? Les Monsanto Papers l’ont montré, les lobbyistes du secteur entretiennent savamment le doute quant à la gravité de leurs impacts environnementaux et sanitaires. Mais l’influence des industriels n’est que la face émergée d’une machinerie plus vaste de production de l’ignorance, reposant moins sur la manipulation que sur un déni collectif favorisé par les protocoles officiels de l’évaluation des risques....
Alors que les circonstances devraient y conduire, l’écologie politique ne parvient pas à s’imposer comme la force politique dominante du XXIème siècle. Cet ouvrage essaie d’expliquer les raisons qui empêchent cela, et les limites de la démocratie représentative dans sa capacité à mener des politiques transformatrices pour le climat ou la biodiversité. Si la démocratie représentative est une impasse, la situation n’est pas désespérée pour autant : la démocratie ne se réduit pas aux élections, et l’ouvrage montre comme le changement peut advenir… sans passer par une "dictature verte".

octobre 2022

België moet zich terugtrekken uit het Energiehandvestverdrag (EHV). Dat vragen de Grootouders voor het klimaat samen met de Grands-Parents pour le Climat en Youth for Climate Belgium in een open brief aan de premier, de vice-premiers en de ministers van energie en klimaat.
La croissance des villes est devenue insoutenable : le secteur de la construction est l’un des principaux émetteurs de gaz à effet de serre et engloutit des quantités énormes de ressources, pendant que l’étalement urbain dévore les sols naturels et agricoles.
Quel prix sommes-nous en train de payer pour nos vies ultraconnectées? Nous sommes encore loin de comprendre l’impact réel de la technologie numérique sur notre liberté. L’hyperconnexion a modifié profondément notre façon de penser, de prendre de décisions et d’interagir mais nous sommes encore loin de comprendre l’impact réel de la technologie numérique sur notre liberté....
L’omniprésence des transports dans nos sociétés a imposé une telle «culture de la mobilité motorisée» qu’il est tentant de considérer ces machines comme une nouvelle génération de dinosaures énergivores et polluants. Qu’ils roulent, voguent ou volent, ces monstres modernes saturent l’air de nos métropoles et participent à la déstabilisation du climat. Serions-nous devant de nouvelles espèces hégémoniques, non pas herbivores ou carnivores, mais objectivement «airvores»?
« C’est le sujet le plus important au monde, et il doit être porté par un maximum de voix, pour toucher le plus de personnes possible. » Greta Thunberg Plus de cent experts, écrivains, activistes et scientifiques internationaux, dont Naomi Klein, Margaret Atwood et Thomas Piketty, nous permettent de comprendre tous les enjeux de la crise écologique. Un livre référence, qui donne les clés pour agir ensemble, maintenant.
Comment relever les extraordinaires défis que nous lancent les crises induites par la destruction de notre habitat planétaire ? Faut-il réviser le concept même de propriété privée ? Remettre en cause la souveraineté des États-nations ? Comment construire ensemble les institutions internationales qui permettraient de prendre soin de nos communs globaux que sont le climat mais aussi la biodiversité, la santé, les cultures et jusqu’à la démocratie ?
Contrairement au fameux adage selon lequel « on n’arrête pas le progrès », le recours à l’histoire démontre qu’il n’y a pas de fatalité technologique. L’humanité n’est pas vouée à s’adapter, résignée, à l’implacable règne des machines. La course à la puissance a toujours fait face à de profondes remises en cause.
Saviez-vous qu’au siècle de la machine à vapeur, on s’inquiétait déjà de la surconsommation d’énergie et des limites à la croissance ? Que la « fée électricité » avait été rejetée par des réfractaires au confort moderne, soucieux de ne pas dépendre de grands systèmes techniques ?
Un théoricien du climat à l'Académie de Bruxelles au XVIIIe siècle
Une présentation des points clés de l’équation énergétique que nous devons résoudre dans les années à venir par Jacques Rigaudiat.
Total Energies gaat tegen beter weten in voort met de ontginning van fossiele brandstoffen. De multinationale reus incasseert daarmee reuze winsten, terwijl hun spaarcenten moeten aanspreken of in de kou de winter moeten doorbrengen. Die onethische praktijk krijgt een Code Rood van een brede coalitie van burgerbewegingen. Zij gaan zeer gedisciplineerd en geweldloos over tot een massale actie van Burgerlijke Ongehoorzaamheid. Grootouders voor het klimaat maakt deel uit van de coalitie, vooral in een ondersteunende rol. Klimaatoma Nieske Puttaert nam deel aan het hele actieWE. Hierbij haar persoonlijk verslag.
Pourquoi la cause climatique n’est-elle pas embrassée par les classes populaires, alors qu’elles sont infiniment moins responsables et infiniment plus victimes des dégradations environnementales que les catégories aisées ? Parce que la question est mal posée. Face aux partisans du capitalisme vert, qui nous promettent que nous pourrons continuer à jouir sans entraves, grâce aux technologies et au marché, la gauche semble désarmée. Elle a beau clamer que fin du monde et fins de mois sont les deux faces d’un même combat, elle laisse s’installer l’idée que l’écologie est un nouvel ascétisme. Or nous voulons la vie large !
Le système agricole et alimentaire qui nous nourrit a atteint ses limites. D’un côté, les défaillances en termes de santé publique, de conditions de travail et d’impacts environnementaux pèsent lourdement sur la société, de l’autre, le modèle agro-industriel affiche de sérieuses vulnérabilités face aux bouleversements écologiques et aux tensions économiques et politiques croissantes. Sans changement de trajectoire, notre sécurité alimentaire est menacée.
Le sanglier, l'un des plus gros ongulés d'Europe est pourtant malaimé des naturalistes, des agriculteurs et même des chasseurs, aujourd'hui dépassés par cette créature qui dépasse la catégorie domestique/sauvage. bon gré, mal gré, le sanglier est devenu un véritable "animal politique" qui s'invite dans toutes les discussions. Les auteurs sont allés à l'écoute des sangliers sur le terrain et aussi de tous les humains qui les étudient, les fréquentent, les protègent ou les pourchassent...
Nous avons mangé la Terre, Christophe Bonneuil, Jean-Baptiste Fressoz, Jean-Robert Viallet : De l’espace notre Terre est blanc et bleu
La crise écologique que nous traversons a profondément transformé notre rapport à la nature, au point qu’aux yeux de certains la notion et le mot même de nature seraient devenus inadéquats pour penser la place de l’homme dans le monde à l’ère de l’anthropocène. L’écologie nous invite à nous défaire de l’anthropocentrisme dont notre culture, et notamment la représentation du paysage et l’expression du sentiment de la nature auraient été porteuses.
Protéger les biens communs contre le libre-échange. Nous assistons à la fin de la mondialisation triomphante. La pandémie de Covid-19 et la guerre en Ukraine marquent le grand retour des frontières. Cette conjoncture invite à se pencher sur les dérives de la mondialisation. Celle-ci a souvent été mal comprise. Son trait dominant n’est pas l’allongement des distances, mais la déterritorialisation : multinationales et ultra-riches ont pu se soustraire aux réglementations et s’abstenir de toute contribution au bien commun. Face à cette mobilité incivique, il est urgent d’inventer une nouvelle forme de souveraineté, fondée sur un protectionnisme social et environnemental. Le temps de la démondialisation est arrivé. Guillaume Vuillemey est professeur de finance à HEC Paris, spécialiste de l’histoire économique et de la responsabilité des entreprises.
Le présent ouvrage entend apporter un éclairage nouveau et original à la thématique du changement climatique et aux concepts qui y sont associés. À partir d’une approche lexicale, cette somme donne une vision claire et accessible de ce phénomène complexe. Présenté sous la forme d’un dictionnaire, le livre offre une double finalité : établir une première nomenclature interdisciplinaire du changement climatique, à dominante juridique, tout en favorisant sa portée au grand public pour une meilleure compréhension des enjeux posés par l’urgence climatique.
Nous avons modifié de façon durable les conditions d’habitabilité de la Terre pour l’ensemble du vivant et ainsi grandement fragilisé la vie en société. L'auteur décrypte les récits politiques du temps présent qui font chacun le lit possible de l’échec démocratique et/ou de l’échec écologique : le récit mensonger, selon lequel nous ne serions pas sûrs que le changement climatique soit d’origine humaine ; le récit bisounours, qui fait reposer un changement global sur la conversion à l'écologie de chaque citoyen ; le récit californien, qui fait miroiter un salut technoscientifique ; le récit chinois, selon lequel la fin justifierait les moyens ; le récit pervers, qui veut tout faire tenir en même temps. Mais l’histoire n’est pas terminée. Un récit alternatif trace son sillon…

