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scientifique
Le départ soudain de Susan Monarez illustre la rupture entre les experts scientifiques et les orientations du ministre de la santé de Donald Trump, Robert Kennedy Jr.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a dévoilé la liste des auteurs de son septième rapport d’évaluation. Parmi les 761 chercheurs sélectionnés dans le monde, sept sont issus de la communauté scientifique belge. Un signal fort de la qualité et de l’engagement de la Belgique dans la lutte contre le changement climatique, a indiqué la Politique scientifique fédérale (Belspo) mercredi.
Imaginez que la moitié des réserves d’eau douce de votre région s’évapore en quelques années seulement. C’est exactement ce qui vient de se produire dans certaines des chaînes montagneuses les plus emblématiques de la planète. Une étude scientifique publiée dans les Geophysical Research Letters révèle que les glaciers d’Amérique du Nord et des Alpes suisses ont connu entre 2021 et 2024 la fonte la plus dramatique jamais enregistrée depuis le début des observations modernes. Cette accélération brutale ne se contente pas de battre des records : elle redéfinit complètement les projections climatiques et menace l’approvisionnement en eau de millions de personnes à travers le monde.
L'Assemblée générale de l'ONU a créé mardi un groupe d'experts scientifiques sur l'intelligence artificielle (IA) qui sera chargé d'aider la communauté internationale à prendre des décisions informées sur ce sujet sensible, comme le fait le Giec pour le climat.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, va lancer un appel à candidatures pour identifier les quarante futurs membres du groupe, qui siégeront pour trois ans.
L'Antarctique semble soumis à une série de changements "abrupts" qui se renforcent mutuellement, aux conséquences potentiellement catastrophiques pour le monde entier, alerte une équipe de recherche dans une étude publiée mercredi dans la revue Nature.
Une perte silencieuse, invisible à l’œil nu, est en train de transformer la Terre. Depuis plus de vingt ans, l’eau douce s’évanouit peu à peu des continents, emportée par le changement climatique, les sécheresses et une exploitation effrénée des nappes phréatiques. Aujourd’hui, les scientifiques tirent la sonnette d’alarme : c’est l’ensemble de notre sécurité hydrique mondiale qui vacille.
Italie, France, Portugal, Balkans... La canicule sévit dans de nombreux pays d'Europe, où des incendies intenses et parfois meurtriers, comme en Espagne, poussent à des milliers d'évacuations. Les scientifiques pointent du doigt le changement climatique.
À deux jours de la Journée internationale de la santé, et alors que le Parlement s’apprête à adopter un texte visant à réintroduire des pesticides hautement toxiques, notamment les néo-nicotinoïdes, près de 2000 personnes ont marché pour demander l’interdiction des pesticides, le samedi 5 avril à Paris, au départ du Muséum National d’Histoire Naturelle, en direction du ministère de la Santé. Cette mobilisation était organisée par Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion, rejoints par des dizaines de collectifs venus de la France entière. Plusieurs prises de parole ont dénoncé les ravages des pesticides sur l’effondrement de la biodiversité, et leurs impacts croissants et avérés sur l’explosion des pathologies humaines.
Dans un article publié lundi 4 août dans « PNAS », la revue de l’Académie nationale des sciences des Etats-Unis, des mathématiciens et des biologistes ont recensé des pratiques frauduleuses grandissantes dans les revues de recherche.
Imaginez chauffer un morceau d’or à une température 14 fois supérieure à son point de fusion… et le voir rester parfaitement solide. C’est exactement l’exploit que viennent de réaliser des physiciens américains, pulvérisant au passage une théorie fondamentale vieille de quatre décennies. Cette découverte accidentelle bouleverse notre compréhension de la matière dans des conditions extrêmes et ouvre des perspectives révolutionnaires pour la fusion nucléaire.
« Un paiement de cette ampleur détruirait complètement le meilleur système universitaire public du pays », a prévenu le président de UCLA, en réponse à cette nouvelle offensive de la Maison Blanche contre l’enseignement supérieur.
Pendant des décennies, les chercheurs se sont arrachés les cheveux face à un mystère troublant : où se cachaient les milliards de tonnes de plastique manquant dans nos océans ? La réponse vient d’être trouvée, et elle est terrifiante. Des scientifiques néerlandais ont découvert que l’Atlantique Nord regorge de 27 millions de tonnes de particules plastiques si minuscules qu’elles échappaient à tous nos instruments de mesure. Ces « nanoplastiques » invisibles contaminent déjà notre cerveau et remontent toute la chaîne alimentaire jusqu’à notre assiette.
Des scientifiques ont mis en évidence l'utilité de très grandes aires marines protégées pour encourager la biodiversité, après avoir étudié celle mise en place dans l'archipel des Chagos dans l'océan Indien, dans une étude publiée jeudi.
Une découverte scientifique majeure vient de rapprocher l’humanité d’une révolution technologique sans précédent. Des chercheurs chinois ont franchi un cap décisif dans la construction du futur Internet quantique, cette technologie mystérieuse qui promet de transformer radicalement nos communications numériques.
Le ministère de l’énergie américain a publié, fin juillet, un rapport truffé de manipulations de données, qui doit servir de fondement à la dérégulation des émissions de gaz à effet de serre.
Plusieurs institutions académiques lancent une initiative avec la revue « The Lancet » pour suivre, chaque année, les effets de la pollution plastique sur la santé.
Réautorisé par dérogation après le vote de la loi Duplomb, que le Conseil constitutionnel pourrait tout ou partie censurer jeudi, le puissant insecticide divise communauté scientifique et agences sanitaires quant à son niveau de toxicité pour la santé humaine. Il fait aussi l’objet d’instrumentalisations politiques.
Le document, publié le 29 juillet, expose les arguments qui ont conduit l’administration Trump à revenir, mardi, sur une décision-clé datant de 2009 pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre, mettant encore un peu plus à mal la lutte contre le changement climatique aux Etats-Unis.
Une équipe de scientifiques, en partie financée par l'Agence spatiale européenne (ESA), a découvert qu'un lac sous-glaciaire du Groenland s'était vidé en remontant et en fracturant la surface de la calotte glaciaire, a annoncé mercredi l'ESA en parallèle de la publication de cette recherche dans la revue Nature Geoscience. Ces nouvelles découvertes apportent un éclairage sur le potentiel destructeur de l'eau fondue stockée sous la calotte glaciaire.
Dans une tribune publiée sur Le Monde et adressée au Conseil constitutionnel, les professionnels de santé et les associations de patients alertent des dérives que la loi Duplomb pourrait engendrer sur les générations futures. Alors que la pétition contre ce texte a franchi la barre des deux millions de signatures, les scientifiques prennent le relais des restaurateurs qui avaient publié leur propre tribune jeudi 24 juillet, également dans Le Monde.
Dans la nuit de vendredi à samedi, à Kourou, décolleront deux missions scientifiques françaises. MicroCarb sera expert des flux de gaz à effet de serre sur la planète bleue, tandis que CO3D cartographiera précisément et en 3D l’ensemble des reliefs du globe.
Et si les robots pouvaient vraiment sentir ? Pas simplement mesurer une pression ou une température, mais réagir à un contact comme nous réagissons à une caresse, une brûlure ou une piqûre. C’est exactement ce que promet une équipe de scientifiques grâce à une peau électronique d’un nouveau genre, capable d’imiter certaines propriétés sensorielles de l’épiderme humain.
Certains pesticides sont interdits depuis plus de 20 ans dans l’agriculture… mais bel et bien autorisés dans la peinture des bâtiments. Des scientifiques européen·nes montrent que les produits présents sur les façades se retrouvent dans l’environnement et affectent la santé humaine. Mais, face à cette pollution, des solutions existent.
La restauration des écosystèmes détruits par l'extraction minière en haute mer n'est pour l'instant qu'un mirage, estiment les scientifiques. De quoi remettre en question les futures réglementations internationales de la pratique, qui pourraient utiliser la notion de "remise en état des fonds marins".
Ray Kurzweil, informaticien et futurologue américain de renom, ne mâche pas ses mots : selon lui, l’humanité est en route pour un tournant historique majeur, la fameuse « singularité technologique », qui devrait se produire d’ici 2045, soit dans moins de 20 ans. Cette singularité correspond à un moment où l’intelligence artificielle (IA) dépassera celle des humains, entraînant une fusion inédite entre l’Homme et la machine. Une perspective qui bouleverse nos idées sur ce que signifie être humain.
Une équipe de scientifiques a cartographié pendant un mois 3.350 fûts de déchets radioactifs, immergés au fond de l'Atlantique Nord-Est, sans constater pour le moment de radioactivité anormale, ont-ils indiqué vendredi à leur retour à Brest. Menée à bord du navire L'Atalante, de la flotte océanographique française, cette expédition baptisée NODSSUM visait à cartographier la zone d'immersion principale de milliers de fûts de déchets radioactifs, immergés par des pays européens entre 1946 et 1993. Ces immersions étaient à l'époque considérées comme une solution normale de gestion des déchets issus de l'industrie nucléaire.