septembre 2022

Si notre esprit peut imaginer une croissance infinie et exponentielle – c’est la première courbe, le concept –, notre corps nous rappelle les limites auxquelles nous buterons inévitablement, à l’image des ressources de la planète que nous ne pouvons exploiter à l’infini – c’est la deuxième courbe, la réalité. C’est seulement en identifiant les relations oubliées entre l’argent et l’énergie, le capital et les ressources, le concept et la réalité, que nous pourrons comprendre les pièges de la croissance perpétuelle et redéfinir un horizon viable.
Imaginez-vous petits et gros ustensiles (blender, frigo, cuisson...) sans électricité ni pétrole ? Des objets low-tech du quotidien que l'on peut fabriquer et réparer facilement, tout en prenant soin de la planète et des humains ? Alizée Perrin et Yoann Vandendriessche proposent de fabriquer germoir, frigo du désert, garde-manger, marmite norvégienne, blender à pédale... Des objets utiles, parfois pleins de poésie qui nous permettent de réduire notre consommation énergétique domestique. Accessible à tous, même aux bricoleurs novices et aux citadins !
Le Pôle Louvain et le CIO viennent d’éditer un nouveau guide pédagogique pour enseignants et conseillers en orientation : « Aider les jeunes à s’orienter dans un monde en transition » . En résonance avec les crises multiples que nous sommes en train de traverser, Nicolas Gazon, conseiller d’orientation au CIO, donne des pistes pour aider les jeunes à intégrer ces enjeux de société à leurs réflexions et à leurs projets d’études.
La santé humaine dépend de la santé de la planète : le bon état des systèmes naturels – l’air, l’eau, la biodiversité, le climat – est indispensable à notre survie. Or la pollution, la raréfaction des terres arables et de l’eau douce, l’érosion de la biodiversité, le changement climatique et d’autres menaces détériorent ces systèmes. Discipline émergente portée par l’université de Harvard, la santé planétaire vise à comprendre comment l’accélération de ces dégradations structurelles menace notre santé, mais aussi comment soigner les humains et le reste de la biosphère.
Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d'écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l'urgence à transformer un système socio-économique écocidaire - AgroParisTech, HEC, Polytechnique... : les discours d'une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l'été 2022. En s'appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d'anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l'accompagnent. Pour autant, qui bifurque seul s'expose à une marginalisation et un épuisement dans la lutte. C'est pourquoi l'auteur affirme la nécessité de s'unir : faire système collectivement en marge du système dominant pour éviter le greenwashing et con
Loin d’être le remède miracle aux crises auxquelles nous faisons face, la croissance économique en est la cause première. Derrière ce phénomène mystérieux qui déchaine les passions, il y a tout un système économique qu’il est urgent de transformer.Dans cet essai d’économie accessible à tous, Timothée Parrique vient déconstruire l’une des plus grandes mythologies contemporaines : la poursuite de la croissance. Nous n’avons pas besoin de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté, réduire les...
Cette lettre écrite avec cœur ouvre une fenêtre sur les nombreuses aventures d’une vie militante. Il aborde de front les thèmes de l’écoanxiété et de la difficulté de porter l’avenir du monde sur ses épaules, tout en offrant un optimisme contagieux. Un essai sur la crise climatique qui parle des stratégies pour défaire les idées reçues et la désinformation. Karel Mayrand est un auteur et un acteur connu dans le milieu écologique. Il livre ici un témoignage poignant. Une œuvre remplie de citations coup de poing qui encourage les jeunes à continuer leur combat ou à s’engager pour défendre leur écosystème.
Greenwashing, ce recueil de 24 textes, entre synthèse scientifique, intervention politique et critique culturelle, éclaire « les impasses de pratiques, de technologies ou de politiques publiques, p...
– Contre l’idéologie du développement et ses évolutions récentes, Plurivers présente des visions du monde et des pratiques radicalement différentes qui, de tous les continents, pointent vers des futurs écologiquement sages et socialement justes. Ce dictionnaire rassemble plus de 100 articles sur des initiatives transformatrices et des alternatives aux processus actuellement dominants du développement mondialisé – incluant ses racines structurelles dans la modernité, le capitalisme, l’industrialisme, la domination de l’État et les valeurs masculinistes.
Ce livre présente les principaux courants de la pensée économique et se démarque des manuels traditionnels en insistant sur la fonction idéologique des théories économiques. Il adopte ainsi une posture critique des théories orthodoxes qui contribuent aujourd’hui à légitimer les politiques économiques contemporaines, et montre comment les hétérodoxes, héritiers de Marx et de Keynes, construisent aujourd’hui des approches permettant notamment d’analyser la montée des inégalités. Ce manuel intègre également la réflexion des économistes autour de la persistance du chômage, l’épuisement de l’actuel modèle de développement, et le défi climatique.
Comment remettre en question un système qui vous privilégie ? Alors que le business as usual devient criminel au sens premier du terme, de plus en plus de jeunes diplômés d’écoles prestigieuses sortent des clous en clamant l’urgence à transformer un système socio-économique écocidaire – AgroParisTech, HEC, Polytechnique… : les discours d’une partie de ces jeunes renonçants ont été très médiatisés au début de l’été 2022. En s’appuyant sur les recherches récentes en sciences sociales et sur les témoignages d’anciens élèves de grandes écoles de tout âge (les alumni), Jean-Philippe Decka décortique la prise de conscience, les doutes et les freins rencontrés par cette élite sur le chemin du renoncement consistant à tourner le dos à une carrière prestigieuse ultra rémunératrice et aux nombreux privilèges qui l’accompagnent.
Écofascisme - Antoine Dubiau, Grevis, 13 mai 2022, 216 pages, 10 €. « L’écologie n’est pas naturellement de gauche. » Pour Antoine Dubiau, chercheur en sciences sociales, croire le contraire serait dangereux car cela reviendrait à éclipser l’existence d’autres formes d’appropriation politique de la question écologique telles que l’écofascisme, idéologie née dans les années 1970 dont il propose de remonter le fil dans cet essai. Ce terme désigne les procédés de récupération fasciste des enjeux écologiques par deux stratégies concomitantes : la fascisation de l’écologie et l’écologisation du fascisme.
la sociologue des technologies, Céline Lafontaine continue sur la même lancée avec un livre de sociologie critique sur les dernières avancées des biotechnologies humaines. Dans un essai mêlant philosophie des sciences, sociologie, critique politique, analyse économique, enquête de terrain, la sociologue donne des outils de compréhension de la nouvelle modernité technologique liée aux transformations structurelles du vivant en ce qu’elle appelle des « bio-objets ».
La croissance, faut-il s'en réjouir ou la redouter ? Depuis la fin des années 1970, la plupart des pays industrialisés formulent une supplique lancinante : que la croissance revienne ! Or partout en Europe la croissance semble essoufflée. Parallèlement, la prise de conscience de l'urgence de réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, intimement liées à l'activité économique et responsables pour partie du dérèglement climatique, est de plus en plus forte. Poursuivre la croissance à tout prix, est-ce raisonnable sur une planète marquée par la finitude, notamment des ressources naturelles ?? D'où l'interrogation qui traverse tout cet ouvrage : la croissance est-elle encore réalisable et souhaitable ?
Editions Seuil - « Papa, c’est quoi cette histoire de fin du monde ? » Entre effondrement du vivant et effondrement possible de notre société… le mot plane comme une ombre au-dessus de notre époque. Mais de quels effondrements s’agit-il ? Peut-on en parler aux enfants sans les angoisser ? Avec quels mots ? Et aussi, pourquoi certains boomers ont-ils tant de mal à comprendre ? Mêlant arguments, expérience et affects, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle tissent une discussion à bâtons rompus entre générations avec pour horizon la préservation des liens.
On le sait depuis plusieurs années, on le voit encore plus ces derniers mois, la planète dépérit, et à grande vitesse. Alors on panique, on cède aux réflexes de survie : faut-il quitter les villes et s’installer à la campagne ? Apprendre les principes de la permaculture pour vivre en autosuffisance ? Est-il encore bien sage de mettre au monde des enfants ? Cet éveil écologique traumatogène, la psychothérapeute Charline Schmerber l’a vécu en 2018, avant de comprendre que la lucidité – même si elle a un prix, parfois un peu désagréable – est d’une grande utilité. Cette prise de conscience l’a amenée à « composter » son éco-anxiété afin d’en faire le phare de sa pratique thérapeutique. Depuis trois ans maintenant, elle accueille dans son cabinet des patients éco-anxieux et les accompagne pour comprendre, apprivoiser et dépasser leurs angoisses. Avec ce guide, vous trouverez le meilleur compagnon de route pour, à votre tour, transformer votre éco-anxiété en élan de vie. En proposant des témoignages et des exercic
Résumé fr - Alain Vézina - Au cours des 11 700 dernières années, pendant lesquelles la civilisation humaine s'est développée, la Terre a vécu dans ce que les géologues appellent l'époque holocène. Aujourd'hui, la science nous dit que l'époque de l'Holocène s'est achevée sur l'échelle des temps géologiques et qu'elle a été remplacée par une nouvelle époque, plus dangereuse, l'Anthropocène, qui a débuté vers 1950. L'époque de l'Anthropocène se caractérise par une "faille anthropique" dans les cycles biologiques du système terrestre, marquant un changement de réalité dans lequel les activités humaines sont désormais la principale force géologique ayant un impact sur la terre dans son ensemble, générant en même temps une crise existentielle pour la population mondiale. Qu'est-ce qui a provoqué ce changement massif dans l'histoire de la Terre ? Dans cette étude exhaustive, John Bellamy Foster nous apprend qu'un système mondialisé d'accumulation du capital a incité l'humanité à faire son propre ni