Dans le grand chamboulement qui agite le monde de l’édition des travaux de recherche, au-delà des fraudes et malfaçons classiques, l’intelligence artificielle commence elle aussi à semer les graines de la discorde.
Alors que la contestation des politiques issues du constat scientifique du réchauffement climatique gangrène le débat, dans le domaine juridique aussi d’autres formes de vérités parallèles se développent, et pas seulement aux États-Unis, alerte dans sa chronique Philippe Bernard, éditorialiste au « Monde ». […] Lorsque la vérité politique prime sur les faits établis, la démocratie, la science et la rationalité elles-mêmes sont en danger. L’allure de purges et d’opérations de censure qu’ont pris, aux Etats-Unis de Donald Trump, le limogeage massif de scientifiques travaillant sur les questions de climat, de santé et de sciences humaines, et le bannissement de certains sujets de recherche, valide, aussi hallucinant que cela paraisse, la référence au stalinisme.
La France a proposé d'accueillir les chercheurs visés par les coupes budgétaires de l'administration Trump. Les premiers réfugiés scientifiques américains viennent ainsi d'arriver sur le territoire français.
Le Comité d’éthique du CNRS publie un nouvel avis intitulé « Manipuler les virus, manipuler le climat ? Comment juger de ce qui est responsable en recherche ? » qui interroge les limites de certaines expérimentations à haut risque, telles que les gains de fonctions pour la modification de virus en laboratoire, ou les techniques de géoingénierie. Christine Noiville, présidente du COMETS en détaille les ambitions et enjeux.
La pression était trop forte. Le président de l’université de Virginie, dans l’est des Etats-Unis, a annoncé sa démission, vendredi 27 juin, alors qu’il doit faire face à l’ouverture d’une enquête par l’Etat fédéral sur les pratiques du campus pour favoriser la diversité. « Je suis disposé à me battre pour mes convictions et je crois profondément en cette université », a déclaré, dans un communiqué, James Ryan, qui dirige l’établissement depuis 2018. « Mais je ne peux pas décider unilatéralement de lutter contre le gouvernement fédéral pour sauver mon emploi », a-t-il ajouté pour expliquer sa décision.
En mars dernier, l’université d’Aix-Marseille a lancé un programme d’accueil de scientifiques américains victimes des attaques contre la recherche depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Vert est allé à la rencontre de certain·es candidat·es, qui attendent une réponse définitive dans les prochaines semaines.
Alors que les négociations sur le budget de l’Union pour la période 2028-2034 doivent débuter, des chercheurs s’inquiètent de voir la protection de l’environnement reléguée au second rang des priorités.
Dans le cadre de son programme d’accueil lancé face à la remise en cause de la liberté académique aux Etats-Unis, l’université française a reçu près de 300 candidatures, pour vingt places. Elle a commencé à accueillir jeudi les premiers universitaires américains.
Le docteur Clémence Rose est chargée de recherche CNRS au Laboratoire de météorologie physique depuis 2018. Elle étudie les plus fines particules qui composent notre atmosphère et ses travaux ont été salués par le CNRS, qui lui a décerné cette année la médaille de bronze.
Le seuil de 1,5 °C de réchauffement planétaire sera dépassé sur plusieurs années, alerte un consortium international de scientifiques. Problème : le budget carbone pour le limiter sera bientôt épuisé.
Albert Moukheiber, psychologue et neuroscientifique, est invité à l'Académie du Climat pour éclairer l'audience de son expertise de psy. Il échange avec l'interviewer dans un premier temps sur la responsabilité individuelle dans le problème écologique et climatique, et dans un second temps de la nécessité d'expliquer les enjeux à son entourage.
Portée par le CNRS, la première mission de ce type depuis 1988 vise notamment à repérer et photographier les fûts immergés, ainsi qu’à analyser les conséquences sur leur environnement proche.
Benyamin Nétanyahou affirme avoir frappé «le cœur du programme nucléaire militaire» de Téhéran. Le chef des Gardiens de la révolution et plusieurs figures militaires et scientifiques ont été tués, confirment les médias officiels iraniens.
Éric Guilyardi est océanographe et climatologue, spécialiste de modélisation climatique. Il s’intéresse tout particulièrement au phénomène climatique El Niño. Il a été auteur principal du 5e rapport du GIEC et a contribué au 6e. Il anime également une réflexion sur l’éthique de l’engagement public des scientifiques. Ce grand entretien, mené par Benoît Tonson, est l’occasion de mieux comprendre les liens entre l’océan et le climat et de réfléchir à la place du scientifique dans les médias et plus généralement dans la société, au moment où se tient la troisième Conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc 3) à Nice.
Dans une lettre publiée mardi dans une revue scientifique, un groupe de 20 chercheurs craint que « cet exercice ne repose sur des motivations politiques et/ou économiques plutôt que scientifiques ».
Les coups de tronçonneuse de l’Etat américain dans les budgets scientifiques mutilent aussi l’astronomie et notamment ses télescopes. Si l’Europe s’avère dès lors en position de force, il n’y a pas à s’en réjouir, selon l’historien des sciences Pascal Marichalar, dans une tribune au « Monde ».
Un "cadre d’action pour garantir que la science reste au coeur des efforts visant à assurer un avenir durable aux océans et à l’humanité". C’est la principale doléance de la communauté scientifique, réunie à Nice à l’occasion de la Conférence des Nations unies sur l’océan.
«Un scénario de mort» pour la science : le budget de la Nasa risque de chuter de près de 25% en 2026
(07/06) - Camille GévaudanAvec un tiers des effectifs menacés et quarante missions annulées, le projet de budget de l’agence spatiale américaine que souhaite imposer l’administration Trump est une purge, dont les conséquences pour la recherche scientifique et l’exploration spatiale pourraient être durables.
En route vers un niveau de compétence comparable ou supérieur à celui des humains, l’intelligence artificielle (IA) se rebelle et défie déjà les ordres qu’on lui donne. Ça inquiète le chercheur québécois et spécialiste de l’IA Yoshua Bengio, qui espère rallier la communauté scientifique autour de son organisation LoiZéro et éviter le scénario du pire.
Donald Trump a annoncé mercredi qu’il interdisait les visas des étudiants étrangers devant intégrer la prestigieuse université Harvard. Cette annonce survient le même jour que la menace de retirer à l'université Columbia son accréditation, ce qui pourrait signifier la perte de toutes ses subventions fédérales.
La ministre de l’éducation américaine, Linda McMahon, reproche à l’université de ne pas avoir protégé les étudiants juifs du campus malgré des demandes en ce sens.
La communauté scientifique réunie au One Ocean Science Congress, en amont de la Conférence des Nations unies sur l’océan, a publié une liste de dix recommandations adressées aux chefs d’Etat et ministres attendus dans les Alpes-Maritimes du 9 au 13 juin.
Après la suppression par l’administration Trump de données de recherche cruciales pour la santé, l’environnement, l’énergie ou le climat, la chercheuse en droit privé Agnès Robin explique, dans une tribune au « Monde », les atouts de la politique européenne de science ouverte pour la conservation et la réutilisation de ces « communs scientifiques ».
Un agent pathogène digne d’un film d’espionnage au cœur d’une nouvelle querelle entre Pékin et Washington. Le ministère de la Justice américain a inculpé mardi 3 juin un couple de scientifiques chinois pour avoir introduit clandestinement un champignon toxique sur le territoire américain des Etats-Unis. Une affaire qui s’inscrit dans un contexte particulièrement tendu entre les Etats-Unis et la Chine, l’administration Trump multipliant les mesures pour empêcher les étudiants chinois d’entrer dans le pays.
Pour absorber les émissions de gaz à effet de serre incompressibles, certains scientifiques et start-ups souhaitent accélérer le stockage du carbone dans l'océan, en y ajoutant divers minéraux. Eclairage, avec des experts du domaine.
Fruit rouge emblématique en Bourgogne, le cassis a vu ses rendements chuter ces dernières décennies à cause de la disparition des insectes qui le pollinisent. Mais, depuis quelques années, des paysan⸱nes volontaires tentent d’enrayer ce déclin avec l’aide d’universitaires. Nous sommes allés à leur rencontre.
Des études citées par l'administration Trump n'existent en réalité pas, ont fait savoir les auteurs à qui elles ont été attribuées.
Une équipe de chercheurs de l’Université Constructor en Allemagne vient de publier les résultats d’une expérience de grande ampleur, conçue pour répondre à cette question avec précision : les ondes 5G ont-elles un impact sur les cellules humaines ? Leur conclusion est sans ambiguïté : aucune modification biologique n’a été observée, même en cas de surexposition extrême.
Un grand entretien pour faire le point sur les défis scientifiques et technologiques de la fusion. Aurons-nous accès à cette énergie propre d'ici la fin du siècle ?
Selon un haut responsable américain, l’exécutif a envoyé « une lettre aux agences fédérales leur demandant d’identifier les contrats passés avec Harvard, et de dire s’ils peuvent être annulés ou redirigés ailleurs ».
Les universités américaines font partie depuis quelques mois des cibles privilégiées de Donald Trump, qui les voit comme des foyers d’antisémitisme et de «wokisme». Le ralentissement de la délivrance de papiers aux étudiants étrangers pourrait durablement les fragiliser.
L'intelligence artificielle (IA) est de plus en plus utilisée dans le domaine scientifique. Son utilisation n'est pas neuve, mais son usage connait une évolution fulgurante. Ce succès est dû au développement des modèles neuronaux de type "transformers", et plus spécifiquement des Large Language Models (LLMs) comme BERT (Google) ou ChatGPT (OpenAI).
Et si, demain, une guerre nucléaire plongeait la planète dans l’obscurité, refroidissant brutalement le climat et provoquant une crise alimentaire mondiale ? Face à ce scénario d’hiver nucléaire de plus en plus plausible, des chercheurs néo-zélandais ont tenté de répondre à une question cruciale : comment nourrir durablement les habitants d’une ville moyenne dans un monde post-apocalyptique ? Leur réponse, aussi pragmatique qu’inattendue, repose sur une poignée de cultures résistantes… et une revalorisation massive des espaces verts urbains.
Insecticide «inoffensif» pour les défenseurs de la loi Duplomb qui veulent obtenir sa réhomologation par l’Assemblée cette semaine, l’acétamipride, interdit en France depuis 2018, a été décrit comme toxique par plusieurs études, en raison notamment de ses effets potentiels sur la santé humaine.
Sergey Brin, a confirmé samedi 24 mai qu’il avait fait un don de plusieurs millions d’actions Alphabet à trois ONG aidant à financer la recherche sur la santé et sur le changement climatique.
L'administration Trump a annoncé jeudi que Harvard ne serait plus autorisée à accueillir des étudiants étrangers, une décision suspendue moins de 24 heures plus tard par la justice après une plainte de l'université. Ce nouveau bras de fer entre le gouvernement et Harvard s'inscrit dans une longue guerre culturelle entre les conservateurs et certaines élites intellectuelles américaines.
La plus ancienne et prestigieuse université des Etats-Unis doit, avant dimanche, produire les pièces lui permettant de récupérer son habilitation à accueillir des étudiants étrangers. Une action jugée « illégale » par sa direction.
Le président du Haut Conseil pour le climat (HCC), Jean-François Soussana, a exprimé mercredi son inquiétude face à la politique de suppression de données scientifiques menée par l’administration Trump aux États-Unis. Lors d’une audition devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, il a dénoncé une démarche « très grave », susceptible de compromettre l’accès aux preuves scientifiques à l’appui de la lutte contre le réchauffement climatique.
Societies increasingly rely on scientists to guide decisions in times of uncertainty, from pandemic outbreaks to the rise of artificial intelligence. Addressing climate change is no different. For governments wanting to introduce ambitious climate policies, public trust in climate scientists is pivotal, because it can determine whether voters support or resist those efforts.
« Les processus que nous comprenons mieux grâce aux avancées de la science cognitive peuvent être reproduits dans les machines », estime ce professeur de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France. Avec LéNA, découvrez le meilleur du journalisme européen.
Fuyant l’acharnement de Donald Trump contre la liberté de la recherche, trois enseignants américains spécialistes du fascisme, Marci Shore, Timothy Snyder et Jason Stanley, se sont expatriés à Toronto, alarmés par la montée de «l’autoritarisme» aux États-Unis.
Est-on en train de sacrifier la santé, et notamment celle des enfants, sur l’autel de la prospérité ? Oui, dit la Société Scientifique de Médecine Générale, qui dénonce un empoisonnement massif de la population à travers le recours aux pesticides.
La prestigieuse université située à Cambridge s’est attiré les foudres du président républicain en attaquant en justice le gel par son gouvernement de deux milliards de dollars de subventions fédérales.
L'administration de Donald Trump va cesser d'alimenter la base de données de référence recensant les coûteuses catastrophes climatiques, nouvelle conséquence des importantes réductions de financement de l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), selon une annonce.
Imaginez un monde, ou, plus près, une Belgique, où certaines recherches seraient autorisées… Et d'autres plus. Celles sur le réchauffement climatique, par exemple. Les recherches fondamentales sans utilité sociétale immédiate seraient exclues, tout comme certains programmes de formation jugés non prioritaires. Un scénario fictif ? Pas tant que ça.
L’établissement new-yorkais a perdu 400 millions de dollars de subventions, dont 250 millions pour la santé. Il tente de se réformer pour récupérer ces financements coupés par l’administration Trump, qui mène une offensive contre des institutions d’enseignement jugées trop progressistes.
Plusieurs journaux américains ont reçu un courrier inquisiteur du procureur fédéral du district de Columbia, leur reprochant d’être partisans dans le débat scientifique. Deux revues financées par des fonds fédéraux ont, elles, suspendu la réception des manuscrits.
La secrétaire à l’éducation invite, dans une lettre, le président de la prestigieuse université américaine à collecter « des fonds auprès de son important vivier d’anciens élèves aisés ». L’institution a refusé de se plier aux exigences de Donald Trump en matière de sélection des étudiants ou de recrutements des enseignants.
Emmanuel Macron et l’Union européenne vont dédier des centaines de millions d’euros à l’accueil de chercheurs étrangers. Une annonce « indécente » pour les syndicats, et uniquement dirigée vers les sciences jugées rentables.
L’attaque du président américain contre les universités était planifiée et donc prévisible, explique à «Libération» la chercheuse Anaïs Le Fèvre-Berthelot.
Aux côtés de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président français a détaillé ce lundi 5 mai le plan Choose Europe for Science. L’UE va investir 500 millions d’euros dans les deux ans à venir.
Dans une lettre ouverte aux ministres de l’agriculture, de la santé et de l’environnement rendue publique lundi 5 mai, des centaines de médecins et de scientifiques s’opposent aux dispositions de la proposition de loi du sénateur républicain Laurent Duplomb.
Le budget proposé par la Maison Blanche entend réduire de 53 % les dépenses scientifiques de l’agence et remplacer le lanceur SLS et la capsule Orion par des alternatives du secteur privé après le retour des Américains sur la Lune, programmé pour 2027.
Une vaste enquête participative publiée mercredi met en évidence une disparition alarmante de 63% des petites bêtes volantes en Grande-Bretagne entre 2021 et 2024. Depuis plusieurs années, les publications scientifiques se succèdent pour mettre en garde sur la chute en cours des populations d’insectes. Vert fait le point.
En cent jours, l’administration du milliardaire républicain a particulièrement ciblé les scientifiques et agences travaillant sur le climat. Une attaque contre la production de connaissances, mais aussi contre la sortie des énergies fossiles.
Professeure de littérature à l’université de Stanford (États-Unis) et chercheuse associée au Centre de recherches politiques de Sciences Po Paris, Cécile Alduy revient pour Vert sur le quotidien des campus américains, régulièrement ciblés par les menaces de Donald Trump.
Depuis de nombreuses années, les Etats-Unis sont à la pointe de la recherche, avec des bases de données considérées comme de véritables mines d’or pour les chercheurs du monde entier. En tant qu’étranger, poursuivre ses recherches dans le pays de l’oncle Sam est normalement un graal et une belle carte de visite pour la suite de sa carrière en tant que chercheur.
Ce mardi 29 avril, le 47ème président des États-Unis célèbre ses «100 jours» au pouvoir. En trois mois, le leader républicain a brutalisé la société américaine et bousculé l’équilibre économique et géopolitique mondial. Récit, depuis son investiture jusqu’à aujourd’hui, de dix moments marquants.
Dans un mail adressé aux contributeurs de la Sixième évaluation nationale du climat (NCA6), le gouvernement fédéral leur annonce que la "portée" du rapport est en train d'être "réévaluée" et qu'ils sont "libérés de leurs fonctions".
Lundi, peu avant l’anniversaire des «100 jours» de Donald Trump au pouvoir, son administration a licencié les auteurs d’un rapport scientifique utilisé depuis plus de 25 ans pour élaborer les politiques américaines de réponse au réchauffement climatique.
C’est une des plus grosses bases de données du monde sur la santé publique: elle suit l'évolution, dans 90 pays, de chiffres aussi divers que ceux sur la mortalité infantile, la malaria, la tuberculose ou la nutrition. Elle a été citée 345 000 fois dans l'écosystème de la recherche. Mais elle est à risque de ne plus être mise à jour pour la première fois depuis 40 ans, à cause des coupes des États-Unis à leur agence d'aide au développement (USAID).
En réponse à Trump et à sa chasse aux chercheurs, l’ancien chef de l’État redevenu député, François Hollande, a déposé à l’Assemblée nationale une proposition de loi pour créer en France un statut de "réfugié scientifique". Une première mondiale.
Alors que les chercheur·ses américain·es font l’objet d’attaques en série de la part de l’administration Trump depuis plusieurs mois, la France met les bouchées doubles pour accueillir des scientifiques. Décryptage.
La science peut-elle nous sauver ? Faut-il encore croire au progrès scientifique ? Le physicien Étienne Klein et l'entrepreneure Barbara Belvisi se rencontrent au Collège des Bernardins pour échanger sur ce thème lors d'un débat exceptionnel. Une rencontre animée par Hélène de Vogüé
Le démantèlement de pans entiers de la recherche par Trump pousse les scientifiques à envisager l’exil. L’Europe sera-t-elle à la hauteur de cette opportunité ?