août 2022

Face à la menace climatique, à l’augmentation des inégalités et à l’incapacité des dirigeant·es à changer radicalement de cap, la tentation de la violence est forte, y compris dans les mouvements qui luttent pour un changement de société. Méconnues, les stratégies de luttes non-violentes représentent pourtant un outil puissant pour redonner du pouvoir au plus grand nombre et construire un monde juste et soutenable.
De l'époque moderne au milieu du XXe siècle, les sociétés occidentales se sont préoccupées du changement climatique, de ses causes et de ses effets sur les équilibres écologiques, sociaux, politiques. Cette question intéressait aussi bien les Conquistadors au Nouveau Monde que les révolutionnaires de 1789, les savants et les tribuns politiques du XIXe siècle que les impérialistes européens en Asie et en Afrique jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Cette enquête magistrale montre que la transformation du climat fut au coeur de débats fondamentaux sur la colonisation, Dieu, l'État, la nature et le capitalisme. Si l'industrie et la science nous ont inculqué l'illusion rassurante d'un climat impassible, il nous faut, à l'heure du réchauffement global, affronter de nouveau les révoltes du ciel.
Une carotte de glace d’une dizaine de centimètres de diamètre, extraite des profondeurs des calottes polaires lors d’expéditions internationales aussi éprouvantes pour les hommes que pour les machines : tel est l’objet au cœur de l’ice core science, une spécialité scientifique qui a joué un rôle essentiel dans la mise au jour de l’impact des activités humaines sur le climat terrestre. Comment a émergé l’idée que la glace polaire pouvait receler des indices permettant de retracer l’histoire de ce climat ? De quelle manière l’ice core science s’est-elle constituée et développée au cours des dernières décennies ? Comment est-elle organisée aujourd’hui ? Et comment ses résultats peuvent-ils être mobilisés dans les débats autour de l’« anthropocène » ? De l’installation sur les inlandsis de l’Antarctique ou du Groenland à la diffusion de spectaculaires courbes, en passant par les « manips » effectuées dans les laboratoires et la création du GIEC, cette enquête restitue une aventure scientifique décisive, en ouvran
[PDF gratuit]. Comprendre les mécanismes du développement territorial, identifier le potentiel local des bioressources et l’articulation entre usages, activer les différents outils de politique publique, articuler les échelles de gouvernance et enfin concevoir le système économique comme un écosystème, tels sont les objectifs proposés ici par Jean-Marc Callois.
À l’heure où les constats scientifiques s’accumulent depuis un demi-siècle (!) pour attester de ce que d’aucuns nomment un écocide en cours, l’échec du développement durable est patent : ontologiquement arrimé au maintien de l’illimitisme et de la croissance économique, pétri d’une foi technoscientifique et néolibérale, il ne produit qu’un aménagement marginal du système, n’en déplaise aux pratiques foisonnantes de greenwashing. Cet ouvrage aborde la décroissance, l’un des courants de pensée, d’action et d’expérimentation les plus avancés sur les questions de la mutation sociétale. Théorisée dès les années 1970 dans le sillage d’une pensée écologiste naissante et d’une critique fondamentale du modèle économique dominant, cette approche réaffirme depuis les années 2000 l’urgence de sortir du modèle de développement occidental. Cheminant notamment avec la pensée d’Edgar Morin et de l’École de Palo Alto, l’ouvrage questionne d’abord le sens et la portée de la décroissance initiale pour analyser ensuite les singu

juillet 2022

Advocaten van de internationale milieuorganisatie ClientEarth hebben samen met 13 ngo’s de Vlaamse overheid voor de rechter gedaagd. Zij willen zo voorkomen dat de petrochemiereus INEOS in de haven van Antwerpen zijn grootste investering in plastic ooit doet.
Bertrand Louart, menuisier-ébéniste à la coopérative Longo maï, pose de façon simple et pédagogique, le dilemme de la critique sociale actuelle : comment critiquer un système dont nous sommes matériellement hyper-dépendants ? En effet, l’histoire du capitalisme industriel est, depuis l’époque des enclosures, celle de la destruction de l’autonomie collective et individuelle. Pour sortir de cette impasse, il défend, contre tous les admirateurs de l’abondance industrielle, la réappropriation des arts et des métiers : reprendre en mains nos conditions d’existence, à la fois pour mieux vivre et saper la mégamachine.

juin 2022

Dans Contre le développement personnel (Rue de l’Échiquier), Thierry Jobard décortique une idéologie en plein essor, encore plus depuis le confinement. L’auteur en analyse le contenu, la puissance d’attraction, les effets délétères ainsi que ses liens étroits avec le néolibéralisme.
We need to break free from the capitalist economy. Degrowth gives us the tools to bend its bars.
Dit boek daagt ons uit om ons een wereld voor te stellen voorbij het kapitalisme en de mythe van de economische groei. Het is zowel een manifest voor systemische verandering als een uitnodiging om opnieuw een dieper gesprek aan te gaan over de aard van de menselijke conditie.
Gedurende het grootste deel van de menselijke geschiedenis werd de natuur als heilig beschouwd en geloofde men dat God of de goden in de natuur alomtegenwoordig waren. Dat gold voor bijna alle culturen en religieuze tradities ter wereld. Toen de westerse mens in de zeventiende eeuw God en de natuur van elkaar scheidde, was dat méér dan een breuk met duizenden jaren van verworven wijsheid en ervaring: we zagen er de legitimatie in om onze omgeving te plunderen en onszelf op een destructieve manier boven de natuur te plaatsen.
Il convient ainsi d’assumer une définition de la décroissance au plus près de son sens ordinaire de « décrue » : il s’agit bien d’une diminution du domaine de l’économie au profit de celui de la « vie sociale », ce qui suppose de rompre avec tout un imaginaire porté par l’idéologie de la croissance.C’est alors tout un monde qui s’ouvre à des imaginaires et à des perspectives enthousiasmantes, faisant sortir la décroissance du temps des généralités, et permettant du même coup aux décroissants d’espérer explorer ces perspectives avec tous ces compagnons de route qui les défrichent déjà.
Dans cet essai militant, Henri Landes démontre la nécessité d’une meilleure répartition de la population sur le territoire français et propose des solutions concrètes pour amorcer ce changement. Ce nouvel exode pourra s’accomplir grâce à une prise de conscience individuelle et à une volonté d’accompagnement par les pouvoirs publics et les entreprises : investir dans l’économie rurale, créer des microsociétés plus autonomes, reconnecter les citoyens-consommateurs au monde agricole, sensibiliser les nouvelles générations aux richesses de la ruralité pour, en somme, faire revivre ces territoires plus aptes à s’adapter aux conséquences du changement climatique.

mai 2022

Si votre entraîneur de course à pied vous disait que vous allez améliorer de 10% vos performances chaque année, vous auriez raison d’émettre quelques doutes : on ne peut pas progresser indéfiniment. C’est pourtant ce que nous font croire gouvernements et économistes quand ils nous parlent de la croissance économique.
La principale préoccupation de l’auteur est de faire partager au plus grand nombre sa conviction que le phénomène climatique responsable du réchauffement est irréversible. Il faut dès à présent se préparer à des conséquences qui remettront très vite en cause nos modes et nos lieux de vie.
« J’avais bien l’intention, ayant bouclé mon livre sur L’Humanité en péril, de ne pas vous laisser en paix (pas plus que moi-même) , et de persister à vous assommer par de nouveaux éléments, tant la question du dérèglement climatique et des conséquences du déclin du pétrole est trop ample pour être traitée en un seul volume. J’aurais de très loin préféré vous assurer de la continuation, avec d’autres méthodes que celles d’aujourd’hui, de nos modes de vie. L’honnêteté m’impose de vous dire que c’est là chose impossible et que nous devons avoir le cran de regarder ce bouleversement en face, sans déni, et dans tous ses effets. »
« Tous les indicateurs environnementaux sont au rouge et clignotent violemment, de même que les indicateurs sociaux, économiques et politiques. Mais rien ne bouge, rien ne change. Notre civilisation s’effondre alors qu’elle semble au faîte de sa gloire puisqu’elle est mondiale. C’est en cela que sa chute est passionnante, elle nous concerne tous et ce ne sont pas seulement, nous les hommes, qui sommes directement concernés par cette chute, mais aussi tous les êtres vivants, les plantes, les animaux et même certains microbes.. »
Cet ouvrage ouvre pour la première fois la boîte noire du GIEC. Il raconte la rigueur du processus d'évaluation et la lourdeur bureaucratique que cela induit. Il décrit le travail de négociation des experts avec les États sur les principales conclusions et pointe le risque de dépolitisation des enjeux climatiques.
Les alertes scientifiques sont sans ambiguïté : face à la crise écologique, il nous reste moins de dix ans pour agir. Confrontés à cette urgence, les décideurs politiques apparaissent désemparés, voire détournent le regard. Mais l’impuissance publique n’est pas une fatalité. En France comme ailleurs, on observe le même désir de changement, la même quête de solutions. En témoignent les mouvements de la jeunesse, les innombrables initiatives locales, les actions en justice et toutes les formes d’expression citoyenne qui contestent l’insuffisance des mesures adoptées pour produire autrement, réduire les inégalités et favoriser la sobriété.
Ce qu’il y a dans nos assiettes échappe rarement à un marketing alimentaire qui tend à privilégier une consommation excessive en quantité et de pauvre qualité nutritionnelle. Les goûts sont déformés par l’apport de produits addictifs et l’absence d’information transparente sur la nutrition contribue à promouvoir les intérêts de l’industrie agro-alimentaire – ce qui revient à nous mettre, en quelque sorte, des lobbys au menu.
les pesticides et engrais, tout comme les plastiques, sont dérivés de l’industrie pétrochimique et contribuent de ce fait au réchauffement climatique. En outre, ils contaminent l’eau, le sol, notre alimentation, l’air que nous respirons. Ils affectent ainsi notre santé de manière durable en perturbant les interactions entre génome et environnement, ainsi que notre écosystème en général. Et quand on cherche à les détruire, on émet encore plus de gaz carbonique ou de méthane. Autrement dit, les énergies fossiles alimentent des cercles vicieux, car les menaces sont interdépendantes et les effets cumulatifs.
In 1972, a book changed the world. The Club of Rome commissioned a report that shifted how we see what humans are doing to the planet. Looking back five decades later, what happened next, what did we do and not do, what did we learn, and what happens now? In The Limits to Growth, a team from MIT studied the way humans were using the resources of the earth. Using sophisticated computer modelling, the researchers developed scenarios to map out possible paths for humanity, the global economy and the impact on the planet.
Dans cet essai, Mickaël Correia, journaliste à Médiapart, révèle les limites de l’action individuelle face à Energy China, Saudi Aramco ou encore Gazprom. A lire de toute urgence… climatique.
« Il ne s’agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s’agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd’hui et avant tout, c’est notre manque d’imagination. L’art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n’avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. » En répondant aux questions brûlantes d’actualité de Carole Guilbaud, Aurélien Barrau remet le politique et le social au cœur de l’écologie. Il nous aiguillonne vers un renouveau démocratique où la liberté la plus fondamen- tale est d’abord celle du pouvoir vivre.
La vie sur Terre est avant tout une affaire de bactéries, de virus et de micro-organismes. C’est là l’essentiel de son histoire et c’est là sa structure profonde. Articulant toutes les échelles du vivant, du microscopique au planétaire, Margulis montre que la symbiose est au cœur de l’évolution, et offre ici un nouveau tableau de la vie terrestre.