Jeudi, le gouvernement a lancé une plateforme baptisée «Choose France for Science», présentée comme «une première étape pour préparer l’accueil des chercheurs internationaux». Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier, chercheurs et universités sont dans le collimateur de son gouvernement et ont peur pour leur avenir, entre libertés académiques et de recherche minées, financements sabrés. De plus en plus de chercheurs ou d’aspirants chercheurs réfléchissent donc à quitter le pays, considéré jusqu’ici comme le paradis de la recherche dans nombre de domaines.
En campagne contre les universités et la science depuis le début de son mandat, Donald Trump s'est vu opposer un acte de résistance déterminant de la part de Harvard. La guerre est déclarée et elle a déjà franchi les frontières américaines.
L’ancien président souhaite «ouvrir un cadre juridique durable et simple» pour faciliter l’accueil en France des chercheurs américains menacés par les politiques du président républicain et parvenir à les «attirer» avant le reste du monde.Comment faciliter l’accueil en France des chercheurs américains harcelés par l’administration Trump ? Le sujet, brûlant, est au cœur de la première proposition de loi de François Hollande, redevenu député. L’ancien président a déposé ce lundi 14 avril un texte qui ambitionne de créer un statut spécifique de «réfugié scientifique».
Les scientifiques reçoivent moins de données sur le climat et la météo provenant des États-Unis. En cause : les coupes budgétaires et licenciements massifs décidés par Donald Trump.
Il n'y a pratiquement pas eu de pluie pendant plus d'un mois en Belgique. Un effet du ralentissement de la dynamique atmosphérique dont l'intensité interpelle.
C’est un refus qui passe très mal auprès de Donald Trump. Celui de la prestigieuse université Harvard contre les exigences du président américain, voulant remettre en cause son fonctionnement, ses politiques d’admission des étudiants et de recrutement du personnel ainsi que ses programmes académiques. "L’université ne renoncera pas à son indépendance ni à ses droits constitutionnels", a assuré lundi son président, Alan Garber, dans une lettre retentissante adressée aux étudiants et aux enseignants.
L’administration Trump a annoncé lundi le gel de 2,2 milliards de dollars de subventions à Harvard, sur fond de tensions liées aux mobilisations étudiantes contre la guerre à Gaza. L’université américaine, comme d’autres, est visée par la Maison Blanche, qui dénonce une mauvaise gestion des actes jugés antisémites sur les campus.
L’administration Trump a annoncé lundi le gel de 2,2 milliards de dollars de subventions à l’université Harvard, l’une des plus prestigieuses au monde, après son refus de se plier aux exigences de la Maison Blanche. Harvard, comme d’autres universités américaines, a été le théâtre d’une mobilisation étudiante contre la guerre menée par Israël à Gaza, et ciblée par la Maison Blanche depuis le retour au pouvoir de Donald Trump.
Le professeur en biologie et biochimie moléculaire analyse, dans un entretien au « Monde », l’onde de choc qui se propage des États-Unis au reste du monde depuis le retour de Donald Trump au pouvoir. [...] La politique de l’administration Trump est d’une brutalité insensée, avec des mesures d’une ampleur que personne, je pense, ne pouvait réellement prédire. Il est indispensable de défendre la place de la science, parce qu’elle est très largement remise en question, tout comme la liberté académique.
Professionnels de la santé et scientifiques, nous avons été heurtés par certains propos de la ministre wallonne de l’Agriculture, Madame Anne-Catherine Dalcq, dans Le Soir du 02/04/25. En tant que professionnels du soin et de la science, nous sommes tenus par des obligations déontologiques de veille de la santé physique et mentale de nos patients, d’intégrité de nos pratiques vis-à-vis de nos patients et de la collectivité, et également de correction scientifique. Ces devoirs nous obligent. Nous ne pouvons donc pas rester muets face à certaines déclarations de la ministre qui sont manifestement erronées, inexactes, voire mensongères.
Depuis son investiture, Donald Trump multiplie les attaques contre les sciences aux États-Unis. Coupes budgétaires, gel des embauches et interdiction de mots dans les articles scientifiques inquiètent les chercheurs outre-Atlantique. Et nombre d’entre eux pourraient bien songer à changer d’air pour poursuivre leur carrière en Europe ou au Canada. Une chercheuse américaine a accepté de témoigner auprès de France 24 de ses difficultés personnelles actuelles.
Les États-Unis hypothèquent-ils leur avenir scientifique ? Depuis janvier, l’offensive budgétaire de l’administration Trump, pilotée par le Département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), fragilise profondément la recherche publique. Face à ce climat délétère, plus de 75 % des scientifiques interrogés par la revue Nature envisagent l’exil, majoritairement vers le Canada ou l’Europe, tandis que la Chine poursuit son ascension.
Dans un monde où l’information est devenue à la fois omniprésente et suspecte, la destruction délibérée de bases de données scientifiques évoque de sombres souvenirs historiques. Elle représente une menace sérieuse pour l’avenir de la connaissance partagée, le progrès scientifique global et, plus fondamentalement, la richesse des nations. Depuis le 20 janvier 2025, l’administration aux commandes de la première puissance mondiale mène une campagne méthodique contre les données, particulièrement celles à caractère scientifique. Plus de 3 400 jeux de données, dont 2 000 à vocation scientifique, ont été supprimés des sites gouvernementaux américains. Cette offensive cible prioritairement les informations relatives au changement climatique, à la santé publique et à l’équité sociale.
Plus de 1 900 scientifiques membres de l’Académie nationale des sciences ont co-signé une lettre ouverte tirant la sonnette d’alarme sur « le réel danger » que représente l’administration Trump pour la science. Dès le début de son second mandat, le président a apporté de grands bouleversements portant directement atteinte à la communauté scientifique et aux recherches du pays.
Des chercheurs travaillent sur le développement de "bactéries miroir", qui pourraient aider à traiter des maladies qui restent incurables jusqu'à présent. Celles-ci représentent toutefois un risque non-négligeable pour l'humanité.
Géochimiste de renommée internationale, Charles Langmuir est professeur à Harvard. Il s'intéresse en particulier à l'évolution de notre planète et à la place de l'être humain sur Terre. Le scientifique américain lance l'alerte pour la planète et "les attaques contre la science" dans son pays.
Selon un document présenté au Congrès américain et qu'a consulté le journal, les autorités américaines envisagent une série de nouvelles mesures d'économie, dont la fin de tout financement à l'Alliance du vaccin (Gavi). Cette organisation internationale qui allie partenaires privés et publics joue un rôle crucial dans l'accès à la vaccination dans les pays en développement.
Certains chercheurs explorent actuellement la possibilité de construire la vie en utilisant une structuration inverse à celle observée dans la nature – un phénomène appelé "vie miroir". Ces recherches ont pour but de développer des protéines miroirs et d'en tirer un potentiel thérapeutique. Un groupe de scientifiques alerte sur les risques potentiellement "dévastateurs" pour l'homme, les animaux et les écosystèmes si ces bactéries étaient créées et relâchées dans la nature. Éclairage.
Au moins un chercheur de l'UCLouvain a été le destinataire d'un questionnaire envoyé par l'USAID, l'agence américaine pour le développement international. Une démarche qui évoque, pour certains, la campagne de courriels lancée récemment par Elon Musk contre les institutions américaines. L'université belge a immédiatement réagi.
L’effroi et la sidération laissent place à la confusion et aux incertitudes. Les attaques de l’administration de Donald Trump contre les sciences du climat et de l’environnement se poursuivent aux Etats-Unis. Dans le même temps, les actions en justice contrent une partie de leurs effets. « La situation actuelle est incroyablement chaotique, indique Rachel Cleetus, directrice des politiques du programme climat et énergie de l’Union of Concerned Scientists. Cela a un effet extrêmement préjudiciable et paralysant sur le travail vital des scientifiques du gouvernement fédéral. »
Les coupes claires effectuées dans les agences gouvernementales américaines mèneront-elles à des désastres climatiques ou météorologiques? L'Europe a-t-elle une carte scientifique à jouer? Attention, terrain et données sensibles.
"Nous devrions envisager de laisser le virus suivre son cours afin de voir quels oiseaux sont immunisés et de les garder" - Robert Kennedy Jr. - Une idée estimée bancale - voire "désastreuse" - par les scientifiques interrogés.
Un chercheur indien et un étudiant palestinien arrêtés et menacés d’expulsion. Une médecin libanaise et un chercheur français interdits d’entrer sur le territoire. Sur fond de soupçon de terrorisme, l’administration Trump menace les libertés académiques.Gare aux opinions personnelles aux Etats-Unis, elles peuvent mener à une expulsion du territoire. Khan Suri, de nationalité indienne, chercheur à l’université de Georgetown, a été arrêté lundi 17 mars et est menacé d’expulsion, rapporte le média Politico. L’homme a pourtant «reçu un visa en bonne et due forme pour entrer aux Etats-Unis afin de poursuivre ses recherches doctorales sur la consolidation de la paix en Irak et en Afghanistan», souligne son employeur.
Mercredi, le gouvernement français a annoncé qu’un chercheur français dans le domaine spatial avait été expulsé des États-Unis alors qu’il voulait assister à une conférence. La raison ? Des messages dans lesquels il critiquait la politique du président américain en matière de recherche scientifique ont été retrouvés dans son téléphone.
Depuis son entrée en fonction, Donald Trump et son administration ont multiplié les décisions qui ont plongé le monde de la science dans le chaos.
Les National Institutes of Health (NIH) aux États-Unis ont exhorté les scientifiques à supprimer toute référence aux vaccins à ARNm dans leurs demandes de subvention. Les chercheurs s’inquiètent d’un éventuel abandon par l’agence de nombreux programmes de recherche biomédicale, dont elle était jusqu’à présent la principale source de financement. Les observateurs soupçonnent le nouveau secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis, un militant anti-vaccin de longue date, d’être à l’origine de ce revirement.
C’EPA fini. L’administration de Donald Trump poursuit sa vague de licenciements dans les agences fédérales, et les scientifiques sont toujours en première ligne. Le patron de l’Agence américaine de protection de l’environnement, Lee Zeldin, prévoit de congédier plus de mille biologistes, chimistes et autres expert·es, selon le New York Times.
Une "purge". C’est ainsi que nombre de scientifiques à travers le monde définissent la nouvelle politique de Donald Trump à l’égard du monde de la recherche. Début mars, un collectif dénonçait même dans le journal "Le Monde" une menace pour "l’un des piliers de la démocratie [américaine] : la liberté académique et scientifique" après les coupes budgétaires décidées par la nouvelle administration à la Maison Blanche. ... Face à ce constat, "une douche froide pour le monde académique américain" souligne Marius Gilbert, l’ULB veut se montrer solidaire évidemment, mais aussi concrètement mobiliser des moyens en proposant des postes disponibles. Comment ? En association avec son pendant flamand, la VUB, l’idée est de recruter 36 mandats postdoctoraux pour des chercheurs d’autres pays.
Au phyto dit, aussitôt fait. Des spécialistes du sujet ont travaillé pendant six ans avec des agriculteur·ices pour tester des solutions alternatives aux pesticides, dangereux pour l’environnement et la santé. Les résultats viennent d’être rendus publics et proposent des méthodes efficaces.
Immunologistes ayant travaillé aux Etats-Unis, Yasmine Belkaid et Bana Jabri dénoncent, dans une tribune au « Monde », la censure que l’administration Trump fait peser sur les scientifiques américains.
La Vrije Universiteit Brussel (VUB) souhaite attirer des chercheurs américains à Bruxelles, en réponse à ce qu'elle considère comme une "ingérence préoccupante" de l'administration Trump dans la liberté de la recherche académique aux États-Unis. L'université a ouvert un total de 12 postes postdoctoraux avec une attention particulière pour les chercheurs américains, annonce-t-elle lundi.
Ces organismes hypothétiques pourraient-ils ravager le monde si les biologistes parvenaient à les créer ? Faut-il interdire absolument toute recherche en ce sens ? Un collectif de trente-huit scientifiques a appelé à un débat mondial dans le journal « Science ». Revue de détail d’un scénario apocalyptique.
L’université Johns Hopkins licencie plus de 2 000 employés après la suppression des fonds de l’USAID
(14/03) - Courrier internationalL’université Johns Hopkins, dans le Maryland, doit supprimer plus de 2 000 postes en raison des coupes budgétaires fédérales. Les programmes à destination des pays en développement sont particulièrement touchés, ce qui suscite des craintes pour la santé des personnes qui en bénéficient.
We must learn from the past. We cannot remain silent in the face of authoritarian attacks on our peers, even if they have not yet come for us.
« Responsables obscurantistes », « coupes financières massives », « menaces sur l’autonomie institutionnelle »… Votre nouveau rapport détaille la « pression sans précédent » mise par l’administration Trump sur la science. Vous attendiez-vous sincèrement à de telles décisions politiques ?
Les licenciements massifs opérés sous la férule d’Elon Musk et de son “département de l’efficacité gouvernementale” (Doge) se poursuivent à un rythme effréné. En tout, rapporte Reuters, 62 530 employés de 17 agences ont perdu leur emploi en janvier et février. “Un exode international est-il à prévoir ?” s’interroge le New York Post.
Attaques contre la science ou croisades contre les universités : depuis l’investiture de Donald Trump aux États-Unis, les mesures antisciences se multiplient. Pourquoi la recherche scientifique dérange tant le président des États-Unis et d’autres autocrates comme Vladimir Poutine, Elon Musk ou Javier Millei ? Chronique sur un état d’esprit qui ne veut plus de la nuance, dans Le Monde en direct.
Katherine Calvin avait été nommée à ce poste en 2022 pour conseiller la direction de la NASA sur les programmes scientifiques et les investissements liés à la science. En tout, une vingtaine de postes sont concernés dans l’agence spatiale américaine.
Katherine Calvin, climatologue et scientifique en chef à la Nasa, a été licenciée dans la journée du lundi 10 mars, avec une vingtaine d’autres salariés de la prestigieuse agence étasunienne. L’ensemble de son bureau ainsi que deux autres départements de la Nasa ont été démantelés dans le cadre des coupes budgétaires annoncées par Donald Trump.
Depuis de nombreuses années, l’ensemble de la droite américaine ne fait pas mystère de sa haine des universités, ni de son désir de détruire ou d’assujettir les sciences de l’environnement. La même tendance est à l’œuvre en France, prévient dans sa chronique Stéphane Foucart, journaliste au « Monde ».
Le gouvernement français a demandé aux acteurs de la recherche de réfléchir aux dispositifs à mettre en place pour...
Le ministre de l’Enseignement supérieur a demandé aux acteurs de la recherche de réfléchir à l’accueil des scientifiques qui quitteraient prochainement les Etats-Unis en raison de la politique menée par Donald Trump.
Christophe Cassou, climatologue : "Les petits renoncements sont le terreau des grandes catastrophes"
(08/03) - France24,Des milliers de personnes se sont mobilisées partout dans le monde, en soutien aux scientifiques américains. C'est le mouvement Stand up for science. Les conséquences de l'arrivée au pouvoir de Donald Trump ont été immédiates sur leurs recherches et font craindre le pire. Comment expliquer ce déni d'une certaine science ? C'est l'éclairage de notre invité, “Au coeur de l’info”, le climatologue Christophe Cassou. Il est aussi directeur de recherche du CNRS, co-auteur du dernier rapport du GIEC.
Dans plusieurs grandes villes universitaires américaines, des scientifiques et des chercheurs sont sortis de leurs laboratoires pour protester contre les coupes budgétaires et le déni de la science opéré par l’administration Trump.
La journée du 7 mars s’appelle « Stand up for science ». « Défendre la science », beaucoup de scientifiques n’imaginaient pas devoir en arriver là ; mais aux Etats-Unis, l’affaire a pris la saveur de l’urgence.
Alors que les scientifiques américains manifestent ce 7 mars face aux attaques de l'administration Trump contre la science, focus sur l'impact mondial de ces coupes budgétaires sur la science météo et climatique.
En réaction aux attaques de Donald Trump contre la science, des chercheurs du monde entier manifestent le 7 mars. Un mouvement d’ampleur pour bâtir une science loin des « régimes totalitaires ».
Au cours de la journée internationale de mobilisation « Stand Up for Science », des chercheurs français de toutes les disciplines ont appelé à la solidarité internationale face à la brutalité de l’administration Trump envers certains pans de la recherche.
À contre-science. 2 500 personnes se sont rassemblé·es pour dénoncer les saillies du président américain contre le monde de la recherche, ce vendredi. Entre crainte, détermination et solidarité, des chercheur·ses racontent à Vert pourquoi cette mobilisation leur semble essentielle.
Cancel que ça s’arrête ? Depuis l’investiture de Donald Trump à la Maison-Blanche, nous assistons à un autodafé numérique de tout ce qui touche de près ou de loin à des politiques jugées trop progressistes. Le processus est méthodique et tout y passe. Analyse.
Alors que le gouvernement Trump enchaîne les fermetures de sites web fédéraux, de nombreuses organisations non partisanes s’efforcent d’archiver les données scientifiques, concernant notamment la santé et le climat, avant qu’elles ne disparaissent pour toujours. Une tâche ardue, constate “MIT Technology Review”.
Face au freinage des ambitions environnementales en France comme ailleurs en Europe, les scientifiques du climat s'interrogent sur la meilleure tactique pour rétablir leur place dans le débat public, quelques années après le pic de l'intérêt politique. "On a l'impression de vivre un délitement de tout ce qui était discuté pour arriver à des consensus. On le voit sur l'eau, la protection des sols, la biodiversité, le climat", énumère Christophe Cassou, physicien climatologue et directeur de recherche au CNRS qui se dit "désarçonné, en colère, décontenancé".
Une étude révèle l'existence de tremblements de glace sous la calotte glaciaire du Groenland. Voici pourquoi c'est important.