avril 2022

Precies een halve eeuw geleden voorspelden onheilsprofeten dat de mensheid afstevende op een catastrofe: uitputting van grondstoffen, milieuvervuiling, bevolkingsexplosie, gat in de ozonlaag. Stop de groei, klonk het overal, of de boel ontploft. Maar waarom kregen deze doemdenkers dan ongelijk? Hoe slaagden we erin om al die rampspoed af te wenden?
Centraal in dit boek staat de vaststelling dat het kapitalisme niet in staat is de klimaatverandering en ecologische ineenstorting op te lossen. Het schetst een duidelijke weg naar een postkapitalistische economie.
..deux principales dynamiques sont présentées: Prenant au sérieux la perspective d’effondrements à venir, certains auteurs considèrent la transition à effectuer, en soulignant que « la permanence du groupe » redonne du sens au rôle régulateur des institutions étatiques. En historicisant la question des effondrements, d’autres auteurs montrent que le cataclysme écologique n’est pas à venir, car il est déjà là.
En montrant combien plusieurs idées radicales d’hier nous apparaissent tout à fait banales aujourd’hui, l’auteur identifie les mécanismes qui étouffent leur diffusion en tant qu’innovations bénéfiques. Se définissant comme un environnementaliste plutôt conservateur, il lance un appel au rapprochement entre environnementalistes réformateurs, qu’il invite à s’ouvrir aux idées nouvelles, et radicaux, à qui il propose le beau risque de réinvestir les structures de pouvoir....
Réchauffement climatique, déforestation, disparition des espèces, chacun s’alarme des catastrophes écologiques présentes ou à venir mais peu remettent en cause le système qui les a provoquées : le capitalisme. John Bellamy Foster et Brett Clark explorent les œuvres de Marx et Engels afin d’élaborer une écologie politique matérialiste et dialectique. Cette approche originale alliant l’histoire, l’économie, la science et la politique déploie la question environnementale dans toute sa variété allant de l’agriculture à la maltraitance animale, en passant par l’alimentation et l’éco-impérialisme. Leur critique à la fois féroce et méticuleuse vise non seulement le néolibéralisme mais aussi l’écologie réformiste qui s’accommode également de l’ordre capitaliste bourgeois. Dévoilant le lien entre dégradation écologique et domination sociale ils posent les bases d’une lutte révolutionnaire où l’émancipation implique la fin d’une doub
En 1916, l'économiste belgo-allemand Silvio Gesell imagina une théorie monétaire extraordinaire : la monnaie fondante. Selon lui, il fallait donner une date de péremption à la monnaie pour forcer sa circulation, puisqu’un billet thésaurisé perdrait irrémédiablement et progressivement sa valeur. La monnaie thésaurisée devait « rouiller », comme si elle subissait un pourcentage d’usure. Il préconisait un estampillage d’un millième par semaine, correspondant à un taux d’intérêt négatif de 5,2 % par an. Ce prélèvement aurait favorisé la rotation de l’économie et la mise à l’emploi. Sa théorie ne fut jamais déployée à large échelle et pourtant elle interpella les plus éminents économistes du XXe siècle, dont John Maynard Keynes qui qualifia Silvio Gesell de « prophète étrange et illégitimement négligé » et ajouta que « l'avenir apprendrait plus de Gesell que de Karl Marx ». Irving Fisher, l’économiste américain majeur de l’entre-deux-guerres, avança que « le système de circulation monétaire proposé par Silvio Ge
Rarement une nouvelle technologie aura soulevé autant de passions, avant même son implantation, que le développement de la téléphonie mobile de cinquième génération, dite 5G. Suscitant les pires craintes sur les plans sanitaire et écologique ou en matière de sécurité et de surveillance pour les uns, elle constitue pour les autres une véritable révolution ouvrant tout un monde de possibilités. Pour Atécopol, la 5G est d’abord et avant tout un cas d’école de la course en avant technologique et de l’obsolescence programmée.
  « Faut-il être fou, ou poète, pour plaider la cause des mouches tueuses, des criquets ravageurs ou de toutes ces bestioles aux moeurs improbables qui ont en commun d’appartenir à la famille des coléoptères, lépidoptères et autres diptères ? Oliver Milman est un peu fou, très poète et, davantage encore, il fait preuve d’une lucidité obsessionnelle. »Allain Bougrain-Dubourg, Président de la Ligue pour la Protection des Oiseaux (extrait de la préface)Des fourmis qui se faufilent sous les feuilles mortes aux abeilles capables de voler plus haut que le sommet du Kilimandjaro, les insectes sont partout. À l’échelle de la planète, ils représentent trois espèces connues sur quatre. Dans L’Apocalypse des insectes, vous découvrirez que ce groupe kaléidoscopique traverse la plus grande crise existentielle de son histoire.Oliver Milman a enquêté et questionné des chercheurs du monde entier. Il nous fait découvrir à quel point ces petites créatures sont essentielles. Elles contribuent à la propreté des rivières, à la pr

mars 2022

Face aux périls qui menacent l’humanité en ce début de XXIe siècle - réchauffement climatique, écroulement de la biodiversité, montée des tensions géostratégiques -, les peuples dits premiers ont un message à nous délivrer. En Amérique duNord ou du Sud, dans le Pacifique, en Afrique, en Asie ou en Océanie, ils perpétuent un rapport au reste du vivant qui incarne une autre façon d’être au monde.
croissance verte, économie circulaire, énergies décarbonées, dématérialisation, politiques publiques, nucléaire, transition, véhicule propre, ville durable… ce manuel d’autodéfense intellectuelle permet d’appréhender le greenwashing dans toute son ampleur. Trente-cinq scientifiques et spécialistes de ces questions révèlent les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d’enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables. Un outil essentiel pour ouvrir la voie aux bifurcations nécessaires.
Dirigé par Laurence Allard, Alexandre Monnin et Nicolas Nova, l’ouvrage collectif Écologies du smartphone. Sur les traces de l’extraction et au-delà (éd. Le Bord de l’eau), en librairie ce vendredi 18 mars, est une invitation à « décoloniser » cet objet iconique de notre époque et à inventer une nouvelle culture mobile respectueuse des limites planétaires.
Un essai sur l’avenir du nucléaire en France, à l’heure où un grand nombre de réacteurs arrivent en fin de vie : relance ou sortie ?
Reconfigurations théoriques et nouvelles pratiques L'idée d’effondrement, médiatisée par la collapsologie comme destin probable de nos sociétés face aux crises écologiques, fait l’objet de multiples critiques alors même que les illustrations récentes d’effondrements en cours, de l’épidémie de Covid-19 aux mégafeux, ne cessent de se multiplier. Devant ce paradoxe, les auteurs réunis ici prennent au sérieux l’hypothèse d’un coup d’arrêt majeur de nos dynamiques socio-économiques et politiques, tout en montrant que le rythme des effondrements se révèle variable selon les territoires. À partir d’enquêtes de terrain plurielles, ils examinent également la façon dont se mobilisent des acteurs, au Nord et au Sud, militants engagés ou citoyens discrets, pour tenter d’y faire face. L’ouvrage souligne l’impérieuse nécessité pour les sciences sociales de renouveler leurs approches des questions écologiques et esquisse les premiers jalons d’un paradigme de l’effondrement.
Nous vivons dans un chaos qui s’intensifie même si, ici ou là, fleurissent sur les ruines du capitalisme des utopies concrètes, localistes et réalisables, des cabanes et des refuges. Il y a urgence à revendiquer des lieux où se déploieraient en totale liberté nos imaginaires. L’utopie radicale peut répondre à l’extrémité des désastres actuels et à venir. Nous pouvons et devons rêver de technologies et de rencontres intergalactiques émancipatrices et ne pas laisser ce pouvoir aux seuls capitaines des vaisseaux capitalistes. Face à la catastrophe, oserons-nous rêver d’autres mondes?
Comment assurer notre avenir dans un climat désormais instable et avec des ressources limitées, deux menaces capables de déstabiliser gravement nos sociétés ? Nul doute que les citoyens se tourneront en priorité vers les instances locales. Celles-ci devront se montrer capables d’apporter des réponses aux problèmes spécifiques des territoires. Alors par quoi commencer ? Comment mobiliser pour se réinventer ensemble un avenir commun sur son territoire ?
a raison économique gouverne comme jamais notre débat public, mais elle n’a rien de réaliste : nos systèmes économiques aggravent d’une main les chocs écologiques et de l’autre affaiblissent les institutions sociales qui pourraient nous en protéger.
«le climat change ? mais il a toujours changé !» «le co2 ? ce n’est pas un poison !» «les ours polaires ? ils prospèrent sur la banquise !» «prévoir le climat ? mais on n’est même pas capable de prévoir la météo de la semaine prochaine !» «de toutes façons, l’être humain s’est toujours adapté et s’adaptera encore !» Qui n’a jamais entendu ou lu ces idées reçues ?
Un monde plus chaud sera aussi un monde plus violent. Alors qu'une hausse des températures d'à peine 1 °C depuis l'ère préindustrielle a déjà des conséquences préoccupantes pour la sécurité nationale et internationale, il ne fait pas de doute que cette tendance va s’amplifier et nous faire entrer dans une longue période de tensions. Les armées ne doivent pas seulement réduire leur empreinte carbone. Acteurs majeurs de la paix et de la sécurité, elles doivent aussi s’adapter à une situation qui affecte lourdement leurs missions et leurs capacités pour s’engager dans une véritable politique de sécurité climatique.
Avec la collaboration de Jonathan Ramacieri - Préface de Robert Laplante. Alors que plusieurs vivent une écoanxiété grandissante et placent, année après année, l’environnement au sommet de leurs priorités, le ministère de l’Environnement du Québec s’avère trop souvent impuissant à assumer son rôle de protecteur des écosystèmes et de contrôleur des activités polluantes. Remplit-il véritablement sa mission ou maquille-t-il de vert les décisions de nos gouvernements pour mieux camoufler leur désengagement à l’égard des enjeux écologiques?
Dans ce livre, nous racontons une histoire, celle de la disparition des communautés paysannes avec l’avènement de la modernité. Auto-gouvernées et auto-subsistantes, celles-ci entretenaient avec leurs territoires une relation de co-construction impensable au départ des catégories modernes, en particulier celles d’industrie, de patrimoine et de nature. Préface de Thierry Paquot. Postface de Maud Hagelstein.

février 2022

Ce livre est le fruit d’un travail collectif avec Anne Brès, responsable de la communication de l’Institut des sciences de l’Univers au CNRS (CNRS-INSU), Claire Marc, médiatrice scientifique chez Méduse Communication, et plus d’une trentaine de scientifiques qui ont collaboré à l’écriture. Notre objectif : répondre aux idées reçues les plus courantes sur le changement climatique dans un format accessible à toutes et tous. Avant de chercher des solutions au changement climatique, nous sommes persuadé(e)s qu’il est tout de même mieux d’avoir bien compris le problème !
nous savons désormais que la planète est fragile et qu’il faut la préserver pour éviter un futur potentiellement catastrophique. Pourtant, même les individus les plus sensibles à la crise environnementale continuent de vivre comme si de rien n’était ou presque. Nous sommes quasiment tous en état de dissonance cognitive, perpétuellement écartelés entre notre irrésistible propension à satisfaire des désirs toujours renouvelés et la conscience douloureuse que nos comportements ne sont pas compatibles avec la préservation de notre environnement....
L'écologie politique est devenue depuis le milieu des années 1980 une force politique majeure dans notre pays, et dans d'autres pays occidentaux. Cependant, elle recouvre des sensibilités idéologiques très diverses allant du progressisme au conservatisme, voire à une attitude réactionnaire. La diversité du tissu associatif montre la pluralité de l'expression. Le mérite de Stéphane François est de nous aider à saisir ces nuances en donnant une présentation précise, érudite même, et pourtant claire des groupes et courants concernés. Son propos pourra parfois apparaître un peu provocateur : alors qu'il est de bon ton de considérer que l'écologie politique se situe à gauche du spectre politique, il présente des aspects de droite qui animent aussi celle-ci, ou qui même déterminent une part importante de sa conception du monde. Cet ouvrage souligne, en effet, les aspects nostalgiques, technophobes et parfois antilibéraux, qui s'expriment dans les textes et les discours. Il montre aussi l'existence d'une éco
Dans "Primauté du vivant. Essai sur le pensable" co-écrit avec Sophie Swaton , Dominique Bourg nous invite à repenser notre relation à la nature et au vivant pour ne plus les considérer comme "une matière première à transformer".
Eric Klinenberg entreprend l’“autopsie sociale” d’une métropole, examinant les organes sociaux, politiques et institutionnels de la ville. Il y étudie les raisons de la surmortalité marquée dans certains quartiers, examine comment la municipalité a réagi à la crise et comment les journalistes, les scientifiques et les fonctionnaires ont rapporté et expliqué ces événements. Combinant des années de travail sur le terrain, des entretiens approfondis et des recherches d’archives, l’auteur découvre qu’un certain nombre de formes surprenantes et inquiétantes de rupture sociale ont contribué aux taux élevés de mortalité.
Des grandes entreprises accaparent les terres en rachetant des milliers d’hectares à des tarifs inaccessibles aux paysans. Une dépossession à grande échelle que révèle la journaliste Lucile Leclair dans « Hold-up sur la terre », publié par Reporterre et Le Seuil.
Alors que l’enjeu écologique devient de plus en plus pressant, la question de faire ou non des enfants passe du statut de choix intime à celui de question de société. Une enquête scientifique sur les enjeux politiques, écologiques et éthiques de la démographie mondiale
De vergeten groene geschiedenis van 1972
Les enchaînements entre climat, océan physique et vie marine contrôlent le changement climatique et montrent que l’Océan constitue le volant thermique et le thermostat du climat. L’humanité a aussi noué des relations multiples avec ces eaux (habitat, tourisme, transport, pollutions, pêche, aquaculture…) et en a tiré des solutions éprouvées qui ont déjà démontré leur potentiel (aménagements physiques, hydrauliques, génie écologique, etc.)....

janvier 2022

Les politiques qui décident des Plans de relance ont-ils une réflexion philosophique sur les raisons profondes des crises sanitaire et climatique ? Et si à la racine, on trouvait l'espèce humaine qui a cessé d'octroyer une âme à chaque élément de la nature ? Nous sommes de la nature, pas à côté d'elle. Et si la cause de ces crises résidait dans notre atrophie spirituelle ? L'auteur nous propose de redevenir des animistes 2.0 et de concevoir une économie féminine, consciente et animiste.
Autrefois réservée à une élite, cette hypermobilité s’est progressivement répandue tel un virus en conquérant l’ensemble des territoires et classes sociales. Si la prolifération des transports motorisés promet confort, bonheur et liberté pour tous et partout, cette envie parfois pathologique de bouger n’est pas sans conséquences: accidents, pollution, étalement urbain, changements climatiques et risque épidémique…
La question que nous nous sommes posée peut se résumer ainsi: que faut-il faire pour mettre l’éco- nomie française en cohérence avec une baisse des émissions planétaires de 5 % par an, compatible avec nos engagements climatiques, tout en permettant à chacun(e) de trouver un emploi?C’est ce plan de marche visant la décarbonation effective de nos activités que nous avons essayé de construire.
Op deze pagina vind je iets over boeken. Boeken die we in een van onze berichten hebben gesignaleerd of besproken (de lijst staat wat dieper op deze pagina). Omdat we ze relevant vinden voor de klimaat- en systeemcrisis. Zulke boeken zijn er als maar meer, dat is ook nodig, maar daardoor missen we er ook veel, dat beseffen we goed. Je kunt ons daar bij helpen: als je een suggestie hebt, laat het ons weten. Er zijn ook boeken die speciaal voor Grootouders voor het Klimaat werden geschreven, boeken die de doelstellingen van onze beweging een extra zetje geven. Daar besteden we extra aandacht aan en je kunt ze via onze site ook bestellen. Die informatie hebben we op deze pagina bovenaan gegroepeerd.
L'homme qui arrêta le désert – La lutte contre la désertification et le réchauffement climatique de Yacouba Sawadogo. Un témoignage pour imaginer le monde ...
Apparues il y a 440 millions d'années, les forêts sont des biotopes indispensables à la survie et au bien-être de l'humanité ; leur sort nous concerne tous et toutes. Or, les forêts - entendues comme des écosystèmes naturels et non pas comme des plantations industrialisées - sont de plus en plus menacées, partout dans le monde.
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ?
Depuis quelques années, aucun discours sur notre société n’échappe au « langage de la crise ». Comme si la crise s’était mue en nouvelle normalité. Migrations, pandémies, démocratie, capitalisme, écologie, police, genres, questions ethno-raciales, laïcité, etc… Les outils de lecture sont devenus obsolètes et il est devenu de plus en plus difficile d’y voir clair. Aucun thème n’est épargné par la confusion.
Cent entreprises sont responsables de 70 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Et parmi elles, Aramco, Gazprom et China Energy sont les championnes internationales du pétrole, du gaz et du charbon. Cette enquête inédite révèle comment ces trois géants industriels déploient tout un arsenal de stratégies redoutables – corruption, néocolonialisme, lobbying, greenwashing, soft power, etc. – pour perpétuer notre addiction au carbone. En continuant coûte que coûte à extraire les ressources des entrailles de la Terre, ils attisent sciemment les flammes qui brûlent notre planète et agissent en criminels climatiques.
Un quart du commerce mondial de bois serait illégal, le saviez-vous ? Sous l’influence des organisations internationales, l’existence d’une « délinquance écologique », d’une « criminalité environnementale » est désormais visible. Elle prend la forme du trafic d’espèces sauvages protégées, du déversement illicite de déchets toxiques ou de la contrebande de ressources naturelles. Mafias et autres réseaux clandestins opérant dans le Sud global en seraient les principaux acteurs et bénéficiaires.
Écrivain au succès modeste, libraire à ses heures, Elias Torres vit à Toulouse avec Camille et leurs enfants. Un certain mois de mars, tout se resserre autour d’eux : ils n’ont plus le droit de quitter le pays, leur ville, puis leur quartier. Elias s’inquiète pour sa fille, Maud, qui ne décolère pas contre l’inaction des dirigeants face à la crise écologique, et à qui la situation coupe toute perspective d’avenir. Il doit aussi prendre soin de son ami, le vieux poète Igor Mumsen.
Benoît Pelopidas - In a democracy it is essential that nuclear choices are based on the open discussion of coherent alternatives. This book intends to provide citizens, elected representatives, military personnel, and teachers with the means to make
À quelles conditions l’écologie, au lieu d’être un ensemble de mouvements parmi d’autres, pourrait-elle organiser la politique autour d’elle ? Peut-elle aspirer à définir l’horizon politique comme l’ont fait, à d’autres périodes, le libéralisme, puis les socialismes, le néolibéralisme et enfin, plus récemment, les partis illibéraux ou néofascistes dont l’ascendant ne cesse de croître ? Peut-elle apprendre de l’histoire sociale comment émergent les nouveaux mouvements politiques et comment ils gagnent la lutte pour les idées, bien avant de pouvoir traduire leurs avancées dans des partis et des élections ?
Klimaatwetenschapper Marco Tedesco liet zijn bureau en klimaatmodellen achter en trok naar de bron van zijn fascinatie: Groenland. Als ware het een ontdekkingsreis schreef hij zijn ervaringen neer in het boek IJs. Het combineert zijn ontzag en verwondering voor een ongerept poolgebied met zijn grote bezorgdheid over het klimaat. ‘Ik wacht op de eerste politicus die durft toegeven dat we het verknoeid hebben.’