Déni scientifique, intimidations... Pour l'agro-industrie, tous les moyens sont bons pour accaparer la gestion de l’eau en France, dénonce Greenpeace dans un rapport publié le 13 février.
Les scientifiques étasuniens doivent désormais bannir tout un lexique environnemental et social de leurs travaux, sous peine de risquer la perte de financements. Un basculement dystopique qu'elles et ils racontent, stupéfaits.
OpenAI, en collaboration avec Retro Biosciences, vient de franchir une étape significative dans la recherche sur la longévité humaine avec le développement de GPT-4b Micro. Ce modèle d’intelligence artificielle (IA) de pointe pourrait transformer la reprogrammation cellulaire et offrir de nouvelles perspectives dans le domaine de la biologie. Bien que cette innovation suscite un grand enthousiasme, elle nécessite encore des validations scientifiques approfondies pour confirmer son potentiel réel.
L'agriculture wallonne utilisait pour ses pesticides un peu plus de 4 % de substances actives Pfas en 2010. Désormais, ce serait aux alentours de 7 %, selon l'ASBL Corder, qui vient de consacrer une étude sur le sujet. Les scientifiques dénoncent les risques pour l'homme et la nature.
Nombre d’experts considèrent désormais inévitables ces technologies très controversées visant à modifier, de manière volontaire, le climat de la Terre en vue d’atténuer le réchauffement climatique, mais dont les conséquences demeurent imprévisibles.
La recherche scientifique générée par l’IA menace à la fois les connaissances de la société, en général, mais aussi la confiance du public envers la science: telle est la conclusion de chercheurs de l’Université de Boras, en Suède, qui ont récemment identifié plus d’une centaine d’articles probablement générés par l’intelligence artificielle au sein du moteur de recherche Google Scholar.
Deux lignages différents circulent actuellement, l’un véhiculé par les oiseaux sauvages, l’autre infectant les élevages laitiers aux Etats-Unis. L’enjeu est de savoir à quel point le virus évolue pour s’adapter aux humains alors qu’un patient américain vient de mourir.
Un consortium de chercheurs appelle à une réforme urgente des lois et à une restructuration de l’industrie chimique et plastique, accusée d’avoir trop longtemps sacrifié la santé publique, en particulier celle des enfants, au profit de ses gains économiques.
Les températures records mesurées en 2024 ne s’expliquent que partiellement par les activités humaines émettrices de gaz à effet de serre. Celles-ci surprennent jusqu’aux scientifiques.
L’AMOC, qui contribue à maintenir un climat doux en Europe, des pluies dans les tropiques et qui stocke du CO₂, devrait ralentir, et pourrait même s’arrêter, en raison du dérèglement climatique.
La géoingénierie solaire — qui regroupe plusieurs techniques hypothétiques ayant l’ambition de contrôler le climat — gagne de plus en plus de terrain, malgré les inquiétudes de nombreux scientifiques sur les risques d’effets imprévus et catastrophiques qu’elle comporte. Cette géoingénierie, fortement poussée par les intérêts capitalistes dominants, avance également en entretenant le doute : il faudrait faire davantage de recherche avant de se prononcer sur la balance bénéfices/risques de ces (…)
D'après les chercheurs, nous ne sommes pas assez préparés pour faire face à ce phénomène rare et dévastateur.
Des scientifiques russes ont critiqué mercredi la réponse des autorités à la marée noire provoquée par le naufrage de pétroliers entre la Russie et la Crimée annexée, affirmant que les sauveteurs n’avaient pas de matériel approprié. Le 15 décembre, deux pétroliers russes, le Volgoneft-212 et le Volgoneft-239, se sont échoués au cours d’une tempête dans le détroit de Kertch.
L'apocalypse serait-elle devenue un sujet d'étude aussi banal que la photosynthèse ou les fractales ? Ces deux dernières décennies, le vocabulaire de la fin du monde s’est métamorphosé en un champ lexical scientifique florissant. Des concepts comme l’anthropocène ou les planetary boundaries ont proliféré dans les revues académiques. Des notions plus anciennes comme la polycrise d’Edgar Morin et le collapse ont resurgi récemment, transcendant les frontières disciplinaires, tandis que les cascading failures, les wicked problems ou les compound risks sont devenus incontournables dans l’analyse des risques.
La chercheuse Élodie Vercken est l'une des autrices du livre « Sortir des labos pour défendre le vivant ». Prôner la neutralité, c'est dépolitiser la science et l'« instrumentaliser pour défendre le statu quo », dit-elle.
L'oncologue russe Andrey Kaprin a annoncé avoir développé un vaccin contre le cancer.
Entre pièges, traceurs sur l’insecte et destruction des nids, les Etats-Unis sont venus à bout, en moins de cinq ans, de l'énorme bestiole venue d’Asie. Une stratégie payante à recycler le jour où l’espèce arrivera en France.
Une mise en ligne d'un article disponible sur : https://doi.org/10.1111/bjso.12840
L’IPBES, le « GIEC de la biodiversité », publie une évaluation qui démontre que traiter chaque problème de manière isolée aggrave la situation globale.
Une même défaillance épistémologique se cache au cœur des deux approches de la communication scientifique (et pseudoscientifique) que sont, d’une part, le « scientifiquement prouvé » - lorsqu’il est prétendu que la science délivre des Vérités, des faits ou des certitudes - et, d’autre part, l’« appel au complot » - lorsqu’il est prétendu que le consensus scientifique s’égare en raison de l’existence d’influences souterraines diverses animées d’une volonté de tromperie. En substance, ceci sera montré grâce à la machinerie d’une théorie de la connaissance, le contextualisme, selon laquelle connaître consiste à éliminer toutes les possibilités de se tromper à l’exception de celles qu’il est légitime d’ignorer dans un contexte donné. Une conférence d'Olivier Sartenaer, professeur de philosophie des sciences.
Après qu’un groupe d’agriculteurs, liés à la FNSEA, a muré, le 28 novembre, l’entrée de l’Inrae, à Paris, un collectif de plus de 240 chercheurs souligne, dans une tribune au « Monde », que des transitions radicales sont nécessaires et que la recherche doit rester indépendante pour faire face aux enjeux monumentaux du XXIᵉ siècle.
Alors que l’humanité s’adapte à des défis majeurs tels que les pandémies, les crises climatiques et les progrès rapides de l’intelligence artificielle, une nouvelle menace pourrait surgir d’un domaine encore peu exploré : celui des « formes de vie miroir ». Un collectif de 40 scientifiques de renommée internationale alerte sur les risques posés par ces créations biologiques synthétiques.
As the world’s largest gathering of Earth and space scientists swarmed a Washington venue last week, the packed halls have been permeated by an air of anxiety and even dread over a new Donald Trump presidency that might worsen what has been a bruising few years for science.
The climate and ecological crisis poses an unprecedented challenge, with scientists playing a critical role in how society understands and responds. This study examined how 27 environmentally concerned scientists from 11 countries construct the future in the context of climate change, applying a critical discursive psychology analysis. The degree to which the future is constructed as predetermined or transformable impacts both the urgency and scope of proposed actions. ...
Cosigné par une dizaine de membres du collectif Scientifiques en rébellion, l’ouvrage, qui replace la question de l’engagement des chercheurs dans une perspective historique, rappelle que dépolitiser la science conduit à protéger les intérêts dominants.
Si la poliomyélite a disparu d’Europe il y a plus de vingt ans, le virus qui la provoque, lui, réapparaît. Depuis plusieurs mois, il est régulièrement identifié dans les eaux usées de quelques pays. Sans que l’on sache d’où il vient ni comment il se propage.
Une étude, publiée dans « Science », attribue la forte hausse de la température en 2023 au fait que la Terre renverrait moins d’énergie solaire vers l’espace. D’autres scientifiques estiment qu’il s’agit d’un effet combiné des émissions de gaz à effet de serre et d’une forte variabilité naturelle du climat.
Jusqu’à présent négligé par rapport à l’Amazonie, le deuxième massif forestier tropical bénéficie enfin de programmes de recherche d’envergure. Ils doivent permettre de mieux comprendre le fonctionnement de cet important puits de carbone
Science et conscience. Dans un vigoureux manifeste publié au Seuil, les Scientifiques en rébellion détaillent les raisons de leur passage à l’action et enjoignent leurs pairs à sortir d’une prétendue «neutralité» et désobéir avant qu’il ne soit trop tard.
Une nouvelle étude menée par des scientifiques scandinaves et suisses met en lumière la nécessité d’une action urgente face à l’accumulation exponentielle de l’acide trifluoroacétique (TFA) dans le monde. Ce composé chimique, surnommé le plus petit des polluants éternels, est mobile et extrêmement persistant dans l’environnement. Selon les auteurs, "les données sont suffisantes pour conclure que le TFA présente un risque pour l’homme et l’environnement". Publiée dans la revue Environmental Science & Technology, leur étude souligne que cette substance répond aux critères d’une menace planétaire.
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
Le GIEC, c’est LE groupe d’experts sur lequel le monde entier se base afin d’anticiper les futurs climatiques possibles. Mais… Est-on certain que le GIEC soit vraiment fiable ?