décembre 2021

Bent u het gejeuzel van onze regeringen met N-VA minister Zuhal Demir op kop, over het klimaat ook zo beu? Komen de steeds maar weer veranderende en soms hoogst onlogische corona-maatregelen, het dan weer wel en dan weer niet aanpakken van de gigantische vervuiling door onze chemische industrie in Antwerpen, het gebrek aan leiderschap van onze politici en de oh zo verstorende ‘macht’ van de niet democratisch verkozen partijvoorzitters, en de vergunning, door de provincie Antwerpen verleend aan de INEOS ethaankraker – het symbool van een oud, achterhaald en zeer vervuilend economisch model – u ook de strot uit?
Kort na de klimaattop in Glasgow stuurden de Teachers for Climate een open brief aan vice-minister president van de Vlaamse regering en Vlaams minister van onderwijs Ben Weyts. Deze brief verscheen integraal in De Wereld Morgen. Hij werd ondertekend door zo’n 200 mensen uit het onderwijsveld (kleuter-, lager-, secundair-, volwassen-, hoger- en universitair onderwijs), onder wie meerdere Grootouders voor het Klimaat. Ook wij publiceerden de open brief.
Comme la plupart des ouvrages dédiées à la réflexion sur les incertitudes quant à l’avenir de l’humanité, le livre de Sébastien Bohler, Où es le sens ?, part d’un diagnostic très classique, c’est à dire très pessimiste quant à cet avenir : changements climatiques, perte de biodiversité, pénuries de matières premières, coût de l’énergie, pollution, migrations climatiques, nouvelles pandémies, etc.
Qui sait si 1 joule représente beaucoup d’énergie ? Combien de pétrole faut-il pour fabriquer un téléphone portable ? Combien de charbon utilise-t-on dans le monde ? Malgré tous les débats autour de ce sujet crucial, la plupart d’entre nous sommes en fait des « aveugles énergétiques ». On parle souvent d’énergie sans bien apprécier ce qu’elle représente aujourd’hui, ni intégrer à quel point elle est au cœur de toute l’évolution humaine. Ce livre donne les clés pour comprendre ce qu’est l’énergie, dans un format ludique de chroniques courtes.
Vouloir raconter un monde différent afin d’interroger la réalité actuelle (écologique, politique, morale, sociale, théologique, psychique, philosophique, etc.) et notre rapport au monde, c’est désormais, à l’ère de l’Anthropocène et du Capitalocène, une conscience et une angoisse : celles d’habiter post-apocalyptiquement le monde.
De Grootouders voor het Klimaat reageren samen met een rits andere klimaatorganisaties verbijsterd op de vergunning die Ineos Project One vandaag in de wacht sleepte. Deze vergunning staat haaks op de klimaatdoelstellingen waartoe ons land en Vlaanderen zich hebben verbonden.
In het vlijmscherpe essay ‘Consumeren als konijnen’ veegt Soumaya Majdoub (VUB) de hardnekkige mythe van de aardbol dat overbevolking de motor van de klimaatverstoring is. Green Growth en geboortebeperking zijn slechts schijnoplossingen, gestoeld op verkeerde veronderstellingen en bangmakerij.
D’ici 2100 au moins, l’humanité devra faire face au phénomène inéluctable de la montée du niveau de la mer. Ce phénomène va affecter de manière croissante le littoral et les zones côtières où se concentrent de nombreuses populations et activités économiques. La prévention des risques constitue ainsi un enjeu majeur des politiques publiques comme des acteurs privés. À l’aide des méthodes de l’analyse prospective, et en partant des principales projections du GIEC, les auteurs explorent les enjeux et les conséquences de plusieurs scénarios de montée du niveau de la mer à l’horizon 2100.
Grootouders voor het Klimaat is met haar campagne Onze spaarcenten voor hun toekomst (onzecenten.be) de winnaar van de Civil Society Prize 2021 van het Europees Economisch en Sociaal Comité (EESC). De Grootouders zijn verguld dat zij werden geselecteerd uit meer dan 50 inzendingen uit 24 landen van de Europese Unie, en ook nog eens eerste eindigden van de vijf finalisten.
Plusieurs ouvrages ont été publiés en 2021 par des compagnons de route du Shift Project. Il nous a semblé opportun d’en porter quelques uns à la connaissance des lecteurs de notre site. Bonnes lectures !
Beaucoup de scientifiques considèrent que parler de leurs émotions dans le cadre de leur activité professionnelle pourrait les décrédibiliser . Dans ce recueil, des scientifiques témoignent de leur prise de conscience face aux changements environnementaux d'origine anthropique ; il y a quelque chose qui échappe à la raison, une humanité qui a peur de se perdre en chemin et qui a pris conscience des limites du monde qu'elle habite.

novembre 2021

Envisagée ici comme un projet égalitaire plutôt que comme une injonction à diminuer le produit intérieur brut, la société décroissante cherche à éviter le délitement des liens, à maintenir les conditions d'habitabilité  de la Terre dans une décence commune. Cette réédition de la trilogie des "Politiques de l'Anthropocène" entend y contribuer. Lire la suite Âge de l'épuisement des ressources, du bouleversement des cycles naturels, l'Anthropocène s’illustre par la rapidité des transformations thermo-industrielles du système-Terre. En dépit de cette accélération sans analogue, les sociétés contemporaines continuent de se nourrir de valeurs obsolètes. La croissance est l’une d’elles.
Face à l’ampleur des crises écologique et énergétique, de la montée des inégalités sociales, la sobriété est désormais inévitable. L’idée, pourtant, n’est pas neuve : de l’éthique personnelle promue par les philosophes antiques à la tempérance comme vertu théologale chrétienne, l’histoire de la sobriété plonge loin ses racines dans les sociétés de subsistance. Mais qu’en est-il dans nos sociétés d’abondance récente désormais sous contrainte écologique ? Pour Bruno Villalba, il manque encore à la sobriété de devenir politique. Loin de consister simplement en l’élargissement d’une éthique personnelle, les politiques de sobriété impliquent de réviser en profondeur les conditions de bien-être de notre société matérialiste et hédoniste. Faire le choix de la sobriété, c’est aussi assumer ses conséquences. Mais sommes-nous réellement prêts à renoncer à un imaginaire de l’abondance, de la consommation généralisée, de l’extension du pouvoir d’achat, et à adapter notre liberté aux limites planétaires ?
En politique comme chez les économistes, tout le monde ou presque prétend vouloir relocaliser et réindustrialiser la France. Et nul doute que ce débat sera central lors des échéances électorales de 2022. Pour certains, le clivage entre souverainisme et libre-échangisme aurait même effacé celui entre la gauche et la droite.
Le climat n’est plus aujourd’hui une simple question environnementale : il est devenu un sujet politique incontournable, touchant à la fois à l’équilibre des forces et des pouvoirs, aux modèles de développement, à nos modes de production et de consommation. Il est ainsi le terrain d’interactions complexes entre États.
« Ceci n’est pas un livre. C’est un festin intellectuel. Il est profond, iconoclaste, rigoureux sur le plan factuel et passionnant à lire. » – Nassim Nicholas Taleb
De grands pans du vivant disparaissent jour après jour. la crise de la biodiversité est en cours...Mais que cela signifie-t-il vraiment, et en quoi cela nous concerne-t-il tous ? un constat indubitable : la perte de biodiversité met en péril nos sociétés. Face à un futur plus instable, plus incertain, c’est notre résilience collective qui est remise en question....

octobre 2021

C’est une bande dessinée où il est question de Clint Eastwood, de Maître Yoda, de Jimini Cricket, d’un parachutiste qui tricote en mangeant du chocolat, de striatum, de marins ayant le mal de mer, de dinosaures qui dissertent sur les SUV, d’enfants qui se battent en vacances, d’un apôtre radioactif, de Mère Nature, d’oeufs de pâques, et très accessoirement d’énergie, de climat, et de pourquoi le monde est fait comme il est fait.
Pour la première fois de son histoire, l’humanité se confronte à l’ampleur de son propre impact sur la planète. Au cœur de cette prise de conscience, les métiers de la culture traversent une triple tempête. Tempête dans les crânes, à la recherche de modèles de développement en phase avec les impératifs écologiques. Tempête économique, avec l’irruption d’une crise sanitaire servant de répétition à l’urgence climatique. Tempête auprès des publics, dans un contexte de numérisation des pratiques culturelles, notamment des plus jeunes.
La transition énergétique semble actée : les investisseurs et les sociétés exploitant les énergies fossiles sont désormais engagés dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre. Les débats ne portent plus que sur l’orientation générale du modèle : quelle place pour le nucléaire ou pour les énergies renouvelables dans le futur mix ? Un regard attentif et documenté sur le sujet fait toutefois apparaître une autre réalité.
Comment se nourrir ? se loger ? s’éduquer ? se cultiver ? se soigner ? comment produire et travailler ensemble ? Partir de ces besoins, c’est envisager, au-delà des seules politiques économiques, les voies démocratiques concrètes de cette véritable bifurcation sociale et écologique que la société doit mener. Partir de ce dont nous avons vraiment besoin, c’est sortir de l’économisme coupé de la réalité sociale et fonder l’économie sur les valeurs humaines auxquelles nous tenons pour vivre ensemble.
De voorbije zomer was een wake-up call voor het klimaat: overstromingen en bosbranden over de hele wereld, ook in Europa en België. Het laatste rapport van het IPCC (Intergovernmental Panel on Climate Change) bevestigt met nog meer klaarheid de omvang en de urgentie van het klimaatprobleem. Intussen maakt de wereld zich op voor COP26, de jaarlijkse klimaatonderhandeling, die dit jaar in Glasgow plaatsvindt.
Plus de 120 cartes et infographies pour appréhender la complexité du climat, saisir les enjeux du réchauffement et les moyens d'y répondre.
This book explores how the State can play a role as an enabler of citizens-led social innovations, to accelerate the shift to sustainable and socially just lifestyles.
Pourquoi réussissons-nous à échouer avec autant de brio en matière de politique écologique ? Cet ouvrage éclaire les conditions d’impossibilité de la gouvernance de la biodiversité. Le vivant est considéré par les politiques de la nature comme un ensemble d’entités inertes qui se prêtent au tri, aux analyses coûts-bénéfices ou à la substitution. Ce double effacement, politique et écologique, participe à forger l’imaginaire d’une gestion globale de la biodiversité. Si le défi écologique demeure figé dans ce double effacement, il ne peut que réussir à échouer.
Pour cette « génération climat », l’année 2018 marque un tournant. Les 15-25 ans s’éveillent à la lutte écologiste : grèves scolaires, marches mondiales et actions de désobéissance civile à grande échelle se multiplient. Désormais, plutôt que de servir un capitalisme mortifère, ils refusent les places qui leur sont promises et partent en quête de modes de vie alternatifs. Tout en s’inventant de nouvelles vies professionnelles en accord avec leurs convictions, ils investissent les ZAD, construisent des cabanes et cultivent des potagers dans une joyeuse mais radicale remise en cause du « système » qui détruit la planète.
Klimaatspijbelaars, activisten en wetenschappers hebben hun angst voor de klimaatcrisis heel duidelijk gemaakt met borden, acties, optochten en vele rapporten. Zal een verstoord klimaat onze hele levenswijze en de toekomst van de jongeren overhoop gooien? Hebben de corona- en de klimaatcrisis een verwante oorzaak? Kunnen beide crisissen samen worden bestreden? Dit ABC van het klimaat wil daarop duidelijke antwoorden geven. En hoop. Mensen zijn vindingrijk en ze werken graag samen. Burgers, bedrijven en een sturende overheid kunnen de totale klimaatontsporing voorkomen en zorgen voor een beter leven voor iedereen.
« Dès le début la révolution industrielle, la croissance économique s’est goulûment nourrie d’énergies en général, et d’énergies fossiles en particulier », souligne Philippe Charlez dans son nouvel ouvrage L'utopie de la croissance verte - Les lois de la thermodynamique sociale (disponible en librairie ce 12 octobre). En 2020, ces énergies fossiles ont encore compté pour 83,1% de la consommation énergétique mondiale et pour 61,3% de la production mondiale d'électricité.
À travers cinq espèces, le philosophe de terrain australien Thom van Dooren propose une plongée au coeur des vies des oiseaux qui subissent les effets de nos modes de vie destructeurs. Cette étude pédagogique et sensible explore tout ce qui est perdu lorsqu’une forme de vie disparaît du monde – et comment les humains y sont impliqués en retour. Un des fondateurs du champ émergent des « études de l’extinction », Thom van Dooren met les réflexions éthiques en discussion avec les sciences naturelles, déployant ainsi une approche intime de la perte, et de ce que signifie le fait de survivre aux portes de l’oubli.
Sans maîtrise, la puissance n’est rien. » Cette formule n’est pas un mantra bouddhiste. Sa répétition ne promet pas d’apaiser le flux des pensées ni de faire naître en soi un nouvel élan vital. Elle n’est pas la voie préconisée par une religion pour atteindre le plein accomplissement spirituel. Elle n’est pas un précepte issu des arts martiaux définissant à la fois un code moral et un enseignement aux techniques de combat. Il s’agit d’un slogan publicitaire utilisé par la marque de pneus Pirelli à partir de l’année 2001. Le premier spot diffusé à la télévision mettait en scène des dizaines de pneus dévalant une montagne escarpée, à la végétation rare et aux animaux assoiffés. Le seul pneu qui parvenait à freiner son élan avant le précipice était bien sûr le Pirelli. La transition énergétique est à l’image du slogan de ce groupe industriel, dont les activités participent à siphonner les ressources naturelles et à dévaster la planète : derrière l’illusion de la maîtrise se cache la réalité des problèmes.
Un animal peut-il sourire ? Bien sûr, ou plus exactement… c’est parce que nous sommes nous-mêmes des animaux que nous pouvons le faire ! Cette inversion des rôles signe notre rapport à la diversité du vivant. Nous prétendons la dominer. En réalité nous la comprenons mal, nous la maltraitons et nous nous mettons en danger. Le pangolin est le symbole malheureux de cette relation à la nature : braconné par centaines de milliers depuis de nombreuses années pour sa viande et ses écailles, il ne préoccupe les médias que brièvement, au moment de son implication hypothétique dans la Covid-19. Plus près de nous, les alter ego du pangolin – renards ou blaireaux – sont également décimés, alors qu’ils jouent un rôle important dans le contrôle de plusieurs maladies. La biodiversité attend que nous la comprenions enfin pour ce qu’elle est : une puissante et immense source de vie en perpétuelle évolution qui garantit le maintien du vivant sur Terre. En la fragilisant par nos exactions, nous menaçons nos cultures, nos élevag
Face au chaos et à l’urgence climatique, la mobilisation est plus que nécessaire, elle est impérieuse. La crise climatique révèle des inégalités sociales profondes face au dérèglement, souligne l’absurdité du système capitaliste dans un monde aux ressources limitées et appelle à la structuration de nouvelles formes de lutte pour la justice climatique.
En juin 2019, Étienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800 km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l’humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes. Étienne Davodeau, sapiens parmi les sapiens, interroge notre rapport au sol. Marcheur-observateur, il lance l’alerte d’un vertige collectif imminent et invite à un voyage dans le temps et dans l’espace. De quelle planète les générations futures hériteront-elles ? Qu’allons-nous laisser à celles et ceux qui naîtront après nous ? Comment les alerter de ce terrible et réel danger pour leur survie ? Il est de notre responsabilité collective d’avancer sur les questions énergétiques pour protéger la « peau du monde ».
En juin 2019, Étienne Davodeau entreprend, à pied et sac au dos, un périple de 800 km, entre la grotte de Pech Merle et Bure. Des peintures rupestres, trésors de l'humanité encore protégés aux déchets nucléaires enfouis dans le sous-sol, malheur annoncé pour les espèces vivantes.

septembre 2021

Face au chaos et à l’urgence climatique, la mobilisation est plus que nécessaire, elle est impérieuse.
Aujourd’hui, les habitudes de vie et les technologies qui y sont associées maintiennent les sociétés modernes en état d’ébriété énergétique permanent. Or la crise climatique et écologique suppose de mener une transition profonde de notre système énergétique carboné, non renouvelable et dispendieux vers un nouveau modèle fondé sur la sobriété, la satiété et des ressources renouvelables. Ce changement implique d’interroger nos besoins et nos usages énergétiques afin de faire face aux défis de la raréfaction et de la fluctuation des prix des ressources fossiles, de la sortie progressive du nucléaire et des inégalités économiques et sociales. Cela nécessite donc de repenser la façon dont nous utilisons l’énergie dans une grande partie des activités humaines : industrie, bâtiments, transports, agriculture, etc.
En 2015, l’année des attentats de Charlie Hebdo et de la COP21, Flora Clodic-Tanguy, journaliste à Paris, traverse une grave crise existentielle. Face aux défis écologiques, aux instabilités politiques, aux troubles de notre époque qui se conjuguent, quel sens donner à sa vie ? Comment être et s’épanouir dans un monde qui s’effondre ? Et comment trouver le courage d’agir ?
.. dans un village appelé Minh Khai, chaque jour y arrivent par conteneurs des déchets plastiques venus du monde entier. Au début des années 1990, d’anciens paysans ont commencé à recycler, dans la cour de leur maison, ces matières exportées par les pays développés. Peu à peu, ce village est devenu un « village plastique », dont la prospérité est symbolisée par des maisons bourgeoises poussant sur des tas d’ordures...
Le terme « décroissance », qui a plusieurs significations, a été sciemment utilisé par les décroissants comme un « mot-obus », selon leur expression. L’objectif était de choquer, de susciter un débat sur la croissance et sur un mode de développement qu’ils critiquent de façon vigoureuse.
Préface d'Esmeralda de Belgique. Les catastrophes climatiques et la pandémie de Covid-19 sont analysées comme des manifestations des limites d'habitabilité des écosystèmes de la Terre. Leur irruption sur la scène politique invite à élargir le contrat social à la biosphère en signant un pacte social écologique.
En commençant « L’illusion de la finance verte », livre co-écrit par Julien Lefournier et Alain Grandjean, je ne m’attendais pas à lire un livre qui retranscrit aussi justement ce qu’est le monde de la finance aujourd’hui. ESG, ISR, Finance verte, économie circulaire, obligation verte… tout un tas de mots-clefs que nous avons l’habitude d’entendre dès qu’il s’agit de greenwashing.
Qu'est-ce que la vie et quel rôle y jouons-nous ? Notre culture héritée des Lumières, tout comme la biologie conventionnelle, ont jusque récemment évité de s'intéresser à la vie dans sa puissance créatrice et signifiante.
Quelles sont les conséquences physiques de la dématérialisation ? Comment les données impalpables pèsent elles sur l’environnement ? Quel est le bilan carbone du numérique ? Autant de questions que les utilisateurs d’outils connectés en tout genre ne se posent pas. Et pourtant, la légèreté du net pourrait bien s’avérer insoutenable. Guillaume Pitron nous propose une enquête fascinante qui interroge le coût matériel du virtuel.
Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant... Ces phénomènes divers que l'on apprend aujourd'hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C'est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu'aux leçons existentielles et politiques qu'il convient d'en tirer, qu'est consacré cet ouvrage. L'auteure explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur.
Déterminer s’il est encore possible et souhaitable d’appuyer sur l’accélérateur de l’économie mondiale est aujourd’hui une question majeure.
« Si, au lieu d’une vision de la santé reposant très largement sur des approches curatives et biomédicales, nous tâchions d’aller aux racines sociales et environnementales des maladies pour concevoir des approches préventives ? »
Déterminer s'il est encore possible et souhaitable d'appuyer sur l'accélérateur de l'économie mondiale est aujourd'hui une question majeure. Concilier la préservation de la planète et la course à la croissance avec le développement durable ne relève pas de l'évidence, et dire de la décroissance qu'elle ne peut que mener à la récession, à l'anarchie et à la fin de toute innovation est au contraire trop simpliste. Pour démêler le vrai du faux, le chercheur expert sur la décroissance Vincent Liegey résume les vrais ordres de grandeur et explique les notions clés pour permettre à chacun de se saisir de ce sujet clivant et d'en débattre, dans toute sa complexité.
L’ère de l’abondance du pétrole touche à sa fin. Si l’économie n’anticipe pas ce sevrage, les conséquences promettent d’être sévères. De surcroît, prévient cet ouvrage solidement documenté, le déclin de la manne pétrolière risque de provoquer des bouleversements géopolitiques majeurs. Une solution existe : prendre au sérieux nos engagements climatiques, ..