Des scientifiques appellent à exclure l'absorption de CO2 qui se fait par le milieu naturel, notamment grâce aux forêts, dans la comptabilisation par les pays de leurs objectifs climatiques, sans quoi des règles "vagues" risqueraient de voir la planète se réchauffer plus qu'anticipé.
L’équilibre climatique de notre planète est menacé par un phénomène alarmant : le possible effondrement du courant de l’Atlantique Nord. Cette catastrophe potentielle, mise en lumière par une communauté de climatologues renommés, pourrait avoir des conséquences dévastatrices à l’échelle mondiale. Examinons de plus près les enjeux et les implications de cette situation préoccupante.
Lassé·es d’alerter en vain sur la catastrophe écologique et sociale en cours, les scientifiques passent à l’action : marches, conférences sauvages, désobéissance civile non violente… jusqu’à finir en prison parfois. Face à la gravité de la situation, la « neutralité » scientifique vole en éclats. Il est de la responsabilité des chercheuses et des chercheurs de s’engager pour que le fruit de leurs travaux contribue à changer les politiques et les imaginaires.
Des scientifiques tirent l'alarme sur l'effondrement plus rapide qu'anticipé d'un système complexe de courants océaniques dans l'Atlantique, susceptible d'avoir des conséquences "catastrophiques" pour les pays nordiques plongés dans le froid tandis que le reste de la planète se réchauffe.
Le ralentissement de ce système de courants marins pourrait avoir des conséquences «catastrophiques» pour les pays nordiques, mais aussi pour d’autres parties du monde, alerte une quarantaine d’experts dans une lettre ouverte.
Peut-on encore inverser le changement climatique ? Les entreprises technologiques affirment que c’est possible grâce au développement d’outils sophistiqués capables d’éliminer le dioxyde de carbone de l’atmosphère. Cependant, des recherches récentes remettent en question l’idée selon laquelle il serait possible de refroidir la planète après qu’elle ait dépassé un seuil critique de réchauffement pour éviter des dommages graves. Une étude publiée dans la revue Nature souligne que de nombreuses conséquences du changement climatique, telles que l’élévation du niveau des mers et la perte de logements, seront irréversibles.
Cancer du poumon, endométriose, perturbateurs endocriniens… A quelques semaines de la fin des négociations du traité international contre la pollution plastique, l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques a réuni des chercheurs au Sénat. Ils ont détaillé les risques de la pollution plastique et des produits chimiques sur la santé humaine.
après une action alertant sur l’effondrement de la biodiversité et l’urgence climatique. Jeudi 26 septembre 2024, le Tribunal de police de Paris a relaxé quatre scientifiques et activistes de Scientifiques en rébellion et Extinction Rebellion qui étaient poursuivi·es suite à une conférence- occupation tenue au Muséum National d’Histoire Naturelle le 9 avril 2022 pour alerter sur les conséquences de l’inaction climatique du gouvernement et l’extinction des espèces.
Des chercheurs ont simulé des milliers de civilisations extraterrestres. Découvrez ce qui les anénantit à chaque fois !
L'apocalypse serait-elle devenue un sujet d'étude aussi banal que la photosynthèse ou les fractales ? Ces deux dernières décennies, le vocabulaire de la fin du monde s’est métamorphosé en un champ lexical scientifique florissant. Des concepts comme l’anthropocène ou les planetary boundaries ont proliféré dans les revues académiques. Des notions plus anciennes comme la polycrise d’Edgar Morin et le collapse ont resurgi récemment, transcendant les frontières disciplinaires, tandis que les cascading failures, les wicked problems ou les compound risks sont devenus incontournables dans l’analyse des risques.
Par Lucie Marinier, professeure du Cnam, titulaire de la chaire d’ingénierie de la culture et de la création, responsable du projet de l’école des transitions du Cnam.
« Nous sommes au bord d’une catastrophe climatique irréversible. Il s’agit sans aucun doute d’une urgence mondiale. Une grande partie du tissu même de la vie sur Terre est en péril. » Les années passent et les alertes catastrophées des scientifiques s’empilent dramatiquement. Celle-ci est issue du Rapport sur l’état du climat 2024, publié dans la revue BioScience le 8 octobre par une équipe internationale de chercheurs, dirigée par l’université d’État de l’Oregon, aux États-Unis.
Des milliers d’épaves de navires jonchent les fonds des mers et des océans. Leur impact sur l’environnement est de plus en plus étudié.
Chercheurs et chercheuses face à la catastrophe
Alors que les populations de poissons et de crustacés se sont rapidement effondrées, des chercheurs décrivent la faillite du système actuel de gestion des prises et proposent onze actions pour le réformer.
Plusieurs chercheurs réunis par l’ONG plaident pour une vision écosystémique de la notion de durabilité en remplacement de l’approche monospécifique actuelle.
Si la transition écologique ne pourra se faire sans un changement de nos pratiques, les innovations technologiques auront aussi un rôle-clé. A l’occasion de La Nuit de l’énergie, organisée par l’Ecole normale supérieure, le 20 septembre à Paris, voici trois exemples de travaux de recherche qui pourraient porter leurs fruits.
Les pires dingueries de la vidéo du «Raptor» sur le climat décryptées avec des scientifiques du Giec
(12/09) - Anne-Claire Poirier,Dans une vidéo de 1h20, déjà vue des centaines de milliers de fois, l’influenceur d’extrême droite parvient à énoncer des dizaines de fausses informations censées démonter «l’escroquerie climatiste». Décryptage de ses principaux mensonges avec les premiers intéressés : les scientifiques du climat.
Entre 1991 et 2024, le trou gigantesque perdu en Russie a plus que triplé de taille.
En tant qu'ancien neuroscientifique devenu journaliste environnemental, il étudie l'impact du changement climatique sur notre cerveau.
Après le cœur, les poumons, la moelle osseuse, les testicules ou encore le sperme, ils se répandent maintenant dans notre cerveau. Et c'est un problème.
Plus la planète se dégrade, plus il est politiquement payant de dénier la situation. Pour le premier parti de France, le Rassemblement national, le « GIEC exagère », alors même que, depuis mai, des vagues de chaleur, des inondations record, et de feux de forêt n’ont cessé d’affecter nombre de régions de l’hémisphère Nord...
Pour comprendre la recharge des nappes d’eau souterraine, on se fie généralement à leur seul niveau. Pourtant, d’autres instruments, les lysimètres, sont également utiles.
Les scientifiques, qu’ils travaillent ou pas sur le climat, ont un rôle prépondérant à jouer pour sensibiliser au changement climatique. Si beaucoup d’entre eux sont prêts à s’impliquer plus pour cela, plusieurs obstacles les freinent. C’est ce qui ressort de l’étude de grande ampleur publiée le 5 août dans la revue Nature Climate Change. Les chercheurs néerlandais ont envoyé un questionnaire à 200 000 scientifiques dans 115 pays, toute discipline et niveau de carrière confondus. Objectif : mesurer quelles (...)
Le continent blanc, qui se réchauffe le plus vite dans le monde, a enregistré des températures anormalement élevées en juillet et début août.
Une coalition de scientifiques s’est formée pour peser dans les négociations et y faire valoir des arguments scientifiques. Une façon de peser contre le lobbying des industriels.
La climatologue suisse Sonia Seneviratne remarque, dans un entretien au « Monde », une forme de banalisation face aux événements extrêmes. Elle redoute le franchissement de points de bascule aux conséquences imprévisibles.
Une équipe met en lumière une lacune dans les modèles concernant une propriété physique clé du système climatique : l'albédo de la glace.
La disparition progressive des arbres situés au bord du fleuve de la forêt primaire a eu pour conséquence de décimer les bancs de poissons et tout l’écosystème qui en dépend, dans le sud-est du pays.
Les véhicules à hydrogène retardent la transition énergétique et ne devraient pas être promus par Toyota pendant les Jeux olympiques de Paris, affirment une centaine de scientifiques dans une lettre ouverte publiée mardi.Cinq cents Toyota Mirai, la seule berline du marché équipée d'une pile à combustible, doivent intégrer la flotte officielle de l'événement, avant d'être reconverties en taxi à l'issue des Jeux. Une dizaine de bus doivent aussi transporter les athlètes.
À l’approche d’une journée électorale cruciale pour la France, la revue spécialisée “Science” donne la parole au monde scientifique et universitaire. Elle relaie ses craintes de l’accession au pouvoir du RN, en particulier pour ce qui concerne le financement de la recherche ou l’accueil de scientifiques étrangers.
Les PFAS sont surnommés 'produits chimiques éternels' car ils sont extrêmement persistants. Une fois rejetés dans...
A l’approche du 1er tour des législatives, 2 500 scientifiques, dont les climatologues Valérie Masson-Delmotte et Christophe Cassou, et le sociologue Didier Fassin, appellent à lutter contre le Rassemblement national. Ils dénoncent également les discours présentant le Nouveau Front Populaire comme une menace pour la République.
Un collectif de chercheurs plaide, dans une tribune au « Monde », pour être davantage impliqué aux côtés des professeurs dans leur mission et pour une découverte de la nature hors des murs de la classe.
La communauté scientifique russe fait depuis plusieurs années l’objet de nombreuses arrestations, sous couvert d’accusations de haute trahison. Mais, selon les critiques du régime russe, les raisons seraient tout autres.
À la veille des élections, des scientifiques mènent des actions dans la capitale pour alerter sur les risques climatiques. Les rapports alarmants sur le climat se multiplient, mais le monde politique n’en tient pas suffisamment compte aux yeux des scientifiques. Pour mieux se faire entendre, des chercheurs et académiques belges et internationaux ont donc décidé, en cette veille d’élections, d’opter pour la désobéissance civile.
Ce matin une vingtaine de scientifiques ont bloqué les entrées de la Commission européenne afin de réclamer la décroissance vue comme “la seule option pour sortir de l’impasse sociale et environnementale”
Un rapport publié ce mercredi 5 juin dans la revue «Earth System Science Data» par une soixantaine de scientifiques de renom alerte sur une hausse des températures de «0,26°C en 2014-2023».
Un rapport publié ce mercredi 5 juin dans la revue «Earth System Science Data» par une soixantaine de scientifiques de renom alerte sur une hausse des températures de «0,26°C en 2014-2023».
Une dizaine de sociétés savantes et de réseaux d’organismes de recherche européens ont adressé, mercredi 29 mai, une lettre ouverte aux responsables politiques européens.
Plus de 300 scientifiques, dont des experts de l'ONU, qualifient de "climaticide" la stratégie de TotalEnergies, dans une tribune publiée dans Le Monde, alors que la quatrième major mondiale du pétrole tient son assemblée générale vendredi.
Le journal britannique « The Guardian » a interrogé 380 des plus grands scientifiques du climat. Selon la majorité d’entre eux, la température moyenne sur la planète va augmenter d’au moins 2,5 °C, avec des conséquences désastreuses. « Désespérée et brisée », « Nous vivons à l’ère des fous ! », « Je suis soulagé de ne pas avoir d’enfants, sachant ce que l’avenir nous réserve »… La plupart des scientifiques du climat interrogés par The Guardian ont une vision très pessimiste du futur. Dans cette enquête alarmante (en (...)
Etat des lieux scientifique, quiz pour tester vos connaissances, repères pour s'approprier les propositions des candidats: «Libé» publie une série en cinq épisodes imaginée par les chercheurs entrés en désobéissance civile pour le climat.
Face à l’urgence climatique, des scientifiques appellent les familles politiques à signer un accord préélectoral multipartite dans lequel elles s’engageraient à atteindre les objectifs de décarbonisation et de conservation de la nature.
Des économistes ont, pour la première fois, calculé précisément les effets (positifs) d’une diminution de la croissance sur l’évolution du climat, observe l’historien Jean-Baptiste Fressoz, dans sa chronique.
Les scientifiques ont constaté “un véritable saut en termes d’anomalies de température mondiale entre 2022 et 2023”. Au-delà des concentrations de gaz à effet de serre records dans l’atmosphère et divers facteurs liés à la variabilité du climat, une petite partie de cet excès de chaleur n’est toujours pas expliquée. À quoi s’attendre alors pour 2024 ?
Inondations, chaleurs, incendies... De nombreux records climatiques ont été battus en 2023 en Europe, selon un bilan de Copernicus et de l’Organisation météorologique mondiale. L’inventaire, dévoilé par le climatologue Carlo Buontempo, est glaçant : « En 2023, l’Europe a affronté le plus grand incendie de forêt jamais enregistré, l’une des années les plus humides, des canicules marines extrêmes et des inondations dévastatrices généralisées. » Le 22 avril, une grande photographie de l’état du climat en (...)
Malgré les menaces que l’humanité fait peser sur son environnement, le gouvernement tient des discours déconnectés du réel et pratique la course de lenteur, fustige un collectif de 260 scientifiques, dont le climatologue Jean Jouzel, dans une tribune au « Monde ».
« La défiance grandissante qui s’installe dans notre communauté vis-à-vis du pouvoir politique ne devrait étonner personne. [...] Comme scientifiques, nous pensons que ne pas participer à la légitimation de discours déconnectés du réel est une responsabilité éthique. » Le ton de la tribune est d’une virulence rare, de la part de scientifiques.
La surchauffe des océans, qui ne cesse mois après mois de s’aggraver depuis un an, menace la vie marine et entraîne une humidité plus importante dans l’atmosphère, synonyme de conditions météorologiques plus instables, comme des vents violents et des pluies torrentielles.
Professeure émérite de physique de l'atmosphère et du climat à la Sorbonne, Katia Laval a contribué au développement du premier modèle climatique français. Invitée lundi dans La Matinale, elle souligne l'urgence de comprendre les variations brutales et les événements climatiques récents, inexpliqués par les modèles actuels.
A intervalle régulier, des publications apparaissent sur internet pour prétendre qu’un grand nombre de scientifiques...
La chaleur spectaculaire atteinte en 2023 dans l’atmosphère et les océans a surpris et inquiète une partie des chercheurs, qui ne parviennent pas à l’expliquer totalement, faisant redouter à certains l’entrée du climat dans un « territoire inconnu ».
Des projets censés compenser les rejets de CO2 reposent sur du vent.
L’Antarctique est-il proche d’un point de bascule, ce seuil menant à terme à une fonte massive et rapide, en raison du réchauffement climatique ? Ce scénario s’est en tout cas produit il y a 8000 ans, selon une nouvelle étude. Celle-ci “met en lumière la rapidité avec laquelle la glace de l’Antarctique pourrait fondre si les températures continuent de monter en flèche”, avertissent ses auteurs.
L'Anthropocène n'est pas une nouvelle époque géologique, estime l'instance scientifique de référence
- RTL Info
Coup de théâtre dans le monde de la géologie: après des dizaines d'années de débats, l'instance mondiale de référence a finalement décidé de ne pas accorder à l'Anthropocène, épisode caractérisé par les traces de la présence humaine partout sur la planète, une place à part dans l'histoire géologique de la Terre.
Il n’est pas nécessaire de produire plus pour atténuer le changement climatique, éradiquer la pauvreté ou financer les services publics, estime Thimotée Parrique. L’économiste français était de passage à Genève pour expliquer à quoi pourrait ressembler un monde «post-croissance».
La chercheuse Yamina Saheb vient de lancer le Laboratoire mondial de la sobriété (World Sufficiency Laboratory) afin de faire de la sobriété la feuille de route de la transition écologique et sociale.
Figure reconnue de la vulgarisation scientifique française sur le climat, Loïc Giaccone dénote par ses posts et articles fouillés traitant de thématiques diverses liées aux enjeux environnementaux (inégalités, scénarios climatiques, et bien d’autres). Son astuce pour vulgariser ? Simplement « faire des choses qui nous font envie » explique-t-il, car en matière de risques environnementaux, on s’apprête plus à « courir un marathon plutôt qu’un sprint ».
Mardi 5 mars 2024, le New York Times annonçait qu’à l’issue d’un vote, le collectif international de scientifiques chargés d’analyser les preuves éventuelles de l’entrée dans une nouvelle époque géologique se prononçait contre l’officialisation de l’entrée en Antropocène. Faut-il pour autant se débarrasser de cette notion, riche matière à penser pour d'autres disciplines et organisations ? C'est la question que pose Thomas Gauthier, responsable du dispositif pédagogique « Futurs Durables » à emlyon business school et contributeur régulier d'Usbek & Rica.
Comment évaluer l’efficacité des aires marines protégées ? Souvent décriées, ces zones dans laquelle les activités humaines sont encadrées pour protéger la biodiversité suscitent des controverses sur lesquelles se penchent des chercheurs dans un article publié ce jeudi 29 février dans la revue Science. L’écologue Tom Letessier a mobilisé plus d’une centaine de caméras et les a disposées dans 17 000 endroits différents dans le monde entier, recueillant ainsi 20 000 heures de vidéo sur lesquelles il a pu identifier 823 849 poissons.
Des fruits et des légumes contaminés par les PFAS (polluants éternels), c’est ce que révèle une nouvelle étude publiée ce mardi 27 février. Cette étude pointe les pesticides pulvérisés sur les champs et les arbres fruitiers comme responsables de la contamination. L’invitée ce mardi dans la Matinale de la Première était Céline Bertrand, experte en santé publique au sein de la cellule "environnement-santé" de la Société scientifique de médecine générale (SSMG). Cette structure, constituée de médecins généralistes, se mobilise contre ce qu’elle qualifie de régression en matière de protection de l’environnement et de la santé publique. C’est l’Europe qui est visée et notamment certaines décisions (considérées comme un rétropédalage) de la Commission européenne, dans le contexte de contestation du secteur agricole.
Les microplastiques sont partout, dans tous les environnements du globe. De cette triste réalité, les scientifiques ont voulu tirer profit, en les utilisant comme marqueur temporel pour dater les séries géologiques et notamment le début de l’Anthropocène. Problème : ces minuscules particules semblent avoir la capacité de migrer à travers des couches géologiques plus anciennes !
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