août 2021

Qu'est-ce que l'effet de serre? Qu'appelle-t-on l'empreinte carbone? Quelles sont les causes du dérèglement climatique? Quel impact visible sur nos vies? livre/album relié, 240 pages, 30,5x25,5cm, ISBN : 978-2075150545.
Changement climatique, érosion de la biodiversité, évolution démographique, pollution atmosphérique, détérioration des sols, catastrophes naturelles, accidents industriels, crises sanitaires, mobilisations sociales… Voici le premier atlas réunissant l'ensemble des données sur la crise écologique de notre temps.
Ce matin-là, Jacques Bonhomme n’est pas dans sa cuisine, pas sur son tracteur, pas auprès de ses vaches. Depuis la veille, le jeune homme est en cavale : il a quitté sa ferme et s’est enfui, pourchassé par les gendarmes comme un criminel. Que s’est-il passé ?
Les propositions de Tirole sont si éloignées de celles qui, à partir des travaux d’Elinor Ostrom – prix Nobel d’économie 2009 – constituent aujourd’hui l’approche par les Communs, qu’il m’a paru nécessaire ici, pour la clarté des choses et couper court au risque de confusion, de procéder à quelques mises au point.
Le sol est le dernier milieu naturel qui ne soit pas protégé en France et en Europe. Et le constat est alarmant. Le recensement lacunaire des sites pollués, l’absence de réglementation pour les installations polluantes et le manque de moyens pour leur contrôle engendrent depuis des décennies des dégâts environnementaux, sanitaires et sociaux considérables.
Pouvoir se déplacer de plus en plus rapidement grâce à la vitesse des nouveaux modes de transport a modifié nos modes de vie fondamentalement. Mais si voyager toujours plus loin et à bas coût, au quotidien et pour les vacances, exauce les rêves de liberté et de découverte d’une partie croissante de la population mondiale, il y a un revers à la médaille : fatigue, stress, inégalités, fragilité du système, congestion et pollution.
l’initiative « 4 pour 1 000 : les sols pour la sécurité alimentaire et le climat » propose d’augmenter chaque année d’un quatre millième le stock de carbone présent dans tous les sols du monde. Une étude, centrée sur la France métropolitaine, estime le potentiel de stockage de carbone des sols agricoles et forestiers. Les résultats obtenus ont montré une forte variabilité du stockage additionnel de carbone., L’étude a également permis d’estimer le coût supplémentaire, pour les agriculteurs, de mise en œuvre de ces pratiques ..
Mais pour Thierry Ribault, économiste, chercheur au CNRS, qui lui consacre un essai, elle est au contraire «macabre, indécente, indéfendable». Indécente, car elle ne laisse pas de place au deuil. L’injonction à la résilience est déjà l’inscription dans un futur, qui permet d’enjamber le présent et surtout de s’épargner un inconfortable examen du passé, c’est-à-dire des conditions qui ont conduit à la catastrophe en analysant notamment le cas de Fukushima.
La notion d’Anthropocène a posé la question des premières atteintes humaines à l’environnement. À la lueur des mégafeux contemporains, certains parlent même d’un Pyrocène. Mais qu’en était-il dans des temps plus reculés ?Des études avaient déjà montré l’impact du feu sur l’environnement à Bornéo il y a 50 000 ans, en Nouvelle-Guinée il y a 45 000 ans et en Australie il y a 40 000 ans. Un récent article paru dans Science Avances apporte des éléments nouveaux sur ces questions dans la région africaine du Rift.
A Pandora’s box of environmental disasters has been opened, threatening the ability of the natural world to recover and humanity to survive. From devastating fires and storms to the emergence of deadly new viruses, it’s hard to deny the terrifying reality of climate change.

juillet 2021

Dans les années 1990 en Angleterre, opposés à l’écologie résignée des ONG, des dizaines de militants, notamment les membres d’Earth First ! réunis autour du slogan : « Pas de compromis dans la défense de la terre ! », ont pratiqué l’action directe.
L’auteure Barbara Nicoloso est coordinatrice de l’association Virage Énergie. Diplômée de Sciences Po Lille et de l’Institut d’amé- nagement et d’urbanisme de Lille, elle travaille à la prise en compte de la sobriété énergétique dans l’élaboration des politiques publiques et étudie la façon dont la sobriété peut modifier les imaginaires et les paysages. Elle est membre du groupe de travail sur les changements structurels du secteur de l’énergie animé par la Fondation Heinrich Böll. Elle est chargée de cours à l’université du Littoral Côte d’Opale et formatrice d’élu · e · s auprès du Centre d’écodéveloppement et d’initiative sociale (Cédis). Elle est également administratrice d’Enercoop Hauts-de-France.
Depuis les années 1950, et plus particulièrement la fin des années 1980, une poignée de scientifiques américains, à la solde de lobbies industriels (tabac, énergie, pétrole), ont élaboré un savant travail de sape des vérités scientifiques. Une stratégie toute simple, qui a consisté à nier en bloc les preuves de la dangerosité du tabac, du DDT, de la réalité du trou de la couche d’ozone, des atteintes environnementales des pluies acides… Discréditer la science et les scientifiques, semer la confusion : grâce aux efforts d’un petit groupe d’« experts indépendants » et de médias naïfs ou complaisants, cette stratégie a fonctionné et fonctionne toujours.

juin 2021

Ce reportage photographique de plusieurs mois en immersion dans 7 lieux en France est une interrogation sur la notion de l’autonomie et plus largement sur la question de la décroissance, un choix de vie politique que bon nombre de personnes adoptent généralement dans l’ombre. Nous vivons aujourd’hui dans un système qui façonne notre mode de vie et de pensée et certain.e.s ont choisi de faire un pas de côté et de vivre autrement.
“A powerfully disruptive book for disrupted times. Jason Hickel takes all we've been told about growth and development and turns it inside out, offering instead a radically possible vision of a post-growth future. If you’re looking for transformative ideas, this book is for you.” — Kate Raworth, economist and author of Doughnut Economics
Riche de la multidisciplinarité de ses membres, l’Académie royale de Belgique a organisé en 2020 une séance commune de ses Classes autour de « La transition vers un futur souhaitable ». Face à la multitude des défis majeurs auxquels nos sociétés humaines sont confrontées, un membre de chaque Classe a apporté une contribution sur ce sujet complexe dont les composantes touchent des domaines très divers. En effet, cette « Grande Transition » sera environnementale, sociale, culturelle, technologique, économique, financière, éthique, politique…
Loin d’être politiquement neutre, le dispositif de la compensation écologique repose en fait sur une logique faisant des aménageurs les principaux acteurs de la protection de la nature. Ce livre permet de comprendre comment les bétonneurs du monde se saisissent de la question environnementale, pour la reformuler à leur avantage – hypothéquant durablement un avenir réellement écologique.
Ce livre – remarquablement documenté tant dans les idées et les propositions que dans les pratiques qui essaiment déjà dans certaines villes ou pays – dessine le monde tel qu’il devrait être pour répondre aux grandes crises sanitaires, climatiques, sociales ou psychiques. En ces temps de graves périls , Il nous faut bifurquer c’est l’absolue nécessité.
Deep adaptation’ refers to the personal and collective changes that might help us to prepare for – and live with – a climate-influenced breakdown or collapse of our societies. It is a framework for responding to the terrifying realization of increasing disruption by committing ourselves to reducing suffering while saving more of society and the natural world. This is the first book to show how professionals across different sectors are beginning to incorporate the acceptance of likely or unfolding societal breakdown into their work and lives.
Le mot « résilience » rencontre aujourd’hui un succès considérable. Pourtant, si elle constitue pour certains un véritable tournant dans la façon de considérer la psychopathologie, la résilience n’est pour d’autres qu’un habillage neuf désignant divers processus connus depuis longtemps : ceux qui permettent de résister à un traumatisme ou de se reconstruire après lui.


Une de ObsAnt


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